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  • Wauquiez: "Le Président ne doit pas rester autiste"

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    INTERVIEW - Pour Laurent Wauquiez, député UMP de Haute-Loire, le projet de loi pour le mariage pour tous est mauvais pour les familles.

    LEFIGARO. - Comment expliquez-vous les incidents qui ont émaillé la manifestation?

    Laurent WAUQUIEZ. - La façon dont a été gérée la manifestation par la préfecture de police de Paris est à l'image du mépris et de la violence dont fait preuve le gouvernement à l'égard des opposants à la loi Taubira depuis le début. C'est absolument inacceptable que des enfants et des familles, qui n'avaient absolument rien de violents, se voient opposer comme seule réponse des jets de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre. Ce comportement est scandaleux.

    N'y a-t-il pas eu quelques provocations?

    Non, la Préfecture de police en fermant les Champs-Élysées et en contingentant la manifestation à quelques boulevards a tout fait pour aboutir à ces provocations. Il est scandaleux d'opposer la violence à l'expression sereine et déterminée du mouvement contre le mariage pour tous. Le président de la République, le ministre de l'Intérieur et la Préfecture de police sont les vrais responsables de ce qui s'est passé.

    Quel était le message de cette manifestation?

    Malgré toutes les intimidations, malgré le diktat de la pensée unique, nous ne lâchons rien et nous restons fidèles à nos convictions et nos valeurs. Ce projet de loi est mauvais pour les familles. Il s'agissait aussi de dénoncer l'inversion totale des priorités par le gouvernement. Il préfère aujourd'hui détruire les familles plutôt que de lutter contre le chômage. C'est aberrant.

    Qu'attendez-vous des sénateurs qui s'apprêtent à examiner le texte début avril?

    Nous attendons d'eux la même détermination que nous avons mise en œuvre à l'Assemblée. Le débat doit permettre de montrer, une nouvelle fois, ce que cache le gouvernement: la gestation pour autrui et les bébés éprouvettes. Il joue la carte du pourrissement. Ne nous laissons ni décourager, ni provoquer. Le débat se poursuit, nous demandons l'organisation d'un référendum. Il est inconcevable qu'un président de la République reste autiste devant un mouvement d'une telle ampleur.

    Et si le projet de loi devait être adopté, l'abrogerez-vous si l'UMP revient au pouvoir?

    Jusqu'au bout nous mènerons la bataille. Nous avons connu des lois qui ont été adoptées et jamais appliquées. Si j'étais présent à cette manifestation comme à la précédente, comme dans l'Hémicycle, c'est avec un seul message: quand on a des convictions, on les assume.

    LIRE AUSSI:

    » Des gaz lacrymogènes tirés sur des opposants au mariage gay

    24/03/13

  • Quand le cardinal Bergoglio défendait Mahomet contre Benoît XVI

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    24/03/2013 – 15h30
    BUENOS AIRES (NOVOPress) – Il y avait d’abord eu la manière dont le cardinal Bergoglio, en qualité d’archevêque de Buenos Aires (ci-dessus), avait torpillé la célébration de la messe traditionnelle dans son diocèse, même après que le motu proprio Summorum Pontificum de 2007 eut reconnu que son interdiction n’avait aucune légitimité.

     

    Il y avait eu ensuite le témoignage de l’évêque anglican d’Argentine, Gregory Venables, sur la réaction du cardinal Bergoglio, quand Benoît XVI avait créé des ordinariats pour accueillir les anciens anglicans revenus au catholicisme : « Il m’a dit très clairement que l’Ordinariat n’était nullement nécessaire et que l’Église avait besoin de nous en tant qu’anglicans ».

    Le Daily Telegraph de Londres apporte à présent une nouvelle pièce à verser au dossier de l’attitude prise par le cardinal Bergoglio sous le pontificat de son prédécesseur. Il s’agit de sa prise de position après le discours de Ratisbonne du 12 septembre 2006, dans lequel, on s’en souvient, Benoît XVI, pour illustrer les rapports entre foi et raison, avait cité l’empereur byzantin Manuel II Paléologue : « Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l’épée la foi qu’il prêchait ». Le grand quotidien londonien rappelle que « réagissant quelques jours après et s’exprimant à travers son porte-parole dans l’édition de Newsweek en espagnol », le cardinal Bergoglio « avait qualifié les propos de Benoît XVI de “malheureux” ».

    Plus précisément, l’abbé Guillermo Marcó, « porte-parole du cardinal Jorge Bergoglio », selon son titre usel [son titre officiel était « directeur de la salle de presse de l’archevêché de Buenos Aires », NDLR], avait accusé Benoît XVI d’oublier que « l’islam a et a eu un très grand nombre de bonnes choses, et a apporté un très grand nombre de bonnes choses à l’histoire de l’humanité ». Il avait tranché brutalement : « Ces paroles du Pape ne me représentent pas ». Et, pour mieux critiquer Benoît XVI, il lui avait opposé Jean-Paul II, adepte du dialogue avec le monde musulman : « Si le Pape [Benoît XVI] ne va pas reconnaître les valeurs de l’islam et que les choses en restent ainsi, il me semble qu’il aura détruit en vingt secondes ce qui a été construit en vingt ans ».

    L’article du Daily Telegraph, qui comporte plusieurs inexactitudes, se réfère à l’article alors publié dans le quotidien de gauche Página 12 par le journaliste Horacio Verbitsky. Celui-ci écrivait le 15 octobre 2006 : « La dégradation des rapports entre le Vatican et l’archevêque de Buenos Aires, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, […] a atteint la semaine dernière un niveau presque sans précédents ». « La réaction pontificale à l’attaque de Bergoglio a été foudroyante ». À titre d’avertissement, un proche de Bergoglio, l’évêque de Puerto Iguazú, Joaquín Piña Batlevell, lui aussi jésuite, qui avait décidé de se lancer en politique, fut contraint à la démission immédiate. « La tension est si grande que Bergoglio a annulé son voyage prévu à Rome, où Benoît XVI a convoqué le second synode des évêques de son pontificat » [en réalité, il s’agissait du Conseil post-synodal, NDLR].

