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  • VIDEOS. L'assaillant du commissariat de Barbès serait un Marocain de 20 ans

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-un-homme-avec-un-faux-gilet-explosif-abattu-par-la-police-a-paris-07-01-2016-5429425.php

  • Patrick Henry obtient une libération conditionnelle, le parquet fait appel

     

     

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    Patrick Henry en 2002.

    Il avait échappé de justesse à la peine de mort en 1977. Patrick Henry, condamné à l'époque à la réclusion à perpétuité pour le meurtre d'un enfant, a obtenu ce jeudi une libération conditionnelle. «Le bénéfice de la libération conditionnelle est accordé, mais sous réserve de l'exécution d'une période de probation» prévue jusqu'au 4 août 2017, a déclaré Béatrice Angelelli, la procureure de Melun (Seine-et-Marne). Après réflexion, le parquet a décidé de faire appel.

    «Depuis le départ de cette procédure, nous étions opposés à cette demande», a déclaré Béatrice Angelelli, pour qui «le projet d'accompagnement n'est pas assez encadrant». L'appel est suspensif et «la cour d'appel a deux mois pour statuer», a-t-elle ajouté.

    Ce délibéré fait suite à une audience tenue le 8 décembre devant le tribunal d'application des peines, au centre de détention de Melun où Patrick Henry, 62 ans, est incarcéré. Le parquet avait requis le rejet de cette demande de libération, formulée après le rejet d'un recours en grâce présidentielle, en juillet 2014.

    En savoir plus : l'affaire Patrick Henry, premier pas vers l'abolition de la peine de mort

    Patrick Henry avait obtenu sa mise en liberté conditionnelle en mai 2001 après 25 ans de prison. Sorti sous le feu des médias, l'homme était resté discret un an avant d'enchaîner les faux pas avec en juin 2002 un vol à l'étalage, pour lequel il a été condamné à une amende de 2000 euros, puis dans la nuit du 5 au 6 octobre 2002 son interpellation près de Valence (Espagne) en possession de 10 kg de cannabis. Sa liberté conditionnelle avait ensuite été révoquée. En 2003, il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Caen à quatre ans d'emprisonnement et 20000 euros d'amende, décision confirmée par la cour d'appel de cette ville.

    LE PARISIEN






     

     

     

  • Mantes: pétition de femmes musulmanes pour des horaires séparés à la piscine

    http://ripostelaique.com/mantes-une-petition-musulmane-reclame-lapartheid-a-la-piscine.html

    Piscines-avant-apres.png

  • Cologne : «Je croyais que c’était de la propagande d’extrême droite mais c’était bien réel !» (MàJ vidéo traduite)

    http://www.fdesouche.com/687309-un-videur-de-cologne-je-croyais-que-c-etait-de-la-propagande-d-extreme-droite-mais-non-c-etait-bien-reel

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    Un récit hallucinant

  • «Supplément aux entretiens de Georges Albertini», de Morvan Duhamel . Par Camille Galic

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    Note de lecture de Camille Galic, écrivain, journaliste, essayiste.

    A l’instar de Marine Le Pen qui se dit « pas gaulliste mais gaullienne », beaucoup de ceux qui ne l’ont pas connue idéalisent la première présidence de la Ve République, quand souveraineté aurait rimé avec intégrité. A ceux-là on conseillera la lecture des entretiens que l’homme d’influence que fut Georges Albertini eut trois décennies durant avec de très hautes personnalités, particulièrement bien informées, des années 1950 jusqu’à sa mort en 1983 et que Morvan Duhamel, son plus proche collaborateur à la revue Est & Ouest, retranscrivait fidèlement.

    Trois volumes ont ainsi déjà été publiés aux éditions Amalthée, Entretiens confidentiels de Georges Albertini, Les Ecrits en prison de Georges Albertini et En mission pour Georges Albertini déjà recensés ici (1). Supplément aux entretiens de Georges Albertini clôt le cycle.


