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  • Ebola : les deux Américains infectés ont accepté un sérum expérimental

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     Kent Brantly

     

    Mots clés : Ebola, épidémie
    Par figaro iconPauline Fréour - le 04/08/2014
    Les deux bénévoles contaminés par le virus au Liberia ont reçu un traitement uniquement testé sur le singe. Ils ont ensuite été rapatriés aux États-Unis.

    Kent Brantly et Nancy Writebol travaillaient tous deux pour l'organisation caritative chrétienne Samaritan's Purse au Liberia quand ils ont contracté le virus Ebola. Leurs symptômes se sont développés à trois jours d'intervalle. Il n'existe pour l'heure aucun traitement ni vaccin validé contre le virus hémorragique, mais les deux Américains auraient montré une amélioration de leur état après avoir reçu des traitements expérimentaux, rapportent plusieurs médias américains lundi.

    Trois fioles d'un sérum mis au point par la société de biotechnologie Mapp Biopharmaceutical, basée en Californie, ont été envoyées jeudi dernier par avion au Liberia sur proposition d'un responsable des autorités sanitaires américaines, rapporte CNN sur son site. L'ONG Samaritan's Purse confirme sur son site que les deux volontaires, qui œuvrent pour elle en capacité de médecin et de coordinatrice du personnel, ont reçu un traitement expérimental.

    Le sérum n'avait jusque-là été testé que sur des macaques. Ces essais ont fait l'objet d'une publication dans les Annales de l'académie américaine des sciences (PNAS) en 2012. Lorsqu'il était administré dans les 48 heures suivant l'infection, il permettait une survie de deux tiers des animaux. Mais quel effet aurait-il sur les deux patients américains, sachant que ceux-ci étaient contaminés depuis bien plus longtemps -9 jours pour Brantly, 6 pour Writebol?

    Trois doses

    Les deux volontaires américains, prévenus de l'aspect expérimental du traitement, auraient accepté de le prendre. C'est une véritable course contre la montre que CNN dépeint dès lors. Les fioles, conservées à très basse température, sont arrivées au Liberia jeudi matin, mais elles devaient être laissées à réchauffer à température ambiante pendant 8 à 10 heures. Brantly, se pensant plus à même de combattre le virus car plus jeune (il a 33 ans), avait suggéré de laisser Nancy recevoir la première dose dégelée. Mais son état a brutalement empiré et il a commencé à éprouver des difficultés à respirer. Le médecin a alors demandé à être prioritaire et a reçu le traitement par intraveineuse. En l'espace d'une heure, son état s'améliorait considérablement, rapporte la chaîne d'information américaine. Il aurait même pu prendre une douche seul le lendemain avant de monter dans l'avion spécialement affrété pour le ramener à Atlanta, où il est soigné depuis.

    Nancy Writebol reçut à son tour une dose, qui eut moins d'effet. Une seconde dose aurait toutefois permis de stabiliser son état, et elle devait à son tour être rapatriée lundi soir.

    Conclusion incertaine

    Il est difficile à ce stade de dire si le traitement a contribué à la survie des deux malades. En effet, le taux de mortalité du virus varie de 20 à 90 % selon les experts, et une prise en charge rapide, permettant de soigner les symptômes (fièvre, déshydratation, difficultés respiratoires) dès leur apparition, améliore le pronostic. Or on peut supposer que les deux Américains ont reçu ces soins relativement tôt.

    L'administration d'un médicament non-autorisé par l'agence sanitaire est interdit, hors essai clinique, aux États-Unis comme en Europe. Mais l'agence américaine du médicament (FDA) dispose d'un mécanisme d'exception, appelé «compassionate use». C'est cela qui aurait été utilisé dans ce cas précis, estime CNN.

    Le Figaro

  • IGNACE

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    E&R

  • EN DIRECT. Israël reprend ses raids sur Gaza après une trêve de 7 heures: nouveau bain de sang

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    http://www.leparisien.fr/international/en-direct-gaza-israel-annonce-une-treve-de-7-heures-04-08-2014-4045789.php

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  • Marseille : pourquoi la Canebière ne séduit plus les touristes

     Marseille / Publié le Lundi 04/08/2014 à 05H24

     Les touristes sont de plus en plus nombreux à tourner le dos à cette artère emblématique... Mais plus incontournable.

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    Insalubrité, insécurité, absence d'offres commerciales adaptées... La Canebière n'est plus incontournable aux yeux de nombreux touristes, qui l'arpentent avec une certaine déception mais la Ville nous promet une artère plus attrayante en 2015.

    Photo David Rossi

     
     

    "Monsieur, s'il vous plaît, je cherche la Canebière, pourriez-vous m'indiquer le chemin ?" Cette question est posée par Andrew, 38 ans, venu de Brighton (Royaume-Uni) avec son épouse pour découvrir la cité phocéenne. La réponse va quelque peu doucher l'enthousiasme de ce couple sympathique rencontré aux portes de Noailles. "Vous y êtes, sur la Canebière !". La déception se lit sur les visages des Anglais. "C'est une blague ? On pensait que c'était un peu comme les Champs-Élysées, mais ouverts sur la mer ! En fait ça fait un quart d'heure qu'on y marche, c'est sale, il n'y a rien à faire. On va quand même monter jusqu'à cette église, là (les Réformés)", souffle Andrew.

    Maciej, un sexagénaire polonais, est lui venu passer quelques jours dans la cité phocéenne, pour le mariage de sa fille. Il revient des Réformés ou il est allé se recueillir, en fervent catholique qu'il est. "En redescendant, il y avait des effluves de pisse et de bière, et des ordures partout. C'est dégoûtant. C'est la première fois que je viens à Marseille, et j'avais entendu parler de cette fameuse Canebière. C'est une arnaque ! "

    Et pour croiser des touristes sur la Canebière une fois passés les 20 h, c'est pratiquement impossible, sauf évidemment les plus jeunes, qui grimpent jusqu'aux Danaïdes ou au Longchamp Palace pour se mêler aux bobos locaux.

    Une coupure nette à partir du cours Lieutaud

    Il est vrai qu'avec ses travaux incessants (actuellement aux abords de Belsunce et Noailles pour le tramway), ses accros au cannabis (et autres substances) sur la place de la mairie des 1er-7e, ses alimentations au niveau du métro Noailles, où s'agglutinent les alcooliques notoires jusqu'au petit matin, la Canebière n'a rien d'attractive. On est loin de l'artère que vantait Alibert, dans la célèbre opérette Un de la Canebière.

