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  • Sicile : Les policiers fuient en masse par peur des immigrés contagieux

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    09/08/2014 – PALERME (NOVOpress) – 90% d’absentéisme lors du dernier débarquement de clandestins à Palerme : c’est le chiffre donné dans un communiqué par la Consap, le syndicat autonome de la police. Le 7 août, alors que la marine nationale venait débarquer 530 clandestins, 90% des agents théoriquement en service se sont fait porter malades. La raison ? La peur d’être « contaminés par les virus dont les réfugiés [sic] seraient porteurs. Tuberculose, gale, Ebola, telles sont les maladies craintes par les hommes des forces de l’ordre ». Beaucoup de policiers employés dans le cadre de l’opération « Mare Nostrum » auraient déjà contracté la tuberculose.

    La Consap a annoncé qu’elle allait déposer une action de groupe (l’italien garde le terme anglais de class action) contre le Ministère de l’Intérieur, pour défaut de protection des agents. « Il semble, a déclaré le secrétaire de la Consap Giorgio Innocenti, que l’attention accordée aux forces de l’ordre employées dans le cadre de l’opération « Mare Nostrum » soit inversement proportionnelle à l’attention donnée aux migrants : toujours plus d’attention pour ceux qui arrivent en Italie, et toujours moins pour ceux qui défendent l’Italie et qui en garantissent la sécurité. Voilà la raison pour laquelle le nombre de policiers engagés dans les opérations d’accueil aux réfugiés et qui ont été contaminés par la tuberculose ou décelés positifs au test de Mantoux, augmente de manière inquiétante ».

     

    Comme de bien entendu, la préfecture de Palerme a démenti ces affirmations dans un communiqué de pur style administratif. « L’indisponibilité temporaire [de certains policiers] n’a nullement affecté l’efficacité ou compromis les conditions de sécurité des activités d’accueil qui, après s’être déroulées dans le plus grand respect des protocoles sanitaires en vigueur et en utilisant correctement les dispositifs de protection individuels, se sont même terminées en avance par rapport à l’horaire prévu ». Voilà qui est rassurant.

    Crédit image : copie d’écran du compte twitter de la Marine militaire italienne qui va chercher au large les clandestins, DR.

  • VIDEO La Palestine avant 1948, avant la création de l'état d'Israël par les sionistes

     Palestine before 1948, before Israel

    The video contains pictures of different Palestinian cities during the 1920's and 1930's, before the creation of the state of israel by the zionists in 1948.

    Regarder en mode plein écran

    (merci à Nelly)

  • Sortir des dangereuses ambiguïtés européennes

     

    http://www.france-palestine.org/Sortir-des-dangereuses-ambiguites


    Paris, Londres et Berlin, nous dit-​​on, appellent à un cessez-​​le feu immédiat à Gaza. Pour ces chan­cel­leries, « la trêve doit prévoir des mesures sus­cep­tibles de répondre à la fois aux pré­oc­cu­pa­tions d’Israël en matière de sécurité et aux demandes pales­ti­niennes en ce qui concerne la levée des res­tric­tions sur Gaza ». Le dis­cours est bien rôdé et l’initiative euro­péenne serait à saluer comme un exemple de bon sens et de juste équilibre.

    Sauf qu’en l’espèce l’équilibre est fon­ciè­rement faussé. Il renvoie à un dis­cours mal­heu­reu­sement clas­sique en ce qu’il traduit l’incapacité de penser la question israélo-​​palestinienne en termes d’égalité de droits. Les pré­oc­cu­pa­tions et besoins des Pales­ti­niens en matière de sécurité sont tout aussi fon­da­mentaux que ceux des Israé­liens. C’est vrai pour Gaza comme pour le reste de la Palestine. L’exigence de sécurité doit être la même pour tous. Cela veut certes dire l’arrêt des roquettes sur Israël, mais tout autant l’arrêt des opé­ra­tions de toute nature contre Gaza ou des exac­tions, de la répression et de la colo­ni­sation en Cisjordanie.

