- Page 8
-
-
La plaque d’égout – un symbole hollandouillesque
Photo : EPAEn somme, que voyons-nous ? Un Président se voulant plus normal que la sainte norme se recueille devant quelque chose qui recèle ce qu’il y a de plus malpropre, concrètement, la canalisation des villes. Le symbole du soldat mort pour la France, recouvert du drapeau tricolore, n’est qu’à quelques pas de lui. Pourtant, il n’en a cure. Il préfère contempler la plaque. Cet épisode a priori insignifiant reflète brillement les préoccupations réelles du Président normal. Proprettes d’apparence, elles sont malsaines. Quant à la France, elle est ignorée.
Pis encore. La norme juridique n’excluant pas les arrestations arbitraires motivées comme elles sont par l’intuition divine qu’ont les féaux de M. Valls, voici que les vagues de protestation contre le mariage pour tous ont montré le degré de sollicitude de M. le Président à l’égard des Français, militaires y compris. Je vous invite à consulter la lettre ouverte d’un jeune officier de la Réserve Opérationnelle de l’Armée de Terre, arrêté sans nulle raison lors de ce que certains médias appellent non sans raison la « Rafle » des Champs-Elysées (25.05.2013). Voici l’extrait d’un récit dont l’objectivité ne fait aucun doute sachant que l’auteur a pris soin de communiquer à Hollande son matricule. « N’étant pas habitant de notre Capitale mais simple provincial, je me dirigeais vers la tombe du Soldat Inconnu (…). Je remontais l’Avenue des Champs-Elysées lorsque des mouvements de foule m’ont interpellé. Je me suis naturellement rapproché de ce qui semblait être le centre d’une action de protestation. J’ai reconnu les drapeaux de la « Manif pour tous ». Je ne voyais que des gens obstinés mais pacifistes (…). J’ai été neutralisé alors que je n’étais que passant curieux et spectateur silencieux ! Un commandant me pointe du doigt et ordonne à ses subordonnés de « m’embarquer » après un échange de regard … Etait-il trop clair pour sembler innocent ? Ma coiffure d’officier leur semblait-elle trop courte pour incarner le simple badaud, pourtant chef de Piquet d’Honneur d’une commémoration quelques jours auparavant pour le 68ème anniversaire de la Victoire du 9 mai 1945 (…). Oui, nous pouvons parler d’une RAFLE (…). J’ai été embarqué avec véhémence comme un vulgaire délinquant, sans aucune sommation, sans aucune explication, sans aucune considération. Je n’ose parler des conditions de détention. Vingt-quatre heures de garde à vue Monsieur le Président, permettez-moi de vous rappeler que la force sans le droit rend la vérité abjecte ». Je suis au regret de couper ici une lettre de rare qualité littéraire et de rare tonalité patriotique pour un jeune de notre temps. Le cas de cet anonyme relatif, son identifiant défense ponctuant la lettre, n’a hélas rien d’un cas isolé. Il est toujours déplorable d’apprendre que ce type d’injustice puisse être perpétré à l’encontre d’un civil, si suspect qu’il eût pu paraître aux policiers. Mais il est doublement révoltant d’apprendre que les représentants normaux de la France s’en prennent aussi vilement, aussi lâchement et sottement à ceux qui, l’heure venue, vont prendre, qu’ils le veuillent ou non, leur défense. Mais le vecteur obstinément courtermiste de nos sommités lumineuses handicape leur sens du pragmatisme.
Ce menu défaut n’aurait pas été aussi gênant si l’ONU n’avait pas donné l’alerte en dénonçant la violation des droits de l’homme par le PS. C’est la première fois depuis sa création que l’Organisation des Nations Unies met un pays occidental sur la sellette en formulant de telles accusations. J’ai devant les yeux l’intervention de M. Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour les Droits de l’Homme et la Justice ! Elle date du 6 juin. En voici un extrait : « Monsieur le Président, dans le cadre de l’Examen Périodique Universel, l’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil des Droits de l’homme sur des événements graves qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles d’identité, d’arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de violences policières (…). Du 24 au 26 mai, ce sont 350 personnes qui ont été interpellées (…) et détenues en garde à vue jusqu’à trois jours durant (…). L’arrestation [de] 343 [d’entre eux] était arbitraire et politique (…) ».
350 arrestations en deux jours et rien qu’autour des Champs-Elysées ! Pour en revenir à la lettre précitée du jeune militaire, si ce n’est pas une rafle, alors les répressions staliniennes n’étaient que des procédures juridiques purement préventives et surtout humanistes, le communisme étant une idéologie à la base humaniste.
Ces faits et chiffres à l’appui, on se rend compte d’un phénomène aussi intéressant que paradoxal. Selon Platon, la démocratie découle de l’oligarchie comme la tyrannie de la démocratie. Ces modèles se rééquilibrent entre eux en fonction de la donne étatique en présence. Bien entendu, il faut adopter une lecture circonstancielle de Platon, la tyrannie de Pisistrate n’étant pas celle d’un De Gaulle, la démocratie athénienne n’ayant presque rien à voir avec celle que prône l’ONU. Ceci étant, une interaction sans précédent est à relever maintenant qui consiste en la synchronisation subtile des modèles oligarchique et tyrannique mais sous des apparences malléables, voire laxistes. Qui plus est, cette oligarchie est dirigée de l’extérieur, méthodes tantôt doucereuses, tantôt violentes à l’appui. Même Platon ne s’y retrouverait pas. Autre aspect à noter dont on retrouve la description dans le Livre VII de la République: « Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors c’est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie ». Le PS fait pareil mais à la seule différence que la tyrannie qui devrait frapper ceux qui en sont à la source frappe les citoyens les plus dociles. Il s’agit donc d’un modèle sélectif, hautement répressif et hostile aux intérêts des Français.
