Elle en recueille beaucoup, soit dans la rue, soit à la SPA
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Italie : l’Enfant Jésus de la crèche pendu à Pitelli
Dans la nuit du 29 au 30 décembre, dans le petit village de Pitelli, un inconnu a enlevé l’effigie de l’Enfant Jésus de la crèche de la place du village, puis l’a pendu au-dessus de la crèche. L’évêque du diocèse, Mgr Ernesto Palleti, a condamné cet « acte sacrilège », et le président de la région de Ligurie, Giovanni Toti, a condamné cet « acte grave » et appelé à ce que s’applique toute la rigueur de la loi sur son auteur.
Source : TG COM 24, 31 décembre (merci A. A. pour ce signalement)
L'OBS
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Marxisme culturel : Comprendre et détruire le discours gauchiste (vidéo de Boris Le Lay)
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A propos de l'église Sainte-Rita
Sauvegarde de l'église Ste Rita : la meilleure façon de défendre une église est de la faire vivre
L’abbé Guillaume de Tanoüarn, qui célèbre actuellement le dimanche à Sainte-Rita dans le XVe arrondissement de Paris, déclare à Anne Le Pape dans Présent :
"Je célèbre depuis quelques semaines – quand on aime, on ne compte pas ! Mais je suis arrivé un peu après la bataille, puisque cette église devait être détruite. Le promoteur ayant obtenu la promesse de vente a voulu la faire abattre par une société de démolition en passant en force. C’est le maire du XVe, Philippe Goujon, qui a empêché, au nom de la loi, la démolition de s’effectuer.
Pour combien de temps ? Je ne sais pas. La meilleure façon de défendre une église est de la faire vivre. J’ai reçu une demande de la part de l’association Communauté chrétienne Sainte-Rita du XVe, association de jeunes catholiques qui ne pouvaient pas supporter la perspective de la destruction d’une église en plein Paris, à l’heure où l’on construit tant de mosquées, et cela pour des raisons purement financières, comme si la primauté du spirituel n’existait plus dans notre société et dans une ville qu’on appelle « la ville lumière », notre chère capitale. Pour combien de temps ? Cela dépendra de la motivation des habitants du XVe et même des Parisiens en général, qui sont venus pour l’instant par le simple bouche-à-oreille. Cela dépendra aussi d’une campagne de levée de fonds que nous prévoyons pour mars-avril 2016, qui permettrait à l’association de sauver l’église en la rachetant à son propriétaire actuel.
Dans tout cela, je me veux personnellement au service d’un bâtiment en péril et d’une communauté catholique romaine qui s’est spontanément créée et qui, après le départ des gallicans et voulant sauver Sainte-Rita, était en quelque sorte en déshérence.
Comment vous êtes-vous démarqué de vos prédécesseurs de « l’Eglise catholique gallicane » ? Ne craignez-vous pas un « amalgame », pour employer un mot à la mode ?
Pas du tout ! Les gallicans sont partis, ils ont jeté l’éponge, et c’est parce qu’ils sont partis que j’ai accepté l’offre de laïcs qui avaient besoin d’un prêtre pour que cette église continue à vivre et ne soit pas détruite. Il n’y a aucune ambiguïté sur la forme catholique romaine de la liturgie célébrée à Sainte-Rita du XVe.
L’assistance à Sainte-Rita, en plein après-midi du dimanche, est-elle nombreuse ?
Je dis la messe à 16 heures, car c’est le seul créneau libre de ma journée du dimanche. Il est bien évident que je continue à célébrer la messe au Centre Saint-Paul, et à prêcher le matin et le soir. A ma grande surprise, cet horaire décalé ne faisant concurrence à personne satisfait plus que je ne m’y attendais la demande pratique d’un certain nombre de fidèles, et nous avons à la messe, pour l’instant, sans autre publicité que celle des réseaux sociaux, entre 60 et 120 personnes, selon les dimanches. [...]
Cette église n’a aucun lien avec l’évêché ?
Le maire du XVe m’a garanti que l’église n’intéressait pas directement l’évêché. Par ailleurs, à Sainte-Rita, nous sommes, comme dit le pape François, aux marges de l’Eglise. Pour aller aux marges, il faut parfois – je le dis de tout mon embonpoint – des chevau-légers. C’est dans cette perspective que je me situe, pas du tout pour faire un Saint-Nicolas du Chardonnet bis – Saint-Nicolas est là, et bien là –, pas du tout non plus dans une perspective d’opposition d’autel à autel. Mais pour protéger un bâtiment chrétien qui a tout d’une église en plein Paris, et parce qu’on n’a pas le droit de laisser accomplir sa destruction sans rien tenter. [...]"
