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  • Le réseau pédophile homosexuel de Westminster – Les députés et ministres violeurs de jeunes garçons dans les années 70 à 90 sont toujours protégés par le pouvoir !

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    Photo de gauche : Vishal, 8 ans, massacré en 1981 – Photo de droite : Lord Brittan, ici vice-président de la Commission européenne en 2011

    Les médias français en parlent peu et pourtant c’est un gigantesque scandale qui ronge la classe dirigeante britannique depuis des années. Le problème pour les médias, c’est que les pédocriminels impliqués sont très majoritairement des homosexuels ou bisexuels et, comme nous le savons tous, les LGBT sont une catégorie de gens qu’il est interdit de critiquer. Et il est surtout interdit de dévoiler toute affaire où pédophilie et homosexualité s’entremêlent, même si dénoncer ce genre d’affaires n’est pas accuser tous les homosexuels d’être pédophiles ni nier l’existence de pédophiles chez les hétérosexuels. Par ailleurs ce scandale concerne les élites, et d’ici que les Français viendraient à se demander si les mœurs de leurs propres élites ne pourraient pas être du même acabit… Quoi qu’il en soit, nos médias semblent vouloir en parler le moins possible alors que c’est une affaire tout simplement énorme. Sont impliqués notamment, outre des stars médiatiques (peut-être nos médias ont-ils peur des amalgames…), de nombreux députés et anciens ministres des trois grands partis traditionnels (Conservateurs, Travaillistes et Libéraux-démocrates).

    Et, quoi qu’on en dise, la majorité des V.I.P. accusés aujourd’hui d’actes pédophiles et même de meurtres sadiques de jeunes garçons se rencontraient dans le cadre de partouzes entre hommes et étaient donc bien « gays » ou « bis ». Certains étaient même membres du groupe Paedophile Information Exchange (PIE), fondé en 1974 par un militant homosexuel écossais, qui militait pour la légalisation de la pédophilie (à ne pas confondre avec ce leader d’une association LGBT écossais, militant pour le droit à l’adoption par les couples homosexuels, qui a rencontré Tony Blair et la reine Elizabeth pour défendre la cause LGBT et qui a été condamné pour pédophilie aggravée en 2009). D’après les informations que l’on peut lire sur Wikipédia, le PIE était au départ un simple groupe d’intérêt au sein de l’association Scottish Minorities Group, une organisation militant pour les droits des homosexuels. Le successeur du fondateur du PIE à la présidence de cette organisation pédophile était lui-même lié à une autre organisation du lobby gay, le Gay Liberation Front. Et oui ! Jusque dans les années 80 (voire jusque dans les années 90 pour certains), il n’y avait pas que les Verts et certains représentants de la gauche et l’extrême-gauche européennes qui défendaient la pédophilie, c’était aussi le cas de certains milieux LGBT militants d’Europe et d’Amérique qui se sont ensuite tournés vers les revendications pour le « mariage » et l’adoption ! Et les anciens militants pédophiles semblent aussi avoir discrètement investi la branche européenne de l’OMS.

    Un des hauts lieux de rencontre des membres du réseau pédophile de Westminster (en anglais : Westminster Paedophile Ring) était le petit hôtel Elm Guest House dont les mérites étaient vantés dans un bulletin publié en 1982 par le Conservative Group for Homosexual Equality (« groupe conservateur pour l’égalité des homosexuels »), une fraction du parti conservateur. Proche du parlement, cette belle maison de style édouardien servait en effet de refuge aux adeptes du sexe entre hommes. Ce que le bulletin ne précisait pas, mais ses auteurs le savaient certainement, c’est que des garçons de 8 ans et plus étaient régulièrement violés dans cette sinistre maison de rencontres gay. Et depuis novembre 2014 Scotland Yard enquête même, à la suite de témoignages récoltés dans le cadre de ses nombreuses enquêtes sur les réseaux pédophiles impliquant les élites du royaume (élites politiques et médiatiques, mais aussi des officiers de l’armée, du renseignement et de la police, des juges et d’autres personnalités), sur des accusations de meurtre sadiques de jeunes garçons en présence de députés, et même par un député dans un cas, et aussi en présence de Leon Brittan qui a été ministre de l’Intérieur du gouvernement de Margaret Thatcher et qui a été anobli par la reine en 2000 ! Un Brittan qui, d’après un ancien policier, avait été photographié en 1986 alors qu’il entrait dans une maison où avaient lieu des partouzes entre hommes adultes et avec des garçons « loués ». L’opération Orchird qui a permis de photographier Leon Brittan a été annulée à la veille d’une descente prévue de la police, sur ordre venu d’en haut.

    Un des témoins, cité par la police et les médias sous le pseudonyme de Nick, un homme qui approche aujourd’hui la cinquantaine, affirme avoir assisté en personne à trois meurtres de ce type entre 1975 et 1984. « Nick » a lui-même été victime de ces réseaux quand il était enfant et il affirme avoir été violé par des hommes politiques et des officiers de l’armée, y compris par un homme qui s’est présenté à lui comme s’appelant « Leon » et que Nick reconnaît comme étant Leon Brittan, décédé d’un cancer au début de l’année. Une des trois victimes de meurtre était un garçon d’environ 12 ans étranglé par un député du parti conservateur pendant une partouze homosexuelle dans une maison londonienne. Une deuxième victime aurait été battue à mort, toujours selon Nick, en présence de Leon Brittan, après avoir été violée. Quant à la troisième victime, il s’agirait d’un garçon d’environ 10 ans qu’un des violeurs aurait volontairement renversé avec sa voiture pour terroriser les autres enfants et les dissuader ainsi de parler de ce qui leur était arrivé.

