LCP - 02 12 14
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Marine Le Pen : “Je me dois d’être prête au moment où les Français nous confieront des responsabilités importantes”
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Pétition TAFTA: Initiative citoyenne européenne (ICE)
L’Initiative citoyenne européenne (ICE) auto-organisée contre TAFTA et CETA connaît un succès fulgurant. Lancée il y a à peine plus d’un mois, elle est déjà proche du million de signatures !
Mais à ce jour, seules l’Allemagne, l’Autriche et la Grande Bretagne ont franchi le seuil de signataires, qui pourront ainsi être « officiellement » comptabilisés dans l’ICE. En France, il manque encore plus de 25 000 signatures pour atteindre les 55 500 nécessaires.
Le calamiteux Jean-Claude Juncker, nouveau Président de la Commission européenne et ex-dirigeant du plus grand paradis fiscal de l’Union européenne, le Luxembourg, fêtera ses 60 ans le 9 décembre.Nous pouvons lui offrir un cadeau inoubliable en contribuant à atteindre en quelques jours le million de signataires.
Merci de signer ici : -
Pétition STOP AU GMT !
https://www.collectifstoptafta.org/agir/article/signez-l-ice-auto-organisee
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La menace du Grand Marché Transatlantique
Ce samedi 11 octobre 2014 avaient lieu des manifestations contre le Grand Marché Transatlantique dans de nombreuses villes d’Europe à l’appel de collectifs de partis politiques, syndicats, d’associations écologiques et environnementales. La presse n’a pas annoncé ces manifestations (sauf inattention, pas une ligne dans La Voix du Nord) qui traitent pourtant d’un sujet brûlant pour l’avenir de l’Europe.
Des membres de Santés-Nature participaient à la manifestation de Lille, où des représentants des associations du collectif STOP TAFTA (TransAtlantic Free Trade Area, Grand Marché Transatlantique) ont pris la parole pour dénoncer ce projet qui chamboule de nombreux domaines de notre société : agriculture, éducation, environnement, marché du travail, suppression d’une grande partie de la réglementation européenne, remise en cause des prérogatives des Etats et de l’Union Européenne, toute puissance des multinationales, etc.
Vous trouverez ci-dessous un résumé du dossier. Nous vous demandons d’être attentif à l’évolution de ce projet. Seul un vote hostile de la majorité du Parlement Européen pourrait faire reculer les négociateurs (qui ne sont ni élus ni contrôlés par nos élus); certains députés s’activent en ce sens, d’autres continuent de dormir.
AW
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La menace du Grand Marché Transatlantique
Le Grand marché transatlantique (GMT), gigantesque zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, est le grand projet du moment. Mais les médias n’en parlent que fort peu.
Lors de son voyage aux États-Unis, François Hollande a annoncé une accélération des négociations concernant ce GMT. Il s’en est félicité, ce qui laisse penser qu’il ne connait pas ce dossier aux conséquences dramatiques pour l’Europe. Analysons.
Ces négociations se déroulent à huis-clos. Les partenaires espèrent parvenir à un accord d’ici 2015. Les gouvernements européens ne sont pas partie prenante aux discussions, qui sont exclusivement menées par les institutions européennes. Les multinationales y sont en revanche étroitement associées (devinez qui mène la danse ?).
Il s’agit de mettre en place, en procédant à une déréglementation généralisée, une immense zone de libre-échange, correspondant à un marché de plus de 800 millions de consommateurs, à la moitié du PIB mondial et à 40 % des échanges mondiaux. Le projet porte le nom de Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissements. S’ajoutant au Partenariat Transpacifique également lancé en 2011 par les États-Unis, il vise à créer la plus grande zone de libre-échange du monde grâce à une vaste union économique et commerciale préludant à une « nouvelle gouvernance » commune aux deux continents.