    Comme pour les précédents volumes, on ne mettra pas en doute la fidélité du scribe ni celle d’Albertini lui-même dans la relation des propos qui lui étaient tenus lors de ses innombrables rencontres. Mais ses interlocuteurs étaient-ils tous fiables ? Sachant qu’il était très répandu et très consulté dans les cercles dirigeants, ne cherchaient-ils pas à l’influencer, voire à l’intoxiquer afin de régler de sombres comptes avec d’autres ministres, d’autres décideurs ? Sans doute, mais Albertini, ancien second de Marcel Déat, dont Le Monde écrivit après son décès qu’il « fréquenta, connut, conseilla, guida presque toutes les personnalités politiques de premier plan entre 1940 et 1981, organisa des campagnes électorales, fit écrire des centaines d’articles, prononcer des dizaines de discours, exerça le pouvoir par gens célèbres interposés » n’était pas un naïf. Il savait distinguer le bon grain de l’ivraie dans les confidences et même secrets d’Etat qu’il recueillait.

    De la Résistance au grand banditisme

     Cela transparaît dans les chapitres portant sur l’OAS, l’enlèvement du colonel « factieux » Argoud à Munich et l’enlèvement à Paris puis l’assassinat de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, où l’on retrouve d’ailleurs les mêmes personnages (douteux), certaines des barbouzes – souvent des repris de justice s’étant, tel le gangster Jo Attia, refait une virginité dans la lutte contre l’Organisation Armée secrète – ayant participé plus tard à l’élimination définitive de Ben Barka. L’on retrouvera même

    Albertini avec giscard d'Estaing

    1978 Morvan Duhamel avec Valéry Giscard d’Estaing, président de la République

    quelques-uns d’entre eux dans l’instrumentalisation du meurtre en septembre 1968 du truand et gigolo serbe Stevan Markovic, garde du corps d’Alain Delon lui-même en cheville avec le Corse Marcantoni, « passé de la Résistance au grand banditisme ». Une affaire sordide dont on n’a jamais connu le fin mot (non plus que du rapt de Ben Barka) mais qui allait être utilisée par les gaullistes de gauche René Capitant, alors garde des Sceaux, et Louis Vallon pour barrer la route de l’Elysée au premier ministre Georges Pompidou. Une tentative vaine : ulcéré de voir le nom de son épouse Claude indûment mêlé par certains plumitifs à cette affaire sur la seule parole d’un autre voyou et indicateur serbe, Pompidou riposta par la « Déclaration de Rome » (janvier 1969) où il se portait ouvertement candidat à la succession de Charles De Gaulle. Ce qui eut pour effet de rassurer les Français qu’effrayait la prédiction du général : « Moi ou le chaos. » Sans la présence rassurante de Pompidou dans la coulisse, le « non » l’aurait-il emporté au référendum constitutionnel d’avril 1969, ce qui entraîna le départ immédiat de De  Gaulle ?

    Point commun de plusieurs des dossiers faisant l’objet de ces Entretiens : la porosité entre grande truanderie, services secrets (notamment le SDECE, que Pompidou fera réformer en 1970 par Alexandre de Marenches) et haute politique, sur fond de trafics d’héroïne – la fameuse French Connection – finançant entre autres des opérations inavouables et contraires à l’honneur d’un Etat se voulant de droit. En novembre 1972, Albertini relate ainsi que, selon Michel Poniatowski mis au parfum par les Américains, un certain nombre de hiérarques gaullistes seraient les « banquiers de la drogue ». Parmi eux, l’ancien résistant Joseph Comiti, député des Bouches-du-Rhône, très lié aux milieux barbouzards et plusieurs fois ministre, et Achille Peretti, lui aussi ancien résistant entre autres créateur du réseau Ajax, député-maire de Neuilly avant Charles Pasqua et président de l’Assemblée nationale de 1969 à 1973 avant de siéger au Conseil constitutionnel jusqu’à sa mort subite en avril 1983. Or, « les agents américains auraient noté à maintes reprises que les trafiquants corses arrêtés par leurs services seraient pratiquement tous en possession de certificats de résistance établis par Achille Peretti ». Simple solidarité insulaire ou implication plus profonde ?

