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  • «J'ai pensé que c'était la fin, qu'il allait tous nous tuer», confie Jean-Hugues Anglade

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    T.L.G.

    Carnage évité vendredi dans un train Thalys reliant Amsterdam à Paris. Un homme armé a ouvert le feu à l'arme automatique avant d'être maîtrisé par des soldats américains. Deux des militaires ont été blessés, l’un par balle, l’autre par arme blanche, mais leurs jours ne sont pas en danger. Autre blessé parmi les passagers, Jean-Hugues Anglade.

    L’acteur français était à bord du train avec sa femme et ses deux enfants. Il a été légèrement blessé à la main en « tentant d’actionner le signal d’alarme », selon un porte-parole de la SNCF. Le comédien a raconté ce cauchemar à Paris Match, ce samedi.

    EN DIRECT. Tirs dans un Thalys : Cazeneuve s’exprimera à 11h45… Le suspect nierait être un terroriste…

    « On s’est vu mourir »

    « Nous avons entendu des passagers hurler en anglais "Il tire ! Il tire ! Il a une kalachnikov !" J’étais avec mes deux enfants et ma compagne, autour de nous, il y avait une quinzaine de passagers. Tout à coup, des membres du personnel naviguant ont couru dans le couloir ». Jean-Hugues Anglade accuse le personnel de s'être enfermé à l’intérieur de leur wagon de travail, sans penser aux passagers. L’homme armé s’approchait du wagon numéro 11.

    « J’ai pensé que c’était la fin, que nous allions mourir, qu’il allait tous nous tuer. Oui, on s’est vu mourir car nous étions prisonniers de ce train, et qu’il était impossible de s’échapper de ce cauchemar », ajoute l’acteur. « On cherchait tous une issue, un moyen de s’enfuir, de survivre. J’ai brisé la vitre pour tirer l’alarme pour arrêter le Thalys ! Le verre a méchamment entaillé mon majeur jusqu’à l’os, et les machines ont ralenti. Mais nous étions toujours bloqués à l’intérieur. »

    « Collés les uns aux autres contre la porte métallique de la motrice, nous tapions dessus, nous criions pour que le personnel nous laisse entrer, nous hurlions "Ouvrez !" On voulait qu’ils réagissent ! En vain. Personne nous a répondu. Silence radio […] Nous attendions la mort, et nous n’avions pas le choix. »

    « Je veux rendre hommage à leur courage héroïque »

    C’est alors que l’étudiant américain Anthony Sadler est entré dans leur voiture, pour leur signaler que le tireur avait été maîtrisé. « Il nous a rassurés, il cherchait des couvertures de survie et une trousse de secours pour les deux blessés graves. »

    Jean-Hugues Anglade explique avoir reçu cinq points de suture et salue la bravoure des militaires américains. « C’est un miracle. Nous avons eu une chance incroyable d’avoir ces soldats américains. Je veux rendre hommage à leur courage héroïque, et les remercier, sans eux, nous serions tous morts. »

    20Minutes.fr

  • Disparition du journaliste d’investigation Emmanuel Ratier

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    21/08/2015 – PARIS (NOVOpress) – Le journaliste d’investigation Emmanuel Ratier est décédé mercredi 19 août 2015. Son nom est familier aux lecteurs de Novopress et de la réinfosphère dans son ensemble. Entre autres créateur de la lettre confidentielle Faits & Documents, animateur d’une émission sur Radio Courtoisie, cet homme d’exception manquera à tous ses amis. Nous publions ci-dessous le communiqué de la famille d’Emmanuel Ratier.


    En hommage à la disparition de notre père et époux, Emmanuel Ratier, sa famille et ses amis proches l’accompagneront dans son dernier voyage au cours d’une cérémonie intime mardi 25 août. Un hommage public lui sera rendu à Paris courant septembre. La date vous en sera communiquée ultérieurement.

