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  • Rationalité occidentale, par Thierry Meyssan

     

    Vous avez aimé l’incident du golfe du Tonkin et la guerre du Vietnam, les couveuses koweïtiennes et la première guerre du Golfe, le massacre de Racak et la guerre du Kosovo, les armes de destruction massive irakiennes et la deuxième guerre du Golfe, les menaces sur Benghazi et la guerre de Libye, vous allez adorer le gazage des civils de la ghouta et le bombardement de la Syrie.

    | Damas (Syrie) | 7 septembre 2013
      
     
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    Contrairement aux commentaires de l’Armée syrienne libre, les victimes du massacre de la ghouta sont des enfants de familles alaouites loyalistes de Lattaquié qu’elle avait fait prisonniers début août et dont elle a massacré les familles

    Dans une note diffusée par la Maison-Blanche, le directeur US du Renseignement James Clapper affirme que 1 429 personnes ont été tuées lors d’une attaque chimique massive sur une douzaine de localités, le 21 août 2013, dans la ghouta de Damas [1].

    Les services français n’ont pas pu procéder sur place à un décompte des victimes, assure une note déclassifiée du coordinateur du Renseignement Alain Zabulon [2]. Cependant, ils en ont vus 281 sur des vidéos, tandis que l’organisation « non-gouvernementale » française, Médecins sans frontières, en a comptés pour eux 355 dans des hôpitaux.

    Les services alliés se référent tous à des vidéos. Ainsi les États-uniens en ont collecté une centaine sur YouTube, tandis que les Français n’en ont trouvé que 47. Washington et Paris les considèrent toutes comme authentiques. Pourtant, certaines d’entre elles ont été postées à 7h00 du matin, heure de Damas (ce qui explique qu’elles soient datées du 20 août sur YouTube qui est basé en Californie), mais avec un soleil presque au zénith, ce qui implique qu’elles ont été tournées à l’avance [3].

    Tous les observateurs ont noté la forte proportion d’enfants parmi les victimes. Les États-Unis en ont comptés 426, soit plus d’un tiers. Certains, mais ni les services états-uniens, ni leurs homologues français, se sont inquiétés de constater qu’ils avaient presque tous le même âge et qu’ils étaient sans famille pour les pleurer. Plus étrange encore, les gaz auraient tué des enfants et des hommes adultes, mais auraient épargné les femmes (sauf 2).

    La large diffusion sur les chaînes satellitaires des images des victimes a permis à des familles alaouites des environs de Lattaquié de reconnaître leurs enfants, enlevés deux semaines auparavant par des « rebelles ». Cette identification a été longue car il reste peu de survivants du massacre perpétré par les alliés des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France dans des villages loyalistes où l’on a découvert, après leur passage début août, plus d’un millier de corps de civils loyalistes dans des charniers.

    États-uniens, Britanniques et Français s’accordent à dire que les victimes ont été tuées par un gaz neurotoxique qui pourrait être du sarin ou contiendrait du sarin. Ils déclarent se fonder sur leurs propres analyses, réalisées dans leurs laboratoires sur des échantillons prélevés par chacun de leurs services. Cependant, les inspecteurs de l’Onu, venus sur place récolter d’autres échantillons, ne donneront leur verdict que dans une dizaine de jours. En effet, les analyses pratiquées par les États-uniens, Britanniques et Français sont inconnues du monde scientifique pour lequel la culture des échantillons nécessite un délai beaucoup plus long.

    S’il est clair que des enfants sont morts d’intoxication chimique, il n’est pas du tout certain qu’ils aient été gazés. Les vidéos qui les montrent agonisants laissent voir une bave blanche alors que le sarin en provoque une jaune.