En créant une sorte d’OTAN économique, l’objectif des Américains est d’enlever aux autres nations la maîtrise de leurs échanges commerciaux au bénéfice de multinationales largement contrôlées par leurs élites financières. Parallèlement, ils veulent contenir la montée en puissance de la Chine, qui est aujourd’hui devenue la première puissance exportatrice mondiale. La création d’un grand marché transatlantique offrirait aux Américains un partenaire stratégique susceptible de faire tomber les dernières places fortes industrielles européennes. Elle permettrait de démanteler l’Union Européenne au profit d’une union économique intercontinentale, c’est-à-dire d’arrimer définitivement l’Europe à un grand ensemble « océanique » la coupant de sa partie orientale et de tout lien avec la Russie.
Ce qui est programmé, c’est l’élimination de ce qu’on appelle les « barrières non tarifaires » (BNT), c’est-à-dire l’ensemble des règles qui constituent autant « d’entraves à la liberté du commerce » (comme c’est bien dit !) : normes de production, normes sociales, salariales, environnementales, sanitaires, financières, économiques, politiques, etc. L’objectif est de s’aligner sur le « plus haut niveau de libéralisation existant », « l’harmonisation » se fera par l’alignement des normes européennes sur les normes américaines.
Dans le domaine agricole, par exemple, la suppression des BNT devrait entraîner l’arrivée massive sur le marché européen des produits à bas coûts de l’agrobusiness américain : bœuf aux hormones, carcasses de viande aspergées à l’acide lactique, volailles lavées à la chlorine, OGM (organismes génétiquement modifiés), animaux nourris avec des farines animales, produits comportant des pesticides dont l’utilisation est aujourd’hui interdite, additifs toxiques, etc. En matière environnementale, la réglementation encadrant l’industrie agro-alimentaire serait démantelée. En matière sociale, ce sont toutes les protections liées au droit du travail qui pourraient être remises en cause. Les marchés publics seront ouverts « à tous les niveaux », etc.
Il y a plus grave encore. L’un des dossiers les plus explosifs de la négociation concerne la mise en place d’un mécanisme d’« arbitrage des différends » entre États et investisseurs privés. Ce mécanisme dit de « protection des investissements » doit permettre aux entreprises multinationales et aux sociétés privées de traîner devant un tribunal ad hoc les États ou les collectivités territoriales qui feraient évoluer leur législation dans un sens jugé nuisible à leurs intérêts ou de nature à restreindre leurs bénéfices, c’est-à-dire chaque fois que leurs politiques d’investissement seraient mises en causes par les politiques publiques, afin d’obtenir des dommages et intérêts. Le différend serait arbitré de façon discrétionnaire par des juges ou des experts privés, en dehors des juridictions publiques nationales ou régionales. Le montant des dommages et intérêts serait potentiellement illimité, et le jugement rendu ne serait susceptible d’aucun appel. Le Canada, qui a signé un tel accord en 1994 avec son voisin a perdu tous ses procès et a dû renoncer à sa propre législation. C’est une démission complète du pouvoir politique devant les multinationales.
N’y a-t-il aucune voix en France et en Europe pour dénoncer cette menace, ou bien sont-ils tous d’accord ? Où sont nos élites ?
Alain Walenne
(merci à Dirk)
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Un centre d'écoute secret chinois découvert en Ile-de-France
http://lejournaldusiecle.com/2014/12/03/un-centre-decoute-secret-chinois-decouvert-en-ile-de-france/
+ VIDEO et autres photos
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La Russie est-elle eurasiatique ou asiatique ? Par Arnaud Leclercq
La Russie est-elle devenue eurasiatique, ou... par realpolitiktvGéopolitique de la Russie : La Russie est-elle devenue eurasiatique, ou asiatique ? Ou s’agit-il d’un tropisme propre à Vladimir Poutine ? Arnaud Leclercq (www.arnaudleclercq.com), auteur du magistral ouvrage “La Russie, puissance d’Eurasie” paru fin 2012 chez Ellipses, nous livre un tour d’horizon des sujets d’actualité sur la Russie et la géopolitique russe. Première partie.