    Les professionnels du tourisme ne s'y sont pas trompés, et de nombreux hôteliers déconseillent carrément à leurs clients de s'y aventurer.

    "Elle ne correspond pas à l'idée que s'en font les touristes. Dans l'imaginaire collectif, elle est majestueuse, propice aux flâneries. Ils tombent de haut, lorsqu'ils se rendent compte que c'est ni plus ni moins qu'une rue sale, sans beau mobilier urbain ni espaces verts dignes de ce nom. Je préfère mille fois orienter mes clients vers Noailles ou Belsunce s'ils désirent découvrir le Marseille authentique, avoue Adil Le Baz, gérant de l'hôtel Le Ryad, magnifique demeure d'inspiration orientale rue Sénac (1er). Mon but n'est pas de les décevoir davantage, alors je les incite à lever la tête pour admirer la beauté des façades anciennes, comme celle du magasin C&A."

    "Nous n'avons pas d'avis vraiment négatifs. On ne va pas dire qu'elle plaît, mais elle ne rebute pas non plus, tempère Lionel, concierge au Sofitel Vieux-Port. C'est surtout un lieu de passage pour se rendre à Longchamp, aux Réformés par exemple. Après, il est vrai qu'une fois à hauteur de la rue de Rome, je ne vois pas ce que je pourrais conseiller aux clients pour la partie haute."

    Du côté des Greeters, cette association de Marseillais bénévoles qui se baladent avec les touristes pour leur faire découvrir les trésors phocéens, on admet que "la Canebière a indéniablement perdu sa grandeur".

    "En fait, ce sont surtout les touristes français qui sont extrêmement déçus de la Canebière dont ils ont beaucoup entendu parler, souligne Rabiha Benaissa, responsable des Greeters. Après, si tout est loin d'être parfait, c'est aussi à nous, habitants, de montrer les côtés positifs. Et sur la partie haute par exemple, il y en a aussi ! Le salon de thé et pâtisserie chez Plauchut est historique, il y a aussi le petit resto La Boîte à Sardines, la Girafe aux livres devant la mairie des 1er-7e est un concept qui plaît également. Au-delà de son apparence, la Canebière est surtout un carrefour entre les quartiers chics et ceux plus populaires."


    "On s'attache à lui redonner son lustre d'antan"

    Dominique Vlasto (adjointe UMP), la Canebière est-elle toujours incontournable auprès des visiteurs ?
    D.V. : Elle est une artère incontournable du centre-ville, un lieu de passage où les touristes se rendent forcément. Du Vieux-Port jusqu'au cours Lieutaud, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de vie. Sur la partie haute c'est effectivement plus compliqué. La Canebière n'est plus celle d'il y a 40 ans, et la Ville s'attache à lui redonner son lustre d'antan. Un hôtel quatre étoiles va y voir le jour (au niveau de Noailles), ainsi qu'une grande brasserie. Ce n'est pas rien.

    Beaucoup de touristes dénoncent l'absence de commerces attractifs...
    D.V. : On a également ces échos-là. Une fois arrivée sur le haut de la Canebière, il n'y a pratiquement plus rien pour eux, ni pour les Marseillais d'ailleurs. En revanche, il y a d'autres commerces qui participent indirectement à l'insécurité, comme les supérettes et les snacks, qui ouvrent beaucoup trop tard.

    L'animation nocturne est inexistante et la Canebière est pratiquement déserte après 20h. Comment y remédier ?
    D.V. : Je ne pense pas que la Canebière soit destinée à accueillir des boîtes de nuit, on a assez de soucis comme ça au Vieux-Port. En revanche, il faut des terrasses, des adresses sympathiques qui permettent notamment aux jeunes de se retrouver. Le haut de la Canebière serait idéal pour ça.

    La Provence

    Immigration massive, insécurité permanente nuit et jour, vols à l'arraché, violences, crachats et insultes, ordures jetées sur le sol, femmes voilées, burkas, boubous,  etc...  

  • Un rapport confirme la radicalisation islamiste dans les écoles de Birmingham

     

    23h06

    Le ministère de l’éducation n’avait rien vu et la mairie avait fermé les yeux pour ne pas être taxée d’islamophobie. Une enquête, menée par l’ancien responsable des services antiterroristes Peter Clarke, et rendu publique mardi 22 juillet, a révélé « l’action coordonnée, délibérée et soutenue d’un nombre d’individus pour introduire un esprit islamiste intolérant et agressif dans plusieurs écoles de Birmingham », confirmant les craintes de la ville britannique, qui avait été alertée par des parents et des enseignants.

    [...] Il y a un mois, son premier rapport indique que « dans les cas les plus sérieux, une culture de la peur et d’intimidation s’est développée depuis les inspections précédentes (…) Des professeurs ont dit ne pas avoir été traités équitablement à cause de leur genre ou de leurs croyances religieuses ».

    Les inspecteurs s’inquiètent que « dans certaines écoles, les enfants ne sont pas encouragés à développer une attitude tolérante vis-à-vis des autres religions et des autres cultures.[...]

    Les informations sur l’un d’eux sont particulièrement stupéfiantes : alors que deux réunions de prières sont organisées chaque semaine pour les musulmans, la visite trimestrielle à l’église voisine a été annulée, tout comme la fête de Noël, les tombolas ont été interdites à la fête de l’école car considérées comme non-islamiques, et un voyage a été organisé tout frais payés en Arabie saoudite pour les seuls élèves et enseignants musulmans.

    Le rapport publié la semaine dernière par Peter Clarke annonce avoir découvert un groupe secret monté sur un réseau social par les membres masculins du même établissement. Ses messages incluaient « de l’homophobie explicite, des commentaires très offensants vis-à-vis du personnel britannique, l’ambition établie d’accroître la ségrégation dans l’école (…) et un constant sentiment sous-jacent anti-occidental, anti-américain et anti-israélien ».

    [...] Peter Clarke pointe également du doigt la gestion « désastreuse » des autorités municipales, au courant de certaines déviances de ces écoles mais qui n’ont pas agi par crainte d’être accusées de racisme ou d’islamophobie.

    Source

    Merci à Lilib

    FDESOUCHE

  • Ebola : le gouvernement immigrationniste italien veut stopper… les voyages en Afrique

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    03/08/2014 – ROME (NOVOpress)
    Alors que s’étend la panique face au virus Ebola, le gouvernement italien se décide enfin à faire quelque chose. Dans un communiqué publié le 1er août  sur le site officiel « Viaggiare sicuri », créé par le Ministère des Affaires étrangères à l’intention des Italiens qui partent à l’étranger, on peut lire que « en conséquence de l’aggravation de la situation sanitaire liée à l’épidémie de fièvre hémorragique (EBOLA), l’état d’urgence a été déclaré au Sierre Leone. Sont donc déconseillés les voyages dans ce pays ». En outre, « en raison de la diffusion de la contagion dans certaines zones de Guinée et du Libéria, il est conseillé à nos compatriotes de ne pas se rendre dans les zones frappées par l’épidémie et de conserver la plus grande vigilance sur tout le territoire de ces pays ».

