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  • Méric : ce que dit vraiment pour de vrai la vraie vidéo

    Certaines preuves dérangent. Pourquoi ?

    Publié le 26 juin 2013 à 11:20 dans PolitiqueSociété

     

    clement meric justice

    Je ne sais pas si la police partage les interprétations tirées par RTL de la vidéo du meurtre de Clément Méric, mais je sais qu’elle ne partage pas celles de Libération.
    Le brave quotidien de gauche hollandiste se fendait hier d’un article tortillard pour essayer de démonter, sous un titre accrocheur, ce que révélait le matin même RTL et ce que nos propres sources policières nous avaient confirmé il y a déjà trois jours : que la vidéo de la RATP, qui n’est certainement pas au ras du bitume, mais qui permet clairement d’identifier les combattants, joue clairement en défaveur du groupuscule d’extrême gauche. Ces images infirment donc définitivement la thèse hurlée sur toutes les ondes par une gauche de bonne conscience, Jean-Luc Mélenchon en tête, d’un malheureux Clément Méric victime d’un « assassinat », donc d’un meurtre avec préméditation. Il faut d’ailleurs qu’elle soit bien dérangeante cette vidéo qui, pour avoir été entre les mains de la police depuis le 6 juin, a dû attendre presque trois semaines avant d’être évoquée publiquement. Il faut croire que la gauche qui nous gouverne, qui a déjà selon toute probabilité trafiqué les images de la Manif pour Tous du 24 mars, a un sérieux problème avec les images en général, et en particulier quand elles appuient le réel contre ses rêves.
    Si l’on se résume, et toujours selon la police, Clément Méric et ses amis, cornaqués par un antifa dur-à-cuire réputé pour sa pratique des sports de combat, étaient venus spécialement à la vente privée de la rue Caumartin pour en découdre. C’est-à-dire que s’il y a eu préméditation, elle était de leur côté. Dans la boutique même, ils commencent à prendre à partie des skins peu soucieux d’en venir aux mains qui en appellent à la sécurité. Celle-ci expulse les chasseurs de skins qui, têtus, se postent en bas, dans la cour, en attendant leur proie. Quand celle-ci arrive, une deuxième fois elle requiert les services des videurs qui éloignent à nouveau Clément Méric et ses camarades. Et c’est quand les skins, rassurés, se dispersent que, dissimulée un peu plus loin dans la rue, la bande d’extrême gauche tombe à bras raccourcis sur l’un d’eux. Les autres, alertés, rappliquent : une bagarre d’une « violence extrême », selon la police, se déclenche. La tragédie se noue : alors qu’Esteban Morillo lutte contre deux assaillants, Clément Méric tente de le frapper par derrière. Morillo se retourne et lui assène deux coups en pleine figure mais, et les images le confirment, c’est sans poing américain. D’ailleurs, quand les policiers perquisitionneront chez lui, il en découvriront deux, l’un vert fluo qui serait parfaitement identifiable sur une vidéo, l’autre clouté, dont les marques auraient été trouvées sur le visage de Méric s’il avait servi. Un Méric qui, toujours selon nos informations, portait pour sa part un protège-dents, accessoire peu usité quand on est en mode shopping. La vidéo permet aussi de savoir que les mains de la  plupart des combattants étaient serties de bagues d’un genre contondant, qui ne poussent guère au pacifisme.
    Ce qui est troublant dans cette sinistre histoire c’est, outre la mort absurde d’un jeune homme, que ce qu’on peut appeler la gauche en l’occurrence, c’est-à-dire un mode d’être transpartisan, se soit accrochée à tout prix à une interprétation non fondée des événements qui s’est révélée très vite fausse. Il fallait à tout prix, semble-t-il,  que ce drame démontre que le démon fasciste avait encore frappé. Et d’ailleurs peut-être y avait-il des pulsions fascistes dedans, mais certainement pas du côté que l’on imaginait. Est troublante cette volonté malikoussékinienne, voire carpentriste, de trouver des boucs émissaires immédiatement, dans un lynchage médiatique général, sans même que la justice ait rendu la moindre conclusion. On se souvient tous avec dégoût de l’émotion, peut-être non feinte et c’est sans doute le pire, de dame Clémentine Autain à la télévision, sûre de son droit à dénoncer un assassinat, et sans preuves. Il n’y a pas si longtemps, on nous rebattait les oreilles avec la présomption d’innocence, me semble-t-il. Il faut croire que lorsqu’il s’agit d’une certaine catégorie de la population française, il y a au contraire présomption de nocence, pour employer le vocabulaire de Renaud Camus. Il faut croire qu’une certaine partie des Français est suspecte par principe. Les skins aiment la violence ? Certainement. Leurs jumeaux les antifas tout autant.
    Mais on est à Hollywood : il faut prouver que le bien ne peut être le mal. Selon nos informations toujours, le juge d’instruction saisi de l’affaire serait si impartial qu’on lui aurait dépêché un adjoint pour réenquêter à charge, un adjoint sûr de ne pas figurer sur le mur des cons. Il faut bien que les méchants paient. Puisqu’ils sont méchants. Comment disait Churchill déjà ? Ah oui : « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes. » Il se peut que demain soit aujourd’hui.