    Quant au dis­cours sur la « démi­li­ta­ri­sation » de Gaza, il est indécent face à une des plus grandes puis­sances mili­taires mon­diales, et lorsque l’on voit que la com­mu­nauté inter­na­tionale n’a rien su faire depuis 20 ans pour pro­téger les Pales­ti­niens des exac­tions de l’État d’Israël. Engager l’Europe dans cette voie la trans­for­merait en auxi­liaire de la « loi du plus fort » israé­lienne qui vient ce matin encore, avec des moyens colossaux et après avoir détruit sa maison, d’assassiner près de Naplouse un jeune cadre du Fatah. La vraie question est celle des condi­tions de la mise en place d’une pro­tection inter­na­tionale du peuple palestinien.

    La notion de « levée des res­tric­tions sur Gaza » de son côté est émi­nemment floue. Elle n’aurait de sens que s’il s’agissait d’une manière diplo­ma­tique de tra­duire « levée du blocus et du siège » qui seules répondent en effet aux besoins de la popu­lation martyre de Gaza. Le siège et le blocus ne peuvent que générer étran­glement éco­no­mique, appau­vris­sement massif, crise huma­ni­taire et catas­trophe sani­taire et donc menacer en retour Israël.

    La levée du blocus de Gaza, c’est per­mettre le libre redé­marrage des acti­vités éco­no­miques y compris la pêche, c’est per­mettre la recons­truction de l’aéroport détruit par Israël depuis 13 ans et la construction du port mille fois promise et jamais réa­lisée, c’est ouvrir le libre passage vers son arrière-​​pays naturel : la Cisjordanie.

    Faut-​​il rap­peler par ailleurs, qu’au delà de l’étranglement de Gaza, la question de la libé­ration des pri­son­niers poli­tiques reste incon­tour­nable pour per­mettre tout règlement politique ?

    Si les grands pays euro­péens mani­festent enfin la volonté d’affronter une occu­pation mili­taire qui concerne aussi la paix et la sécurité en Europe, ce ne peut pas être de façon aussi ambiguë. Ils ne peuvent être cré­dibles en passant pour pertes et profits les quelque 2000 morts et les mil­liers de blessés de Gaza. Ils ne peuvent faire comme si tout au long de ces années, Israël ne s’était arrogé le droit d’intervenir sans limite à Gaza pour y assas­siner qui bon lui semble. Ils doivent appuyer la com­mission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et faire savoir qu’ils sou­tien­dront les démarches pales­ti­niennes pour signer le statut de Rome et intégrer la Cour pénale inter­na­tionale (CPI).

    La seule voie pos­sible aujourd’hui est la levée immé­diate et incon­di­tion­nelle du blocus de Gaza, associée à la revi­ta­li­sation du pro­cessus poli­tique amorcé par le gou­ver­nement pales­tinien d’entente nationale. L’État d’Israël, qui a tout fait jusqu’ici pour saboter cette voie, n’y viendra pas sans de réelles pres­sions de la com­mu­nauté internationale.

    Il faut faire entendre à Israël que l’ère de son impunité est ter­minée, et qu’il ne peut plus dicter ses condi­tions à l’Europe. Il faut sans délai cesser toute coopé­ration mili­taire avec Israël, mettre un embargo sur les armes et sus­pendre l’Accord d’association UE-​​Israël en s’appuyant sur la clause de sau­ve­garde de son article 2 qui le lie au respect des droits de l’homme.


    --

    Association France Palestine Solidarité (AFPS)
    21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
    Tél. : 01 43 72 15 79
  • Gaza: sans levée du blocus, pas de paix durable selon l'ONU

    http://videos.leparisien.fr/video/gaza-sans-levee-du-blocus-pas-de-paix-durable-selon-lonu-11-08-2014-x23bdbb

  • Irak: Paris appelle l'UE à se mobiliser pour armer les Kurdes

    http://www.leparisien.fr/international/irak-plainte-du-premier-ministre-contre-le-president-deploiement-de-forces-a-bagdad-11-08-2014-4058415.php

    + 2 VIDEOS

     

  • Paris: il commet 16 braquages avec un bracelet électronique

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    (photo d'archives)

                                                                                                                                  

    Les commerces de proximités convenaient parfaitement à un Parisien de 27 ans porteur d'un bracelet électronique. Soupçonné de seize (pharmacies, boulangeries, supérettes... mais aussi de particuliers) , il a été interpellé dimanche. Condamné en mars 2013 à trois ans de prison dont deux avec sursis pour aggravé, il avait été placé sous surveillance électronique mobile.
     