La plaque d’égout n’a jamais été aussi proche du PS, le séparant du pays dont il devrait avoir la responsabilité.
-
Marine Le Pen en Russie
Marine Le Pen, Présidente du Front National et du Rassemblement Bleu Marine, députée française au Parlement européen, accompagnée de Louis Aliot, vice-président du FN et de Ludovic De Danne, conseiller chargé des Affaires étrangères et des Relations internationales, a été reçue par Alexeï Pouchkov, chef de la commission des Affaires étrangères à la Douma à Moscou en Fédération de Russie.
La Présidente du Front National, arrivée mardi soir à Moscou, a effectué mercredi une visite à la Douma (chambre basse du parlement russe) pour s’entretenir avec son président Sergueï Narychkine. Jeudi, Marine Le Pen tiendra une conférence à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO) et se rendra ensuite à Saint-Petersbourg.
Lors d’une conférence de presse, Marine Le Pen a déclaré qu’elle aimerait “qu’on rééquilibre un peu les relations puisque aujourd’hui j’ai quand même le sentiment que l’Union européenne mène une sorte de Guerre froide à la Russie.” Et d’ajouter : “Je pense que nous avons des intérêts stratégiques communs, je pense que nous avons aussi des valeurs communes, que nous sommes des pays européens.”
Elle a catégoriquement rejeté la désinformation véhiculée en France, comme quoi la Russie serait une sorte de dictature, un pays totalement fermé. Une diabolisation qui s’est accentuée avec l’arrivée au pouvoir à Moscou, derrière Vladimir V. Poutine, de dirigeants nouveaux, postcommunistes, et qui ont su relever leur pays tant politiquement que diplomatiquement, économiquement, socialement et moralement.
Durant la campagne présidentielle, Marine Le Pen avait prôné un partenariat renforcé avec la Fédération de Russie, pour des “raisons civilisationnelles et géostratégiques” et “pour notre indépendance énergétique”.
Site officiel du Front National - 19/06/13
-
Procès de Matthieu M. : la faillite de l'institution judiciaire
Agnès Marin, 13 ans
Le procès de Matthieu M., 19 ans et demi, s’est ouvert devant la cour d’assises de la Haute-Loire, au Puy-en-Velay. Mineur au moment des faits, il est accusé d’avoir violé une jeune fille, le 1er août 2010 près de Nîmes, puis d’avoir violé et assassiné Agnès Marin, le 16 novembre 2011, au Chambon-sur-Lignon. Ce procès est encore une fois un exemple criant de la faillite de l’institution judiciaire.
Malgré sa mise en examen pour un viol, particulièrement brutal et soigneusement organisé, Matthieu, après une courte détention provisoire, est relâché dans l’attente de son procès. Ses seules obligations : être scolarisé en internat, ne pas revenir dans le Gard et avoir un suivi psychologique et psychiatrique. Cette scolarisation se déroule dans un internat… mixte, ouvert sur un parc de 16 hectares sans murs ni clôtures ! Quelques mois plus tard, le jeune barbare planifie son nouveau crime, s’en prenant à une jeune collégienne de moins de quatorze ans. L’attirant dans un bois, il la viole puis la frappe de 17 coups de couteau avant de brûler son corps. Tout cela avec calme et méticulosité.
De qui se moque-t-on : un psychiatre auprès des tribunaux affirme au juge qu’un jeune violeur est réadaptable et réinsérable dans la société alors que ce dernier explique froidement entendre une petite voix dans sa tête l’obligeant à passer à l’acte ?
De qui se moque-t-on : un gamin qui entraîne une amie d’enfance dans les bois et la ligote pour la violer est libéré par le juge au bout de quatre mois, ce dernier se réfugiant aujourd’hui derrière la décision du psychiatre ?
De qui se moque-t-on : le père du jeune Matthieu explique au directeur M. Bauwens, même s’il la minimise, l’agression sexuelle de son fils et le directeur n’assure aucune surveillance particulière du pensionnaire ?
De qui se moque-t-on : ce même directeur demande à la psychologue de l’établissement quel acte a commis le jeune délinquant et celle-ci répond qu’elle n’a pas à le lui dire, alors qu’elle sait que le jeune homme est un loup introduit dans la bergerie ?
De qui se moque-t-on : l’éducateur ne se déplace que cinq mois après l’arrivée de Matthieu dans l’établissement sans que la direction ne lui dise un mot sur les deux suspensions de l’intéressé, notamment pour téléchargement d’un film à caractère pédo-pornographique ?
Jamais ce crime horrible n’aurait dû avoir lieu. Pourtant, le responsable de l’unité de protection judiciaire de la jeunesse explique sans honte et sans un mot de regret en parlant de l’assassin : « L’unique dysfonctionnement, c’est lui-même qui l’a mis en place. » Circulez, il n’y a rien à voir de plus qu’un assassin ! On comprend mieux pourquoi le président du tribunal a imposé l’huis clos malgré le désir de la famille de la victime de le voir levé…
À 40 ans, l’assassin ressortira de prison, malgré une extrême dangerosité, comme le reconnaissent enfin les psychiatres. Il pourra, à nouveau, croiser une jeune adolescente et l’attirer dans un bois. La suite… vous la lirez dans vingt ans à la une de vos quotidiens !
