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  • Avortement: le gouvernement s'attaque aux lobbies de la "désinformation" sur Internet

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    Que l’on y soit favorable ou non, l’avortement est une épreuve dans la vie d’une femme. Au moment de prendre la décision cruciale, nombreuses sont celles qui cherchent des renseignements sur . Pour répondre à leur interrogations, le a décidé de mettre en place un portail d’informations qualifié de «neutre et de qualité» sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) qui sera effectif à partir de samedi.

     

    Une façon de répondre à la multiplication des «faux» sites sur le sujet.

    Une réponse aux lobbies

    Une telle plateforme en ligne était une nécessité selon la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, «en réponse à la prolifération d’informations souvent trompeuses et culpabilisantes pour les femmes». En effet, plusieurs sites discrètement pilotés par des opposants à l’IVG ont fait leur apparition ces dernières années, témoignages dissuasifs à l’appui. Dans leurs en-têtes et leurs design, tout laisse à penser que ces sites sont très sérieux et bien renseignés. Leurs noms sonnent également très pro (ivg.net ; ecouteivg.org...) et ils apparaissent généralement en des recherches dans les moteurs type Google. Pour bénéficier d'un si bon référencement, les sites doivent payer, ce que peuvent difficilement faire de petites associations. De même pour se retrouver régulièrement dans les publicités ou publications suggérées (sponsorisées) que l'on trouve notamment sur le réseau social Facebook.



     A y regarder de plus près, les «informations» issues d'études semblent systématiquement négatives. Sur les photographies d'illustration, les jeunes femmes paraissent toujours soucieuses. Et la majorité des articles et témoignages parlent de la dépression que peuvent ensuite ressentir les patientes. Certains sites vont même plus loin et profitent du sujet de l'IVG pour parler des «risques de la pilule». Difficile d'identifier les auteurs des articles, entre religieux et militants anti-avortement.

    Des sites moins caricaturaux

    Ces plateformes en ligne témoignent toutefois du changement de méthodes de ces lobbies: la plupart des sites ne blâment jamais directement l'avortement mais laissent plus subtilement le lecteur se faire une idée en fonction des documents mis à disposition. On est désormais très loin des commandos violents des années 1980. Il ne s'agit plus de changer la loi mais de dissuader les femmes d'y recourir. Certains assument même la mise en place de numéros d'écoute pour les femmes en détresse, comme les «pro-vies» d'Alliance Vita qui confirmaient en février dans Le Monde être derrière le site SOS bébé.

    Le but est aujourd'hui d'être moins caricatural pour donner le change. Tout comme dans les manifestations anti-mariage gay, les enfants sont largement mis en avant. Prenant conscience de ces nouvelles menaces de communication, le gouvernement a souhaité offrir une information objective, avec l'évocation des risques mais aussi des progrès de la médecine dans ce domaine afin que chacune soit libre de faire son choix, en conscience.

    Ce vendredi, à la veille de la Journée internationale pour la dépénalisation de l’avortement, Najat Vallaud-Belkacem se rendra dans les locaux du Planning familial du 13e arrondissement de Paris pour y présenter l’ensemble des initiatives pour la protection de ce droit.

     

    Le Parisien - 27/09/13

  • Florian Philippot invité du JDD


    Philippot : "On pourrait presque donner à Valls... par lejdd

     

    Florian Philippot  toujours précis et brillant,  et à qui on ne coupe pas la parole!

  • “Jean Roucas n’a pas vendu son âme au diable !” Entretien avec Jacques Mailhot

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    Ci-dessus l’affiche du nouveau spectacle du Théâtre des Deux Anes, avec Jean Roucas, intitulé “Flamby le magnifique”

    Il y a près de trente ans, Jean-Marie Le Pen portait plainte contre le Bébête Show et gagnait son procès. Aujourd’hui, Jean Roucas, co-auteur du Bébête Show, soutient publiquement Marine Le Pen, la fille de « Pencassine ». Et ça ne plaît pas à tout le monde… surtout aux c…

    L’humoriste Jean Roucas a été, de 1982 à 1994, l’inimitable présentateur du « Bébête Show ». Diffusé sur TF1, ce divertissement croquait les acteurs de la vie politique. Incarnés par des marionnettes (il y avait la grenouille Kermitterrand, l’aigle « Black Jack » Chirac ou encore Pencassine pour Le Pen), ils venaient se crêper le chignon au comptoir d’un bar derrière lequel se tenait Jean Roucas.

