Interview de Ruth Elkrief
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Interviewé par Ruth Elkrief, Jean-Marie Le Pen condamne les homosexuels "qui chassent en meute"
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Anne Hidalgo, maire de Paris, en Israël : "L’âme juive imprègne notre ville"
Le maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est rendu en Israël du 10 au 13 mai, afin de « renforcer les liens d’amitié et la coopération entre Paris et les villes israéliennes et palestiniennes », selon l’annonce sur Twitter.
En réalité, beaucoup d’Israël et très peu de Palestine au programme : dépôt de gerbe au mémorial de Yad Vashem, dépôt de gerbe sur la tombe de Yitzhak Rabin, puis recueillement au cimetière Givat Shaul, où sont enterrées les victimes de l’attentat à l’Hyper Casher, Ilan Halimi et les victimes de l’école Otzar Hatorah de Toulouse, rencontre avec divers personnalité politiques israéliennes, dont l’ancien ministre de la Justice Tzipi Livni, le chef de file de l’Union sioniste, Itzhak Herzog, le maire de Tel-Aviv, Ron Huldaï, l’ancien président Shimon Pérès, visite de l’Université de Tel-Aviv et allocution au 5ème Forum global pour combattre l’antisémitisme à Jérusalem, en présence du Premier ministre Benjamin Netanyahu...
Anne Hidalgo était accompagnée d’une délégation d’élus de la Mairie de Paris, comme Patrick Klugman, membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et adjoint aux relations internationales d’Anne Hidalgo, ou encore Pierre Aïdenbaum, ancien président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) et maire du 3e arrondissement de Paris.
Interrogée sur i24News à son arrivée en Israël, Anne Hidalgo a déclaré :
« L’histoire de Paris est façonnée par la communauté juive. »
Et d’ajouter :
« L’âme juive imprègne notre ville. »
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Florian Philippot invité de Bruce Toussaint sur i>TELE
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Les Brigandes - Bing! Bang! Bong!
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Marine Le Pen s'adresse aux collèges de France
Tribunes libres / 13 mai 2015
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Discours intégral du Forum d'Alger
Le Président de la Cinquième République (1958-1969)
Discours du Forum d' Alger, 4 juin 1958
Dès le vote du projet de loi qui délègue à son Gouvernement la charge de soumettre à l'approbation du peuple français une nouvelle Constitution, le général de Gaulle se rend en Algérie du 4 au 7 juin 1958, pour y manifester la restauration du pouvoir de l'Etat. Des diverses allocutions qu'il prononce au cours de ce voyage, seule celle du Forum d'Alger a été rédigée à l'avance.
Je vous ai compris !
Je sais ce qui s'est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité.
Je dis la rénovation à tous égards. Mais très justement vous avez voulu que celle-ci commence par le commencement, c'est à dire par nos institutions, et c'est pourquoi me voilà. Et je dis la fraternité parce que vous offrez ce spectacle magnifique d'hommes qui, d'un bout à l'autre, quelles que soient leurs communautés, communient dans la même ardeur et se tiennent par la main.
Eh bien ! de tout cela, je prends acte au nom de la France et je déclare, qu'à partir d'aujourd'hui, la France considère que, dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants : il n'y a que des Français à part entière, des Français à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Cela signifie qu'il faut ouvrir des voies qui, jusqu' à présent, étaient fermées devant beaucoup.
Cela signifie qu'il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas.
Cela signifie qu'il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait.
Cela veut dire qu'il faut assurer une patrie à ceux qui pouvaient douter d'en avoir une.
L'armée, l'armée française, cohérente, ardente, disciplinée, sous les ordres de ses chefs, l'armée éprouvée en tant de circonstances et qui n'en a pas moins accompli ici une œuvre magnifique de compréhension et de pacification, l'armée française a été sur cette terre le ferment, le témoin, et elle est le garant, du mouvement qui s'y est développé.
Elle a su endiguer le torrent pour en capter l'énergie, Je lui rends hommage. Je lui exprime ma confiance. Je compte sur elle pour aujourd'hui et pour demain.
