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NdB: Les Romains avaient déjà des égouts...
Israël est le seul pays doté de l’arme atomique au Moyen-Orient et il entend bien le rester. D’où la vigueur de la campagne menée par l’Etat juif contre tout accord entre la communauté internationale et l’Iran, qui n’aboutirait pas à un démantèlement total du programme nucléaire militaire de la République islamique. «Les trois principales menaces contre Israël ? L’Iran, l’Iran et l’Iran» confiait, il y a peu, un diplomate israélien à l’Opinion. Faute d’accord, lundi à Vienne, les négociations vont se poursuivre jusqu’en juin 2015, période durant laquelle la pression d’Israël ne se relâchera vraisemblablement pas, en particulier à Washington.
Sur la question nucléaire, Israël se trouve dans une situation très particulière : le pays ne reconnaît pas officiellement être une puissance nucléaire, ce qu’il est pourtant depuis 1967, et maintient un silence total sur ces affaires, la presse locale étant soumise à une censure militaire. En la matière, la doctrine israélienne se résume au mot «ambiguïté», «amimout» en hébreu. Cela consiste à ne jamais commenter ce que d’autres sources pourraient dire ou écrire sur le sujet. Cette attitude est partagée par les responsables américains, depuis un accord de 1969 entre les deux pays. La France observe également une grande discrétion sur cette question.
Cette doctrine de l’ambiguïté volontaire fait toutefois l’objet de débats discrets au sein de l’establishment israélien, où certains plaident pour une stratégie de dissuasion nucléaire pleinement assumée, en particulier face à l’Iran. Au mois de mai, un texte recommandant qu’Israël lève le voile sur son arsenal a fait l’effet d’une petite bombe dans le silence scrupuleusement entretenu sur le sujet. Publié par un think tank proche du pouvoir, le Begin Sadat Center for Strategic Studies (Besa) de l’Université Bar-Ilan de Tel-Aviv, il n’a pu être rendu public qu’avec l’accord tacite d’une partie des dirigeants israéliens, d’autant que ses deux auteurs ne sont pas des seconds couteaux. L’un est le professeur israélo-américain Louis René Beres, qui a présidé le «Projet Daniel», un groupe d’experts chargé de conseiller le Premier ministre sur le nucléaire. L’autre est le général John Chain, ancien patron du Strategic Air Command américain.
En droit international, Israël se trouve dans une situation paradoxale. Le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) de 1968 opère une discrimination légale entre les Etats «dotés» de l’arme nucléaire (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et France) et les Etats «non-dotés», qui s’engagent à ne pas acquérir l’arme atomique, en échange d’une aide des premiers au développement du nucléaire civil. Or, Israël n’a jamais signé le TNP, tout comme l’Inde et le Pakistan. Ces trois pays ne sont donc pas tenus de respecter des textes qu’ils ne reconnaissent pas. Tous les trois ont pu développer leur arsenal nucléaire, mais seul Israël n’en reconnaît pas officiellement l’existence. Leur situation est juridiquement différente de celle de l’Iran ou de la Corée du Nord, qui ayant signé le TNP, sont mis en accusation pour avoir violé leurs propres engagements.
Selon les estimations du Bulletin of Atomic Scientists, un groupe indépendant américain, l’arsenal israélien serait d’environ 80 têtes nucléaires, pas forcément toutes opérationnelles. A titre de comparaison, l’arsenal français est d’environ 250. Les premières armes nucléaires israéliennes ont été développées en coopération avec la France et l’ancien président Shimon Peres a joué un grand rôle dans cette affaire. Les premières bombes ont été assemblées au printemps 1967, juste avant la guerre des Six Jours. Pour délivrer son armement, Israël s’appuie sur des avions de fabrication américaine (F-16 et F-15) ainsi que sur des missiles sol-sol Jéricho. Des doutes sérieux persistent sur la capacité d’Israël de tirer des missiles de croisière Popeye dotés d’une arme nucléaire depuis des sous-marins. La livraison par l’Allemagne, en septembre, d’un quatrième sous-marin Dolphin modifié (baptisé Tanin dans la marine israélienne) pourrait toutefois permettre à l’Etat juif d’acquérir cette capacité dite de deuxième frappe, l’apanage des grandes puissances nucléaires capables de répondre à une première attaque nucléaire.