     

    Après cet immense succès, Jean Roucas a poursuivi sa carrière dans les théâtres et cabarets. Mais le 15 septembre, il a mis le feu aux planches. A Marseille, il a assisté à un meeting de Marine Le Pen et affiché son soutien au Front national…

    Aussitôt tous les pitres de la scène médiatique, au premier rang desquels le guignol Guy Bedos, lui ont volé dans les plumes.

    Dans le même temps, on apprenait qu’à Paris la RATP refusait de placarder dans les couloirs du métro l’affiche du nouveau spectacle du Théâtre des Deux Anes, avec Jean Roucas, intitulé Flamby le magnifique, pastiche de l’affiche du film Gatsby le Magnifique avec Leonardo DiCaprio, dans lequel le président Hollande se déguste à la petite cuiller.

    Auteur et acteur de ce pastiche politique, Jacques Mailhot, également directeur du célèbre cabaret parisien, a accepté de témoigner dans « Minute ». Pour affirmer son soutien à Jean Roucas et expliquer pourquoi, aujourd’hui en France, la liberté d’expression est en danger.

     

    Minute: Pour quels motifs la régie publicitaire de la RATP a-t-elle refusé que les affiches de votre prochain spectacle, Flamby le magnifique, soient placardées dans le métro parisien?

    Jacques Mailhot: Les gens de la RATP m’ont expliqué qu’il y avait deux problèmes. Flamby est une marque de produit, et le surnom Flamby leur a semblé péjoratif pour le président de la République. Voilà les deux griefs officiels. En réalité je pense que c’est plutôt un petit calcul politicien…

    C’est-à-dire?

    Je crois savoir que le président de la RATP, régie qui est propriétaire de ce réseau d’affichage, connaît quelques problèmes avec la justice, liés au financement de la campagne présidentielle de M. Balladur en 1995 (1)… Je pense alors qu’il ne veut pas faire de vagues avec le pouvoir actuel. Ce n’est pas une surprise.

    Chaque pouvoir en place exerce une certaine influence sur notre système judiciaire. Le président de la RATP n’a donc pas intérêt à se mettre François Hollande à dos et préfère courber l’échine.

    Le 15 septembre, votre ami Jean Roucas a assisté à un meeting de Marine Le Pen. Les médias lui sont tombés dessus à bras raccourcis. Votre sentiment sur ce lynchage?

    C’est grotesque, démesuré. C’est de la bêtise pure. Jean est né à Marseille, il a passé son enfance dans le quartier du « Roucas Blanc », voilà pourquoi il a pris pour nom de scène Jean Roucas. A chaque fois qu’il retourne dans sa ville, il constate avec tristesse que la situation se dégrade.

    Jean est un garçon très sensible: il est très peiné de voir ce qu’il s’y passe, les larmes lui en viennent aux yeux. Or depuis longtemps il est désabusé par le monde politique en général. Il est donc allé écouter ce que Marine Le Pen avait à proposer, parce qu’il a envie d’entendre un discours nouveau et différent.

    Et écouter ce que Marine Le Pen a à proposer, c’est un crime ?

    Moi, je n’y serais pas allé, parce que je me suis toujours refusé à fréquenter des meetings politiques, quels qu’ils soient, de droite comme de gauche. Mais Jean fait ce qu’il veut! C’est un citoyen, majeur, vacciné. S’il s’était rendu à un meeting du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon, y aurait-il eu un tel pataquès ?

    Dans ce pays, dès qu’on prête une oreille attentive au discours du Front national, ça prend des proportions énormes. Jean n’en revient pas !

    Il y a même des gens qui m’ont appelé pour me demander si Jean Roucas n’avait pas vendu son âme au diable! Personnellement, comme je n’ai jamais vu le diable, je ne peux pas dire que Marine Le Pen lui ressemble. Tout ça est d’un ridicule achevé, alors que pendant ce temps-là la France part en quenouille.