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Voeux de Florian Philippot pour 2016
Mes chers compatriotes,
Les vœux que je forme pour la France en cette nouvelle année 2016 sont simples : la paix, l’unité, la prospérité et la liberté.
Les réaliser sera la tâche, immense, qui incombera aux patriotes sous l’impulsion de Marine Le Pen.Après tant d’épreuves en 2015, tant de déchirures alimentées par les pouvoirs en place, tant de fractures aggravées par les politiques menées, notre première mission sera de mettre la France en paix, à l’intérieur de ses frontières comme en dehors. Et pour cela d’œuvrer pour son unité, face aux communautarismes, aux séparatismes. De choisir l’autorité plutôt que le laisser-aller. Unis les Français sont invincibles : voilà pourquoi beaucoup les veulent divisés. Nous serons un facteur d’unité contre la fragmentation.
Les patriotes continueront d’être la principale force de proposition dans notre pays, en refusant la fatalité du chômage, de l’appauvrissement et des inégalités. Mettre l’économie au service de la production, défendre le service public, aider l’innovation et la création, soulager les plus faibles : ces mots ne sont pas vains, ils sont notre ambition.
La France ne sera la France qu’en étant libre et souveraine. Les drames de 2015 ont fait comprendre à beaucoup combien nous avions besoin de nation et de France. Passons à l’action en 2016 ! Le peuple français doit reprendre son destin en main, et non laisser d’autres le confisquer, par l’Union Européenne et par l’OTAN. Contrôler sa frontière, battre monnaie, décider de ses lois, voter son budget, défendre son armée, faire entendre sa voix, respecter son peuple, coopérer librement avec le monde, diffuser sa langue et ses arts : la France est forte quand l’Etat et la nation le sont. La France est forte quand elle est libre et grande.
« Les exigences d’un grand peuple sont à l’échelle de ses malheurs » écrivit le Général de Gaulle. En 2016, soyons exigeants !
Bonne année à toutes et tous !
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Valence: un musulman fonce avec sa voiture sur des militaires - Point presse du procureur
A Valence : "Le conducteur a évoqué vouloir... par ITELE
Raouf el Tayeb, français d'origine tunisienne, 29 ans, non fiché S
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Malgré le froid, les "réfugiés" arrivent toujours par milliers en Europe
Alors que les températures sont de plus en plus froides, les réfugiés eux, arrivent toujours par milliers en Europe. Épuisés par le voyage, ils tentent de fuir la guerre et les exactions. Mais à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, certains doivent faire demi-tour. Ici, seuls les Afghans, les Irakiens et les Syriens sont autorisés à franchir la frontière. (02/01/2016)
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Bébé palestinien brûlé vif : des Israéliens seront inculpés pour «terrorisme» anti-arabe
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Valence : des images de propagande jihadiste sur l'ordinateur du "forcené"
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55 000 logements dans les colonies pour enterrer l’État palestinien
http://www.france-palestine.org/55-000-logements-dans-les-colonies-pour-enterrer-l-Etat-palestinien
L‘année 2015 avait commencé par des mesures de rétorsion israéliennes suite à la volonté palestinienne d’obtenir un vote du Conseil de sécurité pour la reconnaissance de l’État de Palestine. Elle s’achève, comme l’ONG israélienne « La Paix Maintenant » a réussi à l’obtenir, par la publication d’un plan de construction de plus 55.000 logements dans les colonies, dont plus de 8.300 dans la zone dite E1 au nord-est de Jérusalem.
C’est un chiffre énorme, sans commune mesure avec les annonces faites jusqu’alors à ce sujet. Elles se succédaient ces dernières années avec un ordre de grandeur tournant autour de quelques centaines de logements et provoquaient rituellement la réprobation, voire la condamnation verbale des chancelleries.
Ce fut le cas en juillet dernier quand, après avoir été contraint par la Cour suprême de détruire deux maisons en construction dans la colonie de Beit El, le gouvernement israélien répliqua par l’annonce de la construction immédiate de 300 logements dans cette même colonie et par « la planification » de plus de 500 logements à Jérusalem-Est. Cela lui valu une nouvelle condamnation verbale. Ou en novembre avec le lancement d’un peu plus de 450 logements dans deux colonies de Jérusalem, Ramat Shlomo et Ramot.
