Lundi 10 août, j’étais à Kos dans le Dodécanèse (Grèce). Je tenais à constater par moi-même l’ampleur du problème. Située à 5 km à peine des côtes turques, cette charmante île grecque est un avant-poste de l’Europe. Avec un petit moteur, la traversée s’effectue en à peine 15-20 minutes et n’offre aucune difficulté.
Les « migrants » chers à tous nos « bien-pensants » embarquent sur des canots pneumatiques qu’ils percent peu avant d’atteindre les plages de Kos afin d’être « rescapés ». Ce petit manège, trop bien rodé, se reproduit 50, 60, 70 fois par jour !
D’après les chiffres officiels de l’État grec, on en serait aux alentours de 180.000 arrivées depuis janvier. En réalité, on doit être bien au-delà. Que fait la Turquie ? Elle les encourage fortement à effectuer la traversée vers l’Europe pour s’en débarrasser ! Les Grecs leur facilitent aussi le passage, sachant fort bien que ces Irakiens, Syriens, Afghans, Pakistanais, Bengalis et autres n’ont aucune intention de se fixer sur place mais visent bien l’ouest de l’Europe, la « terre promise ».
Ces nouveaux envahisseurs, à peine débarqués, refusent d’attendre. Ils exigent tout, tout de suite : « On ne veut pas rester en Grèce, on veut aller en Europe ! » (sic), hurlent-ils.
Le prix de la traversée de Kos vers Athènes est de 55 euros. Qui leur paye le billet ? Comment sont-ils autorisés à continuer leur voyage sans encombre vers le cœur de l’Europe ? Les services de l’immigration ont dépêché en toute hâte davantage de fonctionnaires sur place afin d’accélérer les démarches. En gros, pour les laisser se précipiter plus vite ici, grâce au « miracle de Schengen » !
Mardi 11 août au matin, sur le port du Pirée, ils étaient des milliers débarquant avec moi des ferries en provenance non seulement de Kos, mais aussi de toutes les îles proches de la Turquie : Samos, Chios, Mytilène et bien d’autres. Toutes se situent à moins de 10 km des rivages turcs. Si ce sont 10.000 illégaux (car on en est là) qui arrivent par jour, faites le calcul: ce sont en fait plus de 300.000 par mois qui submergent la Grèce rien que par la mer, sans parler des frontières terrestres en Thrace !
Ces immigrés illégaux, des jeunes hommes de 20 à 30 ans pour la plupart, se concentrent ensuite à Athènes pour se diriger en masse vers la France, l’Allemagne, la Belgique et la Hollande.
Les médias français minimisent fortement le désastre. Les chiffres de l’invasion sont toujours revus à la baisse avant diffusion. La gauche européenne encourage fortement ce raz-de-marée, appelle à davantage de « générosité » de notre part. Quel est le but poursuivi ? Combien de millions veulent-ils encore accueillir à nos frais ? Pendant ce temps, qui s’intéresse au devenir de notre population sans emploi, mal logée, nos millions de pauvres et de démunis ? Ceux-là, personne ne veut les voir ni s’en occuper ! C’est un crime contre nos peuples qui se commet sous nos yeux, avec la complicité active de politiques servant tout, sauf les intérêts de leurs administrés !