    Propos recueillis par Pierre Tanger

    1. P-dg de la RATP, Pierre Mongin a effectivement été mis en examen le 12 septembre 2013 pour son rôle dans le financement de la campagne d’Edouard Balladur.

    *** « Flamby le magnifique », au Théâtre des Deux Anes, à partir du 3 octobre, renseignements et réservations au 0146 061026.

     

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    Le mensonge de l’affreux coco

    Surfant sur la polémique alimentée par les « intellos » de gauche, Roger Meï, maire communiste de Gardanne (près de Marseille), annonçait, le jeudi 19 septembre au matin, que la représentation du Secret de l’abbé Taillère, pièce de et avec Jean Roucas, programmée dans sa ville le 25 octobre, était annulée. Le coco « historique » – il est membre du PCF depuis 1961 ! – précisait que c’était en accord avec les autres comédiens, qui refusaient de jouer avec Roucas. Un affreux mensonge.

    Si certains membres de la troupe ont effectivement affirmé ne pas partager les opinions de Jean Roucas, aucun n’a refusé de jouer avec lui. Ainsi pris en flagrant délit de mensonge, le maire coco, ce même jeudi 19 septembre en fin de journée, a prétexté un malentendu et affirmé que, dès lors, la représentation du Secret de l’abbé Taillère était maintenue !

    La vérité (car il y en a une) est qu’à Gardanne, où, à la dernière présidentielle, Marine Le Pen a réalisé 26 % des suffrages, la décision du maire d’interdire Jean Roucas commençait à faire de très nombreux mécontents…

     

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 25 septembre 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

     

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Mort de Fiona: la mère et le concubin mis en exament et écroués

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/videos-mort-de-fiona-le-procureur-requiert-la-mise-en-examen-du-couple-26-09-2013-3172157.php

     

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  • Halte à l'humiliation permanente de notre peuple !

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    Renaud
    Camus
     

    Un juge toulousain a demandé aux Roms qu’il jugeait pour vol de cuivre s’ils pensaient que nous allions « les laisser piller la France ». Il a aussitôt été accusé par la Ligue des droits de l’homme et le Syndicat de la magistrature de les « stigmatiser » et de faire des « amalgames hâtifs »… Qu’en pensez-vous ?

    Je pense que ce qu’il faut garder de l’antiracisme c’est son noyau dur, son insécable, cette règle simple selon laquelle il convient de juger les individus comme individus et les groupes comme groupes, sans interférences. Déjà, à propos des Roms, j’avais été pris à parti par la bien-pensance avec l’argument imbécile que parmi les Roms il y avait des professeurs d’université, de grands musiciens et d’admirables poètes. Bien entendu, je n’en avais jamais douté un instant. Dans toutes les communautés de la terre — les communautés de naissance, j’entends, les peuples, les races, les civilisations, pas les syndicats du crime… — il y a des êtres exceptionnels, des saints, de grands mystiques, de merveilleux écrivains, des artistes de génie, des modèles de civisme, d’abnégation et de dévouement à l’humanité souffrante. Seulement les proportions varient considérablement selon lesdites communautés. On est presque tenté de citer une fois de plus, malgré la banalité de la référence, ce qu’Audiard fait dire à Gabin, dans Le Président, quand on lui rappelle qu’il y a aussi des patrons de gauche : « Il y aussi des poissons volants, mais ils ne sont pas la majorité de l’espèce ».

    C’est une des calamités imposées par la fausse doctrine antiraciste que l’interdiction de juger les communautés en tant que telles, parce que ce tabou sans fondement dans la vérité ni dans la justice nous empêche de nommer et même de percevoir l’évidence, et donc de nous en défendre, d’empêcher son parachèvement quand elle est nuisible (comme dans le cas du Grand Remplacement). Il faut s’abstenir avec le plus grand soin de juger des individus d’après leurs appartenances (leurs appartenances volontaires, bien entendu), mais rien n’interdit moralement, et rien ne devrait interdire juridiquement, de juger des communautés d’après leurs effets sur la tranquillité publique et les rapports de voisinage, leur type de relations avec la propriété, avec l’hygiène, avec l’environnement, avec le paysage. On les trouverait alors très inégales, comme tout ce qui est vivant.

