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Nicolas, jeune opposant à la loi Taubira, a été condamné à deux mois de prison ferme et 1000€ d’amende pour “rébellion” ce que son avocat conteste, vidéo à l’appui. Le 16 juin 2013 lors d’une manifestation pacifique, il avait été chargé violemment, sans sommation d’usage par les forces de l’ordre puis interpellé dans un lieu privé sans qu’une infraction initiale ait été commise.
Deux autres chefs d’inculpation lui sont reprochés : “identité mensongère” car il a donné le nom de famille de sa mère, et refus de se livrer à un prélèvement ADN.
Il a immédiatement été écroué à la prison de Fleury-Mérogis.
Détails :
Récit complet par Me Pichon-
Page Facebook “Prisonnier politique“-
Page Facebook de soutien
Au delà des clivages, soutenons Nicolas !
Pour lui témoigner notre soutien et pour faire connaitre cette injustice au plus grand nombre,
signez et faites signer cette pétition.
Et pour aller plus loin dans le soutien :
•Ecrivez-lui pour le soutenir moralement.
•Participez à la collecte pour aider sa famille à assumer les frais auxquels ils devront faire face.
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ALTERINFO.NET - 20/06/13
Publiée le 20 juin 2013
Images prises jeudi matin 20 juin 2013 dans le sanctuaire de Lourdes. L'étendue des dégâts. Un spectacle de désolation après les inondations provoquées par la crue du Gave de Pau. Une vidéo de L. Jarneau pour TV Lourdes sur le site internet officiel du sanctuaire http://fr.lourdes-france.org
Appel au coeur de Solidarité Pour Tous par actuclip
Parce que l’argent est le nerf de la guerre, un clip tourné par des opposants à la loi Taubira fait appel aux dons pour payer les nombreux frais d’avocat. Solidarité pour tous se donne pour mission de payer les frais juridiques engagés en raison des arrestations policières.
Il est également possible d’aider directement Nicolas via ce site dont Nouvelles de France s’est assuré qu’il est tenu par des proches de Nicolas parfaitement dignes de confiance.
Lire aussi :
> Anne-Laure Blanc : Solidarité pour Tous propose « une aide financière, juridique, morale et sociale » aux victimes de la répression policière
Nouvelles de France - 20/06/13
Les raisons de vivre et les raisons de mourir sont bien souvent les mêmes. Tel était le cas indéniablement pour Dominique Venner dont le geste a cherché à mettre en accord profondément sa vie et sa mort. Il a choisi de mourir de la manière qui, disait‑il, constituait l’issue la plus honorable en certaines circonstances et en particulier lorsque les mots deviennent impuissants à décrire, à exprimer ce que l’on ressent. Dominique Venner est mort finalement comme il avait vécu, dans la même volonté, dans la même lucidité, et, ce qui frappe le plus tous ceux qui l’ont connu, c’est de voir à quel point toute sa trajectoire d’existence se situe dans une ligne à la fois claire et droite, une ligne parfaitement rectiligne d’une extrême droiture.
Le geste accompli par Dominique Venner est évidemment un geste dicté par le sens de l’honneur, l’honneur au-dessus de la vie, et, même ceux qui pour des raisons personnelles ou autres réprouvent le suicide, même ceux qui contrairement à moi ne le trouvent pas admirable, doivent avoir du respect pour son geste, car on doit avoir du respect pour tout ce qui est accompli par sens de l’honneur.
Je ne vous parlerai pas de politique. En juillet 1967, Dominique Venner avait définitivement rompu avec toute forme d’action politique. Il regardait, en observateur attentif, la vie politique et il faisait connaître, bien entendu, son sentiment. Mais je crois que l’essentiel pour lui était ailleurs, et beaucoup de choses qui ont été déjà été dites aujourd’hui le montrent à foison.
Au‑dessus de tout, Dominique Venner plaçait l’éthique et cette considération première était déjà la sienne lorsqu’il était un jeune activiste. Elle est restée la sienne, lorsque peu à peu le jeune activiste s’est mué en historien, en historien méditatif, comme il le disait. Si Dominique Venner s’intéressait tellement aux textes homériques dans lesquels il voyait les textes fondateurs de la grande tradition immémoriale européenne, c’est que l’Iliade et l’Odyssée, c’est d’abord l’éthique : les héros de l’Iliade ne délivrent aucune leçon de morale, ils donnent des exemples éthiques, et l’éthique est indissociable, bien sûr, d’une esthétique.