D’autres signaux, comme l’établissement d’un téléphone rouge – une ligne de communication directe et cryptée – entre Israël et le Kremlin, annoncé en juin, montrent que des choses bougent. «C’est un vieux débat», assure le chercheur Pierre Razoux, auteur d’une note sur le sujet et de l’ouvrage «Tsahal. Nouvelle histoire de l’armée israélienne» (Perrin, 2008). «En plusieurs occasions (1967, 1973, 1991, 2006), le pouvoir israélien s’est interrogé sur le bénéfice, en termes de sanctuarisation de son territoire, qu’il retirerait à clarifier sa stratégie nucléaire en renonçant à sa posture d’ambiguïté, explique-t-il. A chaque fois, ce sont les pressions de l’administration américaine qui l’ont fait renoncer, Washington craignant qu’une telle annonce ne mette en difficulté sa politique à l’égard du monde arabe». Aujourd’hui, ajoute Pierre Razoux, «compte tenu du climat tendu avec Washington, les dirigeants israéliens pourraient considérer l’affirmation de leur statut nucléaire comme un pis-aller, des frappes contre les installations nucléaires iraniennes semblant chaque jour plus improbables». De son côté, Stéphane Delory, de l’Observatoire de la dissuasion à la Fondation pour la recherche stratégique, estime au contraire que «la doctrine d’ambiguïté demeure solidement ancrée». Il faudra donc se contenter de la fiction officielle selon laquelle Israël ne sera pas le premier Etat du Moyen-Orient à y introduire l’arme nucléaire.
Source : Secret Défense
E&R
200.000 immigrés légaux par an, sans compter les illégaux, alors que ce n’était « que » 150.000 par an avant 2002, du temps où le socialiste Jospin était premier ministre. Cela fait plus de deux millions en dix ans, de 2002 à 2012 (Sarkozy a été ministre de l’Intérieur de 2002 à 2007, à quelques mois près, président de la République de 2007 à 2012, et c’est lui qui, pendant ces dix années, a eu la haute main sur la politique de l’immigration).
Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005.
Comment un souverainiste ou un gaulliste pourrait-il voter pour Sarkozy sans se renier ?
De 1.200 milliards en 2007 la dette publique passe à 1.800 milliards en 2008. Soit 10.000 euros de plus par Français.
Comment un libéral pourrait-il voter Sarkozy sans se renier ?
Les socialistes en avaient rêvé, Sarkozy l’a fait.
Dès 2002, abolition de la prétendue « double peine » à l’initiative de Sarkozy, ministre de l’Intérieur.
La théorie du genre est introduite à l’école en septembre 2011, par Luc Chatel, son ministre de l’Education nationale.
C’est la loi Sarkozy du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure (Sarkozy est alors ministre de l’Intérieur), suivie de la loi du 30 décembre 2004 portant création de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, la HALDE (Sarkozy est alors président de l’UMP, formation majoritaire à l’Assemblée nationale).
Notamment, en 2011, pièces de Romeo Castelluci, Sur le concept du visage du Fils de Dieu (Paris, Théâtre de la Ville) et de Rodrigo Garcia, Golgota Picnic (Paris, Théâtre du Rond-Point).
Henry de Lesquen
25/11/2014
Correspondance Polémia – 27/11/2014
A lire attentivement ! C'est incroyable tout le mal que cet homme a fait à la France et aux Français. Dehors, Sarkozy !
Le Parisien | 01 Déc. 2014, 17h07 | MAJ : 01 Déc. 2014, 23h05
En 2001, il avait été condamné à la perpétuité par contumace en France pour la déportation de 352 enfants du camp de Drancy (Seine-Saint-Denis) qu'il avait dirigé entre juin 1943 et août 1944.
Aloïs Brunner, le bras droit d'Adolf Eichmann, qui a organisé logistique de la solution finale, est très probablement mort à Damas, la capitale syrienne. C'était il y a quatre ans, il était alors âgé de 98 ans. Efraim Zuroff, le directeur du Centre Simon-Wiesenthal, qui traque les nazis, vient de l'annoncer au quotidien britannique «Daily Express».