    Manuel Valls lui-même a suscité l’opprobre des associations en déclarant que seule une minorité de Roms était désireuse de s’intégrer et qu’il fallait reconduire [ces populations] à la frontière… Un virage ?

    Il faut surtout mettre fin à des législations délirantes qui font de notre pays un eldorado pour toutes les populations de la terre et une humiliation permanente pour notre peuple.

    Jean-François Copé a ajouté que Schengen était pour lui l’exemple type de la politique européenne qui ne marche pas… Pensez-vous que, enfin, les politiques prennent conscience de la réalité des choses ?

    Non, les politiques n’ont pas conscience de la réalité des choses. Elle leur est filtrée par les calculs, les sondages, la sociologie de cour. Ils n’en distinguent que places à prendre, positionnements à adopter, “créneaux”, “opportunités”.

    La nouvelle composition du Conseil national d’éthique vient d’être annoncée et suscite un tollé. François Hollande est accusé de modeler ledit comité pour faire passer plus facilement la future loi sur l’euthanasie et celle sur l’AMP (assistance médicale à la procréation). Est-ce son impopularité record, selon vous, qui lui ôte ses derniers scrupules ?

    Je vais peut-être vous étonner, mais je ne suis pas sûr que François Hollande soit dépourvu de scrupules. Il y a disproportion entre l’énormité du crime (la mise à bas systématique d’une civilisation) et les motifs, même les plus bas, qu’on prête à ces gens-là. C’est encore pis qu’on ne le dit : je n’exclus pas qu’ils soient sincères. Depuis le temps qu’ils trafiquent de l’hébétude, ils en sont eux-mêmes gros consommateurs.

     

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Marine Le Pen sur les Roms: "Il faut tous les renvoyer"

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  • Nicolas Chafoulais : « Les problèmes sont arrivés avec son nouveau compagnon »

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    Le père de Fiona

                                           

     

    Louise Colcombet | Publié le 26 sept. 2013, 07h00

     
    Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), hier. Nicolas Chafoulais ne voyait plus ses filles depuis des mois au moment de la disparition de Fiona.
     

                                                                                                           

     

    Depuis la disparition de sa fille le 12 mai, il ne s'était guère exprimé. Nicolas Chafoulais avait préféré rester en retrait, pour ne pas gêner les investigations, par pudeur aussi. Mais aujourd'hui, alors que l' -- qui semblait piétiner -- connaît une accélération, le papa de Fiona sort de son silence. Les yeux cernés, la voix lasse, il confie son désarroi et son espoir de connaître la vérité, tout en restant prudent. Nous l'avons rencontré hier, avant que les aveux soient connus.

    Comment avez-vous appris le placement en garde à vue de votre ex-compagne et de son nouveau compagnon ?
    NICOLAS CHAFOULAIS. Par la presse. Une connaissance m'a appelé pour me dire qu'on parlait de Fiona à la télévision, je me suis rué sur le poste. J'ai été très étonné. Une garde à vue, ce n'est pas anodin. Sincèrement, je n'ai jamais pensé un seul instant que mon ex-compagne pouvait avoir quelque chose à faire dans cette histoire -- c'est une très bonne mère --, ni même son nouveau compagnon, même si nos rapports sont très mauvais depuis le début.