     


    Casqué, le s'emparait de la caisse et, parfois, de médicaments, sous la menace d'un pistolet avant de prendre la fuite sur une motocyclette. Repéré dans le IIe arrondissement par les policiers, le deux-roues avait été mis sous surveillance. Il s'est avéré que son conducteur était l'auteur présumé des vols à main armée.

    Alors qu'il tentait de prendre la fuite, l'homme a été arrêté dimanche vers midi à Paris. «Il a été interpellé en possession d'une sacoche, contenant une réplique de pistolet automatique et une gazeuse, et d'un bracelet électronique», a expliqué une source policière.

    «Cet homme, très défavorablement connu des services de police - est soupçonné être l'auteur de 16 braquages commis depuis le 20 mai dans l'ouest parisien», selon un communiqué de la préfecture de police de Paris (PP).

    L'homme était toujours en garde à vue lundi après-midi. L'enquête est menée par le 1er district de la police judiciaire parisienne.

    LeParisien.fr  11 08 14

    NdB: Mais à quoi sert ce bracelet électronique ?

  • Russie: la gauche prend des risques !

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  • Entretien avec le directeur du Renouveau Français

    Dans cette brève vidéo, Thibaut de Chassey donne les dernières nouvelles de cette excellente organisation politique nationaliste, évoque la campagne de celle-ci sur la franc-maçonnerie, parle du camp d’été qui arrive…

    Contre-info.com

  • Nantes: en détention provisoire après avoir tué un cambrioleur

    Un homme de 59 ans est suspecté d'avoir tué un jeune homme de 19 ans qui le cambriolait, à Joué-sur-Erdre, près de Nantes (Loire-Atlantique) dans la nuit de vendredi à samedi. Il a été mis en examen dimanche à Nantes pour homicide volontaire et placé en détention provisoire.

    Les faits se sont déroulés samedi, vers 5 heures du matin.

     
      

    Vivant seul, le suspect, un ancien garagiste, déclare avoir été réveillé par du bruit dans la cour de sa maison isolée.

    Il est alors sorti de son domicile armé de sa carabine et a surpris deux jeunes gens, tous deux âgés de 19 ans, en train de voler du matériel dans son hangar. Il aurait alors tiré, touchant mortellement dans le dos un des deux jeunes, tandis que le deuxième réussissait à s'enfuir avant de prévenir les gendarmes.

    Selon son , Me Aurélien Ferrand, son client a tiré, «à une seule reprise, mais sans mettre en joue». «Il répète qu'il ne voulait pas tuer. Il était paniqué», a-t-il déclaré avant d'ajouter que l'homme «regrette profondément son geste. Il ne voulait pas ce qui est arrivé».

    Durant sa garde à vue, le suspect a expliqué avoir déjà été cambriolé plusieurs fois. Le deuxième cambrioleur présumé a été interpellé samedi. Selon Ouest-France, l'homme, âgé de 20 ans, a été placé sous contrôle judiciaire jusqu'à son procès qui aura lieu le 23 septembre, pour tentative de cambriolage.

     

     

    LeParisien.fr - 11 08 14

  • Enrico Macias s'exprime pour la première fois sur Gaza: "Israël ne peut pas se permettre de perdre une bataille"

     

    TV|enrico macias

     

         

    Pour la première fois, Enrico Macias a décidé de s'exprimer sur le conflit à Gaza et il a choisi les colonnes du Parisien pour donner son avis sur la situation.

    Le chanteur affirme:

    "Israël ne peut pas se permettre de perdre une bataille, car c'est son existence même qui est en jeu. (...)

    Mais d'un autre côté, je suis malheureux de voir les Palestiniens pris en otage.

    Non seulement par l'armée israélienne et ses représailles, mais surtout par les Palestiniens eux-mêmes et le Hamas qui les enferme dans les écoles, des hôpitaux.

    Des enfants sont pris en otage et ça c'est dégueulasse!

    Les victimes qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes, ça me fait mal au coeur. (...)

    Le peuple palestinien, quand il ouvrira les yeux dégagera ces gens du Hamas pour qu'ils puissent avoir une vie plus facile.

