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  • HUMOUR

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  • En Norvège, la droite au seuil du pouvoir

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    Erna Solberg

    Favori des élections parlementaires  de ce lundi, le Parti conservateur pourrait s'allier à l'extrême droite pour gouverner.

     
     

    Assise sur un banc de l'avenue principale d'Oslo, Kristina Haar Vinvand suit de près un débat qui se déroule sur une estrade installée à quelques mètres. En scène, un candidat travailliste et un représentant du Parti du progrès, parti populiste et anti-immigré. «Le pays va bien, nous sommes un peuple heureux et pourtant, le Parti du progrès va sûrement entrer au gouvernement» soupire Kristina, qui, à 25 ans, vient de terminer ses études. «En fait, les Norvégiens sont trop gâtés. Le gouvernement les aide beaucoup, financièrement, dans leur vie de tous les jours. Mais ils trouvent des raisons pour se plaindre, et en vouloir encore plus», ajoute-t-elle.

    Grâce à ses ressources en pétrole, la Norvège est un îlot de prospérité. Avec un taux de chômage qui dépasse à peine les 3 %, une croissance de plus de 2 % en 2012, la pétromonarchie nordique fait pâlir d'envie ses voisins européens. Ce qui n'empêche pas les Norvégiens de souhaiter une alternance politique, car tous les sondages le promettent: ils devraient élire aujourd'hui une coalition de droite, en lieu et place de l'actuel gouvernement travailliste du premier ministre, Jens Stoltenberg. Cette coalition serait menée par le Parti Conservateur, de centre droit, parti de la probable future premier ministre Erna Solberg. Cette dernière a promis des baisses de taxes et la privatisation de certains services publics.

    Rhétorique anti-immigration

    «Après huit ans de gouvernement, les travaillistes sont victimes de la lassitude des électeurs. Peu de gens s'en prennent à leur politique, car l'économie va bien. Mais les Norvégiens ont juste envie de changer», estime Johannes Berg, expert de l'Institut de recherche sociale, à Oslo.

    Pourtant, le parti d'Erna Solberg ne pourra gouverner seul. Il fera certainement appel aux partis libéraux et chrétiens démocrates mais aussi, pour la première fois dans son histoire, au Parti du progrès. Qualifié par certains analystes de parti «d'extrême droite modérée», usant d'une rhétorique anti-immigration et faisant campagne sur une redistribution plus importante des revenus du pétrole et des mesures plus sévères contre la criminalité, il pourrait voir sa dirigeante, Siv Jensen, entrer au gouvernement.

    «Le Parti du progrès est la clé de ces élections, même s'il a perdu en popularité ces dernières années», affirme Knut Heidar, politologue au sein de l'université d'Oslo. Certains sondages lui attribuent 15 % des intentions de vote, bien loin des 23 % obtenus lors des élections parlementaires de 2009, ce qui avait fait de lui le deuxième plus important parti du Parlement norvégien. Cette baisse de popularité est peut-être même la raison pour laquelle il pourrait gouverner.

    «Jusqu'à présent, le Parti du progrès n'a jamais pu gouverner, car il était isolé. Personne ne voulait former de coalition avec lui. Mais leur leader Siv Jensen a fait quelques concessions, en insistant moins, par exemple, sur ses positions anti-immigration», analyse Johannes Bergh. «Aujourd'hui, les conservateurs savent que leur leader va devenir premier ministre. Ils ont plus de poids, et sont prêts à travailler avec cette extrême droite modérée.»

    Du côté des conservateurs, l'heure est d'ailleurs à l'acceptation de ce parti. «S'il faut passer par eux pour gouverner, alors faisons-le», martèle Torbian Furulund, militant conservateur âgé d'une cinquantaine d'années. «Bien sûr, nous devrons faire quelques concessions, leur accorder une ou deux mesures symboliques, sur l'immigration par exemple. Mais je pense que nous dominerons sur les décisions les plus importantes, notamment celles relatives à l'économie.»

    Dès lundi soir et l'annonce des premiers résultats, les négociations entre partis vont donc démarrer et pourraient bien conduire à la formation d'un gouvernement inédit dans l'histoire de la Norvège.