    Qu'entendez-vous par là ?
    Au début de notre séparation, les choses se passaient bien. Je prenais Fiona et Eva, sa petite soeur, tous les week-ends chez moi, et dans la semaine également, dès que Cécile en avait besoin. Les problèmes sont arrivés lorsqu'elle s'est mise en ménage avec son nouveau compagnon. Il m'est devenu impossible de voir mes filles, ou même de les avoir au téléphone, sauf de temps en temps. C'est toujours lui qui décrochait, il me faisait des leçons de morale sur la façon d'être un bon père, etc. Un jour, Fiona m'a confié qu'il lui avait fait mal. Quand j'ai voulu avoir une explication avec Cécile, il s'est interposé. Le ton est monté, j'étais à bout, mais pour ne pas en venir aux mains, j'ai tapé dans un poteau et me suis fracturé le tibia. J'ai été alité huit mois, plâtré jusqu'à la cuisse. C'est devenu encore plus compliqué de voir mes filles et je ne voulais pas attiser les choses en tentant par exemple d'aller voir Fiona à l'école. Je savais que cela finirait mal avec lui. Je n'ai plus revu mes filles depuis, cela fait un an. Alors, quand j'entends dire que c'est moi qui ai coupé les ponts, je trouve ça un peu fort de café. Avec mon , M e Savary, nous avons d'ailleurs saisi un juge aux affaires familiales.

    Comment vivez-vous depuis la disparition de Fiona ?
    C'est une catastrophe... Je ne dors plus, je ne mange plus. J'ai perdu près de 12 kg. Je passe mon temps à chercher des informations sur , à la télévision, ça devient une obsession. Le jour de sa disparition, avec trois amis, nous avons cherché Fiona toute la nuit et toute la journée du lundi. J'ai d'abord pensé qu'elle s'était perdue, que quelqu'un la ramènerait. Cela fait quatre mois et demi maintenant... Je me suis longtemps empêché d'envisager certaines choses.

    Qu'attendez-vous du travail des enquêteurs ?
    Je veux qu'on tire au clair ce qui s'est passé. Ne pas savoir ce qui lui est arrivé, c'est terriblement usant mais je ne veux pas faire de spéculations. Mon ex-compagne a eu un bébé depuis, elle a emmené Eva à Perpignan -- sans me prévenir d'ailleurs -- mais moi, je n'ai plus mes enfants... .


     

    Le Parisien

     

  • A Perpignan, le couple était resté discret

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    Timothée Boutry | Publié le 26 sept. 2013, 07h00

     

                                                                         

                                                  
     
    Ils sont arrivés discrètement, au coeur de l'été, avec leur histoire profondément enfouie. « Je leur avais donné un coup de main pour monter leurs affaires », se souvient un jeune homme. « C'était pendant le ramadan. Ils avaient demandé des bougies car ils n'avaient pas encore l'électricité », ajoute un groupe de trois adolescentes. « Lui m'avait dit qu'ils étaient partis de Clermont-Ferrand parce qu'ici c'était tranquille et qu'ils étaient là pour faire leur vie avec les gosses », précise encore un voisin. Quant à elle, à en juger par son ventre arrondi, impossible d'ignorer l'imminence d'un heureux événement. Ainsi, dans ce quartier populaire du nord de Perpignan qui mêle immeubles de cinq étages et pavillons, personne n'avait songé à se poser de question ou à faire le moindre rapprochement. Un nouveau départ, en somme. Jusqu'à mardi soir et l'interpellation de Cécile Bourgeon et de son compagnon Berkane Maklouf, aucun riverain n'avait donc conscience que ces nouveaux locataires en provenance du Massif central étaient la mère et le beau-père de Fiona.

    Les cheveux voilés en permanence...

    Malgré ses apparitions télévisées, le visage de la mère de la fillette disparue n'a éveillé aucun souvenir. « Il faut dire qu'elle avait tout le temps les cheveux voilés. C'est pour ça que personne ne l'a reconnue », explique le gardien de l'immeuble où ce « couple normal » occupe un F 3 au 5 e étage. A en croire les voisins, Cécile Bourgeon, qui avait choisi de gagner Perpignan pour se rapprocher de sa mère, s'aventurait surtout très peu hors du domicile. En août, l'ancienne serveuse avait donné naissance à son troisième enfant -- le premier avec Berkane Maklouf.

    Son nouveau compagnon a quant à lui davantage marqué les esprits. Les habitués du snack-bar avaient fini par s'habituer à la présence de ce nouveau venu au comportement un peu vif et que l'on apercevait volontiers en train de promener Eva, 2 ans et demi, la petite soeur de Fiona. « On savait d'où il venait mais pas ce qu'il avait fait de sa vie. Il était gentil mais restait secret », confie une figure du quartier. Berkane, qui était en recherche active d', avait également laissé transparaître une autre facette de sa personnalité : sa toxicomanie et son addiction aux drogues dures. Récemment, le beau-père de Fiona s'était rapproché de la religion musulmane. Le soir venu, il participait régulièrement avec d'autres à la prière sur un coin de terrain vague en face de son immeuble. « On sentait que ça l'intéressait mais rien d'excessif », assurent plusieurs habitants.