    A partir du moment où des gens veulent diriger un pays, il ne faut pas que ce soit des terroristes."

     
    jeanmarcmorandini.com
  • Un militant UMP lève 100 000 euros pour l'armée israélienne

    INFO PANAMZA. Thibault de La Baronnière, militant UMP, a co-organisé une importante levée de fonds à destination des militaires israéliens.

    Retenez bien son patronyme : Thibault Breton de la Baronnière.

    Hicham Hamza
    Samedi 9 Août 2014

    Un militant UMP lève 100 000 euros pour l’armée israélienne
     
    Diplômé d'HEC et gestionnaire de fortune entre Tel Aviv et Paris, ce jeune aristocrate passionné par Israël participe à une opération singulière: récolter de l'argent pour les soldats israéliens mobilisés à Gaza.

     

    À l'origine du projet: sa condisciple d'HEC prénommée Alexandra. Âgée de 29 ans, cette Française immigrée en Israël a lancé -le 20 juillet- la campagne via les sites Leetchi (pour les paiements en ligne) et Facebook (pour la communication en images).

    Dénomination de l'opération: "Standing behind our soldiers" ("Se tenir debout derrière nos soldats").

    ALTER INFO

  • Les Américains défendent les Américains

    09 août 2014

    Les Américains ont lancé des raids aériens contre les jihadistes de l’Etat islamique.

    Non, ce n’est pas pour protéger les chrétiens.

    Oui, c’est protéger les Américains : leurs agents installés à Erbil. Le Pentagone l’a dit ouvertement dès la première frappe, et Obama l’a redit officiellement.

    Les Américains soutiennent les Kurdes d’Irak depuis très longtemps (c’est à partir du Kurdistan qu’il avaient essayé de monter des attentats contre Saddam Hussein, puis ils s’étaient établi sur place dès la première guerre du Golfe.) Il y a donc de nombreux Américains à Erbil, et il ne faut pas que l’Etat islamique arrive à Erbil.

    Ce n’est pas une bonne nouvelle. Car cela veut dire – comme on commençait déjà à le comprendre et comme l’avait dit le patriarche chaldéen – que les peshmergas ne font plus le poids face à l’armée de l’Etat islamique, et que non seulement ils ont dû abandonner les chrétiens, mais qu’ils reculent dans la défense de leur capitale.

    C’est ainsi que se trouve confirmée l’information qu’avait donnée l’agence Fides : ce sont les Amércains qui ont demandé aux peshmergas d’abandonner Qaraqosh, la ville entièrement chrétienne (syro-catholique), sans combattre. Sous-entendu : parce que vous devez défendre les Américains à Erbil et non les chrétiens à Qaraqosh.

    Autrement dit c’est Obama qui est responsable de l’exode de Qaraqosh et de tous les chrétiens de la plaine de Ninive.

    Il y a dans cette horreur une bonne nouvelle, néanmoins. C’est que si les Américains veulent rester implantés à Erbil, ils ont les moyens de permettre aux Kurdes de rester maîtres de leur territoire. Et donc de pouvoir accueillir les chrétiens. Puisque nous sommes providentiellement dans une phase où les Kurdes accueillent les chrétiens…

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Israël-Gaza: un cessez-le-feu de 72 heures depuis minuit

    http://www.leparisien.fr/international/israel-un-enfant-tue-en-cisjordanie-poursuite-des-raids-a-gaza-10-08-2014-4056959.php

    + VIDEO

     

     

  • 10 août 1792 : naissance de la République dans un massacre

    10 août 2014 par admin4 

    Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
    La tension est vive et, excités par Danton, une foule de sans-culottes se massent aux abords du palais.

    La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
    Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationales crient : «Vive le roi !». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté : «Vive la Nation !». Situation confuse.
    Le roi gagne là-dessus une terrasse et observe la foule des Parisiens massés. Ceux-ci l’insultent : «À bas le veto ! À bas le gros cochon !».
    Apeurés, le roi, la reine et le dauphin traversent le jardin des Tuileries et vont chercher refuge au sein de l’Assemblée.
    Devant le palais, l’émeute enfle. Une porte est malencontreusement ouverte. Un flot de sans-culottes s’y engouffre. Les gardes suisses ouvrent le feu et provoquent un reflux éperdu vers le Carrousel.
    Les émeutiers évacuent la place. Ils semblent près d’abandonner la partie.