    Dans la même journée du 1er août, la Marine italienne annonce triomphalement sur twitter que ses vaisseaux ont « débarqué à Crotone 89 migrants (5 femmes et 2 enfants) », « porté à Augusta [dans la province de Syracuse] 383 migrants (39 femmes et 70 enfants) », « secouru au sud de Lampedusa 187 migrants (29 femmes et 7 enfants) »…

    Pour la gauche italienne, il est vrai, comme l’avait expliqué très sérieusement la députée européenne Silva Costa, « ce sont les Italiens qui donnent des maladies aux immigrés ».

    Crédit image : copie d’écran du compte twitter de la Marine militaire italienne, DR. Sur ce compte twitter vivez en direct “Le Camp des saints” de Jean Raspail.

  • Gaza: le carnage continue - Hollande dénonce le bombardement "inadmissible d'une école de l'ONU

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    http://www.leparisien.fr/international/en-direct-gaza-toujours-sous-le-feu-israelien-encore-22-palestiniens-tues-03-08-2014-4044327.php

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  • Le « général courage » a peut-être ouvert la porte, et le courant d'air risque d'être dévastateur...

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    Le « général courage » a commis un crime de lèse-Taubira

        
    Le 1 août 2014
             
             

    Il avait osé critiquer – même indirectement – la Sainte. C’était en décembre dernier, lors d’une audition devant la « commission de lutte contre l’insécurité ». Ce jour-là, le général Bertrand Soubelet, n° 3 de la gendarmerie, dégoupillait une grenade et la jetait à la face des zélites. La politique pénale du gouvernement, incarnée par l’ex-indépendantiste guyanaise Taubira, en prenait plein la tranchée.

    D’emblée, le militaire avait annoncé un discours « iconoclaste ». Ce le fut. Il a parlé en termes soigneusement choisis de « la fin du sanctuaire rural », « modifié par des migrations » venues des villes. « La délinquance et l’insécurité frappent au cœur de nos territoires. » « Évidemment, l’insécurité et le sentiment d’insécurité ne cesseront d’augmenter tant que la réponse collective à la délinquance ne sera pas adaptée […] Les auteurs d’atteintes aux biens, les plus importantes numériquement, bénéficient d’un traitement pénal qui leur permet de continuer à exercer leurs activités. »

    Le militaire, de plus en plus hardi au fil des mots, a révélé des chiffres coups de massue, illustrant le fait que, sur ordre, on « relâche dans la nature » les cambrioleurs, ou qu’on recommande de libérer les délinquants étrangers mineurs « parce qu’on ne trouve pas d’interprètes ». Selon lui, « toute une frange de la jeunesse ne sait pas où est le bien et où est le mal. On peut très tôt donner un message clair. » Le reste du monologue fut de la même veine !

    Issu d’un monde où le silence frileux est roi, où pas une tête ne doit dépasser, les propos du général ont fait l’effet d’un coup de sabre dans la porcelaine du politiquement correct.

    « Le général courage », comme la base l’a vite surnommé, avait bousculé l’icône, cette mama Taubira devenue quasi-divinité païenne pour la gauche sociétale, cet ange gardien au sourire crispé qui ouvre les prisons, cette statuette de l’oreille cassée qui signe un chèque en blanc au lumpenprolétariat déchaîné ! Le numéro 3 de la gendarmerie a fait son devoir, dans un cadre légal – une audition par une commission officielle – et s’est fait le porte-parole d’une arme qui n’en peut plus de voir ce qu’elle voit dans la France profonde. Vous n’êtes pas sûr que le gendarme de base soutienne Bertrand Soubelet ? Jetez un coup d’œil sur le vote des gendarmes aux dernières élections…

    Pour le coupable du crime de lèse-Taubira, la sanction politique est tombée : le général est remplacé en date du 30 juillet et muté à la tête de la gendarmerie Outremer, un « placard » selon Philippe Goujon, député UMP vice-président de la commission de lutte contre l’insécurité, lequel songe même à en démissionner. « On a censuré un général qui a dit la vérité, c’est de la censure ! »

    La vérité, voilà le mot le plus effrayant pour une mama Taubira se pensant intouchable ! Qu’elle prenne garde. Le « général courage » a peut-être ouvert la porte, et le courant d’air risque d’être dévastateur…

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Gaza : propos du patriarche latin de Jérusalem

    01 août 2014

    S.B. Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, à l’agence Fides :

    « La trêve qui vient de débuter [et qui une fois de plus n’a pas duré] est une bonne chose mais elle ne servira pas si les conditions de Gaza demeurent celles d’une terre désespérée en état de siège, où peuvent grandir seulement la peur et la frustration qui alimentent la haine. Il semble presque que l’on veuille faire de Gaza une fabrique de désespérés, destinés à se transformer facilement en extrémistes prêts à tout. »

    « Les tunnels construits à Gaza constituent à leur manière un produit de l’embargo. Si l’on mettait fin à ce siège, si les routes étaient ouvertes et que la liberté de mouvement des personnes et des biens était assurée, si la pêche en mer était librement autorisée devant Gaza, alors tout pourrait avoir lieu au grand jour et personne n’aurait plus besoin de creuser des tunnels pour passer sous terre. »

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Dominique de Villepin : «Lever la voix face au massacre perpétré à Gaza»

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    Photo: Sebastien Soriano/Le Figaro

    FIGAROVOX/EXCLUSIF- Dans une tribune publiée dans Le Figaro, l'ancien premier ministre s'inquiète du silence de la France face à l'escalade de la violence entre Israéliens et Palestiniens. Il appelle de ses vœux une interposition de l'ONU.


    Dominique de Villepin est avocat. Il a été ministre des Affaires étrangères et premier ministre de Jacques Chirac.