    Simone Veil, Holocauste et le désert médical

    Autre fréquentation intéressante pour Albertini, celle d’Alice Saunier-Seité, ministre des Universités sous Giscard et connue pour son franc-parler. Déplorant que la presse soit « achetée, aux ordres » – une situation qui n’a fait qu’empirer : lire Les médias en

    Avec Raymond Barre

    1978 Morvan Duhamel avec Raymond Barre, premier ministre

    servitude (2) et La Tyrannie médiatique de Jean-Yves Le Gallou (3) –, elle se demande « comment les gens peuvent continuer à gober tout cela ». De même n’est-elle pas tendre pour sa collègue Simone Veil qui, ministre de la Santé et donc chargée de la réforme des études médicales, voulait « réduire de 3.000 en un an le nombre de diplômés ». Mme Saunier-Seité obtint que « la réduction intervienne en deux ans et porte seulement sur 2.000 étudiants » mais, quatre décennies plus tard, la France continue de payer très cher ce numerus clausus trop radical à l’origine de l’actuel « désert médical » imposé par la « mère » de la loi dépénalisant l’avortement avant de quitter le gouvernement pour conduire la liste de la droite aux élections européennes de 1979 où sa liste recueillit 27,7% des suffrages.

    Il est vrai que rien n’avait été négligé pour ce succès. De retour d’un déjeuner avec Mme Saunier-Seité le 14 mai 1979, Georges Albertini confie ainsi à Morvan Duhamel : « Selon Alice, l’interview de Darquier de Pellepoix (4), puis l’affaire du film Holocauste, n’auraient été montées que pour assurer sa publicité » – celle de Simone Veil, rescapée d’Auschwitz mais qui, rappelle Morvan Duhamel dans une note, « n’est jamais allée jusqu’à se présenter en témoin de l’existence et du fonctionnement de la moindre chambre à gaz homicide dans les camps de concentration où elle a séjourné ».

    Disciple de Georges Albertini, qui avait été très lié au défunt résistant, déporté puis député socialiste Paul Rassinier qui, le premier, mit en doute certains mythes de la Seconde Guerre mondiale, M. Duhamel livre un intéressant éclairage sur Oradour et s’intéresse à l’existence et au fonctionnement des chambres à gaz homicides dans un ultime chapitre, intitulé « Naissance d’une religion » mais que l’article 24 bis de la loi de 1881 sur la liberté de la presse nous interdit d’aborder ici.

    Camille Galic
    4/01/2016

    Morvan Duhamel, Supplément aux entretiens de Georges Albertini, éditions Amalthée 2015, 210 pages avec index.

  • Allemagne : les médias officiels et les autorités ne peuvent plus cacher l’ampleur des agressions sexuelles commises par les immigrés

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    Une  jeune victime témoigne

     

     

    Source : Daily Mail

    Au journal de 19 h lundi dernier, la chaîne publique ZDF a présenté ses excuses pour avoir totalement passé sous silence les dizaines d’agressions commises sur des Allemandes par des immigrants illégaux rassemblés en meutes à Cologne, Stuttgart et Hambourg lors du réveillon du Nouvel An.
    Il s’agit pour la chaîne d’une « négligence », mais connaissant sa ligne rédactionnelle ouvertement pro-immigration tous les doutes sont permis.
    D’autres journaux comme le Spiegel avaient déployé une grande ingéniosité rhétorique pour éviter de mentionner les origines ethniques des agresseurs, en parlant de « non-blancs » ou de « jeunes d’apparence étrangère ».
    Mais les témoignages des victimes ont déferlé sur les réseaux sociaux et il était impossible de cacher plus longtemps la réalité au public.
    Une jeune victime de 18 ans est même apparue à visage découvert sur une chaîne de télévision privée, N-TV, pour raconter son calvaire :

    Vers 23 h, nous étions à la gare principale pour voir le feu d’artifice, et c’est alors que nous avons d’abord remarqué tous ces hommes qui se trouvaient autour de nous.
    Nous avons réussi à entrer dans la cathédrale et je voulais passer devant le Musée Ludwig pour rejoindre tout le monde et regarder le feu d’artifice au bord de la rivière, mais tout à coup nous nous sommes retrouvées entourées par un groupe de 20 à 30 hommes. Ils étaient agressifs, et nous nous sommes serrées entre nous pour évite qu’une d’entre nous soit isolée au milieu de cette meute. Ils nous ont touchés partout et nous avons essayé de nous enfuir aussi rapidement que possible.
    Dans notre fuite avec tous ces attouchements ces hommes en ont profité pour voler des objets dans nos poches et nos sacs comme des portables et des portes-monnaies.

