Le Figaro - 02 04 15
- Page 18
-
-
Propos sur le «détail» : Le Pen et Collard s'insultent, une enquête ouverte
Jean-Marie Le Pen persiste sur les chambres à gaz par BFMTVGilbert Collard, député RBM du Gard, s'en est pris à Jean-Marie Le Pen après que ce dernier a réitéré ses propos sur les chambres à gaz «détail de l'histoire». Le président d'honneur du parti d'extrême droite lui a vertement répondu. Plusieurs associations antiracistes ont, elles, annoncé leur intention de déposer plainte. Une enquête pour contestation de crime contre l'humanité a été ouverte.
02 Avril 2015, 17h55 | MAJ : 02 Avril 2015, 21h37
Les propos de Jean-Marie Le Pen, qui a de nouveau qualifié jeudi les chambres à gaz de point de «détail» de la Seconde Guerre mondiale, ont suscité un tollé.
Sur le même sujet
Départementales : la campagne du FN minée par les dérapages
Jean-Marie Le Pen : «Je ne suis pas Charlie»
Chambres à gaz, «détail» de l'Histoire : Jean-Marie Le Pen «maintient»
Et pas seulement chez les associations antiracistes, dont certaines ont annoncé leur intention de porter plainte. Gilbert Collard, député RBM (Rassemblement bleu marine) du Gard, a taclé sur Twitter le président d'honneur du parti d'extrême droite.
«La Shoah est l'abomination des abominations et @lepenjm un tract ambulatire pour @manuelvalls, c'est désespérant», a écrit le parlementaire. Ce à quoi l'ancien candidat à la présidentielle a vertement répondu. «Ferme donc ta gueule, espère de collard», a lancé Jean-Marie Le Pen.
Les deux hommes s'étaient déjà écharpés à l'été 2014 quand le co-fondateur du FN avait suggéré de faire une «fournée» d'artistes critiques du parti d'extrême droite. Gilbert Collard lui avait alors préconisé de «prendre sa retraite» et avait assuré qu'il «compliquait la tâche» de Marine Le Pen. Cette dernière s'est désolidarisée des propos de son père, avec lesquels elle s'est dite «en profond désaccord sur le fond et sur la forme».
Florian Philippot, le vice-président du FN, a de son côté assuré qu'il s'agissait d'une «provocation parfaitement inutile». «Les Français nous attendent sur leurs vrais problèmes, leurs vraies préoccupations, ça ne représente en aucune manière la ligne du FN ni celle de Marine Le Pen. Ça représente l'opinion propre de Jean-Marie Le Pen qui n'engage que Jean-Marie Le Pen», a-t-il poursuivi.Et pas seulement chez les associations antiracistes, dont certaines ont annoncé leur intention de porter plainte. Gilbert Collard, député RBM (Rassemblement bleu marine) du Gard, a taclé sur Twitter le président d'honneur du parti d'extrême droite.
«La Shoah est l'abomination des abominations et @lepenjm un tract ambulatire pour @manuelvalls, c'est désespérant», a écrit le parlementaire. Ce à quoi l'ancien candidat à la présidentielle a vertement répondu. «Ferme donc ta gueule, espère de collard», a lancé Jean-Marie Le Pen.
Les deux hommes s'étaient déjà écharpés à l'été 2014 quand le co-fondateur du FN avait suggéré de faire une «fournée» d'artistes critiques du parti d'extrême droite. Gilbert Collard lui avait alors préconisé de «prendre sa retraite» et avait assuré qu'il «compliquait la tâche» de Marine Le Pen. Cette dernière s'est désolidarisée des propos de son père, avec lesquels elle s'est dite «en profond désaccord sur le fond et sur la forme».
Une source judiciaire a indiqué en début de soirée qu'une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris pour contestation de crime contre l'humanité. Les investigations sont menées par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne de la police judiciaire parisienne. Le président d'honneur du FN a déjà été condamné à plusieurs reprises pour ses propos tenus pour la première fois en 1987.
«Le Front national, par la voix de son président d'honneur, continue de démontrer -- s'il le fallait encore -- que l'antisémitisme et le négationnisme sont l'ADN de ce parti», estime la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) dans un communiqué.