    *Photo : France 2.

     

    Causeur.fr

  • Exclusif : le rapport de l’ECLJ au Conseil de l’Europe sur les violences contre les manifestants anti-dénaturation du mariage avec une centaine de témoignages

    Ecrit le 26 juin 2013 à 11:59 par Eric Martin dans Article

     
     

    Exclusif : le rapport de l'ECLJ sur les violences contre les manifestants anti-dénaturation du mariage avec une centaine de témoignages

    Voici le rapport de l’European Centre for Law and Justice qui sera présenté dès 13h ce mercredi 26 juin au Conseil de l’Europe lors de l’audition sur la « Manif pour Tous et la répression policière » organisée en marge de la session de l’Assemblée parlementaire. Cette audition est organisée par le Parti Populaire Européen (Groupe politique PPE) et le European Centre for Law and Justice, en présence de Luca Volontè, président du Groupe PPE, de Ludovine de la Rochère, Présidente de la Manif pour Tous, de Béatrice Bourges, du Printemps Français, de Madeleine Bazin et Jean-Baptiste Achard, des Veilleurs.

    Il contient plus d’une centaine de témoignages de personnes victimes d’abus policiers ayant eu lieu à l’encontre du mouvement social de défense de la famille et de contestation de la loi ouvrant le mariage et l’adoption d’enfants aux couples de même sexe. Pour la plupart, ces témoignages ont été communiqués par les avocats des victimes. Ils permettent de recouper, de corroborer et d’attester des faits qui, pour un pays tel que la France, sont graves et sans précédent depuis plusieurs décennies.

    Ce rapport va être remis aux organes compétents du Conseil de l’Europe et des Nations-Unies à Genève. Il viendra documenter les diverses procédures actuellement initiées auprès de ces instances par des victimes, des élus et des ONG.

    >>> consultez le rapport <<<

    Nouvelles de France

  • Manif pour Nicolas: intervention des Hommen

    Publiée le 24 juin 2013

    A l'occasion de l'hommage rendu à Nicolas, incarcéré pour se opinions politiques, les Hommen sont intervenus, adressant une lettre au Président de la République, lui rappelant le déni de démocratie et les atteintes aux droits de l'homme qui marqueront à jamais sa présidence.

  • France: autodissolution du groupuscule d'extrême-droite Troisième Voie 27/06/2013

    France: autodissolution du groupuscule d'extrême-droite Troisième Voie





        Le groupuscule français d'extrême droite Troisième Voie et son service d'ordre, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), ont annoncé mardi leur dissolution, devançant en cela la volonté gouvernementale de les interdire depuis la mort début juin d'un militant antifasciste, Clément Méric, lors d'une rixe avec des skinheads.

    "J'ai dissous pour l'honneur, pour ne pas être dissous par d'autres. Ces tartufferies, c'est fini", a fait savoir leur chef, Serge Ayoub, tout en ajoutant que la demande de dissolution avait été déposée il y a quelques jours auprès de la préfecture.

    Les autorités avaient entamé une procédure à des fins de dissolution de plusieurs groupuscules appartenant à la mouvance extrémiste nationaliste, dont Troisième Voie, en raison de la proximité revendiquée avec cette entité par les personnes mises en examen après le décès du jeune étudiant antifasciste, Clément Méric, qui avait mis la France en émoi.

    Les JNR, dont les membres arborant la même allure très reconnaissable : crâne rasé, vêtements et bottes noirs et physique imposant, comptaient une trentaine de membres et assuraient la sécurité de la nébuleuse nationaliste révolutionnaire Troisième Voie, créée par cette figure notoire du mouvement skinhead en France, Serge Ayoub.

    Parallèlement à cette décision qui apparaît comme un pied de nez au gouvernement de gauche en place, deux autres groupuscules d'extrême-droite, les Jeunesses nationalistes et l' Œuvre française, se sont, elles, vu notifier un ordre de dissolution gouvernemental.

    Le leader des Jeunesses nationalistes et ancien cadre du parti politique, le Front national, dont il a été exclu en 2011, Alexandre Gabriac, avait considéré la bagarre ayant entraîné la mort de Clément Méric comme un "malheureux fait divers".

    Une vidéo de surveillance a récemment fait surface dans cette affaire, devenue un symbole du danger représenté par les ultranationalistes. Selon cet enregistrement audiovisuel, un coup aurait d'abord été porté par la victime à son tueur présumé, avant que ce dernier riposte d'un coup de poing mortel.

    De fait, ce nouvel élément de preuve conforte la charge finalement retenue par le juge d'instruction chargé de l'affaire Méric contre le principal suspect, Esteban Morillo : violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
     
    ALTERINFO.NET

  • Mariage gay à Arcangues: un adjoint accepte d'unir les deux hommes

                                                                                                                                  

    L' «affaire» du mariage gay d'Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) devrait bientôt connaître son dénouement. Un adjoint au maire qui s'opposait depuis fin mai au mariage d'un couple d'hommes, a finalement accepté de célébrer leur union, a annoncé jeudi la mairie dans un communiqué.