    Entre deux parties de cartes et deux rafistolages de voiture sur le parking, les spéculations vont désormais bon train sur les derniers rebondissements de l'affaire. Avant qu'une mère de famille ne recentre le débat : « La seule chose qui compte, c'est de retrouver la petite. »

     

    Le Parisien
  • Bachar al-Assad gagne la bataille de la communication

     

     
    | Beyrouth (Liban) | 24 septembre 2013
     
     
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    Par Ghaleb Kandil

    Les médias états-uniens et européens ont récemment diffusé des dizaines d’articles et d’enquêtes sur la Syrie, évoquant des sujets qu’ils passaient sous silence depuis plus d’un an. Les images des atrocités commises par les rebelles ont été publiées, et des photos sur les décapitations, la cannibalisme et autres actes barbares perpétrés par les pseudo-révolutionnaires, ont fait leur apparition. Cette prise de conscience médiatique a coïncidé avec les menaces d’agression militaire contre la Syrie, envisagée par le président Barack Obama.
    Ce changement de ton s’est surtout illustré par le sévère réquisitoire contre Obama auquel a procédé, sur FoxNews, la célèbre juge Jeanine Pirro, le 12 septembre. Cette chaine de télévision, dirigée par les conservateurs, s’est livrée à un procès politique contre la décision de la guerre contre la Syrie. Sa conclusion était que Barack Obama veut se lancer dans une nouvelle aventure guerrière au service d’Al-Qaïda, qui combat l’État syrien.
    Les faits leur ont donné raison. Al-Qaïda a lancé en fin de semaine dernière une attaque générale pour prendre le contrôle du Nord de la Syrie, après avoir étendu son hégémonie sur de larges portions de Deir Ezzor, Hassaké et Raqqa.
    Dans le même temps, le premier vice-directeur du Service fédéral de sécurité russe (FSB) Sergueï Smirnov, a déclaré qu’entre 300 et 400 mercenaires russes combattent en Syrie dans les rangs des extrémistes. Ces mercenaires « finiront par rentrer. Cela représente, naturellement, un grand danger », a indiqué le responsable.
    Mercredi dernier, le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, avait affirmé que 130 Français combattent dans les rangs des extrémistes syriens, soulignant que leur retour en France était une source d’inquiétude en raison du danger potentiel qu’ils peuvent représenter.
    Ce changement d’attitude de la part des médias occidentaux est dû, en premier lieu, à la faillite de la guerre menée contre l’État syrien depuis deux ans et demi par les gouvernements occidentaux, les pétromonarchies rétrogrades du Golfe et la Turquie. De plus, tous les sondages aux États-Unis, en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, ont montré le refus des opinions publiques de la guerre contre la Syrie. Au Royaume-Uni, le Parlement a exprimé la volonté populaire en interdisant au Premier ministre David Cameron de participer à toute agression contre Damas.
    Le refus populaire d’une nouvelle guerre s’explique par les défaites des États-Unis et de leurs alliés en Irak, en Afghanistan dans la Bande de Gaza et dans les trois guerres israéliennes contre le Liban, en 1993, 1996 et 2006. Ces conflits ont eu de graves répercussions sur les économies occidentales et ont laissé de profondes traces dans la mémoire collective des peuples. La résistance de l’État syrien face à la guerre universelle menée contre lui, la chute des Frères musulmans en Égypte et l’affaiblissement de la Turquie, ont conforté l’opinion publique dans ses choix pacifistes.
    La plupart des articles et des enquêtes publiés dans les médias occidentaux donnent, enfin, une image proche de la réalité sur ce qui se passe en Syrie : un État, prêt à procéder à des réformes sérieuses, qui est aux prises avec des gangs de mercenaires extrémistes, en majorité membres d’Al-Qaïda. Les façades « démocratiques » installées par l’Occident et ses auxiliaires se sont effondrées, pour laisser apparaitre le vrai visage de la rébellion : des takfiristes, criminels, tueurs d’enfants, violeurs de femmes et mangeurs d’hommes. Voilà les groupes qui sont recrutés, entrainés, armés, financés et nourris par les illustres démocraties saoudienne et qatari !
    Lors de ses récentes apparitions dans les médias occidentaux, le président syrien Bachar al-Assad est parvenu à briser le mur du silence et à montrer à l’opinion publique la véritable image de ce qui se passe dans son pays. Ses arguments, son bon sens, sa logique, étayés de faits, de preuves et de chiffres, ont réussi à convaincre beaucoup de personnes, aussi bien chez les citoyens ordinaires que chez les élites intellectuelles et politiques honnêtes. Certes, l’opinion publique occidentale n’est pas devenue pro-régime, mais elle a saisi la réalité de ce qui se passe en Syrie. Une vérité que la gigantesque machine médiatique, contrôlée par les gouvernements américain, européens et ceux des pays du Golfe, se sont employés à cacher depuis deux an et demi.
    Après avoir gagné la bataille politique et diplomatique, avec l’aide de son allié russe, et pris le dessus dans la bataille militaire, avec le soutien du Hezbollah et de l’Iran, la Syrie est en passe de remporter la bataille de la communication.
    L’autre facteur déterminant dans le changement d’attitude de l’opinion occidentale, est la position du Vatican. Le Saint-Siège est résolument hostile à toute agression militaire contre la Syrie. Sa position découle de son souci de défendre la cause des chrétiens d’Orient, dont l’existence est aujourd’hui menacée par les takfiristes, qui tentent de détruire le dernier État laïque d’Orient, garant des libertés religieuses de tous les citoyens.
    La journée de prière pour la Syrie, célébrée à l’appel du Vatican le 7 septembre, a rassemblé des millions de fidèles dans les églises du monde entier, y compris aux États-Unis. Cet élan de solidarité a également joué un rôle essentiel dans le basculement de l’opinion publique.