Soulignant les «dérapages racistes et homophobes» de candidats FN pendant la campagne pour les élections départementales, la Licra affirme qu'elle «portera plainte contre les propos antisémites tenus par Jean-Marie Le Pen».
De son côté, SOS Racisme estime que le fondateur du FN «se vautre à nouveau dans l'immonde» et «demande au parquet de Paris de se saisir du dossier et d'engager les poursuites nécessaires à sa recondamnation».
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) se dit lui «consterné». Le FN «est et reste un parti à combattre», écrit-il dans un communiqué.
Le Parisien -
Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n° 399
-
États-Unis : Un bébé de dix-huit mois dénoncé pour racisme
02/04/2015 – Indianapolis (NOVOpress)
Aux États-Unis comme chez nous, la traque du « racisme » et sa criminalisation sont toujours plus précoces. Il n’est pas question d’attendre ne serait-ce que la maternelle. À la Chambre des représentants de l’État d’Indiana, la démocrate noire Vanessa Summers (au centre sur l’image en Une de la séance) est montée à la tribune, en tant que « femelle afro-américaine », pour dénoncer son collègue républicain Jud McMillin et le fils de celui-ci, âgé de … dix-huit mois.« J’ai dit à Jud McMillin que j’aimais son fils mais qu’il avait peur de moi à cause de ma couleur, et c’est horrible. C’est vrai. Je lui demande : “Présentez votre enfant à des personnes de couleur, pour qu’il ne soit pas plein de préjugés toute sa vie”. »
La vidéo de cette déclaration n’est plus en ligne actuellement, mais l’enregistrement est encore disponible via IndyPolitics, repris entre autres par le site d’information The Daily Caller.
Après la séance, Summers a répété ses accusations dans le quotidien The Indianapolis Star. Selon elle, le bébé « m’a regardée comme si j’étais un monstre et a tourné la tête en criant. Et je lui ai dit [à Jud McMillin], vous devez présenter votre enfant à des gens qui ont la peau sombre, et ainsi il n’aura pas peur ».
En réponse, McMillin a fait de son mieux pour innocenter son enfant : « Il a réagi de la même façon qu’il réagit avec tous les gens qu’il ne connaît pas, il enfouit sa tête dans l’épaule de son papa. C’est toujours ce qu’il fait. C’est un bébé de dix-huit mois, qui est dans un environnement nouveau pour lui à la Chambre des représentants et ne connaît personne. Honnêtement, je ne me rappelle rien qui sorte de l’ordinaire ».
Thomas Lifson, éditeur du magazine conservateur en ligne American Thinker, a commenté : « Vanessa Summers incarne tout ce qui ne va pas dans la politique raciale d’aujourd’hui. […] Au lieu de traiter le jeune McMillin comme un enfant normal, Summers l’a accusé du crime capital de notre temps. Seulement à cause de sa race à lui. Si ça n’est pas du racisme [de la part de Vanessa Summers], je voudrais savoir ce qui en est ».
Crédit image : copie d’écran du 3ème lien de notre article, DR.
Publié le 2 avril 2015 - Modifié le 2 avril 2015 -
Un gentil messager du temps des cartes postales
-
Marine Le Pen sur Public Sénat dans "La preuve par trois"
-
Albi : 7 ans de prison pour le buraliste qui avait tué son cambrioleur
01 Avril 2015, 21h09 | MAJ : 01 Avril 2015, 21h57
Selon l'avocat général, qui avait demandé de retenir la légitime défense, Luc Fournié «était dans une situation de danger imminent» et a «eu la conduite parfaitement adaptée».
Sur le même sujet
VIDEO. Albi : meurtre d'un cambrioleur, le buraliste plaide la légitime défense
Il n'a pas été suivi par les jurés de la cour d'assises. Le buraliste d'Albi (Tarn), jugé pour avoir tué un cambrioleur de 17 ans d'un coup de fusil en 2009, a été condamné ce mercredi à 7 ans de prison.