Realpolitik.tv - 03 12 14
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Nigel Farage: "Ces jeux de guerre avec Vladimir Poutine doivent cesser!"
(merci à Dirk)
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Esther Benbassa : « Je ne connais pas de bons nationalismes
20h32Sénatrice EELV, historienne experte du monde juif, citoyenne de trois pays (la Turquie, Israël et la France), Esther Benbassa est l’invitée du festival Mode d’Emploi 2014.
(…) Marine Le Pen, le djihadisme, la montée des nationalismes juif et français, une société « qui n’aime pas les jeunes » : ces phénomènes pointent tous vers un futur qui la préoccupe.
« Je ne connais pas de bons nationalismes. Je suis une juive du monde. Les juifs en tant que communauté historiquement diasporique ne sont pas faits pour le nationalisme. Ils ont su prospérer en s’ouvrant aux autres », rappelle-t-elle.
via FDS
NdB: Moi je ne suis pas juive du monde. Je suis Française de France.
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Le soleil de gloire d’Austerlitz, sommet de l’épopée militaire de la France
« Soldats, je suis content de vous, s’exclame l’Empereur en ce 12 Frimaire an XIV (3 décembre 1805, lendemain de la grande bataille). Vous avez, à la journée d’Austerlitz, justifié tout ce que j’attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d’une immortelle gloire. Une armée de 100 000 hommes, commandée par les empereurs de Russie et d’Autriche, a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée. Ce qui a échappé à votre fer s’est noyé dans les lacs. Quarante drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de 30 000 prisonniers, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre. Cette infanterie tant vantée, et en nombre supérieur, n’a pu résister à votre choc, et désormais vous n’avez plus de rivaux à redouter. Ainsi, en deux mois, cette Troisième Coalition a été vaincue et dissoute. La paix ne peut plus être éloignée ; mais, comme je l’ai promis à mon peuple avant de passer le Rhin, je ne ferai qu’une paix qui nous donne des garanties et assure des récompenses à nos alliés.
« …Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France; là, vous serez l’objet de mes plus tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire, “J’étais à la bataille d’Austerlitz”, pour que l’on réponde, “Voilà un brave” ».
Une légende est née. Elle sera à jamais gravée dans l’inconscient collectif d’un peuple et immortalisée par ses poètes. L’un d’entre eux, Auguste Barbier, chante en ces termes la grandeur de l’épopée napoléonienne :
« Ô Corse à cheveux plats ! Que ta France était belle
Au grand soleil de messidor
C’était une cavale indomptable et rebelle,
Sans frein d’acier ni rênes d’or ;
Une jument sauvage à la croupe rustique,
Fumante encor du sang des rois,
Mais fière, et d’un pied fort heurtant le sol antique,
Libre pour la première fois….
Sur ses jarrets, dressée, elle effrayait le monde
Du bruit de son hennissement.
Tu parus, et sitôt que tu vis son allure,
Ses reins si souples et dispos,
Dompteur audacieux tu pris sa chevelure,
Tu montas, botté, sur son dos » !
Légende d’un génie qui culbuta l’Europe, d’un homme qui, passant à toute bride sur le ventre des nations, imposa sa volonté à des peuples que mille ans d’histoire n’avaient pu transformer !
Il transforma la carte de l’Europe, supprima le Saint Empire Romain Germanique, vieux de mille ans, dessina une France qui, des Bouches de l’Elbe aux Bouches du Rhône, totalisa 130 départements à son apogée en 1811, plaça ses frères et son gendre sur les trônes de Westphalie, de Hollande, de Naples et d’Espagne, prétendit libérer les peuples en leur imposant le code civil et le joug de la Grande Armée et répandit par-delà les frontières l’idéal révolutionnaire qui se retournera ensuite contre la mère-patrie.
