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  • Avignon: trois adolescents recherchés pour la mort de Paulette, 91 ans

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    Paulette Arnaud devant chez elle il y a quelques semaines, à l'endroit où elle a été agressée

     

    L’expression “avoir toutes les forces de polices sur le dos” prend tout son sens dans ce qui est désormais l’affaire “Paulette Arnaud”… Du nom d’une retraitée de 91 ans décédée ce lundi.

    Trois adolescents sont activement recherchés depuis le décès de cette Avignonnaise. Une mort directement liée au vol à l’arraché dont elle a été victime, il y a tout juste une semaine.

    Le procureur de la République à Avignon, Bernard Marchal, l’a confirmé hier soir. « Une information judiciaire du chef de “vol avec violence ayant entraîné la mort” va être ouverte demain (aujourd’hui, NDLR) à 14 heures. Un juge d’instruction va être désigné. »

    Les faits remontent à jeudi dernier, en fin d’après-midi. Paulette Arnaud rentre du cimetière. Elle vit dans un pavillon de l’impasse d’Alsace, quartier de Champfleury. Ses agresseurs se jettent sur elle, pensant que c’est une proie facile. Mais, fidèle à elle-même, cette ancienne femme de chambre résiste. Face à trois jeunes garçons, elle ne fait pourtant pas le poids et se retrouve sur le sol. Un bras et une clavicule cassée. Hospitalisée, elle n’y survivra pas.

    « La police est fortement mobilisée sur cette affaire »

    L’écho médiatique donné à ce drame et le choc causé chez les habitants du quartier résonnent en continue dans les couloirs du commissariat central. Et une de nos sources d’indiquer que « la police est fortement mobilisée sur cette affaire. »

    Les enquêteurs de la Sûreté départementale mettent tout en œuvre afin d’identifier au plus vite les trois individus.

    Selon nos renseignements, ils disposent d’éléments recueillis auprès de témoins.

    Ils encourent perpétuité pour quelques pièces de monnaie

    Les policiers tentent d’identifier des adolescents âgés entre 13 et 16 ans. Des suspects qui ont agi vêtus de survêtements. Une “équipe” que les forces de l’ordre suspectent également d’être les instigateurs de la série de vols à l’arraché qui a fait près de cinq victimes ces dernières semaines dans le quartier. « Sauf que, pour cette affaire, la qualification judiciaire n’est plus la même. C’est criminel et ça se jugera devant une cour d’assises pour mineurs », insiste notre source.

    Les trois agresseurs encourent la réclusion à perpétuité. Tout ça pour un butin qui ne serait que de quelques pièces de monnaie…

    Le Dauphiné Libéré - 31/10/13

  • Vatican: une émouvante mise en scène de Bergoglio

    C'est une scène très cocasse qui s’est déroulée le week-end dernier, place Saint-Pierre à Rome, durant la traditionnelle messe des familles. Alors que le Pape s'adressait à la foule, un enfant présent dans l’assistance est monté sur l'estrade. Mais ce n'est pas fini...

    BFM TV

     Les parents de cet enfant  - qu'on voit à la fin de la vidéo-  n'ont pas cherché à le retenir, ce qui aurait été un geste normal de leur part. On peut émettre quelques doutes sur la spontanéité de cette scène. Quant à son aspect "symbolique", il est évident...

  • Le problème de l’instrumentalisation politique des libérations d’otages par les gouvernements

     

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    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Les déclarations de Marine Le Pen posent le problème de l’instrumentalisation politique des libérations d’otages par les gouvernements.

    Les images livrées en pâture d’otages encore affublés des symboles de leur détention, manifestement encore sous le choc d’une détention longue et pénible, tirés devant les caméras de télévision par la manche par le ministre des Affaires étrangères, ont indubitablement laissé aux Français un sentiment de malaise.

    Il faut rompre avec ce qui est devenu une tradition française profondément malsaine d’instrumentalisation politique des libérations d’otages. Elles ne sont ni des meetings électoraux ni des émissions de téléréalité.
    Il serait bon que nos dirigeants s’en souviennent.

    Tout justifie de laisser aux otages le temps de se retrouver et de retrouver leurs proches avant toute utilisation médiatique ou politique de leur libération. Ce serait là la vraie marque de respect à l’égard des otages et de leurs familles.

     

    NPI

  • Jean Raspail « Aujourd'hui, "Le Camp des Saints" pourrait être poursuivi en justice pour 87 motifs »

     

     

    Il y a trente-huit ans, Jean Raspail faisait scandale en publiant « Le Camp des Saints », roman dans lequel il imaginait le déferlement de populations du tiers-monde, poussées par la faim et la misère sur les côtes françaises. Un million de boat people prenaient pied sur notre territoire, en avant-garde d'une inéluctable invasion. Le gouvernement atermoyait, puis cédait. Mais une poignée de patriotes résistait jusqu'au bout, les armes à la main... Avec la nouvelle législation en vigueur, la réédition de cet ouvrage serait susceptible d'entraîner des poursuites judiciaires. Jean Raspail en prend le risque, et nous explique pourquoi.

     

    Sitôt après avoir lu votre roman, en 1973, Jean Cau s'interrogeait: «Et si Raspail, avec "Le Camp des Saints", n'était ni un prophète ni un romancier visionnaire, mais simplement un implacable historien de notre futur?»

    Jean Raspail - Bonne question, à laquelle on frémirait de répondre par l'affirmative. C'est un livre inexplicable, écrit il y a presque quarante ans, alors que le problème de l'immigration n'existait pas encore. J'ignore ce qui m'est passé par la tête. La question s'est posée soudain : «Et s'ils arrivaient?» Parce que c'était inéluctable. Le récit est sorti d'un trait. Lorsque je terminais le soir, je ne savais pas comment j'allais poursuivre le lendemain. Les personnages ont surgi, inventés au fur et à mesure. De même pour les multiples intrigues. Henri Amouroux, passionné d'histoire et de démographie, s'est exclamé après lecture : «Ah, mon Dieu, je n'ai jamais vu de prophète de ma vie, vous êtes le premier!» Le livre se trouvait simplement en symbiose avec une question fondamentale, devenue aiguë aujourd'hui. Les tabous sont en train de sauter, témoin la passion qui se développe autour du procès Zemmour, dont on attend le jugement le 18 février. Il a été mis en cause pour une de ces phrases que l'on prononce rapidement lors des débats télévisés, dont le principe même est celui des pensées courtes, non argumentées, c'est la loi du genre. Assistant aux audiences, j'ai observé les multiples avocats des parties civiles s'opposer à l'unique défenseur de Zemmour. Un certain système liberticide - je n'aime guère ce mot : on se croirait dans les tirades de 1791... - poursuit par voie judiciaire ceux qui ne font que regarder la vérité en face. Tout un milieu s'agite ainsi, au nom de l'antiracisme, instrumentalisant un concept qui n'appartient qu'aux consciences. Ce milieu-là se crispe, se radicalise. Il ne veut rien céder. Il y sera obligé, le procès Zemmour générant un intérêt significatif du changement des mentalités. «Historien de notre futur», se demandait Jean Cau ? A Dieu ne plaise pour les péripéties du roman. Mais pour ce qui est du problème de l'immigration, nous y sommes.