    Verbitsky est un journaliste militant et controversé, connu par ailleurs comme auteur, en 2005, d’El Silencio, ouvrage qui accuse Jorge Mario Bergoglio, alors provincial des jésuites argentins, de collusion avec la dictature militaire pendant la grande répression de 1976. Contrairement au Daily Telegraph, on ne croira donc pas sur parole toutes ses affirmations. Mais le quotidien indépendant Clarín, le plus grand quotidien d’Argentine, avait lui aussi consacré un article à l’affaire sous le titre : « Le Vatican est furieux contre le porte-parole de Bergoglio ». Citant des sources vaticanes, le correspondant de Clarín affirmait que les déclarations de l’abbé Marcó avaient été considérées comme une attaque « inouïe » contre le pape.

    « Comment est-il possible que son porte-parole fasse des déclarations pareilles et que le cardinal Bergoglio ne se sente pas tenu de le désavouer et de le démettre immédiatement de ses fonctions ? », avait déclaré à Clarín un prélat du Vatican. Ce silence de l’archevêque, avait-il conclu, « a affaibli sa position ici ».

    On comprend la satisfaction des responsables musulmans argentins à l’annonce que le cardinal Bergoglio devenait le pape François. Interrogé par le Buenos Aires Herald, Sheik Mohsen Ali, directeur de la Maison pour la diffusion de l’islam, a assuré que le cardinal Bergoglio « s’était toujours montré un ami de la communauté musulmane. Il a renforcé nos relations en visitant la mosquée At-Tauhid, à côté de Floresta, et l’école arabo-argentine Ali Ibn Abi Talib ».

    Le secrétaire général du Centre islamique de la république d’Argentine (CIRA), Sumer Noufouri, qualifie pour sa part Jorge Mario Bergoglio de personne « respectueuse, pour le dialogue, qui connaît l’Islam ». « Pour illustrer la personnalité du nouveau pape », il raconte cette anecdote. « Lorsque Bergoglio est venu au CIRA pour déjeuner avec le conseil d’administration, il nous a dit que, lorsqu’il avait parlé à Rome de ses relations avec les musulmans et qu’il avait dit qu’il venait au CIRA et que nous lui adressions nos félicitations pour Noël, ils ne pouvaient pas le croire, ils étaient choqués » – et Dieu sait pourtant que, en matière de dialogue islamo-chrétien, le Vatican ne se choque plus facilement… Pour Noufouri, « l’Argentine est un modèle de dialogue et de coexistence qui, Dieu aidant, pourrait être exporté dans le monde entier ».

    Le dialogue islamo-chrétien a de beaux jours devant lui…

    Flavien Blanchon

    Crédit photo : Casa Rosada via Wikipédia (cc).

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  • Les manifestants reçoivent des grenades lacrymogènes - Christine Boutin gazée et au sol, d'autres victimes dont des enfants

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    VIDEOS ET PHOTOS : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • EN DIRECT - La Grande Armée des Français dit non à Taubira! La police lance des gaz lacrymogènes sur les manifestants

    Lire: http://www.leparisien.fr/societe/en-direct-manif-pour-tous-le-peripherique-ouest-deja-bloque-24-03-2013-2666329.php

    VIDEO , PHOTOS ET TWEETS

  • Un drôle de poisson !

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    Blobfish vit dans les abysses au large des côtes australiennes

  • Une femme de 84 ans violée chez elle à Nice, un suspect arrêté

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    Un homme de 22 ans soupçonné d'avoir violé dans la nuit de samedi à dimanche une octogénaire dans le quartier Fabron de Nice est présenté à un juge d'instruction ce vendredi après avoir été identifié et arrêté par la Police judiciaire de Nice.

    Cet individu très connu des services de police pour différents délits a également volé des bijoux à la victime qui a été violée à deux reprises. Le suspect est entré par effraction au domicile de l'octogénaire âgée de 84 ans.

    La brigade criminelle de la PJ l'a retrouvé au terme d'une longue et minutieuse enquête de voisinage. Un sac contenant des objets souillés, dont un vêtement de la victime a été retrouvé dans le quartier.

    Son ADN a été extrait de ces affaires et l'homme a été identifié. Il nie les faits.

    Nice Matin - 22/03/13

  • “Grillo plus dangereux que les fascistes” : le président de la communauté juive de Rome recommande de fuir en Israël

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    Riccardo Pacifici

     

      

    23/03/2013 – 16h30
    ROME (NOVOpress) - Riccardo Pacifici (ci-dessus), président de la communauté juive de Rome, a l’habitude de crier au loup. L’année dernière, il dénonçait en priorité le mouvement CasaPound, qui, à l’en croire, constituait « un danger non seulement à Rome mais dans toute l’Italie et même en Europe ».

     

    Est-ce parce que la récente expérience électorale de CasaPound, aux législatives des 24 et 25 février derniers, fut tout sauf un succès et qu’il y a besoin d’un épouvantail plus crédible ? Le péril pour Riccardo Pacifici vient désormais du M5S (Mouvement cinq étoiles) de Beppe Grillo qui a recueilli un quart des suffrages, 108 députés et 54 sénateurs, et refuse, pour l’instant en tout cas, de servir de supplétif aux partis du système.

    Dans un entretien au quotidien israélien Haaretz – article à consultation payante mais qu’on peut lire gratuitement sur le site d’information The Italianist –, Pacifici explique que les juifs italiens « doivent commencer à se préparer lentement à émigrer en Israël ». « C’est le bon moment. La population a du respect pour les Juifs, il y a des lois contre l’antisémitisme, il n’est pas facile aujourd’hui en Europe de parler contre les Juifs ». Mais « le meilleur est passé ».

    Les raisons ? D’abord l’immigration musulmane : « Dans dix ou vingt ans, la démographie aura changé en Europe. Le caractère du Continent, qui est judéo-chrétien, aura changé. » Pacifici tient à souligner que les Juifs sont favorables à l’immigration. « En tant que juifs, à cause de notre mémoire historique, nous devons soutenir l’intégration des immigrés en Italie et dans toute l’Europe, et le droit humain à émigrer ici de gens nés dans des pays où ils n’avaient aucune chance ou aucun espoir. Nous devons tout faire pour les soutenir. Mais leurs sentiments à l’égard des juifs et des chrétiens ne sont pas positifs. »

    Selon Pacifici, du reste, les immigrés sont « une menace seulement quand ils s’unissent à des éléments locaux. Les fondamentalistes musulmans s’unissent aux racistes, aux fascistes et aux anarchistes que nous avons ici, qui n’aiment pas les juifs et n’aiment pas Israël. Ils ne veulent pas accepter que l’on puisse être un juif italien et soutenir en même temps Israël ».