Français à part entière, dans un seul et même collège ! Nous allons le montrer, pas plus tard que dans trois mois, dans l'occasion solennelle où tous les Français, y compris les 10 millions de Français d'Algérie, auront à décider de leur propre destin.
Pour ces 10 millions de Français, leurs suffrages compteront autant que les suffrages de tous les autres.
Ils auront à désigner, à élire, je le répète, en un seul collège leurs représentants pour les pouvoirs publics, comme le feront tous les autres Français.
Avec ces représentants élus, nous verrons comment faire le reste.
Ah ! Puissent-ils participer en masse à cette immense démonstration tous ceux de vos villes, de vos douars, de vos plaines, de vos djebels ! Puissent ils même y participer ceux qui, par désespoir, ont cru devoir mener sur ce sol un combat dont je reconnais, moi, qu'il est courageux...car le courage ne manque pas sur la terre d'Algérie, qu'il est courageux mais qu'il n'en est pas moins cruel et fratricide !
Oui, moi, de Gaulle, à ceux-là, j'ouvre les portes de la réconciliation.
Jamais plus qu'ici et jamais plus que ce soir, je n'ai compris combien c'est beau, combien c'est grand, combien c'est généreux, la France !
Vive la République !
Vive la France !
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13 Mai 1958 Alger se révolte
Le général Salan
Le 13 mai 1958, les Algérois d'origine européenne en appellent au général de Gaulle pour maintenir la souveraineté de la France sur l'Algérie. L'insurrection va avoir raison de la IVe République... et inutilement prolonger la guerre d'Algérie en mettant fin aux espoirs nés quelques mois plus tôt.
Sabotage d'une solution politiqueAu début de l'année 1958, Pierre Pflimlin, député MRP (chrétien-démocrate) de Strasbourg, est pressenti pour la présidence du Conseil. Mais il est soupçonné de vouloir négocier un cessez-le-feu avec les rebelles du FLN qui luttent pour l'indépendance de l'Algérie.
Les gaullistes qui militent corps et âme pour le retour du général de Gaulle au pouvoir encouragent les Pieds-noirs à la sédition. Ils laissent entendre que le Général est la personnalité la mieux placée pour maintenir les trois départements algériens au sein de la République.
Le 10 mai 1958, Alain de Sérigny, directeur de l'Écho d'Alger, publie un éditorial où il en appelle à de Gaulle pour sauver l'Algérie française que les partis traditionnels et le prochain gouvernement s'apprêtent à lâcher : «Je vous en conjure, parlez, parlez vite, mon général...»
Le 13 mai 1958 est le jour de l'investiture de Pierre Pflimlin. À Alger a lieu une manifestation d'anciens combattants à la mémoire de trois militaires du contingent faits prisonniers par les fellaghas et fusillés en Tunisie. Profitant de la manifestation, les partisans de l'Algérie française donnent l'assaut au bâtiment du gouvernement général sous la conduite de Pierre Lagaillarde, un leader étudiant. Après la mise à sac du gouvernement général, les émeutiers nomment un Comité de salut public.
Le général Jacques Massu en prend la présidence. Il envoie à Paris un télégramme : «... exigeons création à Paris d'un gouvernement de salut public, seul capable de conserver l'Algérie partie intégrante de la métropole». Les députés, qui n'apprécient pas cette intrusion, investissent comme prévu Pierre Pflimlin. C'est la rupture avec Alger.
En attendant la prise de fonctions du nouveau Président du Conseil, Félix Gaillard confie les pleins pouvoirs civils et militaires en Algérie au général Raoul Salan, qui commande l'armée sur place.
Le 14 mai, à 5 heures du matin, Massu lance un nouvel appel : «Le comité de salut public supplie le général de Gaulle de bien vouloir rompre le silence en vue de la constitution d'un gouvernement de salut public qui seul peut sauver l'Algérie de l'abandon».
Le lendemain, 15 mai 1958, le général Raoul Salan prononce une allocution devant le comité de salut public, à l'intérieur du Gouvernement général d'Alger : «Vive la France, vive l'Algérie française, vive le général de Gaulle !»