On est désormais passé à un tout autre stade, avec un message politique clair : rendre impossible l’établissement d’un Etat palestinien en séparant Jérusalem-Est de la Cisjordanie et en coupant la liaison Nord-Sud à l’intérieur même de la Cisjordanie.
C’est peu dire que la France et les pays européens sont confrontés au résultat de leur inaction politique. Ils payent le prix de leur couardise et leurs reculades tacites devant le rouleau compresseur de la colonisation. C’est le résultat direct d’une politique schizophrénique qui rappelle sans cesse son attachement à « la solution à deux États » et condamne la colonisation qui y fait obstacle et viole le droit international, tout en refusant la moindre sanction effective et encourage au contraire les coopérations économiques et universitaires dans le cadre du programme européen Horizon 2020 au plus grand bénéfice d’Israël.
Ainsi on présente comme une « success story » le bilan d’un accord israélo-européen sur les lignes aériennes et on laisse sans réagir la ministre Hotovely présenter les colonies comme "les premières lignes de la société démocratique" et rêver de voir le drapeau israélien flotter sur la mosquée Al Aqsa.
En réalité, plus on lui fait de cadeaux, plus Israël sait pouvoir se comporter en voyou.
Devant ces révélations qui devraient faire l’effet d’une bombe, on attend avec curiosité la réaction officielle de la France qui répète si aimablement qu’elle « n’est pas dans une logique de sanctions » et encourage avec cynisme la répression des militants exprimant leur solidarité avec le peuple palestinien par l’appel au boycott, au désinvestissement, au sanctions contre Israël.
Le Bureau national--
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Fax. : 09 56 03 15 79 -
Merci à tous ceux qui m'ont adressé leurs bons voeux !
Que la France rayonne à nouveau malgré ses ennemis!
Ensemble nous sommes forts!
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Derrière la bataille de la déchéance de la nationalité se cache la radicalisation de l’extrême gauche internationaliste et hors-sol contre le pays réel
Comment une démocratie peut-elle survivre avec des citoyens de deux ou trois pays ?Philosophe et anthropologueIls sont tous – politiciens, militants, associatifs, syndicalistes dits de gauche, enfin, entendez de la gauche marxiste et communiste – vent debout contre le projet de déchéance de la nationalité. Pourtant, s’il est une mesure minimale qui devrait, aurait dû recueillir l’assentiment de tous, c’est bien cette sanction contre les djihadistes ayant commis des crimes sur notre sol. D’autres démocraties, et non des moindres tels les États-Unis et l’Australie, prennent moins de gants avec leurs terroristes. Mesure symbolique, mesure ne concernant qu’une poignée de terroristes et binationaux de surcroît. Eh bien, non : une fois de plus, l’unité nationale est impossible. C’est inexplicable ou, plutôt, cela mérite décryptage.
Il y a d’abord ceux qui veulent en profiter pour faire prospérer leur fonds de commerce : les déçus, les aigris, les débarqués du gouvernement (les Duflot, les Hamon, etc.) et les non-embarqués (les Aubry, les Cohn-Bendit, les Mélenchon, etc.) et les insignifiants comme M. Toubon.
Mais il y a plus sérieux. En lisant les bonnes feuilles et les bons tweets, on découvre qu’ils sont au moins trois millions à avoir deux passeports, sinon plus. Inconcevable ! Comment une démocratie peut-elle survivre avec des citoyens de deux ou trois pays, dont les économies, les politiques peuvent être éventuellement antagonistes, voire en guerre ! Cette folie internationaliste est lourde de conséquences. On comprend mieux, dès lors, la réaction d’associations, d’élus, de ministres qui sont eux-mêmes ou représentent des binationaux. Situation incroyable et totalement contraire aux intérêts de la République et à sa sécurité en temps de guerre. Excusez-moi de rappeler que la mesure à l’époque (1939-1940 et 1914-1918) était l’internement des étrangers (en France et en Grande-Bretagne). Le tiers du gouvernement et des élus internés ! Cela ne manquerait pas de piquant !
Lire aussi : Hollande se prend les pieds dans le tapisLa dernière explication est peut-être la pire. Parce qu’elle est souterraine et idéologique. Beaucoup, dans cette meute hurlante, appartiennent ou ont appartenu à des associations, des groupuscules politiques d’extrême gauche, au Parti communiste, à des loges, bref, à la nébuleuse de l’Internationale socialiste qui n’a d’objectif que la destruction de la démocratie et l’instauration d’une société marxiste à leur profit exclusif.