Jean-Pierre FABRE-BERNADAC
Ancien officier de gendarmerie
Diplômé de criminologie et de criminalisque
BOULEVARD VOLTAIRE - 18/06/13
-
États-Unis : le pédophile «extrêmement dangereux» arrêté cette nuit au Mexique était «un membre éminent de la communauté LGBT» de Californie
Ecrit le 19 juin 2013 à 11:57 par Eric Martin
Dans sa dépêche, l’AFP « oublie » de le préciser : l’Américain Walter Lee Williams, l’homme arrêté dans la nuit de mardi à mercredi par la police mexicaine dans une localité au sud de Cancún, outre qu’il était un prédateur sexuel de mineur présumé figurant depuis lundi parmi les « dix fugitifs les plus recherchés » par le FBI, est, d’après le site LGBT FrontiersLA.com, « un membre éminent de la communauté LGBT de Californie du Sud », professeur à la University of Southern California en « études du genre », auteur de plusieurs livres de référence pour le lobby LGBT (Overcoming Heterosexism and Homophobia, Gay and Lesbian Rights in the United States, etc.) Ces derniers temps, il avait concentré ses recherches sur la Thaïlande, précise-t-il sans rire sur son site personnel sous cette photo :
L’individu est considéré comme « extrêmement dangereux ». « Recherché par le FBI pour exploitation sexuelle d’enfants » selon Gaspar Armando García, procureur de l’État de Quintana Roo, il a été « placé sous surveillance stricte ». Walter L. Williams est soupçonné d’avoir eu des actes sexuels avec au moins une dizaine de mineurs du tiers-monde (notamment des Philippines), produit de la pédopornographie et agressé sexuellement des étudiants ou des personnes sollicitées pour l’écriture de certains de ses livres…
« C’est l’un des pires cauchemars de la communauté LGBT », résume FrontiersLA.com.
Lire aussi :
> Les médias français n’en parlent pas : deux gays «mariés» accusés de viols avec tortures par cinq des neuf garçons qu’ils ont adoptés
> Le leader d’une association LGBT militante condamné pour pédophilie aggravéeNouvelles de France - 19/06/13
-
A Lille, agression et séquestration d'un étudiant sur fond de racisme antiblanc
Le 14 juin, vers 2 h 25, une patrouille se rend rapidement rue de la Clé à Lille : un jeune homme, qui s’est réfugié chez un voisin, vient d’être agressé chez lui par deux jeunes hommes.
Ces derniers, déçus de ne pouvoir retirer assez d’argent après avoir extorqué le code confidentiel de la carte bleue, se sont vengés pendant plus d’une heure contre l’étudiant : appartement mis à sac, télés cassés, cordes de la guitare coupées, coups, médicaments ingérés de force, interphone arraché, etc.
« Les agresseurs étaient de race africaine », note la présidente Reliquet. Une précision qui n’est pas sans importance puisque les vexations étaient opérées sur ce thème. La victime est recouverte par exemple de liquide de nettoyage pendant que les agresseurs disaient : « Les blancs, ça pue ». Sur les murs du modeste appartement, des inscriptions à la bombe : « Nike les blancs, Black Power revient ».
Le plus jeune était le plus agressif
La patrouille circule alors en ville avec l’étudiant afin de tenter de repérer les agresseurs. Un mineur est interpellé dans le Parc Matisse. Par recoupements, le majeur est arrêté un peu plus tard : Thierno Barry, 20 ans, jamais condamné, se retrouvait hier dans le box. Hier, il avoue alors qu’il avait commencé par nier en garde à vue.
Dans le box, Thierno Barry a tendance à tout rejeter sur le mineur âgé de 15 ans. Facile ? Sans doute mais, selon la victime, c’est effectivement le plus jeune qui était de loin le plus agressif.
La procureure Lacoste ne mâche pas ses mots : « On aurait pu poursuivre sur la base d’une agression du fait de la race de la victime. Le mineur dit qu’ils avaient envie de dépouiller un Blanc ».
Le prévenu déclare : « l’agression n’était pas spécialement contre la victime mais elle s’explique par mon passé ». L’agresseur aurait arrêté ses études à cause de propos racistes tenus à son encontre dans un lycée privé de Lille.
Une agression ratée contre une jeune femme, le 3 juin dernier, n’améliore guère le tableau. En défense, Me Blandine Lejeune tente d’éviter le pire : « C’est surtout un jeune homme paumé qui a trop de fierté pour avouer à son père qu’il se retrouve à la rue sans ressources».
Jugement : quinze mois de prison dont huit avec sursis, plus mandat de dépôt.
Nordéclair - 18/06/13
-
Le nouveau président élu à la tête de la République Islamique d'Iran affiche une transparence en matière nucléaire démentie par l'AIEA, et accuse Israël de tous les maux
Crif
-
Lyon: Bob le chat parcourt 24 km pour retrouver ses maîtres
Bob le chat revient de loin... Perdu, il a parcouru en un mois 24 km exactement pour retrouver ses maîtres qui habitent Villeurbanne, près de Lyon (Rhône). Récit d'une folle épopée féline racontée par Le Progrès et qui se termine miraculeusement bien.
La rue Magenta à Villeurbanne ne parle que de ça. Bob, le chat botté, appelé aussi Mimi par sa maîtresse Dany, avait disparu le 11 mai. Ce jour-là, ses maîtres l'avaient embarqué avec le Yorkshire (Fifi) pour un dimanche à la campagne dans la maison de famille à Pusignan, à une vingtaine de kilomètres de Villeurbanne. Parti gambader, l'animal n'a repointé le bout de son nez qu'à la nuit tombée. Mais quelques jours plus tard, au moment de prendre le chemin du retour, le chat, qui avait de nouveau disparu, n'est pas revenu... « Il peut disparaître deux-trois jours mais pas davantage. En plus, je ne lui avais pas remis son collier », témoigne Dany.