Puis il se rend sur le balcon et s'adresse à la foule rassemblée sur le Forum : «Nous gagnerons parce que nous l'avons mérité et que là est la voie sacrée pour la grandeur de la France. Mes amis, je crie : «Vive la France ! Vive l'Algérie française !»... Il se retourne vers l'intérieur mais se heurte à la haute silhouette du gaulliste Léon Delbecque qui lui souffle : «Vive de Gaulle, mon général !» Revenant vers le micro, Salan reprend la phrase : «Vive de Gaulle !»
Les dés sont jetés avec cet appel public au Général, éjecté de l'activité politique en 1947 mais toujours très désireux de donner à la France des institutions plus stables que la IVe République.
De Gaulle, le retourDe sa retraite de Colombey-les-deux-Églises, de Gaulle fait répondre le jour même qu'il se tient prêt à «assumer les pouvoirs de la République».
Le 19 mai, il donne une conférence de presse pour dire qu'il refuse de recevoir le pouvoir des factieux d'Alger. Aux journalistes qui s'inquiètent de l'éventualité d'une dictature, il lance : «Croit-on qu'à 67 ans, je vais commencer une carrière de dictateur ?».
Le 27 mai, de Gaulle affirme dans un communiqué qu'il entame le processus régulier pour «l'établissement d'un gouvernement républicain». Stupeur dans la classe politique. Serait-ce un coup d'État ?
Pour dénouer la situation, René Coty, le président de la République, se résout le 1er juin, dans un message au Parlement, à en appeler au «plus illustre des Français... Celui qui, aux heures les plus sombres de notre histoire, fut notre chef pour la reconquête de la liberté et qui, ayant réalisé autour de lui l'unanimité nationale, refusa la dictature pour établir la République».
Le général forme sans attendre un gouvernement de rassemblement avec Guy Mollet, chef de la SFIO (parti socialiste), Antoine Pinay (Centre National des Indépendants, droite), Pierre Pflimlin, MRP (chrétien démocrate), Michel Debré (gaulliste)...
Investi de la présidence du Conseil, le général Charles de Gaulle s'attelle à la mise sur pied d'une nouvelle Constitution. Elle est approuvée par référendum le 28 septembre 1958 avec 79,2% de Oui et toujours en vigueur.
Le 21 décembre 1958, Charles de Gaulle est élu président de la République et de la Communauté française par un collège électoral. C'est le premier président de la Ve République.
HERODOTE.net
Publié ou mis à jour le : 2012-06-13 12:00:27
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De Gaulle à Alger : la petite phrase ambiguë de la trahison
Extrait du discours du 4 juin 1958
"Je vous ai compris"
Sur le coup, le discours donne un fort sentiment de soutien à tous ses auditeurs, armée, musulmans, européens et juifs qui ont fraternisé. Il provoque une explosion de joie. Clairement, les Pieds-Noirs le prennent pour eux, et pensent avoir le soutien du nouveau Président du Conseil.
Plus tard, certains historiens soulignent que la phrase était si ambiguë que c'est clairement volontaire : il s'agit d'une phrase qui typiquement vise à rassurer tout le monde sans prendre position.
L'interprétation de soutien à l'Algérie française dominait dans les esprits à l'époque, en particulier à cause du « Vive l'Algérie française ! » du même De Gaulle deux jours plus tard à Mostaganem. (Wikipédia)
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Privilège blanc
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HOLLANDE : UN LEADER MINIMO À CUBA
Un pays marxiste à la population exilée , conseiller pour les migrants de François Hollande
Raoul Fougax
le 11/05/2015
Comment est-il possible que le président français ne se rende pas compte des contradictions de ses discours ? Le président de notre république autoflagellante s’est rendu à Cuba avant Obama. C’est aussi dérisoire que maladroit.On voit bien que le pouvoir socialiste rêve d’avoir une part du gâteau capitaliste de l’ouverture cubaine. Mais griller la politesse au président américain, quelle ineptie diplomatique. François Hollande, après avoir célébré la fin de la guerre et surtout la libération des camps, s’est rendu aux Antilles françaises avec de nombreux petits cadeaux dont raffolent ces départements. Il aura fait plaisir tout de même à Christiane Taubira en inaugurant un musée de l’esclavage très coûteux. Il l’aura sans doute déçu en refusant des compensations financières. Cela a mis en fureur les organisations noires dédiées qui remarquent que la réparation sonnante et trébuchante est imprescriptible pour l’holocauste des juifs mais pas d’actualité pour l’esclavage des noirs.