    Mais pour le moment, aux yeux de Pacifici, le danger le plus immédiat est le succès de Beppe Grillo. « Grillo dit que les partis politiques ne sont pas importants, et c’est exactement ce que disait Hitler avant d’arriver au pouvoir. Le parti de Grillo est plus dangereux que les fascistes parce qu’il n’a pas de programme clair – nous ne savons pas quelles sont leurs limites. Nous ne connaissons pas la plupart des gens qui sont dans ce mouvement, mais nous savons qu’il y a des extrémistes à la fois de droite et de gauche − des fascistes et des radicaux – et ils sont ensemble contre la constitution, ensemble contre la démocratie. » Pacifici ne craint pas d’évoquer à ce propos « les meurtres de juifs à Toulouse l’année dernière » – Mohamed Merah était un sympathisant grillino, c’est bien sûr.

    Le seul développement encourageant que voie Pacifici, c’est l’élection du pape François. « Les responsables de la communauté juive de Rome ont déjà recueilli auprès de leurs homologues à Buenos Aires une impression très favorable de l’ancien archevêque Jorge Bergoglio ». « Pendant de nombreux siècles, explique Pacifici avec la logique qui lui est particulière, nous avons eu de très mauvaises relations avec le Vatican, mais maintenant nous entretenons une bonne coopération, et nous travaillons ensemble pour favoriser l’intégration des immigrés. Ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pouvons maintenir l’identité juive-chrétienne de l’Europe. »

    De toute façon, pape François ou pas, « l’alya est notre police d’assurance ». Autrement dit, si l’intégration ne marche pas, les juifs peuvent toujours s’en aller et laisser l’Europe se débrouiller.

    Publiés par Haaretz vendredi matin, les propos de Pacifici ont eu, comme toujours tous les oracles de cette immense autorité morale, le plus grand retentissement en Italie. Grillo a immédiatement protesté sur son blogue contre ces « insultes gratuites et infondées ». Il a relevé que sa critique des partis politiques s’inscrivait dans une réflexion sur la démocratie directe, inspirée notamment par la Note sur la suppression générale des partis politiques de la philosophe juive française Simone Weil. « Il y en a assez, a-t-il conclu, des insultes et des mensonges contre le Mouvement cinq étoiles ».

    Pacifici a alors amorcé une semi-retraite, en prétendant que ses propos avaient été falsifiés : « La phrase “Grillo est encore plus dangereux que les fascistes” n’a jamais été prononcée par moi dans aucun entretien. Nous sommes vigilants, cependant, vis-à-vis des nombreux commentaires que l’on peut lire sur les posts de son blogue et qui évoquent la culture de l’extrême droite et de l’extrême gauche. Commentaires qui sont souvent hostiles vis-à-vis des juifs et d’Israël ». Dans la soirée, le journaliste du Haaretz, Anshel Pfeffer, a confirmé à la Repubblica l’authenticité de l’entretien publié par son journal.

    Démontrant l’équité coutumière aux journaux du système, le Corriere della Sera avait ainsi résumé l’affaire : « Échange d’insultes entre Grillo et les juifs italiens ». Devant les nouvelles protestations de Grillo – « nous voudrions connaître le nom de la personne qui est arrivée à déformer de cette manière la réalité des faits » — , le grand quotidien bourgeois a, lui aussi, reculé et a corrigé son titre en « Polémique entre les juifs italiens et Grillo ».

    Crédit photo : DR.

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Le Bloc Identitaire en action au Printemps: "Paris ne sera jamais qatari "

    Lire et voir les photos: http://fr.novopress.info/134677/action-du-bloc-identitaire-au-printemps-contre-son-rachat-par-le-qatar/

  • Suite à une déclaration contre Pierre Moscovici, Jean-Luc Mélenchon est accusé d’être antisémite

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    23/03/2013 – 23h20
    BORDEAUX (NOVOpress) - Il aura fallu une simple phrase prononcée lors du congrès du Parti de gauche (PG) à Bordeaux pour déclencher une polémique qui risque de mettre à mal la déjà très faible union entre mélenchonistes et socialistes.

    En effet, l’excessif coprésident du PG, Jean-Luc Mélenchon, a eu cette formule choc : Pierre Moscovici, le ministre PS de l’Economie a le “comportement de quelqu’un qui ne pense pas français mais qui pense finance internationale”.

    Aussitôt, les réseaux sociaux, principalement Twitter, ont amplifié la polémique. Journalistes, cadres et militants du PS hurlant à l’antisémitisme et s’offusquant de la violence de Mélenchon et du PG. Assez ironique lorsque l’on songe que cette même violence était tolérée voire encouragée contre tout ce qui était patriote ou identitaire…

    Crédit photo : Marie-Lan Nguyen via Wikipédia (cc)

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  • Laïcité: 84% des Français contre le port du voile dans les lieux privés accueillant du public

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    84% des Français sont contre le port du voile ou du foulard islamique par des femmes travaillant dans les lieux privés accueillant du public, révèle un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest . Seules 12 % se montrent indifférents et 4% favorables. Ces espaces regroupent les commerces, les supermarchés, les cabinets médicaux, les crèches, ou encore les écoles privées.

     



    Ce sondage, mené sur un échantillon de 1.004 personnes, représentatif de la population, selon la méthode des quotas, a été réalisé du 19 au 21 mars. Soit juste au moment de l'annulation, par la Cour de cassation, du licenciement d'une employée voilée de la crèche privée Baby Loup, dans les Yvelines. Cette décision, basée sur l'idée que le principe de laïcité ne peut s'appliquer dans une entreprise privée, a marqué une claire distinction entre la sphère privée et la sphère publique, le port de signes religieux ostensibles étant interdit depuis 2004 dans les les écoles, les collèges et les lycées publics.

    Une opposition partagée par tous les bords politiques

    Or ce sondage montre que «tout se passe donc comme si la distinction juridique entre espace public et lieu privé accueillant du public, rappelée par la Cour de cassation n'était pas opérante ou pertinente pour une écrasante majorité de la population», précise l'institut Ifop. L'opposition au port du voile semble transcender les clivages : 98% des sympathisants du et 92% des pro-UMP sont contre, mais aussi 77% des proches de la gauche. Au sein de ce dernier groupe, ceux qui ne s'y opposent pas (7%) sont en outre moins nombreux que ceux qui y sont indifférents (16%).