    Mais vers dix heures, un groupe de volontaires marseillais parvient à s’introduire à l’intérieur des Tuileries. Le combat reprend de plus belle.
    Le roi griffonne un billet ordonnant aux Suisses de déposer à l’instant les armes et de se retirer dans leurs casernes. Obéissants, les gardes se replient vers la place Louis XV (l’actuelle place de la Concorde).
    Mais ils sont bientôt encerclés, capturés, conduits à l’Hôtel de Ville puis massacrés. Mêlées à la foule, les poissardes des halles se livrent à de honteuses mutilations sur les cadavres.
    Les émeutiers envahissent maintenant les Tuileries et lynchent pêle-mêle gardes, serviteurs et fidèles avant de piller le palais.
    Six cents Suisses ainsi que deux cents aristocrates et gens de maison perdent la vie en ce jour du 10 août.

    L’Assemblée législative, enhardie par le succès de l’émeute, prononce la «suspension» du roi. Elle convoque par ailleurs une Convention nationale en vue de prendre toutes mesures «pour assurer la souveraineté du peuple et le règne de la liberté et de l’égalité», et instaure pour la première fois le suffrage universel (masculin). Après une nuit de fortune, la famille royale est emmenée au donjon du Temple pour y être emprisonnée.
    La période appelée « la Terreur » allait commencer.Fin d’un régime millénaire qui avait construit la France mais était certes affaibli de l’intérieur. Naissance de la République. Source : Thibaut de Chassey
     
     
    Contre-info.com
  • Nouvelles frappes américaines dans le nord de l'Irak

    Le Vif

    Source: Belga
    dimanche 10 août 2014 à 08h38

    Les forces américaines ont lancé samedi de nouvelles frappes dans le nord de l'Irak pour protéger les civils de la minorité kurdophone yazidi des insurgés sunnites, a annoncé le Pentagone.

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    © Image Globe

    Ces frappes ont été lancées pour la 2e journée consécutive après celles de vendredi, près de trois ans après le départ des Etats-Unis du pays, pour enrayer l'avancée des jihadistes de l'Etat islamique (EI) qui menacent le Kurdistan et des milliers de civils.

    Samedi, la première frappe, vers 15h20 GMT, a été effectuée par des chasseurs et des drones, et a atteint deux véhicules de transport de troupes près de Sinjar, dont l'un a été détruit, a annoncé dans un communiqué le Central Command, qui couvre le Moyen-Orient.
    Vingt minutes plus tard, deux autres transports de troupes et un véhicule blindé ont été détruits.

    Vers 19h00 GMT, un autre véhicule de transport de troupes a été apparemment détruit près de Sinjar, entre Mossoul et la frontière syrienne.

    Le président américain Barack Obama a promis samedi de poursuivre les frappes aériennes entamées la veille.

    La progression des jihadistes a jeté sur les routes des dizaines de milliers de personnes, en particulier des chrétiens et de nombreux membres de la minorité kurdophone des Yazidis.

    Washington a largué jeudi soir et vendredi soir des vivres et du matériel à destination des "milliers de citoyens" menacés par les jihadistes sur le Mont Sinjar.

    Londres a de son côté annoncé un largage "imminent" d'aide aux populations déplacées, et Paris a évoqué des livraisons "dans les prochaines heures" d'équipements de premiers secours.

    La Grande-Bretagne a largué de l'aide humanitaire dans le nord

    La Grande-Bretagne a commencé à larguer de l'aide humanitaire aux populations menacées par l'avancée des jihadistes de l'Etat islamique dans le nord de l'Irak dimanche, a déclaré un porte-parole du ministère britannique du développement international à l'AFP.

    Parti du Royaume-Uni samedi soir, le premier des deux avions envoyés par l'armée britannique a parachuté de la nourriture et de l'eau à la minorité Yazidi bloquée dans les montagnes de Sinjar, le deuxième devant intervenir plus tard, a précisé la même source. Un porte-parole du ministère britannique de la Défense a confirmé que le parachutage avait eu lieu durant la nuit de samedi à dimanche en Irak.
    Les deux Hercules C130 sont partis de la base de la Royal Air Force à Brize Norton, au centre de l'Angleterre, avec à bord des vivres mais aussi des tentes, des filtres à eau et des lampes marchant à l'énergie solaire et pouvant également servir à recharger des téléphones portables.