    Une autre affaire permet de supposer que la débauche des élites homosexuelles britanniques allait parfois jusqu’au meurtre sadique. C’est celle d’un jeune garçon de 8 ans, Vishal Mehrotra. Vishal a disparu en juillet 1981 à proximité de l’Elm Guest House. Sept mois plus tard, on a retrouvé la moitié supérieure de son corps enterrée dans un bois. Le père de Vishal affirme avoir été à l’époque contacté par un prostitué. Cet homme lui aurait dit que Vishal avait été enlevé par un réseau pédophile influent dont les membres se rencontraient à l’Elm Guest House. Cette information a été transmise à la police mais celle-ci n’a fait, d’après des informations publiées récemment par le journal Sunday People, qu’interroger 4 ou 5 personnes sans contrôler pleinement leurs alibis. Ce n’est que quatre mois après qu’une partie du corps de Vishal a été retrouvée que la police a fouillé ce lieu de rencontres gays. Si les journaux de l’époque ont fait le lien entre cette opération policière et le meurtre du petit Vishal, il n’y pas eu de suite et on ne sait toujours pas qui était derrière ce crime.

    La langue de la propriétaire de ce sinistre hôtel a bien commencé à se délier il y a 25 ans, mais fort heureusement pour les élites du Royaume-Uni elle a eu la bonne idée de se suicider rapidement, en 1990, par overdose d’insuline. Le hasard fait bien les choses, n’est-ce pas ?

    L’Elm Guest House n’était toutefois pas le seul lieu de débauche homosexuelle et pédophile des députés et ministres de sa majesté. Parmi les autres lieux privilégiés, il y avait des foyers de garçons comme le Kincora’s Boys Home de Belfast, en Irlande du Nord. Les garçons de ce foyer étaient forcés de se prostituer et on comptait parmi la clientèle des députés du parlement britannique. Les responsables de ce foyer ont été condamnés à quelques années de prison en 1981, mais les clients n’ont, eux, jamais été inquiétés. D’autres orphelinats d’Angleterre et du pays de Galles ont eux aussi été à l’origine de graves scandales pédophiles du même genre sans que la clientèle de ces maisons closes d’un type très spécifique n’ait jamais été inquiétée.

    Un autre haut lieu de rencontre des membres du parlement de sa majesté, c’étaient les appartements de la résidence Dolphin Square dans le quartier de Westminster City à Londres (qui fait aujourd’hui l’objet d’une enquête de Scotland Yard dans le cadre de l’opération Fairbank). En novembre 2014, le député travailliste John Mann a affirmé qu’il avait remis en personne à la police en 1998 les preuves de crimes pédophiles à Dolphin Square mais que l’enquête avait été suspendue au bout de 3 mois sur ordre de « ceux d’en haut ».

    Car l’autre scandale, c’est la protection dont ont bénéficié – et bénéficient encore – les homosexuels et bisexuels pédophiles membres du parlement. Ainsi, en avril dernier, le parquet britannique a informé qu’il avait réuni suffisamment de preuves pour inculper l’ancien député travailliste Lord Janner. Dans le cadre de l’opération Enamel, la police a recueilli les témoignages à charge de 25 victimes de Lord Janner et la procureure Alison Saunders a affirmé détenir des preuves suffisantes d’abus sexuels sur neuf garçons. Néanmoins, elle a aussi prétendu que Lord Janner ne pouvait pas être traduit en justice en raison de son état de démence sénile. Pourtant, le site de journalisme d’investigation Exaro News a compté qu’après 2009 où Lord Janner avait été diagnostiqué comme atteint de la maladie d’Alzheimer, il avait encore voté 203 fois au parlement et perçu 104 365 livres sterling au titre de ses indemnités de député.

    Le député Cyril Smith, grand amateur de garçons jeunes et moins jeunes, anobli par la reine en 1988

    Le député Cyril Smith, grand amateur de garçons jeunes et moins jeunes, anobli par la reine en 1988