    De la même façon, les écarts sont inexistants entre hommes et femmes (84% d'opposés dans les deux cas) et peu marqués selon les générations (76% parmi les moins de 35 ans contre 86% auprès des 65 ans et plus) ou les catégories sociales (82% d'opposés parmi les CSP+ contre 87% dans les milieux populaires). «L'opinion publique est donc dans ses multiples composantes très majoritairement en demande d'une conception beaucoup plus "offensive" du principe de laïcité à la française», conclut le sondage.

    Vers une nouvelle législation ?

    Ces chiffres, «très tranchés, sont quasi identiques à ce que nous mesurions en octobre dernier concernant le port du voile ou du foulard dans les classes d'écoles publiques, auquel 89% des personnes interrogées étaient opposées», rappelle l'Ifop. Ils sont nettement supérieurs à ceux qui concernaient alors leur port dans la rue (63% d'opposés en octobre).


    La décision de la Cour de cassation a fait bondir les défenseurs de la laïcité Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, chargé par la Constitution de veiller à la protection des droits, des libertés et de l’égalité, a lui-même réclamé que la loi soit «clarifiée». «Ces incertitudes nourrissent des malentendus et des conflits préjudiciables à la cohésion républicaine, a-t-il déclaré. Elles alimentent des contentieux qui ne manqueront pas de se multiplier après les derniers développements de l'affaire Baby Loup.» La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-belkacem, «le principe de laïcité ne devait pas s'arrêter à la porte des crèches», ajoutant que «s'il y a nécessité de préciser les choses par la loi, nous (le gouvernement, NDLR) ne l'excluons pas».

    LeParisien.fr - 23/03/13

  • L'oligarque Boris Berezovsky

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    Boris Abramovitch Berezovsky (en russe : Бори́с Абра́мович Березо́вский) est un homme d'affaires et homme politique russe, né à Moscou le 23 janvier 1946, et mort le 23 mars 2013[1].

    Il est l'un de ceux que l'on a appelé les « oligarques » et est devenu le premier milliardaire en Russie, en tirant profit de la libéralisation post-communiste et de ses entrées dans le cercle de Boris Eltsine. Poursuivi pour fraude et évasion fiscale par le Parquet russe (et également par le Parquet du Brésil pour le financement illégal d'un club de football), il vécut en exil à Londres sous le nom de Platon Elenine, jusqu'en 2013, année où il décède.

    Débuts en affaires

    Né dans une famille juive de Moscou, Berezovsky étudie la sylviculture et les mathématiques appliquées, reçoit son doctorat en 1983 et devient membre associé de l'Académie des sciences de Russie en 1991.

    Berezovky débute dans le monde des affaires en 1989, au moment de la pérestroïka, en achetant et revendant des automobiles (principalement des Lada) de l'entreprise d'État AutoVAZ. Officiellement, Berezovky avait le titre d'expert en management dans cette société. En 1992, il devient le président d'une nouvelle Compagnie, LogoVAZ, distributeur exclusif d'AutoVAZ. Sous son égide, la société réalise de fausses exportations et vend sur place, à perte, alors que l'inflation est alors à 2 000 % par an : il amasse ainsi rapidement près de 250 millions de dollars. Il revend peu après les actions de LogoVAZ à une société suisse, et monte plusieurs compagnies financières, dont les filiales sont basées aux Îles Caïmans (paradis fiscal). Durant la période d'anarchie du début des années 1990 en Russie, Berezovsky, comme de nombreux hommes d'affaires, est la cible du racket de groupes de la mafia russe. Impliqué dans des guerres de gangs, il échappe à plusieurs tentatives d'assassinat, dont une attaque à la bombe en 1994, qui décapite son chauffeur.

    Au cœur du pouvoir

    Pendant la présidence de Boris Eltsine, Berezovsky est l'un des hommes d'affaires qui parvient à avoir accès au président. Il utilise son réseau politique pour acquérir des parts dans plusieurs entreprises d'État privatisées dans des secteurs-clés de l'économie, dont AutoVAZ, la compagnie aérienne Aeroflot, et des entreprises de matières premières, en ne payant qu'une fraction de leur valeur réelle et en se servant d'une banque pour financer ses opérations. Ces opérations sont critiquées aujourd'hui, par les analystes économiques étrangers comme par le pouvoir russe, comme un pillage systématique des biens de l'État, par sociétés-écrans interposées.

    Il acquiert aussi plusieurs holdings contrôlant des médias. Il devient ainsi le principal actionnaire (à 49 %) de la chaîne de télévision ORT, la plus regardée en Russie, et propriétaire des quotidiens Novaïa Gazeta et Nezavissimaïa Gazeta. Les médias que contrôle Berezovsky assurent un soutien essentiel à Boris Eltsine lors de sa réélection en 1996, ainsi également que le groupe des sept banquiers, dont il fait partie. Durant ces années, Berezovsky est l'un des principaux partisans de la libéralisation politique et économique en Russie. Il fait partie du « clan Eltsine », avec la fille du président, Tatiana Diatchenko, et le chef de l'administration présidentielle, Alexandre Volochine. En 1998, Berezovsky favorise l'accession au poste de premier ministre de Sergueï Kirienko. Devenu l'un des personnages les plus impopulaires de la politique russe lors du krach financier qui suivit, Berezovsky expliqua son impopularité au journal Le Figaro, alors qu'il passait ses vacances dans sa luxueuse propriété sur la Côte d'Azur, par l'antisémitisme des Russes[2]. Il s'est vanté d'avoir fait destituer deux Premiers ministres (Ievgueni Primakov, qui avait décidé de centrer son action contre les oligarques, en 1998, et Sergueï Stepachine).

    Berezovsky s'implique en politique en investissant dans les médias, en finançant des candidats libéraux, en prononçant des déclarations politiques et aussi en recherchant des fonctions. Il est le numéro deux du Conseil national de sécurité en 1996-1997, puis secrétaire général de la CEI (Communauté des États indépendants) de mai 1998 à mars 1999. À chaque fois, il est limogé par Boris Eltsine. En décembre 1999, il se fait élire député de la Douma dans une circonscription de Karatchaïévo-Tcherkessie, une république du Caucase du Nord où il ne se rend guère.