    «Après un tour de table où chacun a pu s'exprimer, un adjoint a fini par se porter volontaire pour célébrer le mariage Taubira», a indiqué la mairie dans un communiqué transmis jeudi soir à l'issue d'une réunion entre le maire (), Jean-Michel Colo, et ses adjoints, sans préciser l'identité de l'adjoint volontaire.

    Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel, en couple depuis 1997, ont déposé officiellement leur dossier de mariage le 17 juin à la mairie d'Arcangues. Fin mai, ils avaient averti le maire de cette commune de 3.000 habitants de leur projet d'union. M. Colo, 60 ans, avait informé le 7 juin la préfecture qu'il refuserait, tant qu'il serait à la tête de sa commune, de marier des couples de même sexe.

    Face à ce refus de célébrer leur union, le couple avait finalement porté plainte mercredi pour discrimination auprès du procureur de la République à Bayonne contre le maire et ses adjoints qu'ils ont également assignés en référé.

                                       

            LeParisien.fr  - 27/06/13

     

    Il se pourrait que la vérité soit triste (Renan)

  • Destruction de l’église Saint-Jacques à Abbeville : l’aveu de Nicolas Dumont, maire socialiste et franc-maçon

    27 juin 2013

    Le 20 juin 2013, dans le Courrier Picard est paru un article signé Thomas Diévart qui démontre de manière éclatante que la destruction de l’église Saint-Jacques d’Abbeville n’était en rien une fatalité mais un acte volontaire décidé par Nicolas Dumont, maire socialiste d’Abbeville, dont la seule motivation était de détruire l’église sans nécessité.

    On y lit qu’un square remplacera désormais l’église détruite. Et que, selon l’élu, cet aménagement « à la louche [...] coûtera 2 à 3 millions d’euros ». Si l’on rappelle que le budget prévu pour la démolition était au minimum de 500.000 euros (c’est le montant qui avait été provisionné par la ville), on constate que le maire envisage, sans sourciller, une dépense totale de 3,5 millions d’euros pour remplacer l’église par ce square.

    http://pbs.twimg.com/media/BHhSNH3CQAAre8A.jpg:largeOr, le devis pour la restauration de l’église établi par un architecte des monuments historiques en 2008 était de 4,2 millions d’euros. Soit une différence avec ce qui a été fait de 700.000 euros, une somme qu’il aurait été facile de couvrir par des subventions et éventuellement une souscription (voir l’exemple de la commune d’Arc-sur-Tille).

    Le coût de la restauration n’étant, de l’aveu même du maire, plus une justification valable pour avoir détruit ce bel édifice, on peut légitimement se poser la question de la raison de cet infâme vandalisme.

    Hypocrisie suprême : on lit également dans cet article que les allées du square « forme[ront] une croix, orientée comme l’était l’église ». Enfin, « la Ville n’exclut pas de réinstaller sur la place [la cloche de l’église], encore faut-il trouver un moyen de la mettre hors de portée d’éventuels vandales ou mélomanes intempestifs. » Nicolas Dumont ayant peur des vandales, voilà qui serait presque drôle.

     Source

     

    Contre-info.com

     

     
     
     

            

    chard195.gif Chard.gif

  • Réflexions sur l’Affaire Clément Méric

         

    Reflexions sur l’Affaire Clément Méric
     

    Le 11 mars dernier, au cœur des Hautes Pyrénées, une quinzaine de militants antifascistes agressent un militant d’extrême droite du nom d’Anthony, lardant ce dernier de plusieurs coups de couteaux dans le dos, ce qui traduit visiblement une intention sincère de donner la mort. Laissé pour mort, Anthony survivra finalement à ses blessures. La presse française n’a pas daigné aborder ce fait divers visiblement sans importance pour elle.

     Le 15 juin dernier, deux groupes de jeunes, antifascistes et extrémistes de droite, se rencontrent de façon hasardeuse à Paris et échangent des coups. Résultat de la bagarre, un antifasciste, Clément Méric, meurt et un jeune nationaliste du nom d’Esteban Morillo est interpellé car il serait l’auteur des coups ayant entrainé la mort.

     Des lors, la machine politique et médiatique va s’emballer.

     Pour François Fillon et Luc Chatel, la mort de Clément Méric serait un « un crime odieux » tandis que pour Jean-Luc Mélenchon, il s’agirait d’un « assassinat », une version qu’on ne peut du reste remettre en cause selon lui (sic). Pour Clémentine Autain, il s’agit d’un « acte prémédité » puis d’un « crime de nature politique », tandis que Macé Scaron, parle lui aussi d’un « assassinat politique ».