    Lever la voix face au massacre qui est perpétré à Gaza, c'est aujourd'hui, je l'écris en conscience, un devoir pour la France, une France qui est attachée indéfectiblement à l'existence et à la sécurité d'Israël mais qui ne saurait oublier les droits et devoirs qui sont conférés à Israël en sa qualité d'État constitué. Je veux dire à tous ceux qui sont tentés par la résignation face à l'éternel retour de la guerre qu'il est temps de parler et d'agir. Il est temps de mesurer l'impasse d'une France alignée et si sûre du recours à la force. Pour lever le voile des mensonges, des omissions et des demi-vérités. Pour porter un espoir de changement. Par mauvaise conscience, par intérêt mal compris, par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s'est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six-Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada. Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la «retenue» quand on tue des enfants en connaissance de cause? Comment comprendre que la France s'abstienne lorsqu'il s'agit d'une enquête internationale sur les crimes de guerre commis des deux côtés? Comment comprendre que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d'Israël? Quelle impasse pour la France que cet esprit d'alignement et de soutien au recours à la force.

    Je crois que seule la vérité permet l'action. Nous ne construirons pas la paix sur des mensonges. C'est pour cela que nous avons un devoir de vérité face à un conflit où chaque mot est piégé, où les pires accusations sont instrumentalisées.

    L'État israélien se condamne à des opérations régulières à Gaza ou en Cisjordanie, cette stratégie terrifiante parce qu'elle condamne les Palestiniens au sous-développement et à la souffrance, terrifiante parce qu'elle condamne Israël peu à peu à devenir un État ségrégationniste, militariste et autoritaire.

    Ayons le courage de dire une première vérité: il n'y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l'occupation et encore moins un droit au massacre. Il y a un droit à la paix qui est le même pour tous les peuples. La sécurité telle que la recherche aujourd'hui Israël se fait contre la paix et contre le peuple palestinien. En lieu et place de la recherche de la paix, il n'y a plus que l'engrenage de la force qui conduit à la guerre perpétuelle à plus ou moins basse intensité. L'État israélien se condamne à des opérations régulières à Gaza ou en Cisjordanie, cette stratégie terrifiante parce qu'elle condamne les Palestiniens au sous-développement et à la souffrance, terrifiante parce qu'elle condamne Israël peu à peu à devenir un État ségrégationniste, militariste et autoritaire.

    Il y a une deuxième vérité à dire haut et fort: il ne saurait y avoir de responsabilité collective d'un peuple pour les agissements de certains. Comment oublier le profond déséquilibre de la situation, qui oppose non deux États, mais un peuple sans terre et sans espoir à un État poussé par la peur? On ne peut se prévaloir du fait que le Hamas instrumentalise les civils pour faire oublier qu'on assassine ces derniers, d'autant moins qu'on a refusé de croire et reconnaître en 2007 que ces civils aient voté pour le Hamas, du moins pour sa branche politique. Qu'on cite, outre les États-Unis, un seul pays au monde qui agirait de cette façon. Même si les situations sont, bien sûr, différentes, la France est-elle partie en guerre en Algérie en 1995-1996 après les attentats financés par le GIA? Londres a-t-elle bombardé l'Irlande dans les années 1970?

    Troisième vérité qui brûle les lèvres et que je veux exprimer ici: oui il y a une terreur en Palestine et en

    Il n'y a pas de partenaire en Palestine car les partisans de la paix ont été méthodiquement marginalisés par la stratégie du gouvernement d'Israël. La logique de force a légitimisé hier le Hamas contre le Fatah. Elle légitime aujourd'hui les fanatiques les plus radicaux du Hamas voire le Djihad islamique.

    Cisjordanie, une terreur organisée et méthodique appliquée par les forces armées israéliennes, comme en ont témoigné de nombreux officiers et soldats israéliens écœurés par le rôle qu'on leur a fait jouer. Je ne peux accepter d'entendre que ce qui se passe en Palestine n'est pas si grave puisque ce serait pire ailleurs. Je ne peux accepter qu'on condamne un peuple entier à la peur des bombardements, à la puanteur des aspersions d'«eau sale» et à la misère du blocus. Car je ne peux accepter qu'on nie qu'il y a quelque chose qui dépasse nos différences et qui est notre humanité commune.

    Il n'y a aujourd'hui ni plan de paix, ni interlocuteur capable d'en proposer un. Il faut tout reprendre depuis le début. Le problème de la paix, comme en Algérie entre 1958 et 1962, ce n'est pas «comment?», c'est «qui?».

    Il n'y a pas de partenaire en Palestine car les partisans de la paix ont été méthodiquement marginalisés par la stratégie du gouvernement d'Israël. La logique de force a légitimisé hier le Hamas contre le Fatah. Elle légitime aujourd'hui les fanatiques les plus radicaux du Hamas voire le Djihad islamique. Se passer de partenaire pour la paix, cela veut dire s'engager dans une logique où il n'y aurait plus que la soumission ou l'élimination.

    Il n'y a plus de partenaire pour la paix en Israël car le camp de la paix a été réduit au silence et marginalisé. Le peuple israélien est un peuple de mémoire, de fierté et de courage. Mais aujourd'hui c'est une logique folle qui s'est emparée de son État, une logique qui conduit à détruire la possibilité d'une solution à deux États, seule envisageable. La résignation d'une partie du peuple israélien est aujourd'hui le principal danger. Amos Oz, Zeev Sternhell ou Elie Barnavi sont de plus en plus seuls à crier dans le désert, la voix couverte par le vacarme des hélicoptères.

    Il n'y a plus non plus de partenaire sur la scène internationale, à force de lassitude et de résignation, à force de plans de paix enterrés. On s'interroge sur l'utilité du Quartette. On désespère de la diplomatie du carnet de chèques de l'Europe qui se borne à payer pour reconstruire les bâtiments palestiniens qui ont été bombardés hier et le seront à nouveau demain, quand les États-Unis dépensent deux milliards de dollars par an pour financer les bombes qui détruisent ces bâtiments.

    Face à l'absence de plan de paix, seules des mesures imposées et capables de changer la donne sont susceptibles de réveiller les partenaires de leur torpeur. C'est au premier chef la responsabilité de la France.

    Le deuxième outil, c'est la justice internationale. L'urgence aujourd'hui, c'est d'empêcher que des crimes de guerre soient commis. Pour cela, il est temps de donner droit aux demandes palestiniennes d'adhérer à la Cour pénale internationale, qui demeure aujourd'hui le meilleur garant de la loi internationale.

    Le premier outil pour réveiller la société israélienne, ce sont les sanctions. Il faut la placer devant ses responsabilités historiques avant qu'il ne soit trop tard, tout particulièrement à l'heure où il est question d'une opération terrestre de grande envergure à Gaza. Cela passe par un vote par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution condamnant l'action d'Israël, son non-respect des résolutions antérieures et son non-respect du droit humanitaire et du droit de la guerre. Cela signifie concrètement d'assumer des sanctions économiques ciblées et graduées, notamment pour des activités directement liées aux opérations à Gaza ou aux activités économiques dans les colonies. Je ne crois guère aux sanctions face à des États autoritaires qu'elles renforcent. Elles peuvent être utiles dans une société démocratique qui doit être mise face aux réalités.