    La guerre en Tchétchénie

    Pendant la Première guerre de Tchétchénie, Berezovsky joue un rôle important. Ses relations avec la mafia tchétchène à Moscou ont fréquemment été évoquées par ses adversaires. On l'a accusé de profiter de trafics d'armes et d'être impliqué dans des projets liés à cette guerre, parmi lesquels un oléoduc transportant le pétrole de la mer Caspienne, qui devait traverser initialement le territoire tchétchène. Selon Ramzan Kadyrov, président de la Tchétchénie, Boris Berezovsky a contribué à lancer le commerce du kidnapping dans le nord du Caucase, alors qu'il était Conseiller national à la sécurité en 1996, en proposant à des chefs tchétchènes radicaux de se faire payer (en échange de la paix) indirectement par des rançons sur lesquelles les autorités fermeraient les yeux. Berezovsky lui-même a admis avoir été en contact avec Chamil Bassaïev, chef de la branche islamiste des indépendantistes tchétchènes, et n'a pas caché lui avoir donné plus de 2 millions de dollars, en affirmant que Bassaïev était un interlocuteur incontournable en Tchétchénie.

    La disgrâce

    Boris Berezovsky est réputé avoir en 1999 aidé à propulser la carrière gouvernementale de Vladimir Poutine, ancien directeur du FSB (services de renseignements) méconnu du public, jusqu'au poste de Premier ministre en août, au moment du déclenchement de la Seconde guerre de Tchétchénie. Il espèrait sans doute pouvoir disposer auprès du nouvel homme fort de la même influence dont il usait auprès de Boris Eltsine. Ce dernier démissionne cependant à la surprise générale le 31 décembre 1999, et Vladimir Poutine est élu président de la Fédération de Russie en mai 2000.

    Poutine doit diriger le pays dans un contexte complexe où les oligarques lors de la phase de privatisation des entreprises publiques ont acquis beaucoup d'argent et d'influence, notamment par l'achat indu de ressources et rentes pétrolières[3] et parfois de collusion avec la mafia russe, en usant de la corruption et souvent en évitant de payer les taxes ou impôts dus. S'ouvre alors une période considérée par les uns comme une période de lutte contre la corruption, pour d'autres comme une utilisation politiquement populiste du souhait de la population de voir la corruption disparaître, et par d'autres (les oligarques notamment) comme une « chasse aux riches »[4] ; Poutine fait alors ouvrir des investigations policières et fiscales sur les affaires de plusieurs milliardaires aux récentes fortunes suspectes[5], dont Mikhaïl Khodorkovski, Kakha Bendukidze (qui s'expatriera en Géorgie en 2004, en prenant la nationalité géorgienne, soutenu et admiré par Berezovsky [6]. Berezovsky est lui-même une des cibles du nouveau gouvernement russe et de la justice russe qu l'accuse de fraude à grande échelle, notamment dans l'affaire de la privatisation controversée de la compagnie aérienne russe « Aeroflot » et de corruption politique. Après avoir démissionné de son mandat de député en juillet 2000, il s'exile à Londres en octobre 2001, où il habite en alternance avec sa propriété du cap d'Antibes sur la Côte d'Azur. Sous la pression du gouvernement russe, il vend plusieurs de ses holdings. Début 2002, Berezovsky est dépossédé de ses parts dans la chaîne de télévision ORT et, en mai, le Kremlin prend le contrôle de son autre chaîne, TV6.

    Le journaliste Paul Klebnikov du magazine Forbes a écrit plusieurs articles sur les supposées activités criminelles de Berezovsky. Un procès pour libelle diffamatoire concernant un article publié en 1996 força Forbes à retirer les allégations contenues dans l'article et l'estimation de sa fortune dut passer de 3 à 1 milliard de dollars. Paul Klebnikov, assassiné en 2004, a également écrit une biographie sur Boris Berezovsky.

    L'oligarque en fuite, poursuivi par les justices russe, brésilienne et française

    De son exil londonien, Berezovsky essaie de s'immiscer dans la politique russe et critique vivement le pouvoir de Vladimir Poutine. Il l'accuse notamment d'être impliqué, en tant qu'ancien chef du FSB, dans les trois explosions d'immeubles de 1999 (300 morts à Moscou et à Vologondsk) qui ont déclenché la Seconde guerre de Tchétchénie qui elle-même a permis à Poutine de devenir suffisamment populaire pour accéder à la Présidence. Il dénonce également l'escalade autoritaire du régime, prétend que Poutine a pour projet d'instaurer un pouvoir dictatorial et qu'il pourrait préparer un coup d'État au terme de son dernier mandat, pour pouvoir rester en place alors que la Constitution russe prévoit qu'il doit se retirer.

    En 2002, il fonde un nouveau parti politique, Russie libérale, pour s'opposer à Poutine lors des élections législatives en décembre de la même année, tout en soutenant financièrement le Parti communiste. La principale figure en Russie du nouveau parti, le député Sergueï Iouchenkov, est assassinée en avril 2003 et Berezovsky est exclu de son parti peu après. La même année, il demande officiellement l'asile politique au Royaume-Uni, tandis que Moscou demandait son extradition par un mandat d'arrêt international pour fraude, blanchiment d'argent et appel au renversement par la force du pouvoir constitutionnel.

    À Londres, Berezovsky se rapproche d'un émissaire des séparatistes tchétchènes Akhmed Zakaïev, lui aussi faisant l'objet d'un mandat d'arrêt russe pour création de bandes armées, de 302 meurtres et de nombreux enlèvements, ainsi qu'avec un transfuge agent des services secrets russes Alexandre Litvinenko à qui il donne logement et emploi. Litvinenko ingéra fin 2006 une dose mortelle de Polonium 210 dans des circonstances encore non élucidées. Les milieux proches du président Poutine dénoncent l'implication de Berezovsky dans ce meurtre, utilisant la mort de Litvinenko dans sa croisade médiatique contre Poutine.

    En 2004, Berezovski finance la Révolution orange en Ukraine[7].

    En janvier 2006, Berezovsky déclarait à l'AFP que « toute action violente de la part de l'opposition est aujourd'hui justifiée, y compris une prise de pouvoir par la force, sur laquelle justement je travaille ». La popularité de Berezovsky en Russie est cependant très basse, puisque la grande majorité de la population considère qu'il est à l'origine ou le principal profiteur du pillage de l'État par les oligarques dans les années 1990.

    Le 13 avril 2006 le journal britannique The Guardian publie une interview de Boris Berezovsky dans laquelle celui-ci appelle à nouveau à un renversement par la force du gouvernement actuel en Russie[8].