     La presse, elle, s’est déchainée a nous présenter le tableau suivant qui serait celui d'un bon et gentil garçon dignement et courageusement engagé dans la lutte (noble pour autant) de l’antifascisme et qui aurait été victime de la violence de nervis d’extrême droite qui, on le sait bien, terrorisent la France entière. La France et les Français, grâce aux médias, avaient un temps oublié le mariage pour tous, le chômage, l’appauvrissement économique, les guerres dans le monde et bien sur les affaires de leurs politiciens. La classe politicienne, durant quelques jours, s’est sans aucun doute retrouvée autant soulagée qu’unie, pour le plus grand bonheur des « affaires ».

     Et puis il y eu les faits.

     Tout d’abord ces photos du gentil premier de la classe, Clément Méric, le visage masqué dans les contre manifestations organisées lors du mariage pour tous ou lui et ses amis ont pu aller menacer des familles qui ont la chance, pour la grande majorité d’entre elles, de n’être ni détruites, ni recomposées.

     Puis le témoignage du vigile du magasin concerné par la bagarre et qui affirme que « Clément Méric a vraiment cherché la bagarre et souhaitait en découdre ».

     Puis ces autres témoignages qui montrent que « les militants antifascistes avaient verbalement provoqué les skinheads, à l'intérieur même de la salle de vente » ou que « les mecs d'extrême droite ont cherché à échapper à l'affrontement, n'ont fait que se défendre, puis ont répliqué ». On imagine du reste mal comment cela aurait pu être différent puisque ces derniers étaient visiblement accompagnés de jeunes filles.

     Ensuite il y a eu les images, celles des caméras qui ont enregistré la bagarre. Les images y montrent une tout autre réalité que celle que le bulldozer médiatique a assené au peuple français. Oui il y a eu une bagarre, et sans aucun doute déclenchée par les amis de Méric. Le film confirme que le groupe de militants d'extrême gauche a longuement attendu les amis d’Esteban à côté de la station de métro, avec la volonté d'en découdre. Non, Clément Méric n’est pas une victime. Au contraire, on y « découvre un Méric agressif qui, semble-t-il d'après RTL assène un coup au militant d'extrême droite, Esteban Morillo, alors de dos et aux prises avec deux assaillants. Morillo se retourne et renvoie une droite pour se défendre, faisant tomber à terre le jeune Méric qui ne se relèvera plus ».

     L’affaire Méric, c’est d’un côté un Français de souche, étudiant à Sciences-po et d’origine bourgeoise (fils de profs a la fac de droit à Brest) et en face un jeune prolétaire fils d’immigrés espagnols (père artisan et mère au foyer) et qui travaille comme agent de sécurité.

     Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, c’est le bourgeois parisien de Sciences-po qui avait rejoint l’extrême gauche et Esteban le fils d’immigrés européens issus d’une famille modeste qui avait rejoint les rangs des ultranationalistes.

     Cette affaire ressemble à une fable sociale et moderne qui nous renvoie une bien sombre image de deux Frances qui ne se font sans doute plus seulement face, mais qui désormais s’affrontent. N


     
    La Voix de la Russie - 27/06/13
  • Le prisonnier politique Nicolas Bernard-Buss placé à l’isolement « pour sa sécurité »

        27 juin 2013

    Le jeune Nicolas Bernard-Buss, militant opposé à la dénaturation du mariage et membre fondateur des « Veilleurs » scandaleusement condamné à deux mois de prison ferme, a été placé à l’isolement par l’administration pénitentiaire « pour sa sécurité ».

    Son régime est strict : pas de visiteurs hormis son avocat, pas de parloir, repas livrés par une trappe. Une douzaine de portes séparent sa cellule des espaces communs. Cependant, le jeune détenu trouve du réconfort dans les centaines de lettres de soutien qu’il reçoit tous les jours et serait « serein » selon ses proches.

     

    Contre-info.com

     
  • Russie : le négationnisme pourra être puni de 5 ans de prison

    Presse russe

     

    Izvestia
    13:23 24/06/2013
     
    MOSCOU, 24 juin - RIA Novosti
     

    La députée russe Irina Iarovaïa et ses collaborateurs du Front populaire ont soumis un nouvel article au Code pénal, fixant une amende ou une peine de prison pour la négation ou la légitimation des crimes nazis, ainsi que la réfutation de la légitimité des actes de la coalition antihitlérienne, écrit lundi le quotidien Izvestia.

    Ces amendements concerneront les articles du Code pénal portant sur "Les crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité". Le nouvel article, sous le numéro 354.1, s'intitulera "La réhabilitation du nazisme".

    La nouvelle initiative législative prévoit une amende allant jusqu'à 300 000 roubles (7 500 euros) ou une peine maximale de 3 ans de prison pour toute négation de l'activité des armées de la coalition antihitlérienne visant à maintenir la paix internationale, ainsi que pour la diffusion de fausses informations sur leur activité.

    Cependant, si les fausses informations étaient répandues par un individu abusant de ses fonctions ou se servant des médias, la loi prévoirait une sanction plus lourde. L'amende pourrait aller jusqu'à 500 000 roubles (près de 12 500 euros), voire une peine de prison de 5 ans. De plus, il lui serait interdit de travailler dans la fonction publique pendant une durée maximale de 3 ans.