Quatre jours avant le drame, Luc Fournié avait été alerté par sa soeur que les barreaux d'une fenêtre de son établissement avaient été sciés. Selon un des experts psychiatres, il s'était alors «préparé au retour des voleurs : son fusil était chargé et par précaution il dormait dans la réserve», située au rez-de-chaussée. «On était sur le qui-vive depuis plusieurs jours et je croyais que les gendarmes nous protégeaient», s'est défendu le buraliste.
«Fournié a préparé son piège pendant quatre jours»
«M. Fournié a préparé son piège pendant quatre jours», a tonné pour sa part l'avocat de la partie civile, Me Simon Cohen. «On ne peut pas être en état de légitime défense quand on prépare sa défense», a ajouté ce dernier. Le deuxième avocat de la partie civile, Me Patrick Maisonneuve, a lui insisté sur «la disproportion» entre les deux coups de feu «et l'acte de Jonathan et Ugo».
La nuit du 14 décembre 2009, M. Fournié, alerté par du bruit, s'est rendu à l'étage de son établissement s'emparer d'un fusil de chasse, déjà chargé. Suivi par sa soeur, il est descendu et a alors aperçu «une grande silhouette». «Pris par la peur et la panique j'ai tiré sans viser», a-t-il indiqué pendant l'audience. Touché au ventre, Jonathan s'est effondré et Ugo, son acolyte, a pris la fuite. «Vous avez ensuite enjambé le cadavre de Jonathan et tiré dans la direction du fuyard», a souligné Me Maisonneuve.
Fournié et sa soeur se sont dit «surpris» de découvrir un jeune homme gisant à terre. «On pensait pas à des jeunes, mais à une bande de Roumains», a précisé la soeur de l'accusé, lundi à l'audience.Le Parisien
-
Crash de l'A320: que nous apprend l'exploitation de l'une des deux boîtes noires ?
Le Cockpit voice recorder (CVR) retrouvé mardi était endommagé mais sa carte mémoire lisible. «Au début du vol, on entend l'équipage parler normalement puis on entend le bruit d'un des sièges qui recule, une porte qui s'ouvre et se referme, des bruits indiquant qu'on retape à la porte et il n'y a plus de conversation à ce moment-là jusqu'au crash», a indiqué cette source qui a eu connaissance de la teneur des enregistrements confirmant une information du quotidien américain New York Times, parue dans la nuit de mercredi à jeudi. Cette même source n'était pas en mesure de dire si c'est le commandant de bord ou le copilote qui a quitté la cabine de pilotage. Les deux pilotes s'exprimaient en allemand. Et, à la fin du vol, les alarmes indiquant la proximité du sol retentissent.
Le BEA n'était pas en mesure de confirmer ou infirmer les dernières informations. Son directeur, Rémi Jouty avait souligné que «l'exploitation du CVR peut rarement se faire toute seule, elle doit se faire en coordination avec les paramètres du vol, que nous n'avons pas encore», dans la mesure où la seconde boîte noire n'a pas encore été retrouvée.Le Parisien
-
Tarn : le buraliste condamné à 7 ans de prison pour avoir tué son cambrioleur
La famille du cambrioleur(La Depêche)
21h13Luc Fournié, propriétaire du bar-tabac le Saint-Roch à Lavaur a été condamné mercredi soir par les Assises du Tarn, à Albi, à sept ans de prison.
Le buraliste était jugé pour avoir tué d’un coup de fusil Jonathan Lavignasse, 17 ans, alors que celui-ci cambriolait l’établissement au milieu de la nuit, le 14 décembre 2009.
«Nous n’existions plus, à Lavaur nous n’étions que des noirs, des négros»
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/01/2078691-proces-du-cafetier-le-complice-de-la-victime-temoigne.html#zO1wRFcWhxfm0Itg.99
Merci à natacha3
FDS
-
ETRE FRANCAISE
Par Francois le 01/04/2015
17h47La femme française, européenne, a une histoire et un destin à défendre contre vents et marées ! Être Française, c’est à la fois une chance, un honneur, le sentiment quotidien d’une immense liberté.Fondation PolémiaFDS -
Dieudonné soutient Jean Roucas !