    L'affaire Alexandre Litvinenko le replace au centre de l'actualité. L'ancien agent du FSB Andreï Lougovoï (suspect pour la Grande-Bretagne du meurtre d'Alexandre Litvinenko) accuse publiquement Berezovski d'avoir obtenu son exil en Grande-Bretagne en échange de la transmission au MI6 de documents russes secret d'État, qu'il aurait subtilisés du temps où il était numéro deux du Conseil national de sécurité en 1996-1997, sous la Présidence de Boris Eltsine. Andreï Lougovoï a également déclaré qu'il considère Berezovski comme ayant été impliqué dans le meurtre de Alexandre Litvinenko, dont les commanditaires seraient le MI6 ou les terroristes tchétchènes (les motifs seraient politiques, dans le but d'affaiblir la Russie), ou Berezovsky lui-même (dans le but supposé d'échapper à l'extradition réclamée par la Russie).

    Boris Berezovski est actuellement réclamé par la Russie pour abus de biens sociaux et détournement de fonds en rapport avec ses activités dans les sociétés LogoVAZ et Andava. Cette dernière, immatriculée en Suisse à Lausanne, avait « collecté » les revenus des antennes d’Aeroflot dans le monde en ponctionnant au passage d’importantes commissions. De nos jours, Boris Berezovski jouit en Russie d’une mauvaise réputation et les crimes et escroqueries qui lui sont imputés ont fait l'objet de livres, comme Godfather of the Kremlin: Boris Berezovsky and the looting of Russia[9], écrit par le journaliste américain Paul Klebnikov, rédacteur en chef de la version russe de Newsweek, assassiné en 2004. Berezovski est aussi suspecté d’avoir financé les groupes tchétchènes, en contact avec Chamil Bassaïev.

    En juillet 2007, la justice brésilienne a émis un mandat d'arrêt pour blanchiment d'argent contre l'homme d'affaires russe Boris Berezovski réfugié en Grande-Bretagne. C'est le deuxième mandat d'arrêt après celui de la Russie. C'est après cette affaire que Boris Berezovski se présenta comme un opposant au Kremlin, laissant certains analystes supposer que c'était un moyen pour lui, sous couvert de rhétorique démocratique, d'essayer de se soustraire aux justices brésilienne et russe.

    En 2011, après plus de 10 ans d'enquête, il est finalement mis en examen pour avoir selon le parquet blanchi d'énormes sommes d'argent en ayant acheté trois propriétés de luxe sur le Cap d'Antibes. Le clocher de la Garoupe aurait ainsi été payé le 31 juillet 1997, 13 millions d'euros à Mme Francis Bouygues, ce que Boris Berezovsky niera, mais une note de police de 1999 et un rapport des impôts ont confirmé que cette propriété a effectivement été acquis par l'oligarche, via un montage financier complexe, avec des liquidités ayant transité par des banques luxembourgeoises et suisses. Le procureur en charge de l'affaire a requis début 2013 son renvoi devant un tribunal correctionnel. En 2005, des perquisitions faites à la Garoupe ont aussi mis l'Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) sur la piste d'un autre oligarque, Roman Abramovitch (patron du Chelsea FC) qui aurait apporté une caution bancaire pour une partie des fonds, par sa société Sibneft (Selon Berezovsky, Abramovitch n'apparaissait plus dans le capital de Sibneft car trop exposé politiquement mais continuait à en percevoir une rente, et le produit de la cession d'actions, ce que nie Abramovitch). La justice a saisi une partie des biens et des fonds de l'oligarque (pour l'équivalent de plus de 74 millions €[10].

    Deux mois avant sa mort[11], il « demande pardon » à Vladimir Poutine dans une lettre et annonce son intention de retourner en Russie.[12]

    Le 23 mars 2013, Berezovski est trouvé mort dans sa maison en Surrey au Royaume-Uni[1].

    WIKIPEDIA

  • Décès "inexpliqué" de Boris Berezovski, détracteur de Poutine


     http://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Berezovsky_(homme_d'affaires

    LONDRES (Reuters) - Boris Berezovski, homme d'affaires russe autrefois proche de Vladimir Poutine avant de devenir l'un de ses plus farouches détracteurs, est décédé dans des circonstances "inexpliquées" à son domicile londonien, samedi.

    "Sa mort est actuellement considérée comme inexpliquée et une enquête est en cours", a indiqué la police londonienne dans un communiqué. Le quartier entourant la maison située à Ascot, près de Londres, a été bouclé.

    La presse russe qui a relayé l'information indique que l'oligarque a été retrouvé mort dans le sauna de sa résidence et qu'il se serait soit suicidé, soit aurait été victime d'une crise cardiaque.

    "Je peux confirmer qu'il est mort à son domicile. Je le connaissais depuis longtemps. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Je suis choqué. C'est la fin d'une époque", a indiqué à Reuters un ami de l'homme d'affaires, Andreï Sidelnikov.

    Boris Berezovski, âgé de 67 ans, fut l'un des hommes les plus riches de Russie et avait longtemps eu accès aux coulisses du pouvoir, étant surnommé "le parrain du Kremlin".

    L'homme d'affaires avait notamment participé à la réélection de Boris Eltsine en 1996 avant de jouer un rôle crucial dans l'accession de Vladimir Poutine au pouvoir en 2000.

    La discorde entre Berezovski et Poutine était intervenue une fois ce dernier installé à la présidence. Le magnat, qui avait à plusieurs reprises dit craindre pour sa vie, s'était exilé en Grande-Bretagne en 2001 et avait obtenu l'asile politique deux ans plus tard.

    Berezovski était également un proche ami d'Alexandre Litvinenko, dont la mort due à un empoisonnement au polonium à Londres en 2006, avait provoqué des tensions entre la Grande-Bretagne et la Russie.

    Un porte-parole de Vladimir Poutine a indiqué samedi soir à la chaîne de télévision Rossya-24 que Berezovski avait récemment écrit au chef de l'Etat pour lui demander de l'aider à rentrer en Russie.

    "Il y a environ deux mois, Berezovski a envoyé une lettre à Poutine qu'il a écrite personnellement, dans laquelle il reconnaissait avoir commis des erreurs et il demandait à Poutine de l'aider à rentrer dans son pays", a dit Dmitri Peskov.

    Berezovski, qui avait débuté dans les affaires en achetant et revendant des automobiles Lada en 1989, avait bâti sa fortune sur les ruines de l'économie soviétique, profitant de la corruption pour mettre la main sur des entreprises pétrolières et métallurgiques.