    Le deuxième outil, c'est la justice internationale. L'urgence aujourd'hui, c'est d'empêcher que des crimes de guerre soient commis. Pour cela, il est temps de donner droit aux demandes palestiniennes d'adhérer à la Cour pénale internationale, qui demeure aujourd'hui le meilleur garant de la loi internationale. C'est une manière de mettre les Territoires palestiniens sous protection internationale.

    Le troisième outil à la disposition de la communauté internationale, c'est l'interposition. À défaut de pouvoir négocier une solution, il faut l'imposer par la mise sous mandat de l'ONU de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem Est, avec une administration et une force de paix internationales. Cette administration serait soumise à de grands périls, du côté de tous les extrémistes, nous le savons, mais la paix exige des sacrifices. Elle aurait vocation à redresser l'économie et la société sur ces territoires par un plan d'aide significatif et par la protection des civils. Elle aurait également pour but de renouer le dialogue interpalestinien et de garantir des élections libres sur l'ensemble de ces territoires. Forte de ces résultats, elle appuierait des pourparlers de paix avec Israël en en traçant les grandes lignes.

    Nous n'avons pas le droit de nous résigner à la guerre perpétuelle. Parce qu'elle continuera de contaminer toute la région. Parce que son poison ne cessera de briser l'espoir même d'un ordre mondial. Une seule injustice tolérée suffit à remettre en cause l'idée même de la justice.

     

  • L'appel de Jean d'Ormesson pour les Chrétiens d'Irak

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    Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'écrivain et académicien Jean d'Ormesson lance un appel en faveur des chrétiens d'Irak. Il remercie le cardinal Barbarin d'avoir sauvé l'honneur d'une Europe et d'un monde désespérément absents.

      


    Jean d'Ormesson est chroniqueur, éditorialiste, écrivain et philosophe. Il est également membre de l'Académie française. Son dernier livre, «Comme un chant d'espérance», vient de sortir.


    Il se passe dans ce monde, et souvent autour de nous, et parfois même chez nous, beaucoup de choses affreuses et tout à fait inacceptables. En Libye, en Syrie, au Mali, dans plusieurs pays d'Afrique, en Ukraine, hier dans les Balkans, dans le Caucase, au Tibet - aujourd'hui encore, peut-être? -, avant-hier au Cambodge ou au Rwanda, des abominations ont été commises. L'origine et le sommet du mal, nous les connaissons. Elles sont européennes: Hitler et son national-socialisme, Staline et son communisme, les uns et les autres si longtemps acclamés par des populations aveuglées et par de soi-disant élites devenues folles.

    Dans un coin névralgique du Moyen-Orient, au nord de l'Irak, entre la Syrie, la Turquie et l'Iran, surgit soudain comme la foudre un péril formidable et nouveau: l'État islamique - le Daech, en arabe - d'Abou Bakr al-Baghdadi, dit le calife Ibrahim, il y a encore quelques semaines tout à fait inconnu.

    Auprès de ce qui est en train de se développer autour du calife Ibrahim, al-Qaida apparaît comme une organisation largement dépassée en matière de terrorisme et de cruauté.

    Mossoul et ses champs de pétrole sont déjà tombés. Bagdad, au nom prestigieux, siège, il y a un peu plus de mille ans, d'une des civilisations les plus éblouissantes de l'histoire, est sur le point d'être emporté. Depuis la chute de Saddam Hussein, ou peut-être plutôt depuis sa prise de pouvoir, l'Irak n'en finit pas de poursuivre son chemin de croix. Sunnites et chiites se massacrent sauvagement. Auprès de ce qui est en train de se développer autour du calife Ibrahim et de son Daech, al-Qaida apparaît comme une organisation largement dépassée en matière de terrorisme et de cruauté.

    Les conséquences de l'ascension fulgurante de l'État islamique sont imprévisibles. Le jeu politique risque d'en être largement modifié. Il n'est pas exclu que nous assistions à un rapprochement entre les États-Unis, la Russie, l'Iran - et peut-être même Assad - auquel personne n'aurait pu croire il y a encore trois mois.

    N'importe quoi d'inattendu et de terrifiant peut naître de la situation actuelle dans cette région du monde. Le plus clair, en tout cas, est qu'en proie à une des persécutions les plus cruelles de tous les temps les chrétiens d'Irak sont menacés d'extinction.

    Avec Abraham, légende ou réalité, la Mésopotamie et l'Irak sont à la naissance du judaïsme - et donc du christianisme. Les communautés chrétiennes d'Irak sont parmi les plus anciennes de l'histoire. Elles sont sur le point d'être exterminées.

    Une question est souvent posée : que peut-on faire pour les chrétiens persécutés ? D'abord, ne pas les oublier.

    Il n'est pas question de réclamer un statut particulier pour les chrétiens où qu'ils soient. Mais il est tout aussi impossible d'accepter que les chrétiens d'Irak soient traités aujourd'hui comme ils le sont par l'État islamique en voie de constitution autour de Mossoul et peut-être, demain, de Bagdad.

    Une question est souvent posée: que peut-on faire pour les chrétiens persécutés? D'abord, ne pas les oublier. Prier pour eux si l'on est croyant. Agir en leur faveur par les voies politiques et diplomatiques. Les accueillir dans des pays où ils pourraient survivre. Leur témoigner de toutes les façons possibles une solidarité et un soutien. Faut-il que l'Europe soit faible et les Nations unies peu présentes pour avoir laissé se dérouler le fil des massacres annoncés! Le cardinal Barbarin, en se rendant aux environs de Mossoul en compagnie de deux prélats, n'a pas seulement apporté avec courage aux chrétiens d'Irak l'appui de l'Église de France. Il a sauvé l'honneur d'une Europe et d'un monde désespérément absents. Toutes les instances nationales et internationales ont le devoir de prendre les mesures nécessaires pour sauver ce qui peut encore être sauvé.

    Il est impossible de ne pas souligner aussi le mal que fait à l'islam un mouvement comme celui de l'État islamique d'Abou Bakr al-Baghdadi. L'islam est une grande et belle religion. Il faut la reconnaître, la respecter, l'honorer. Mais il faut aussi que les musulmans dénoncent eux-mêmes avec force les abominations du soi-disant État islamique. Nous dénonçons ici toutes les formes d'intolérance qui peuvent se présenter chez nous à l'égard de l'islam. Nous attendons des musulmans de France et d'ailleurs qu'ils dénoncent aussi les horreurs du califat de Mossoul et qu'ils le combattent activement.