    "On peut s'attendre à des opérations de parachutage en continu, coordonnées avec les Etats-Unis et potentiellement d'autres pays", avait souligné samedi le chef de la diplomatie britannique, Philipp Hammond, après avoir présidé une réunion de crise du gouvernement. "Mais nous regardons également de manière plus générale comment aider ces populations à descendre de la montagne et sortir d'une situation qui est totalement inacceptable", avait-il ajouté.

    L'envoi des deux avions fait partie d'un plan d'aide de 8 millions de livres (10 millions d'euros) débloqué par le gouvernement britannique pour le nord de l'Irak.

    Les Etats-Unis ont largué dimanche de nouvelles cargaisons de vivres - l'équivalent de 52.000 repas - et des conteneurs d'eau après avoir déjà mené des opérations similaires jeudi et vendredi. La France a, elle, évoqué samedi soir des livraisons "dans les prochaines heures" d'équipements de premiers secours.

  • Nouvelles violences meurtrières à Gaza après l'échec des négociations

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    Le Vif

    Source: Belga
    samedi 09 août 2014 à 21h23

    Une cinquantaine de frappes israéliennes ont fait au moins sept morts samedi dans la bande de Gaza, où les hostilités se sont poursuivies après l'échec de négociations, qui selon un responsable palestinien devraient reprendre dimanche au Caire.

    © Image Globe

    Les appareils israéliens ont frappé 49 cibles dans la bande de Gaza en représailles à 23 tirs de roquettes palestiniennes, a rapporté l'armée.

    Les secours palestiniens ont recensé sept morts samedi dans le centre et le sud de l'enclave. Deux ont été tués par une frappe alors qu'ils traversaient le camp de Maghazi à moto. Trois ont été sortis des décombres de la mosquée al-Qassam à Nousseirat. Et deux autres ont été tués dans l'après-midi à Rafah.

    Au total, au moins 12 Palestiniens ont été tués depuis la rupture de la trêve. Côté israélien, un civil et un soldat ont été légèrement blessés vendredi.

    Les tirs israéliens ont détruit trois mosquées près de Zeitoun (au sud de la ville de Gaza), à Jabaliya (nord) et à Nousseirat (centre), selon les autorités locales. Au moins deux de ces mosquées étaient considérées comme proches du Hamas, l'organisation islamiste qui contrôle la bande de Gaza.

    Ibrahim Taweel, un riverain, a raconté avoir reçu à 3H00 du matin un appel de l'armée israélienne lui intimant de quitter sa maison. Cinq minutes plus tard, "un (avion) F-16 a tiré une roquette, puis une plus grosse roquette a détruit la mosquée".

    Près de 2.000 morts

    Israël accuse le Hamas de se servir des mosquées, des écoles ou des hôpitaux pour lancer ses roquettes.

    Les armes se sont remises à parler vendredi après exactement un mois de combats qui ont fait près de 2.000 morts, en très grande majorité des civils palestiniens, et après l'échec de négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens au Caire.

    Le Hamas, venu au Caire avec son allié du Jihad islamique et avec le Fatah, a accusé Israël de refuser d'accéder à des exigences fondamentales, comme la levée du blocus imposé depuis 2006 à la bande de Gaza, et a refusé de prolonger le cessez-le-feu.

    Israël a rappelé ses délégués vendredi en assurant qu'il ne discuterait pas "sous les bombes".

    Mais selon un membre de la délégation palestinienne samedi soir, une délégation israélienne est de nouveau attendue au Caire, où les négociations indirectes pour un cessez-le-feu durable devraient reprendre dimanche.

    Ce négociateur n'a pas écarté la possibilité qu'un nouveau cessez-le-feu provisoire soit annoncé avant ces discussions. Le Hamas a émis samedi des signaux contradictoires. "Il n'y aura pas de retour en arrière (...) Nous ne ferons aucune concession", a affirmé dans un communiqué Fawzi Barhoum, un porte-parole du mouvement islamiste à Gaza.

    Cependant, les Palestiniens se sont entendus avec les Egyptiens sur un transfert à l'Autorité palestinienne du contrôle au point de passage de Rafah vers l'Egypte, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël, et ont accepté le report des discussions sur la construction d'un port, a indiqué une source proche des discussions.