«Nous avons reçu des informations d’un ancien agent des services secrets allemands, qui a servi au Moyen-Orient, et qui nous a dit que Brunner était mort et avait été enterré à Damas», explique Efraim Zuroff, jugeant cette source fiable. Aloïs Brunner, né en 1912 en Autriche, est aussi impliqué dans la déportation de juifs d'Allemagne, d'Autriche, de Macédoine et de Slovaquie. Selon le centre Wiesenthal, il est responsable de la mort de 128 000 personnes.
Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld était assassiné par des Senoussis et des Touareg ajjer dissidents, armés par les services secrets allemands.
Ancien saint-cyrien, après une vie dissolue, il s’était converti.
Passé par la Trappe, en quête d’un idéal de pauvreté, d’abnégation et de pénitence encore plus radical, il s’était fait ermite.
Devenu prêtre, il s’était finalement installé en 1905 dans le désert du Hoggar.
On doit à cet homme fascinant un dictionnaire touareg-français et la fondation des Fraternités des petits frères du Sacré-Coeur.
Il a été béatifié en 2005, le Vatican moderniste ignorant probablement certaines de ses conceptions (charitables et de bon sens) :
« Comme vous, je désire ardemment que la France reste aux Français, et que notre race reste pure.
Pourtant je me réjouis de voir beaucoup de Kabyles travailler en France ; cela semble peu dangereux pour notre race, car la presque totalité des Kabyles, amoureux de leur pays, ne veulent que faire un pécule et regagner leurs montagnes. » (lettre à René Bazin du 29 juillet 1916.)
Source Thibaut de Chassey
E&R
(merci à Dirk)
Stéphane Ravier, maire et Sénateur FN
LE SCAN POLITIQUE - Lors d'un récent conseil, le maire FN des 13e et 14e arrondissements de Marseille a comparé le départ de conseillers municipaux d'opposition au départ du général de Gaulle à Londres, en 1940. La gauche parle de «formatage pétainiste».
Les références à la seconde guerre mondiale font partie des éléments de discours récurrents chez certains élus FN. Nouvelle illustration la semaine dernière, le 26 novembre, en plein conseil d'arrondissement à Marseille, comme l'a relevé le journal la Marseillaise. À l'occasion d'une dispute portant sur le vote du budget du conseil d'arrondissement, la droite décide de claquer la porte de la réunion, alors que les élus FN font bloc face au rejet de toute l'opposition. «On vous reconnaît bien là monsieur Miron» lance une première fois le maire FN Stéphane Ravier à l'adjoint aux sports de Jean-Claude Gaudin. «On reconnaît votre camp qui déclare les guerres pour ne jamais les faire», ajoute l'élu frontiste pour préciser sa pensée. «On a vu ça au cours de l'Histoire. Ce n'est pas la première fois que vous déclarez des guerres et que vous prenez vos jambes à votre cou. Vous n'allez pas à Londres au moins?», lance enfin l'élu marseillais. Une référence claire au départ pour Londres du gouvernement provisoire de la France Libre, mené par Charles de Gaulle, après la signature de l'armistice par Pétain le 22 juin 1940.
L'opposition de droite et de gauche s'étrangle. Interrogé par Mediapart, Samy Johsua, élu du Front de gauche était présent: «C'est stupéfiant! Non sur le fond, mais sur ce que ça révèle de son formatage pétainiste. Une simple phrase dit tout ce qu'il est, même si ça ne représente peut-être pas tout le Front national.»
Le conseil d'arrondissement mené par Stéphane Ravier avait déjà fait parler de lui dans les médias en octobre dernier, alors que le maire avait décidé d'interdire la couverture filmée de la réunion et fait expulser un journaliste de la salle.
LE FIGARO
Nicolas Bay : "Il y a une véritable unité au FN... par franceinter
01/12/2014 – FRANCE (NOVOpress)
Invité de France Inter, Nicolas Bay – le nouveau secrétaire général du Front national – a été interrogé sur la question du Grand Remplacement. Léa Salamé a ainsi rappelé que Jean-Marie Le Pen avait parlé – lors du Congrès – de substitution de population.
Pour Nicolas Bay, la question c’est plutôt l’immigration massive. Tout en précisant : dire “On est chez nous”, c’est “un cri du coeur du peuple français”.
Léa Salamé lui demandant ce que signifie “On”, Nicolas Bay a parlé de ces Français qui ne veulent plus être des parias dans leur propre pays.
