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  • Poutine a révéré la mémoire des parachutistes qui ont péri en Tchétchénie

     

     
    1.03.2013, 22:39, heure de Moscou
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    Владимир Путин цветы памятник воины 6 рота Чечня Псков

     
    Photo : RIA Novosti

    Le président de Russie Vladimir Poutine a révéré la mémoire des parachutistes de la 6ème compagnie, tombés au cours de l'opération contre-terroriste en Tchétchénie en 2000.

    Il a déposé des fleurs au pied du monument aux militaires péris érigé dans le centre de Pskov.

    « Les parachutistes de la division de Pskov qui n'ont pas reculé devant les extrémistes en Tchétchénie il y a 13 ans ont montré que la Russie est invincible », a déclaré le président Vladimir Poutine.

    D'après lui, les parachutistes luttaient contre l'ennemi aussi intrépidement que leurs grands-pères dans la lutte contre les nazis pendant la Grande Guerre Patriotique. Au prix de leurs vies, ils ont prouvé la succession sacrée des générations.

    Poutine a souligné que le terrorisme international, en tentant de diviser la Russie, avaient déchaîné contre elle une guerre cruelle. Les héros-parachutistes ont prouvé que les tentatives de telle sorte sont condamnées à l'échec.

    Il y a 13 ans, 90 parachutistes de Pskov avaient retenu pendant 16 heures 2,5 mille extrémistes, le mercenaire arabe Khattab à la tête, qui tentaient de se frayer le passage pour sortir de la gorge d’Argoun. Ayant barré le chemin aux bandits, 84 soldats et officiers ont sacrifié leurs vies, ayant supprimé plus de 700 extrémistes.

    RIA Novosti

  • La phase la plus difficile de la guerre est terminée (al-Assad)

     

     
    28.01.2013, 22:10, heure de Moscou
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    башар асад обращение сирия

     
    © Photo: Vesti.Ru

    Le journal libanais Al-Akhbar écrit que le président syrien a récemment reçu « un groupe des représentants arabes », dont les noms ne sont pas divulgués.

    Lors de la réunion, le président al-Assad a déclaré que les troupes gouvernementales ont effectué des frappes décisives contre les forces rebelles et mercenaires et que les résultats de ces victoires seraient évidents pour tous prochainement. Le président syrien a expliqué que l'armée a exercé une pression contre les opposants armés, qui ne contrôlent que les zones frontalières. En outre, des poches de résistance isolées existent encore dans certaines villes, mais la situation est sous contrôle.

    Al-Assad est convaincu que la phase la plus difficile de la guerre civile est terminée, note le journal.

    La Voix de la Russie

  • Marseille: des fondations du Ier siècle découvertes au pied du stade vélodrome

    sans-titre.png Marseille ferme.png

    C'est un drone piloté à distance qui, en photographiant le site à basse altitude, a permis aux archéologues d'en appréhender toute la dimension. À quelques dizaines de mètres du chantier du futur stade vélodrome, des ouvriers ont en effet mis au jour en janvier 2012 de bien curieux vestiges répartis sur une surface de près de 5 000 m².

    Vestiges d'autant plus intéressant qu'au terme de la campagne de fouilles menées au cours des deux derniers mois par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), il est apparu qu'il s'agissait des fondations d'une petite ferme datant du Ier siècle après Jésus-Christ. Une surprise de taille pour les historiens qui ne s'attendaient pas à trouver un tel bâtiment aussi loin du coeur de la cité antique, dans une zone soumise aux crues de l'Huveaune et du Jarret.

    Jonction entre la cité phocéenne et son arrière-pays

    "Nous sommes très probablement en présence d'un bâtiment viticole qui pouvait également constituer une bergerie comme le laissent penser à la fois les indices de stabulation retrouvés sur place mais également les bassins servant à confectionner le vin, explique Eric Bertomeu, archéologue assistant d'études à l'Inrap. Mais ce qui est exceptionnel, c'est la fragilité des matériaux utilisés et le fait que le sol soit en terre battue. On est bien loin des villas romaines construites en dur et à étages".

    Cette ferme dont seules deux pièces ont pu être dégagées, faisait ainsi la jonction entre la cité phocéenne et son arrière-pays, prémices d'une extension future de la ville vers la campagne. Ce que confirme un autre bâtiment de ce type découvert quelques années plus tôt aux Vaudrans, dans le quartier de La Valentine.