    Pour toute marque d’affection, plus que de l’accompagner avec des fleurs, nous souhaitons poursuivre l’œuvre d’Emmanuel en aidant ses successeurs par des dons à l’association “Les archives associatives du Vexin” qu’il venait de créer et qui lui donnait tant d’enthousiasme. C’est elle qui perpétuer a son action.
    Une urne sera disposée à cet effet le jour de l’hommage public. Vous pouvez également écrire à cette adresse : Les archives associatives du Vexin, BP 19, 60240 Chaumont-en-Vexin

    La famille d’Emmanuel

  • Attaque dans un Thalys: c'est un Français qui est intervenu en premier pour maîtriser l'agresseur

    http://www.20minutes.fr/societe/1670715-20150822-attaque-thalys-francais-intervenu-premier-maitriser-agresseur

  • Louis Sarkozy « fier d’être patriote américain et pas français »

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    10h17

    Cela faisait bien longtemps que Louis Sarkozy n’avait pas fait parler de lui. Ses propos polémiques sur Twitter ont suscité de nombreuses réactions.

    Ce vendredi 21 Août n’est pas forcément une bonne journée pour le fils de l’ancien président de la République. En effet Louis Sarkozy se fait insulter de partout sur Twitter après avoir eu des propos jugés choquants par les internautes.

    Actuellement en couple avec Capucine Anav, ancienne candidate des anges et présentatrice sur le Mag d’NRJ12 le jeune homme de 18 ans profite de sa vie paisible entre Paris et les Etats-Unis où réside sa mère Cécilia Attias. Cette fois-ci le chéri de la belle Capucine Anav a fait parler de lui sur Twitter une fois de plus concernant sa fierté d’appartenir également au territoire américain et critiquant ainsi ses origines françaises.

    Ce jeudi 20 Août, Louis Sarkozy a déclaré sur Twitter :

    « je suis plus fier d’être patriote Américain et pas Français ».

    En voilà des propos bien durs et forts pour le fils de l’ancien président de la République française. Très rapidement le jeune homme s’est attiré les foudres du Front National et de nombreux internautes choqués par ces propos. [...]

     

    Source

    Merci à Padamalgam & Fopastigmatizé

     

  • Tirs dans un Thalys : le suspect, Ayoub el-Khazzani, formellement identifié

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/thalys-le-suspect-avait-ete-signale-en-fevrier-2014-comme-islamiste-radical-22-08-2015-5027561.php

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    PADAMALGAM

  • Suède : un électeur sur quatre prêt à voter pour l’extrême droite

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    18h42

    Le parti « Démocrates de Suède », en tête d’un sondage, prospère sur les problématiques de mendicité et d’intégration au sein du Royaume.

     

    Jimmie Aakesson, chef du parti des « Démocrates Suédois » depuis 2005. Le parti est arrivé 3e des législatives, en 2014. 

    C’est une première en Suède. Le parti d’extrême droite des Démocrates de Suède, opposant véhément à la politique d’immigration généreuse de Stockholm arrive en tête d’un sondage d’opinion.

    Selon ce sondage réalisé en ligne mi-août par l’institut Yougov pour le quotidien Metro, 25,2% des Suédois ont l’intention de voter pour cette formation. Elle dépasse les sociaux-démocrates du Premier ministre Stefan Löfven (23,4%). Les Modérés, parti conservateur d’opposition, sont troisièmes avec 21,0%.

    Source

    Merci à Ricou

  • Tirs dans un Thalys. Marine Le Pen: "la France est la cible constante d'assaillants déterminés"

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/tirs-dans-un-thalys-la-france-cible-constante-d-assaillants-determines-pour-le-pen-21-08-2015-5026015.php

  • Prime de rentrée scolaire: une élue LR d'Argenteuil suspendue pour la publication d'une photo jugée raciste

    http://www.fdesouche.com/637683-prime-de-rentree-une-elue-lr-dargenteuil-95-suspendue-pour-une-photo-jugee-raciste

     

  • Deux tweets de Nicolas BAY

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  • VIDEO - Arras: un Nord-Africain ouvre le feu dans un Thalys

    Lire les tweets:

    http://www.fdesouche.com/637695-arras-62-fusillade-dans-un-thalys-lacteur-jean-hugues-anglade-parmi-les-blesses

     

     

  • Grèce: "Unité populaire", le nouveau parti des dissidents de Syriza

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    21/08/15 à 15:50 - Mise à jour à 15:50

    Vingt-cinq anciens députés du parti de la Gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras, ont constitué vendredi un groupe parlementaire et vont former un nouveau parti, l'Unité populaire, dont l'objectif est la fin de l'austérité en Grèce, a indiqué vendredi son dirigeant Panagiotis Lafazanis.