(merci à Dirk)
Robert Faurisson, 85 ans
http://www.fdesouche.com/541593-discours-marine-pen-congres-fn-lyon
(pas de code d'intégration)
Sept intervenants – Hollandais, Russe, Italien, Belge, Autrichien, Tchèque et Bulgare – tous alliés étrangers du parti d’extrême droite, se sont succédés, samedi 29 novembre, à la tribune du XVe congrès du Front national.
[...] « Notre Europe va de l’Atlantique à l’Oural, pas de Washington à Bruxelles », a notamment lancé Mme Le Pen dans son propos liminaire [...]
Celui que tout le monde attendait, était Andreï Issaïev, le vice-président de la Douma et membre de Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine. S’adressant à l’assistance en russe, il a néanmoins lancé un tonitruant « chers camarades » à une salle qui l’acclamait debout. Rappelant « l’amitié historique » entre la France et la Russie, M. Isaïev a critiqué les « fonctionnaires inconnus de l’Union européenne, pantins des Etats-Unis ». [...] La venue d’un membre de Russie Unie est une première pour le Front national. [...]
M. Issaïev était précédé, dans les prises de paroles, par Geert Wilders [...] . S’exprimant en français, avec un fort accent, il a vilipendé la « trahison des élites multiculturelles qui détruisent nos identités et nos traditions ». Il a aussi exigé que l’on mette « les criminels, les djihadistes et les immigrés clandestins dehors ». « Nous ne voulons pas qu’une culture étrangère et barbare s’installe dans notre pays », a-t-il résumé.
De son côté Matteo Salvini, leader de la Ligue du Nord, [...] a su mettre la salle dans sa poche : il portait un Tee-shirt « Basta euro » et s’est dit « fiers d’être populiste ». Comme tous les invités, il a critiqué les sanctions contre la Russie : « Quel sens y-a-t-il à déclarer une guerre commerciale au principal rempart contre la diffusion de la barbarie de l’extrémisme islamique ? », s’est-il ainsi interrogé. [...]
Deux nouveaux alliés, étaient aussi présents samedi après-midi. Jiri Janecek du parti Tchèque Ok Strana (Parti civique conservateur), a assuré que « les immigrés prennent le travail de nos concitoyens et qu’ils ne sont pas aptes à tolérer notre culture ». Enfin, Krasimir Karakachanov, (VMRO, Bulgarie ) a résumé sa pensée d’une formule lapidaire : « Le symbole de l’Europe ne peut pas être Conchita Wurst mais Jeanne d’Arc ».
FDS
29/11/2014 – PARIS (via le blog de Guillaume Faye)
Le surgissement de ce monstre politico-militaro-religieux qu’est l’État islamique en Syrie et en Irak (le ”Califat”, ou ” Dae’ch”) n’est que le dernier épisode d’une montée en puissance, partout dans le monde, d’un islam qui revient à ses origines, qui régresse pour mieux progresser. Comme les éruptions solaires et les volcans assoupis, l’islam (surtout sunnite, c’est-à-dire originel) est entré dans une phase de réveil, c’est-à-dire de retour vers sa véritable nature qui est totalitaire, conquérante, intolérante et violente.
Véritable ou faux islam ?
Partout la tension monte : jeunes Français fanatisés s’enrôlant dans les rangs de l’État islamique, attentats du Hamas en Israël, Talibans afghans qui reprennent joyeusement les attentats, massacres de non-musulmans perpétré du Nigéria au Kenya, chaos terroriste quotidien à Bagdad, bandes armées qui ravagent la Lybie et l’Afrique saharienne, etc. La liste est interminable. 90% des guerres civiles, des affrontements armés, des attentats terroristes dans le monde impliquent l’islam. Simple coïncidence ?
Face à ces atrocités – surtout celles de ”Dae’ch – à cette barbarie innommable, à cette sauvagerie bestiale, il faut tout de même se poser des questions. Il ne suffit plus de dire : ”tout cela est certes commis au nom de l’islam, mais…ce n’est pas l’islam ! Pas le véritable islam !”, selon la vulgate partout rabâchée. Ah bon ? Vous croyez ?