La bataille des mémoires victimisées va reprendre de plus belle
Il est de plus curieux que le président des droits de l’homme universel soit si content de parader au pays du goulag de la canne a sucre. Il préfère de loin Castro à Poutine. Enfin, évoquer les nouveaux esclavagistes à propos des clandestins des embarcations de fortune à cuba est paradoxal. Si une mafia a prospéré sur la fuite maritime, c’est bien la mafia américano-cubaine. Cuba a été le pays fui massivement par la mer par ses concitoyens venus s’accumuler sur les côtes américaines avec la bénédiction de ses dirigeants.
Dénoncer à Cuba les profiteurs de l’exil des déséspérés est une insulte à la mémoire de ceux qui sont morts pour ne pas vivre dans le paradis du Che des bobos. Les États-Unis sont, en 1959, l'une des premières nations à reconnaître diplomatiquement le nouveau gouvernement, mais les rapports entre les deux pays se gâtent, dès le mois de mai de la même année, lors de la nationalisation des avoirs étrangers (dont ceux de United Fruit Co) à Cuba.
Par la suite, du 17 au 19 avril 1961, eut lieu la tentative de débarquement à la baie des Cochons de 1 400 réfugiés, recrutés, payés et entraînés par la CIA américaine, qui se solda par un échec. Les États-Unis mirent alors en place un embargo économique en 1962, mais renoncèrent à toute invasion de Cuba.1,7 million de Cubains soit 15 % de la population totale vivent à l'étranger. Le comté de Miami-Dade est le principal foyer d'exilés cubains dans le monde. En valeur absolue, l'émigration cubaine vers les États-Unis est la deuxième ou la troisième du continent américain derrière le Mexique et le Canada . Le président John Kennedy fit adopter une disposition en 1963 qui donnait le statut de réfugié à toute personne cubaine en provenance directe de l'île. La loi d'Ajustement cubain, adoptée par le président Johnson le 2 novembre 1966, établit un statut spécial et exclusif : tout étranger né à Cuba ou au bénéfice de la nationalité cubaine pourra bénéficier du statut de résident permanent. Pour le gouvernement cubain, ces deux dispositions ne font que favoriser l'immigration clandestine, ceci dans un contexte où les USA n'accordent que très peu de visas aux cubains.
L'exode de Mariel eut lieu entre le 5 avril et le 31 octobre 1980. Le régime de Fidel Castro expulse près de 125 000 cubains, considérés comme contre-révolutionnaires. Ils embarquent au port de Mariel en direction des côtes de Floride. Le gouvernement cubain offre alors à tous ceux qui veulent partir le choix de le faire. L'exode commence peu de temps après et est organisé par des Américains d'origine cubaine avec l'accord du président cubain Fidel Castro.
Les États-Unis offrent l'asile politique aux émigrés que Castro expulse de Cuba par bateau en direction de Miami. L'exode prit fin par un accord mutuel entre les deux gouvernements en octobre 1980. À ce moment-là, plus de 125 000 Cubains avaient fait le voyage en Floride.
Avec une telle leçon d’histoire, on ne peut que redouter le pire de ce que notre leader minimo aura retenu de l’île du leader qui fut maximo. -
Bruno Le Maire sur les quotas de migrants
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Cuba - "Mémoires de prison" par Armando VALLADARES
Armando Valladares, l'auteur de ce livre, prisonnier politique, est resté 22 ans incarcéré dans les prisons de Fidel Castro, où il fut torturé.
Un témoignage terrible et sans appel contre le régime communiste cubain
Valladares est sans conteste le "Soljenitsyne" de Cuba
Paru en France chez ALBIN MICHEL - 1986
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Cuba: Hollande a rencontré Fidel Castro !