    Les trois grandes puissances occidentales s’accordent également pour faire porter la responsabilité de cet événement à grandeur variable à l’armée arabe syrienne. Le directeur US du Renseignement précise que ses services ont observé les militaires syriens, durant les quatre jours précédents, en train de mélanger les composants chimiques. Le président du Comité britannique du Renseignement, Jon Day, assure que l’armée arabe syrienne n’en est pas à son coup d’essai et qu’elle a utilisé des gaz en 14 occasions depuis 2012 [4] c’est-à-dire autant que de cas répertoriés d’usage d’armes chimiques par les États-Unis durant le Seconde Guerre du Golfe.

    Les révélations des services états-uniens, britanniques et français sont corroborées par une interception téléphonique. Un haut fonctionnaire de la Défense syrien aurait appelé paniqué le chef de l’unité des gaz chimiques à propos du massacre. Toutefois, cette interception n’a pas été réalisée par les États-uniens, Britanniques ou Français, mais leur a été fournie par l’unité 8200 du Mossad israélien [5].

    En résumé, les services états-uniens, britanniques et français sont à 100 % certains que l’armée arabe syrienne a gazé un nombre indéterminé de civils :
    -  1. Elle a pour cela utilisé une nouvelle sorte de vieux gaz sarin qui ne touche pas les femmes.
    -  2. Les États-Unis ont observé durant quatre jours la préparation du crime sans intervenir.
    -  3. La veille de son utilisation, ce gaz magique a tué des enfants qui avaient été enlevés par des jihadistes deux semaines plus tôt à plus de 200 kilomètres de là.
    -  4. Les événements sont connus grâce à des films authentiques tournés, et parfois postés, à l’avance sur YouTube.
    -  5. Ils sont confirmés par une interception téléphonique réalisée par l’ennemi israélien.
    -  6. Les services occidentaux ont un procédé secret pour identifier le gaz sarin sans avoir à cultiver les tissus humains.
    -  7. Comme il s’agirait de la quinzième opération de ce type, le « régime » aurait franchi une « ligne rouge » et devrait être « puni » par des bombardements le privant de ses moyens de défense.

    En droit international, la propagande de guerre est le crime le plus grave car il rend tous les autres crimes possibles.

    Source
    Al-Watan (Syrie)

  • Histoire à l’école : le Grand Effacement s’accélère !

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    Le 6 septembre 2013

    Joris
    Karl
    Journaliste.

    Dans l’indifférence générale, le pouvoir continue son œuvre de destruction de la mémoire nationale. Logiquement, le Grand Effacement accompagne le Grand Remplacement…

    « Il n’y a pas d’ancêtres des Français. » C’est l’affirmation scandaleuse que l’on peut par exemple lire ce mois-ci dans le hors-série du magazine L’Histoire, « Atlas de France ». La phrase est signée Dominique Borne, ancien doyen de l’Inspection générale de l’Éducation nationale. Ce magazine, pourtant de qualité, a dû satisfaire la ligne éditoriale obligatoire. Depuis quelques années, c’est partout la même antienne, du cours dispensé dans une classe de CM2 aux émissions diffusées à la télé : nous sommes un pays d’immigration depuis la nuit des temps, les Français de souche n’ont jamais existé, etc.

    Comme si cette histoire génétiquement modifiée ne suffisait pas, en haut lieu, on a décidé de pratiquer le Grand Effacement. Renaud Camus ne m’en voudra pas de relooker sa célèbre expression. Car le Grand Remplacement n’est possible qu’accompagné du Grand Effacement. Et dans ce présent orwellien, force est de constater que tableaux anciens, livres d’histoire de France et statues de toutes nos places sont une insulte à l’idéologie dominante. Affreusement monochrome, cet insupportable jadis… Comme une grande claque au mensonge ambiant, l’immensité iconographique est une preuve accablante : non, le passé de la France n’est pas métissé ; oui, il est grandiose. Ceux qui veulent la « France d’après » à marche forcée vont devoir pratiquer un véritable mémoricide.