Affichettes dans les commerces de Pusignan, annonce sur Internet... sans nouvelle de son chat, la famille repart à Villeurbanne, persuadée que le félin est définitivement perdu. Et le 13 juin, miracle ! Dany entend un miaulement familier dans son jardin. Bob est revenu,. Egratigné, le poil terne, amaigri... il a su retrouver son chemin. Le vétérinaire l'a trouvé en bonne forme après un tel périple. Depuis, d'après les dires de ses maîtres, Bob le baroudeur est un gros dormeur !LeParisien.fr - 18/06/13
-
Eric Zemmour: demain , la France "nationale-socialiste" ?
Nouvelles de France - 18/06/13
-
Sommet du G8 : Poutine fait cavalier seul
Le président russe Vladimir Poutine a obtenu gain de cause dans le dossier syrien. Le communiqué final du sommet du G8, qui s'achève mardi en Irlande du Nord, ne fait pas mention du sort du président syrien Bachar Al-Assad. Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays du G8 appellent à la tenue de négociations "aussitôt que possible", sans avoir pu faire fléchir le soutien de Vladimir Poutine au régime syrien.
Le conflit syrien a dominé les discussions au sommet du G8 lundi et mardi, tout comme Vladimir Poutine. Les huit grandes puissances appellent à la tenue de négociations le plus rapidement possible pour régler le conflit syrien, mais le président russe Vladimir Poutine s'est montré déterminé dans son soutien au régime de Bachar Al-Assad.
Le président russe refuse de pousser Bachar Al-Assad vers la sortie, et critique sévèrement le projet des Occidentaux de livrer des armes aux rebelles. Vladimir Poutine a même évoqué la possibilité de livrer de nouvelles armes au régime syrien. "Nous fournissons des armes au gouvernement légitime, conformément à des accords légaux, a expliqué M. Poutine. Si nous concluons des contrats de cette nature, alors nous les remplirons."
Conférence de paix
Pendant deux jours, les discussions autour de la Syrie ont donc été particulièrement âpres. Vladimir Poutine est un fidèle allié du régime de Bachar Al-Assad depuis le début de la guerre, en mars 2011. Pour le président russe, le règlement du conflit syrien ne peut être que politique. Et donc passer par une conférence de paix. Cette conférence, déjà décidée début mai par Moscou et Washington, est censée rassembler autour d'une même table des représentants du régime et des insurgés syriens, pour mettre en place "un gouvernement transitoire formé par un consentement mutuel et ayant les pleins pouvoirs exécutifs", indique la déclaration du G8.
Mais ce dossier est inextricable, puisque les rebelles exigent le départ de Bachar Al-Assad pour entamer toute discussion. Et pour Bachar Al-Assad, qui s'exprimait mardi dans un entretien au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, quitter le pouvoir dans le contexte actuel serait une "trahison nationale". Moscou défend la même position.
Armes chimiques
Vladimir Poutine a lâché du lest sur la question des armes chimiques. Il y a quelques jours, lorsque les Etats-Unis ont affirmé avoir des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien, la Russie n'a pas jugé ces preuves convaincantes. Mardi, les dirigeants du G8 ont tout de même condamné "tout usage d'armes chimiques en Syrie" et demandé l'accès de la mission d'enquête de l'ONU au territoire syrien. Jusqu'à présent Damas a toujours refusé cette inspection.
Dans leur communiqué commun, les membres du G8 se bornent donc à préciser qu'ils restent "déterminés" à trouver "une solution politique à la crise, basée sur une vision d'une Syrie démocratique" qui comprend toutes les parties au conflit.
En Syrie, la guerre se poursuit, notamment autour de Damas, où les troupes du régime tentent d'écraser les bastions rebelles, selon une ONG syrienne. Depuis le début du conflit, 93.000 personnes ont été tuées selon l'ONU et 1,6 millions sont réfugiées.
Par Typhaine Morin
France Info - 18/06/13
-
Premier mariage homosexuel, juif et « religieux », en Suède
- Publié le : lundi 17 juin 2013
- Source : alyaexpress-news.com
Les médias suédois décrivent ce mariage comme « religieux », mais le mouvement réformiste peut-il être appelé vraiment « religieux » ?
Une cérémonie spéciale s’est tenue cette semaine dans une synagogue de Suède, sous le patronat de David Leizer. Un événement qui a fait un effet de bombe dans la communauté juive.
En effet, un couple juif et gay s’est marié, un premier cas à Stockholm. Le verre s’est cassé deux fois, sous la Houpa. Le début d’une nouvelle tendance ou décadence ?
Cérémonie de mariage du couple gay de Stockholm réalisée par le rabbin conservateur David Leizer Screenshot : pendant qu’en France, on manifeste pour le mariage et l’adoption d’enfants par les couples gays, en Suède, ces lois sont aussi appliquées mais avec une particularité : le mariage homosexuel dans la communautés juive.
Cette semaine, le premier mariage juif entre deux homosexuels a été validé par un rabbin conservateur. Reuven Ben-Dor et Stefan Gustafsson, qui ont vécu ensemble pendant 28 ans, et se sont mariés selon (eux) la religion de Moïse et d’Israël : « Dimanche dernier, lors d’une cérémonie organisée par le rabbin conservateur David Leizer, qui a réuni environ 50 personnes, le premier couple juif et gay s’est marié » selon le journal local.