    Si le style de votre livre n'a pas pris une ride, votre façon de vous exprimer fait preuve d'une certaine brutalité qui appartient à une autre époque. On sursaute, à dire vrai, assez souvent...

    Ne l'ayant pas ouvert depuis un quart de siècle, je vous avouerai qu'en le relisant pour sa réédition, j'ai sursauté moi-même, car avec l'arsenal de nouvelles lois, la circonspection s'est installée, les esprits ont été formatés. Dans une certaine mesure, je n'y échappe pas non plus. Ce qui est un comble ! Mais je ne retire rien. Pas un iota. Je me réjouis d'avoir écrit ce roman dans la force de l'âge et des convictions. C'est un livre impétueux, désespérant sans doute, mais tonique, que je ne pourrais plus refaire aujourd'hui. J'aurais probablement la même colère, mais plus le tonus. C'est un livre à part de tous mes autres écrits. On y trouve des accents à la Marcel Aymé, une dose de Shakespeare pour la bouffonnerie tragique, un peu de Céline, un peu d'Abellio, une touche de Jacques Perret. D'où vient cette histoire ? Elle m'appartient, et pourtant, elle m'échappe, comme elle échappera aux possibles poursuites : quelles que soient les procédures, ce roman existe. Il est sorti pour la première fois en librairie trois mois après la loi Pleven, mais sans être inquié té, car c'était une époque où la liberté d'expression demeurait encore presque intacte. Les juges étaient réticents à sévir. Que des critiques littéraires m'aient trouvé odieux et infréquentable, c'était leur liberté, précisément. Mais avec les lois restrictives qui ont suivi - Gayssot (1990), Lellouche (2001), Perben (2004) - et la vigilance de la Halde, il est clair que Le Camp des Saints serait aujourd'hui impubliable, sauf à être gravement amputé. Je le réédite in extenso, à l'identique, page pour page, avec une préface racontant l'aventure de sa parution : comment il fut accueilli ; comment, malgré la réputation sulfureuse qu'il m'a valu, il est devenu au fil des ans un phénomène d'édition traduit dans de multiples langues ; comment Ronald Reagan et Samuel Huntington l'ont lu (il a fait partie de l'imaginaire du Choc des civilisations) ; et surtout comment des gens célèbres en France, à gauche comme à droite, ont pu le critiquer ouvertement, mais aussi, dans le secret d'une correspondance privée, me témoigner leur vif intérêt. Je m'interdis d'en dévoiler la teneur, sauf à la produire s'il y a éventuellement procédure, mais pour la seule édification confidentielle du tribunal.

    On dirait presque que vous souhaitez vous retrouver sur le banc des accusés?

    Je n'en ai pas envie, mais ce serait tentant. Comme pour une opération de salubrité publique. Nous vivons depuis trop longtemps dans un monde où tous ces gens qui participent au gouvernement ou au modelage de l'opinion pratiquent le double langage : l'un public et proclamé, l'autre personnel et dissimulé, comme s'ils avaient une double conscience, celle qu'on arbore comme un drapeau, et celle qui s'est réfugiée dans le maquis des pensées inavouables, qu'on n'exprime qu'en petit comité, et encore. Il y a aussi la sottise et la malhonnêteté. Qu'un Chirac, par exemple, évoque sans sourciller «L'Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes» laisse pantois. On l'imagine assez rad-soc, c'est sûr, mais un Edouard Herriot n'aurait jamais sorti une connerie pareille. J'ai donc envoyé un livre à notre ancien président de la République, en regrettant respectueusement dans ma dédicace qu'il n'ait pas lu Le Camp des Saints avant d'entamer son premier mandat.

    A la décharge des politiciens de gauche comme de droite, ou plus exactement en guise de circonstances atténuantes (je le dis dans ma préface), il faut reconnaître que s'ils allaient à rebrousse-poil de la meute médiatique, showbiztique, droit-de-l'hommiste, enseignante, mutualiste, publicitaire, judiciaire, gaucho-chrétienne, pastorale, psy et j'en passe, ils signeraient à l'instant leur condamnation à la mort civile. Car, en face, s'agite une redoutable phalange issue du sein de notre propre nation, et pourtant tout entière engagée au service de « l'autre » : Big Other. L'hydre des bons sentiments et des manipulations, la bouillie de l'humanitaire, se nourrissant de toutes les misères humaines. A l'instar du cauchemar d'Orwell, Big Other vous voit, vous surveille. Il est le fils de la pensée dominante, il circonvient les âmes charitables, sème le doute chez les plus lucides, rien ne lui échappe. Pire, il ne laisse rien passer. Et le bon peuple comme ses édiles de le suivre, anesthésiés, gavés de certitudes angéliques, mais aussi secrètement terrorisés par les représailles s'ils venaient à s'éloigner des vérités affirmées. Ainsi Big Other a-t-il tordu le cou au « Français de souche », pour déblayer le terrain. Ainsi s'est-il fait le chantre d'un pseudo-métissage franco-français, entre régions en somme, puis avec nos premiers immigrants européens. « La France métissée », escroquerie historico-sémantique imposant un impudent amalgame, l'immigration de masse extra-européenne ne datant au plus que d'une cinquantaine d'années. Il est vrai que la France est le produit d'un superbe et bénéfique brassage, sur fond de sauce gallo-romaine, de Francs, de Burgondes, de Vikings, de Wisigoths, etc., puis d'Alsaciens, de Basques, de Catalans, de juifs d'Alsace et de Lorraine, de Bretons, de Provençaux, etc., puis d'Italiens, d'Espagnols, de Polonais, de Portugais - c'était l'Europe qu'elle invitait chez elle. Les voilà, les Français de souche ! Et s'ils se réveillaient aujourd'hui ? S'ils se révoltaient contre les doucereux oukases de Big Other, contre son conformisme mou, son totalitarisme universel au service de l'autre ?

    Qui est l'autre?

    Celui qui n'appartient pas à notre religion, à notre culture, à tout ce qui est constitutif de notre civilisation, et dont la présence en masse va profondément modifier la structure de notre pays. C'est le thème même de mon livre, en épigraphe duquel j'ai placé cette phrase extraite du XXe chant de l'Apocalypse : «Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée.» Loin du roman, dans l'exacte réalité qui est la nôtre, nous mesurerons la plénitude de l'immigration au tournant des années 2045-2050, lorsque sera amorcé le basculement démographique final : en France, et chez nos proches voisins, dans les zones urbanisées où vivent les deux tiers de la population, 50 % des habitants de moins de 55 ans seront d'origine extra-européenne. Après quoi, ce pourcentage ne cessera plus de s'élever, en contrecoup du poids des deux ou trois milliards d'individus, principalement d'Afrique et d'Asie, qui seront venus s'ajouter aux six milliards d'êtres humains que la terre compte aujourd'hui, et auxquels notre Europe d'origine ne pourra opposer que sa natalité croupion et son glorieux vieillissement.

    Bon. Nous voilà passibles d'une accusation d'apologie de la xénophobie...