    Une trentaine de survivants du massacre de l'île d'Utoya sont candidats aux élections

    Il y a un peu plus de deux ans, l'extrémiste Anders Behring Breivik exécutait 69 jeunes travaillistes, réunis sur l'île d'Utoya pour leur camp d'été. Aujourd'hui, une trentaine de survivants sont candidats aux élections. Parmi eux, une dizaine ont une chance de l'emporter. Vegard Wennesland, âgé de 29 ans, est l'un d'entre eux. «Seuls les étrangers me parlent d'Utoya, maintenant», sourit  le jeune homme qui était resté caché plusieurs heures sous un lit pour échapper aux balles de Breivik.  «Les gens me parlent de leurs préoccupations, et cela fait du bien», ajoute Vegard, qui a tiré une leçon de la tragédie: «Si quelqu'un a essayé de me tuer pour mes convictions, c'est qu'elles devaient avoir de la valeur.»

     

    Le Figaro - 08/09/13

  • Les militaires et les citoyens français mobilisés contre la guerre en Syrie

     

    Après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs photos de soldats Américains hostiles à la guerre en Syrie, voici le premier militaire de l’armée Française qui dit non à une intervention en Syrie aux côtés d’Al-Qaïda.

  • Muriel Robin va se marier avec sa compagne

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    Elle serait l'une des premières personnalités préférées des Français à passer le cap du mariage homosexuel. vient d'annoncer dans un entretien au magazine Téléstar qu'elle envisageait de se marier avec sa compagne, la comédienne Anne Le Nen.

    L'humoriste était interrogée sur la loi sur le mariage pour tous, quand elle a fait cette annonce sous forme de boutade.

    «C'est formidable que le mariage pour tous soit passé, se réjouit Muriel Robin dans cet entretien à l'hebdo télé. Mais ce n'est pas parce que c'est légal que l'on est obligé de le faire... » Elle ajoute alors : «Bon, j'avoue, dans ma cabane au fin fond des îles Lofoten, en Norvège, j'ai eu une vision de la tenue que l'on mettrait si l'on se mariait.»

    «On sait déjà comment on sera habillées»

    Ce n'est pas qu'une simple boutade, puisque l'humoriste et comédienne se confie encore un peu plus. «Avec Anne, on s'est tapé dans les mains et on s'est dit P..., ce sera trop bien. Donc, on sait déjà comment on sera habillées. Le reste, on le garde pour nous. C'est de l'ordre de l'intime.»

    Dans cet entretien, Muriel Robin se compare à Ellen de Generes, une célèbre animatrice américaine qui vit en couple et mariée depuis des années à Portia de Rossi, magnifique comédienne connue pour son rôle dans la série «Ally McBeal». «La seule avec qui je peux avoir des points communs (...), explique-t-elle. Oui, c'est atypique. Et si ça fait noircir du papier, tant mieux. J'ai hâte de voir ce que l'on peut dire là-dessus»

    Muriel Robin et son amoureuse Anne Le Nen partageront l'écran dans le téléfilm «Passage du désir», diffusé prochainement sur 2. 

    leparisien.fr

     

    BEURK !

  • Avignon : au RSA, le dealer roulait en Mercedes

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    Avignon / Publié le vendredi 06 septembre 2013 à 05H36
     

     
    Une arme, de la cocaïne, du cannabis, de l'argent et trois véhicules ont été saisis chez le dealer.

    Photos DR

    C'est un va-et-vient de belles berlines dans le quartier de Saint-Chamand qui a mis en alerte les policiers du commissariat d'Avignon au cours de ces dernières semaines. Un quartier, classé en zone de sécurité prioritaire où les patrouilles sont nombreuses. Un quartier qu'ils connaissent bien aussi pour les trafics de stupéfiants qui s'y déroulent au quotidien. Ainsi, dans leur mission de lutte contre ces trafics et contre l'économie souterraine qui en découle, les enquêteurs ont entamé des investigations, interpellés par ces véhicules. Très vite, ils pensent que les berlines, BMW, Mercedes et Peugeot ont pu être achetées avec l'argent provenant de la vente de drogue.