Dieudonné : son incroyable proposition à Jean... par nonstoppeople-officiel(admirez le "quelque peu-Z-extrêmes de la présentatrice)
- Publié le : mercredi 1er avril 2015
- Mots-clés : Dieudonné; France; Front national; Humour
- Commentaires : 12
- Source : lefigaro.fr
Trois jours après son dérapage sur Twitter, où il comparait le gouvernement français au régime de l’Allemagne nazie, l’ex-humoriste et sympathisant FN aurait reçu le soutien du comique controversé, qui l’a invité à jouer au théâtre de la Main d’or.
En ce mercredi 1er avril, cette information repérée sur le site officiel de Dieudonné pourrait ressembler à un énorme poisson d’avril. Trois jours après le dérapage de Jean Roucas sur Twitter, qui comparait le gouvernement de François Hollande au régime de l’Allemagne nazie, l’humoriste qui affiche des sympathies pour le FN aurait reçu le soutien de Dieudonné. Mieux, ce dernier lui aurait fait une proposition « inespérée »...
« Jean Roucas est le bienvenu au théâtre de la Main d’or ; il pourra y jouer son prochain spectacle « Heil Hollande » qui, j’en suis sûr, aura un succès auprès de tous les « sans-dents » délaissés en France », aurait déclaré Dieudonné, après avoir précisé qu’« il se désolidarisait de l’engagement politique de Jean Roucas, n’adhérant à aucun mouvement politique traditionnel ».
Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr
E&R
-
Dans les pas du tueur de l'Essonne.
http://atelier.leparisien.fr/sites/essonne
+ VIDEOS et PHOTOS
Yoni Palmier
-
Brigitte Bardot au chevet de Sainte-Rita, l'église des animaux
« C’est un sacrilège d’assassiner une église pour des spéculations immobilières, des logements sociaux ! » a dénoncé ce mercredi Brigitte Bardot, à propos des menaces qui pèsent sur Sainte-Rita (XVe), l’église parisienne qui accepte les animaux lors des offices, aujourd’hui promise aux bulldozers.
« C’est scandaleux et lamentable : cette église qui date de 1900 n’est protégée par aucune législation, n’est pas reconnue par le Vatican et ne fait pas partie des monuments classés », se désole BB, dans un communiqué. L’archevêché catholique gallican de Paris, qui a repris en 1988 l’édifice du XVe arrondissement, a indiqué récemment avoir perdu tous les recours.
Le Parisien
-
Quand le franco-israélien Gilbert Chikli se vante de ses escroqueries
Ce lundi 30 mars s’ouvre le procès de Gilbert Chikli, escroc franco-israélien aux faux virements. Réfugié en Israël pour échapper à la justice française, il explique au micro de France 2 le « sens » de ses arnaques.
E&R - 30 mars 2015
-
Arnaque "au président": dix ans de prison requis contre Gilbert Chikli, actuellement réfugié en Israël
-
STATS MARS 2015
Visiteurs uniques: 28 967
Visites: 62 764
Pages: 226 679
Pages par jour (Moy/Max): 7 312 / 10 586
Visites par jour (Moy/Max): 2 024 / 2 638
-
La Mosquée de Brest ouvre son école
FDS
-
Des « artistes et intellectuels français non-blancs » exigent des assises culturelles
31/03/2015 – PARIS (NOVOpress)
Toujours dans une même rhétorique empreinte d’ordres (il faut, l’État doit, nous exigeons, il y a urgence à), les desiderata dits antiracistes chantent leur ritournelle aux accents d’harcèlement d’un ton, de plus en plus, revendicatif.C’est, cette fois, des « artistes et intellectuels descendants de colonisés et d’esclaves » qui disent au gouvernement par journal interposé : « Il faut convoquer des assises culturelles pour encourager les diversités en France. »
Ils se qualifient également comme artistes et intellectuels français non-blancs. La saugrenuité de la situation est que parmi les signataires se trouve Rokhaya Diallo. Cette dernière s’était montrée indignée parce qu’Éric Zemmour lui avait dit : vous appartenez à la race noire, j’appartiens à la race blanche.