    La démographie est fondée sur des données objectives. Et le romancier conserve ses droits : notamment celui de faire parler ses personnages. Mettre en scène un paysan ne fait pas de vous un cultivateur ; retracer la vie d'un chef de camp nazi ne vous rend pas complice de la Shoah ; raconter Gandhi ne vous transforme pas en saint laïc. Le Camp des Saints est une parabole où se condense le choc de toute conscience de Français de souche face à l'installation de la diversité. Moi aussi, malheureusement, je sais employer la langue de bois euphémistique de Big Other pour échapper aux poursuites : «l'installation de la diversité»! Dans le roman : cent bateaux s'échouant volontairement sur nos côtes, chargés chacun de dix mille personnes, avec environ deux mille morts squelettiques par navire jetés aussitôt par-dessus le bastingage, pour cause de maladie et de malnutri tion. A partir de là, s'enclenche le récit qui respecte les trois unités de temps, de lieu et d'action. Texte allégorique, où tout se dénoue en vingt-quatre heures sur près de 400 pages, alors que dans la réalité, il s'agit d'une infiltration sur plusieurs décennies. Face à ce mouvement, que je décris en accéléré, se révèle l'angoisse d'habiter ce pays, la France, auquel on est attaché par ses racines, par l'histoire, les souvenirs, les plaisirs, mais dont on ne pourra plus partager les valeurs essentielles avec les nouveaux arrivants. Ce qui était tenu sous le boisseau par Big Other par le biais des bons sentiments taraude désormais les consciences.

    Le pays sera toujours là, avec ses cathédrales, ses jolis villages, avec certains changements dus au progrès, auxquels s'ajouteront les détériorations culturelles inhérentes aux moyens de communication modernes, mais la véritable métamorphose viendra de cette installation de populations hétérogènes avec notre autorisation, ou plus exactement notre renoncement. Voici venu le temps des bernard-l'ermite...

    Bernard-l'ermite? Vous allez vous faire taxer de racisme...

    Les bernard-l'ermite sont connus pour se protéger de leurs prédateurs en logeant dans des coquilles vides de mollusques. Vous voyez que la comparaison est extensive, et qu'elle ne saurait être assimilée à une insulte. A ce propos, mes futurs lecteurs pourront consulter en annexe, à la suite du roman, la liste des 87 motifs d'éventuelles poursuites judiciaires concernant Le Camp des Saints passé au crible des lois Gayssot, Lellouche et Perben. Je donne la pagination ainsi que le détail des lignes.

    C'est une provocation?

    Pour démontrer l'ineptie du rationnement de la liberté de penser. Comprenez bien : j'ai 86 ans, je n'ai plus rien à perdre. Il y a partout des crétins, beaucoup font du racisme primaire, odieux. J'ai commencé ma carrière comme explorateur. On ne voyage pas énormément, comme je l'ai fait, on n'écrit pas une bonne dizaine de livres sur des peuples en ayant une démarche raciste, ce serait complètement idiot. Nous sommes à un tournant d'opinion, les mentalités politiques peuvent changer, il est donc temps de republier ce livre. L'économiste et démographe Alfred Sauvy avait tout compris en 1987 avec L'Europe submergée. Sauvy, qui était de gauche ! C'est le moment. Il faut le faire maintenant.

    Dans votre roman, vos héros canardent les envahisseurs, puis s'évadent de ce monde en mourant les armes à la main. Façon un brin égotiste de régler le problème. Reste la France. Comment la voyez-vous?

    Une grande part de notre jeunesse est d'ores et déjà mutante, technologiquement, culturellement, et le processus de métissage des corps est entamé. Je ne porte aucun jugement de fond, sauf à observer la modification d'un peuple. Il y a peu de temps encore, chaque population européenne avait un caractère donné, ainsi des Français. Mais avec l'instillation de gènes étrangers, l'établissement de comportements culturels et religieux venus d'ailleurs, avec l'auto-engendrement démographique, on ne peut que s'attendre à une plus grande prise de conscience des communautarismes. Rien n'interdit de penser qu'en seconde partie du XXIe siècle, une trentaine de millions de gens conscients de devoir transmettre des valeurs, une culture et, pour certains, une religion, qui ne sont plus partagées par la majorité, pratiquent une sorte de communautarisme français... Quel paradoxe ! Moi qui y étais tellement opposé, voilà que j'y suis favorable. Je ne verrai pas cette époque, je serai mort. Mais il est clair que nous, Français de souche, serons isolés. Existe-t-il, dans l'histoire, des peuples qui se seraient repliés sur eux-mêmes pour survivre et ressortir plus tard ? Je l'ignore. En Atlantide, peut-être ?

    On peut imaginer aussi que ce grand brassage du futur fonctionnera?

    Oui. Je n'en disconviens absolument pas.

    Que répondez-vous au soupçon d'un frénétique égoïsme?

    Que l'égoïsme est parfois une qualité. Garant de la famille et de notre intégrité, il nous permet de ne pas nous dissoudre. Nous assistons actuellement à une exacerbation laïque émotive de ce qui était autrefois la charité chrétienne, laquelle s'exerçait à l'égard de son prochain, mais pas à la terre entière. Autrefois, chez ma grand-mère, il y avait la place du pauvre, symbolique. Pas celle de millions d'affamés. La charité chrétienne a déjà commencé à nous perdre. Que faire ? Se barder d'égoïsme, voire d'un peu de cruauté. Rocard eut le courage, en son temps, de dire que la France ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde. Message à faire passer à certains évêques. Mais il faut au surplus du caractère. Quand on voit deux cents élèves et leurs professeurs baisser les bras face à une poignée de voyous venus gifler quelques personnes, alors qu'il suffisait d'un sursaut pour clore l'affaire, il apparaît que nous avons désormais une mentalité de moutons.

    Rêvez-vous, tel le Cid, à une Reconquista?

    Le Camp des Saints s'achève sur la constatation de l'ouverture absolue des frontières, le narrateur songeant à cette phrase mélancolique d'un vieux prince Bibesco : «La chute de Constantinople est un malheur personnel qui nous est arrivé la semaine dernière.» Eh bien, c'est cela. Je suis profondément de ce pays et vois avec douleur, partout, les pièces du puzzle enlevées. C'est odieux. Un rêve de reconquête ? Oui, j'en parle. Et je m'en tire face à Big Other par une pirouette en disant que c'est un roman qu'il faudrait écrire plus tard. En tous cas par quelqu'un d'autre. Je suis si heureux d'avoir vécu dix-huit siècles dans ce pays. Or voici que nous commençons une nouvelle ère et que nous n'en sommes qu'au premier siècle.

    Jean Raspail, écrivain, journaliste, voyageur et explorateur, né le 5 juillet 1925, est l'une des plus flamboyantes plumes de notre littérature. Auteur de nombreux romans et récits, notamment: «Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie» (grand prix du roman de l'Académie française); «Qui se souvient des hommes...» (prix Chateaubriand); «Sire» (grand prix du roman de la Ville de Paris); «Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée»; «L'Anneau du pêcheur» (prix Prince-Pierre-de-Monaco); «Adiós, Tierra del Fuego», il republie «Le Camp des Saints», paru pour la première fois en 1973.

     

    LE FIGARO

  • Jean Raspail : Notre civilisation est en train de disparaître

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       Photo de Jean Raspail. Crédits © Patrick Iafrate

    Entretien. Écrivain, Jean Raspail décrivait en 1973, dans son roman “Le Camp des saints”, la submersion de l’Europe par la multitude des migrants du tiers-monde.

    Que vous inspire la situation actuelle ?