    Il faut aller vite avant que le peuple ne réagisse : pour cette rentrée 2013, on prétexte donc la « surcharge » des programmes d’histoire (en troisième et en terminale) pour les réduire drastiquement. Il est vrai qu’avec l’étude de la civilisation islamique ou des royaumes africains, il avait déjà fallu quasiment supprimer Clovis, Louis XIV et Napoléon. Rien que ça ! Maintenant, c’est au tour du général de Gaulle de passer à la trappe…

    Le Monde annonce l’ampleur de la boucherie : « Ce n’est pas de petites coupes qu’il s’agit. En Troisième, trente à trente-six heures seraient économisées – soit près du quart du programme, selon le SE-UNSA. En histoire, la première partie sur le XXe siècle qui correspond à 15 % du temps deviendrait une « introduction » réduite à 5 % du temps. L’évolution du capitalisme, du système de production, disparaîtrait pour laisser plus de place aux guerres mondiales et aux régimes totalitaires. »

    La situation actuelle est paradoxale jusqu’à la folie : jamais il n’y a eu autant de revues historiques dans les kiosques ou de documentaires à la télé ou la radio, jamais les musées n’ont été aussi pleins. Le public français est affamé de son propre passé, comme si les gens souffraient d’un manque. Pourtant au même moment, l’enseignement de l’histoire est réduit presque à néant…

    Comprenne qui voudra !

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • La sécurité des canailles n’est plus assurée en France... Par Philippe Randa

     

    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

     On ne s’en lasse pas de cette histoire…

    C’est celle d’un jeune Syrien, de 18 ans, prodige de football recruté par l’Olympique de Marseille dans le plus grand secret. Lors de son premier match, son club est mené 3 à 0. Il entre alors sur le stade à vingt minutes de la fin et avant que ne résonne le fatidique coup de sifflet de fin de match, marque 4 buts coup sur coup ! Après avoir été ovationné par un stade en liesse, il peut enfin téléphoner à sa mère pour lui raconter son exploit et celle-ci le félicite d’une voix un peu lasse… Un peu refroidi et avant de raccrocher, il lui demande comment sa journée à elle s’est passée…

    — Rien de spécial aujourd’hui, mon fils… On a volé la voiture de ton père, il a du rentrer par le bus ; moi, on m’a bousculé à la sortie de la boulangerie pour me voler mon porte-monnaie, j’ai un peu mal à l’épaule… et ta sœur a été violée dans l’après-midi, elle n’ira pas à l’école demain…

      Ah ! Je suis désolé, maman.

    — Désolé ! rugit-elle. Mais c’est quand même à cause de toi qu’on a dû quitter Damas pour venir habiter Marseille… Tu peux l’être, désolé, c’est trop tard maintenant !

    Une histoire qui fait un tabac sur la Canebière en cette fin d’été… Un peu aussi à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, quoique forcément, ça « le fait moins », vu que le club de foot local, évidemment, n’a pas la même notoriété !

    Toute cette violence quotidienne, tous ces cadavres qu’on ramasse à la pelle alors qu’on n’est même pas encore en automne, ont tout de même permis une belle unanimité de la classe politique. Il paraît que « ça suffit ! »

    Quoi ? La violence quotidienne, ordinaire, banale – vol de voiture, de porte-monnaie et viol de gamine ? – que les medias rapportent plus ou moins systématiquement, à tel point que l’Opinion publique n’y prête plus grande attention, forcément ! C’est tellement répétitif… D’ailleurs, à notre époque où l’on zappe d’une chaîne de télé à l’autre (et on a le choix !), on finit facilement par confondre JT et séries policières… Ils ont cela en commun que même si on rate un épisode, on peut quand même suivre…

    Ou alors, que les voyous s’entretuent les uns les autres ? Alors là, on se demande bien pourquoi ! Et qu’on ne nous parle pas d’éventuelles victimes innocentes quand il s’agit de professionnels de la gâchette… Ils ciblent leur proie et l’exécutent proprement. Sans bavure.

