Hollande coûte cher à la France, très cher. Outre ses maîtresses successives qu’il nous faut financer (1), les conséquences de sa soumission aux Etats-Unis sont catastrophiques pour notre pays. Entre les Mistral et l’embargo russe, ce sont plusieurs milliards d’euros de dépenses supplémentaires que celui qui était surnommé Porcinet pendant la campagne de 2012 va infliger aux contribuables français.
Mistral perdant
En juin 2011, la France signe un contrat de 1,2 milliards d’euros pour la vente à la Russie de 2 bâtiments de commandement Mistral.
En septembre 2014, Hollande cède aux pressions américaines et suspend la livraison en précisant que « les conditions de la livraison ne sont pas réunies ».
Les conditions ? Quelles conditions ? Celles qui figurent dans le contrat signé par les 2 parties ? Non bien sur, les conditions avancées par Hollande sous la dictée d’Obama.
Depuis un an, les spéculations vont donc bon train en ce qui concerne le coût de cette annulation unilatérale du contrat.
Début août, Le Drian, ministre de la défense jure sur la tête de Hollande que la France paiera « moins de 1,2 milliard d’euros » à la Russie.
Mais selon le Canard Enchaîné du 12 août 2015, la facture est beaucoup plus lourde et s’élèverait à près de 2 milliards d’euros.
D’après le journal, environ 1 milliard d’euros a été remboursé en secret à la Russie le 5 août 2015. Il faut ajouter à cette somme 250 millions d’euros pour la marge du constructeur, la DCNS, 200 millions pour la remise en état des bateaux après leur avoir enlevé tous les équipements russes. Il faudrait rajouter également un manque à gagner de 450 millions d’euros pour des équipementiers Thalès et Safran.
En attendant que les Mistral trouvent de nouveaux acquéreurs, il ne faut pas oublier les frais de gardiennage, d’entretien et de maintenance pour 5 millions d’euros par mois.
Et puisqu’on n’est plus à un mensonge prêt, le gouvernement socialiste nous assure que de nombreux pays sont intéressés par nos Mistral parmi lesquels l’Egypte. Hollande est donc bien décidé à transformer le pays des pharaons en poubelle de la France en lui refourguant coûte que coûte nos appareils militaires dont personne ne veut. Après le Rafale, le Mistral ? Sauf que le Mistral est un bâtiment de commandement conçu pour des opérations éloignées de son propre territoire et aux dernières nouvelles, l’Egypte n’a pas encore décidé de prêter main forte à Hollande pour reconquérir la Crimée via la Mer Noire.
Le parlement français doit être saisi en septembre pour ratifier l’accord et ce gouvernement d’incapables et de menteurs nous promet toute la transparence sur les chiffres à cette occasion. Gageons que nos gentils députés godillots socialistes donneront à Hollande tout l’argent qu’il réclamera sans sourciller.
Sanctions contre la Russie : l’effet boomerang
En juillet 2014, les Etats-Unis et l’Union Européenne décident d’une série de sanctions contre la Russie pour bien lui faire comprendre qu’elle doit lâcher l’Ukraine et laisser les pro-nazis de Kiev gouverner cette nouvelle province américaine.
Les sanctions sont larges, elles concernent aussi bien les domaines financiers, économiques, technologiques que militaires. En outre, les avoirs de plusieurs hommes d’affaires proches de Poutine et de plusieurs banques sont bloqués.
Comme chacun peut s’en rendre compte, la situation en Ukraine n’a pas bougé d’un pouce et les sanctions à l’encontre de la Russie sont totalement inefficaces.
Inefficaces, mais pas sans conséquences.
En effet, par mesure de représailles, et pour montrer de quel gaz il se chauffe, Poutine a décidé d’instaurer un embargo sur tous les produits alimentaires européens. La France à elle seule exportait pour plus d’un milliard d’euros par an vers la Russie, tiens…, le prix d’un autre Mistral.
1,40 €, le prix politique du porc
En ce qui concerne le porc, la France en vendait environ 70 000 tonnes à la Russie pour un chiffre d’affaires estimé à 100 millions d’euros, une bagatelle, quoi… La France, mais aussi l’Espagne et l’Allemagne, principaux producteurs de porcs européens sont particulièrement touchés par l’irresponsabilité de Bruxelles.
La décision de la Russie, premier client de la filière porcine européenne, oblige donc les acteurs à trouver des solutions pour écouler autrement leur production.
N’en déplaise aux socialistes au pouvoir, nous vivons dans une économie de marché. Par conséquent, que se passe-t-il lorsque l’offre est beaucoup plus importante que la demande ? Les prix s’effondrent.
Sauf… En France. Où les gouvernants socialistes, grands économistes devant l’Eternel, mettent le couteau sur la gorge aux industriels et imposent un prix minimum de 1,4 € le kilo. Dans le même temps, l’Espagne et l’Allemagne, elles, baissent les prix, si bien que la France est totalement déconnectée du marché.
Résultat, afin de protester contre ce prix politique imposé pour obtenir la paix sociale et qui les étrangle, les 2 principaux acheteurs de porc : la Cooperl et Bigard décident de boycotter le marché de Plérin qui sert de référence pour l’ensemble du territoire.
Les éleveurs de porc ne pouvant écouler leur bêtes faute de cotation sont en train de mourir asphyxiés, victimes collatérales de la politique étrangère stupide et inefficace des socialistes qui nous gouvernent. La filière porcine en France, c’est environ 100 000 emplois.
Outre les éleveurs de porcs, les producteurs de lait, les éleveurs de bovins sont également très durement touchés. En catastrophe, le gouvernement socialiste annonce qu’il va débloquer 600 millions d’euros pour la filière agricole française, rien que ça. Et c’est pas de l’argent qu’ils vont prendre sur les comptes suisses de Cahuzac.
On aurait vraiment mieux fait de vendre nos Mistral à la Russie et d’élire un Président digne de ce nom qui mène une politique indépendante et n’est pas perpétuellement aux ordres des américains, ça nous aurait coûté moins cher.
Aller, courage, plus qu’un an et 9 mois à tenir, ensuite on pourra tirer la chasse d’eau.
> Philippe Alain anime un blog.
Note :
1. Et quand ils vont aux putes, on paye aussi ?
NDL - 17 08 15