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Harcelée par des voyous, la famille de Roubaix contrainte d'aller vivre à l'hötel
FDS
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Les révisionnistes, citoyens de seconde zone au Parlement européen ?
Le 6 mai dernier, le président social démocrate du Parlement européen Martin Schulz a interdit l’accès des locaux bruxellois à l’historien britannique et journaliste David Irving.
Celui-ci, à l’invitation du député européen allemand Udo Voigt, devait participer dans l’après-midi à une conférence de presse sur le thème « La réconciliation a besoin de la vérité », avec les historiens et politiciens allemands Olaf Rose et Karl Richter dans le cadre du soixante-dixième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
En plus de l’annulation de la conférence de presse sans préavis ni justification, le député nationaliste Udo Voigt s’est vu informé que désormais, plus aucune réception ne lui serait autorisée dans l’enceinte du Parlement. Udo Voigt envisage d’engager une action juridique contre le président du Parlement Martin Schulz pour restriction des droits d’un député et pour abus de pouvoir : « La Charte des droits de l’homme de l’Union européenne s’applique-t-elle vraiment à tous les citoyens, ou y a-t-il des citoyens et des députés de seconde zone ? », s’est demandé Karl Richter, un des participants dans un communiqué.
David Irving s’est finalement exprimé dans un café, où il a tenu un exposé sur « l’holocauste de la population civile allemande par bombes ». Spécialisé dans l’étude de la Seconde Guerre mondiale, l’historien autodidacte et non-conformiste britannique avait été incarcéré entre 2005 et 2006 en Autriche pour ses écrits révisionnistes.
ALTERMEDIA
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En Haïti, Hollande tente de réparer sa maladresse
Le président et son homologue haïtien Michel Martelly
Le président français a corrigé mardi les déclarations maladroites tenues sur la dette de la France à l'égard de l'île.
Une chaleur écrasante. Un champ de Mars, place centrale de Port-au-Prince, ultrasécurisé. Deux drapeaux, français et haïtien, qui flottent dans une brise moite. Le tout sous le regard de Toussaint Louverture, qui a mené la lutte victorieuse pour la libération des esclaves haïtiens au XVIIIe siècle, et dont la statue est plantée au cœur de la place.
Sous une tente dressée pour l'occasion, François Hollande a redit à son homologue Michel Martelly que la France se tenait aux côtés d'Haïti et qu'elle accompagnerait son développement. Le président français a précisé: «Vous ne demandez pas d'aide, mais du développement. Vous n'avez pas besoin d'assistance, vous demandez de l'investissement.» Le chef de l'État a annoncé que la France apporterait à l'île son soutien en matière d'éducation et de formation des enseignants. Et ferait en sorte d'introduire les nouvelles technologies dans les établissements.
Par ses mots, le chef de l'État qui effectuait la première visite officielle d'un président français sur l'île, première république noire, a levé une ambiguïté. Depuis la Guadeloupe, dimanche, le chef de l'État avait souligné «l'exceptionnel combat pour la liberté d'Haïti», première colonie libre, qui a dû verser «une rançon d'indépendance» à la France jusqu'au milieu du XXe siècle. «Eh bien, quand je viendrai à Haïti, j'acquitterai à mon tour la dette que nous avons», avait lancé le président, lors de l'inauguration du Mémorial ACTe de Pointe-à-Pitre.
«Une dette morale, non financière»
L'Élysée, puis François Hollande lui-même, avait dû rectifier devant la presse, précisant qu'il s'agissait d'une «dette morale, non financière». Mais cette phrase maladroite a fait arriver François Hollande à Port-au-Prince dans un climat de confusion. «Cette déclaration a créé le buzz ici», reconnaît une source proche de l'ambassade de France en Haïti. «Il y a eu une incompréhension. Les Haïtiens s'attendent à des annonces financières. Cela a relancé le débat récurrent entre la France et Haïti.»