    Ne rien paraître lâcher au Hamas

    L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont lancé un appel conjoint à Israël et au Hamas "à revenir immédiatement à un cessez-le-feu".

    Fort de l'ultra-majoritaire soutien de son opinion à la guerre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait assaut d'intransigeance dans ses déclarations publiques, refusant de paraître rien lâcher au Hamas. Il s'est en même temps déclaré prêt à voir l'Autorité palestinienne, plus modérée, jouer un rôle.

    Le Hamas, lui, doit convertir la résistance opposée à l'armée israélienne en gains politiques en faveur de Gazaouis accablés.
    "Bordure protectrice", déclenchée le 8 juillet par Israël pour faire cesser les tirs de roquettes et détruire le réseau de tunnels servant à des incursions sur son territoire, a tué 1.913 Palestiniens, selon les secours palestiniens. Selon l'Unicef, au moins 447 des tués étaient des enfants ou des adolescents, dont environ 70% avaient moins de 12 ans.

    Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri.
    La guerre a mis au tapis l'économie d'un territoire déjà à genoux économiquement.

    Des heurts ont en outre éclaté en Cisjordanie, à Al Beirah, près de Ramallah, et à Hébron, après les funérailles de deux Palestiniens tués vendredi par des soldats israéliens lors de manifestations contre l'offensive israélienne à Gaza.

    Au-delà de la région, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue à Londres et au Cap pour condamner les opérations israéliennes. Dans la capitale britannique, jusqu'à 150.000 personnes ont défilé au cri de "Libérez la Palestine".

    En Israël même, l'opposition au conflit reste très marginale. Une centaine de personnes ont quand même manifesté samedi soir à Tel-Aviv en brandissant une banderole proclamant "Arrêtez le massacre et levez le blocus", selon un journaliste de l'AFP.

    Les négociations doivent reprendre dimanche

    Les négociations indirectes pour un cessez-le-feu durable à Gaza devraient reprendre dimanche au Caire, où une délégation israélienne est attendue, a déclaré samedi soir un responsable palestinien.

    Un autre membre de la délégation palestinienne, le chef-adjoint du Hamas, Moussa Abou Marzouq a indiqué que les prochaines 24 heures seraient cruciales "et vont décider du sort de ces négociations", dans une déclarations samedi soir.

    Un autre responsable de la délégation palestinienne a averti que son équipe quitterait Le Caire "pour consulter la direction (palestinienne)" si les Israëliens ne se rendaient pas à ces discussions indirectes dimanche.

    Depuis la reprise des hostilités vendredi matin, les combattants palestiniens ont tiré des dizaines de roquettes contre Israël, qui a en retour visé plus d'une centaine d'objectifs dans la bande de Gaza.
    L'Egypte, médiatrice des discussions, a plusieurs fois appelé les parties à mettre fin à cette guerre qui a fait près de 2.000 morts depuis le 8 juillet, en grande majorité des civils palestiniens, dont des centaines d'enfants

  • Iran : 38 morts dans le crash d'un avion à Téhéran

    Le Vif

    Source: Belga
    dimanche 10 août 2014 à 12h31

    Trente huit personnes ont été tuées dimanche dans le crash d'un avion peu après son décollage de l'aéroport de Mehrabad, dans le sud de Téhéran, venant rallonger la liste des catastrophes aériennes survenues ces derniers mois à travers le monde.

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    © Image Globe

    L'Antonov 140, appartenant à une compagnie iranienne, effectuait une liaison interne entre Téhéran et la ville de Tabass (est). Il s'est écrasé à 09H18 locales (06H48 HB) dans le quartier résidentiel d'Azadi, un secteur réservé aux militaires et leurs familles situé à moins de cinq kilomètres de l'aéroport.

    "Il y avait 40 passagers et 8 membres d'équipage à bord de l'avion de la compagnie Sepahan (...) Certains passagers ont été transportés à l'hôpital", a déclaré le vice-ministre des Transports Ahmad Majidi.
    Au total, "38 personnes ont été tuées", a déclaré un peu plus tard M. Majidi, cité par l'agence Isna. Selon lui "onze personnes avaient été transférées à l'hôpital, où l'une d'entre elle est décédée".