    Pour Irina Iarovaïa, présidente du comité anticorruption à la Douma (chambre basse du parlement), le procès de Nuremberg donne non seulement une appréciation historique des faits de la Seconde guerre mondiale mais aussi une définition très claire de ceux qui ont commis des crimes contre la paix et l'humanité.

    "L'Union soviétique et les autres pays de la coalition antihitlérienne luttaient contre le fascisme et toute tentative d'interpréter différemment le rôle et l'importance de l'armée soviétique pendant la Seconde guerre mondiale vont à l'encontre des faits historiques objectifs, ainsi que de la jurisprudence internationale", explique la députée.

    La note qui accompagne le projet de loi explique que la déclaration de Berlin sur la défaite de l'Allemagne du 2 août 1945 inclut une liste des pays de la coalition antihitlérienne et des Etats qui étaient du côté de l'agresseur. Ce document confirme également la défense, par les Alliés, des principes de maintien de la paix et de la sécurité internationale.

    Le 107ème article de la Charte des Nations unies stipule que toute révision des décisions du tribunal international sous forme d'approbation de la politique agressive du nazisme et toute négation des crimes du nazisme sur les territoires occupés est un crime international.

    "Pendant la Seconde guerre mondiale l'Union soviétique remplissait la mission de protecteur et toutes les actions des troupes soviétiques étaient libératrices. L'URSS menait une opération de maintien de la paix", déclare Irina Iarovaïa.

    La députée remarque que d'autres pays appliquent depuis longtemps la loi qui protège la vérité historique du point de vue du procès de Nuremberg.

    L'expert militaire Igor Korotchenko, membre du conseil d'experts auprès du ministère de la Défense russe, est persuadé que ce projet de loi a du sens.

    "On assiste à une lente révision des résultats du procès de Nuremberg et au développement de mouvements néo-nazis dans beaucoup de Etats européens, notamment dans les pays baltes. En Russie on attaque les résultats de la Grande guerre patriotique. Cette activité doit être empêchée, y compris avec des outils juridiques", déclare Korotchenko.

    "On cherche à mettre sur la même ligne l'Allemagne hitlérienne et l'Union soviétique, cela ne peut pas continuer", poursuit l'expert.

    "L'Union soviétique a porté le flambeau de la libération alors que les fascistes installaient des camps d'extermination et exécutaient massivement des civils sur les territoires occupés. Il faut tout faire pour que les résultats de la participation de l'URSS à la Seconde guerre mondiale soient connus auprès du plus grand nombre possible de Russes et de citoyens d'autres pays", a-t-il souligné.

    Le politologue Igor Iourguens pense qu'avant d'adopter ce genre d'initiatives, elles devraient être discutées au sein du Front populaire.

    "Cette initiative doit fait l'objet d'un large débat public pour avoir suffisamment de sens, sinon elle pourrait sembler superflue", a déclaré l'expert.

    Irina Iarovaïa dit avoir déjà suggéré un tel projet de loi quelques années plus tôt, qui avait été soutenu par la Cour suprême mais n'avait pas été examiné par la Douma. Aujourd'hui il a gagné en précision.

  • A Berck-sur-Mer, Mein Kampf se vend comme des petits pains

    Lire: http://www.lexpress.fr/culture/livre/a-berck-sur-mer-mein-kampf-se-vend-comme-des-petits-pains_1261261.html#xtor=AL-447

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    26/06/13

     

  • Plainte contre le maire pour discrimination homophobe : "On voulait simplement se marier"

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    Le couple homosexuel ira jusqu’au bout de sa plainte pour discrimination contre le maire d’Arcangues, dans les Pyrénées-Atlantiques, qui refuse de célébrer leur mariage.

    Par STÉPHANIE LACAZE correspondante à Bordeaux
    Libération

    «Ce n’est pas un bras de fer. Ce sont juste deux futurs mariés qui veulent se marier dans leur commune. Ils ne devraient pas se trouver dans cette situation.» Isabelle Duguet, l’avocate de Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel, tient à mettre les choses au point. Ses clients ne sont pas des acharnés de la procédure. S’ils ont déposé plainte ce mercredi pour «discrimination à caractère homophobe», contre le maire d’Arcangues et ses six adjoints, c’est qu’ils n’avaient pas d’autre choix pour faire respecter leurs droits. Malgré des propositions de conciliation, un rappel à l’ordre du préfet et une convocation par le sous-préfet, Jean-Michel Colo, le maire d’Arcangues (divers droite) refuse en effet catégoriquement de les marier. Et l’histoire dure depuis près d’un mois.