    Elle mentionne aussi des hommes qui tiraient des fusées sur la foule près de la gare.

    118 femmes ont pour l’instant déposé des plaintes pour violences et vols dans 3 villes selon la police qui a clairement indiqué que 2000 agresseurs d’origine ‘arabe ou nord-africaine’ étaient impliqués dans ces attaques.
    Hier soir une manifestation de 300 femmes s’est tenue à Cologne pour protester contre ces violences sexistes et l’inaction des autorités.
    Le conseil municipal de la ville a enfin réagi et admit qu’il y avait maintenant une zone de ‘non-droit’ le soir et la nuit en plein centre de la ville, spécialement pour les femmes, mais qu’il ne fallait surtout pas instrumentaliser ces événements et que ces zones avaient toujours été propices à des actes de délinquance.
    De son côté la maire de Cologne Henriette Rekeryor, très active dans l’accueil de nombreux ‘réfugiés’ a suggéré que les femmes doivent être ‘mieux préparées’ pour ce genre d’incidents et que la ville allait publier des informations concernant l’attitude à avoir en cas de problème.
    Cette réaction a provoqué l’indignation d’une partie de la population qui critique aussi le silence d’Angela Merkel sur ces événements.
    Un autre journal national, le Bild, a publié le témoignage de jeunes écolières agressées en pleine foule par une horde de Nord-Africains qui les avaient entourées jusqu’à ce que leurs cris ameutent des Allemands alentour.
    En fait les autorités et les politiciens pro-immigrations craignent que l’immense fête du carnaval de Cologne qui doit avoir lieu le mois prochain soit le théâtre de débordements de masse de la part des milliers d’immigrants arrivés récemment et retourne l’opinion contre une politique pro-immigration soutenue par les partis au pouvoir.

  • Les vœux d’Angela Merkel sous-titrés en arabe

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    Afin «d’atteindre de nombreux réfugiés», la chaîne publique ZDF a sous-titré ses vœux, comme ceux du président fédéral, en anglais et… en arabe !

    Caroline Artus, ancien chef d’entreprise

    ♦ Pour nos amis allemands patriotes aussi, l’année 2015 s’est terminée encore plus mal qu’elle avait commencé. Non seulement leur pays s’est vu « gratifié » d’un million cent mille réfugiés – du moins, prétendus tels par leurs autorités, chiffre quatre fois supérieur à celui de 2014 – mais ils viennent de subir le pire affront qu’un élu au sommet d’un État puisse infliger à sa nation : l’humiliation par le double jeu, le double fardeau du sacrifice et de la culpabilisation.


    Les vœux d’Angela Merkel pour ses compatriotes ? Qu’ils acceptent bien gentiment les migrants, sans broncher, même si « cela va coûter de l’argent […] » parce qu’« il est évident que nous devons aider et accueillir ceux qui cherchent un refuge chez nous ».

    Évident pour qui, donc ? Sans aucun doute pour Peter Sutherland – ex-directeur de l’OMC, ex-commissaire européen à la concurrence, ex-directeur de Goldman Sachs, mais actuel membre du groupe Bilderberg, directeur de la Trilatérale, conseiller spécial de l’ONU pour l’immigration ainsi que conseiller au Vatican – qui, dans une récente interview sur le site de l’ONU, préconise pour l’Allemagne en particulier, mais pour quasiment chaque pays d’Europe, d’accueillir plus d’un million de migrants par an sur les trente prochaines années. Autrement dit, avec d’un côté de faibles taux de natalité, et de l’autre un taux vigoureux, dans 30 ans, les Européens ont toutes les chances d’être devenus les indigènes dans leurs propres pays…

    Pas évident, en tout cas, d’après les estimations de la Bundesbank (la banque centrale allemande), de continuer de faire rentrer des millions de réfugiés dans le pays, puisqu’elle souligne les « qualifications faibles » et des « barrières linguistiques » et évalue à 70 % le nombre de migrants au chômage en Allemagne.