    Un autre exemple de député protégé, c’est le libéral-démocrate Cyril Smith mort en 2010. Lui aussi anobli, en 1988, cet homme obèse et « bon-vivant » était très apprécié dans les milieux politiques d’outre-manche et grand ami du pédophile de la BBC Jimmy Savile (en fait Savile n’était apparemment pas que pédophile, mais aussi gérontophile, nécrophile, etc.). Cyril Smith a été député de Rochdale pendant 30 ans, de 1972 à 1992. Ses penchants étaient tellement connus que les parents faisaient peur à leurs enfants en leur disant que s’ils n’étaient pas sages « oncle Cyril » viendrait les chercher. Le parquet britannique a reconnu en 2012 que Smith avait de son vivant fait l’objet de 144 plaintes d’agressions sexuelles sur des garçons de 8 ans et plus mais que toutes les tentatives d’inculpation avaient été bloquées d’en haut. Le 17 mars dernier, la BBC a diffusé dans son émission Newsnight un reportage sur l’arrestation de Smith dans les années 80, quand des policiers placés en embuscade l’avaient filmé avec d’autres hommes en train d’avoir des relations sexuelles dans un appartement à proximité de Westminster avec des garçons mineurs. Les policiers enquêteurs avaient été contraints de relâcher le député au bout de quelques heures et de remettre toutes les preuves et notes de l’enquête, et aussi de se taire sous peine d’être poursuivis pour divulgation du secret de l’enquête.
    En 1984, le rédacteur en chef d’un journal local, le Bury Messenger, a reçu la visite de Cyril Smith. Un Cyril Smith fou furieux et menaçant. Don Hale avait reçu de la députée travailliste Anne Castle un dossier du ministère de l’Intérieur concernant le réseau pédophile de Westminster, avec des accusations de viols et de meurtres d’enfants. Il a refusé de céder aux menaces de Cyril Smith, mais le lendemain ce sont les services spéciaux de la police qui l’ont forcé à obtempérer et c’est ainsi qu’Anne Castle, qui avait tenté en vain d’intéresser les journaux nationaux avec ses documents confidentiels du Home Office, a perdu sa bataille contre le député de Rochedale et les sympathisants du Paedophile Information Exchange. Les documents étant classés confidentiels et la loi britannique sur la diffamation étant dissuasive, Don Hale ne pouvait ensuite que se taire.

    Cyril Smith avait aussi, comme Leon Brittan, été photographié dans le cadre de l’opération Orchird que j’ai mentionnée plus haut.

    En décembre 2014, le site d’investigation Exaro News a publié des extraits de conversations sur un forum fermé réservé aux policiers actifs et retraités auxquels les journalistes d’Exaro avaient eu accès grâce à l’aide d’un des policiers membres du groupe de discussion. Les journalistes ont ainsi pu suivre les conversations pendant 4 mois. Dans les extraits publiés par Exaro News des policiers expriment leurs frustrations à cause des enquêtes sur les affaires pédophiles qu’ils avaient menées dans le passé et qui avaient été étouffées.

    Toujours en 1984, un député du Parti Conservateur, Barry Dickens, a remis en personne au ministre de l’Intérieur Leon Brittan un dossier dont il avait dit à sa famille que c’était une bombe qui allait faire sauter le couvercle et qu’il concernait des gens influents amateurs du sexe avec les enfants. Ce dossier contenant les noms de 8 personnalités et d’un ancien membre du parti conservateur membre du Paedophile Information Exchange pris par des douaniers en possession de pornographie infantile. Mais le dossier remis à Brittan a bien entendu disparu sans suite : il fait partie des 114 dossiers concernant des affaires de pédophilie compromettantes pour les élites du royaume dont la disparition a été constatée lors d’un contrôle interne du ministère de l’Intérieur en 2013. La maison de Dickens et l’appartement de son père ont été cambriolés dans la semaine qui a suivi la remise du dossier à Leon Brittan en 1984.

    Le successeur à la députation de Rochedale est depuis 2010 le député Simon Danczuk. Simon Danczuk a écrit un livre sur la double vie de Cyril Smith. Il est aussi persuadé que Margaret Thatcher, quand elle était premier ministre, était au courant des agissements des élites politiques, y compris au sein de son gouvernement et à la tête du parti conservateur.  Pour ceux qui ont une image immaculée de la « Dame de Fer », il convient de rappeler ici qu’elle avait voté en faveur de la loi de 1967 qui autorise les femmes en Grande-Bretagne à tuer leur enfant jusqu’à la 24e semaine de grossesse. Il n’y avait donc pas de raison qu’une fois premier ministre elle se soucie plus du bien des enfants que de celui de son gouvernement.

    Une assistante sociale exerçant ans les années 1980-90 dans un quartier nord de Londres à proximité du siège international du Paedophile Information Exchange, Liz Davies, s’est inquiétée à l’époque du nombre de garçons adolescents affichant des signes d’abus sexuels. Elle a parlé du problème au conseil municipal de son quartier d’Islington en 1990, en présence de Margaret Hodge qui allait devenir en 2003 ministre pour les Enfants dans le gouvernement de Tony Blair. Mme Hodge a choisi d’ignorer l’avertissement de Liz Davies. Celle-ci a donc mené sa propre enquête avec un ami policier, avant d’être convoquée par ses supérieurs qui l’ont menacée. Continuant malgré tout à parler aux victimes, elle a abandonné quand elle s’est aperçue que les garçons étaient ensuite renvoyés dans des foyers d’accueil qui alimentaient les réseaux pédocriminels et étaient à nouveau victimes de sévices sexuels.

    La police des polices (IPCC) a officiellement ouvert une enquête le 16 mars 2015 pour faire le clair sur 14 chefs d’accusation concernant la destruction de preuves sur les crimes pédophiles des élites entre 1970 et 2005. Simon Danczuk et les médias britanniques reprochent néanmoins au premier ministre Cameron de continuer à cacher les documents à charge qui n’ont pas été détruits. Le journal Mail on Sunday s’est battu pendant 11 longs mois et a dû menacer le gouvernement d’un procès pour que lui soit divulguée une partie des documents, mais des dossiers entiers lui ont été refusés, malgré la loi britannique sur la transparence des informations publiques, au prétexte du risque que la divulgation de ces documents peut représenter pour la sécurité nationale.