     

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    Lafazanis © Reuters

    Cette annonce, faite au lendemain de la démission du Premier ministre et dirigeant du Syriza Alexis Tsipras, confirme la fracture au sein de ce parti qui avait remporté les élections du 25 janvier avec 36,3% des voix en promettant la fin de la politique d'austérité. Le nouveau parti est dirigé par Panagiotis Lafazanis, 63 ans, ancien ministre de l'Environnement et de l'Energie dans le gouvernement d'Alexis Tsipras.

    Cet homme politique intransigeant a perdu son portefeuille lors d'un remaniement ministériel en juillet après s'être opposé avec d'autres députés de Syriza à l'accord passé entre Athènes et l'UE sur une nouvelle aide de 86 milliards d'euros sur trois ans, accompagnée par un train de mesures d'austérité. Il a accusé Alexis Tsipras d'avoir décidé "l'organisation d'élections anticipées, ce qui est anti-démocratique" et d'avoir cédé par peur aux pressions des créanciers, l'UE et le FMI. "Qui gouverne la Grèce, (Jean-Claude) Juncker (président de la Commission européenne) ou (Angela) Merkel (la chancelière allemande)?", a lancé Panagiotis Lafazanis lors d'une conférence de presse. Il n'a pas hésité à se prononcer pour la sortie de la Grèce de la zone euro, "si les politiques d'austérité continuent" et il s'est dit en faveur de la nationalisation des banques afin d'assurer des liquidités et relancer l'économie. "Le pays ne tolère pas d'autres mesures d'austérité, s'il le faut nous allons procéder à la sortie de la zone euro, ce qui n'est pas un désastre, d'autres pays en Europe sont hors de la zone euro, il ne faut pas avoir peur ou diaboliser" une telle solution, a-t-il dit. Alexis Tsipras a présenté jeudi sa démission au chef d'Etat grec Prokopis Pavlopoulos en demandant des élections anticipées le 20 septembre pour pouvoir former un gouvernement "stable".

    En vertu de la Constitution, le chef d'Etat a demandé jeudi à Vaguélis Méïmarakis, dirigeant du parti d'opposition de droite Nouvelle-Démocratie (ND), de tenter de former un gouvernement de coalition.

    Selon la Constitution, la démission du Premier ministre entraîne automatiquement la procédure des "mandats exploratoires": les trois premiers partis du Parlement sur la base de leur nombre de députés sont appelés l'un après l'autre à tenter de former un gouvernement de coalition dans un délai de trois jours. S'ils échouent, le président doit organiser des élections législatives anticipées. "Mon objectif est de voir avec les autres partis si le Parlement actuel peut donner un vote de confiance à un gouvernement (de coalition) qui assurera la perspective européenne du pays", a indiqué le dirigeant de la ND lors de son entretien avec le chef d'Etat. Panagiotis Lafazanis a indiqué que son groupe devrait être appelé, en tant que troisième parti du Parlement, à utiliser "le mandat exploratoire" si la droite échoue, pour tenter de former un gouvernement de coalition. Avant la constitution de ce groupe, il aurait échu au parti néo-nazi Aube dorée (17 députés), troisième parti au Parlement, de tenter de former un gouvernement. Mais la décision finale sur la question devrait être prise par le Président de la République car c'est "une question d'interprétation" des articles relatifs de la constitution, estiment des analystes.