Dominique Venner ne faisait pas partie de ceux qui croient que le bien détermine le beau, il était de ceux qui pensent que le beau détermine le bien ; il croyait en l’éthique et les jugements qu’il portait sur les hommes, ce n’était pas tant en fonction de leurs opinions ou de leurs idées, mais en fonction de leur plus ou moins grandes qualités d’être, et d’abord de cette qualité humaine par excellence qu’il résumait en un mot : la tenue.
La tenue, qui est une façon d’être, une façon de vivre et une façon de mourir. La tenue qui est un style, ce style dont il avait si bellement parlé, dans Le Cœur rebelle, son livre paru en 1994, et, bien sûr, aussi dans tous ses ouvrages et je pense plus particulièrement au livre qu’il avait publié en 2009 sur l’écrivain allemand Ernst Jünger, et dans ce livre Dominique disait très clairement que, si Jünger nous donnait, nous donne un grand exemple, ce n’est pas seulement par ses écrits, mais c’est aussi parce que cet homme, qui a eu une vie si longue et qui est mort à 103 ans, n’a jamais failli aux exigences de la tenue.
Dominique Venner était un homme secret, attentif, exigeant, et d’abord exigeant de lui-même ; il avait intériorisé en quelque sorte toutes les règles de la tenue : ne jamais se laisser aller, ne jamais se répandre, ne jamais s’expliquer, ne jamais se plaindre car la tenue appelle et va vers la REtenue. Evidemment, lorsque l’on évoque ces choses, on risque d’apparaître aux yeux de beaucoup comme l’habitant d’une autre planète, à l’époque des smartphones et des Virgin Mégastores, parler d’équanimité, de noblesse de l’esprit, de hauteur de l’âme, de tenue, c’est là employer des mots dont le sens même échappe à beaucoup, et c’est sans doute la raison pour laquelle les Béotiens et les Lilliputiens qui rédigent ces bulletins paroissiens de la bien-pensance que sont devenus les grands médias aujourd’hui ont été incapables pour la plupart de comprendre le sens même de son geste qu’ils ont essayé d’expliquer par des considérations médiocres.
Dominique Venner n’était ni un extrémiste ni un nihiliste et surtout pas un désespéré. Les réflexions sur l’histoire auxquelles il s’était livré pendant si longtemps l’avaient amené, au contraire, à développer un certain optimisme. Ce qu’il retenait de l’histoire c’est qu’elle est imprévisible et qu’elle est toujours ouverte, qu’elle fait les hommes, et que la volonté des hommes la fait également. Dominique Venner récusait toutes les fatalités, toutes les formes de désespoir.
Je dirais paradoxalement, parce qu’on ne l’a pas suffisamment remarqué, que son désir de se donner la mort était une façon de protester contre le suicide, une façon de protester contre le suicide
de l’Europe auquel il assistait depuis tant de temps.
Dominique Venner ne supportait tout simplement plus de voir l’Europe qu’il aimait, sa patrie, sortir peu à peu de l’Histoire, oublieuse d’elle‑même, oublieuse de sa mémoire, de son génie, de son identité, vidée en quelque sorte de cette énergie dont pendant tant de siècles elle avait su faire preuve ; c’est parce qu’il ne supportait plus ce suicide de l’Europe que Dominique Venner lui a opposé le sien, qui, lui, n’était pas un suicide d’affaissement, de démission mais au contraire un suicide d’espérance.
L’Europe, disait Dominique, est en dormition. Il a voulu la réveiller. Il a voulu, comme il le dit, réveiller les consciences assoupies. Il faut donc être très clair sur ce point : il n’y a aucun désespoir dans le geste de Dominique Venner. Il y a un appel à agir, à penser, à continuer. Il dit : je donne, je sacrifie ce qui me reste de vie dans un acte de protestation et de fondation. C’est ce mot de « fondation », je crois, qui doit être retenu ; ce mot de « fondation » qui nous a été légué par un homme dont le dernier souci a été de mourir debout.