    Seule source de revenus, le RSA

    Les recherches effectuées permettent aux policiers d'identifier un homme de 33 ans, déjà connu des services. Ce dernier était sorti de prison depuis un an et il était susceptible de se livrer au trafic de drogue. Le 3 septembre, au cours d'une surveillance, il est interpellé alors qu'il vient de sortir de son domicile en possession d'un pochon de 54 g de cocaïne. Ce soir-là, un jeune homme de 23 ans qui l'attendait en bas de chez lui était, lui, interpellé en possession de 110 g de résine de cannabis. La perquisition réalisée chez l'auteur principal a permis de découvrir en plus, près de 480 g de cocaïne, 110 g d'herbe de cannabis, 6 500 € en espèces mais aussi un pistolet automatique 9 mm avec de nombreuses munitions. La valeur de la revente de la cocaïne saisie par les policiers est estimée à environ 30 000 € (1g se revendant dans les quartiers entre 50 et 60 €). Sa compagne, âgée de 30 ans, était également interpellée et placée en garde à vue.

    Le couple livre manifestement peu d'explications sur le trafic. Officiellement, leur seule source de revenus serait le RSA. Sauf que leur train de vie semble ne pas tout à fait correspondre à leurs déclarations. Les policiers ont en effet saisi différents objets de valeur notamment plusieurs montres estimées à plus de 10 000 € chacune. Trois véhicules, utilisés par le couple, ont par ailleurs été saisis : une BMW cabriolet, un coupé Mercedes ainsi qu'une Peugeot 206 décapotable.

    Le couple et le jeune garçon de 23 ans ont été déférés hier en début d'après-midi au parquet d'Avignon puis présentés à un juge en vue de leur mise en examen.

     

     

    Mélodie Testi

     

    La Provence

  • Tous à Marseille le week-end prochain !

    Edito de Steeve Briois, Secrétaire général du Front National (06.09.13)

    L’Université d’été 2013 du Front National, qui aura lieu le week-end prochain à Marseille au parc Chanot, est exceptionnelle à plus d’un titre.

    Tout d’abord elle a lieu à Marseille, ville qui est un concentré des maux que vit la société française, victime de l’insécurité endémique, du chômage galopant, d’une immigration massive, de la corruption des élus, de l’incurie des pouvoirs publics. Un coin de paradis qui n’aurait jamais dû devenir l’enfer quotidien subi par une partie de ses habitants sans l’attitude démissionnaire de l’UMPS, et pour laquelle le Front National apporte des réponses précises.

    Ensuite parce que Marseille figure parmi ces grandes villes qui sont autant de cibles importantes pour le Front aux élections municipales. Car autant les élections cantonales et législatives ont confirmé l’implantation du mouvement national dans les villes moyennes et les secteurs ruraux, autant le Front National est promis à une poussée notable dans les métropoles régionales. 25 % à Marseille, 11 % à Lyon et jusqu’à 8 % à Paris : pour la presse, l’enseignement essentiel des premiers sondages est la percée des candidats FN. Elle s’inquiète déjà : si des capitales régionales réputées très compliquées pour le développement de nos idées commencent à basculer, qu’en sera-t-il dans les villes où les scores sont traditionnellement très élevés ?

    Elle sera enfin exceptionnelle parce que lors de l’après-midi du dimanche, notre Présidente Marine Le Pen animera un grand meeting devant près de 5000 personnes qui marquera la rentrée politique et militante bien au-delà de la seule sphère frontiste. Quel mouvement est capable de réunir autant de monde au beau milieu de mois de septembre ? Un mouvement toujours et résolument national, populaire et social : le Front National !

  • Les USA aviseront Israël des attaques contre la Syrie plusieurs heures avant

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    Par La Voix de la Russie | Les États-Unis aviseront Israël des attaques contre la Syrie quelques heures avant, a déclaré aux journalistes un représentant confidentiel des autorités israéliennes, qui est en contact avec Washington.

     

     Le président américain, Barack Obama, n'a pas donné l’ordre sur les attaques contre la Syrie, mais il est en cours de préparation. Le président rendra une décision sur une action militaire en Syrie après les consultations avec le Congrès américain, a déclaré le chef de cabinet de la Maison Blanche, Denis McDonough, dans une interview avec les médias.
     http://french.ruvr.ru/news/2013_09_08/Les-USA-aviseront-Israel-des-attaques-contre-la-Syrie-plusieurs-heures-avant-2761/

  • Assad nie son implication dans l’attaque chimique présumée en Syrie

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    Par La Voix de la Russie | Le président syrien, Bachar al-Assad, a nié son implication dans l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Cela a été déclaré par président syrien dans une interview, accordée à la chaîne de télévision américaine CBS dimanche.