    Pas de discussion possible

    «On voulait se marier, pour des raisons sentimentales mais aussi pour se protéger mutuellement», raconte Guy Martineau-Espel. «Le 30 mai dernier, j’avais donc pris rendez-vous avec le maire pour lui demander quelles pièces il fallait fournir pour un mariage. Il m’a répondu : "Moi, je ne marierai pas deux personnes du même sexe dans ma mairie." Je connaissais sa position, ce n’était pas une surprise, alors j’ai essayé de discuter.» Guy Martineau propose d’abord au maire de venir célébrer le mariage «à la maison», en toute discrétion avec deux assesseurs. Ce qu’il refuse. Il lui demande alors de déléguer la cérémonie à un de ses adjoints en l’assurant qu’il n’y aurait aucune publicité ni médiatisation autour de la mairie. Peine perdue, le futur marié essuie un nouveau refus.

    Il prend quand même un dossier de mariage à l’accueil de la mairie en espérant que l'édile changera d’avis. Mais loin d’infléchir sa position, celui-ci choisit de rendre publics ses arguments dans une interview à la presse locale. «Après, le maire est parti en vrille, au fur et à mesure des interviews, poursuit Guy Martineau. Il a même comparé la loi sur le mariage pour tous à la loi anti-juifs de 1940.»

    «Propos homophobes»

    Contacté, Jean-Michel Colo ne souhaite plus s’exprimer dans les médias. Il s’est donné quelques jours de réflexion, après sa convocation chez le sous-préfet, lundi. S’il persiste dans son refus de marier ses deux administrés, il peut être suspendu de ses fonctions par le préfet. Le juge des référés qui a été saisi peut aussi décider de l’obliger à appliquer la loi. «S’il continue de refuser, je demanderai une astreinte», avec une amende à payer pour chaque jour qui passe, précise maître Duguet, l’avocate du couple.

    Mais quelle que soit finalement la décision du maire, et même s’il choisit de déléguer la célébration du mariage à un de ses adjoints, Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel maintiendront leur plainte au pénal pour discrimination. «Jusqu’à présent, nous n’avions jamais eu de problème dans le village. Le maire, on ne le connaissait pas plus que ça. On avait même voté pour lui, aux dernières élections», précise Guy Martineau qui ne veut pas qu’on pense qu’il a un compte à régler. «On voulait simplement se marier et monsieur Colo a tenu des propos vraiment homophobes.» Pour l’avocate des deux hommes, la discrimination est caractérisée : «C’est comme s’il refusait de marier une personne au motif qu’elle est noire.»

     

    Libération - 26/06/13

     

    NdB:  L'argument spécieux de l'avocate: la couleur de sa peau est sans rapport avec le sexe d'une personne!

     

  • DSK défend la finance devant le Sénat

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    PARIS (Reuters) - Dominique Strauss-Kahn a été entendu mercredi en qualité d'expert par la commission d'enquête du Sénat sur le rôle des banques dans l'évasion fiscale et a minimisé le rôle de la finance dans la crise économique.

    La porte-parole du gouvernement français, Najat Vallaud-Belkacem, a désapprouvé mercredi à titre personnel le choix d'inviter l'ex-directeur général du Fonds monétaire international, impliqué dans plusieurs affaires de moeurs.

    "J'estime que M. Strauss-Kahn n'appartient plus à la rubrique politique, donc de ce point de vue-là, personnellement, je n'irais pas tout particulièrement rechercher son expertise à lui", a déclaré la ministre des Droits des femmes.

    Pour le sénateur UMP Gérard Longuet, "il aurait été raisonnable de sa part de ne pas venir et il aurait été raisonnable de ne pas l'inviter".

    La commission d'enquête étudie le rôle des banques et des acteurs financiers dans l'évasion des capitaux, les incidences fiscales de cette dernière ainsi que les contrôles s'exerçant sur ce processus.

    Dans son introduction, Dominique Strauss-Kahn a ironisé sur ceux qui mettent en cause la finance dans la crise.

    "LA SUPERVISION FONCTIONNE MAL"

    "Le système fonctionne mal. Mais le point sur lequel je voudrais insister c'est que, de mon point de vue, incriminer la finance dans le désastre économique que nous vivons en Europe en général et en particulier dans notre pays, a pour moi à peu près la même pertinence qu'incriminer l'industrie automobile quand on parle des morts sur la route", a-t-il avancé.

    Lors de sa campagne présidentielle, en janvier 2012, François Hollande avait lancé: "Mon adversaire, c'est le monde de la finance."

    Dominique Strauss-Kahn a surtout mis en cause les "superviseurs" des systèmes financiers, estimant qu'ils n'étaient "pas assez armés."

    "Partout, la supervision fonctionne mal", a-t-il expliqué, prenant pour exemple les premiers stress tests effectués auprès des banques européennes qui avaient conclu à un besoin de recapitalisation de deux ou trois milliards d'euros.

    Or, le FMI avait chiffré ce besoin à 80 ou 90 milliards d'euros, a-t-il affirmé. "Et on a gentiment prié le FMI de garder ses chiffres pour lui".

    Des sénatrices ayant compris que Dominique Strauss-Kahn jugeait le système globalement bon, mais simplement perverti "par de mauvais esprits", l'ancien "patron" du FMI s'est défendu d'avoir été aussi tranchant.