    Vous savez, je n’ai guère envie de me joindre à la grande ronde des intellectuels qui passent leur temps à débattre de l’immigration… J’ai l’impression que ces colloques ne servent à rien. Le peuple sait déjà toutes ces choses, intuitivement : que la France, telle que nos ancêtres l’ont façonnée depuis des siècles, est en train de disparaître. Et qu’on amuse la galerie en parlant sans cesse de l’immigration sans jamais dire la vérité finale. Une vérité d’ailleurs indicible, constatait mon ami Jean Cau, car celui qui la proclame est immédiatement poursuivi, condamné puis rejeté. Richard Millet s’en est approché, voyez ce qui lui est arrivé !

    On dissimule aux Français la gravité du problème ?

    Oui. À commencer par les dirigeants politiques ! Publiquement, “tout va très bien, Madame la marquise”. Mais, la porte fermée, ils reconnaissent que “oui, vous avez raison : il y a un vrai problème”. J’ai sur ce sujet des lettres édifiantes de hauts responsables de gauche, de droite aussi, à qui j’avais envoyé le Camp des saints. “Mais vous comprenez : on ne peut pas le dire…” Ces gens-là ont un double langage, une double conscience. Je ne sais pas comment ils font ! Je pense que le désarroi vient de là : le peuple sait qu’on lui cache les choses. Aujourd’hui, des dizaines de millions de gens ne partagent pas le discours officiel sur l’immigration. Ils ne croient aucunement que ce soit une chance pour la France. Parce que le réel s’impose à eux, quotidiennement. Toutes ces idées bouillonnent dans leur crâne et ne sortent pas.

    Vous ne croyez pas possible d’assimiler les étrangers accueillis en France ?

    Non. Le modèle d’intégration ne fonctionne plus. Même en admettant qu’on reconduise un peu plus de clandestins à la frontière et qu’on réussisse à intégrer un peu plus d’étrangers qu’aujourd’hui, leur nombre ne cessera pas de croître et cela ne changera rien au problème fondamental : l’envahissement progressif de la France et de l’Europe par un tiers-monde innombrable. Je ne suis pas prophète, mais on voit bien la fragilité de ces pays, où s’installe une pauvreté insupportable et sans cesse croissante à côté d’une richesse indécente. Ces gens-là ne se retournent pas vers leurs gouvernements pour protester, ils n’en attendent rien.

    Ils se tournent vers nous et arrivent en Europe par bateaux, toujours plus nombreux, aujourd’hui à Lampedusa, ailleurs demain. Rien ne les en décourage. Et par le jeu de la démographie, dans les années 2050, il y aura autant de jeunes Français de souche que de jeunes étrangers en France.

    Beaucoup seront naturalisés.

    Ce qui ne signifie pas qu’ils seront devenus français. Je ne dis pas que ce sont de mauvaises gens, mais les “naturalisations de papier” ne sont pas des naturalisations de coeur. Je ne peux pas les considérer comme mes compatriotes. Il faudra durcir drastiquement la loi, en urgence.

    Comment l’Europe peut-elle faire face à ces migrations ?

    Il n’y a que deux solutions. Soit on essaie de s’en accommoder et la France — sa culture, sa civilisation — s’effacera sans même qu’on lui fasse des funérailles. C’est à mon avis ce qui va se passer. Soit on ne s’en accommode pas du tout — c’est-à-dire que l’on cesse de sacraliser l’Autre et que l’on redécouvre que le prochain, c’est d’abord celui qui est à côté de soi. Ce qui suppose que l’on s’assoit quelque temps sur ces « idées chrétiennes devenues folles », comme disait Chesterton, sur ces droits de l’homme dévoyés, et que l’on prenne les mesures d’éloignement collectif et sans appel indispensables pour éviter la dissolution du pays dans un métissage général. Je ne vois pas d’autre solution. J’ai beaucoup voyagé dans ma jeunesse. Tous les peuples sont passionnants mais, quand on les mélange trop, c’est bien davantage l’animosité qui se développe que la sympathie. Le métissage n’est jamais pacifique, c’est une utopie dangereuse. Voyez l’Afrique du Sud !

    Au point où nous en sommes, les mesures que nous devrions prendre seraient forcément très coercitives. Je n’y crois pas et je ne vois personne qui ait le courage de les prendre. Il faudrait mettre son âme en balance, mais qui est prêt à ça ? Cela dit, je ne crois pas un instant que les partisans de l’immigration soient plus charitables que moi : il n’y en a probablement pas un seul qui ait l’intention de recevoir chez lui l’un de ces malheureux… Tout cela, c’est de la frime émotionnelle, un maelström irresponsable qui nous engloutira...Lire la suite...

    @Valeurs

     

    VALEURS ACTUELLES

  • D’ici 2016, Gaza n’aura plus d’eau potable

     

    Le blocus vieux de sept ans sur la bande de Gaza a eu des effets dévastateurs sur la plupart des aspects de la vie des habitants. Depuis qu’Israël a intensifié en 2007 le blocus sur le territoire enclavé, la plupart des matériaux pour la construction d’’infrastructures [dont celles servant à la gestion de l’eau] ont été interdits à l’importation, de façon à rendre le siège plus concret et plus visible dans la vie quotidienne des gens de Gaza.

    Les Palestiniens vivant dans Gaza sont confrontés à de terribles problèmes concernant l’accès à l’eau potable. La population de Gaza augmente rapidement, et d’ici 2020, on prévoit que celle-ci atteindra les deux millions de personnes dans le territoire assiégé, toutes vivant dans des environnements extrêmement peuplés. Les Nations unies on estimé que la principale source d’eau douce – la nappe phréatique côtière souterraine – sera inexploitable en 2016.

    Les près de deux millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza souffrent déjà aujourd’hui de la pénurie d’eau potable. L’eau disponible ne correspond pas aux standards pour la consommation humaine. Le principal hôpital de Gaza, Al-Shifa, rapporte que l’eau disponible dans Gaza est à l’origine de problèmes de santé chroniques et a entraîné des taux élevés de mortalité infantile.

    Avec quatre mille cinq cents personnes vivant en moyenne sur un kilomètre carré, Gaza est l’une des zones les plus densément peuplées au monde. Cela rend l’accès à l’eau potable encore plus critique pour la population. L’eau fournie par les réseaux municipaux de Gaza est polluée, et afin de minimiser les effets de cette eau dangereuse fournie par les services municipaux, la plupart des gens dans Gaza achètent de l’eau dessalée dont le prix est cependant souvent inabordable.

    Selon le réseau World Bulletin News, certaines familles qui vivent déjà dans une extrême pauvreté, sont obligées de dépenser un tiers de leur revenu pour l’eau potable vendue en bouteilles. Les habitants sont dépendants d’une nappe aquifère souterraine faite d’eau de mer, et d’eaux usées et contaminées. Israël confisque 90 % de l’eau douce disponible pour ses propres besoins, tandis que moins de 10 % est alloué aux Palestiniens, selon le rapport de Project Censured.

    Le problème de l’eau à Gaza n’est pas seulement une question humanitaire mais aussi politique. Israël est la puissance occupante dans Gaza. Selon le droit international, la puissance occupante doit assurer le bien-être des populations vivant sous occupation et fournir les moyens d’une vie décente.

    Les Palestiniens de la bande de Gaza en appellent à la communauté internationale pour qu’elle intervienne immédiatement, et ce avant 2016, car d’ici-là les dégâts dans les réserves d’eau de Gaza seront devenus irréversibles.