     Selon al-Assad, des preuves d'une attaque chimique présumée ne sont pas incontestées.

     Bachar al-Assad a également exprimé sa préoccupation sur le fait qu’une opération militaire des États-Unis et ses alliés contre la Syrie pourrait bouleverser l'équilibre des pouvoirs dans le pays.
     http://french.ruvr.ru/news/2013_09_08/Assad-nie-son-implication-dans-l-attaque-chimique-presumee-en-Syrie-1737/

  • Fillon nous montre son château

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    Le manoir de Solesmes dans la Sarthe - 28/08/13

  • Syrie : l'Europe s'accorde, Berlin rejoint Washington

     

      • Par Jean-Jacques Mevel
      • Mis à jour le 07/09/2013 à 18:35
      • Publié le 07/09/2013 à 16:25

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    Catherine Ashton et John Kerry. Crédits photo : POOL/REUTERS

    Les ministres européens des Affaires étrangères ont appelé samedi à une «réponse claire et forte» aux attaques chimiques en Syrie. En outre, Berlin a apporté son soutien à l'appel diffusé par la Maison-Blanche.


     
     

    De notre envoyé spécial à Vilnius en Lituanie

     

    Les Européens ont retrouvé samedi le chemin de l'entente sur la Syrie, en se prononçant à l'unanimité pour une «réponse claire et forte» à l'attaque chimique du 21 aout, sans aller jusqu'à soutenir les frappes militaires souhaitées par Paris et Washington. Mais la France et l'Allemagne, jusqu'ici sur des bords opposés, ont fait les concessions nécessaires pour sortir de l'ornière.

     

    Le texte des 28 de l'UE reprend l'esprit, sinon la lettre, de l'appel publié vendredi par la Maison-Blanche à Saint Petersbourg. «La communauté internationale ne peut pas rester les bras croisés face à un recours immoral aux armes chimiques, écrivent les ministres des affaires étrangères. Une réponse claire et forte s'impose pour signifier qu'un tel crime est inacceptable et ne supporte pas l'impunité.». Dans l'attente des conclusions de l'ONU, les Européens se montrent cependant moins net sur la culpabilité du régime de Damas, parlant «d'indications» et non pas de preuves.

     

    Vingt-quatre heures après le fiasco du G20 à Saint Petersbourg, la surprise du rendez-vous des chefs-diplomates de l'UE a été la décision de l'Allemagne de souscrire au texte, inspiré par la Maison-Blanche, qui réclame «une réaction internationale forte» contre le régime de Bachar el-Assad, tenu pour responsable. L'appel avait déjà l'aval de onze pays, dont la France et le Royaume Uni. Vendredi, c'est l'Élysée qui avait fait le premier pas en acceptant de retenir toute frappe contre la Syrie, jusqu'à ce que l'ONU publie ses propres conclusions sur l'attaque du 21 août. Laurent Fabius salue le ralliement de la chancelière Merkel. Son homologue allemand Guido Westerwelle décrit une concession «décisive» du président Hollande.

    John Kerry, samedi à Vilnius.

    John Kerry, samedi à Vilnius. Crédits photo : Mindaugas Kulbis/AP

    L'échéance d'une attaque contre la Syrie, possible dès lors que le Congrès américain se sera prononcé (il se réunit à partir de lundi), se trouverait ainsi retardé d'au moins plusieurs jours d'après un participant au huis-clos des ministres. Mais tout dépendra de la patience de Barack Obama. Invité à Vilnius, le secrétaire d'État américain John Kerry a salué une convergence retrouvée des deux côtés de l'Atlantique et la «forte» détermination des Européens. Mais il s'est bien gardé d'engager son pays sur nouveau délai.