    Jeudi dernier, par exemple… Adrien, le fils de José Anigo, directeur sportif, ex-joueur et entraîneur de l’Olympique de Marseille, s’est fait trouer « à la gorge et à la tête » par deux motards. Ce fut net, sans dommages collatéraux. Un peu comme la guillotine d’antan.

    Évidemment, cet Adrien-là est désormais une victime. De ce règlement de comptes ? Pas seulement : d’abord de sa remise en liberté en 2010 suite à une erreur de procédure ; comme on l’a rappelé, outre son très lourd passé judiciaire, il devait comparaître sous peu aux Assises, pour une série de braquages en 2006 et 2007… Un brave gars, quoi !

    Quel pays, vraiment où la sécurité des canailles n’est plus assurée en dehors des prisons qui sont, comme Dame Taubira ne cesse de le marteler,  tellement surchargées !

    Alors, faut-il que cela cesse, finalement ? Et si on se hâtait lentement…

      

    © Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».

  • Ayrault fête Roch Hachana chez Marek Halter

    Le Premier ministre a accepté l'invitation  de l'écrivain Marek Halter à fêter chez lui, dimanche à Paris, la nouvelle année juive. Un événement politiquement très œcuménique, puisque, outre des ministres (Moscovici, Valls) et la candidate à Paris Anne Hidalgo, Jean-Marc Ayrault pourra y côtoyer les UMP Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Roselyne Bachelot, le centriste Bayrou et quelques autres...

     

    Le Parisien - 05/09/13

  • Christophe Bigot nommé directeur à la DGSE

     

    François Hollande a nommé l’ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, directeur de la stratégie à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), à compter du 1er septembre.

    Ancien collaborateur de Bernard Kouchner, Christophe Bigot est un ardent « promoteur » de la relation franco-israélienne.

    Il déterminera la stratégie des services secrets militaires extérieurs de la France.

     

    E&R

  • « L’immigration, c’est le génocide des peuples » : Forza Nuova dénonce le projet fou de Cécile Kyenge en Italie

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    06/09/2013 – 18h30
    ROME (NOVOpress)
    – Des militants du parti Forza Nuova ont déposé, mercredi, devant un bâtiment administratif de Rome, trois mannequins maculés de sang factice accompagnés du slogan suivant : « L’immigration, c’est le génocide des peuples. Kyenge, démission ! ». Un appel dirigé contre Cécile Kyenge. La ministre de l’Intégration italienne, aux racines congolaises, ne cesse de vouloir s’attaquer à l’identité du peuple italien. La veille de cette opération, elle était en campagne à Venise afin de réitérer sa volonté d’instaurer le droit du sol en Italie qui favoriserait l’immigration de masse dans ce pays.

     

    « Notre geste veut symboliser le danger dans lequel se trouverait l’Italie si l’on appliquait le droit du sol », a d’ailleurs expliqué Forza Nuova sur son compte Facebook. Depuis avril dernier, Cécile Kyenge mène une croisade en faveur de l’octroi de la nationalité italienne aux enfants nés dans la Péninsule de parents étrangers. Elle veut en finir avec la loi sur la citoyenneté italienne, basée sur le seul droit du sang, à la différence de la France (droit du sol). Cécile Kyenge veut remettre en cause aussi le délit d’immigration clandestine, rendre le marché du travail plus accessible aux étrangers et, dans une langue de bois très politiquement correcte, « lutter contre la violence sexiste, raciste et de toute autre nature ».

    Crédit image : DR.

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Syrie : précision et simplicité « poutiniennes » [via Realpolitik]

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    Via Realpolitik.tv – À la grande joie prématurée des médias français, Vladimir Poutine a déclaré qu’il serait prêt à intervenir résolument, si des preuves solides de l’utilisation d’armements chimiques par l’armée syrienne lui étaient présentées.