    Mais ce qui a surtout intrigué les archéologues, ce sont les systèmes de drainage et d'assainissement étonnamment complexes pour l'époque, présents un peu partout dans le périmètre de fouilles. Des vasques, des canaux et des bassins de rétention qui prouvent que les éleveurs et les agriculteurs qui occupaient le site avaient très vite été confrontés aux caprices de la nature.

    Marqueurs temporels

    "Nous pensons d'ailleurs qu'ils ne sont restés qu'un siècle à cet endroit", souligne Eric Bertomeu. Et cet expert d'avancer pour cela une explication radicale mais des plus plausibles : "Il est probable qu'ils en ont eu assez d'être inondés tout le temps..."

    Pour établir un tel diagnostic, les archéologues se sont fondés notamment sur le nombre important de tessons de vaisselle sigillée découverts sur le site. Cette céramique aux tons rouges caractéristiques et porteuse de motifs en relief, est en effet bien connue des scientifiques qui s'en servent comme marqueurs temporels.

    Débutées le 26 novembre, les fouilles touchent à leur fin. Elles doivent en effet s'achever le 8 mars ; l'Inrap restituant aussitôt le site à l'aménageur, lequel pourra poursuivre son programme immobilier avec le sentiment du devoir accompli.

     

    La Provence - 28/02/13

     

     

     

     
     
  • "Soyez pleinement dociles à l'action de l'Esprit Saint dans l'élection du nouveau pape"

     

    Ce matin aux cardinaux venus à Rome (côté Français, il manquait les archevêques de Paris et de Lyon), Benoît XVI a déclaré (traduction par Benoît-et-moi) :

    "Avec une grande joie je vous souhaite la bienvenue, et offre à chacun de vous mon salut le plus cordial. Je remercie le Cardinal Angelo Sodano, qui comme toujours, a su se faire l'interprète des sentiments du Collège tout entier: Cor ad cor loquitur. Merci Eminence . Et je voudrais dire - reprenant la référence à l'expérience des disciples d'Emmaüs - que, pour moi, c'était une joie de marcher avec vous, durant ces dernières années, dans la lumière de la présence du Seigneur ressuscité.

    Comme je l'ai dit hier, devant des milliers de fidèles qui remplissaient la place Saint-Pierre, votre proximité et votre conseil m'ont été d'une grande aide dans mon ministère. Au cours des huit dernières années, nous avons vécu avec foi des moments très beaux de lumière rayonnante dans le chemin de l'Eglise, et aussi des moments où des nuages s'épaississaient dans le ciel. Nous avons essayé de servir le Christ et son Église avec un amour profond et total, qui est l'âme de notre ministère. Nous avons donné l'espérance, celle qui vient du Christ, qui seule peut éclairer le chemin. Ensemble, nous pouvons remercier le Seigneur qui nous a fait grandir dans la communion, et ensemble le prier de vous aider à grandir encore dans cette unité profonde, de sorte que le Collège des Cardinaux soit comme un orchestre, où les diversités - expression de l'Eglise universelle - contribuent toujours à l'harmonie supérieure et la concorde.

    Je voudrais vous laisser une pensée simple, qui me tient beaucoup à coeur: une pensée sur l'Église, sur son mystère, qui constitue pour nous tous - peut-on dire - la raison et la passion de la vie. Je me laisse aider par une expression de Romano Guardini, écrite dans l'année où les Pères du Concile Vatican II approuvaient la Constitution Lumen Gentium, dans son dernier livre, avec une dédicace personnelle pour moi, raison pour laquelle les paroles de ce livre me sont particulièrement chères.

    Guardini dit: L'Eglise «n'est pas une institution conçue et construite autour d'une table ... mais une réalité vivante ... Elle vit le long du cours du temps, en devenir, comme tout être vivant, en se transformant ... Pourtant, dans sa nature, elle reste toujours la même, et son cœur est le Christ». Cela a été notre expérience hier, il me semble, sur la Place: voir que l'Église est un corps vivant, animé par l'Esprit Saint et vit réellement de la force de Dieu. Elle est dans le monde, mais pas du monde: elle est à Dieu, au Christ, à l'Esprit. Nous l'avons vu hier. C'est pourquoi est vraie et éloquente l'autre expression célèbre de Guardini: «L'Église se réveille dans les âmes». L'Eglise vit, grandit et se réveille dans les âmes, qui - comme la Vierge Marie - acceptent la Parole de Dieu et la conçoivent par l'oeuvre de l'Esprit Saint; elles offrent à Dieu leur propre chair et dans leur pauvreté et humilité, elles deviennent capables de générer le Christ dans le monde d'aujourd'hui. A travers l'Église, le mystère de l'Incarnation reste présent pour toujours. Le Christ continue à marcher à travers tous les temps et tous lieux.