     

    RESEAU VOLTAIRE

  • UDT FN - Conférence d'Aymeric Chauprade: La France face aux défis géoplitiques mondiaux


    #UDTFN : Conférence d’Aymeric CHAUPRADE par MarineLePen

     

    14 septembre 2913

  • Edith Cresson : l’arroseur arrosé (par les Roms)

     

    La propriété d'Edith Cresson

    Des centaines de gens du voyage se sont installés à Saint-Sylvain-d’Anjou près d’Angers et insupportent (bizarrement) les riverains.
    Parmi eux, l’ancien Premier ministre, Édith Cresson, furieuse après le maire, qui s’en remet au préfet.
    « Ils ont des toilettes chimiques mais ils vont quand même faire ça chez nous. Le cabinet du préfet m’a dit que c’était une habitude culturelle ! », s’énerve la mère Cresson, 79 ans.

    L’ancien bras droit de François Mitterrand n’a pas l’intention de supporter plus longtemps « les désordres dans mon potager, les vols de fruits et de bois ». Elle compte déposer plainte.

    Pourtant, Cresson, qui a favorisé l’invasion de la France pendant des années, aurait largement de quoi accueillir dans son château, ses communs, ou sur son parc de 8 hectares quelques familles de Roms ou d’immigrés qui viennent s’entasser chez nous aux détriments du Français moyen…

    Par ailleurs, ceux qui ont croisé des Roms et autres Gitans cet été sur les routes des vacances auront pu être surpris par la qualité de leurs caravanes. Ne pensez pas tout de suite à mal… il y a les subventions de  la CAF !

  • Clermond-Ferrand: Fiona enterrée nue en présence de sa petite soeur - Son corps n'a pas été retrouvé

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    La maman de Fiona, disparue en mai dernier, a finalement craqué en révélant mercredi, lors de sa garde à vue, que sa fille était décédée après avoir été frappée par son beau-père, Berkane Maklouf, un toxicomane marginal. Les parents de la petite fille auraient ensuite enterré son corps près du lac d'Aydat, une commune proche de leur ancien domicile du Puy-de-Dôme, mais les enquêteurs n'avaient toujours pas retrouvé son corps, mercredi soir, après une demi-journée de fouilles. Le beau-père et la maman de Fiona sont arrivés vers 18 h 15 au palais de justice de Clermont-Ferrand, sous les huées de la foule.