    «La communauté internationale ne peut pas rester les bras croisés face à un recours immoral aux armes chimiques»

    Les ministres européens des Affaires étrangères

    Dans l'optique européenne, le calendrier des jours à venir se déroulerait ainsi: le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présenterait, peut-être dès le milieu de la semaine prochaine, les conclusions provisoires de ses inspecteurs au Conseil de sécurité. Pour la plupart des Européens, c'est un rendez-vous essentiel, susceptible de lever les réticences de capitales qui refusent de s'engager sur la base des seuls renseignements américains, français ou britanniques.

    Cette session du Conseil de sécurité serait immédiatement suivie d'un débat sur les conséquences à en tirer. Face à une nouvelle et probable obstruction de Moscou, les Occidentaux auraient réussi à prouver leur bonne foi au reste du monde. «Nous entrerions alors dans un tout autre scénario, même si l'option d'une attaque militaire ne s'impose pas de manière inconditionnelle», dit le ministre luxembourgeois Jean Asselborn, l'un des Européens sans doute l'un des moins va-t-en guerre.

     

    Le Figaro

  • Marseille : Le Front national n’est pas invité à la table ronde organisée par Manuel Valls

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    Le Front national n’a pas été convié à la table ronde organisée ce samedi par Manuel Valls pour tenter de trouver des solutions à la violence endémique qui se déchaîne à Marseille.

    Une absence qui lui permet de se poser en seul recours, face à une « union sacrée » de façade. Le 15e règlement de comptes mortel depuis le début de l’année, celui, jeudi, d’Adrien Anigo, fils de José Anigo, directeur sportif de l’emblématique Olympique de Marseille, semble avoir provoqué un électrochoc qui a stoppé net les querelles politiques agitant la cité phocéenne à l’approche des municipales de 2014, pour céder la place à une union sacrée, du moins en apparence. (…)

    Seule voix dissonante, celle du FN et d’abord de sa chef de file Marine Le Pen qui a dénoncé « de la poudre aux yeux » : « Les grandes déclarations disant on va augmenter le nombre de policiers, on va se réunir autour d’une table, c’est de la poudre au yeux pour calmer les impatiences d’une opinion publique qui se Lire la suite…

    Défrancisation

  • Syrie : l’appel du pape au jeûne et à la prière recueille des adhésions au-delà de l’Église

     

    L’appel du pape François à jeûner et prier samedi contre toute solution armée en Syrie a déjà recueilli des adhésions au-delà de l’Eglise catholique, parmi les musulmans et non croyants et au sein du gouvernement italien.

    Selon plusieurs grands journaux italiens, le grand mufti Ahmad Badreddin Hassoun, chef de l’islam sunnite en Syrie, a accueilli favorablement l’appel : il voudrait même se rendre sur la place Saint-Pierre - même si sa présence est peu probable - et a demandé aux fidèles musulmans de s’associer à la prière du pape.

    Une autre adhésion insolite a été enregistrée : celle de la ministre italienne des Affaires étrangères, Emma Bonino, une athée convaincue membre du Parti radical connu pour d’âpres luttes dans les années 70 pour le divorce et l’avortement, qui s’est dite prête à jeûner aussi pour la paix.

    "Il y a des prières laïques auxquelles je tiens énormément. La non-violence est dans mon ADN, et je ne me défile jamais devant une initiative non violente", a-t-elle expliqué, alors que l’Italie s’est positionnée contre une intervention militaire en Syrie.

    Le ministre italien de la Défense, Mario Mauro, un catholique conservateur, a indiqué vouloir participer au jeûne.

    D’importants mouvements catholiques comme les Focolari et Sant’Egidio - très engagés dans les négociations discrètes de paix sur divers continents - ont affirmé leur plein soutien à l’initiative du pape.

    François avait demandé aux chrétiens de toutes confessions, aux croyants des autres religions, aux athées de s’associer à son appel. Il a appelé les catholiques à jeûner et organiser des veillées de prière samedi.

    Lui-même présidera une veillée de 19H (17H00 GMT) à 23H qui réunira des milliers de fidèles sur la place Saint-Pierre : la récitation du Rosaire, une bénédiction et un temps d’adoration du Saint-Sacrement (l’Eucharistie), avec probablement un discours du pape, sont prévus lors de cette cérémonie très sobre, indique-on au Vatican.

    "Nous voulons que dans notre société, déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix", a encore tweeté mardi le pape François.