    Maria Golovnina and Peter Griffiths, Jean-Philippe Lefief et Pierre Sérisier pour le service français

    Boursorama - 23/03/13

     

  • Les nouvelles cloches de Notre-Dame de Paris ont sonné pour la première fois aujourd'hui

    23/03/13

    NdB: J'y vois un très bon signe pour la France!

     

  • Un pédophile de 47 ans fait du baby-sitting et agresse sexuellement un enfant de 4 ans

    Lyon 3e. Déjà condamné en 2005 dans l’Ain pour des attouchements sur un petit garçon, il a répondu à une annonce pour garder deux enfants. Il a été écroué jeudi soir.

    Elle croyait ses enfants en sécurité, ils étaient en réalité livrés à un homme au passé de pédophile, qui a agressé sexuellement son plus jeune fils, âgé de quatre ans.

    Au cours de l’été dernier, une mère de famille lyonnaise est à la recherche d’une personne susceptible de garder ses deux fils quatre jours par semaine. Elle devra aller les chercher à l’école, les reconduire dans l’appartement familial et s’occuper d’eux jusqu’à son retour. La mère publie une annonce sur un site spécialisé dans le baby-sitting et ne tarde pas à recevoir une candidature. C’est un homme, âgé de 47 ans, qui se prévaut de compétences pour s’occuper de jeunes enfants et qui semble tout à fait recommandable. Il s’agit en réalité d’un prédateur, condamné en 2005 dans l’Ain pour des attouchements sur un jeune garçon, qui est à l’affût d’une opportunité. Il prend ses fonctions en août dernier et tout semble bien se passer.

    Mais le mois dernier, l’aîné des garçons, âgé de 10 ans se confie à sa mère. « Quand on était en voiture, il m’a demandé s’il pouvait mettre sa main dans ma culotte, je n’ai pas voulu », dit en substance ne petit garçon. Sa mère dépose aussitôt plainte et les enquêteurs de la BDPF (brigade de protection de la famille) ne tardent pas à découvrir que le cadet de la famille, âgé de 4 ans, a subi des attouchements à plusieurs reprises.

    Placé en garde à vue mercredi, l’homme a nié les faits, avant d’être présenté jeudi au parquet, qui a ouvert une information judiciaire. Mis en examen, le quadragénaire a été écroué jeudi soir. 

    Le Progrès - 23/03/13

  • Occupez-vous du bien être des Français…pas des « communautés » ! Par Bruno Gollnisch

     22 mars 2013

    français

    Bruno Gollnisch sera bien évidement présent ce dimanche 24 mars à la « Manif pour tous », comme des milliers d’électeurs, de sympathisants du Front National, des dizaines de cadres et d’élus du Mouvement de Marine Le Pen, pour ce nouveau rassemblement à Paris contre le mariage, l’adoption, la PMA, la GPA pour les couples homosexuels. A cette occasion, Bruno donne rendez-vous à nos amis 80 avenue de la Grande Armée, devant la brasserie Le congrès à 14 H. 

    Un projet adopté par la commission des lois du Sénat a relevé mercredi le secrétaire général adjoint du FN Nicolas Bay, « grâce » au vote favorable de deux sénateurs UMP, Christophe-André Frassa et Christian Cointat…

    Une loi Taubira, d’essence communautariste, comme l’était déjà la précédente portant son nom en mai 2001, qui reconnaissait la traite négrière et l’esclavage comme crimes contre l’humanité. Loi de repentance invitant les Français à battre leur coulpe. Il s’agit cette fois sous couvert de progressisme, de flatter un lobby gay qu’il ne faut pas confondre avec la majorité des homosexuels, hostile à cette loi et revendiquant avant tout le droit à l’indifférence. Le PS, nous l’avions souligné, s’inspire des conseils du club de réflexion Terra Nova qui l’a invité à répondre plus avant aux souhaits des « minorités » et des « communautés organisées », sexuelles, religieuses, ethniques ; un gage de sa survie électorale au fur et à mesure que le peuple français « traditionnel » qu’il a trompé se détourne de lui.

    Reflexe communautariste qui imprègne plus largement les partis du Système dont les représentants étaient donc, comme chaque année, nombreux à se presser le 19 mars au traditionnel dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France ( Crif), qui prétend lui aussi, bien faussement d’ailleurs, parler au nom de l’ensemble des juifs de France.

    Son président en partance, Richard Prasquier, sans originalité mais en toute logique, a exhorté la classe politique à défendre l’Etat d’Israël, a loué le « sionisme », dénoncé « l’antisémitisme » et « l’islamisme radical » devant une dizaine de ministres en exercice. Manuel Valls, Laurent Fabius, Vincent Peillon, Christiane Taubira, Pierre Moscovici, Najat Vallaud-Belkacem côtoyaient des dizaines d’anciens ministres, des personnalités comme Simone Veil, Arno Klarsfeld, Michèle Alliot-Marie, Harlem Désir, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Anne Sinclair, Jean-Louis Borloo ou encore Patrick Devedjian.

    Le président israélien Shimon Peres avait tenu le même discours devant les parlementaires européens à Strasbourg le 12 mars dernier, M. Prasquier a cependant fustigé la « frilosité » et la « faiblesse » de la France dans son refus d’inscrire le Hezbollah au nombre des organisations terroristes et recommandé de redoubler de fermeté vis-à-vis de Téhéran et de la menace du nucléaire iranien.

    Pour sa première intervention en tant que président de la république, François Hollande a prononcé un discours convenu, peu ou prou ceux des derniers locataires en date de l’Elysée. Il a réaffirmé que la lutte contre l’antisémitisme passe par l’éducation et l’enseignement de la Shoah qui « doit pouvoir être enseignée partout, dans tous les collèges et les lycées de France, dans nos villages, dans nos cités, dans nos banlieues ». Il est clair que cette précision vise les écoles des quartiers pluriels où de nombreux professeurs pratiquent l’autocensure sur un certain nombre de sujets et de périodes pour éviter les conflits

    M. Hollande s’est arrêté aussi sur le cas des « tweets antisémites », expliquant qu’il « ne peut y avoir d’impunité pour les auteurs racistes et antisémites ». Ils « doivent savoir qu’ils seront poursuivis et condamnés pour leurs agissements ». Le chef de l’Etat évoquait ici les derniers développements de l’affaire qui avait éclaté en octobre dernier avec le concours de blagues généré par le hashtag #Unbonjuif sur Twitter. Selon plusieurs associations dites antiracistes, ce hashtag aurait été l’occasion « de toutes sortes de tweets et de retweets ouvertement antisémites ».