Dominique Venner n’était pas non plus un nostalgique, mais il était un véritable historien qui s’intéressait, bien sûr, au passé en vue de l’avenir ; il ne faisait pas de
l’étude du passé une consolation ou un refuge ; il savait simplement que les peuples qui oublient leur passé, qui perdent la conscience même de leur passé, se privent par là même d’un avenir. L’un ne va pas sans l’autre : le passé et l’avenir sont deux dimensions de l’instant présent mais pas n’importe lesquelles : des dimensions de profondeur. Et dans cette démarche, Dominique Venner se souvenait, bien sûr, d’un certain nombre de souvenirs et d’images. Il avait le souvenir des héros et des dieux homériques ; il avait le souvenir des vieux Romains, de ceux qui l’ont précédé dans la voie de la mort volontaire : Caton, Sénèque, Regulus, tant d’autres. Il avait en mémoire les écrits de Plutarque et les histoires de Tacite. Il avait en tête le souvenir de l’écrivain japonais Yukio Mishima, dont la mort à tant d’égards ressemble tellement à la sienne et ce n’est certes pas un hasard si le livre, le dernier livre qu’il aura publié et qui va paraître d’ici quelques semaines et qui sera publié par Pierre‑Guillaume de Roux, s’appelle Un samouraï d’Occident : un samouraï d’Occident ! Et dans les images sur la couverture de ce livre Un samouraï d’Occident, on voit une image, une estampe, une gravure célèbre : Le Chevalier, la Mort et le Diable, de Dürer. Cette gravure, Dominique Venner l’a choisie à dessein. C’est à ce personnage du chevalier que Jean Cau, il y a quelque temps, avait consacré un livre admirable qui portait d’ailleurs ce titre : Le Chevalier, la Mort et le Diable. Dans l’une de ses toutes dernières chroniques, rédigée quelques jours à peine avant sa mort, Dominique Venner a précisément écrit un texte d’hommage à ce chevalier qui, dit‑il, chemine et cheminera, continuera toujours de cheminer, vers son destin, vers son devoir, entre la mort et le diable.
Et Dominique Venner dans cette chronique relevait un anniversaire. C’est en 1513, il y a très exactement 500 ans, que Dürer a gravé cette estampe Le Chevalier, la
Mort et le Diable, et cette insistance m’a donné personnellement une idée, un geste, que tout le monde peut faire, très simple : je suis allé voir les dates de naissance et de mort de Dürer, l’homme
qui a gravé, il y a très exactement 500 ans, Le Chevalier, la Mort et le Diable, et je me suis aperçu que Dürer était né en 1471, qu’il était né le 21 mai 1471. Dürer est né un 21 mai, Dominique Venner a choisi de mourir un 21 mai. Si c’est une coïncidence, elle est extraordinaire, mais on n’est pas forcé de croire aux coïncidences.
Voilà ce que je voulais vous dire en souvenir de Dominique Venner qui maintenant est parti dans une grande chasse sauvage, dans un paradis où l’on voit voler les oies sauvages. Ceux qui l’ont connu, et moi je le connaissais depuis 50 ans, ceux qui l’ont connu se disent sans doute qu’ils ont perdu un ami ; je crois qu’ils ont tort, je crois que depuis le 21 mai 2013 à 14h42 ils doivent savoir, au contraire, qu’il sera désormais nécessairement toujours là. Toujours là aux côtés des cœurs rebelles et des esprits libres confrontés depuis toujours à l’éternelle coalition des Tartuffes, des Trissotins et des Torquemadas.
Alain de Benoist
31/05/2013
Cérémonie d’hommage à Dominique Venner - ProRussia.tv …
Correspondance Polémia – 20/06/2013
Image : L’Iliade et l’Odyssée d’Homère | MxHG – 6
Les écologistes affirment que la population des serpents a augmenté à cause d’un mur en béton de 8 mètres qui a été construit pour séparer Israël de Bethléem, craignant les attaques des militants. Ce mur a également limité les mouvements des serpents qui se sont retrouvés coincés du côté palestinien du mur.