    NdB: Jean d'Ormesson semble ignorer ce qu'il se passe à Gaza depuis bientôt un mois... Pas un  mot sur les abominations perpétrées par Tsahal!  Sur les 1600 ou 1700 morts palestiniens dont le plus grand nombre sont des civils et des enfants innocents. Le bonhomme connaît les limites de l'indignation, la ligne rouge à ne pas franchir.  

  • Braquage mortel de Dolomieu : le tueur présumé a avoué

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    Publié le 02.08.2014, 13h15 | Mise à jour : 21h30

     

                                                     

                     
    «Il exprime des regrets et a pleuré». Quelques heures après son interpellation, le tueur présumé d'Hugo Villerez, un homme de 34 ans tué mardi au cours du braquage d'un bureau de tabac à Dolomieu (Isère), a reconnu les faits, a annoncé samedi le procureur de Grenoble. <btn_noimpr>  Au cours de sa garde à vue, qui a été prolongée samedi soir, le jeune a également conduit les enquêteurs à l'endroit ou il avait abandonné le fusil qui a tué le trentenaire. 

    L'assassin présumé, âgé de 19 ans, a été appréhendé samedi à l'aube à son domicile situé à Morestel, une commune voisine de Dolomieu. Deux autres suspects résidant également dans les «environs» ont aussi été interpellés. Le ministère de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a salué l'efficacité des gendarmes qui sont parvenus à arrêter trois suspects «en moins de 96 heures».

    Le tireur a complètement paniqué

    Hugo Villerez, habitant du village, a été tué en voulant s'interposer lors du braquage au cours duquel 200 euros et six cartouches de cigarettes ont été dérobés. 

    Selon Jean-Yves Coquillat, procureur de la République à Grenoble, le suspect principal, qui a exprimé des regrets et a pleuré, a dit avoir complètement paniqué. «Au cours des faits, Hugo s'est semble-t-il exprimé. Sur ce point, il y a plusieurs versions», a souligné le magistrat. 

    Le tueur présumé d'Hugo aurait expliqué qu'il avait intimé l'ordre à sa victime de s'arrêter alors qu'il avançait vers lui. Mais le trentenaire aurait semble-t-il continué d'avancer vers le malfaiteur, poussant celui-ci à descendre l'escalier du commerce à reculons. Une fois sur le bitume, le voyant toujours s'approcher, il aurait eu peur et tiré. «C'est pour l'heure le suspect le plus coopératif», a précisé un enquêteur.

    Les malfaiteurs cagoulés ont ensuite pris la fuite à bord d'une Peugeot 206 noire volée, avant de l'abandonner à quelques kilomètres de là. Le véhicule, qui a été retrouvé, a été acheminé à Grenoble pour être expertisé. 


    Les suspects connus de la justice

    Le tueur présumé possède deux condamnations à son casier judiciaire et faisait l'objet d'un sursis avec mise à l'épreuve pour des faits commis lorsqu'il était mineur. Âgé de 22 ans, son complice présumé lors du braquage affiche déjà douze condamnations et nie pour l'heure sa présence sur les lieux des faits. Les deux braqueurs risquent la réclusion criminelle à perpétuité. «Le troisième individu, âgé de 31 ans, est celui qui a fourni les cartouches, mais très probablement aussi l'arme du crime. Il nie cependant avoir fourni l'arme», a précisé M. Coquillat.

    Pour le procureur, les trois suspects qui résident dans les «environs» ne sont «pas des habitués des braquages», mais de «jeunes délinquants». Ils ont agi avec une «grande détermination, mais aussi une grande précipitation et une absence totale de préparation». Une information judiciaire devrait être ouverte par le parquet lundi pour «vols à main armée et meurtre ayant accompagné un autre crime». 

    Funérailles de la victime lundi


    Décrit par ceux qui le connaissaient comme un jeune homme «simple et sympa», ayant «horreur de l'injustice et de la compassion pour les autres», Hugo Villerez, qui se trouvait dans le tabac-presse en compagnie de trois autres clients au moment du hold-up, est mort dans les bras de sa mère qui l'attendait dans une voiture à côté du bar-tabac. Ses funérailles se tiendront lundi à Dolomieu.

    En hommage à la victime, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées jeudi sur la place centrale du village, près des lieux du drame.
     
    Le Parisien
     
    NdB: On est effaré par les paroles du procureur... La prochaine fois, les "jeunes délinquants se prépareront mieux" avant d'aller commettre un braquage ! 
  • Israël: Ticha Beav et les Trois Semaines (du 15/07 au 4-5 août 2014)

    L'ABC de Ticha Béav et des Trois Semaines                          

    L'ABC de Ticha Béav et des Trois Semaines

    La période des Trois Semaines marque le deuil de la destruction du Saint Temple et le début de l'exil. Petit guide des lois et coutumes qui lui sont propres.

    par
     

    Historiquement, les "Trois Semaines" entre le 17 Tamouz et Tisha Beav furent des jours de malheur et de calamité pour le Peuple juif. C’est durant cette période que furent détruits le Premier et Second Temple, et que se produisirent d’autres tragédies.

    On appelle ces jours la période "entre d’étroits défilés" (bein hametzarim), selon le verset: "Ses persécuteurs, tous ensemble, l’ont atteint dans les étroits défilés." (Lamentations 1:3).

    Durant ces jours, divers aspects de deuil sont observés par la Nation toute entière. Nous minimisons la joie et les occasions festives – nous ne célébrons pas de mariages, nous n'écoutons pas de musique, nous ne nous coupons pas les cheveux et ne nous rasons pas. Les expressions de deuil s’intensifient encore davantage à l’approche du jour de Tisha Beav.

    Nous ressentons plus profondément, plus intensément l'attribut du jugement divin ("Din"), et évitons par conséquent toute situation potentiellement périlleuse ou tout endroit susceptible de se révéler dangereux.

    Le jour de Chabbat durant ces trois semaines, nous lisons des Haftarot tirées des textes d'Isaïe et de Jérémie relatant la destruction du Temple et l'exil du Peuple juif.