    Ayman Qwaider

    Ayman Qwaider est doctorant et spécialiste des questions d’éducation dans les situations de conflit et post-conflit. Ayman, qui est originaire de la bande de Gaza, peut être joint à : ayman.qwaider@gmail.com
    Consultez son blog à : http://aymanqwaider.wordpress.com

     

    E&R

  • Floride : un professeur d’une université insulte les prêtres

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    Bill Donohue, président de la Catholic League et vigoureux pourfendeur de toutes les agressions contre l’Église catholique aux États-Unis – et elles sont nombreuses… –, a signalé le 22 octobre, dans un communiqué, une attaque particulièrement scandaleuse d’un universitaire. Professeur à la University of South Florida (USF), le Dr. Timothy Weil a donné une conférence le 27 septembre dans un grand hôtel de Daytona Beach, dans le cadre d’un symposium universitaire de l’Association for Behaviour Analysis (association pour l’analyse comportementale) de Floride. Voici, selon Donohue, ce qui s’est passé lors de l’exposé de Timothy Weil :

    « Il a placé au centre d’un grand tableau l’image du signe égal (=), puis, à gauche, l’image d’un prêtre tenant un crucifix, et, à gauche, celle d’une cuvette de W.C. Il a ensuite demandé à l’assistance quelle idée leur suggérait cette composition. Une personne de l’assistance a hurlé : “Les deux sont plein de merde”. Après sa conférence, le Dr. Weil s’est promené dans la salle et a joyeusement répété la réponse qu’il avait obtenue : les présents ont bien compris que le professeur avait obtenu la réponse qu’il attendait ».

    Donohue a signalé ce scandale à la présidence de l’USF qui a officiellement “réprimandé” ce professeur…

    Source : Catholic League

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  • Syrie - Sadad : fosses communes de chrétiens assassinés par les islamistes, découvertes…

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    45 martyrs chrétiens, hommes, femmes et enfants, viennent gonfler la longue liste du martyrologe des chrétiens syriens. Chassés de la ville chrétienne de Sadad, qui était tombée entre leurs mains, les islamistes n’ont laissé derrière eux que cadavres, destructions et profanations. Et ce sont ces barbares que notre gouvernement arme ! Un scandale immonde de notre exécutif. Un de plus.

    Deux fosses communes contenant les corps de 30 civils chrétiens tués par les milices islamistes, y compris des femmes et des enfants, ont été retrouvées dans la ville de Sadad. Dans l’ensemble, le nombre des civils chrétiens tués dans la petite ville sise à mi chemin entre Homs et Damas a été de 45. C’est ce que communique à l’Agence Fides le patriarcat syro-orthodoxe de Damas. La ville de Sadad, agglomération chrétienne, a été envahie et occupée par les milices islamistes le 21 octobre et reconquise au cours de ces derniers jours par l’armée régulière syrienne. Les représentants du patriarcat et les familles des victimes, une fois rentrés dans la ville, y ont trouvé, dans l’horreur générale, deux fosses communes dans lesquelles ont été trouvés les cadavres des membres de leurs familles et de leurs amis. Dans une atmosphère de deuil, d’indignation et de grande émotion, les obsèques des 30 chrétiens ont été célébrées par l’archevêque Selwanos Boutros Alnemeh, métropolite syro-orthodoxe d’Homs et Hama, qui a fourni à Fides la liste des victimes. Selon le récit de témoins oculaires, de nombreux civils ont été tués par des miliciens des bandes [du Front] Al-Nusra et Daash alors qu’ils cherchaient à s’enfuir ou à se mettre à l’abri, le jour même de l’invasion de la ville. Sadad semble aujourd’hui totalement détruite et saccagée. Certains militants qui ont envahi la ville s’étaient retranchés dans l’église syro-orthodoxe Saint-Théodore, qui a été profanée.

    Sadad est un antique village syriaque remontant à 2 000 avant Jésus Christ, sis dans la région du Qalamoun, au nord de Damas et caractérisé par ses églises, temples, icônes historiques et sites archéologiques.

    Source : Agence Fides

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  • Hollande assassine des maires place du Palais Royal

     

    C'est la dernière action des Hommen.

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    "La semaine dernière, la liberté de conscience a été arrachée aux maires de France. Aujourd'hui, le président Hollande assassine place du Palais Royal des maires de toutes les régions de France. La Liberté est Assassinée."

    Michel Janva

    Le Salon Beige - 31/10/13

  • A New York, le paradis des animaux existe

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    Ces animaux sont des chanceux! Perdus, en fugue, ou tout simplement malheureux, ils s’étaient enfuis de chez eux ou du chemin de l’abattoir. Ils erraient dans les rues de New York avant d’être attrapés par les forces de l’ordre. Mais, loin d'être amenés à l’échafaud, ils ont été conduits au paradis des animaux. Une ferme où les animaux sont choyés, protégés et soignés jusqu’à la fin de leur jour, un sanctuaire animalier où ils peuvent couler des jours heureux.
    Winston, un petit porc, déambulait dans les rues du Queens depuis plusieurs jours quand il a été retrouvé cet été. Comme lui, moutons, vaches, chèvres, cochons, poulets et autres ont été recueillis dans le sanctuaire fermier dirigé par Susie Coston avant d’être transféré dans l’un des nombreux sanctuaires que possède l’Etat de New York. Winston vit désormais dans celui de Watkins Glen. "Winston va vraiment très bien, se réjouit Susie Coston. Il passe ses nuits à se rouler par terre et dans la boue avec son meilleur ami Ruby, un porcelet qui est récemment tombé d’un camion de transport". Winston n’est pas seul à avoir eu une vie difficile. Il côtoie Maxine, une vache rattrapée dans Queens il y a six ans. L’étiquette qu’elle porte à l'oreille indique qu'elle était destinée à l'abattage, tout comme un agneau retrouvé dans le South Bronx et une chèvre secourue à un carrefour commerçant de Brooklyn.
    A leur arrivée, les animaux ne sont pas toujours faciles. "Ils ne sont pas tous gentils. Ils connaissent l’odeur du sang et ils ont peur, alerte la directrice. Ils sont nerveux et veulent constamment s’enfuir". Après quelques jours et des soins, ils retrouvent néanmoins la sérénité.
    Rien que l’année dernière, les autorités ont attrapé une centaine de poulets, 27 canards, trois chèvres et un porc. Ils circulaient généralement dans les quartiers qui possèdent de nombreux abattoirs et boucheries.

     

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  • Marine Le Pen provoque un tollé en parlant de la tenue, barbe et chèche, des otages libérés

    Marine Le Pen sur les otages: "J'ai exprimé un... par BFMTV

     


    "La barbe comme signe de solidarité vers les... par BFMTV

    Pascale Robert, la mère d'un des ex-otages, Pierre Legrand, réagit aux propos de Marine Le Pen

     

    31/10/13

     

    NdB: Non, Marine le Pen n'est pas la seule à avoir eu ce "ressenti". Moi-même j'ai été surprise  et j'ai cru voir dans un premier temps des "islamistes".

     

     

  • Ecotaxe: le dernier portique du Finistère démonté pour éviter le vandalisme

    http://www.leparisien.fr/economie/ecotaxe-le-portique-de-pont-de-buis-demonte-pour-eviter-le-vandalisme-31-10-2013-3274563.php

  • Bruxelles veut réglementer la taille des chasses d'eau pour les rendre plus "écolos"

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    La Commission européenne songe à uniformiser la taille des chasses d'eau à travers le continent. Objectif : rendre cet équipement indispensable du quotidien plus écologique.