    Le Président russe n’a pourtant pas dit cela parce que tout d’un coup, il se serait mis à croire les fables de Barack Obama. La raison est simple, comme toujours avec la diplomatie Poutine-Lavrov : Vladimir Poutine sait que l’armée syrienne n’est pas coupable.

     

    Dans le prolongement de son raisonnement, le Président russe a évoqué le cas où les armes auraient été utilisées par des islamistes, s’interrogeant à juste titre, sur le comportement de leurs sponsors. Les États-Unis vont-ils cesser de financer les fous de Dieu qui constituent l’essentiel de l’ASL ?

    Concernant les systèmes S-300, Vladimir Poutine a confirmé qu’ils avaient été livrés partiellement, et a sous-entendu qu’ils pourraient l’être complètement en cas d’attaques illégales. Il est vraisemblable que les éléments manquant sont déjà en Syrie, sans doute à Tartous ; les assembler prendra donc peu de temps. Pas de quoi se réjouir pour Barack Obama.

    Même sans ces missiles, la DCA syrienne peut non seulement détruire au moins une partie des Tomawaks subsoniques qui lui seront envoyés, mais aussi, et c’est plus grave, un nombre sensible d’avions de l’OTAN.

    Nous croyons encore une fois, que l’enjeu pour les Américains est d’empêcher la déroute totale des islamistes et que pour cela, ils s’efforcent de leur donner des signes, sans lesquels ils abandonneraient leurs positions, mettant fin trop tôt à la guerre. La réalité est que les États-Unis n’ont pas de stratégie. Des frappes limitées de Tomawak remonteront un peu le moral des islamistes, et feront accessoirement monter l’action de Raytheon, qui devra recompléter une centaine de missiles à $ 550 000 pièce, mais c’est tout.

    A moins d’une intervention au sol, Assad va gagner, les islamistes vont se disperser en Libye, en Irak, au Mali et en France, pour recréer des “gangs de Roubaix”, composés de jeunes Français djihadistes fanatisés.

    Le prix que la France paiera pour son soutien aux Islamistes en Syrie risque d’être bien plus élevé que celui qu’elle a payé pour son soutien aux Islamistes bosniaques.

    Xavier Moreau

    Crédit photo : UN Photo Geneva via Flickr (cc) – article reproduit avec l’aimable autorisation de Realpolitik.tv

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  • Décès d'un des deux survivants du "Führerbunker"

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    BERLIN (Reuters) - L'un des deux derniers témoins de la fin d'Adolf Hitler dans son bunker de Berlin en 1945, le sous-officier SS Rochus Misch, est mort jeudi à son domicile berlinois à l'âge de 96 ans des suites d'une crise cardiaque, a annoncé vendredi son entourage.

    L'ancien Oberscharführer (adjudant), garde du corps du Führer, était chargé du standard téléphonique de la chancellerie dans les derniers jours de la guerre.

    Dans ses témoignages, qui ont donné lieu à un livre et à un DVD, il contestait certains aspects des comptes rendus des journalistes et des historiens.

    "C'était bien moins théâtral qu'on le dit en général. Le pire, c'était le silence (...) Tout le monde parlait à voix basse et personne ne savait pourquoi. Pour moi, c'était le bunker de la mort", a-t-il témoigné.

    Interrogé sur les meilleurs moments de sa vie, Misch n'hésitait pas à montrer des photos du Berghof, la résidence privée d'Adolf Hitler à Berchtesgaden, dans les Alpes bavaroises.

    "Oui, c'était le bon temps, le meilleur que j'aie connu. C'était merveilleux, comme des vacances. Le 'Chef' (Hitler) était détendu quand il était là-bas", a-t-il raconté.

    "A la fin de la guerre, si quelqu'un voulait parler à Hitler, que ce soit le ministre de la Propagande Joseph Goebbels, le chef de la Luftwaffe Hermann Göring ou qui que ce soit, il fallait passer par moi. A chaque fois, c'est moi qui décrochais le combiné."