Il ne s’agit donc pas ici de faire l’apologie de Napoléon ! Les guerres de la Révolution et de l’Empire provoquèrent une saignée démographique sans précédent et la France s’en trouva, à l’issue, diminuée dans ses frontières et victime d’un jacobinisme institutionnel dont elle peine encore, aujourd’hui, à se départir, malgré les lois successives de décentralisation.
Enfin, l’émancipation des peuples prêchée par Napoléon réveilla un sentiment national qui trouvera sa pleine expression, un demi-siècle plus tard, dans les mouvements d’unité nationale qui embraseront la plupart des pays du continent, en particulier l’Allemagne, pour le plus grand péril de l’Europe.
Mais rien ne saurait effacer la gloire immortelle d’Austerlitz. Bessières, Davout, Soult, Berthier, Lannes, Caffarelli, Duroc, Bernadotte, Murat, leurs noms résonnaient encore il y a peu, dans l’imaginaire des écoliers, quand on leur apprenait l’histoire de France au lieu de leur enseigner la théorie du Genre ! On éveillait en eux les rêves les plus fous, on élargissait d’un seul coup l’horizon de leurs pensées aux confins de l’Egypte où « du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent », jusqu’aux rivages de la Bérézina où la gloire de la Grande armée se brisa dans une retraite héroïque récemment retracée par Sylvain Tesson. On leur permettait enfin de s’identifier à des généraux de 25 ans dont la geste serait ensuite chantée en chœur par tous les grands esprits littéraires que le XIXème siècle romantique fit éclore.
On comprend dès lors que le poète Pierre-Jean de Béranger ait voulu qu’à chaque génération, un éclat de la gloire d’Austerlitz soit transmis aux héritiers : « Parlez-nous de lui, grand-mère, – Parlez-nous de lui ! »
Car dans une époque morose où le matérialisme gangrène les esprits, où la société de consommation annihile la volonté et où l’esprit de chicane limite les ambitions humaines à la seule recherche du confort personnel, il est beau de célébrer le service des nobles causes. Je fais mienne la dernière prière de Vladimir Volkoff qui, avant de quitter ce monde, s’exprimait ainsi à la Pucelle de Domrémy : « Sainte Jeanne, donnez-nous une aventure. Une grande et noble aventure. Une aventure à la mesure de la France, comme celle que vous nous aviez donnée à l’époque de la guerre d’Algérie et que nous n’avons pas su apprécier. Faites que nous courions des dangers, que la vie devienne exaltante et dure, que nous oubliions nos comptes en banque, nos livrets de caisse d’épargne, nos chaînes hi-fi, nos vacances, notre bougeotte, nos coucheries, nos barbituriques, nos prud’hommes, nos normes européennes, notre traintrain plan-plan, et revenez alors, revenez sainte Jeanne, brandir votre étendard et vous mettre à la tête de ceux qui vous suivront ».
Austerlitz est le symbole le plus éclatant de cette épopée que les élèves de l’école militaire de saint-Cyr Coëtquidan commémorent chaque année le 2 décembre. À l’heure où de jeunes Français déracinés et en mal d’idéal, s’engagent dans le combat djihadiste de DAECH, il est temps de redonner corps à des rêves qui s’inscrivent dans notre roman national et de perpétuer la mémoire de ceux qui, par le sang versé, ont construit l’identité de notre nation, fût-ce au nom d’un idéal démesuré, qui, comme celui de la Révolution, ensanglanta l’Europe pendant plus d’un siècle. Ainsi, nous réconcilierons les Français avec leur histoire et les enracinerons dans notre civilisation.
> le blog de Charles Beigbeder
NDF
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VIDEO - Alain Soral: "Il faut refaire du catholicisme la religion d'Etat en France"
- Publié le : mardi 2 décembre 2014
- Auteur(s) :
- Source : medias-presse.info
Alain Soral a accordé une interview exclusive à Médias-Presse-Info TV pour exposer le programme du nouveau parti politique qu’il vient de créer avec Dieudonné : « Réconciliation nationale ».