     

    Depuis 48h les Britanniques se perdent en conjectures sur les ambitions de la Commission européenne. La semaine dernière, son président, José Manuel Barroso, assurait que l'UE "devait être très visible sur les grands enjeux, plus discrète sur les questions de moindre importance". C'est à ce titre qu'avait été abandonné un projet de réglementation de la taille des bouteilles d'huile d'olive. Mais c'était pour mieux se concentrer sur une norme à propos de la taille des chasses d'eau qui devrait être adoptée  début novembre.

    L'initiative fait hurler les Britanniques en pleine séquence politique où David Cameron fait campagne pour "réduire la bureaucratie". D'autant plus que pour édicter cette nouvelle norme, la Commission a commandé une étude qui aurait coûté la bagatelle de 85.000 euros.

    Au final, 63 pages pour apprendre que "la consommation moyenne d'eau diffère entre les États membres de l'UE" et que les champions de la consommation en la matière sont les Britanniques, suivi des Luxembourgeois et des Espagnols.

     

    5 litres maximum

    Une consommation qui va de pair avec la taille de la chasse d'eau. Les auteurs relèvent ainsi que certaines toilettes en Grande-Bretagne nécessitent parfois 9 litres d'eau par chasse d'eau. Beaucoup trop selon eux. Ils préconisent donc que les chasses d'eau se contentent d'un réservoir maximum de 5 litres d'eau pour les toilettes classiques, et d'un litre pour les urinoirs.

    Pour parvenir à cette norme, les experts ont décidé de fixer le volume moyen du réservoir comme suit : "la moyenne arithmétique entre un réservoir plein et trois volumes réduits". Etant entendu selon eux que les habitudes culturelles varient d'un pays à l'autre.

    Cette étude permet d'apprendre que c'est l'Allemagne qui dispose du plus grand nombre de toilettes (77 millions) suivie par l'Espagne (49,2 millions) et de l'Italie (46,5 millions). La France, elle en dénombre 45,3 millions. Mais pour les urinoirs, c'est l'Italie qui est sacrée championne (8,2 millions) devant la France et ses 5,2 millions d'appareils.

    Tout ce travail doit permettre la mise en place d'un label écologique sur l'ensemble des biens produits et vendus au sein de l'Union.

     

    Blessé en tirant la chasse 

    Les toilettes ne fonctionnent plus, l'avion fait demi-tour 

    Un serpent mord le pénis d'un homme au WC

     

      Direct Matin - 31/10/13

  • Droit d'asile: l'explosion des demandes et des coûts - 30/10/13

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    INFO LE FIGARO - La France a atteint le seuil des 70.000 demandeurs de statut de réfugié par an, selon le député de l'UMP Éric Ciotti.
    » L'impossible réforme d'un système à bout de souffle

     

    Rapporteur du budget de l'asile à l'Assemblée, le député UMP des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, se souviendra de sa visite, ce mercredi, à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). «L'Intérieur réclame une réforme du droit d'asile, mais la situation est beaucoup plus grave que ce que l'on veut bien nous dire», déclare l'élu: «Les demandeurs d'asile en 2013 vont être 70.000, un chiffre qui se situe au-delà de toutes les projections imaginées.» Son cri d'alarme est relayé par le sénateur UMP des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi, qui révèle, pour sa part, dans un rapport publié mercredi, que le seul versement de l'Allocation temporaire d'attente (ATA) aux demandeurs d'asile aura vu son coût grimper de 47 millions d'euros en 2007 à 149 millions en 2012 (336 euros par mois et par personne). Manuel Valls a confié une «concertation» au député PS Jean-Louis Touraine, et à la sénatrice centriste Valérie Létard, pour un rapport prévu le 20 novembre et peut-être une loi en 2014. En attendant, les chiffres montrent un système à bout de souffle.

    ● Le nombre de demandeurs a augmenté de 90 % depuis 2007

    Éric Ciotti l'affirme: «De janvier à septembre 2013, l'Ofpra a déjà enregistré 50.000 dossiers. À ce rythme, les 70.000 demandes vont être atteintes fin 2013. Nous y sommes déjà sur 12 mois glissants, avec 10 % de hausse enregistrés du 1er août 2012 au 31 juillet 2013.» Au total, le nombre de demandeurs annuels aura augmenté de près de plus de 90 % en six ans. Et encore ne s'agit-il que du flux. Selon Éric Ciotti, «le stock d'affaires pendantes enfle au lieu de se résorber: de 24.000 dossiers à l'Ofpra le 1er janvier 2013 à 30.400 le 30 juin dernier.»

    ● Bangladais, Kosovars et Albanais arrivent en masse

    En 2013, les demandes d'asile, par milliers, des ressortissants d'Albanie, du Kosovo et du Bangladesh ont respectivement augmenté de 150 %, 156 % et 183 %! L'arrêt du Conseil d'État du 4 mars 2012 serait directement lié à cette explosion. Les «sages» avaient alors annulé la décision de l'Ofpra qui ajoutait en 2011 le Bangladesh, l'Arménie, la Moldavie et le Monténégro à la liste pays «sûrs» (et dont les ressortissants ne peuvent en principe prétendre à l'asile en France). Par ailleurs, la Syrie devient un pays «source» important: 840 dossiers ont été traités depuis janvier, soit deux fois plus que l'an dernier, avec, pour cette zone de conflit, un taux de protection accordée de l'ordre de 90 %.

    ● Le délai d'instruction moyen des dossiers avoisine les 600 jours

    Conséquence inévitable de l'engorgement de la machine, les délais d'instruction moyens des dossiers (Ofpra + appel à la Cour nationale du droit d'asile, CNDA) sont passés de 461 jours en 2007 à 489 l'an dernier, et même 592 en comptant les délais de notification. «Et ils vont augmenter en 2013», assure Éric Ciotti. Ce député le dit: «La promesse du candidat Hollande de réduire les délais à six mois est intenable et le nouveau délai de neuf mois annoncé par l'Intérieur ne l'est pas davantage». Or, explique-t-il, «chaque mois gagné ferait économiser 20 millions d'euros».

    ● Le coût annuel va dépasser le plafond des 670 millions d'euros

    Sur les quelque 670 millions d'euros de la loi de Finances 2013 consacrés à l'asile, l'essentiel concerne les dépenses d'hébergement des demandeurs. Les places en Centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), encadrés par l'État ou les associations agréées, ont coûté près de 200 millions d'euros l'an dernier. Mais la France ne dispose que de 23.000 places au dernier pointage de Beauvau (27.000 prévues en tout, fin 2014). L'essentiel des demandeurs est donc logé à l'hôtel, avec une addition qui a grimpé de 35 millions d'euros fin 2007 à 125 millions l'an dernier. S'y ajoute l'Allocation temporaire d'attente pour un coût supplémentaire de près de 150 millions d'euros. «Or, un rapport des plus grandes inspections de l'administration révèle que le taux d'allocations indûment versé est supérieur à 18 %, soit une fraude de l'ordre de 25 à 30 millions d'euros», rappelle Éric Ciotti. À l'entendre, «tous les coûts vont exploser pour 2013».