Parmi les personnes contenues derrière des barrières, certaines brandissent des pancartes barrées d'un slogan: «Hollande, l'argent, oui, la morale, non». Ou encore: «Restitution, réparation». D'autres slogans - «À bas la France» - sont plus violents. S'exprimant devant un parterre d'invités triés sur le volet, le président français a rappelé que notre histoire comptait aussi «ce passé douloureux de la traite et de l'esclavage», mais que la France «regardait son histoire en face». «Bien sûr, il y a l'histoire, on ne peut pas changer l'histoire, mais on peut changer l'avenir,c'est ce que je suis venu vous dire», a-t-il conclu.
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Immigration massive : l'Europe n'est pas une solution mais un problème
Communiqués / 11 mai 2015
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8 mai 1945: quelques vérités sur les Soviets
La victoire des "saints Alliés" sur l’horreur et le mal absolus que constituait l’Allemagne nazie ne doit en aucun cas nous faire oublier le cynisme et l’horreur de la Russie stalinienne au cours de la même période.
Officier d’active777SHARESNombreux sont ceux qui, ici et à juste titre, dénoncent les délires d’une Éducation nationale qui, au gré de la nature idéologique de ses dirigeants, n’hésite pas à nous imposer une vision revisitée de l’histoire de France comme de celle du monde. Hélas, tout aussi nombreux semblent être ceux qui, au regard de la situation désastreuse dans laquelle s’enferme notre pays et de l’actualité mondiale, nous présentent une vision idyllique de la Russie qu’ils ne craignent pas d’étirer jusqu’à la période soviétique.
C’est ainsi que, le 9 mai, certains ont cru bon, sur fond de brouille ukrainienne entre ex-Alliés (une brouille renouvelée après celle qui les sépara déjà de 1948 à 1989), de glorifier la victoire de l’Armée rouge sur l’Allemagne nazie, avec force drapeaux et étoiles rouges, s’il vous plaît. Un quart de siècle après l’effondrement de l’URSS, c’est avoir la mémoire singulièrement courte…
Car la victoire des « saints Alliés » sur l’horreur et le mal absolus que constituait l’Allemagne nazie, ce que le jugement d’un tribunal militaire des vainqueurs et une loi française d’essence soviétique interdisent de discuter comme s’il s’agissait d’une vérité de foi, ne doit en aucun cas nous faire oublier le cynisme et l’horreur de la Russie stalinienne au cours de la même période. Pas plus qu’elle ne doit nous faire oublier l’odieux comportement des soldatesques américaine et française, pas seulement sur les femmes allemandes, la saloperie de l’épuration ou le crime de guerre d’un Leclerc à Bad Reichenhall.
Mais pour n’évoquer que le cas soviétique qui nous intéresse, à l’occasion des commémorations grandioses et toutes martiales de ce 70e anniversaire, rappelons simplement que nous ne devons rien aux Soviétiques, pas même à leurs morts. Paix à leur âme. Car qui, en effet, surprend la France et la Grande-Bretagne fin août 1939 en signant un pacte de non-agression avec Hitler ? Qui participe au dépeçage, et de la plus vile façon, d’une Pologne que nous avions promis de secourir, que nous n’avons pas secourue et qui nous a finalement coûté notre indépendance dans un premier temps et la perte douloureuse de notre empire colonial dans un second ? Qui a assassiné, au mépris du droit de la guerre, des milliers d’officiers polonais prisonniers dans la forêt de Katyń, en faisant porter le chapeau à l’Allemagne pendant presque 50 ans ? Qui n’aurait pas hésité à pousser ses armées le plus loin vers l’ouest si les soldats allemands ne leur avaient opposé une farouche résistance en même temps qu’ils lâchaient volontairement prise face aux armées américaine et anglaise dans le but évident de ne pas soumettre la totalité de l’Allemagne à Staline ? Qui, enfin, n’aurait eu aucun état d’âme à annexer, s’il en avait eu l’occasion, Belgique, Pays-Bas et France, sort qu’il fit subir aux pays d’Europe de l’Est dont la Pologne ?
Quoi que l’on puisse penser, par ailleurs, de l’actuelle Russie, nous attendons toujours son aggiornamento et l’effacement de ses hideuses étoiles rouges.
BOULEVARD VOLTAIRE -
Limeil: après 7 mois d'errance, Obélix a retrouvé sa maîtresse
Une belle histoire