    "Le système, il est comme il est. Pour le moment, je n'en connais pas d'autre, mais je veux bien qu'on en discute. On pourrait le faire fonctionner beaucoup mieux si on met le point d'application de ce que l'on veut changer sur le comportement des individus plutôt que sur des règles qui voudraient améliorer le système sans beaucoup le changer", a-t-il expliqué.

    Elizabeth Pineau et Gérard Bon, édité par Sophie Louet

    Yahoo!Actu - 26/06/13

  • France-Russie: pour une défense commune des valeurs chrétiennes

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    Voici quelques extraits d’un compte-rendu d’Hugues Revel, animateur du collectif Catholiques en Campagne, qui faisait partie d’une délégation française reçue récemment à la Douma russe. Ils montrent que dans un climat de christianophobie mondiale, des voix s’élèvent et des alliances se nouent pour une défense commune des valeurs chrétiennes. Une bonne nouvelle de temps en temps sur ce blogue, cela ne fait pas de mal…

    À l’invitation de la Douma d’État une délégation de cinq Français s’est rendue à Moscou : Aymeric Chauprade, écrivain, spécialiste en géopolitique, Fabrice Sorlin, spécialiste des questions franco-russes, François Legrier représentant du Mouvement Catholique des Familles, Odile Téqui représentante des familles et des enfants gazés par la police lors des manifestations contre le « mariage » homosexuel et moi-même [Hugues Revel] représentant du collectif Catholiques en Campagne.

    Nous étions accompagnés à la Douma par M. Brian Brown, président catholique de la puissante association américaine National Organization for Marriage (NOM), qui a fait un discours remarqué à la Douma où il a appelé à une Internationale de la vie et du mariage. Le 19 avril 2013 dans une lettre à la résistance française il avait déclaré : « La nouvelle cathédrale que vous êtes en train d’édifier sous nos yeux, est composée de pierres vivantes : vous tous, chers résistants français, jeunes et adultes, hommes et femmes, garçons et filles ! Rien ne viendra à bout de votre mobilisation et de votre détermination, car vous êtes du côté de la vérité et de la raison »

    Sans prétendre en aucun cas être leur porte-parole, nous avons expliqué aux autorités russes les motivations de ces opposants à la loi Taubira que ne veulent pas entendre les autorités françaises. Nous avons simplement témoigné des aspirations du peuple français, de ces Veilleurs infatigables qui, nuit après nuit, se mobilisent dans leur action pacifique, nous avons porté les espoirs des Hommen, courageux jeunes hommes qui s’opposent au prétendu mariage pour tous ainsi que celle des Antigones ces femmes qui ont dit « non ! » à la théorie du genre sans oublier ces Mères Veilleuses qui refusent l’idée que des ventres de jeunes femmes soient l’objet d’une marchandisation.

    Nous reviendrons bientôt sur l’espoir que la Russie fait naître dans nos cœurs et nos intelligences. Je voudrais vous apporter le vibrant et surprenant témoignage qu’en la matière nous a adressé Sergueï Gavrilov, pourtant membre du Parti communiste russe, et coordinateur à la Douma, du « Comité interparlementaire pour la défense des valeurs chrétiennes » (sic !), qui a brillamment rappelé les valeurs éternelles de la Russie, sa Foi, sa morale, son patriotisme. La loi française nous a-t-il affirmé « est un défi dirigé contre les valeurs chrétiennes, une agression extrême du péché » Il a appelé ses compatriotes à la collaboration avec l’Église catholique, à la consolidation des relations des Français et des Russes pour la défense des valeurs traditionnelles. Il a appelé nos pays à s’engager dans la protection des chrétiens de Syrie persécutés par la rébellion syrienne.

    Ce faisant, il a exprimé de belle manière le message constant de tous les interlocuteurs, ministres et députés, universitaires et hauts fonctionnaires, écrivains et popes que nous avons rencontrés.

     Observatoire de la christianophobie - 25/06/13

  • Bouches-du-Rhône: tentative d'incendie criminel de l'église Saint Louis d'Anjou

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    Ce qui est extraordinaire, c’est le traitement journalistique du quotidien La Provence : un incendie criminel – on fusillait les incendiaires de cette sorte sous Napoléon… – ce n’est qu’un truc « guère important » fait pour « se distraire ». Qu’ils aillent donc se distraire ainsi dans une mosquée : je ne vous dis pas les réactions politico-médiatiques…

    Une nappe, des pots de fleurs, un autel en bois et le cahier de prière ont été brûlés hier [24 juin] dans l’église Saint-Louis [d’Anjou, XVIIe siècle] de Ferrières [Bouches-du-Rhône]. Les vandales ont mis le feu aux objets à l’aide des bougies qui se trouvaient dans le lieu de culte. Si l’incendie n’est en soi guère important, il interpelle. D’autant que, ces dernières semaines, plusieurs faits délictueux ont été enregistrés sur la paroisse [on apprend cela pour la première fois…]. Outre les troncs régulièrement fracturés, ce sont les portes des presbytères qui ont été cassées et des trousseaux de clefs dérobés. La police a bien mis la main sur un trio de vandales, à l’origine de tous ces faits. Malheureusement, la nature ayant horreur du vide, d’autres ont pris la relève. Dans le cas d’hier, ce pourrait être l’œuvre d’enfants qui ont trouvé, à Ferrières, un terrain de jeu pour “se distraire”. Suite à la plainte déposée par le curé de la paroisse, la police est venue sur place effectuer des relevés.