  • Daech menace la Belgique : « On frappera même vos hôpitaux et vos écoles »

     

    18h34

    L’État islamique vient d’exprimer des nouvelles menaces contre la Belgique. Et elles n’ont jamais été aussi inquiétantes…

    « Ce n’est pas une menace ou une parole en l’air. C’est une déclaration de guerre et les plans sont déjà prêts. » C’est ainsi que débute le message laissé par un djihadiste syrien originaire d’Anvers. « Tout va être concerné en Belgique. Les bibliothèques, les écoles, les hôpitaux, les rues commerçantes, les discothèques… Tous les endroits où on peut trouver des infidèles. Nous ne tenons plus compte de toutes ces discussions au sujet des victimes innocentes. Tous les infidèles seront assassinés. Nous les tuerons comme ils nous tuent. Compris ? », assène l’Anversois, qui ne dit pas où et quand le pays pourrait être frappé.

    Cependant, il insiste : des attentats sont inévitables. « Dans les jours, les semaines, les mois et les années à venir, il n’y aura plus que de la terreur dans vos quartiers, dans vos rues, dans vos maisons et vos chambres à coucher », poursuit-il.

    Ce qui inquiète , c’est que celui qui s’exprime ainsi n’est pas n’importe qui. Il s’agit en effet d’Abdellah Nouamane, un Anversois d’une vingtaine d’années qui est membre de l’organisation Shariah4Belgium. Celui-ci se fait appeler Abu Jihad Al-Belgiki et se trouve, depuis juin 2013, en Syrie.

    À l’origine, l’homme a combattu dans les rangs de Jabhat Al-Nusra, l’antenne d’Al Qaïda en Syrie, avant de rejoindre le camp de l’État islamique (EI). Là, il s’y est notamment fait photographier en compagnie de membres de la Katiba Al-Battar, la brigade d’élite qui avait mis au point le complot finalement déjoué de Verviers.

    S’il n’est pas confirmé que Nouamane était impliqué à Verviers, l’homme fait donc partie de la cellule qui a envoyé en Belgique des terroristes avec des intentions d’attentats concrètes.

    (…)

    Source (article complet réservé aux abonnés)

    Merci à Koutchoulou

  • La motrice d'un TGV Marseille-Paris en feu près de Valence : passagers évacués, retards importants

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-tgv-marseille-paris-en-feu-pres-de-valence-des-retards-a-prevoir-21-08-2015-5025677.php

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  • Tirs dans un Thalys: trois blessés, la section antiterroriste saisie

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/arras-trois-blesses-par-balles-dans-un-thalys-un-homme-interpelle-21-08-2015-5025767.php

     

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  • Stéphane Ravier : “Au FN, personne ne se réjouit de cette situation”

     


    Par Justin Boche
    Publié le 21/08/2015  à 09:38
     

     

    Le sénateur FN des Bouches-du-Rhône et maire du 7e secteur de Marseille était l’“invité pour comprendre” de Sud Radio ce vendredi. Il est revenu sur la crise qui secoue la direction du FN depuis maintenant quatre mois et sur l’éviction hier du fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen.

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    ©twitter
    Stéphane Ravier

    "Il ne tient qu'à Jean-Marie Le Pen de mettre le mot fin à ce feuilleton dont nous nous passerions bien. Ça fait quand même trente ans que je suis au FN et j'ai beaucoup appris à côté de lui. C'est un homme hors du commun, exceptionnel, qui m'a enseigné de nombreuses règles, dont une qui est centrale, qui consiste à faire confiance à sa hiérarchie et à appliquer les décisions qu'elle peut prendre. En l’espèce, ma hiérarchie a pris une décision hier et je m'y conforme, mais pas de gaieté de cœur. Au FN, personne ne se réjouit de cette situation, mais c'est ainsi", a déclaré Stéphane Ravier au micro de Sud Radio.