    Revenir sur ces événements douloureux et nous lamenter sur les tragédies qui frappèrent notre Peuple, nous aident à nous motiver pour vaincre nos déficiences spirituelles, les mêmes en fait que celles qui provoquèrent ces terribles événements. Grâce au processus de «Techouva», c’est-à-dire par l’introspection et une décision délibérée de nous améliorer- nous avons le pouvoir de transformer une tragédie en joie. En fait, le Talmud nous dit que, après la délivrance future d'Israël et la reconstruction du Temple, ces mêmes jours seront transformés en jours de joie et de fête.

     

    17 Tamouz

    Le 17 Tamouz marque le début d'une période de 3 semaines de deuil. C’est un jour de jeûne qui commémore la chute de Jérusalem, précédant la destruction du Temple. Le jour du 17 Tamouz, il est interdit de manger ou de boire de l'aube jusqu'au crépuscule. (Lorsque ce jour coïncide avec le Chabbat, le jeûne est repoussé jusqu'à dimanche.)

    Cinq grandes catastrophes de l’histoire juive se produisirent un 17 Tamouz:

    1. Moïse brisa les Tables sur le mont Sinaï - en réponse à la faute du veau d'or.

    2. Les offrandes quotidiennes dans le Premier Temple furent interrompues lors du siège de Jérusalem, les Cohanim ne pouvant plus se procurer d’animaux pour les sacrifices rituels.

    3. Les murailles de Jérusalem furent enfoncées, menant à la destruction du Second Temple en 70 de l'Ere Commune.

    4. Avant la Grande Révolte, le général romain Apostamos brûla un rouleau de la Torah - créant un précédent pour l’affreuse destruction de tous les livres juifs qui furent brûlés à travers les siècles.

    5. Une image idolâtre fut placée dans le sanctuaire du Temple - un acte de défi, symbole de blasphème et de profanation.

    Les Neuf Jours

    « Les Neuf Jours » commencent à partir de Roch 'Hodech Av. Durant cette période, le deuil s’intensifie et s’observe plus strictement et intensément, conformément à la maxime talmudique (Taanit 26): «Quand le mois d'Av commence, nous réduisons notre joie."

    Pendant ces jours, d’autres «signes de deuil » viennent se rajouter, comme s'abstenir de manger de la viande et de boire du vin (sauf le Chabbat), de faire la lessive ou de porter des vêtements fraîchement lavés (sauf le Chabbat). Nous ne prenons pas de bains ni de douches par plaisir bien qu’il soit autorisé de se laver dans l'eau froide pour nous permettre de nous débarrasser de toute saleté ou transpiration. Pour plus de détails, voir "Les Trois Semaines».

    Tisha Beav - Le 9 Av.

    Le deuil atteint son intensité maximale le jour de Tisha Beav. Ce jour-là, se produisirent cinq calamités nationales:

    1. A l'époque de Moïse, les Juifs dans le désert acceptèrent le rapport calomnieux des 12 Explorateurs, ce qui provoqua le décret leur interdisant de pénétrer en Terre d'Israël. (1312 avant l’Ere Commune)

    2. Le Premier Temple fut détruit par les Babyloniens et Nabuchodonosor. (586 avant l’Ere Commune)

    3. Le Second Temple fut détruit par les Romains. (70 de l’Ere Commune)

    4. La révolte de Bar Kochba fut écrasée par l'empereur romain Hadrien. (135 de l’Ere Commune)

    5. Le Mont du Temple fut aplani, et Jérusalem fut reconstruite comme une ville païenne.

    D’autres terribles malheurs, tout au long de l'histoire juive coïncidèrent avec la date du 9 Av, comme l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492, le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, et la déportation massive des Juifs du Ghetto de Varsovie en 1942.

    L’après-midi précédent Tisha B’Av, il est coutume de manger Seudah Hamaf-Seket, un repas composé uniquement de pain, d'eau et d’un œuf dur. Le pain et l’œuf sont trempés dans la cendre, symbole de deuil, et mangés en étant assis par terre. (Les règles diffèrent légèrement lorsque Ticha B’Av tombe le jour du Chabbat ou le dimanche.)

    Le coucher du soleil marque le début de Tisha Beav, durant lequel il est interdit de manger ou de boire jusqu'à la nuit tombée le lendemain soir. Il est également interdit de se baigner ou se laver, porter des chaussures en cuir, ou avoir des relations conjugales. Nous n’étudions pas non plus la Torah, à l’exception de textes portant sur Tisha Beav et le deuil – comme par exemple le Livre des Lamentations et celui de Job, et certaines sections du Talmud (relatant l'histoire de Kamtza et Bar Kamtza).

    Le Livre de Eicha (Lamentations), dans lequel Jérémie décrit si magnifiquement sa douleur sur la destruction de Jérusalem et celle du Premier Temple, est lu le soir, lors de la prière, dans les synagogues. Des élégies spéciales "Kinot" sont également récitées, durant la nuit et aussi le lendemain.

     

    D’autres pratiques de deuil sont observées comme le fait de s’asseoir sur une chaise basse (l’après-midi, une chaise ordinaire est autorisée, voir «Lois des Chaussures et Chaises»). Nous minimisons également nos activités professionnelles et nos occupations de loisirs.

    Après Tisha B’Av, toutes les activités normales reprennent, sauf celles qui suivent qui sont retardées jusqu'à midi le jour du 10 Av, car le Temple continua de brûler pendant le 10 Av: se couper les cheveux, faire la lessive, prendre un bain ou une douche, écouter de la musique, manger de la viande et boire du vin.

    Pour plus de détails, voir « Tisha Beav »

    Publié:  8/7/2012

    aïsh.fr

     

    NdB:  Etrange coïncidence de dates avec les bombardements de Gaza et la décision de repli annoncée aujourd'hui

  • Gaza : l'armée israélienne prépare son repli

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      Home ACTUALITE International

      • Par Cyrille Louis
      • Mis à jour le 02/08/2014 à 19:36
      • Publié le 02/08/2014 à 19:34

     

    L'armée israélienne a annoncé samedi soir son retrait de Beit Lahyia, au nord de l'enclave, ainsi que de plusieurs villages situés à l'est de Khan Younis. Crédits photo : BAZ RATNER/REUTERS

    La destruction des tunnels sera achevée d'ici vingt-quatre heures, assurent de hauts responsables militaires. Les premiers soldats ont quitté samedi l'enclave palestinienne. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, s'exprimera à 20h, heure de Paris.