Imaginez qu’on massacre des gens, massivement, dans le monde, et à grande échelle, qu’on fomente des guerres civiles au nom du bouddhisme, du christianisme, du judaïsme, du taoisme de ou n’importe quel ”isme”. On se poserait des questions en légitime suspicion, non ? On assassine, on tue, on s’entretue, on massacre, on torture, on pille, on brûle, on détruit, on viole, on se fait exploser (en martyr), on pose des bombes, bref, on fait couler le plus de sang possible…au nom d’Allah le miséricordieux et de son prophète si sympathique. Il n’y aurait donc pas de lien de cause à effet ?
Il faut en finir avec cette hypocrisie géante : ” il ne s’agit pas du véritable islam !” Et si, justement, il s’agissait d’un retour au véritable islam, tel qu’il a été pratiqué à ses origines par Mahomet et ses successeurs ? Cette incroyable indulgence, aveuglée par la naïveté, des élites occidentales envers ces crimes perpétrés ”au nom” de l’islam (en réalité par l’islam) ressemble, en plus grave encore, à l’indulgence qui avait été manifestée envers les crimes de masse du communisme stalinien, maoïste, albanais, cambodgien. Ce n’était pas le ”communisme” qui était en cause, mais une ”dérive”…Toujours le même sophisme.
Comme le démontre l’enquête de terrain de Samuel Laurent, sur le ”Califat Dae’ch”, qu’il a pénétré de l’intérieur, les exactions et les exécutions sanguinaires, « les massacres de populations civiles considérées comme non musulmanes », y compris les chiites, la mort immédiate réservée aux apostats, les pillages, etc. « relèvent d’une obligation pour tous les musulmans qui agissent en plein accord avec la charia ». Les crucifixions, par exemple, couramment pratiquées par Dae’ch correspondent à une peine « parfaitement en règle avec l’islam, Sourate 5 dite de la table servie, verset 33 ». (Samuel Laurent, L’État islamique, Seuil). De multiples autres versets – appris par cœur par les adeptes – confortent ce constat.
Faiblesse intrinsèque de l’islam ”modéré”
Bien sûr, il existe, notamment en Tunisie et ailleurs, dans l’opinion publique éclairée et cultivée, des fractions de la population qui rejettent avec horreur l’islam radical. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Certes, les musulmans se combattent entre eux et surtout, il existe nombre de ”musulmans modérés ” anti-islamistes. En Égypte, le maréchal-président Abdel Fattah al- Sissi, copie conforme de Moubarak, n’éradique-t-il pas les Frères musulmans ? Les régimes de plusieurs pays musulmans ne combattent-ils pas l’islamisme ? Ces remarques doivent être atténuées par deux faits : tout d’abord, il y a des retournements spectaculaires de situation, comme par exemple les militaires irakiens de l’ancienne armée de Saddam Hussein, appartenant au pari Baas laïc, qui forment maintenant les cadres de l’armée fanatisée du ”Califat”, État islamique en Syrie et en Irak. Ensuite, dans tout le monde musulman et jusqu’en France, on assiste partout à une montée de la radicalisation des esprits, extrêmement préoccupante. En silence, on approuve les exactions barbares du Califat, ou même de plus en plus ouvertement. C’est le syndrome du stade de football : les joueurs sont peu nombreux mais dans les tribunes, les supporters sont innombrables.
Sans parler du double jeu de l’Arabie et des Émirats, ainsi que du régime turc du satrape Erdogan. Les régimes qui luttent contre l’”islamisme” et ses factions terroristes ne le font pas par conviction, par idéal, mais pour préserver leur pouvoir de caste au sommet de l’État. Ceux qui leur obéissent peuvent facilement se retourner comme un gant.
Les raisons de ce facile retournement des esprits et de la radicalisation se trouvent dans la nature même de l’islam, au cœur du Qoran. Je m’explique : on peut parfaitement avoir une interprétation violente, fanatique du christianisme. Ce fut, jusqu’à l’Inquisition et à Savonarole, parfois le cas dans l’histoire – bien qu’assez rarement. Mais il est impossible de trouver dans le Nouveau Testament des textes qui incitent à la violence, à l’intolérance directe. Ces interprétations fanatiques du christianisme sont donc facilement récusables et assimilables à des dérives schismatiques. Il n’en va pas du tout de même avec l’islam où, tout à l’inverse, c’est l’interprétation tolérante de ce dernier qui peut être accusée de schismatique.