    Selon le sénateur des Bouches-du-Rhône, la décision d'exclure Jean-Marie Le Pen du FN "est justifiée de par les attaques virulentes qui étaient les siennes et qui n'étaient plus tournées en direction du système qu'il a tant combattu, mais en direction du mouvement qui défend les Français" et cela pour de nombreuses raisons : "Il y a tout un faisceau de raisons, dont ses références répétées sur la Seconde Guerre mondiale. Le FN est un parti d'avocats du peuple français et pas celui du peuple allemand. Ce n'est pas à Jean-Marie Le Pen ou au FN de défendre les uns ou les autres. Les Français attendent que l'on traite les menaces qui pèsent sur eux aujourd’hui, dont en particulier la déferlante migratoire qui a atteint des sommets."

    Stéphane Ravier se dit tout de même inquiet de l'impact que cette affaire pourrait avoir sur l'image de son parti : "Il est clair que ce triste feuilleton n'enthousiasme pas les militants, mais je les appelle à continuer le combat. Si j'ai une affection particulière pour Jean-Marie Le Pen, je me bats surtout pour des idées et pour les Françaises et les Français d'abord. J'appelle donc les militants à se rassembler derrière Marine Le Pen."

    Un impact qui pourrait se faire sentir très prochainement, durant les élections régionales. Des élections où Jean-Marie Le Pen avait menacé de se présenter contre sa petite-fille en région PACA. Une candidature qui ferait le lit des partis traditionnels, pour le maire du 7e secteur de Marseille : "Jean-Marie Le Pen est capable de tout ! S'il va au combat électoral, il va apparaître comme un diviseur. Sa candidature serait la planche de salut des socialistes aux abois et un tremplin pour M. Estrosi, qui est loin de faire l'unanimité en région PACA. J'appelle Jean-Marie Le Pen à soutenir Marion Maréchal-Le Pen, qui mérite d'être aidée."

     

      
    Le 5/9 Info Sud Radio

     
     
    0:00 / 9:23
     
     
     Stéphane Ravier, sénateur FN des Bouches-du-Rhone.
  • Immigration : la Macédoine décrète l’état d’urgence et déploie l’armée

     

    Face à un afflux sans précédent de clandestins, la Macédoine, petit pays des Balkans a décidé de décréter l’état d’urgence.

    Venant de Grèce, des milliers de Syriens, Somaliens, Pakistanais, Afghans ou encore Irakiens sont arrivés dans la ville de Gevgelija, dans le sud du pays provoquant une situation de crise et obligeant les autorités à déployer l’armée pour « renforcer la sécurité pour la population locale et encadrer la prise en charge des personnes qui ont l’intention de demander l’asile, conformément aux capacités ». D’après le communiqué du gouvernement :

    « En raison d’une pression accrue à la frontière sud et d’une migration intensifiée sur le corridor balkanique, il a été estimé qu’un contrôle plus important et plus efficace était nécessaire dans la zone frontalière où l’on enregistre des passages illégaux massifs en provenance de la Grèce. Nous pensons que le recours à l’armée va produire deux effets escomptés : améliorer la sécurité pour nos concitoyens dans ces deux régions et permettre une meilleure approche des gens qui souhaitent demander l’asile ».

    Déjà, Skopje avait sollicité l’aide de ses voisins afin d’obtenir des wagons supplémentaires pour transférer les masses de clandestins hors du pays : ses capacités de transport étant saturées. Le but de ces masses d’étrangers est de monter à bord des trains qui se rendent dans le nord de la Macédoine pour pénétrer en Serbie et ensuite se disperser dans les pays de l’Union européenne.

  • Tsipras vend la Grèce… et démissionne

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    Il a longtemps feint, mais comme dirait sa probable idole de jeunesse, Lénine : "Les Faits sont têtus".

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    En septembre dernier, les Toulousains apprenaient, consternés, que l’État avait décidé de céder 49,99 % du capital de l’aéroport Toulouse-Blagnac, sur les 60 % qu’il détenait, à un consortium sino-canadien au pedigree plus que douteux. Les Grecs ont appris la même chose récemment, mais il s’agissait de 14 aéroports qu’Aléxis Tsíipras avait pourtant promis de ne pas privatiser. Mais ce dernier a pris l’habitude de trahir ses promesses. Entré avec fracas sur la scène internationale par ce coup d’éclat remarquable qu’était le référendum, il a, depuis, multiplié les coups bas, donnant l’image de ce qu’il a toujours été, au fond : un banal politicien, doublé d’un lâche. Aujourd’hui, il démissionne, espérant se faire à nouveau élire, fort d’une majorité nouvelle, de type UMPS… Espérons que les Grecs ne se laisseront pas prendre, et balaieront cette marionnette.