    Selon le procureur de la République de Clermont-Ferrand Pierre Sennès, qui s'est exprimé vers 18 h 30, le juge d'instruction va procéder à la mise en examen de Cécile Bourgeon et de Berkane Maklouf, même si le corps de la petite fille n'a toujours pas été retrouvé. Pierre Sennès a ensuite rappelé les versions de chacun des deux protagonistes. La jeune femme, qui vient d'accoucher de son troisième enfant, accuse son compagnon d'avoir frappé mortellement la fillette lors d'une soirée arrosée entre amis. Berkane Maklouf, lui, "nie farouchement" ces accusations. Il a reconnu un accident domestique et il a admis que le couple avait monté un scénario. Selon lui, l'enfant s'est étouffée dans son vomi. En trouvant la petite fille au matin, sa mère aurait souhaité appeler les secours, mais ils auraient paniqué, puis échafaudé un scénario.

    Double mise en examen

    Le couple a alors mis le corps dénudé de la petite fille dans un sac, puis dans le coffre de la voiture du couple. Cécile Bourgeon a ensuite pris le volant, Berkane était passager, et la petite soeur de Fiona Eva est montée à l'arrière de la voiture. Ils sont ensuite allés dans une zone forestière, où Berkane a creusé un trou pour y déposer le corps nu de la petite fille. Cécile a jeté le sac qui contenait la dépouille de l'enfant au retour par la fenêtre de la voiture.

    Berkane sera mis en examen pour "coups mortels" sans intention de donner la mort, avec circonstances aggravantes. Il risque 30 ans de réclusion criminelle. Il est aussi accusé de recel de cadavre et non assistance à personne en danger. Il était déjà connu des services de police pour des faits de violence et toxicomanie. La mère Cécile Bourgeon, inconnue des services de police, sera elle mise en examen pour recel de cadavre, non-assistance à personne en danger, dénonciation de crime imaginaire et destruction de preuve entravant le travail de la justice. Elle encourt 5 ans d'emprisonnement.

    Milieux toxicomanes

    Comment en est-on arrivé à ces chefs d'inculpation ? Dès la déclaration de la disparition, le 12 mai dernier, dans le parc Montjuzet de Clermont-Ferrand, les enquêteurs ont privilégié deux pistes : celle de l'enlèvement (une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration" a immédiatement été ouverte) et la piste familiale. L'ensemble de la famille a donc été mise sous écoute téléphonique. Cette piste a prospéré au fil des semaines, le travail d'enquête ayant mis à jour un certain nombre de détails d'emploi du temps qui contre-disaient la version de Cécile Bourgeon.

    D'autre part, l'enquête a confirmé que Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf avaient des contacts quotidiens dans les milieux toxicomanes, où il leur arrivait de se rendre pour acheter ou consommer de la drogue accompagnés des deux petites filles (Fiona et sa petite soeur Eva, NDLR). Enfin, fin août-début septembre, les enquêteurs ont découvert que Cécile Bourgeon avait visionné un message sur internet relayant un appel à témoins sur une disparition d'enfant dans un parc.

    Mardi, les enquêteurs ont perquisitionné l'appartement du couple dans un quartier populaire du nord de Perpignan, où il s'était installé récemment. Une perquisition a également eu lieu à l'ancien domicile de Cécile Bourgeon à Clermont. Dans cette affaire, en plus du couple Bourgeon-Berkane, trois personnes, qui étaient présentes lors du repas précédant la mort de Fiona, ont été placées en garde à vue et entendues par les enquêteurs.

    LE POINT - 26/09/13


     

     

  • La mère de Fiona et son compagnon devraient être présentés aux juges

    http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2013/09/26/la-mere-de-fiona-et-son-compagnon-devraient-etre-presentes-aux-juges-1705831.html