    Alors Angela, née d’un père pasteur et communiste, en Allemagne de l’Est, celle qui abhorre la culture de « démocratie par la base », comme l’écrira le tempsreel.nouvelobs.com, en 2013, a agité la grosse ficelle. Les Allemands patriotes sont des gens « au cœur froid ou plein de haine » [qui] se réclament eux seuls de l’identité allemande et veulent exclure les autres ». Parce que « les réfugiés sont une chance » pour l’Allemagne. Du Hollande dans la langue de Goethe !

    Et pour bien montrer, à ces Allemands-là, ceux qui tirent le diable par la queue, ceux qui ont l’outrecuidance d’aimer leur pays et de préférer les leurs à ceux venus d’ailleurs en si grand nombre en aussi peu de temps, bref, à tous ceux qui rechignent à sacrifier leurs économies, à se laisser effacer, Angela vient de leur jouer un tour de cochon, si j’ose dire. Afin « d’atteindre de nombreux réfugiés », la chaîne publique ZDF a sous-titré ses vœux, comme ceux du président fédéral, en anglais et… en arabe !

    Mieux : à partir du 4 janvier, les actualités allemandes « Heute » (celles de 17 heures… pour commencer) ainsi que d’autres émissions de la chaîne appliqueront systématiquement les nouvelles directives. Comprenez : le public devient cosmopolite.

    Et si François Hollande, pour sa (possible et espérée) dernière année, s’en inspirait ? Une idée pour provoquer dans la France entière un électrochoc ? On ne sait jamais…

    Allez, Frohes Neues Jahr !

    Caroline Artus
    1/01/2015

    Source : Boulevard Voltaire
    http://www.bvoltaire.fr/carolineartus/voeux-dangela-merkel-titres-arabe,229304?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=c8457303ae-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-c8457303ae-30425677&mc_cid=c8457303ae&mc_eid=58ff097ba7

    Correspondance Polémia – 2/01/2015

    Image : La chaîne publique allemande ZDF a sous-titré les vœux, d’Angela Merkel comme ceux du président fédéral, en anglais et… en arabe !

     

  • EN DIRECT. Manuel Valls : «il faut vivre avec la menace terroriste»

    http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-manuel-valls-donne-sa-grande-interview-de-la-nouvelle-annee-06-01-2016-5426499.php

    Il n'y a personne pour l'entarter?

     

  • Un peu de douceur...

    IMG_0282.JPG Chaton.JPG

  • Charlie: l'épouse du policier tué porte plainte

    http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/3737650/charlie-lepouse-du-policier-tue-porte-plainte.html

  • Cologne : agressions sexuelles massives par des groupes de migrants le soir du réveillon (MàJ : A Hambourg et Stuttgart aussi)

    http://www.fdesouche.com/686875-cologne-serie-dagressions-sexuelles-par-des-groupes-dhommes-le-soir-du-reveillon

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  • Agressions sexuelles à Cologne : la maire appelle les femmes à s’adapter aux immigrés (MàJ)

    1601060154390099.jpg Reker.jpg

     

    21h25

    « Nous devons expliquer aux hommes d’autres cultures le carnaval de Cologne [son fonctionnement, son sens], afin que son comportement si joyeux ne soit pas confondu avec de la disponibilité sexuelle. » dit Reker.
    (…)

    Ksta.de


    Après les terribles événements survenus la nuit de la Saint Sylvestre à proximité de la gare de Cologne, la maire de la ville, Henriette Reker, a demandé aux femmes d’adopter des règles de comportement pour éviter les agressions.

     

    L’histoire est à peine croyable et pourtant elle est vraie. Dans la nuit du 31 décembre, des dizaines de femmes ont été sexuellement agressées par des individus qui sembleraient être des migrants. Pour empêcher de telles horreurs de se reproduire, l’édile de la ville n’a rien trouvé de mieux que d’ériger des règles de conduite pour ses citoyennes féminines.

    Conférence de presse surréaliste
    Alors qu’elle s’exprimait devant les journalistes, Henriette Reker a lourdement insisté sur les mesures de prévention. Elle a également fait allusion au comportement des jeunes femmes qui doit être «mieux adapté». Elle souhaite même l’élaboration d’un «code conduite».