    Restons unis, chers Frères, dans ce mystère: dans la prière, en particulier l'Eucharistie quotidienne, et ainsi servons l'Eglise et toute l'humanité. C'est notre joie, que personne ne peut nous enlever.

    Avant de vous saluer personnellement, je désire vous dire que je vais continuer à vous être proche par la prière, en particulier dans les prochains jours afin que vous soyez pleinement dociles à l'action de l'Esprit Saint dans l'élection du nouveau pape. Que le Seigneur vous montre celui qui est voulu par Lui. Et parmi vous, le Collège des cardinaux, il y a aussi le futur pape auquel je promets déjà ma révérence et obéissance inconditionnelles. Pour cela, avec affection et gratitude, je vous donne cordialement ma Bénédiction apostolique."

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • Marie-Claire Alain, plus près de Bach

     

    L’organiste française est décédée mercredi 27 février à l’âge de 86 ans. Instrumentiste remarquable et pédagogue recherchée, elle avait notamment inscrit la lumière de son jeu dans celle de Jean-Sébastien Bach.

     

     

    27/2/13 - Mis à jour le 27/2/13 - 09 H 10
     
      
    Marie-Claire Alain
    Marie-Claire Alain

    DR

    Marie-Claire Alain

     

    DR

     

    Marie-Claire Alain aurait-elle pu ne pas embrasser la carrière musicale ? Fille du compositeur et organiste Albert Alain, sœur d’un autre compositeur et organiste de très grand talent, Jehan Alain – son autre frère Olivier étant également compositeur et historien de la musique ! –, elle fut dès le berceau « cernée » par les mélodies, les rythmes et les harmonies auxquelles elle a consacré sa vie.

    C’est d’ailleurs comme assistante de son père à l’orgue de Saint-Germain-en-Laye qu’elle commence sa carrière publique : elle n’a alors que onze ans… Sa formation se poursuit de manière classique, au conservatoire de Paris où ses maîtres se nomment Maurice Duruflé, Simone Plé-Caussade et Marcel Dupré, formidable organiste à l’influence déterminante dans le milieu musical.

    The Lady of the Organ

    Fait remarquable pour une artiste française, Marie-Claire Alain voit rapidement son parcours s’élargir aux horizons internationaux. À partir des années 1950, sa notoriété en Europe, aux États-Unis (où on la surnomme « The Lady of the Organ ») puis en Asie, au Japon notamment devient aussi forte qu’en France, plus peut-être…

    Dans un univers très masculin, cette femme qui maîtrise en virtuose les claviers, pédaliers et jeux de la « merveilleuse machine » se hisse au plus haut niveau, impressionnant et séduisant les mélomanes par la claire lumière qui émane de ses interprétations. Son intérêt pour le répertoire baroque, de Buxtehude à Couperin, nourrit une approche déliée et colorée des partitions, même les plus sonores, même les plus romantiques et spectaculaires.

    Familière de l’œuvre de Jean-Sébastien Bach dont elle enregistrera à trois reprises l’intégrale des pièces d’orgue, elle dédie au génial compositeur allemand une académie, alliée à un festival, à Saint-Donat dans la Drôme. « À tort, beaucoup conçoivent l’œuvre de Bach comme une musique rigide et mathématique, déplorait-elle. Or il est vital de ne pas se laisser prendre à la dialectique et contrer l’émotion. »

    "C’est l’orgue qui demande du travail, ce n’est pas Bach !"

    À Saint-Donat, la musicienne dispense ses cours comme dans maints autres centres de formation dans le monde, notamment en Suisse, à Romainmôtier, où elle invite ses élèves à toucher l’instrument de la famille Alain, spécialement restauré. Car Marie-Claire Alain fut autant une pédagogue recherchée qu’une concertiste exceptionnelle dont les disques se vendirent à des millions d’exemplaires. Sa collaboration artistique et amicale avec Maurice André contribua à familiariser le grand public avec la musique d’orgue dont le souffle céleste, tantôt diaphane tantôt titanesque, s’accorde si bien à celui de la rayonnante trompette.