Leurs valeurs ne sont pas les nôtres ni celles de la République, comme ils prétendent. Leur liberté, c’est la censure, l’égalité, l’égalitarisme, la fraternité, l’absolution des criminels, la laïcité, la promotion de l’islam. Et dans tout ça ? Pas un mot de compassion pour les 450 morts et blessés du 13 novembre. La honte !
Quand les Français comprendront-ils que toute compromission, toute alliance avec cette gauche sectaire et marxiste est impossible ? Il faut le dire et le marteler : les partis qui, par complaisance et par calcul politique, se compromettent avec eux se rendent d’une certaine manière complices des terroristes et des djihadistes.
BOULEVARD VOLTAIRENdB: La sénatrice Esther Benbassa possède, par exemple, la triple nationalité -
Valence : un nord-africain fonce sur 4 militaires devant la mosquée en criant « Allah Akbar » selon des témoins (Màj)
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Les noms d'origine gauloise
Jacques LACROIX, Les noms d’origine gauloise, la Gaule des combats. Editions errance, 2003.
Sous ce titre presque anodin, ce docteur ès lettres, spécialiste de la langue gauloise, produit une synthèse extrêmement étendue sur le sujet : 3 à 4000 noms de lieux sont aujourd’hui inventoriés en France, ce qui montre selon lui que « notre carte de France est en partie écrite en gaulois ».
Les chapitres du livre traitent en priorité d’une des spécialités de nos ancêtres : la guerre. Ainsi, le premier chapitre s’intitule « les raisons des combats », et les suivants, « l’équipement militaire », « la guerre de défense », « la guerre d’attaque » et « la Gaule des combats ».
Il est agrémenté de listes de toponymes où l’on retrouve les correspondances entre les noms des tribus et celles de notre actuelle géographie : les Andecavi sont ainsi les ancêtres des Angevins, Les Rèmes habitent la région de Reims, les Petrocori la région de Périgueux.
Les cartes proposées sont encore plus surprenantes par leur correspondance avec les actuelles frontières des départements, pourtant si décriés par les milieux identitaires : ainsi, la cité des Cénomans correspond-elle peu ou prou aux limites de la Sarthe, celle des Turons à celles de l’Indre-et-Loire. Certaines régions (et anciennes provinces) se retrouvent elles aussi : le Limousin et ses trois départements se superposent aux frontières de la cité des Lémoviques, l’Auvergne correspond à la cité des Arvernes.
De nombreux toponymes sont inventoriés : ainsi, « randa » désigne une limite, une fontière : il donne une foule de noms de lieux, tels que Eygurande, Randon, Chamarandes, Néronde ou Ingrandes. Nombreux sont ceux, comme nous le disions plus haut, liés à la guerre ou tout du moins à l’état quasi permanent de belligérance : les troupes de combat appelées « Catuslogues » donnent Châlons (en Champagne) ; la racine « vic » désignant les combattants donnent Evreux (Ebro-vici) ou Limoges (Lemo-vici) ; les Boïens (pays de Buch) sont les « frappeurs », les Calètes (pays de Caux) les « durs ». Lacroix nous explique que « dans les sociétés indo-européennes, le roi est – doit être – riche. A la guerre, il touche une large part du butin ; mais en même temps, il lui faut être nourricier. Le roi, le chef gaulois, se devait d’assurer la richesse à son peuple ; l’action guerrière y pourvoira. Le thème celtique rix qu’on reconnaît dans le nom des rois et chefs gaulois (dont bien sûr Vercingétorix) s’est transmis au germanique, qui l’a redonné ensuite au français riche ; la superposition des sens est éclairante sur les motivations guerrières des peuples antiques, et en particulier gaulois. »
Le vêtement gaulois nous est quasiment familier : galoches, braies et saies sont des termes encore utilisés au début du xx° siècle.
Leurs armes jouent un grand rôle dans la vie des cités au point de participer à la désignation de certains peuples : les cornes des casques donnent les Carnutes (de Chartres) ou les Slovènes de Carnium (aujourd’hui Kranj).