    Source : La Provence

     

    Daniel Hamiche

    Observatoire de la christianophobie - 26/06/13

    NdB: Des enfants qui prennent pour terrain de jeu une église ne sont sûrement pas des enfants "chrétiens". Ce sont de jeunes vandales qui savent très bien ce qu'ils font: ils ne vont pas s'amuser dans une mosquée...

     

     

  • Dissolutions : c’est parti !

    25 juin 2013

    Il est désormais prouvé qu’Esteban se trouvait en état de légitime défense. Ca n’y changera rien, la République a trouvé le prétexte pour faire un peu de « ménage » à moindres frais.
    Devenue ouvertement tyrannique, et alors que la situation du pays se dégrade à tous niveaux, elle espère contenter certains lobbies et s’assurer le soutien de l’extrême-gauche.

    Lu sur Francetvinfo :

    Le document se présente comme une « procédure de dissolution » en vertu du code de la sécurité intérieure, selon nos confrères du Dauphiné Libéré. Après les déclarations du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui disait vouloir dissoudre certains groupuscules d’extrême droite après la mort de Clément Méric, au moins deux d’entre eux ont confirmé avoir reçu la missive, mardi 25 juin : Troisième Voie et les Jeunesses nationalistes.

    Lire la suite…

     

    Contre-info.com

  • " On va te trancher la gorge, sale Blanche!"

     

    Madame Leterme a été victime en 2010 d’une persécution raciste lorsqu’elle habitait à Savigny-le-Temple (77). Elle raconte son histoire à Minute. Extraits :

    « Du jour au lendemain, ma fille a été rejetée, insultée, et le conflit a vite pris des proportions énormes, à tel point que j’ai fini par ne plus la laisser sortir dans le jardin clos, commun aux résidents du rez-de-chaussée. Les autres enfants la traitaient de sale fille de Blanche, de sale Française, lui disaient que sa mère était une sale pute, qu’elle n’avait rien à faire là, qu’elle n’était même pas une bâtarde… [...] 

    Au mois de mars, comme mes enfants recommençaient à sortir, nous avons reçu des menaces et des lettres nous incitant à partir, sous pei­ne d’être égorgés. Les agresseurs se sont aperçus que je vivais seule, ce qui les a rendus encore plus hostiles, et le fait que je ne les craignais pas n’a pas non plus joué en ma faveur. Je me suis rendue au commissariat pour déposer deux mains courantes, qui n’ont jamais rien donné. La situation est restée aussi tendue, les enfants d’une dizaine d’années venant jusqu’à mon portillon pour nous insulter, nous traiter de sales putes et de sales Blanches, jusqu’à ce soir du 30 juin, où, après une nouvelle altercation, des adultes sont intervenus pour effrayer ma fille, en lui disant qu’elle n’avait pas à se mélanger avec leurs enfants, qu’ici ils étaient chez eux et qu’ils allaient nous faire la peau.

     

    racaille

     

    Nous sommes des provinciaux et mes enfants n’ont pas l’habitude d’entendre de tels discours de hai­ne. Terrorisée, elle s’est réfugiée chez nous. Mon ex-mari et un autre ami, venus fêter mon anniversaire, sont sor­tis pour discuter et se sont alors fait lyncher par sept individus, à coups de bâtons, de planches de bois et de casque. Mon ex-mari a eu un traumatisme crânien, le cuir chevelu ouvert et de multiples contusions, et notre ami une fracture ouverte à deux doigts. Ma fille et moi assistions à la scène. [...]

    Mes enfants étaient enfermés dans mon appartement et j’étais sortie pour accompagner les pompiers, qui prenaient en charge mon ex-mari et notre ami pour les em­mener au CHU de Melun. C’était la cohue, la jubilation to­tale, tout le monde trouvait normal que nous partions. Nos agresseurs m’insultaient et me menaçaient de mort devant les policiers, sans au­cune gêne ni crainte : ils m’ont dit qu’ils nous trancheraient la gorge, à ma fille et à moi : « Ne t’inquiète pas, on va te retrouver, tu ne seras pas toujours protégée, on va te trancher la gorge, sale Blanche, tu n’avais rien à faire ici… »

    http://a5.img.v4.skyrock.net/3749/10563749/pics/251170947_small.jpg

    Sur les sept hommes qui avaient lynché mon ex-mari et notre ami, trois seulement ont été interpellés et traduits en justice. [...] En dépit de casiers judiciaires chargés, ils ont été condamnés à des peines avec sursis, ou de moins de deux ans de prison fermes : ils ne seront donc pas emprisonnés. [...] »

    Source

    Contre-info.com