Rappelons l’inscription de la statue de Bayard à Grenoble :
« Resté fidèle à la charte de la vieille chevalerie, homme d’honneur, de foi et de bonté, a bien mérité son surnom de chevalier sans peur et sans reproche. »
NdB: A écouter attentivement à propos de la franc-maçonnerie
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Face au développement de l’immigration, l’Allemagne s’interroge sur l’intégration
02/12/2014 – BERLIN (NOVOpress)
Selon une étude de l’OCDE, l’Allemagne est devenue la première destination d’immigration en Europe. En 2012, le pays a accueilli 400.000 migrants et la tendance devrait se poursuivre.Alors que l’Europe s’inquiète d’une radicalisation religieuse d’une frange de sa population, deux responsables de la CDU, le parti d’Angela Merkel, ont posé la question d’une interdiction de la burqa dans les espaces publics. « La burqa ne fait pas partie pour moi de la diversité religieuse mais d’une image négative des femmes », a déclaré lundi l’une des vice-présidentes de la CDU, Julia Klöckner, au Rheinischen Posten se prononçant «pour une interdiction» du voile intégral.
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Suède - L'extrême droite pourrait faire tomber le gouvernement
FDS
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Marion Maréchal-Le Pen : « Sur certains territoires de France, les Français de souche sont remplacés par une population récemment immigrée »
11h14« Sur certains territoires de France, les Français de souche sont remplacés par une population récemment immigrée, c’est une réalité, c’est un fait. » – Marion Maréchal-Le Pen
Mots Croisés (France 2 – 01/12/2014)
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L’Insee publie ses chiffres de l’immigration
02/12/2014 – PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
L’Insee publiait vendredi son enquête chiffrée de l’immigration en France. Les résultats sont sans appel : entre 2004 et 2012, 200.000 immigrés sont arrivés chaque année en moyenne, soit environ l’équivalent de la population de la ville de Rennes. Au total, entre 2004 et 2012, c’est donc 1,6 million d’immigrés qui sont arrivés en France soit deux fois l’équivalent de la population de la ville de Marseille, deuxième ville la plus peuplée de France !46 % du reste de l’immigration est intra‑européenne. L’Afrique représente 30 % des flux migratoires qui arrivent en France.
Cependant, l’enquête de l’Insee ne prend pas en compte les estimations de l’immigration illégale, ni les personnes qui résident en France pendant moins de douze mois. Une enquête, donc, qui ne traduit pas toutes les réalités de l’immigration. En France aujourd’hui, on estime que les chiffres de l’immigration illégale sont quasiment identiques à ceux de l’immigration légale.
Crédit photo : Sir James via Wikipédia (cc).
Publié le 2 décembre 2014 - Modifié le 2 décembre 2014 -
Guerre d'Algérie - Des Algériens vont pouvoir toucher des pensions d'invalité françaises
02/12/2014 – TOULOUSE (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
Un arrêt rendu mercredi dernier par la cour d’appel de Toulouse vient préciser une loi du 31 juillet 1963 prévoyant une pension d’invalidité pour les victimes civiles de violences ou d’attentats pendant la guerre d’Algérie.Jusqu’à présent, pour bénéficier de cette pension, il fallait être français au moment de la promulgation de la loi, en 1963. Pour la cour d’appel de Toulouse, il ne fait aucun doute qu’un Algérien blessé pendant la guerre d’Algérie et devenu français, en 2008, doit également bénéficier de cette pension et conclut : « La différence de situation instaurée par cette loi entre des victimes civiles de nationalité française ou algérienne ne justifie pas une différence de traitement au regard de l’objet des pensions ».
Cet arrêt crée un précédent et l’on peut se demander combien d’Algériens victimes d’attentats commis par d’autres Algériens vont pouvoir réclamer une compensation française...
Crédit photos : Saber68 via Wikipédia (cc).