Veuillez noter que, selon la tradition juive, il n’est pas permis de se marier avec une personne du même sexe. La loi juive interdit catégoriquement l’acte homosexuel. Tout comme l’acte hétérosexuel est interdit en dehors du mariage, indépendamment des désirs, des attractions ou des penchants que l’on peut avoir, de même l’acte homosexuel est interdit.
« Nous avons beaucoup de chance, quatre bons amis sont venus de l’étranger pour être nos témoins », a dit le nouveau marié Gustafson. Bien qu’il n’est nullement besoin de témoins dans ce type de mariage qui est interdit selon la Thora. Les médias suédois ont signalé à la presse que c’est une première dans le pays et les images de la cérémonie ont été largement diffusées par les chaînes de télévision.
Le Magazine suédois QX a rapporté hier que le couple est membre de la Grande Synagogue de Stockholm, la communauté juive conservatrice, depuis 1990.
Le Président de la communauté juive en Suède, Lena Posner – Corus a également participé à la cérémonie. « Le couple n’a invité que des amis proches », dit-elle.
Les femmes du Mur qui depuis plusieurs semaines s’imposent pour bouleverser l’équilibre du judaïsme font partie du même courant que le Rabbin qui a marié ces deux hommes cette semaine.
La place d’un Juif est au sein d’une communauté juive. Il n’y a pas de formulaires d’inscription, ni de qualifications requises. Un Juif est juif et sa place est là, point. Nous avons tous nos épreuves, nos faiblesses, nos sentiments… et aussi nos échecs dans la bataille… et avec tout cela, nous sommes une communauté de Juifs.
E&R
-
Bachar al-Assad : "L’Europe paierait le prix de livraisons d’armes aux rebelles"
- Publié le : lundi 17 juin 2013
- Source : romandie.com
Le président syrien Bachar al-Assad a assuré à un journal allemand que l’Europe paierait le prix d’éventuelles livraisons d’armes aux rebelles, au moment où les pays occidentaux du G8 doivent largement évoquer le dossier syrien à leur sommet en Irlande du Nord à partir de lundi soir.
"Si les Européens livrent des armes, l’arrière-cour de l’Europe deviendra (un terrain) pour le terrorisme et l’Europe en paiera le prix", affirme Bachar al-Assad dans un entretien à paraître mardi qu’il a accordé à Damas au Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).
"La conséquence de livraisons d’armes serait une exportation directe du terrorisme en Europe", poursuit le président, selon le texte de l’entretien diffusé lundi soir par le quotidien. "Des terroristes reviendront (en Europe) avec une expérience du combat et une idéologie extrémiste", dit Bachar al-Assad.
"Le terrorisme signifie ici le chaos et le chaos mène à la pauvreté. Et la pauvreté signifie que l’Europe perd un marché important", poursuit-il, assurant : "l’Europe, que cela lui plaise ou non, n’a pas d’autre choix que de coopérer avec l’État syrien".
Bachar al-Assad rejette en outre les accusations des Occidentaux selon lesquels l’armée syrienne a fait usage d’armes chimiques contre les rebelles.
"Si Paris, Londres et Washington avaient une seule preuve de leurs allégations, ils les auraient présentées au monde", dit-il.
"Tout ce qui est dit sur l’emploi d’armes chimiques est la poursuite des mensonges sur la Syrie. C’est une tentative de justifier une plus grande ingérence militaire", ajoute le président syrien.
Washington a estimé qu’entre 100 et 150 personnes au minimum avaient été tuées dans des attaques chimiques en Syrie en un an, ce à quoi Assad répond : "D’un point de vue militaire, les armes conventionnelles peuvent tuer en une seule journée un nombre beaucoup plus grand que ces 100 à 150 personnes".
"Il est illogique d’employer des armes chimiques pour tuer un nombre de personnes qui peut être atteint avec des armes conventionnelles", argumente-t-il.
La Maison Blanche a nettement durci sa position face au régime syrien la semaine dernière, l’accusant clairement, pour la première fois, d’avoir eu recours aux armes chimiques, et notamment à du sarin, dans sa guerre contre les rebelles.
Bachar al-Assad s’en prend tout particulièrement à la France et à la Grande-Bretagne qui, avec les Nations unies, cherchent des laquais et des marionnettes qui font prévaloir leurs intérêts.
"Nous avons toujours été indépendants et libres. La France et la Grande-Bretagne sont historiquement des puissances coloniales. Elles ne l’ont vraisemblablement pas oublié", selon lui.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, a de son côté affirmé lundi que vouloir armer les rebelles était un appel au meurtre.
Au G8, les pays occidentaux voulaient tenter d’arracher des concessions sur la Syrie au président russe Vladimir Poutine, plus déterminé que jamais dans son soutien au régime de Damas.
Les forces du régime syrien, épaulées par le mouvement chiite libanais Hezbollah, ont repris le 5 juin le bastion stratégique rebelle de Qousseir dans la province centrale de Homs.
La semaine dernière, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a déploré la progression sur le terrain des troupes du régime, jugeant que s’il n’y a pas de rééquilibrage sur le terrain en faveur des rebelles, la conférence de paix de Genève-2 sera compromise.
E&R
-
En avant pour l'ethno-socialisme !