Le temps chaud et le manque de nourriture fait que les serpents viennent dans la ville, où chaque jour affluent des milliers de touristes et de pèlerins du monde entier.
La Voix de la Russie - 19/06/13
L'armée américaine faisait miroiter un paradis terrestre à ses soldats pendant la Seconde Guerre mondiale, leur promettant que leur courage serait récompensé en nature par de lascives jeunes femmes une fois débarqués en France, au pire contre de l'argent:
«Les prix pour la “marchandise moyenne”, c'est de cette façon que le journal des GI Panther Tracks menait l'enquête à l'époque, démarraient à 150 francs; pour les services de femmes particulièrement capricieuses et de toute beauté, il fallait s'acquitter de 600 francs. Les Françaises étaient négociées entre soldats américains en tant que “cold cuts”: «tranche» –des morceaux de viande vivants, plus ou moins chers.»
Le journal de l'Armée américaine, Stars and Stripes, expliquait aux GI comment prononcer des phrases telles que «Tu es belle!» ou «Est-ce que tes parents sont à la maison?», tandis que le magazine Life présentait à l'époque la France comme «un gigantesque bordel dans lequel [vivaient] 40 millions d'hédonistes».
Comme l'explique Die Welt, les soldats américains sont vite passés aux yeux des Français du statut de libérateurs à celui d'occupants:
«Les Américains sont devenus encombrants lorsque leur argent, leurs bas en nylon et leurs cigarettes ne suffisaient plus à faire oublier l'humiliation d'être à nouveau livrés au bon vouloir d'un vainqueur.»
De nombreux viols ont été commis. Comme le rapporte le quotidien américain The New York Times, qui consacre lui aussi un article à ce sujet toujours tabou aux Etats-Unis, le maire du Havre, à l'époque, s'était plaint auprès de l'armée américaine du comportement des soldats, dénonçant «un régime de terreur», «imposé par des bandits en uniforme».
Des révélations qui ternissent une fois de plus la réputation des soldats de l'armée américaine, aujourd'hui au cœur d'un scandale depuis qu'un rapport du Pentagone a révélé que 26.000 militaires avaient été victimes d'un «contact sexuel non sollicité» en 2012. Car, comme le rappelle Atina Grossmann, auteure de Jews, Germans and Allies: Close Encounters in Occupied Germany, l'Histoire n'a retenu qu'une image très valeureuse des alliés américains:
«L'histoire standard, c'est que les Soviétiques étaient les violeurs, les Américains étaient les fraterniseurs et les Britanniques étaient les gentlemen.»
Slate.fr - 20/06/13
Marion-Maréchal Le Pen, députée Front National élue dans le Vaucluse, était l’invitée d’Yves Thréard dans l’émission « Le Talk » en partenariat avec Orange – Le Figaro. Elle répond à 3 questions dont les privilèges des parlementaires, les prières musulmanes dans la rue et le fait d’aller fleurir la tombe du Général De Gaulle.
20/06/13
Le président français François Hollande effectuera les 22 et 23 juin une visite au Qatar et s’arrêtera au retour en Jordanie pour s’entretenir avec le roi Hussein de Jordanie.
Le président français se rend au Qatar avec la volonté de "conforter une relation forte et traditionnelle" et de montrer qu’il s’agit d’"une relation à la fois solide, valable et prometteuse", a-t-on indiqué vendredi de source diplomatique.
François Hollande rencontrera longuement l’émir cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani et le prince héritier, s’inscrivant "dans une politique globale avec les pays du Golfe", souligne-t-on, rappelant que le chef de l’Etat s’est déjà rendu en novembre 2012 en Arabie saoudite et en janvier dernier aux Emirats Arabes Unis.
Accompagné d’une importante délégation de chefs d’entreprises français, François Hollande participera notamment à un forum économique à Doha.
Sur le chemin du retour, il s’arrêtera en Jordanie pour s’entretenir avec le roi Abdallah II "des urgences dans la région et notamment de la crise syrienne" à laquelle les Jordaniens sont "très exposés".
La Jordanie accueille plusieurs centaines de milliers de réfugiés syriens et s’inquiète d’un débordement du conflit syrien.