    Les cas que je décris ici et qui proviennent de très nombreux articles parus dans les médias britanniques (chercher « Westminster Paedophile Ring » ou « Westminster Paedophile Network » sur Internet) ne représentent qu’un échantillon des affaires divulguées en Grande-Bretagne, un pays qui, malgré ses multiples défauts, possède encore une presse capable de dévoiler les informations les plus compromettantes pour les élites. Ce qui n’est pas le cas de la France. Je ne peux m’empêcher de me demander si la déchéance morale des élites outre-Manche fait figure d’exception, ou si c’est la capacité de la presse britannique à dévoiler le scandale qui est unique en son genre. Sachant qu’il y a eu des liens étroits dans les années 70-80, et pas qu’en Grande-Bretagne, entre les associations pédophiles et le lobby LGBT, je ne peux m’empêcher de m’interroger aussi sur les photographies compromettantes qui pourraient être en possession d’un lobby dont le pouvoir de pression est sans commune mesure avec le pourcentage des personnes qu’il représente, d’autant plus que sur les 2-3 % d’homosexuels que compte la société, tous n’apprécient pas ce lobby gay. Que de telles photographies existent en Grande-Bretagne, cela semble faire peu de doutes, mais en France ?

    En France, on vient d’accorder la nationalité française à Daniel Cohn Bendit, un homme qui revendiquait au début des années 80 ses actes pédophiles dans une école maternelle en Allemagne.

     

    Lire aussi :

    La délicate question des réseaux pédocriminels

    Pédophilie chez les enseignants et éducateurs : « C’est la partie émergée de l’iceberg »

    Le premier « marié » homo de l’Oise est en détention pour pédophilie

    NDF

  • FN: Lancement du Collectif Culture, Libertés et Création (2 juin 2015) : Interventions

    http://www.frontnational.com/videos/lancement-du-collectif-culture-libertes-2-juin-2015-interventions/

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  • Chômage et démographie

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    Ce que reflète avant tout le dynamisme tant vanté de la démographie en France (plutôt que française, dans ces conditions), c’est le Grand Remplacement.

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    Peu de choses m’exaspèrent autant, face aux divers journaux télévisés, où Dieu sait pourtant que les motifs d’exaspération ne manquent pas, que les autocongratulations rituelles sur l’excellente santé prétendue de la démographie française.

    Elles sont exaspérantes à mes yeux pour deux motifs, à deux niveaux.

    Il y a d’abord que ce dynamisme tant célébré de la démographie française, bien loin d’être un élément de force et l’expression d’une résistance face au changement de peuple, en est en fait la manifestation même. Qui naît en si appréciable quantité dans notre pays, en effet ? Les rejetons des remplaçants, pas ceux des remplacés. Il suffit pour s’en convaincre d’observer dans les journaux les listes des naissances et aussi celles des décès. Je sais bien qu’on a reproché à Robert Ménard de tabler abusivement sur les prénoms pour se faire une idée opératoire des aspirations et des besoins divers de ses différentes catégories d’administrés, mais enfin il est peu vraisemblable, et même l’hypothèse est statistiquement négligeable, que Benoît Lamagistère exige de la viande halal, à la cantine du collège, et que Saïd Ben Lassaouï se fasse porter pâle samedi prochain pour cause de première communion. Je ne dis pas que c’est exclu mais c’est peu vraisemblable.

    Or, au premier coup d’œil à la chronique « carnet » des journaux, on constate sans aucun doute possible que les Jacques, les Benoît, les Philippe, les Léon, les Gérard et autres Maxime ont une fâcheuse tendance à passer l’arme à gauche, tandis que les Saïd, les Yacine, les Mamadou, les Yasmina, les Mohammed et les Chérif mettent à naître et à proliférer, au contraire, une ardeur et un enthousiasme incomparables.

    Ce que reflète avant tout le dynamisme tant vanté de la démographie en France (plutôt que française, dans ces conditions), c’est le Grand Remplacement. Toutes les dispositions prises pour stimuler la natalité ont surtout constitué une formidable incitation à l’immigration de masse et elles précipitent le changement de peuple. La nature même de la prétendue bonne santé de la démographie française fait que je n’y vois, personnellement, aucun motif de réjouissance.

    D’autre part, et plus profondément, en toute indépendance de ses aspects ethniques plus ou moins souhaitables, faut-il nécessairement considérer que c’est une bonne santé pour la seule raison que c’est un dynamisme (relatif) ? Le moins qu’on puisse dire est qu’il y a là matière à discussion. Or, justement, sur ce point comme sur beaucoup d’autres, la discussion est ce qui est exclu d’emblée. Il naît en France, proportionnellement, plus d’enfants que dans les autres pays européens : nous sommes censés nous en réjouir tous, sans exception. Je conçois très bien qu’on le fasse, et je respecte ceux qui le font, d’autant qu’ils sont majoritaires parmi mes amis politiques, souvent natalistes ardents, au moins pour les indigènes européens. Mais j’aimerais bien qu’il soit fait une place à l’opinion contraire, et pas seulement parce que c’est la mienne.