    Digne frère des caciques du parti sociétaliste français, Aléxis Tsípras a trahi consciencieusement tous ses engagements électoraux pour complaire à ses maîtres bruxellois. Non content de laisser la Grèce ouverte à la prédation de l’immigration clandestine, le Premier ministre grec ne s’oppose aucunement à la colonisation économique de la patrie de Platon. Il a refusé le « plan d’aide » de la Troïka pour mieux s’y soumettre, et accepté un pacte encore plus contraignant. De plus, s’il s’était opposé au plan de privatisations présenté par son prédécesseur Antónis Samarás, c’est pour finalement y succomber et, pire, l’accélérer. Aléxis Tsípras n’avait pas les épaules requises pour sortir la Grèce du marasme dans lequel elle se trouve. Cet homme s’est dévoilé en traître absolu, ne respectant jamais le vote d’opposition de son peuple aux desiderata de la Troïka. Il a longtemps feint, c’était pour mieux se soumettre.

    Louvoyant sur la question de la privatisation des aéroports grecs, Aléxis Tsípras a multiplié les déclarations contradictoires ces six derniers mois. Les choses sont désormais claires : 14 aéroports régionaux seront privatisés, avec l’aval de l’ex-champion de la gauche « alternative » (sic) européenne. Incapable de s’opposer à la vente des aéroports, Tsípras a fait de nouveaux mécontents au sein de sa majorité, s’exposant à une véritable fronde. L’homme a dû compter sur les voix de l’opposition pour faire adopter le troisième « plan d’aide » ou, en termes moins policés, le troisième plan de soumission de la Grèce à des intérêts qui dépassent son peuple. Un tiers des députés de SYRIZA se sont abstenus de voter ou ont carrément voté contre. Certains ont même estimé qu’il s’agissait de la première pierre du grand œuvre d’Aléxis Tsípras : vendre la Grèce dans son ensemble. Cette attitude a un peu plus affaibli son image au sein de SYRIZA.

    Le consortium gréco-allemand Fraport-Slentel, détenu en partie par l’État allemand, va désormais gérer les 14 aéroports privatisés. Tout un symbole. Tsípras n’a pas résisté à Merkel, il lui a cédé la Grèce sur un plateau ! Le groupe Fraport-Slentel ne semble pas moins corrompu que le consortium sino-canadien qui a racheté l’aéroport de Toulouse-Blagnac. En effet, la société Hochtief, filiale d’une société de BTP, entretenant des liens étroits avec Fraport et gestionnaire de l’aéroport d’Athènes, est accusée de ne pas payer sa TVA en Grèce depuis 20 ans ! Cet accord a-t-il été négocié après le référendum récent ? Nul ne le sait, mais les petits ruisseaux forment les grandes rivières. Cette vente n’est qu’un petit ruisseau de plus dans la grande rivière de la liquidation de la Grèce, et un clou de plus dans le cercueil de Tsípras, qui ne restera dans l’Histoire que pour avoir livré son pays à un putsch financier.

    Pour se sortir des crises qui l’affligent, l’Union européenne doit être déconstruite pour faire place à l’Europe réelle, l’Europe des nations. Seules des nations souveraines, collaborant sur des sujets précis, pourront permettre à notre continent de retrouver sa grandeur passée. Cette Europe nouvelle ne se fera pas avec des dirigeants ayant une colonne vertébrale idéologique internationaliste. La gauche n’est donc pas une alternative, elle est le cœur du problème. Le salut passera par des dirigeants enracinés et résolus à lutter contre le globalisme, tel le Hongrois Viktor Orbán. Pour lors, l’accumulation de tragédies variées, tant sur les plans économiques que moraux ou migratoires, rappelle tristement la chute de Rome.

     
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