À la Castellane (16e), symbole du trafic de "shit", 23 personnes arrêtées hier matin. 1,3 M d'euros saisis
La place forte de la drogue à Marseille est-elle sur le point de s'effondrer ? Tout est encore fragile mais l'opération menée hier par la police judiciaire dans la cité La Castellane (16e) pourrait marquer une première avancée de taille dans la lutte contre les stupéfiants, avec l'arrestation des présumés chefs de ce trafic tentaculaire, aussi discrets qu'insaisissables.
L'ensemble HLM est devenu au fil des années le principal supermarché du "shit" et sans doute aujourd'hui de la coke, que les policiers n'investissaient qu'à pas feutrés, face à des trafiquants versant parfois dans la paranoïa.
Ils y ont installé des systèmes de défense très sophistiqués, à la mesure des sommes en jeu dans ce trafic. Aucun chiffre officiel n'est avancé mais plusieurs dizaines de milliers d'euros circuleraient entre les mains des dealers chaque jour.
La brigade des stupéfiants de la police judiciaire aurait enquêté depuis 18 mois sur ce dossier. Et hier matin, lorsque le top départ a été donné, pas moins de 200 fonctionnaires, venus d'autres services de la PJ, mais aussi du Groupe d'intervention régional (Gir) ont réussi à appréhender 23 personnes, avec l'aide des CRS, du GIPN et même des policiers d'élite du Raid.
Parmi les suspects, plusieurs membres d'une même famille, qui seraient les véritables artisans du trafic, depuis de longues années. Voilà le véritable coup de tonnerre. Jusqu'à présent, les enquêteurs n'avaient agi qu'à la périphérie. Il y a quinze jours, la Sûreté départementale avait néanmoins saisi plus de 47 kilos de résine de cannabis, dans l'appartement d'une "nourrice."
Grimés en agents EDF
Mais cette fois-ci, l'opération s'est dirigée vers ceux qui tiennent les rênes de cette entreprise extrêmement lucrative. Un secret absolu régnait d'ailleurs autour de l'enquête, pour éviter toute fuite. Il y a quelques mois, les trafiquants avaient d'ailleurs nargué les autorités de façon spectaculaire.
Grimés en agents EDF, des policiers du Raid avaient placé l'une de leurs caméras miniaturisées en haut d'un poteau électrique, afin d'analyser le fonctionnement du réseau. Il était 7 h 30. À 10 h, le dispositif de surveillance était neutralisé.
"Il faut réussir à être plus malins qu'eux, confirmait un policier ayant enquêté précédemment dans la cité. C'est toujours très compliqué à la Castellane. Toutes ces opérations, nous les évoquions le moins possible, pour d'évidents soucis de confidentialité."
Même après le coup de filet, les langues des enquêteurs ne se sont pas déliées. Selon nos informations, en plus des 23 personnes interpellées, plusieurs kilos de résine de cannabis, ainsi que des armes, ont été saisis. Mais la PJ aurait surtout mis la main sur de très importantes sommes d'argent, qui dépasseraient 1,3 million d'euros.
Chacun sait évidemment que le coup de filet n'est qu'une première étape. Que les trafiquants ont cultivé depuis longtemps l'art du rebond et de l'adaptation face à la police. Même si la guerre est loin d'être terminée, cette bataille a d'ores et déjà penché en faveur de la police. Jusqu'à la prochaine confrontation.
La Provence
Ecrit le 19 juin 2013 à 20:02 par Eric Martin
Après la condamnation de Nicolas, jeune manifestant anti-dénaturation du mariage, à deux mois de prison ferme (et deux mois avec sursis) ce mercredi, un lecteur de Nouvelles de France propose une petite comparaison qui fait froid dans le dos :
- Il se masturbe avec la main d’une fillette (sa nièce) de 11 ans : 8 mois avec sursis.
- Il vole un bureau de tabac : 4 mois avec sursis.
- Elle recèle le fruit d’un braquage : 6 mois avec sursis.
- Il cambriole : 2 mois de sursis et 4 mois ferme.
- Jean-Marc Ayrault, délit de favoritisme : 6 mois de sursis et 30 000 francs d’amende.