Le bouclier est désigné par le « radical celtique tal-, désignant étymologiquement ce qui est plat. On trouve à son origine un thème indo-européen *tel- appliqué à des surfaces planes : sanskrit talam, surface, paume ; vieux-slave tilo, pavé, sol ; lituanien pa-talos, lit ; grec telia, table à jouer ; latin tellus, terre. Cette base est bien représentée dans les langues celtiques : vieil irlandais talam, terre ; gallois, cornique, breton tal, front (…). Le sens éthymologique du thème gaulois est parfaitement justifié : à la différence des boucliers grecs et romains, de forme enveloppante, le bouclier celtique se caractérisait par sa surface quasiment plane. » Quel exemplaire démonstration de la parenté des peuples issus du fond commun indo-européen ! Et cette racine participe à des anthroponymes pleins de poésie : Actalus, grand bouclier ; Cassitalos, bouclier d’airain ; Argiotalus, bouclier d’argent, etc…ainsi qu’à des toponymes : Talais, Talazac, Tailly. Le bouclier plat des Celtes est devenu aujourd’hui la pacifique « taloche » des maçons…seule la gifle appliquée sur la figure avec le plat de la main, peut encore évoquer la lointaine époque des guerres héroïques : n’hésitez donc pas à en user contre vos adversaires, car il est bon que les traditions se maintiennent…
Le terme français de glaive doit être relié selon toute vraisemblance à un très ancien radical celtique (…) cladi (…) vieil irlandais claideb et irlandais claioimh, épée ; moyen-gallois cledy (…) breton kleze. L’écossais moderne claidheamb employé avec l’adjectif « mor », grand, a fait naître l’anglais « Claymore » ; c’est la grande épée d’Ecosse, à lame longue et large, popularisée en France au XIX° siècle pour les besoins du folklore celte (La harpe du barde ne se marie qu’au fracas des claymores et aux mugissements des tempêtes, écrit dans un style fort caricatural le romantique Charles Nodier).
Tite-Live note qu’au début du IV° siècle av. JC. Les armes gauloises frappèrent d’étonnement les habitants de Clusium qui n’en avaient jamais vu de semblables. Le gladius des Romains est donc un emprunt au *cladios gaulois.
Encore une fois, les armes donnent leur nom aux peuples qui en usent : l’aulne des boucliers a donné les Arvernes, le javelot, la localité de Javols et le Gévaudan. Ceux-qui-vainquent-avec-[le bois de] -l’orme [de leur javelot] sont les Lémoviques du Limousin. Ceux-qui-combatttent-par-l’if, sont un peuple d’archers, les Eburovices d’Evreux.
Mieux encore, comme dans le Seigneur des Anneaux, un poème gallois ancien , le Kat Godeu, combat des arbrisseaux, nous montre une armée d’arbres, aux essences choisies, qui s’avancent au combat (le thème en sera repris dans le Macbeth de Shakespeare, qui emprunte à la féerie celtique).
Pas de bataille sans appel aux Dieux : « On peut penser qu’avec les Druides, au moment où la nation engageait son avenir, les chefs du peuple –guides et protecteurs terrestres –et derrière eux les chefs militaires, jouaient le rôle d’intercesseurs auprès des Dieux. Les premières prières se tournaient sans doute vers le dieu national de la teuta, bienfaiteur du peuple en temps de paix, et surtout chef guerrier suprême en temps de guerre : le féroce Teutatès (ou Toutatis, que cite Lucain (…) à l’époque gallo-romaine, il sera du reste invoqué sous l’appellation de Mars Toutatis…Toujours cette parenté entre les peuples indo-européens qui facilite les échanges. L’Histoire nous a conservé le souvenir de deux rois gaulois appelés Teutomate (…). Leur nom signifiait celui-qui-est-bon-pour-la-Tribu.
Le dieu Lug, décrit dans les anciens récits celtes anciens comme un jeune dieu guerrier, fort et combatif, armé d’une lance invincible, pouvait être invoqué par les combattants se préparant à affronter la fortune des armes, donne son nom à Lyon (Lug-dunum), mais aussi Laon, et Loudun.
Chaque tribu dispose d’un emblème, voire d’un animal totémique : les Caturci sont probablement les Sangliers-du-Combat, et se fixent à Cahors ; les Tarbelles doivent leur appellation au taureau (tarvos) , et sont fixés dans la région de Tarbes ; les Volques ont pour emblème le faucon (en celtique volco). Plus surprenant, déformée en wahl, l’expression va servir aux anciens Germains à désigner les populations étrangères avec qui ils étaient en contact (groupes celtes, puis de langue romane), une connotation péjorative s’y attachant. D’où une série de noms de peuples : Wallons, Valaques, Gallois, Gaulois.