Comment régénérer le socialisme français à un an des municipales ? Hollande a trouvé : par l’ethno-socialisme. Juste après le vote du “mariage pour tous” à l’Assemblée nationale, François Hollande s’est empressé de visiter Les Mureaux (photo) pour reconquérir des voix. Il copie ainsi le modèle Obama qui avait pas mal réussi. On verra ainsi, ces prochains mois, les ténors socialistes circuler en banlieue et ressortir le projet de vote des immigrés aux municipales. Faire voter les deuxième et troisième générations, c’était déjà l’objectif premier du think tank socialiste Terra Nova.
Le calcul de l’ethno-socialisme est avant tout électoraliste. Il se greffe sans problème sur la pensée développée par SOS Racisme et relayée par le premier secrétaire du Parti Socialiste, Harlem Désir. Ce calcul oublie l’acculturation, la percée des religions en banlieue, la montée de l’Islam, la déscolarisation grandissante de ces quartiers et le renouveau évangélique antillais et haïtien.
L’ethno-socialisme réduit le parti socialiste à n’être qu’un fond de commerce comme un autre surfant sur le délitement sociétal et la décomposition sociale, l’antiracisme et la délinquance. Si être de gauche, c’est en effet plier devant Bruxelles, s’agenouiller aux pieds des banquiers, répéter à qui mieux mieux « qu’on n’y peut rien », que « nous n’avons pas le pouvoir », que « la France n’est pas seule », à quoi bon demander alors demain à quelques adolescents de lire Marx ou d’arborer fièrement des tee-shirts Che Guevara ? Si être de gauche en France, c’est confondre le socialisme et la théorie du genre, l’universalisme et le communautarisme à quoi bon enseigner les vertus de la virilité ouvrière ou de la common decency d’Orwell ? La gauche au niveau de la pensée se remettra-t-elle de ce quinquennat, perdue dans l’ethno-socialisme ?
Les écologistes ne boivent déjà plus de tisanes
Et que dire au passage, des écologistes ? En désaccord avec le plan de compétitivité et l’exécution du rapport Gallois, les écologistes sortent de cette expérience socialiste totalement déconsidérés. Alors que la crise pose sciemment la question du changement de modèle économique (la décroissance par exemple), les écologistes ne sont taraudés que d’une seule question : faudra-t-il quitter le gouvernement et quand ? Avant les municipales et risquer une énième crise gouvernementale ? Mais les écologistes font aussi partie du gouvernement et c’est même pour eux, que Martine Aubry leur avait réservé, dans l’accord avec le PS, de nombreux sièges de députés potentiels. Pour quelle défense de l’environnement ? Aucune. Pour quelle alternative naturaliste concrète ? Un néant complet sauf, la défense des sans papiers et le vote des immigrés. Les Mureaux, c’est donc aussi un petit clin d’œil aux écologistes de gouvernement ? Pourtant la candidate écologique fut battue aux dernières élections par un verdict implacable, à peine plus de 2% des voix pour Eva Joly !
Mais il y a parfois, en politique, des faits plus graves. Pascal Canfin, ministre français « écologiste » du développement a refusé d’embarquer dans un avion pour le Mali en raison de la présence à bord d’un Malien frappé d’expulsion. Le ministère des affaires étrangères, dont dépend Pascal Canfin, s’est refusé à tout commentaire. Or, le ministre devait participer le jeudi et le vendredi, à Bamako, à une réunion préparatoire à la conférence internationale des donateurs pour le développement du Mali, coorganisée par la France et l’Union européenne, le 15 mai à Bruxelles. Cécile Duflot a soutenu ouvertement Canfin en en profitant d’ailleurs au passage pour remettre sur le tapis la question de la double peine, pourtant supprimée sous Nicolas Sarkozy !
Socialistes et écologistes vont donc passer les prochains mois à courtiser la jeunesse des banlieues mais, à ouvrir trop d’espoirs, ils risquent la politisation de ces territoires et pourrait ainsi fomenter le levain de la colère.
Michel Lhomme
Source : Metamag.
Crédit image : copie d’écran d’une vidéo sur internet, DR.
[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]
-
La photo du jour : Parent 1 avec le hochet du petit à la main…
Ecrit le 17 juin 2013 à 7:35 par Eric Martin dans Nos brèves
Cette photo a été prise le 15 juin lors de la gay pride de Lyon.
Source : PV, Facebook.
Nouvelles de France
-
Florian Philippot sur France 5 - 17 juin 2013
-
Interview de Marion Maréchal Le Pen à l'AJP (Association des Journalistes Parlementaires)
-
Le leader de la Corée du Nord ordonne à son entourage de lire Mein Kampf
Photo : EPAVraisemblablement, Kim Jong-un aurait lu Mein Kampf pour la première fois lorsqu’il étudiait en Suisse. Le leader nord-coréen fut impressionné par la manière dont Hitler a réussi à reconstituer la puissance économique et militaire du pays après la défaite de l'Allemagne dans la Première Guerre mondiale.
Les experts supposent que Kim Jong-un recherche une nouvelle idée nationale et considère que la pratique du nazisme peut avoir une certaine valeur.La Voix de la Russie - 18/06/13
-
L’appel du 18 juin ou l’histoire d’une imposture
18 juin 2013Le texte ci-dessous, de 2010, n’a rien perdu de sa valeur.