Nouvelles de France
La commission des Affaires juridiques du Parlement européen a adopté mercredi à une large majorité un rapport recommandant la levée de l’immunité parlementaire de l’eurodéputé française Marine Le Pen, a-t-on appris de source parlementaire.
Le rapport de l’eurodéputé libérale suédoise Cecilia Wikström qui recommandait la levée de l’immunité parlementaire a recueilli 11 voix pour, 1 contre et 4 abstentions.
Le vote s’est déroulé lors d’une réunion à huis clos de la commission des Affaires juridiques et sans Mme Le Pen, en visite à Moscou.
La demande de levée de l’immunité parlementaire de la présidente du Front national (FN) sera examinée le 2 juillet à l’occasion d’une session plénière du Parlement européen à Strasbourg. Traditionnellement, le Parlement suit les recommandations de la commission des Affaires juridiques.
La France avait demandé en novembre 2012 au Parlement européen d’autoriser la levée de l’immunité parlementaire de Mme Le Pen, après des propos tenus en 2010 établissant un parallèle entre les prières de rue des musulmans et l’occupation allemande.
Si la présidente du FN est privée de son immunité parlementaire, elle pourrait être mise en examen pour incitation à la haine raciale.
Les propos controversés de Mme Le Pen remontent à décembre 2010 pendant la campagne interne pour la présidence du FN.
"Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça (les prières de rue des musulmans, NDLR) c’est une occupation du territoire", avait-elle déclaré à Lyon, sur les terres de son rival Bruno Gollnisch.
Ces déclarations avaient provoqué un tollé politique et le parquet de Lyon avait ouvert en janvier 2011 une enquête préliminaire pour incitation à la haine raciale, après le dépôt d’une plainte du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap).
Mme Le Pen avait ensuite affirmé que cette enquête avait été classée sans suite par le parquet, mais une plainte avec constitution de partie civile pour provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion, émanant cette fois du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), a déclenché l’ouverture d’une information judiciaire.
Si Mme Le Pen perdait son immunité parlementaire, elle connaîtrait le même sort que M. Gollnisch. Ces dernières années, ce dernier, lui aussi député européen FN, s’était vu privé de son immunité parlementaire à deux reprises, après des propos qui avaient donné lieu à des poursuites en France.
Cette procédure avait aussi touché Jean-Marie Le Pen en 1998, après ses propos où il avait assimilé les chambres à gaz nazies à un "détail" de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
E&R
Les cours ont repris vendredi matin au collège Paul-Eluard à Evry, après le droit de retrait exercé par les professeurs suite à la détection de 29 cas d'infections tuberculeuses latentes (ITL) dans l'établissement, a-t-on appris auprès de l'Education nationale et du conseil général de l'Essonne.
"Les cours ont repris normalement", a indiqué la direction des services départementaux de l'Éducation nationale de l'Essonne.
Jeudi, les professeurs de cet établissement avaient fait valoir leur droit de retrait après que 29 cas d'infections tuberculeuses latentes (ITL) ont été diagnostiqués dans la communauté éducative du collège.
Un cas de tuberculose chez une élève de troisième avait en effet été enregistré en février dans cet établissement, et un dépistage des personnes ayant été en contact avec l'enfant touché avait été mis en place par le comité de lutte anti-tuberculose (Clat), sous l'égide du conseil général de l'Essonne.
Cinq adultes et 24 enfants ont développé des ITL mais, rappelle le conseil général, "ces sujets au test positif ne sont ni malades ni contagieux et (...) 90% de ces personnes ne développeront jamais la tuberculose au cours de leur vie".
Il faut bien distinguer les cas de "tuberculose maladie" avec des signes cliniques ou radiologiques de la maladie, des tests de dépistage positifs mais sans expression de la maladie qui correspondent à une "infection latente".
Dans ces derniers cas, le test permet simplement de dire que l'organisme a été en contact avec le bacille de la tuberculose et que l'organisme a développé des mécanismes de défense.
Dans 90% des cas d'infection latente, la personne ne développera pas la maladie. En outre, les infections latentes ne sont pas contagieuses.