                                          
     

    Envoyé spécial à Gaza

    Quatre semaines après le début de la guerre dans la bande de Gaza, le gouvernement israélien semble envisager de proclamer unilatéralement la fin de ses opérations. Plusieurs hauts responsables militaires affirment que la destruction des tunnels percés par le Hamas entre les deux territoires sera terminée dans les vingt-quatre heures. Samedi soir, l'armée israélienne a annoncé son retrait de Beit Lahyia, au nord de l'enclave, ainsi que de plusieurs villages situés à l'est de Khan Younis. Une partie des soldats ont commencé à quitter la bande de Gaza, selon la télévision israélienne. Les habitants ont été autorisés à rentrer chez eux, près de deux semaines après avoir été chassés par les bombardements.

    Ce début de désengagement intervient au lendemain de la capture d'un officier israélien, le sous-lieutenant Hadar Goldin, lors d'une attaque menée par un commando palestinien dans la ville de Rafah. Ce développement, survenu alors qu'une trêve de 72 heures avait été acceptée la veille par Israël et le Hamas, a été largement interprété comme une «violation flagrante» de cet accord. Selon la presse israélienne, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a décidé dans la foulée de ne pas participer aux négociations en vue d'un cessez-le-feu durable qui devaient se tenir au Caire. «Trouver un arrangement n'intéresse pas le Hamas, qui ne fait que se moquer de la communauté internationale», a commenté la radio de l'armée. Le premier ministre s'exprimera à 20h, heure de Paris.

    «La Résistance est prête à poursuivre les combats»

    Sami Abou Zuhri, l'un des porte-paroles du Hamas.

    Le Hamas, de son côté, a annoncé qu'il ne se juge pas lié par un éventuel désengagement unilatéral de l'armée israélienne. «La Résistance est prête à poursuivre les combats», a prévenu Sami Abou Zuhri, l'un des porte-paroles du mouvement islamiste à Gaza. Un propos que les combattants palestiniens ont illustré samedi après-midi en tirant une salve de roquettes vers Israël. Soixante-quatorze projectiles au total ont été lancés au cours de la journée, selon l'armée israélienne, qui devrait poursuivre ses frappes aériennes contre les rampes de lancement aussi longtemps qu'elles n'auront pas fait taire les artificiers du Hamas.

    Samedi matin, la branche armée du Hamas avait tenté de minimiser la portée des événements survenus la veille à Rafah. «Nous avons perdu contact avec le groupe de combattants qui a participé à l'embuscade et nous pensons qu'ils ont tous été tués dans les bombardements», ont fait savoir les brigades Ezzeddine al-Qassam dans un communiqué, ajoutant: «En supposant qu'ils aient réussi à capturer le soldat pendant les combats, nous estimons qu'il a également été tué dans l'incident.» D'autres responsables du Hamas ont contredit le récit livré par l'armée israélienne, affirmant que l'attaque est intervenue avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

    L'intense campagne de bombardement lancée vendredi matin à Rafah, dans le but manifeste d'empêcher le transfert du captif dans une autre partie de l'enclave, s'est poursuivie samedi. Au total, près de 180 personnes ont été tuées en un peu plus de vingt-quatre heures dans cette ville limitrophe de l'Égypte. Un intense travail de renseignement, intégrant des fouilles maison par maison, continuait d'être mené par l'armée.

    «La situation demeure effrayante, expliquait Haïfa Bayumi, une habitante de Rafah jointe par téléphone. Des avions passent en permanence à basse altitude et des soldats israéliens patrouillent dans les zones proches de la frontière. La plupart des habitants de ces quartiers Est ont reflué vers le centre en espérant se mettre un peu à l'abri. J'héberge chez moi une soixantaine de personnes, dont un oncle qui était venu de Gaza pour nous rendre visite. Il ne peut reprendre la route parce que l'armée israélienne a fait savoir qu'elle considérerait tout véhicule comme une cible…»

    Le Figaro

     

     

  • L'armée israélienne retire une partie de ses soldats de Gaza

     

    • Home ACTUALITE Flash Actu
      • Par Le Figaro.fr avec Reuters
      • Mis à jour le 02/08/2014 à 19:15
      • Publié le 02/08/2014 à 18:59
     
     
    L'Armée israélienne a retiré une partie de ses soldats déployés dans la bande de Gaza, selon deux chaînes de télévision israéliennes. Les Forces israéliennes de défense ont préalablement informé les populations palestiniennes ayant fui les combats dans Beit Lahiya, dans le nord du territoire, qu'elles pouvaient regagner leurs foyers. Tsahal pourrait continuer à occuper une bande de quelques centaines de mètres à l'intérieur de l'enclave palestinienne.

    Les militaires estiment ainsi avoir quasiment atteint leurs principaux objectifs, à savoir la destruction des tunnels souterrains creusés dans l'enclave palestinienne par les islamistes armés.

    Selon le dernier bilan donné par les autorités médicales de Gaza, l'opération "Bordure protectrice", lancée par Israël le 8 juillet et doublée d'une offensive terrestre neuf jours plus tard, a fait 1669 morts côté palestinien, pour la plupart des civils. Israël déplore pour sa part 66 morts, 63 soldats et trois civils.

  • Israël autorise des habitants du nord à rentrer chez eux

    Le Vif

    Source: Belga
    samedi 02 août 2014 à 16h17

    L'armée israélienne a autorisé samedi un retour chez eux des habitants de Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, a-t-elle annoncé, une possible indication qu'elle considère y avoir terminé sa mission.

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    © Reuters

    Des témoins ont affirmé à un journaliste de l'AFP avoir constaté un retrait israélien de villages proches de Beit Lahiya, dans le nord, mais aussi de Khan Younès, dans le sud de l'enclave palestinienne. "Les habitants du nord de la bande de Gaza ont reçu un message leur indiquant qu'ils pouvaient retourner dans le secteur de Beit Lahiya", a indiqué un communiqué de l'armée.

    "Il est conseillé aux habitants de faire attention aux engins explosifs que le Hamas a disséminés dans la zone", poursuit le texte. Les habitants "ont été informés qu'ils pouvaient rentrer en toute sécurité à Beit Lahiya et Al-Atatra", ville voisine, a confirmé à l'AFP une porte-parole, des propos laissant entendre que l'armée israélienne a cessé ses opérations dans ces secteurs.

  • Curieux: peluches intactes sur le site du crash de l'avion malaisien...

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    (Photo RIA Novosti)

    Tout a brûlé autour, mais les peluches des petites victimes sont propres et comme épargnées par le feu 

  • Gaza: l'armée israélienne affirme que le soldat Goldin a été enlevé par le Hamas

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    http://www.leparisien.fr/international/gaza-l-armee-israelienne-affirme-que-le-soldat-goldin-a-ete-enleve-par-le-hamas-01-08-2014-4041737.php

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