Pour s’imposer sur le champ de bataille, la guerre psychologique n’est pas sans intérêt : ainsi les Bellovaques (de Beauvais), réputé parmi les peuples gaulois pour les plus valeureux, sont étymologiquement ceux-qui-luttent-en-criant ce qui ne manquait assurément pas de paralyser l’adversaire.
Tite-Live évoque la furie gauloise qui se manifestait au combat. Les auteurs antiques sont nombreux à souligner la fureur guerrière des attaquants celtes (ce que les Romains appellent furor, de « furo » être fou, apparenté à l’avestique dvaraiti, « il se précipite », en parlant des démons : état de transe inspirée par le divin, dépassant l’homme qui n’en est plus le maître. Fureur (…) qui transporte l’homme au dessus de lui-même, le met au niveau d’exploits qui, normalement, le dépasseraient. Voilà le germe précieux des grandes victoires, commente Georges Dumézil. (…) Notre mot gaillard, lié à la vigueur, à la vaillance, est issu d’un terme gaulois *galia, force, bravoure,(…) et donne les noms de famille suivants : Gaillard, Gallard, (…), Gaillou.
Quand le guerrier s’avère cruel (c’est parfois nécessaire, mais toujours moralement problématique), il est qualifié de *crodio. Détail amusant, ce qualificatif a perduré localement, particulièrement en Suisse et Haut-Jura où il a pris la forme crouille pour désigner les « méchants », « de mauvaise apparence », la « canaille ».
Il est impossible de résumer une œuvre aussi imposante que celle de Jacques Lacroix, sans laisser de côté une infinie quantité d’exemples fascinants, ainsi que tout l’appareillage de notes et de références bibliographiques.
Cet ouvrage savant est pourtant d’une lecture aisée : il peut être avalé d’une traite ou utilisé comme une sorte de dictionnaire, voire de guide de voyage pour un tour de France de la topographie gauloise. Il offre à l’identitaire un moyen de révéler et d’exalter des racines qu’il découvrira bien plus proches qu’il ne l’imagine. Enfin, les exemples cités le montrent assez bien, la connaissance de nos ancêtres les Gaulois ne remplit pas qu’une fonction de simple érudition, mais ceux-ci peuvent être à bien des égards des éveilleurs et des modèles.Robert DRAGAN
TERRE ET PEUPLE
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Alain Juppé, candidat du mondialisme en 2017 ?
Francis Cousin : "Juppé est au carrefour de toutes les impostures sociologiques, esthétiques, spectaculaires du crétinisme"
- Publié le : jeudi 31 décembre 2015
- Auteur(s) :
- Mots-clés : France; Front national; LRPS; Politique
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Francis Cousin analyse les résultats des élections régionales de 2015 et anticipe le déroulement probable des Présidentielles de 2017
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Vitrolles (13) : Le chantier de la mosquée ravagé par un incendie
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Sondage : 74% des Français ne souhaitent pas la candidature de Hollande et Sarkozy
POLITIQUE. Dans un sondage exclusif Odoxa pour «Le Parisien-Aujourd'hui», les Français réclament massivement de nouveaux visages et de nouvelles pratiques pour combler le fossé entre l’opinion et les élus. Trois Français sur qautre ne veulent d'ailleurs ni de Hollande, ni de Sarkozy à la prochaine présidentielle.
Charles de Saint Sauveur | | MAJ :
C'est un chiffre qui en dit long sur la sclérose de la classe politique française : à l’Assemblée, 45 % des députés ont plus de 60 ans. Et un sur dix a déjà fêté ses 70 ans ! Beaucoup objecteront que l’âge du capitaine n’est pas forcément le vrai problème. Que l’expérience n’est pas forcément à jeter aux orties en ces temps de crise profonde. Il n’empêche : nos élus ne respirent pas la fraîcheur, et les Français ne se privent pas pour le déplorer.
A LIRE EGALEMENT : NOTRE DOSSIER COMPLET DANS LES EDITIONS DE SAMEDI DU «PARISIEN-AUJOURD'HUI»
Selon le sondage exclusif de l’Institut Odoxa pour notre journal, 88 % estiment que notre monde politique souffre d’un manque de renouvellement de son personnel. Et ils sont 56 % à espérer — loin devant tous les autres vœux « politiques » — que cet appel d’air se produise enfin en 2016 ! Ce qui n’est visiblement pas à l’ordre du jour, si l’on en juge par le casting probable — identique à celui de 2012 — de la prochaine présidentielle. 74 % des Français ne souhaitent ni la candidature de François Hollande ni celle de Nicolas Sarkozy, et 61 % rejettent celle de Marine Le Pen.