    Rochus Misch a raconté avoir vu l'après-midi du 30 avril 1945 les corps de Hitler et d'Eva Braun après leur suicide, remontés dans les jardins de la chancellerie pour y être incinérés.

    Fait prisonnier en mai 1945, il a passé neuf ans dans les camps soviétiques.

    L'ex-capitaine SS Günther Schwägermann, aujourd'hui âgé de 98 ans, ancien aide de camp de Goebbels, reste le dernier survivant du bunker.

    Erik Kirschbaum, Guy Kerivel pour le service français

     

    Yahoo! Actu - 06/09/13

  • La statue du général de Gaulle décapitée à Vitrolles

     

     
    Vitrolles / Publié le vendredi 06 septembre 2013 à 14H14
     

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    Hier après-midi, la stèle érigée Rond-point de Caucadis en hommage au général Charles de Gaulle a été sérieusement endommagée. La tête de la statue a en effet été détruite. Un acte malveillant qui a soulevé l'ire de la municipalité qui assure dans un communiqué : "La Ville de Vitrolles condamne avec la plus grande fermeté cet acte dont le seul but est de détruire. Rien ne peut légitimer un tel comportement. Les réparations nécessaires ont d'ores et déjà été envisagées par la Ville. la tête de la statue sera refaite dans les plus brefs délais..."

     

    La Provence

  • Marseille : le récit minute par minute de la prise d'otages à l'hôpital Nord

     

     
    Marseille / Publié le vendredi 06 septembre 2013 à 08H41
     

    Un courrier de l'AP-HM et le récit d'un témoin direct confirment nos informations

    Faits Divers - Justice - Actualités - Marseille : le récit minute par minute de la  prise d'otages à l'hôpital Nord
    Dans la nuit du 12 au 13 août, à l'hôpital Nord, quatre soignantes ont été retenues près de 20 minutes sous la menace d'une arme à feu.

    Photo Patrick Nosetto

    "Ni prise d'otage, ni séquestration" à Marseille, a martelé hier le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l'AP-HM, a émis des réserves après nos révélations. Il parle d'"un malade blessé par balles, détenteur d'une arme à feu, qui menaçait le personnel, verbalement, ce qui est assez habituel dans ce milieu." 

    Lui non plus "n'appelle pas ça une prise d'otages". Pour Jean-Claude Gaudin, "il semble que les faits aient été volontairement exagérés pour créer un nouveau coup médiatique". En ce qui nous concerne, nous n'entrerons pas dans les querelles sémantiques et nous maintenons notre version. Voici les faits, tels qu'ils se sont déroulés, minute par minute, racontés par un témoin direct. À sa demande, et pour respecter sa sécurité, nous préservons son anonymat.

    Lundi 12 au soir, au service de chirurgie thoracique, deux infirmières et deux aides-soignantes prennent leur poste pour veiller sur 30 malades, des patients lourds pour la plupart. La chambre voisine de la salle des soins est occupée par un jeune homme blessé par balles, transféré la veille du service de réanimation. Le personnel, venu lui faire des soins, a trouvé son comportement étrange. Il est excité, méfiant. Tout au long la journée, il a reçu de nombreuses visites.

    Dans la soirée, les infirmières sont informées qu'une greffe de poumons va être réalisée dans la nuit. Un greffon a été trouvé . La receveuse est prévenue. Elle doit arriver incessamment dans le service par ses propres moyens.

    À minuit 30, le patient blessé par balles sort de sa chambre où deux visiteurs se sont attardés. Il est excité et transpirant. Il surgit dans la salle des soins et dégaine une arme, un revolver noir à la crosse marron. Il la pointe sur les quatre soignantes, à moins d'un mètre de distance. Il leur ordonne de fermer les portes de service."Le premier qui entre ou qui sort, je le bute. Et si vous donnez l'alerte, je reviens et je vous finis" lance-t-il aux quatre femmes tétanisées.