    Je tiens pour ma part, en effet – j’ai souvent eu l’occasion de le dire -, que la terre n’en peut plus de l’homme ; qu’aucune croissance, et surtout pas la croissance démographique, ne peut être poursuivie indéfiniment ; que l’artificialisation a mangé en France l’équivalent de sept départements en dix ans ; que la campagne disparaît ; que la banlieue gagne et s’universalise ; qu’il n’y a plus d’espace pour l’âme et pour la beauté ; que les vieux peuples allemand, italien ou russe ont bien raison de témoigner la sagesse d’une déflation démographique modérée ; que la France n’a jamais été si grande ni si belle qu’avec quarante ou cinquante millions d’habitants (à vrai dire, c’est plutôt vingt, mais je ne suis pas un extrémiste) ; que l’élément le plus agissant de puissance et de bonheur sera bientôt l’espace et non plus le nombre hébété ; que donc ce serait folie d’essayer de faire autant d’enfants que les Africains mais qu’il faut bien plutôt les empêcher de faire les leurs en Europe – et si possible les dissuader d’en faire en si grand nombre de toute façon, dans l’absolu, où que ce soit.

    À quoi on m’objecte toute sorte de choses, et par exemple que la croissance démographique est indispensable à la croissance tout court, laquelle, à son tour, est seule à même de réduire le chômage. Je ne tiens pas plus que cela à la croissance tout court, mais l’exigence de réduction du chômage constitue un argument massue, auquel on ne peut rien opposer. Il a servi à promouvoir bien des désastres, écologiques, notamment, esthétiques, culturels, paysagers. Mais voici que se présente sur le tard un allié inattendu et précieux, pour les thèses décroissantistes et les miennes. À quoi serait due en effet, selon les plus récentes analyses économiques, la persistance irréductible, en France, d’un taux de chômage exceptionnel, aussi exceptionnel que ladite bonne santé démographique ? Eh bien précisément à cette prétendue bonne santé : laquelle, jointe à l’effondrement du système scolaire, lui-même assez étroitement lié au changement de peuple, jette tous les ans sur le marché de l’emploi des bataillons toujours plus fournis de nouveaux travailleurs potentiels, pour lesquels il est impossible de trouver toujours plus d’emplois, d’autant qu’une importante proportion d’entre eux sont parfaitement inaptes au moindre.

    Moralité brève (j’ai été trop long) : déflation démographique ; restauration scolaire (par le biais de l’inévitable sécession des volontaires des trois ordres : professeurs, parents d’élèves et élèves eux-mêmes) ; décolonisation ; remigration.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • VITE, VITE, REMPLAÇONS, REMPLAÇONS !

     

    VITE, VITE,  REMPLAÇONS, REMPLAÇONS !  - La commission européenne contre les peuples

     


    La commission européenne contre les peuples



    Michel Lhomme
    le 02/06/2015
    Ce 27 mai, la Commission européenne a demandé à la France d'accueillir, en deux ans, 6 750 demandeurs d'asile présents en Italie et en Grèce. «Cette mesure d'urgence de relocalisation concerne les 40 000 demandeurs d'asile érythréens et syriens arrivés en Italie et en Grèce», précise le communiqué. 

    En vertu de cette décision contraignante pour les États membres, la France devra accueillir 17 % du quota de migrants concernés. A titre de comparaison, l'Allemagne devra en accueillir 5 258 d'Italie et 3 505 de Grèce. Cette demande fait suite aux appels répétés de l'Italie, qui souhaite répartir l'accueil des migrants arrivés en Europe entre les membres de l'Union européenne. Mais il n'y a pas que cela.
     
    Un autre volet prévoit aussi l'accueil de 2 375 réfugiés en France. On obtient donc un total d'accueil sur le territoire français pour 2015 de 9 125 « réfugiés » ou pour être plus clair de 9125 « régularisés ». 

    Le Royaume-Uni qui pourait, par référendum, quitter l'Europe et sa politique suicidaire vient d'arguer de son droit d'option sur ce type de décisions. L'Angleterre avait déjà fait part de son refus, il y a quinze jours, quand le président de la Commission européenne avait annoncé la mise en place d'un plan pour instaurer des quotas de migrants. La France a fait savoir qu'elle s'opposait à ces quotas, discours du Panthéon oblige. On ne peut en effet prôner tous les jours les valeurs universalistes et immigrationnistes sans ouvrir ses portes aux miséreux.
     
    A ces 9 125 « régularisés », il faut bien lire les documents européens, on ajoutera un autre volet, le volet dit de « réinstallation ». Il prévoit l'accueil de 20 000 migrants dans les Etats membres, même s'il n'a cette fois qu'une valeur de simple recommandation. En France, chaque réfugié touchera au minimum 343,50 euros mensuels. C'est l'Allocation temporaire d'attente  octroyée par nos députés par la loi d'asile.

    Au total, la Commission européenne propose donc à la France d'accueillir 9 127 personnes. Cela la place au deuxième rang des contributeurs, derrière l'Allemagne, premier contributeur du plan. Bien sûr, l'État sera en charge de l'asile et de plus, tout demandeur d'asile a aussi le droit à l'aide médicale d'état. Pour le reste, les municipalités se débrouilleront pour les loger et les éduquer.
     