Publié le 2 décembre 2014 - Modifié le 2 décembre 2014Un comble! -
Entretiens sur la remigration. Philippe Vardon : « La politique laxiste constitue un appel d’air » (Présent 8243)
Photo : Philippe Vardon aux Assises de la remigration du 15 novembre 2014. © Bloc identitaire.
02/12/2014 – NICE (NOVOpress)
Diplômé en sciences politiques, marié et père de deux enfants, Philippe Vardon est un responsable politique devenu incontournable pour ceux qui refusent « le suicide français ».— Le terme de remigration a été lancé il y a moins d’un an. Désormais repris (en France, en Italie mais aussi aux Etats-Unis) par de nombreux cadres du camp patriotique, il en train de s’imposer. Quel bilan d’étape faites-vous ?
— En réalité, le terme a été utilisé – en France, car il s’agit d’un terme courant dans d’autres pays (des programmes de remigration existent même en Finlande ou en Hollande) et dans le monde anglo-saxon – pour la première fois par le spécialiste de l’immigration Jean-Paul Gourévitch, dans un livre de 2007. Les identitaires l’ont introduit dans le champ politique depuis 2011, mais vous avez raison : les derniers mois ont démontré une véritable explosion de l’utilisation du vocable. Un exemple frappant à travers le réseau social internet Twitter : sur celui-ci, en mai, « remigration » n’avait encore été utilisé qu’à sept reprises, pour ce mois de novembre nous sommes déjà à 3 000 ! La sémantique étant aussi une traduction du champ politique, on peut considérer que cette recrudescence de l’utilisation du mot « remigration » correspond à la montée de l’idée, de la nécessité même, du projet.
— Vous déclarez que la remigration est, face aux problèmes actuels, la solution la plus humaine. Pourquoi ? Toute société multi-culturelle et multi-ethnique est-elle condamnée à l’explosion ?
— Oui. Il ne s’agit pas d’une prédiction, mais simplement de l’observation de l’histoire, ancienne comme récente. Les sociétés multiculturelles deviennent multiconflictuelles, les sociétés multiraciales deviennent multiracistes. L’homogénéité et la cohésion sont des facteurs de paix, une trop grande hétérogénéité est un facteur de troubles.
Etant entendu que l’assimilation massive – qui n’est pas l’assimilation individuelle de quelques individus – ne saurait être la réponse à l’immigration massive et que nous sommes déjà entrés dans une phase de conflictualité importante (à travers le développement de territoires échappant à nos lois, où s’épousent criminalité et communautarisme, un patriotisme étranger s’affichant sans vergogne comme lors des matchs de football de l’Algérie, et la poussée islamiste), il faut alors envisager des solutions politiques pour empêcher que le pays ne sombre dans le chaos. La remigration, c’est-à-dire le retour dans leur patrie (la terre de leurs pères) de nombreux immigrés et descendants d’immigrés présents sur notre sol, de manière pacifique et concertée, s’imposera sans doute dans les années à venir comme une solution non seulement crédible et réaliste, mais nécessaire.
— Nicolas Bay a – dans nos colonnes – assumé le concept de remigration. Marine Le Pen a encore récemment rappelé la nécessité de l’ « inversion des flux migratoires ». Au-delà des différences sémantiques, pensez-vous que ces thématiques sont encore solidement portées par les cadres du FN ?
— Vous le rappelez avec justesse : des personnalités de premier plan telles que Nicolas Bay, Louis Aliot, Aymeric Chauprade, ou encore Marie-Christine Arnautu, ont récemment insisté sur la nécessité d’une « inversion des flux migratoires », terme un peu barbare recouvrant peu ou prou la notion de remigration. Marine Le Pen elle-même en a parlé dans une conférence de presse. Il s’agit d’une position ancienne du FN et l’on peut trouver logique que, face à la situation explosive que nous connaissons – l’immigration légale (200 000 entrées par an) venant maintenant se doubler d’une immigration clandestine très importante –, les cadres du parti s’y réfèrent à nouveau. J’ajouterai que tout projet de remigration doit débuter par un arrêt de l’immigration, et cela le Front national est aujourd’hui le seul parti à le proposer clairement dans son programme politique.