    Sans faire aucune allusion à la Syrie, dans son homélie quotidienne à la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, François a fait remarquer mardi : "Jésus n’a pas besoin d’armées pour vaincre le mal, sa force est l’humilité".

    La diplomatie vaticane a actionné tous ses canaux, avec tous les instruments possibles, a commenté le quotidien du Vatican, l’Osservatore romano.

    La Secrétairerie d’Etat a convié jeudi matin tous les ambassadeurs accrédités auprès du Vatican à un briefing pour expliquer le sens de l’initiative.

    Le Vatican a aussi entrepris d’informer les conférences épiscopales, les autres Eglises chrétiennes et les autres religions.

    Dans une interview diffusée dans les nombreuses langues de Radio Vatican, le secrétaire du Conseil pontifical Justice et paix, Mgr Mario Toso, a évoqué le risque d’une guerre de dimension mondiale et ajouté : "comme l’a fait comprendre le pape François, on peut être angoissé face aux développements qui s’annoncent, à la vue de la façon dont réagissent les grands de la terre".

    Une claire allusion notamment aux Etats-Unis et à la France.

     

    E&R

  • Robert Schuman, démocrate-chrétien et "père fondateur" de l'UE

     

    Robert Schuman est décédé le 4 septembre 1963, il y a cinquante ans. L'Action Française 2000 écrit :

    S"Consacré par l'histoire officielle "père de l'Europe" – au même titre, si l'on peut dire, que Jean Monnet et Alcide De Gasperi – Robert Schuman fut assurément plus européen, au sens lotharingien du terme, que français, en un temps où cette distinction revêtait encore une acuité certaine pour l'esprit public. Allemand de naissance du fait des caprices de l'histoire, ce Mosellan put se prévaloir de deux fidélités incontestables – la Lorraine et la démocratie chrétienne – avant de se consacrer passionnément, après la Seconde Guerre mondiale, au rapprochement franco-allemand, pierre angulaire de la "construction" européenne. En 1945, il a déjà derrière lui une longue carrière politique, à vrai dire sans grand relief, mais orientée par ses années de formation au Luxembourg, où il est né en 1886, et en Lorraine alors annexée par l'Allemagne. Sa première langue est le luxembourgeois, la seconde l'allemand. Avocat à Metz en 1912, donc sous administration allemande, il milite dans des organisations catholiques. Une fois l'Alsace et la Lorraine revenues à la France au terme de la Grande Guerre, il se fera élire député de la Moselle ; durant ce mandat, qu'il conservera jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, il plaidera pour le maintien du Concordat.

    La cinglante défaite de la France en 1940 bouleversera la vie de Robert Schuman et fera vaciller les convictions de ce député élu sous l'étiquette démocrate-populaire, camouflage démo-chrétien. Le 10 juillet de cette année-là, il fait partie des cinq cent soixante-neuf parlementaires qui votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Un imprudent retour en Lorraine lui vaudra une arrestation par la Gestapo, qui le considère sans doute comme un traître à sa patrie d'origine. Grâce à des complicités religieuses, il parvient à s'évader et à rejoindre en août 1942 la zone française encore non occupée. Bientôt commencera la seconde vie de Robert Schuman. La IVe République, fondée sur les décombres de la guerre et néanmoins peu soucieuse d'unité nationale – comme en témoigne d'emblée l'Épuration –, lui offrira alors des institutions conformes à sa nature et à ses ambitions. Durant une décennie, il collectionnera les maroquins : ministre des Finances dès 1946, puis président du Conseil (premier ministre), ensuite ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1953 ; il finira son parcours ministériel dans un cabinet Edgar Faure en janvier 1956. Pur produit de la démocratie chrétienne, alors baptisée Mouvement républicain populaire (MRP), Robert Schuman ne tardera pas à trouver un point de chute providentiel : de 1958 à 1960, quand la Ve République naissante commence à brader nos départements d'Algérie, il est le premier à occuper la présidence de l'Assemblée parlementaire européenne, prototype du Parlement européen que l'on connaît aujourd'hui. C'est cette assemblée qui lui décernera, ainsi qu'à une dizaine d'autres personnages de l'époque, le titre de "père de l'Europe".