    METAMAG
  • Deux maires lynchés: Jean Roujon s'est suicidé, Robert Chardon a disparu

    http://ripostelaique.com/deux-maires-lynches-roujon-sest-suicide-chardon-a-disparu.html

  • La Turquie a livré des armes à l’État islamique en Syrie

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    02/06/2015 – MONDE (NOVOpress)
    Les services occidentaux s’en doutaient depuis longtemps, le journal d’opposition Turc Cumhuriyet l’a prouvé, photos et vidéos à l’appui : le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara a livré des armes aux rebelles islamistes syriens en guerre contre le président Bachar el-Assad.

    Les images montrent des obus de mortier dissimulés sous des médicaments dans des camions, officiellement affrétés par une organisation humanitaire, mais appartenant en fait aux services de renseignements turcs.

    La nouvelle a été aussitôt censurée en Turquie, une cinquantaine de personnes placées en détention, le journal fait lui l’objet d’une enquête pour terrorisme.

  • [APPEL A LECTEUR] Norvège : Les services secrets ont découvert des islamistes parmi les réfugiés

     

    23h32

    Les services secrets ont découvert des islamistes parmi les réfugiés. Les services secrets norvégien ont empêché l’entrée de terroristes potentiels de l’État islamique et du Front Al-Nusra. Les islamistes voulaient se déguiser en réfugiés.

    28zrLsD.jpg Norvège.jpg

    Source

    Appel à lecteur : si un ou plusieurs lecteurs parlant allemand pouvaient traduire plus largement l’article source.

  • Le maire de Suresnes finance la future mosquée de la ville

     

    21h31

    « L’association Islamique Al Badr peut avoir le sourire. Tous les élus municipaux UMP PS PCF ont voté hier [28 mai] lors d’un Conseil municipal houleux un bail emphytéotique administratif pour l’inauguration d’une salle de prière musulmane de 349M² au 5 rue des Velettes.

    Laurent SALLES, chef de file du FN Suresnois, a une nouvelle fois dénoncé le double jeu de la fausse droite qui, au niveau national reprend nos thématiques, mais qui au niveau local applique le programme du Parti socialiste. Cette délibération est symptomatique des libertés que l’UMPS prend avec les principes fondamentaux de la laïcité édictés par la loi de 1905. Depuis 2006, vraie gauche et fausse droite ont permis aux élus locaux de contrevenir au principe de non-subventionnement des cultes, grâce au bail emphytéotique administratif. Nous ne voyons pas en quoi un édifice ou un local cultuel constituerait une mission de service public ou même une opération d’intérêt général comme le sont les crèches, les commerces par exemple… alors que cela relève d’un intérêt privé. En achetant en VEFA ce lot nu au promoteur Bouygues pour 977 000€, on peut considérer que la Ville a pris à sa charge le coût du gros œuvre, ce qui est à notre sens un avantage considérable accordé à cette association cultuelle, même si il lui est laissé le soin de réaliser les travaux de second œuvre évalués par France Domaine à 506 000€. [...]

    Laurent SALLES s’insurgea contre le Maire C. Dupuy quand celui-ci évoqua le financement de lieux de culte antérieur à la loi de 1905 : « Monsieur le Maire vous n’allez tout de même pas comparer nos cathédrales, nos églises avec des mosquées en parpaing !?. Il s’agit là de notre patrimoine. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons chaque année 70 millions de touristes ! » »

    Source (via Le Salon Beige)

  • FN: Florian Philippot demande une protection policière

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/06/02/97001-20150602FILWWW00408-fn-philippot-demande-une-protection-policiere.php

  • Vol MH17 : le Boeing a été abattu par un missile russe

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/vol-mh17-le-boeing-a-ete-abattu-par-un-missile-russe-02-06-2015-4826137.php

     C'est bien un missile russe Bouk qui a abattu le Boeing malaisien qui s'est écrasé en juillet 2014 dans l'est de l'Ukraine avec 298 personnes à son bord. Mais on ignore toujours s'il était aux mains de l'armée ukrainienne ou des rebelles prorusses.

    + 2 VIDEOS

  • Prof licencié pour propos islamophobes sur Facebook : "une attitude incompatible avec sa fonction"

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    02/06/15 à 12:13 - Mise à jour à 12:14

    Source : Belga

    Un professeur d'histoire du lycée Dachsbeck à Bruxelles a été démissionné d'office par la ville de Bruxelles pour avoir tenu des propos sur Facebook qui ont été jugés islamophobes, selon des informations de Sudpresse et de la Dernière Heure.

     

    © REUTERS

    L'histoire remonte à février 2012, quand un professeur d'histoire du lycée Dachsbeck à Bruxelles tient une conversation sur Facebook avec une de ses élèves. Ce n'est qu'en décembre 2013 que la mère de cette élève porte plainte auprès de la préfète du lycée contre le professeur, après avoir découvert la conversation en question. Dans cet échange révélé par Sudpresse, le professeur parle de religion et demande notamment à la jeune fille, au sujet de l'islam: "Pourquoi choisir la religion qui se caractérise par le plus haut taux d'analphabétisme et qui possède le plus grand nombre de pays sous-développés et arriérés?". Propos que la Ville de Bruxelles a jugés islamophobes.