    En dépit de sa notoriété et de ses multiples engagements, Marie-Claire Alain conservait une âme d’artisan, soucieuse du moindre détail, peaufinant à l’infini son immense répertoire qui s’étendait jusqu’à Messiaen. Avant un concert sur un instrument inconnu, elle déclarait sans ambages : « C’est l’orgue qui demande du travail, ce n’est pas Bach ! Chaque orgue est spécifique et exige que l’on y adapte son jeu, sa sonorité, sa technique… Pour chaque concert que je donne, je suis obligée de retravailler chaque œuvre selon l’instrument que j’ai. »

    Marie-Claire Alain avait mis un point final à sa carrière en 2010, après plus de 2 500 concerts et quelque 250 disques gravés.

    EMMANUELLE GIULIANI 

    La Croix  

  • "Faits divers de l'Europe envahie" par Flavien Blanchon [Tribune libre]

    sans-titre.png Le Petit Parisien.png

    28/02/2013 – 18h15
    PARIS (NOVOpress) - Le fait divers marche. Apportant depuis deux ans, pour les informations étrangères, ma modeste contribution à Novopress, j’observe que les violences, délits, crimes commis par des immigrés, a fortiori si ces immigrés sont musulmans, intéressent toujours. Les articles de ce genre, que je ne fais guère que traduire de l’anglais, de l’allemand, de l’italien surtout, sont vus, « aimés », « tweetés », repris sur d’autres sites beaucoup plus que le reste de ma production. Je ne m’en réjouis certes pas – je préférerais, par vanité d’auteur, que l’intérêt se portât sur des textes qui m’ont coûté un peu plus de temps et de réflexion –, mais je le constate.

     

    Ces articles nous valent régulièrement aussi, depuis qu’il est possible de commenter sur Novopress, des commentaires peu amènes, y compris de la part de lecteurs qui ne semblent pas être des maniaques ou des salariés de l’antiracisme. « Ce genre de fait divers n’apporte strictement rien à votre ligne éditoriale… »« Hé bien, Novopress ne s’arrange pas ! les faits divers du Parisien libéré. Bravo les gars, vous allez faire triompher les idées d’enracinement comme cela ! »

    Pareilles protestations sont d’abord une réaction de classe. Le fait divers est traditionnellement associé à la presse populaire. Le terme même, qui n’a pas d’équivalent littéral dans les autres langues, apparut en français sous le Second Empire – on parlait jusque là de canards –, en même temps que Le Petit Journal, le premier quotidien français à un sou, spécialisé dans le sang à la une. Jusqu’au milieu du XXème siècle voire plus récemment encore, un journal de faits divers, c’était ce qu’on appelait dédaigneusement un « journal de concierge », tandis que les quotidiens bourgeois donnaient les vraies informations : les débats à la Chambre des députés, les cours de la Bourse, le carnet mondain…

    Mais nous n’en sommes plus là. Les historiens, qui l’avaient longtemps méprisé avec les autres, ont découvert l’intérêt du fait divers, à la fois en lui-même et par la mystérieuse fascination qu’il exerce. Il y a déjà trente ans, en 1983, que les Annales ESC, comme elles s’appelaient alors, une des plus prestigieuses revues historiques françaises, publiaient un numéro spécial, « Fait divers, fait d’histoire ». Marc Ferro soulignait en introduction : « Le fait divers constitue un objet d’histoire privilégié. Comme révélateur, il signale les crises du tissu social, économique, politique, ou du système des valeurs. Il joue le rôle, en quelque sorte, d’un indicateur de santé ». Le fait divers de l’immigration révèle, tout simplement, que les sociétés européennes sont malades de l’immigration. Perçant un instant le voile de mensonge persévéramment tissu par les politiciens, les journalistes et les archevêques, il donne à voir ce que vivent tous les jours les autochtones, les injures, les agressions, les viols, les lois qu’on refuse à dessein d’appliquer, le racisme anti-blanc, les capitulations toujours plus abjectes et jamais suffisantes devant les revendications islamiques : bref, la chronique de l’invasion.

    Les « littéraires », qui se sont penchés sur le phénomène avant les historiens, ont analysé la « structure du fait divers » – titre d’un célèbre article de Barthes, repris dans ses Essais critiques de 1964. Ils ont montré que le fait divers suppose deux termes, entre lesquels la relation normale, régulière, raisonnable est dérangée ou inversée. Les journalistes anglo-saxons parlent de man-bites-dog items : il y a fait divers quand l’homme mord le chien, quand il y a antithèse, paradoxe, disproportion, rapprochement de deux contenus qui devraient être séparés, inversion des moments et des lieux. Quelques exemples de Barthes : une femme met en déroute quatre gangsters, un juge disparaît à Pigalle, des pêcheurs islandais pêchent une vache, le chef de la Police tue sa femme. Les faits divers, dit de son côté Georges Auclair (Le Mana quotidien : structures et fonctions de la chronique des faits divers), ne font jamais « que noter un écart par rapport à la norme sociale, morale ou naturelle ».