« Le 18 Juin 2010 va être célébré le 70ème anniversaire du célèbre appel de Londres de Charles de Gaulle. Or la version officielle, qui va être lue à la BBC, est un faux, comme le démontre le général d’aviation Le Groignec, compagnon de Saint-Exupéry, dans son livre paru en 2004 « Philippiques contre les Mémoires gaulliens. » (Nouvelles Editions latines )
Le texte prétendu être celui de l’appel du 18 Juin commence par cette phrase : « Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant rien n’est perdu …. »
Or, historiquement, Charles De Gaulle n’a pu prononcer cette phrase insultante pour le Maréchal Pétain et le général Weygand pour les deux raisons suivantes : · 1° A cette date du 18 juin 1940, ces « gouvernants de rencontre » n’avaient pu capituler, car non seulement l’armistice n’était pas signé, mais les plénipotentiaires français n’avaient pu encore rejoindre les lignes allemandes étant donné les difficultés des communications. Cet armistice ne sera signé que le 22 juin avec l’Allemagne, et le 24 juin avec l’Italie. Par ailleurs on ne peut confondre armistice et capitulation. L’armistice est un acte politique, une suspension d’armes où le vaincu peut négocier certaines conditions, c’est le contraire d’une capitulation où le vaincu doit se soumettre sans condition au vainqueur, ce à quoi De Gaulle a consenti le 19 mars 1962 en capitulant devant le FLN, ennemi vaincu sur le terrain, pour se débarrasser du « boulet algérien ».
En demandant un armistice, la France demande et obtient, le 22 juin 1940, que ni la marine, ni l’Afrique française, ne soit livrées à l’ennemi, qu’un tiers du pays reste en zone libre, et que Lyon et Clermont Ferrant soient évacués par l’armée allemande. En cas de capitulation il y aurait eu deux millions de prisonniers de plus, et tout le territoire aurait été occupé : les Allemands, en effet, avaient atteint Valence et se trouvaient à une étape de Marseille lorsque l’armistice a été signé. · 2° Devant l’échec total de cet « appel du 18 Juin » auquel n’avait répondu aucun chef militaire de l’armée, de la marine ou de l’aviation, notamment aucun officier de la division que Charles De Gaulle commandait devant Arras en mai 1940 (suprême affront !) aucun homme politique, aucun diplomate français accrédité à Londres ou dans une autre capitale étrangère , aucun gouverneur ou responsable des colonies de l’Afrique française, aucun ministre résidant dans les pays sous protectorat ou sous mandat, Charles De Gaulle va s’affoler, car il se trouve désormais à Londres complètement isolé, en rupture de ban, sans mission officielle. En effet, la guerre continue et le gouvernement français le somme de rentrer en France, sous peine d’être jugé comme déserteur. Alors de Gaulle écrit au général Weygand la lettre suivante à la date du 20 juin 1940 :Londres le 20 Juin 1940 Mon Général, J’ai reçu votre ordre de rentrer en France. Je me suis donc tout de suite enquis du moyen de le faire car je n’ai, bien entendu, aucune autre résolution que de servir en combattant ….. ( MEMOIRES DE GUERRE) Charles de Gaulle- Edition PLON 1954 tome I – page 269)
La suite reste entourée de mystère. Car de Gaulle ne dispose à cette date d’aucun moyen de transport pour rejoindre Bordeaux où siège le gouvernement français. Il est probable que Churchill, qui venait de rompre avec la France, refusa de lui donner un avion pour que de Gaulle rentre en France. La dissidence de la « France Libre » est donc née sous la contrainte de l’Angleterre, vérité que s’efforce de masquer l’imposture de la version officielle actuelle. Si De Gaulle avait pu rejoindre Bordeaux, comme il en avait manifesté l’intention le 20 Juin 1940, il n’y aurait probablement jamais eu ni de saga, ni de fabulation gaulliste. En effet, quand un officier français écrit une telle lettre pleine de déférence et d’esprit de discipline à son supérieur hiérarchique le 20 juin 1940, il ne peut être le même que celui qui aurait déclaré le 18 juin, deux jours avant, au micro de Londres, parlant du même supérieur, que ce dernier appartenait à « un gouvernement de rencontre qui a capitulé, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude ».
C’est pourtant ce faux, fabriqué après coup, qui est répandu dans tous les livres scolaires depuis 1958, qui est inscrit dans le marbre au 4 Carlton Garden à Londres, et que nous allons entendre dire et répéter des milliers de fois lors de la célébration officielle du mythe de l’Appel du 18 Juin 1940, pour continuer à entretenir le mensonge de la légende gaullienne de l’homme providentiel. »
Jean-Marie AVELIN Alain ALGUDO et Geneviève de TERNANT
Président Vice-présidents Et l’équipe de VeritasContre-info.com
-
C’était un 18 juin…
18 juin 20131429 : Jeanne d’Arc remporte la victoire de Patay. C’est un événement majeur de la guerre de Cent Ans.
1635 : bien que découverte par des Espagnols, la Martinique est occupée par deux Français, L’Olive et Duplessis, qui y plantent, ce jour, l’écusson du roi de France.
1815 : bataille de Waterloo, remportée par Wellington et Gerhard von Blücher.
Dans les Contemplations, Victor Hugo rapporte commente Nathan Rothschild gagna, en cette occasion, plus de trente millions de livres (averti de l’issue avant la bourse de Londres, il fit courir une rumeur de défaite et acheta à la baisse tout ce qu’il put trouver de rente) :
Vieillard, chapeau bas ! Ce passant
Fit sa fortune à l’heure où tu versais ton sang ;
Il jouait à la baisse, et montait à mesure
Que notre chute était plus profonde et plus sûre ;
Il fallait un vautour à nos morts ; il le fut ;
Il fit, travailleur âpre et toujours à l’affût,
Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes ;
Moscou remplit ses prés de meules odorantes ;
Pour lui, Leipsick payait des chiens et des valets,
Et la Bérésina charriait un palais ; [...]