    Force est de constater en effet que si humour il y avait ici, il nous est très largement étranger, notions-nous alors. Mais l’association proche du PS, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), a décidé de surfer médiatiquement sur cette affaire. L’UEJF a annoncé qu’elle attaquait au pénal Twitter et son président Dick Costolo et qu’elle réclamait 38,5 millions d’euros de réparations (!), pour ne pas avoir répondu à la demande de la justice française d’identifier les auteurs de tweets antisémites. Sur les réseaux sociaux, certains avancent que ce refus de la direction de Twitter fait partie intégrante de la philosophie américaine de cette entreprise qui refuse pareillement de donner aux autorités des pays où la liberté d’expression est réprimée, comme en Chine par exemple, les noms des auteurs de tweets professant des opinions dissidentes.

    Le discours de M. Hollande entendait aussi répondre aux propos de Richard Prasquier faisant état d’un récent rapport d’une structure appelée Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ), selon laquelle le nombre d’actes antisémite a augmenté de 58% en 2012 (614 actes antisémites, dont 96 violences contre des individus), et au rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), qui estime que l’intolérance s’installe de manière «préoccupante».

    La CNCDH indique une « augmentation toujours plus marquée de la méfiance à l’égard des musulmans » et « un rejet croissant des étrangers, perçus de plus en plus comme des parasites, voire comme une menace ». Un an après l’équipée sanglante de Mohammed Merah, et en pleine polémique sur le refus du footballeur Karim Benzema de chanter la Marseillaise, 55 % des personnes interrogées estimeraient que « les musulmans forment un groupe à part dans la société » (+ 4 points par rapport à 2011 et + 11 points par rapport à 2009). 69 % des sondés déclareraient aussi qu’ « il y a trop d’immigrés aujourd’hui en France », soit + 10 points par rapport à 2011 et + 22 points par rapport à 2009.

    La Commission établit ainsi un lien entre le résultat de ce sondage et ce qui serait une « une forte augmentation » (+ 23 % en 2012) « des actes et menaces à caractère raciste et antisémite ». 1 539 actes et menaces ont été dénombrés par les services de police et de gendarmerie l’an passé. Mais la CNCDH distingue le « racisme », en « relative stabilité » (+ 2 %) du « racisme anti-musulman » (+ 30 %) et de l’ « antisémitisme » (+ 58 %, pourcentage identique à celui avancé par la SPCJ ). « Cette vraisemblable hausse des actes antisémites restera à confirmer en 2013 », a souligné lors d’une conférence de presse Christine Lazerges, présidente de la CNCDH, faisant état d’ « indicateurs insatisfaisants ».

    S’agissant de l’antisémitisme et du racisme anti-musulman, la CNCDH pointe « l’existence de pics » entre mars et avril, dans la foulée de l’affaire Merah. « Face à une situation économique et sociale extrêmement tendue, ce sont bien les Noirs, les Arabes, les Juifs, les femmes et les homosexuels, qui deviennent les premières victimes de la conjoncture », a réagi le pseudopode socialiste SOS racisme dans un communiqué qui, comme d’habitude, tord la réalité des faits pour la plier au chantage idéologique dont cette officine est coutumière.

    Pas en reste, dans ses propositions le CNCDH appelle les pouvoirs publics « à trouver les moyens pour lutter contre les préjugés », et ce, « dès la crèche et l’école maternelle » ! Ne doutons pas que le ministre Peillon, chantre la « morale laïque », a reçu cinq sur cinq un message qui recoupe ses préoccupations intimes. Mais est-il encore possible d’intensifier encore plus la propagande gouvernementale sur le sujet ? Aussi surprenant que celui puisse paraître, il faut croire que oui…avec les limites évoquées plus haut en ce qui concerne l’enseignement de la tolérance dans les quartiers pluriels qui selon les humanistes au pouvoir sont l’avenir de la France métissée

    Plus justement constate Bruno Gollnisch, et pour évacuer les mauvais fantasmes (intéressés) des politiciens et des structures en question, la violence dont il est fait état ici n’est pas comparable avec le développement du racisme anti-français autrement plus prégnant mais qui n’intéresse pas la caste au pouvoir, et d’une criminalité violente en pleine expansion dans notre pays en voie d’ensauvagement rapide.

    Les menaces et agressions évoquées par le Crif et le CNDCH, et que nous condamnons bien évidemment au-delà même de toute polémique sur leur réalité, s’inscrivent plus largement dans un contexte ou selon les données fournies par Laurent Obertone, 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols sont commis quotidiennement en France. Selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) « les violences aux personnes ont augmenté de 14 % depuis 2005. Moins de parlotte, d’hypocrisie, de démagogie et de dîners mondains, mais plus d’actions efficaces pour s’attaquer aux problèmes du quotidien, c’est cela qu’attendent les Français.

  • Pour 42% des Autrichiens, les choses n'étaient pas si mauvaises sous Hitler

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    Hitler en 1935

     

    SONDAGE - Les Autrichiens souhaitent un «homme fort» à la tête de leur pays...

    Etrange parfum de nostalgie en Autriche. Trois Autrichiens sur cinq souhaitent qu'un «homme fort» dirige leur pays et 42% pensent que les choses n'étaient pas si mauvaises sous Hitler, à en croire un sondage rendu public par le journal Der Standard.

    Ce sondage de l'institut Market, réalisé à l'occasion du 75e anniversaire, la semaine prochaine, de l'Anschluss (le rattachement de l'Autriche à l'Allemagne en 1938), montre que 61% des personnes interrogées, et surtout les personnes âgées, verraient d'un bon oeil l'accession d'un «homme fort» à la tête du pays.

    Dans un précédent sondage réalisé en 2008, un cinquième seulement des sondés se disaient favorables à «un homme fort qui n'ait pas à se soucier d'un parlement ou d'élections», rappelle le journal. Dans le dernier sondage, 53% pensent que l'Anschluss a été voulu par l'Autriche en 1938 et 46% que l'Autriche en a été la victime. Seuls 15% des sondés estiment que l'Autriche aurait dû résister à cette annexion. Last but not least, 42% des personnes interrogées estiment que «tout n'était pas mauvais sous Hitler», alors que 57% ne voient aucune bonne chose réalisée sous le IIIe Reich.

    Avec Reuters
     
    20 minutes- 08/03/13