    ● La majorité des déboutés du droit d'asile reste sur le territoire

    Si la protection n'est accordée qu'à environ 20 % des demandeurs, l'essentiel des déboutés reste en France. «Tous les ans, ces personnes sont ainsi 37 000 à 40 000 à s'inscrire dans l'illégalité», dit Éric Ciotti. Le député prône, lui, une mesure radicale: «Que la décision définitive de rejet de l'asile vaille obligation de quitter le territoire français». Pour l'heure, les déboutés, comme la famille de Leonarda, se présentent immédiatement au deuxième guichet «exceptionnel» mis en place par la circulaire Valls de novembre 2012. Le ministre devra lever les ambiguïtés.

  • L"ange blond": Maria était élevée pour être donnée en mariage à ses 12 ans

    Selon les enquêteurs, le couple rom l'aurait achetée dans le but de la revendre. La petite fille n'aurait été qu'un "investissement".

    L'enquête concernant Maria, une petite fille blonde découverte dans un camp rom en Grèce, avance. Selon la police, celle que l'on surnomme "l'ange blond" était élevée par Eleftheria Dimopoulou et son mari Hristos Salis dans le but d'être mariée dès l'âge de 12 ans. La petite fille, probablement âgée de 4 ou 5 ans, aurait servi de "récompense" au sein de la communauté rom. Son physique - blonde aux yeux bleus - peu commun chez les Roms aurait permis à ses "parents" de récupérer une jolie dot.

    Les enquêteurs pensent que cette perspective explique pourquoi Maria n'a pas déjà été vendue. L'éducation de l'ange blond n'était donc qu'un investissement. Des témoignages s'accordent pour dire que Maria a été achetée pour un peu moins de 1 000 euros. La police estime qu'elle aurait pu être revendue pour près de 26 000 euros. Les enquêteurs se sont donc tournés vers les cercles d'adoptions illégales afin de relier Maria à d'autres affaires voire à un gang déjà connu des autorités. Le trafic de bébés serait facilité en Grèce par des lacunes dans la législation sur le régime d'adoption, en particulier lorsqu'il s'agit d'enfants étrangers

    En plus de cette volonté de revente, Eleftheria et Hristos se servaient de Maria pour danser et mendier. Afin de rentabiliser l'investissement au maximum, sans doute.

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  • La France maintient n'avoir versé aucune rançon pour les otages

     

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    PARIS (Reuters) - Les autorités françaises ont maintenu mercredi n'avoir versé aucune rançon aux preneurs d'otages pour obtenir la libération des quatre Français enlevés en septembre 2010 dans le nord du Niger, affirmant que seul Niamey avait été à la manoeuvre.

    Le Monde soutient que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a remis indirectement "plus d'une vingtaine de millions d'euros" aux ravisseurs de Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret, qui sont arrivés mercredi en France.

    Cette somme aurait été prélevée sur les fonds secrets alloués aux services de renseignement et aurait été acheminée par la DGSE jusqu'à Kidal, au Mali, selon Le Monde.

    "La France ne paie pas de rançon. Pour ce qui dépend de l'Etat français, il n'y a pas d'argent versé", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur TF1.

    Prié de dire si des sommes pouvaient avoir été payées par les groupes - Areva et une filiale de Vinci - qui employaient les otages, il a simplement répondu : "Non, pas d'argent public versé."

    Interrogé sur la possibilité que le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a été impliqué dans les négociations, ait pu verser une rançon, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré pour sa part lors du journal de France 2 : "Le président du Niger a mené les discussions qu'il convenait de mener et elles ont abouti à un résultat positif."

    Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui retenait les quatre ressortissants français, avait réclamé en mars 2011 90 millions d'euros, une demande rejetée par le chef de la diplomatie française de l'époque, Alain Juppé.

    En début d'année, François Hollande a fait savoir que la France ne verserait plus de rançon pour obtenir la libération de ses ressortissants retenus en otages dans le monde, assurant que l'Etat s'opposerait à toute transaction financière et toute forme de versement, même par des entreprises.

    Le 19 avril, lors de la libération d'une famille française enlevée au Cameroun, le chef de l'Etat avait une nouvelle fois assuré que Paris ne céderait pas "sur les principes".

    "La consigne du président est de ne pas payer de rançon, cette consigne est respectée", avait assuré mardi matin sur Europe 1 Laurent Fabius, qui s'est rendu à Niamey avec Jean-Yves Le Drian pour récupérer les quatre ex-otages.

    ENGAGEMENT DU G8

    La piste d'une contrepartie versée par Areva a été évoquée par Diane Lazarevic, fille de l'un des trois otages français encore retenus en Afrique.

    "Le Quai d'Orsay m'a bien dit il y a deux mois que la France ne paierait pas mais que sûrement Areva le ferait. Ce sont les mots du quai d'Orsay", a-t-elle dit sur Europe 1.

    Le groupe nucléaire a répondu que "Jean-Yves Le Drian a été très clair, il n'y a pas eu de rançon".

    Selon une source régionale, les négociations autour de la libération des Français ont été menées par l'ancien ministre nigérien, Mohamed Akotey, président du conseil d'administration d'Imouraren SA, la filiale d'Areva au Niger.

    S'il était confirmé, le versement d'une rançon marquerait un changement dans la position de François Hollande depuis le lancement de l'opération Serval au Mali en janvier.

    En juin, les dirigeants du G8 se sont engagés à refuser de verser des rançons en cas d'enlèvements de leurs ressortissants par des "terroristes".

    "Nous rejetons sans équivoque le paiement de rançons aux terroristes et nous appelons les pays et les entreprises du monde à suivre ce principe", ont-ils dit dans un communiqué.

    La France n'est toutefois pas jusqu'à présent allée aussi loin que la Grande-Bretagne, où la législation en vigueur interdit explicitement aux entreprises de verser des rançons.

    Laurent Fabius n'a, par ailleurs, pas voulu confirmer des informations selon lesquelles la France aurait garanti une impunité au chef du groupe islamiste Ansar Dine en échange de la libération des otages.

    "Je ne confirme pas. Mais ce qui est vrai, c'est qu'il y a des discussions qui portent sur les conditions politiques, qui peuvent porter, mais pas dans cette affaire, sur des libérations de prisonniers. Il y a toute une série de discussions ça c'est sûr, évidemment ce n'est pas une opération du Saint-Esprit", a-t-il dit sur TF1.

    Marine Pennetier, avec Yann Le Guernigou et Johjn Irish, édité par Jean-Loup Fievet

    Yahoo! Actualités - 30/10/13

  • Vladimir Poutine, homme le plus influent du monde selon Forbes

     

    Le président russe Vladimir Poutine arrive en tête du classement des personnes les plus influentes du monde établi par le magazine Forbes et publié mercredi, rétrogradant le président américain Barack Obama à la deuxième place.

    "Le président russe Vladimir Poutine dispose de la meilleure cote parmi les personnes les plus influentes du monde. Son homologue américain Barack Obama recule à la deuxième place et le président chinois Xi Jinping se classe troisième", rapporte le magazine.

    S’agissant des Russes présents dans cette liste de 72 personnalités, on retrouve, outre le président russe, le président de Rosneft Igor Setchine (60e place), le premier ministre Dmitri Medvedev (53e place) et l’homme d’affaires le plus riche du pays Alisher Usmanov (63e place).