« L’uniformité ethnique du paysage culturel français est au cœur des préoccupations de la ministre de la culture, nous révèlent-ils. Sur 15 centres chorégraphiques nationaux, quatre sont dirigés ou codirigés par des non-blancs. Mais sur les 35 centres dramatiques nationaux, aucun(e) directeur(trice) n’est noir(e), arabe ou asiatique. Les deux scènes nationales de Guadeloupe et de la Martinique, habités majoritairement par des Noirs, sont dirigées par des artistes africains, démontrant comiquement le racisme du pays. A ceci les directeurs de théâtres et centre dramatiques nationaux (blancs) répondent par des préparations aux grandes écoles de théâtre en direction des diversités ».
Voici donc des statistiques ethniques qui sont pratiquées en toute illégalité et qui provoqueraient un tollé déchirant s’ils étaient pratiqués par des « artistes et intellectuels français non-noirs ».
C’est aussi l’occasion d’en demander plus, toujours plus au nom de son origine étrangère :
Qui mieux que nous qui travaillons depuis des années sur notre histoire peut contribuer à aider le pays à renouer avec des histoires dont elle s’est mutilée ? Nous qui connaissons le récit du chasseur et celui du lion ? Nous qui sommes conscients que la richesse de notre pays – et par là nos acquis sociaux – est le bénéfice des douleurs infligées à nos ascendants. C’est nous que les institutions doivent envoyer sur le terrain. Nous devons être nommés à la direction des structures situées sur les territoires où vivent les classes populaires. Nous devons être artistes associés des scènes, théâtres, centres chorégraphiques nationaux. Nous refusons de continuer à être le public impuissant d’événements censés nous célébrer dans lesquels nous ne sommes pas conviés à nous exprimer. Il faut des assises culturelles où nous puissions proposer.
Crédit photo : Nicolas Vollmer via Flickr (cc)
-
Cazeneuve cible clairement les Identitaires
-
Bernard Cazeneuve veut étendre les mesures antiterroristes aux identitaires
Source : LCP.fr : Le ministre de l’Intérieur estime que ces groupuscules proches de l’extrême droite, peuvent se trouver à « l’origine de violences portant atteinte aux principes fondamentaux de la République ».
« Notre objectif est, par des mesures de police administrative, sous le contrôle du juge des libertés, de prévenir des atteintes graves à la paix sociale. »
Mardi, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve était auditionné par la commission des lois à propos du projet de loi sur le renseignement.
Le mouvement identitaire ciblé
Le ministre a répondu au député socialiste Pascal Popelin, qui annonçait que le groupe SRC envisageait de déposer un amendement précisant le champ d’action des services de renseignement. Dans sa rédaction actuelle, regrette le député, le texte permet des « interprétations extensives” qui pourraient être utilisées « à l’encontre des mouvements sociaux ».
Bernard Cazeneuve a souhaité rassurer son interlocuteur en précisant l’objet du projet de loi. Dans son viseur : les mouvements identitaires d’extrême droite. « Que les choses soient claires, a-t-il lancé, ces mouvements, en raison des actions qu’ils déclenchent, peuvent se trouver à l’origine de violences portant atteinte aux principes fondamentaux de la République (…) Lorsque ces mouvances se proposent d’aller à la sortie des lieux de culte pour procéder à des agressions, devons-nous prévenir ces actes ou les laisser se déployer ? »
« Pas de surveillance généralisée »
Bernard Cazeneuve assure que « le gouvernement est désireux sur ces sujets d’améliorer le texte. Notre objectif (n’est en) aucun cas de (limiter de) telle ou telle manière l’expression de la liberté syndicale ou la liberté d’expression politique. »
Un peu plus tôt dans la journée, le ministre avait assuré que « le texte n’autorise que des techniques de surveillance ciblées, strictement proportionnées aux objectifs poursuivis par nos services » avant d’ajouter qu’’il est hors de question d’organiser en France je ne sais quel système de surveillance généralisée. »
Crédit photo : Perin J-C via Flickr (cc)
Ce n'est pas une surprise!