    Sa technique infaillible ? Que les femmes se tiennent à distance de bras d’un potentiel agresseur…

    Pire, l’édile s’est indignée du comportement des jeunes victimes qui n’auraient pas appelé la police «par peur de se faire voler leurs smartphones». Indigent.

    Henriette Reker n’a fait aucune allusion à l’origine des auteurs que de nombreux témoignages, vidéos et déclarations de police identifient comme étant des migrants. En 2015, l’Allemagne a accueilli plus d’un million de réfugiés, pour la plupart originaires de Syrie.

    A la suite des événements, le chef de la police de Cologne déclarait : «La seule chose que savent les policiers, c’est qu’il s’agit de jeunes hommes âgés de 18 à 35 ans, venant de l’Afrique du Maghreb.» Ce qui concorde avec les descriptions faites par les victimes.

    Mais la maire se refuse à tout amalgame. Pour elle, rien n’indique que les auteurs soient des migrants séjournant à Cologne.

    RT.com

  • La révolution scolaire de Najat Vallaud-Belkacem

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    Un maoïsme à visage humain

    Auteur

    Luc Rosenzweig

    Luc Rosenzweig
    est journaliste.

    Publié le 04 janvier 2016 à 6:00 / Politique Société

     

     

    Najat-Vallaud Belkacem est moins flamboyante que Christiane Taubira, moins « clivante » que la Garde des Sceaux, mais elle ne mène pas moins, avec constance et une réelle habileté manœuvrière, une entreprise révolutionnaire, visant à faire table rase du système éducatif français, pour lui substituer un modèle égalitariste intégral sous prétexte de lutte contre les inégalités produites, ou perpétuées, par ce système.

    L’année 2016 sera celle de la mise en œuvre de la réforme du collège, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle ne suscite pas l’enthousiasme des principaux intéressés, enseignants, parents d’élèves, universitaires et chercheurs dans les disciplines torpillées par la réforme (langues anciennes, allemand, enseignements artistiques…). C’est une réforme foncièrement bureaucratique, conçue et imposée du sommet, pétrie d’idéologie post-bourdieusienne, dont les racines conceptuelles plongent plutôt dans feue la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne du grand timonier Mao Zedong, la terreur en moins, que dans les idéaux émancipateurs de Jules Ferry et Ferdinand Buisson.

    Il s’agit de forcer la majorité du peuple, dont le souci principal est de donner à ses enfants une éducation de qualité et les armes du savoir pour affronter le monde qui vient, à accepter le principe d’une école où les meilleurs élèves, les plus doués, seront freinés dans leur progression, pour ne pas laisser ceux qui le sont moins sur le bord du chemin. Les « hussards noirs » de la République, qui se faisaient un devoir de faire accéder à l’élite ceux de leurs élèves qui montraient leur capacité à s’approprier la culture dite bourgeoise, en dépit de leur handicap social, seraient aujourd’hui plus près de la porte que de l’augmentation ! Ce que l’on exige d’eux, désormais, c’est de conduire un « groupe classe » hétérogène au maximum de la performance scolaire atteignable par le moins bon de ce groupe. Cela conduit, bien entendu, à abaisser le niveau d’exigence pour atteindre les objectifs du plan quinquennal, comme on faisait jadis dans le monde soviétique, avec les succès que l’on connaît. La dévaluation du baccalauréat, dont le destin est comparable à celui des assignats de la période révolutionnaire, n’a pas suffi à dissuader les bureaucrates et idéologues de persévérer dans leur projet de nivellement généralisé, initié dans les années 70 du siècle dernier, avec l’instauration du collège unique. Le peuple, cette engeance à qui, décidément, on ne peut  jamais se fier, s’est ingénié à utiliser toutes les failles du nouveau système pour saboter la grande idée égalitariste. Il s’est levé en masse, en 1984, pour préserver le reste d’autonomie de l’enseignement privé (recrutement des élèves, enseignements supplémentaires  liés au « caractère propre » de l’établissement). L’instauration insidieuse d’une hiérarchie des lycées et collèges a permis à des parents initiés (dont l’immense majorité des enseignants) à ruser avec la carte scolaire par tous les moyens, licites ou à la limite de la légalité, pour placer leurs rejetons dans les bons établissements.