Le verdict des élections régionales de décembre (score historique du FN, caciques éliminés) a résonné comme un nouvel avertissement à nos élus, sommés d’ouvrir grand les fenêtres du changement sous peine de se voir encore plus discrédités. L’enquête d’Odoxa pointe une forme d’urgence : le renouvellement a beau être « indispensable » (68 %), « on en parle toujours, mais ça n’arrive jamais » (82 %).
Le septuagénaire Juppé préféré pour la présidentielle
Régulièrement, en effet, quelques audacieux avancent des idées pour revivifier la classe politique. Des idées qui finissent dans les tiroirs de la République. En juin dernier, beaucoup ont poussé des cris d’orfraie quand une étude a proposé de rendre inéligibles les plus de 70 ans. L’opinion, pourtant, plaide (à 70 %) pour un âge limite au-delà duquel la politique se passerait d’eux. Mais ce sont les mêmes, dans le sondage, qui font d’Alain Juppé, tout juste septuagénaire, la seule personnalité que les Français souhaitent voir candidater en 2017. Allez comprendre…
Les pistes du renouvellement peuvent se trouver ailleurs que dans l’addition des printemps. Par exemple en limitant à trois le nombre de mandats dans le temps, suggestion formulée à l’été 2013 par des députés socialistes et rejetée aussi sec. En 2017, la loi sur le non-cumul des mandats, qui continue à en faire tousser plus d’un, s’appliquera aux parlementaires. Ces dernières années, en outre, la parité homme-femme a été imposée à marche forcée dans les assemblées… qui commencent enfin à s’ouvrir à la diversité.
« Ce sont des progrès majeurs, mais le renouvellement, c’est aussi de s’ouvrir à toutes les classes sociales, et là, c’est à pleurer. Le PS s’est embourgeoisé et François Hollande n’a donné aucun signal en ce sens », regrette le député PS du Val-d’Oise Philippe Doucet, auteur il y a deux ans d’un rapport sur le statut de l’élu qui n’a pas fait suffisamment bougé les lignes.
Ni Hollande, ni Sarkozy
Trois Français sur quatre (74%) ne souhaitent pas que François Hollande et Nicolas Sarkozy soient candidats à la présidentielle de 2017, Alain Juppé étant la seule personnalité dont la candidature est majoritairement souhaitée (56%), selon notre sondage Odoxa.
Le président de la République et son prédécesseur à l'Elysée font exactement jeu égal: seuls 24% des Français veulent qu'ils soient candidats à la prochaine élection présidentielle, 74% étant d'un avis opposé.
Sont encore davantage rejetées les candidatures du responsable du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon (76%), et de l'ancienne ministre EELV, Cécile Duflot (85%). A l'inverse, l'ancien Premier ministre Alain Juppé est la seule personnalité politique dont les Français souhaitent majoritairement qu'il soit candidat (56% contre 42%). A noter qu'il est en tête chez les sympathisants de droite hors FN (71%, devançant de 20 points Nicolas Sarkozy) mais aussi chez ceux de gauche (62%). 38% des personnes interrogées souhaitent que le Premier ministre Manuel Valls soit dans la course contre 37% pour la présidente du Front national, Marine Le Pen, et 33% pour le président du MoDem, François Bayrou.LE PARISIEN
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Nouvel An en France : 804 véhicules incendiés selon le ministère de l'Intérieur
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réagir57L'état d'urgence en vigueur en France depuis les attentats du 13 novembre ne fait pas tout. Huit cent quatre véhicules ont été incendiés en France au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, 804 a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Le ministère précise que ce nombre est en baisse de 14,5% par rapport à l'année dernière, lors du passage à 2015. Quelque 940 véhicules avaient officiellement été incendiés,
Le nombre d'interpellations a lui été deux fois plus important qu'il y a un an et a concerné 622 personnes, dont 368 ont été placées en garde à vue, indique le ministère dans un communiqué, sans plus de précision.
Les festivités étaient encadrées par une forte présence des forces de l'ordre un mois et demi après les attentats de Paris.LE PARISIEN
Chiffres invérifiables...