    L’an passé, le président russe occupait la troisième place, et dans le classement 2011, Poutine, qui était alors premier ministre, avait terminé deuxième du classement.

    E&R

  • La rançon des otages au Niger: au moins 20 millions d'euros !

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/30/97001-20131030FILWWW00338-liberation-des-otages-au-niger-au-moins-20-millions-d-euros-ont-ete-verses.php

  • La grande peur des bien-pensants

     

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    A mesure que l’impopularité de la gauche au pouvoir  atteint des sommets et qu’il est constaté que celle-ci ne profite pas à l’aile droite du Système ou à ses chiens de garde d’extrême gauche, l’hystérique machine anti-FN se remet en branle avec une énergie accrue. Rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est peut être la conviction inquiète des officines se partageant le pouvoir  que les Français essorés, matraqués, envahis, paupérisés, sont vraiment  décidés cette fois   à renverser la table, à sanctionner comme jamais dans les urnes  les échecs des partis euromondialistes .   

    Cette frousse  de la  Caste  de perdre ses privilèges, qui nous permet en retour de craindre bien des manœuvres, des coups bas, des manipulations d’un Système qui incapable de protéger la France,  sait en  tout cas très bien défendre ses intérêts, était patent dans les propos d’un Jean-François Copé,  interrogé mardi matin sur RTL.

    Alors que l’UMP  se déchire sur la stratégie à tenir pour contenir la poussée de l’opposition nationale,  M.  Copé expliquait  à l’adresse du tout aussi calamiteux  Alain Juppé que « ce qui fait monter le FN, c’est le déni de réalité. Personne ne vote FN avec plaisir. » Il est bien connu a contrario  que c’est en proie à une allégresse et à un enthousiasme  débordant que électeurs se précipitent  avec un bulletin PS ou UMP dans l’isoloir!

    A la vérité,  le vote FN est tout autant, voire même plus,  un vote d’adhésion à des idées que peut l’être un vote UMP, FG ou PS, comme l’ont enregistré dernièrement  de récurrentes enquêtes d’opinion. Un déni de réalité peut en cacher un autre M. Copé…

    Au PS, les humanistes s’inquiètent aussi de l’éventualité de la  fin du jeu de balancier stérile,  de la (fausse)  alternance gauche-droite, de  cette incapacité de l’UMP à récolter  les raisins de la colère nationale. Dans Le Figaro, le président socialiste du Sénat, Jean-Pierre Bel, en fait clairement l’aveu:  »Si la gauche échoue, ce sera pour longtemps » dit-il.   « Ce ne sera pas forcément au profit de la droite républicaine, pas plus que de la gauche de la gauche. Le danger du Front National est évident. On a tout à perdre« …

    Conscient du danger, le Grand Orient de France (GODF) tire la sonnette d’alarme et mobilise ses réseaux, ses frangins,  tandis que se multiplie les menaces de couper les vivres aux villes dont les électeurs auront  démocratiquement choisi  de se doter d’une municipalité FN ou  RBM.

    René Olmetta,  79 ans, Vice-Président PS du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, incarnation emblématique du si progressiste et honnête socialisme marseillais,  Président GODF du Cercle Ramadier de  PACA,   a toujours le compas dans l’œil.  La Fraternelle des élus de gauche se mobilise. Il organise le 5 novembre prochain, en compagnie d’un autre humaniste, Loïc Gachon , maire de Vitrolles, Conseiller Général des Bouches-du-Rhône, une réunion  maçonnico-politique de mobilisation  pour contrer après Brignoles   « la montée du Front National »;  à l’heure est-il énoncé par le grand sachem local  Olmetta,   ou  » nos valeurs (sic)  sont une nouvelle fois attaquées ».

    De nouveau élu à la présidence du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), ou il a succédé en mai dernier  à Richard Prasquier, Roger Cukierman, 76 ans, également vice-président du Congrès Juif Mondial,  y va  lui aussi de son couplet grandiloquent (grand-guignolesque).

    Dans une tribune publié hier dans Le Monde,  il s’essaye bien lourdement et sans grand talent, dans le fond comme dans la forme, à la politique fiction: « il est 20 heures ce 14 mai 2017. Le visage de Marine Le Pen se dessine lentement sur les écrans de télévision de millions de Français, au soir du second tour de l’élection présidentielle.Elle devient le 8e président de la Ve République. C’est un séisme politique.Quelques semaines plus tard, portée par ce succès et à l’issue de tractations avec des parlementaires en dissidence de leurs propres partis, Marine Le Pen dispose de la majorité à l’Assemblée nationale ».

    Un préambule réjouissant  de prime abord mais « Le scénario de (son)  cauchemar varie selon les nuits » poursuit M.  Cukierman qui expose ensuite  tous les clichés possibles et  variantes de celui-ci  en instrumentalisant,  toujours selon le même procédé que l’on a le droit de juger  intellectuellement   indécent et moralement répréhensible,   son passé d’ « enfant caché pendant la seconde guerre mondiale ».

    « Il est des réveils brutaux, mais salutaires » conclut M Cukierman. « Nous avons la responsabilité collective de tout faire pour qu’il continue d’en être ainsi. Le Conseil représentatif des institutions juives de France, que je préside, sera de ce combat.« 

    « Après vous avoir livré mon cauchemar, je veux vous dire quel est mon rêve : que le FN revienne à son ancien statut de groupuscule. Je n’exonère pas pour autant ceux qui, à l’extrême gauche, à l’autre bout du spectre politique, font également preuve d’intolérance et de radicalité, et qui méritent aussi de rester des groupuscules. Attention ! Il y a péril dans la maison commune ! »

    Péril qui ne sautait pas aux yeux de M.  Cukierman en 2002 quand, dans un  entretien accordé au quotidien israélien Haaretz au lendemain de la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle,  il avait affirmé   avec balourdise que « Le score de Le Pen sert à réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles ».

    Femme de gauche, Esther Benbassa, titulaire de la chaire d’histoire du judaïsme moderne à l’Ecole pratique des hautes Etudes,  s’interrogeait il y a quelques années sur la légitimité de la structure que préside Roger Cukierman : « Mais que représente véritablement le Crif et combien sont-ils en son sein ?   On ne le saura jamais. Ce qui compte, c’est qu’il est perçu comme un lobby (mot horripilant en France) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. Ceux qui s’agglutinent à son dîner croient vraiment qu’il joue un rôle important dans la machine électorale. On y vient à la pêche aux voix juives, et pour être adoubé par des juifs dont l’influence serait déterminante, en raison de la place qu’ils occupent, ou sont censés occuper, dans la société française ».

    Ce jugement  sur une structure communautariste comme le Crif peut  aisément s’étendre à l’ensemble des porte-voix (porte-flingues) des différentes boutiques et écuries du Système.  La réalité constate Bruno Gollnisch,  c’est que les admonestations, les leçons de morale, les  anathèmes   anxiogènes, moralisateurs de  M. Cukierman ne portent pas plus que ceux   de l’UMPS.

    Car ces gens là dont le discours ronronne et tourne à vide   dans l’entre soi,  ont perdu  la connexion avec le peuple français , dans toutes ses composantes,  et sont incapables de répondre à  ses attentes. Alors oui, le déni de réalité est toujours tôt ou tard sanctionné.  

     

    Bruno GOLLNISCH