    "L'avion s'est écrasé sur des arbres, il n'y pas de victimes au sol", a déclaré Alireza Jahanguirian, chef de l'Organisation de l'aviation civile, cité par l'agence Fars.

    Le pilote a évité de justesse les immeubles et un marché bondé, avant de s'écraser et percuter le mur en béton d'une caserne de l'armée de l'air.

    "C'était une scène terrible. La queue de l'avion est tombée sur une route", raconte un témoin cité par l'agence Fars. "Heureusement, l'avion s'est écrasé à 500 mètres d'un marché, s'il était tombé sur le marché, il y aurait eu plein de morts".

    Selon un responsable de l'aviation civile, l'avion est un Antonov 140, un modèle construit sous licence en Iran.

    En 2009, le premier modèle de cet avion s'était écrasé à Ispahan alors qu'il effectuait un vol d'essai. Mais depuis, l'Antonov 140 est utilisé pour de nombreuses liaisons intérieures. Le dernier accident aérien important en Iran remonte à janvier 2011 lorsqu'un avion civil s'est écrasé dans le nord du pays faisant près de 80 morts.

  • Irak : l'appui de la France devrait être essentiellement humanitaire

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    Publié le 09.08.2014, 19h20 | Mise à jour : 21h11

     

     

     

                                    

    ARCHIVES. Le président François Hollande assiste à la sortie d'un Mirage 2000-5 lors de sa visite sur la base aérienne de Creil, près de Paris, le 8 janvier 2014. | Philippe Wojazer

                      
     

     

    La se dit prête à intervenir en Irak. Au d'un entretien avec le du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, François Hollande a indiqué ce samedi l'imminence de «premières livraisons d'équipement de secours» en Irak. La nature de l'appui français en Irak semble s'affiner. En effet, si la France a réitéré au cours des derniers jours sa volonté d'intervenir directement en Irak, le pouvoir français semblait hésiter entre deux solutions : les frappes aériennes ou un appui humanitaire.

    Au terme de l'appel passé samedi entre Massoud Barzani et François Hollande, il semble bel et bien que l'on se dirige vers une livraison de ressources humanitaires en Irak. Pour l'Elysée, ces livraisons témoignent de «la volonté de la France de coopérer pour bloquer l'offensive menée par l'Etat islamique dans le Nord-est de l'Irak». En cause, «la persécution par ce groupe terroriste des minorités religieuses, notamment Chrétiens et Yazidis» qui constitue pour la France «un crime d'une extrême gravité", a poursuivi la présidence.

    L'option militaire n'est pas abandonnée

    Au cours de son allocution effectuée ce samedi, Barack Obama a déclaré que la France et la Grande-Bretagne soutiendraient l'effort humanitaire initié par les Etats-Unis. «Les gouvernements britanniques et français ont exprimé leur soutien à nos actions et sont d'accord pour nous appuyer dans l'assistance humanitaire que nous offrons aux Irakiens qui souffrent le plus», a-t-il affirmé avant de souligner qu'il n'y avait pas encore de calendrier quant à la fin des frappes aériennes américaines sur les forces jihadistes en Irak.

    Vendredi, le président de la République ne précisait pas encore la nature des actions françaises en Irak. «On est dans un partage des rôles», concède toutefois un proche de l'Elysée dans les colonnes du Parisien de ce samedi. «Les Américains qui ont fait la guerre en Irak sont les mieux placés pour intervenir, c'est même leur devoir», continue-t-on du côté du pouvoir français.

    Pour autant, l'option militaire française ne semble pas complètement abandonnée. Dans un communiqué signé du Premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis estimait  ce samedi que François Hollande «ouvre le chemin de la défense des Chrétiens d'Orient en proposant un soutien militaire notamment aux Kurde».

    Vendredi, la France s'est dite prête à «prendre toute sa part» dans le soutien aux victimes des «exactions intolérables» de l'Etat islamique. Jeudi, François Hollande appelait toutefois au cours d'un communiqué «l'Union européenne à jouer très rapidement un rôle actif dans cet effort commun».



    LeParisien.fr

     

    NdB:  Mais pas d'assistance "essentiellement humanitaire" pour les Palestiniens de Gaza sans eau ni électricité, qui sont bombardés tous les jours et menacés d'extermination par Israël!

    Peut-on encore s'en étonner?