    Les soignantes tentent de lui expliquer qu'il est impossible de verrouiller des portes battantes, et qu'elles n'ont pas de clés pour fermer les portes des chambres des malades.

    Le téléphone portable du patient sonne à plusieurs reprises. Le ou les interlocuteurs mettent en garde le jeune homme : des hommes le cherchent dans l'hôpital. De fait, plus tôt dans la soirée, une infirmière de réanimation avait contacté le service de chirurgie thoracique pour signaler que des individus "très agressifs" demandaient à voir ce patient.

    Les infirmières tentent d'expliquer au patient qu'une jeune femme en attente de greffe va bientôt se présenter dans le service. Elles ont peur qu'à son arrivée, il fasse usage de son arme. Mais le forcené pense qu'il s'agit d'une ruse pour alerter la sécurité et se montre encore plus menaçant. Les soignantes redoutent de voir surgir dans le service leurs collègues, sorties en début de soirée pour préparer le dossier de la transplantation à venir.

    Au bout d'une vingtaine de minutes, l'alerte parvient enfin à être donnée à l'agent de sécurité de l'hôpital. Le vigile prévient un équipage de la Bac.

    Entre-temps, le patient, toujours armé, marche jusqu'au bout du couloir, vers les portes battantes d'entrée du service où il se tient un instant. À son retour, il n'a plus d'arme.

    Les policiers arrivent à l'hôpital. Dans les escaliers, ils croisent les deux visiteurs du patient qui s'en vont. Parvenus dans le service, les fonctionnaires fouillent l'individu, toujours dans le couloir, puis sa chambre, sans découvrir d'arme. Ils expliquent au personnel qu'ils n'ont pas le droit de perquisitionner les chambres des autres malades.

    Le personnel est interrogé sur les faits, dans le couloir, en l'absence de toute confidentialité. Aucune des soignantes n'accepte de déposer plainte.

    La patiente attendue pour la greffe se présente. En voyant qu'il y a "foule" dans les couloirs (policiers, agents de sécurité...), elle s'écrit , ravie, "Tout ce monde rien que pour moi !"

    Les interrogatoires terminés, l'équipage de la Bac se retire. Le patient déambule toujours dans le couloir du service . Le personnel, qui ignore où est passée son arme, s'inquiète. Les cadres de soins arrivent, décident qu'il vaut expulser l'individu . Mais celui-ci refuse de sortir du service. Il a peur d'être attendu dehors.

    Le patient finit par quitter l'unité pour se réfugier aux urgences, où il réclame des calmants.

    Informé des faits, le directeur de l'hôpital signe une décharge de sortie du patient hors avis médical, au motif qu'il a contrevenu au règlement de l'établissement. L'homme est raccompagné jusqu'à la grille de l'établissement. Il est 3 heures du matin.

    Les soignantes extrêmement choquées poursuivent leur nuit de travail, comme si de rien ne s'était passé. En guise de cellule de soutien psychologique, elles procèdent à la préparation, toujours délicate, de la transplantation pulmonaire. Depuis les faits, ces quatre soignantes, traumatisées, sont en accident du travail reconnu

     

     

    Sophie Manelli

     

    La Provence

  • Identification des enfants morts dans la ghouta

     
    | Damas (Syrie) | 6 septembre 2013
     

    Suite à la diffusion des images, distribuées par l’Armée syrienne libre et reprises par les services états-uniens et français, du massacre de la ghouta, des familles alaouites de Lattaquié ont porté plainte pour assassinats.

    Certaines des vidéos ont été réalisées et postées sur YouTube avant l’événement qu’elles décrivent [1].

    On peut y voir des enfants étouffer d’une intoxication chimique qui ne peut être du gaz sarin (ce gaz provoque de la bave jaune et non pas blanche).

    Les enfants ne correspondent pas à un échantillon de population : ils ont presque tous le même âge et ont les cheveux clairs. Ils ne sont pas accompagnés par leur famille en deuil.