    Il est vrai qu'au ministère des Affaires étrangères Robert Schuman avait manifesté une rare énergie pour donner un contenu à son idéologie européiste. À l'instigation de son complice Jean Monnet, il avait lancé en 1950 l'idée d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui sera à l'origine de l'actuelle Union européenne. On l'aura compris, Robert Schuman ne fut guère préoccupé par la médiocrité du système politique et pas davantage par les drames de l'outremer français – qu'il s'agisse du désastre de Diên Biên Phu et de la perte de l'Indochine ou de la tragédie algérienne. Son regard ne portait pas vers ces horizons où s'était autrefois déployée la grandeur française. C'est un homme couvert d'honneurs officiels qui s'est éteint en 1963. Mais moins de dix ans après, le mythe sera entamé par d'embarrassantes révélations consécutives à la déclassification d'archives américaines. Selon ces documents, Robert Schuman et d'autres acteurs majeurs de la "construction" européenne auraient été financés par la CIA agissant par le truchement des fondations Rockefeller et Ford. Ce qui n'empêche pas aujourd'hui la fondation Robert Schuman présidée par Jean-Dominique Giuliani – un habitué des plateaux de télévision – de continuer à répandre la vulgate européiste. Un discours qui a toutefois beaucoup perdu de son pouvoir de persuasion."

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • 1000 rabbins posent la question à Obama: peut-on compter sur vous pour agir en Syrie ?

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    On peut supposer que si le président Barack Obama faisait une téléconférence avec 1 000 curés ou 1 000 imams en simultané, il y aurait quelques remous dans les médias et qu’on s’interrogerait pour savoir si ce dirigeant a toute sa tête.

    Qu’on se rassure, ce n’est pas à mille curés ou imams que le président des Etats Unis vient de s’adresser mais à mille rabbins à qui il a adressé, comme il le fait chaque années, ses vœux pour le nouvel an juif.

    Mais pas seulement puisque Barack Obama a déclaré aux rabbins que la conclusion de la crise syrienne, c’est-à-dire le rôle de son action, allait montrer qu’on ["on", c’est l’Etat prétendu juif] pouvait compter sur lui.

    Un propos qu’il a tenu en réponse à une question qui liait Syrie et Iran

    Quelqu’un disait qu’Obama était le premier président juif des Etats Unis. Il ne s’était apparemment pas trompé.

    Obama souhaite shana tova à 1 000 rabbins

    Dans sa téléconférence annuelle avec  des rabbins, le président des Etats Unis declare que la conclusion de la crise syrienne montrera qu’on peut compter sur lui pour freiner le programme nucléaire de l’Iran

    Par Yitzhak Benhorin, Yrediot Aharonoth (Sionistan) 21 août 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

     WASHINGTON – Le président américain Barack Obama a abandonné quelques minutes la crise syrienne pour souhaiter à quelque 1 000 rabbins un heureux Rosh Hashana (nouvel an juif).

    Un des rabbins qui a participé à la téléconférence annuelle a dit qu’Obama avait été interrogé sur la façon dont on pouvait compter sur le gouvernement des Etats Unis pour stopper le programme nucléaire iranien s’il ne réagissait pas à l’utilisation d’armes chimiques par la Syrie. Obama a refusé de dire aux rabbins ce qu’il envisageait de faire en ce qui concerne la Syrie, mais il a affirmé que la conclusion de la crise actuelle montrerait qu’on peut compter sur lui.

    Le dirigeant des Etats Unis a aussi évoqué le lien inaltérable entre les Etats Unis et Israël ainsi que les valeurs partagées par les deux pays, dont les valeurs juives de justice sociale. Obama a aussi mentionné la participation des Juifs à la lutte pour les droits civiques menée par Martin Luther King Jr. Les USA viennent de commémorer le cinquantième anniversaire du discours de King «J’ai fait un rêve.»

    Pendant la téléconférence, Obama a aussi parlé des efforts de son administration pour promouvoir la réforme de la protection sociale et la paix entre Israël et les Palestiniens.

    les mêmes valeurs

    Vaut mieux l’écrire: Obama et moi, nous partageons les mêmes valeurs



    http://mounadil.wordpress.com/

     
    ALTERINFO.NET - 02/09/13