En effet, le Qoran, les Haddiths et la jurisprudence religieuse depuis des siècles (notamment les fatwas de mise à mort) valident explicitement l’intolérance et la violence. Donc, il n’y a pas de distance entre les comportements barbares observés et l’enseignement religieux et son prolongement juridique. La Pakistanaise chrétienne, Asia Bibi, qui est dans le ”couloir de la mort”, accusée (sans preuves) de blasphème par les tribunaux officiels de son pays membre de l’ONU, n’ont pas l’air d’émouvoir les Occidentaux. Tous les pays qui appliquent peu ou prou la charia, ou loi islamique, violent en permanence la Charte de l’Onu et la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Mais on préfère diaboliser Poutine ou les Israéliens.
Extension du domaine des métastases
Avec la naissance de ce Califat EI, on vient d’assister à un précédent extrêmement grave, à fort pouvoir de fascination sur tout le monde musulman. L’EI (”Dae’ch”) dispose d’un vaste territoire, d’une armée et de fonds ; même s’il finit par être battu (pas sûr), il fait rêver, donne l’exemple et fait des émules partout. Bien sûr, la responsabilité américaine est écrasante avec la diplomatie et le bellicisme infantiles de Washington qui ont embrasé le Proche Orient depuis 2003. Mais, même sans cela, le chaos se serait installé.
On peut parier, sans risque de se tromper, que telles des métastases, des mouvements armés comme le Califat vont se multiplier partout. Ça commence. Mais le plus inquiétant, c’est que des États, comme le Pakistan (qui dispose d’une capacité nucléaire) peuvent se radicaliser. Le XXIe siècle sera inévitablement un siècle d’affrontement global avec l’islam.
Il est très difficile et peu crédible d’expliquer à un musulman ou à un converti que les très nombreuses sourates du Coran en appelant explicitement au djihad ne sont pas à prendre au pied de la lettre mais à être ”réinterprétées” dans un sens humaniste. Le problème de l’islam, c’est que tout est dans sa génétique, dans son logiciel fondateur, dans son ADN. Son message, son idéologie sont très clairs et sa dynamique expansive aussi. En histoire, c’est comme en chimie cellulaire : il y a des programmes.
En Europe occidentale et notamment en France, l’embrasement du Proche Orient va immanquablement avoir des effets de radicalisation sur une jeune population musulmane croissante. Comme je l’ai toujours dit, ce phénomène aura deux conséquence : les revendications abouties d’islamisation de pans entiers du territoire avec capitulation des autorités (ça commence) ; et la multiplication d’émeutes, d’exactions, d’actes terroristes. Nous n’avons encore rien vu. Mais au moins ces hypothèses plus que probables provoqueront peut-être un réveil des Européens et la prise de conscience qu’ils sont agressés sur leur propre sol.
Menaces sur la France
Les autorités molles qui nous gouvernent ont mis en place des mécanismes de ”veille” pour détecter les jeunes qui basculent dans le fanatisme islamiste (”musulman” serait plus approprié) dont près de 2.000 (dont nombre de convertis) sont partis combattre en Syrie ou plutôt s’y livrer à des massacres. On fait de même, sans succès, dans les prisons, pour contrer le prosélytisme – 60% des incarcérés sont musulmans ! De même, on ferme les yeux sur toutes les mosquées (France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Grande Bretagne…) où la propagande se développe, en parallèle avec Internet. Mais on traite la conséquence, pas la cause. La cause, c’est l’islam lui-même et son enseignement littéral.
« Les cités d’immigration sont explosives. Des guerres civiles se profilent. […] Le salafisme se propage dans les banlieues avec l’appui de certaines mosquées » note Ivan Rioufol (Le Figaro, 28/11/2014). Pour un réseau fondamentaliste démantelé, des dizaines d’autres surgissent. La radicalisation islamique se propage dans les prisons, islam et délinquance faisant très bon ménage. Et, compte tenu de l’impunité judiciaire renforcée par les lois Taubira, la répression de l’État français est considérée comme une piqure de moustique.
Mais l’islamisation de la France a ses collabos ahuris, non seulement dans cette gauche qui fait les yeux doux au mouvement terroriste islamique Hamas et veut reconnaître unilatéralement l’État palestinien, mais aussi à droite, chez un Alain Juppé. Ce prototype du politicien godilleur qui se donne des postures d’homme d’État, candidat de la gauche bobo à la tête de la droite, se reconnaît deux ennemis : l’”islamophobie” et le Front national. Sans commentaires.