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Le président Poutine adresse aux Russes ses voeux du Nouvel An
Chers citoyens de Russie! Chers amis!
Dans quelques minutes, nous allons accueillir le Nouvel An. L'approche de ce moment magique qui fait le pont entre le passé et l'avenir nous est familier dès l'enfance. Nous l'attendons avec joie, espoir et émotion. Nous espérons tout le meilleur et le plus brillant.
La tradition veut que nous célébrions cette fête en famille, avec nos amis les plus proches. Bien sûr, tous ne peuvent pas fêter le Nouvel An avec leurs parents: il faut travailler dans les hôpitaux et dans les usines, il faut effectuer son devoir personnel et son service militaire, il faut protéger les frontières et rester en surveillance permanente pour assurer notre sécurité au sol, en mer et dans les airs. Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui restent en poste jour et nuit, même s'il s'agit des jours fériés.
Aujourd'hui, je voudrais particulièrement adresser mes vœux, à l'occasion de cette fête, à nos militaires qui luttent contre le terrorisme international, qui défendent les intérêts nationaux de la Russie à l'étranger, faisant preuve de volonté, de résolution et de fermeté de caractère. D'ailleurs, nous avons toujours besoin de ces qualités, partout et dans tout ce que nous faisons.
Le succès de notre pays dépend du travail efficace et du progrès de chacun d'entre nous. Nous sommes liés par des buts communs, par l'aspiration à être utiles pour la Patrie, responsables de son sort.
En 2015, nous avons commémoré le 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Notre histoire, l'expérience de nos pères et grands-pères, leur unité pendant des temps difficiles ainsi que leur force morale sont pour nous un exemple important à suivre. Ils nous ont aidés et nous aideront à faire face avec dignité aux défis de notre époque.
Chers amis!
Maintenant, en cette nuit du Nouvel An, nous nous rendons particulièrement compte à quel point nos proches nous sont chers, à quel point il est important que tout aille bien dans leur vie, qu'ils soient en bonne santé, que nos parents éprouvent la chaleur de notre attention et de nos soucis et qu'ils reçoivent en retour toutes les bonnes choses qu'ils nous ont apprises et qu'ils continuent de nous apprendre. Que nos enfants grandissent sages, actifs, et que l'amour, la disponibilité à aider, la générosité morale et la charité soient notre soutien dans nos affaires quotidiennes.
Nous sommes à quelques instants seulement du Nouvel an. Alors souhaitons-nous succès, joie et bonheur les uns les autres. Remercions-nous les uns les autres pour la compréhension et le soutien, les soins et l'attention. Et portons sans faute un toast à la prospérité et au bien-être de la Russie.
Je vous souhaite de joyeuses fêtes et une bonne année 2016!
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Aix-en-Provence (13) : 80 caravanes se sont installées aux abords du stade, le site est dans un état terrible
12h50Les gens du voyage installés autour du stade Carcassonne à Aix-en-Provence depuis 12 jours doivent partir. Le préfet a confirmé ce mercredi après-midi leur expulsion. Les 70 caravanes ont jusqu’au 1er janvier pour quitter les lieux. [...]
Francis Taulan, adjoint au sport d’Aix-en-Provence, dénonce une situation inadmissible « ils ont découpé les poteaux qui empêchaient les caravanes de rentrer sur le parking, ils ont ouvert des vestiaires, des toilettes, des douches chauffées, il y a des déjections fécales partout, c’est assez immonde, le coût pour la ville sera au moins de 50.000 euros, peut-être plus ». [...]
[...] non seulement que des portes de vestiaires ont été fracturées, mais que le site est dans un état terrible: immondices partout aux abords du stade et derrière les vestiaires, où les gens du voyage font leurs besoins dans l’herbe et à ciel ouvert. Ainsi que dans les douches que la Ville avait ouvertes à leur intention.
Merci à Bobbynette
Depuis 13 jours, les gens du voyage se sont installés tout près du stade Carcassonne, à Aix-en-Provence, et ont souillé les lieux. Le tribunal de grande instance doit se prononcer aujourd’hui sur leur expulsion. [...]
Les gens du voyage avaient annoncé qu’ils quitteraient les lieux le 2 janvier, après une paélla géante organisée pour le nouvel an.
Le juge des référés a été saisi par la Ville d’Aix, et une audience se tient à 14h ce mercredi au tribunal de grande instance, après l’installation de quelque 80 caravanes de gens du voyage, aux abords du stade Carcassonne à Aix.