    Le fait divers de l’immigration porte cette incongruité au carré. Qu’une mère morde sa fille, qu’un homme viole un chien, qu’un dealer soit surpris par la police en train de vendre de l’héroïne derrière une église, qu’un plat à la sauce bolognaise provoque une émeute, ce sont typiquement des faits divers. Mais cette mère est une immigrée musulmane qui a attaqué à coups de dents, à côté de Rome, sa fille « trop occidentale ». Ce violeur de chiens est un immigré clandestin, déjà connu des services de police pour des faits de vols et de violences. Ce trafiquant de drogue est un Tunisien à peine débarqué de Lampedusa et qui venait d’obtenir un « permis de séjour à but humanitaire ». Cette émeute est le fait de familles musulmanes, installées en priorité, au détriment des Italiens, dans un camp pour sinistrés en Émilie-Romagne, et auxquelles des volontaires de la Protection civile venaient servir un repas chaud. Vous avez des faits divers de l’immigration. Le plus anormal, le plus aberrant, le plus absurde, ce n’est pas ce que font tous ces gens mais qu’ils le fassent chez nous : c’est qu’on les ait laissé rentrer et qu’on ne les mette pas dehors, c’est le déferlement de l’Afrique, c’est l’Islam en Europe.

    Le fait divers de l’immigration, en dernière analyse, raconte la folie de l’immigration extra-européenne de masse. Il est la vignette du grand renversement de tout ordre et de toute raison, du suicide collectif imposé aux peuples d’Europe. Voilà bien pourquoi les séides du Système ne sauraient raconter le moindre fait divers sans le « normaliser », sans inverser l’inversion : Jihad (qui éblouissait avec un laser les pilotes d’avions à Orly) devient Sébastien, l’assassin Souleymane Vladimir, le massacre sauvage d’un petit Blanc par une bande ethnique, une bagarre entre « jeunes » qui a mal tourné.

    Ces procédés ont un précédent. Marc Ferro, en 1983, à l’époque où l’URSS existait encore, relevait qu’il n’y avait pas de faits divers en URSS. « Dans la réalité sociale, ils persistent sans doute, mais le régime, en contrôlant la presse, les nie, les efface de la chronique ». « Le silence est opaque sur les accidents, sur les catastrophes, celles notamment dont le système pourrait être considéré comme responsable ». On a « recours à un vocabulaire banalisé : on parle de hooliganisme ».

    Si l’antiracisme, selon la formule fameuse, est le communisme du XXIème siècle, il n’est pas surprenant qu’il déteste lui aussi les faits divers, comme, du reste, les faits tout court. L’Italie est, pour l’instant, un peu moins avancée sur cette voie que la France, mais il est révélateur que les campagnes toujours plus virulentes qu’y mènent les politiciens et les médias du Système « contre le racisme sur Internet », visent en priorité le site « Tous les crimes des immigrés », qui ne fait rien d’autre que donner des liens vers les journaux locaux : Tartuffe-Riccardi, ministre de la Coopération internationale et de l’intégration de feu le gouvernement Monti, lui vouait une haine dévote toute spéciale. Le temps n’est sans doute pas loin où, partout en Europe, la censure aura entièrement aboli le fait divers de l’immigration. En attendant, nous en parlons.

    Flavien Blanchon

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  • [Tribune libre] Beppe Grillo: un révélateur de la réaction populiste? Par François Arondel

     

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    Dans son ouvrage très récent intitulé « Eloge du populisme », le philosophe Vincent Coussedière a écrit que le peuple est entré en résistance (il parle du peuple français, mais il en va de même en Italie), ce qui peut surprendre, mais le succès fulgurant de Beppe Grillo aux élections italiennes de ce week-end n’est-il pas une illustration lumineuse de cette affirmation ? Il est permis de le penser.

     

    Notre philosophe défend l’idée selon laquelle le populisme n’a pas de contenu idéologique universel et ne se limite pas à un style (le recours à un chef charismatique pour lutter contre les élites en place) mais correspond à une réaction d’un peuple menacé dans sa sécurité matérielle, physique et culturelle par les décisions d’une oligarchie politique indifférente à ses volontés. Cette réaction populiste n’est ni révolutionnaire, ni anarchiste, ni fasciste ; elle est au contraire fondamentalement conservatrice et à la recherche de vrais chefs (il ressort d’un récent sondage que 87% des Français souhaitent avoir de « vrais chefs susceptibles de remettre de l’ordre dans le pays », exit 1968 ?) mettant en œuvre une politique conforme aux vœux de la majorité.