    C’est désormais ces failles béantes du système que Mme Vallaud-Belkacem et ses acolytes ont décidé d’obturer. Dans un premier temps, il s’est agi de traquer impitoyablement l’élitisme qui s’était installé, avec la complicité de nombreux chefs d’établissements, au sein de collèges situés dans des ZUS (zones urbaines sensibles). Mission accomplie, avec l’élimination des classes bilangues dès la sixième, des langues anciennes réduites à n’apparaître que dans le cadre des EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires) avant d’être complètement abandonnées, comme l’induit la suppression, en 2013, du CAPES de lettres classiques.

    Deuxième étape, en préparation, la refonte de la carte scolaire destinée à empêcher la ghettoïsation de certains collèges désertés par les enfants des classes moyennes et supérieures dans les secteurs où coexistent des quartiers populaires (entendez peuplés majoritairement de personnes issues de l’immigration) et des zones pavillonnaires où vivent les classes moyennes. Une louable initiative, qui fait écho à la mobilisation constatée dans certaines localités, où des parents maghrébins et africains réclament un « blanchiment » des collèges pour éviter leur déchéance… Sauf que cette exigence de mixité sociale entre en contradiction avec la philosophie de la réforme du collège, qui donne la primeur à la performance du groupe sur celle des individus. Comment, sauf à pratiquer la coercition, peut-on faire accepter, à des parents aimants et responsables, que leurs enfants soient enrôlés dans une entreprise altruiste (servir, par leur sacrifice, à faire progresser les moins favorisés en capital culturel) au détriment de leur propre éducation ? Najat Vallaud-Belkacem et sa garde rapprochée – la directrice de l’enseignement scolaire Florence Robine, les sociologues Pierre Merle et Agnès Van Zanten – ont beau affirmer péremptoirement que les bons élèves ne perdent rien au change, il existe une limite à l’escroquerie intellectuelle : le bon sens populaire.

    Les méthodes employées pour imposer ces réformes n’ont rien à envier au dogmatisme de leur conception. Pour ce que l’on peut en percevoir, car l’éducation nationale est une institution opaque et autoritaire1, la mobilisation des acteurs de la réforme sur le terrain  n’est pas optimale. Certes, les moyens classiques de manifester sa grogne, comme l’appel à la grève des syndicats opposés à la réforme n’ont pas eu le succès souhaité par leurs organisateurs. Ceux des enseignants qui ont pu préserver leur pré carré disciplinaire et faire échec aux projets les plus insensés, comme les historiens sauvés par Pierre Nora, ne rejoignent pas les grands blessés des réformes, comme les latinistes et les germanistes. Les parents croient toujours – ils ont tort – que les systèmes de débrouille individuelle, comme la fuite vers le privé, les mettra à l’abri de la tornade égalitariste. Mais la rue de Grenelle doit aujourd’hui faire face à une contestation bien plus dangereuse que celle à laquelle elle est accoutumée : les profs viennent au séances obligatoires de formation en vue de la réforme, mais ils se réfugient dans la passivité, ou dans la révolte verbale, lorsqu’ils s’aperçoivent qu’ils sont, en réalité, soumis à une entreprise de formatage rarement observée dans un régime démocratique. Dans les rectorats, comme celui de Grenoble, on est vite passé de la persuasion à la menace de sanctions contre les enseignants rebelles actifs ou passifs. Lorsque cela éclatera, du côté des parents comme des profs, il y aura du sang sur les murs…

    Encercler les villes à partir des banlieues, combattre le capital culturel des dominants au lieu de le proposer, avec les moyens adéquats, à ceux qui en sont dépourvu, tel est le programme que notre souriante ministre des écoles entend mener à son terme, avant de se replier, en 2017, sur sa base rose de Villeurbanne. À moins que, dans un sursaut de lucidité, l’Élysée et Matignon ne viennent, comme dans l’affaire de l’état d’urgence, remettre les pendules à l’heure avant qu’il ne soit trop tard.

    Numéro de reportage : 00734912_000037.

    1. Il est aujourd’hui plus difficile à un journaliste, ou à un élu de la nation, de pénétrer dans un établissement scolaire que dans une prison, un commissariat de police ou une base de commandos de l’Armée de terre.

    CAUSEUR

    (merci à Dirk)