    Après une procédure d'un an et demi émaillée d'une longue série d'auditions avec les différents pouvoirs organisateurs, période pendant laquelle l'enseignant a été complètement suspendu de ses fonctions, l'agent a finalement été licencié purement et simplement de l'établissement. Il y travaillait depuis 14 ans et n'avait eu, jusqu'à présent, aucun rapport négatif.

    Faouzia Hariche, Echevine de l'instruction publique à la ville de Bruxelles, contactée par nos soins, explique: "En général, lorsqu'un agent nommé de la Ville est suspendu de la sorte et qu'on le prive de contact avec les élèves, c'est que les propos tenus sont très graves. Il s'agit d'une rupture de confiance immédiate entre l'employeur et l'employé." L'échevine renvoie dans ce cas au code de déontologie des enseignants : "Que ce soit sur Facebook ou au téléphone, c'est le bon sens qui prévaut, un professeur garde sa casquette de professeur et se doit de connaître les limites de sa fonction. Dans ce cas, l'agent a clairement outrepassé les règles en vigueur."

    Sur Facebook, est-il permis de traiter son patron de tous les noms?

    Mais l'instruction publique peut-elle se baser sur une conversation - qu'elle soit privée ou publique - entre un enseignant et une élève pour prendre sa décision ? Etienne Wery, avocat spécialisé dans le droit des nouvelles technologies, avance que l'on ne peut pas se baser sur une conversation privée pour condamner une personne. "Dans une conversation privée sur Facebook ou limitée à quelques amis, c'est comme si l'on discutait dans son salon. Il est permis, par exemple, de traiter son patron de tous les noms. Il en va tout à fait autrement si les propos sont publiés directement dans un statut rendu public, ils sont alors considérés comme diffamatoires ou insultants et la rupture entre employeur et employé est consommée. C'est le cas dans 80% des dossiers en diffamation concernant Facebook. " Il ajoute : "Ici, on est plus dans un cas de figure où les propos tenus par ce professeur sont incompatibles avec sa fonction et qu'il est n'est plus considéré apte à la remplir ."

    Le professeur démissionné, de son côté, a introduit un recours contre la décision de la Ville.

  • Christian Estrosi renouvelle le voeu de protection de la ville de Nice à la Sainte Vierge

     

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    Il l’a fait. Comme on peut le voir sur sa page Facebook, Christian Estrosi, député-maire (Les Républicains, ex-UMP) de Nice a renouvelé la demande de protection de la ville de Nice à la Sainte Vierge, le dimanche 31 mai 2015. Ce voeu solennel remonte à l’année 1832. Cette année, les élus niçois décidèrent, en effet, de l’adoption par la ville d’un voeu solennel afin d’éviter une épidémie de choléra-morbus. Ce voeu est renouvelé tous les ans par le maire de la ville. Une petite allusion à l’actualité des persécutions subies au Proche-Orient a été faite: « ce vœu de protection, je le formule aussi pour tous les chrétiens et non chrétiens qui subissent la barbarie et l’injustice ». On appréciera ce geste courageux qui démontre que des élus savent honorer l’identité chrétienne de leur cité. Bravo, Monsieur le Maire !

    Riposte Catholique

    NdB: Un geste purement électoraliste !

  • Jean-Marie Le Pen conteste en justice sa suspension du FN

    02/06/15 à 15:52 - Mise à jour à 15:52

    Source : Belga

    Le chef historique de l'extrême droite française, Jean-Marie Le Pen, a annoncé mardi avoir saisi la justice pour "contester son exclusion" du Front national (FN) souhaitée par sa fille Marine après des propos incendiaires.

     

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    "Je conteste mon exclusion comme adhérent et donc l'interprétation extensive" des statuts "qui me prive de ma présidence d'honneur", a déclaré à l'AFP le vieux tribun, 86 ans. Il a précisé avoir assigné le FN devant le tribunal de Nanterre, à l'ouest de Paris, où est situé le siège du parti. Selon lui, une première audience devrait avoir lieu le 12 juin en sa présence.

    Jean-Marie Le Pen a cofondé le Front national en 1972, et l'a dirigé pendant près de 40 ans avant d'en confier les rênes à sa fille Marine en 2011. Depuis qu'elle est aux commandes, celle-ci tente de se défaire de l'image raciste et antisémite du parti pour conquérir le pouvoir.

    Malgré ses succès électoraux, qui ont notamment hissé le FN en tête des Européennes en 2014, cette stratégie de "dédiabolisation" ne plaît pas à Jean-Marie Le Pen, pour qui le parti risque de perdre son sel en se normalisant.

    En avril, il a provoqué la guerre avec sa fille avec de nouvelles déclarations incendiaires sur la Shoah, et en prenant la défense du "monde blanc", de "l'Europe boréale", ou encore du maréchal Pétain, qui a gouverné la France pendant la Seconde guerre mondiale en collaborant avec l'occupant nazi.

    Pour le faire taire, Marine Le Pen avait convoqué en mai le bureau exécutif du FN qui, réuni en formation disciplinaire, a décidé de suspendre le patriarche et de convoquer une assemblée générale dans les trois mois pour le priver de son titre de président d'honneur.