    La réaction populiste ne correspond donc pas à l’espoir d’un grand soir révolutionnaire, ni au rejet des institutions républicaines et démocratiques, ni à un rêve de dictature comme le pensent les médias aux ordres du grand capital mais elle est une aspiration à la conservation de tout ce qui constituait le cadre de l’existence populaire avant l’entreprise de démolition des institutions, des traditions, de la culture, du mode de vie… menée par l’oligarchie libérale mondialisée. Cette réaction se traduit par un démocratisme absolu aspiration aux pratiques de démocratie directe) et un républicanisme irréprochable (les citoyens ne veulent pas être dominés par une oligarchie tyrannique et étrangère à leurs préoccupations). Si cette réaction populiste tend à promouvoir de vrais chefs, ce n’est pas dans le but de suspendre les institutions républicaines et démocratiques mais dans le but de les confier à une élite organique n’ayant qu’un seul objectif : la recherche d’un bien commun pour la communauté des citoyens dans son ensemble. Cette réaction populiste est de fait un mouvement de rejet des organisations et des hommes liés au système libéral mondial, ce qui provoque de très visibles réactions de haine de leur part.

    Vincent Coussedière explique que la réaction populiste ne se ramène nullement à la démagogie ( le peuple ne veut pas être flatté, il veut être dirigé par des chefs qui l’écoutent ) comme laissent à l’entendre les perroquets médiatiques de façon récurrente, ni à l’enfermement dans une identité unidimensionnelle (comme la race ou la classe) ; la réaction populiste n’est ni néo-nazie ni néo-communiste et l’anti-immigrationnisme massif qu’elle manifeste n’est pas raciste, il est une forme de résistance à une invasion démographique orchestrée par des dirigeants politiques félons ; invasion démographique qui se traduit comme toutes les invasions démographiques par une destruction de la culture et de la sociabilité des autochtones; cf C. Caldwell ) ; c’est un mouvement qui vise à préserver l’être ensemble d’un peuple entraîné dans un mouvement de destruction de tous ses repères et de toute sa sociabilité. Pour simplifier, on peut dire que les Français ont la nostalgie de la France d’avant (c’était mieux avant !), celle des années cinquante à soixante-dix, qui furent, il est vrai de douces années malgré la guerre d’Algérie et les événements de 1968.

    Nous étions encore entre nous (l’immigration de peuplement n’avait pas encore commencé son œuvre de destruction de l’homogénéité des communautés populaires) , les institutions donnaient, grosso modo, une satisfaction largement partagée et les élites n’étaient pas encore gagnées par ce que Coussedière appelle le gaucho-européisme, synthèse du néo-libéralisme et du gauchisme soixante-huitard dont la figure de proue est l’ineffable Cohn-Bendit.

    A propos des gaucho-européistes, ceux-ci viennent de recevoir une gifle spectaculaire de la part du peuple italien ; les 10% obtenus par Mario Monti, l’homme de la Commission européenne et de Goldman Sachs, concrétisent le rejet de la camarilla au service de la finance qui préside aux destinées de l’actuelle Union européenne. Vincent Coussedière fait remarquer que le mouvement de réaction populiste est l’objet de tentatives de récupération de la part de ceux qu’ils appellent les entrepreneurs identitaires ( il entend par là, les politiciens qui cherchent à promouvoir une identité déterminée par la seule classe sociale ou par le seul narcissisme nationaliste) lesquels échoueront, selon lui, parce que cette réaction n’est ni égalitariste, ni nationaliste (au sens du narcissisme chauvin) mais profondément conservatrice, ce qui implique la volonté de conservation de la personnalité collective du peuple, c’est à dire aussi du républicanisme et des pratiques démocratiques. Cette réaction populiste est par contre hostile au gaucho-européisme libéral qui veut broyer toutes les communautés pour ne laisser subsister que des individus esseulés et désengagés de toute appartenance et imposer une « gouvernance » qui est le mot politiquement correct servant à désigner la dictature des représentants de la Nouvelle Classe mondiale.

    François Arondel pour Novopress Breizf

    Crédit photo : Mauro Edmundo Pedretti, via Flickr (cc).

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