— L’Australie a lancé un programme très dur contre l’arrivée par mer de clandestins. Pouvez-vous nous en dire plus ? Quels sont les résultats obtenus ?
— Là où avec les opérations « Mare Nostrum » et « Triton », l’Union européenne aide et accueille les bateaux de clandestins, avec son opération « Frontières souveraines », l’Australie les refoule, avec un slogan très clair : « Vous ne ferez pas de l’Australie votre pays ! » La politique laxiste européenne constitue un appel d’air, entraînant de plus en plus de clandestins à tenter la périlleuse traversée de la Méditerranée, alors qu’au contraire la politique de fermeté australienne (aucun clandestin n’est plus « régularisé ») est éminemment dissuasive. Le résultat est sans appel : alors que 3 000 clandestins sont tragiquement décédés en Méditerranée en 2014, dans le même temps il n’y a eu aucun clandestin mort en mer en essayant de rejoindre l’Australie (contre plusieurs centaines les années précédentes, avant la mise en place de cette politique).
— Ce que certains nomment – peut-être maladroitement – la zemmourisation des esprits, à savoir la diffusion croissante des opinions identitaires, est incontestable, les sondages les plus récents le prouvent. Faire que cette opinion se meuve en action est plus délicat. A la grande interrogation de Lénine « Que faire ? », que répondez- vous ?
— Je crois qu’Eric Zemmour, tout comme le mouvement identitaire, ne « contaminent » pas les esprits – même si nous contribuons à la diffusion de messages, de concepts et d’idées – mais expriment surtout le réveil populaire en cours. Et c’est bien ce qui effraie nos adversaires réciproques, qui sont souvent les mêmes d’ailleurs… Mais que faire, donc ? Tout ! Aucun champ de bataille (social, culturel, associatif, idéologique, et politique bien sûr) ne devant être déserté, nous devons agir, chacun à notre échelle et là où nous pouvons être utiles, pour que la France reste française et que l’Europe reste européenne. A travers nos campagnes, propositions et travaux sur la remigration, nous tentons d’élaborer aujourd’hui les outils politiques pour ceux qui auront à gouverner demain. Car je suis pour ma part persuadé qu’après les tentations suicidaires décrites par Zemmour, c’est le réveil français que nous sommes en train de vivre.
Propos recueillis par Pierre Saint-Servant
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Les députés français votent la reconnaissance de la Palestine comme Etat
02/12/2014 – PARIS (via France 24)
L’Assemblée nationale a adopté par 339 voix contre 151, une résolution du groupe socialiste invitant le gouvernement à reconnaître l’Etat palestinien.68 députés n’ont pas pris part au vote et 16 se sont abstenus, dont Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen. La quasi-totalité des socialistes, les écologistes, le Front de gauche, une partie des radicaux de gauche et quelques UMP et UDI ont voté pour le texte, tandis que la grande majorité de l’UMP et de l’UDI a voté contre.
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Interventions des chefs de partis alliés en Europe au Congrès du FN à Lyon
Regarder en mode plein écran pour lire les traductions des discours
Interventions des chefs de partis alliés en Europe (samedi 29 novembre 2014)
– Geert Wilders, député et président du Parti de la Liberté PVV des Pays-Bas
– Andreï Issayev, vice-président de la Douma de la Fédération de Russie et membre du parti Russie Unie
– Heinz-Christian Strache, député et président du FPÖ autrichien
– Matteo Salvini, député européen et président de la Ligue du Nord
– Philip Claeys, vice-président du Vlaams Belang, Flandres
– Krasimir Karakachanov, député et président du VMRO de Bulgarie
– Jiří Janeček, ancien député et président du parti OK STRANA de la République tchèque -
L'interview de Marine Le Pen - Version intégrale