Selon les derniers chiffres disponibles, 5.187 cas de "tuberculose maladie" ont été enregistrés en France en 2010, en baisse de 1,7% comparé à 2009.
L'Ile-de-France a concentré en 2010 37% des cas français de tuberculose, avec une progression de 3,1% sur 2009, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS).
BFMTV - 14/06/13
Alors que les oraux du bac de français débutaient ce mercredi, un syndicat affirme que les professeurs ont été invités à surnoter cette épreuve dans l'académie d'Orléans-Tours. Les enseignants qui notent cet examen disposent d’une grille de notation dont le barème monte jusqu’à 24 points au lieu de 20.
NdB: Si le candidat a 10/20, il aura 12/24 et sera donc noté 12/20 ?
Ecrit le 19 juin 2013 à 20:39 par Luc Ruy
Nicolas a été condamné à deux mois de prison ferme et 2 autres mois avec sursis.
6 JOURS DE PRISON ARBITRAIRE POUR UN PACIFISTE, CO-FONDATEUR DES VEILLEURS : QUE DIRE DU RÉGIME ?
N. toujours en prison, ça fait maintenant le 6ème jour.
Deuxième période de trois jours, deuxième passage au « dépôt » au milieu des criminels pris en flagrant délit.
Le jeune pacifiste est traité comme le pire des terroristes. Quelle autre critique avoir envers ce régime? À voir seulement le traitement inhumain d’un étudiant pacifiste, l’acharnement à vouloir en faire un prétendu chef qui paierait pour les autres, on peut comprendre que le mot justice a peut être un sens dans ce pays, mais qu’il n’a pas de ministère.Aujourd’hui dans ce pays il y a un Incompétent en chef, un ministre Zayro, un responsable de l’oppression, de la police politique et des gazages, et une chargée de la destruction des familles, de l’injustice en bande organisée.
Qui ne reconnaîtrait pas les personnes concernées?
Si tout le monde comprend, c’est qu’il faut dépasser la critique et passer aux actes…Hier soir…
On était nombreux à chanter.
Les policiers ont essayé de mettre un double vitrage pour que notre ami opprimé n’entende pas nos chants de soutien, mais nos voix pouvaient rejoindre les oreilles de notre compagnon!
Son avocat nous a chaudement remerciés, sa mère était émue, fragilisée par la crainte pour l’avenir de son fils, outrée par ces persécutions ciblées…
Et nous avons chanté… Car c’est un camarade derrière les barreaux…Aujourd’hui, au Tribunal, autour de lui, nous serons là.
N’en déplaise à Taubira.Communiqué du collectif Prisonniers Politiques (10h)
À 14h30, Nicolas est inculpé sous les chefs d’accusation suivants, d’après le collectif Prisonniers Politiques :
Le procureur demande deux mois de prison ferme et deux mois avec sursis ainsi que 1500€ d’amende pour Nicolas, et 2500€ d’amende pour les policiers qui l’ont étranglé.
« L’AVOCAT — La police a chargé sur des jeunes à qui il n’a rien été reproché ! Aucune infraction. Poursuites à 10 sur un jeune de 23 ans. Taser sorti. Et il n’avait rien fait ! Alors oui il a eu peur ! Il s’est réfugié dans un restaurant ! »
Communiqué du collectif Prisonniers Politiques
« 16h35 : juge, ton hargneux: « déclaré coupable » ; 2 mois ferme et 2 mois avec sursis. 1000€ pour les policiers qui l’ont étranglé.
Prison immédiate pour Nicolas. Coupable d’avoir couru devant des flics. Qui le traquaient. On invente le délit, on poursuit et on condamne. Bienvenue en Normalie »
Communiqué du collectif Prisonniers Politiques (16h35)
« … sous le choc … » C. un ami, codétenu. (le 25 pour avoir chanté)
A. une fille avec qui il a souvent manifesté, sortie précipitamment de la salle d’audience : elle ne pouvait retenir ses larmes.Nicolas est condamné :
- Parce qu’il s’appelle Bernard Busse et que dans la violence de l’arrestation il a dit « Bernard » ;
- Parce qu’il s’enfuyait devant la charge. Qu’il s’est réfugié dans in restaurant par peur, qu’il a crié Hollande démission dans le restaurant. « Démence » « rébellion » ; pourtant, les témoignages de flics ne concordent pas : il semblerait qu’ils le suivaient ;
- Parce qu’il a énervé madame le juge en voulant rappeler des précisions avant de répondre à des questions fermées »La vérité est donc déjà écrite ?! », n’a-t-il pu s’empêcher de demander.