    Il s’agit en fait d’enfant enlevés par des jihadistes, deux semaines auparavant dans des villages alouites aux environs de Lattaquié, à 200 kms de la ghouta.

    Contrairement aux affirmations de l’Armée syrienne libre et des services occidentaux, les seules victimes identifiées du massacre de la ghouta sont donc issues de familles soutenant le gouvernement syrien. Les personnes qui posent dans les vidéos en s’indignant des « crimes de Bachar el-Assad » sont en réalité leurs assassins.

    [1] « À propos des vidéos du massacre du 21 août », Réseau Voltaire, 30 août 2013.

  • Merkel : l'Allemagne ne participera pas aux opérations en Syrie

        

     

     

     

  • Les Etats-Unis se proposent d'utiliser l'aviation en Syrie

          

    Les Etats-Unis se proposent d'utiliser l'aviation en Syrie
     

    Par La Voix de la Russie | Le président américain Barack Obama a demandé au Pentagone d'augmenter le nombre de cibles en Syrie et d'étudier la possibilité d'utiliser les forces aériennes dans l'opération éventuelle, écrit le New York Times en se référant à une source à la Maison Blanche.

    Il s'agit d'étendre la liste de 50 cibles composée par les militaires français. De plus, la Maison Blanche a évoqué pour la première fois la participation d'avions de combat à l'opération. Précédemment, il était question de frappes de missiles de croisière embarqués à bord de navires de guerre.
     http://french.ruvr.ru/news/2013_09_06/Les-USA-se-proposent-dutiliser-laviation-dans-loperation-en-Syrie-7318/

  • Voltaire et l'homosexualité (Wikipédia)

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    (1694-1778)

     Dans le Dictionnaire Philosophique, Voltaire qualifie l'homosexualité (ou ce qu'il appelle pédérastie ou Amour Socratique) d'« attentat infâme contre la nature » (encore faut-il lire la phrase entière, "Comment s’est-il pu faire qu’un vice, destructeur du genre humain s’il était général ; qu’un attentat infâme contre la nature, soit pourtant si naturel ?"), d'« abomination dégoûtante », ou encore de « turpitude ». Il écrit notamment:

    « Sextus Empiricus & d’autres, ont beau dire que la pédérastie était recommandée par les loix de la Perse ; qu’ils citent le texte de la loi, qu’ils montrent le Code des Persans ; & s’ils le montrent, je ne le croirai pas encor, je dirai que la chose n’est pas vraye, par la raison qu’elle est impossible ; non, il n’est pas dans la nature humaine de faire une loi qui contredit, & qui outrage la nature, une loi qui anéantirait le genre humain si elle était observée à la lettre. »[81]

    Daniel Borrillo et Dominique Colas, dans leur ouvrage L’Homosexualité de Platon à Foucault, ont un jugement très critique envers les positions de Voltaire: « Voltaire aborde la question dans son dictionnaire philosophique sous le chapitre Amour nommé socratique d’une manière si légère et si violente qu’il semble avoir été écrit par un théologien du Moyen Âge plutôt que par un philosophe de la Raison. »[82] Voltaire ne fait toutefois aucune référence à la Bible, à la différence de l'article "Sodomie" de l'Encyclopédie paru en 1765. Par ailleurs l'article du Dictionnaire philosophique a été très développé dans les Questions sur l'Encyclopédie (à partir de 1770).

    Selon Roger-Pol Droit, « Pareil acharnement est d'autant plus curieux qu'il est difficile de l'imputer au climat de l'époque (…). La plupart des philosophes des Lumières sont d'ailleurs plus que tolérants envers les partenaires de même sexe. Au contraire, Voltaire n'a cessé de juger ces mœurs contre nature, dangereuses, infâmes. »

    Wikipédia

  • Marion Maréchal Le Pen sur BFMTV