    LE VIF be

  • Que fait le ministre de la Culture devant cette souillure de Versailles ?

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    Anish Kapoor invite le chaos à Versailles

     

    INTERVIEW - À partir du 9 juin, l’artiste britannique présentera Rencontre dans son atelier londonien.

    Quartier de Camberwell, au sud-est de Londres. Bienvenue dans l'antre d'Anish Kapoor, 61 ans, un des plus célèbres artistes contemporains du monde. En 2011, il avait investi la Nef du Grand Palais avec Leviathan, une sculpture gigantesque en PVC rouge, à ce jour le plus beau succès de "Monumenta" avec 277.687 visiteurs. Le 9 juin, il s'installera à Versailles avec des œuvres inédites, conçues pour ce lieu du patrimoine. Il y a un mois, il faisait lui-même la visite à la presse de son atelier qu'il occupe depuis vingt-cinq ans, une bâtisse avec une impressionnante hauteur sous plafond, divisée en plusieurs espaces d'expérimentation. Peu à peu, le plasticien a racheté les hangars avoisinants, afin de stocker toutes ses pièces en cours de finition, de ses toiles organiques à la Francis Bacon, dégoulinantes de silicone, à ses miroirs réfléchissants qui inversent les motifs et jouent avec la 3D. Vingt-cinq assistants, en combinaison intégrale blanche, s'affairent. Les murs sont immaculés, les sols recouverts de taches de peinture. On se croirait sur une scène de crime.

    Lire aussi : la démesure d'Anish Kapoor au Grand Palais

    Comment comptez-vous vous emparer du château de Versailles?
    Mon travail n'a aucune vocation décorative. Je veux le faire dialoguer avec l'œuvre de Le Nôtre, qui a ordonné la nature pour l'éternité avec des perspectives géométriques parfaites. Poser des objets de-ci de-là ne sert à rien. J'ai eu l'idée de bouleverser l'équilibre et d'inviter le chaos. Tout en préservant l'intégrité de ce lieu historique : voilà la principale difficulté. Je me suis permis une incursion à l'intérieur, dans la salle du Jeu de Paume, là d'où est partie la Révolution française, où ont été prononcés les mots "liberté, égalité, fraternité", un symbole du pouvoir encore imprégné d'une formidable tension. Face au tableau de David, j'ai placé un canon qui tire 5 kg de cire, une matière évoquant des corps en bouillie, dans un coin de la pièce. Un symbole phallique évident pour une installation controversée qui interroge sur la violence de notre société contemporaine. La présidente de Versailles, Catherine Pégard, fait preuve de courage et de générosité, car c'est une provocation.

    Et dans les jardins?
    Face au château, il y aura une mystérieuse sculpture en acier rouillé de 10 m de haut, qui pèse plusieurs milliers de tonnes et avec des blocs de pierres tout autour. Là encore, à connotation sexuelle : le vagin de la reine qui prend le pouvoir. Un projet ambitieux mais pas si démesuré que ça à l'échelle de Versailles. Plus loin, deux gros miroirs et un nouveau bassin, creusé spécialement pour l'exposition. L'eau sera agitée par un vortex, pour créer un mouvement perpétuel. Et dans le bosquet de l'Étoile, on trouvera un énorme cube en bois percé de tunnels, que le public pourra emprunter. La tonalité générale de ma démarche est sombre, je l'admets. À l'entrée de mon atelier, j'ai épinglé la une d'un journal mettant en garde contre le sentiment anti-islam qui se développe en Angleterre et ailleurs. Quand je vois des œuvres d'art et des monuments réduits en poussière par des terroristes, une tragédie motivée par le cynisme, je me demande sur quelle planète on vit. En détruisant le passé, impossible de comprendre le présent. Il ne faut pas fuir ses responsabilités.

    Cette exposition représente-t-elle un défi?
    Celui de tout installer en moins d'un mois. Si je me mets à réfléchir, c'est mort. Je fonctionne à l'instinct, mais ma vision doit avoir du sens. L'angoisse monte. Je dois accepter de ne pas savoir à l'avance, de prendre des risques en réalisant des performances pour me réinventer. Mon objectif a toujours été d'agrandir l'espace et de regarder au-delà. Je suis né à Bombay, puis j'ai été élevé à Dehradun, une petite ville située au nord de l'Inde. Au début, je me destinais à devenir ingénieur, comme les autres garçons de mon âge. Seulement je détestais les mathématiques. J'étais toujours en train de fabriquer des choses, pas si différentes de celles que j'imagine maintenant [Rires]. Mon père était dans la marine, on déménageait souvent. Par conséquent, mes "œuvres" finissaient à la poubelle. Je suis arrivé en Angleterre en 1973, j'ai intégré les Beaux-Arts. J'ai alors découvert comment puiser en moi les ressources nécessaires afin de développer ma créativité.

    Stéphanie Belpêche, envoyée spéciale à Londres (Royaume-Uni) - Le Journal du Dimanche

    dimanche 31 mai 2015

    Voir aussi: http://www.fdesouche.com/614335-art-contemporain-installation-dun-vagin-geant-dans-les-jardins-de-versailles

  • Florian Philippot répond aux avocats du Qatar qui l'accuse de "diffamation"


    Florian Philippot - 01 juin 2015 par hurraken75

     

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