L’avocat a constaté, aucun fait initial d’interpellation n’a été retenu. C’est donc qu’il n’était pas poursuivi pour un délit. Aucun méfait. Simplement il était poursuivi arbitrairement. Par des flics, tasers en main. Qui n’aurait pas couru?
« Il y a un malaise dans le pays »Pour Mme le Juge, aucun malaise. Direct en Prison : c’est un jeune.
Communiqué du collectif Prisonniers Politiques (17h47)
La « gazette-en-ligne » Le Rouge et le Noir note que le prisonnier aurait crié « On ne lâche rien ! » avant de sortir. La gazette note aussi :
« À noter que les personnes présentes au dépôt afin de soutenir le moral de Nicolas ont été violemment parquées par les forces de l’ordre. Des téléphones portables ont été arrachés.
Voilà la Justice de la République. »
Nouvelles de France
Le premier manifestant anti-loi Taubira a été condamné à une peine de deux mois de prison ferme pour une rébellion imaginaire malgré la défense magnifique de notre confrère Benoît Gruau qui a accepté de me substituer et qui est sur cette affaire depuis trois jours.
Voici un petit résumé de ce scandale en attendant une initiative qui pourrait être un rassemblement symbolique ou une conférence de presse.
Ce soir, alors qu’un ciel sombre obscurcit la capitale, le jeune Nicolas, manifestant anti-loi Taubira a été condamné en comparution immédiate à une peine de deux mois de prison ferme (avec mandat de dépôt, c’est-à-dire incarcération immédiate) pour rébellion, le Tribunal suivant les réquisitions du Parquet, ce qui est une décision d’exception.
Si l’attitude quelque peu impertinente mais compréhensible de ce jeune homme n’a pas joué en sa faveur, cette décision ne peut s’analyser que comme une décision manifestement disproportionnée.
Rappelons que Nicolas a été interpellé sur les Champs-Élysées après avoir manifesté devant le siège de M 6. Alors qu’aucune sommation d’usage n’a été effectuée, les forces de l’ordre ont chargé violemment, interpellant des jeunes gens pacifiques alors que dans un même temps, des jeunes de la diversité prenaient d’assaut un commissariat à Argenteuil.
Pris de panique, Nicolas s’est réfugié dans la Pizzeria Pino avec la bienveillance d’un serveur puis passé à tabac. Pour couvrir son forfait et l’illégalité de son action, la police politique de Manuel Valls, l’a accusé de rébellion ainsi que de dégradation de biens privés.
Rappelons que pour justifier une interpellation, encore faut-il qu’une infraction initiale ait été commise. Or, il est constant qu’aucune sommation n’a été effectuée et cette charge sera du reste abandonnée. De sorte que l’infraction initiale n’existait pas et que l’interpellation était privée de fondement juridique. L’avocat de la défense a montré un film à l’audience pour prouver qu’il n’y avait aucune rébellion. Même l’évidence du fait n’a pas suffit.
Après avoir passé trois jours dans les cachots sordides de la République, sous-alimenté et devant uriner dans le cellule, le jeune Nicolas dormira ce soir à côté des dealers, des assassins et des
violeurs pour lesquels Christiane Taubira estime que la prison n’est pas la solution et ce alors que la France connaît des problèmes chroniques de surpopulation carcérale.
Camille Desmoulins disait que « ce sont les despotes maladroits qui usent des baïonnettes, l’art de la tyrannie, c’est de faire la même chose avec des juges ».
Face au sentiment légitime de révolte face au rouleau compresseur du totalitarisme larvé, il convient néanmoins de faire nôtre cette vieille devise des rois de France « raison garder » et de prier de tout notre cœur pour notre jeune ami.
Nouvelles de France - 19/06/13