Le problème est le suivant : sur les plateaux TV, dans tous les médias, on se bouscule pour nous répéter qu’il faut bien distinguer entre ”islamisme” et ”islam ”. Les autorités musulmanes, gouvernées par l’hypocrisie, vont évidemment dans ce sens, en se frottant les mains. Certaines sont évidemment sincères, mais minoritaires ; les autres, non.
Symbole de l’aveuglement du pouvoir mou français, cette déclaration du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à la suite des émeutes de Nanterre et de Barbès, avec drapeaux palestiniens, attaques de synagogues et de magasins juifs : « sur le fond, il est évident que la cause pour laquelle les manifestants se sont mobilisés était juste » (déclaration du 15 août à Mediapart, dirigé par l’islamophile Plenel). François d’Orcival eut ces mots justes : « Comment combattre un adversaire quand on pense qu’il a raison ? » (Valeurs actuelles, 20-26/11/2014).
Retour au réel : le tonneau de poudre
Selon René Marchand, islamologue et arabophone, la religion mahométane représente la forme la plus parfaite de totalitarisme, bien avant les mouvements politiques du même acabit du XXe siècle. Ce mot (”totalitarisme”) ne doit pas être pris de manière péjorative mais descriptive. Pour le musulman, la foi se confond avec la loi ; l’existence privée, la vie civique et politique, la vie religieuse se fusionnent en une totalité ; la pensée personnelle n’a ni liberté ni autonomie par rapport aux prescriptions coraniques ; à terme, l’objectif est l’homogénéisation de l’humanité sous un carcan de soumission uniforme, autoritariste, excluant toute liberté et créativité. C’est pourquoi cette vision du monde, à la fois violente, intolérante et simplificatrice, a séduit en Europe une certaine extrême-gauche parce qu’elle présente (en plus radical encore) des similitudes avec le totalitarisme communiste marxiste.
L’islam est un tonneau de poudre sous nos pieds, y compris en France, et dont la mèche est déjà allumée. Du fait d’une immigration de masse, des millions de musulmans résidant en Europe et en France sont travaillés par un islam de plus en plus sourdement hostile et agressif. Des chrétiens de Syrie et d’Irak persécutés et lucides, ont récemment évoqué leurs inquiétudes sur ce qui pourrait nous arriver, malgré notre aveuglement et notre insouciance.
Il n’y a pas de ”lecture guerrière du Coran ”, il y a une lecture tout court du Qoran, qui est un texte simple et clair, direct, qui ne se prête à aucune interprétation vaseuse. Sauf à se renier, l’islam ne peut procéder à aucune autocritique. Il doit vaincre totalement, soumettre ou disparaître. Sa puissance, c’est sa volonté inébranlable et sa mémoire. Sa faiblesse – comme celle du communisme – c’est de finir par dégoûter même ses adeptes quand il est appliqué et s’impose. Il est temps qu’un orage éteigne la mèche et éventre le tonneau.
Guillaume Faye
Source : le blog de Guillaume Faye.
Image en Une : copie d’écran d’une vidéo de l’Etat islamique du 20/11/2014. DR.
LE MONDE | 29.11.2014 à 09h12 • Mis à jour le 29.11.2014 à 13h37
Les deux hommes, membres du parti progouvernemental Russie unie, assisteront d’un bout à l’autre au rassemblement du parti frontiste organisé à Lyon et prévu pour s’achever avec la réélection de sa présidente, seule candidate à sa succession. Leur présence, que l’entourage de Marine Le Pen a confirmée au Monde, constitue un indice supplémentaire des liens étroits qui relient désormais le parti d’extrême droite français au pouvoir russe. Le FN a ainsi reconnu le 23 novembre avoir bénéficié d’un prêt de 9 millions d’euros alloués par une banque russe, la First Czech-Russian Bank (FCRB), dont personne n’imagine, à Moscou, qu’il ait pu avoir eu lieu sans l’assentiment du Kremlin – même si, ironie de l’histoire, au même moment, Vladimir Poutine promulguait une loi interdisant aux partis politiques russes de recevoir des financements depuis l’étranger…
Lire aussi : Marine Le Pen justifie le prêt russe du FN