Ce Shaylock, avec le sabre de Blucher,
A coupé sur la France une livre de chair.
Or, de vous deux, c’est toi qu’on hait, lui qu’on vénère ;
Vieillard, tu n’es qu’un gueux, et ce millionnaire,
C’est l’honnête homme. Allons, debout, et chapeau bas !1936 : dissolution par Albert Lebrun, Léon Blum, Roger Salengro et Marc Rucart, tous ministres du Front populaire, du Mouvement social Croix de Feu, du Parti national populaire, des Jeunesses patriotes, du Parti franciste, du Parti national corporatif, au motif d’un risque de subversion contre la démocratie. Cela aboutit à renforcer la Cagoule.
1940 : discours de De Gaulle à la BBC (tandis que des soldats français se battent encore et meurent). Discours à l’impact réduit et largement mythifié.
1985 : à Osaka, l’agent de change Kazuo Nogano, suspecté d’avoir escroqué des investisseurs, est tué à la baïonnette par deux militants nationalistes, devant une foule de journalistes qui se garderont d’intervenir.
1993 : mort à Paris, de l’écrivain et polémiste Jean Cau, à l’âge de 67 ans. Toute l’œuvre de Jean Cau est un long plaidoyer contre la décadence de notre civilisation et l’américanisation de nos mœurs.
Inspiré des Ephémérides nationalistes
Contre-info.com
-
Meurtre d'un employé de village-vacances: l'accusé demande pardon, mais n'explique pas son geste
17 juin 2013 à 17:04
Mohamed-Chérif Ghamdi, 52 ans, comparaît depuis lundi devant la cour d'assises des Alpes-de-Haute-Provence pour le meurtre d'un employé d'un village de vacances, à Champtercier en mai 2010, un geste qu'il n'a pas expliqué aux premières heures de son procès.
L'économe du village du Chandourène, Damien Chapus, 37 ans, père de deux jeunes enfants, décrit par son entourage et par l'enquête comme "un homme profondément humain et sans histoire", avait été tué, par derrière, de trois coups de couteau dans le dos, sur son lieu de travail.
Selon le déroulé des faits rappelés par le président de la cour, ce 27 mai, Mohamed-Chérif Ghamdi, lui-même ancien employé (cuisinier) du centre de vacances, s'était avancé vers la victime, assise en train de téléphoner, avant de la poignarder dans le dos, sans un mot et à plusieurs reprises.
Ghamdi avait été arrêté le soir même à Marseille, localisé par son téléphone, plusieurs témoins l'ayant vu s'enfuir. Les enquêteurs avaient retrouvé l'arme du crime dans son véhicule.
Hospitalisé dans une unité psychiatrique marseillaise, l'homme, considéré comme "dangereux", avait réussi à s'en échapper en sciant les barreaux de sa chambre à l'aide d'un tournevis improvisé, avant d'être interpellé quelques heures après près de Béziers.
Lundi, Ghamdi, arrivé au palais de justice de Digne sous surveillance du GIPN, est apparu le visage fermé, le regard absent derrière la vitre en plexiglas du box des accusés.
Après le rappel des faits, il a pris la parole: "Je voudrais m'excuser auprès de la famille. Mon geste est lamentable, j'ai tué une personne qui m'aimait, je n'avais rien contre la victime, j'ai du mal à supporter ça depuis trois ans."
"J'espère que la famille va me pardonner", a-t-il ajouté en regardant les proches et la veuve de Damien Chapus, qui a laissé échapper un "non" mêlé de sanglots.
Le procureur de la République à Digne-les-Bains avait expliqué, à l'époque des faits, que le suspect "pensait à tort que son ex-petite amie, qu'il harcelait, avait une liaison avec la victime".
Le procès était initialement prévu fin novembre 2012, mais il avait été ajourné en raison de l'absence du conseil de l'accusé, retenu à la cour d'assises du Vaucluse. L'avocat général s'était "étonné" de cette absence, n'en ayant "pas été prévenu".
"La famille Chapus attend beaucoup de ce procès", a indiqué lundi à un correspondant de l'AFP son conseil, Me Olivier Danjou, du barreau de Marseille.
Le procès "va permettre à la famille de passer à une étape supérieure, celle du deuil. Il permettra peut-être d'en savoir plus sur ces motivations, incompréhensibles", a-t-il dit. "Ca a été un crime très violent, une agression qu'on ne comprend pas. M. Chapus n'a pas pu se défendre, il a été attaqué par derrière. (Ghamdi) travaillait pour M. Chapus, qui n'avait aucune difficulté avec ses employés dont M. Ghamdi".
Hors du prétoire également, Me Bernard Ripert, défenseur de l'accusé, a indiqué qu'il comptait prouver qu'il n'y avait pas eu préméditation dans ce dossier.
"Il (Ghamdi) a reconnu le meurtre mais pas l'assassinat", a-t-il dit. "Vu l'intensité de la douleur que ces affaires causent, on cherche toujours à les aggraver", a-t-il déclaré. Ghamdi "ne sait pas pourquoi il a tué cette malheureuse victime, il n'y a pas de préméditation, et donc pas d'assassinat".
Déjà incarcéré pour violences et vol à main armée, Mohamed-Chérif Ghamdi encourt 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès est prévu sur trois jours. Lundi la cour a entendu les enquêteurs, avant des experts et quatre témoins directs mardi, puis le réquisitoire mercredi.
La Provence