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  • Saint-Pétersbourg frappé par le terrorisme: au moins 11 morts, 45 blessés

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    Par Pierre Avril
    Mis à jour le 03/04/2017 à 22h57 | Publié le 03/04/2017 à 20h38

     Le président du Comité de la défense russe a parlé d'une «guerre» après l'explosion, ce lundi, d'une bombe dans le métro.

    Correspondant à Moscou

    Six ans après les attentats sanglants de l'aéroport moscovite de Domodedovo, la Russie est à nouveau frappée par la violence terroriste. Une explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg, ce lundi, sur une ligne très fréquentée, a fait au moins onze morts et 45 blessés, selon un bilan provisoire établi par les services antiterroristes. Selon l'agence Interfax, qui cite des sources policières, elle aurait probablement été provoquée par un kamikaze, qui se serait fait exploser au moment où le wagon se trouvait entre les deux stations centrales de Sennaïa Plochtchad et Tekhnologuitcheski Institout. Les analyses ADN devront toutefois le confirmer.

    «Le train s'est arrêté mais les portes ne se sont pas ouvertes. Par la fenêtre, j'ai vu quatre cadavres», a déclaré à l'AFP Viatcheslav Vesselov, retraité. Un autre témoin, cité par radio Écho de Moscou, Evgueni Arseniev, a décrit «un wagon tout noir et cinq à sept personnes allongées au sol, probablement mortes». Les télévisions russes se sont attardées sur l'image d'une portière du métro fortement endommagée par le souffle de l'explosion.

    «Nous avons toujours dit que les terroristes voient la Russie comme leur ennemi numéro un, et cela est arrivé en dépit de toutes les précautions»

    Franz Klinsevitch

    Une deuxième bombe non actionnée, mais trois à cinq fois plus puissante, a été découverte peu après à la station très fréquentée de Vosstania, cachée dans un extincteur. «Les circonstances ne sont pas claires, c'est trop tôt. Nous examinons toutes les causes possibles, le terrorisme aussi bien qu'un crime de droit commun», a déclaré Vladimir Poutine, présent à Saint-Pétersbourg à l'occasion d'une rencontre avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko. Le président du Comité de la sécurité et de la défense au Conseil de la Fédération, Franz Klinsevitch, s'est montré plus affirmatif. «Nous avons toujours dit que les terroristes voient la Russie comme leur ennemi numéro un, et cela est arrivé en dépit de toutes les précautions. Il s'agit d'une guerre avec toutes les conséquences qui en découlent», a prévenu le sénateur. La même piste est privilégiée par le comité d'enquête qui a ouvert une instruction en ce sens. L'agence Interfax croit savoir que le suspect serait un jeune homme de 23 ans originaire d'Asie centrale. Un homme barbu portant une calotte noire qui avait précédemment été désigné par plusieurs médias comme l'auteur probable de l'attentat s'est présenté spontanément à la police, qui a exclu sa participation.

    Ces derniers mois, la menace terroriste était plutôt mise en sourdine par les autorités russes, même si les forces de l'ordre annonçaient, épisodiquement, le démantèlement de cellules se préparant à l'action. Le 24 février, le groupe État islamique avait revendiqué une attaque contre une base militaire russe dans la république musulmane de Tchétchénie, appartenant à la Garde nationale. Cet assaut perpétré avec «des armes légères», selon le Centre américain des sites de surveillance djihadiste, SITE, avait fait six victimes parmi les soldats et autant chez les assaillants.

    Le mouvement des veuves noires

    Dans cette république musulmane victime de deux guerres, qui ont opposé Moscou aux séparatistes, la rébellion s'était progressivement islamisée à l'issue du premier conflit (1994-1996). Elle s'était étendue au Daguestan, faisant croître le mouvement des veuves noires, ces épouses de combattants islamistes décédés, accomplissant des attentats suicides. 84 opérations de ce type ont été comptabilisées depuis les années 2000 par le site d'informations Kavkazski Ouzel, impliquant cinquante-deux de ces femmes et causant 1300 victimes.

    À la faveur de la guerre en Syrie, la plupart des combattants du Caucase étaient partis rejoindre les rangs de l'État islamique. Fin février, Vladimir Poutine évaluait leur nombre à environ 4000, épaulés par quelque 1500 ressortissants d'Asie centrale. Après l'intervention de la Russie aux côtés des troupes de Bachar el-Assad, Daech avait menacé le pouvoir russe «de faire couler une mer de sang» à Moscou.

    En l'occurrence, c'est l'attentat perpétré le 31 octobre 2015 contre un Airbus rempli par plus de 200 touristes russes au-dessus du désert égyptien - tardivement reconnu par le Kremlin - qui a permis de mettre la menace à exécution. «L'attentat de Saint-Pétersbourg est très probablement lié à l'État islamiste dont nous observons un changement de tactique. Dans les grandes villes européennes ou à Moscou, les grands attentats ne sont plus possibles et se transforment en petites opérations impliquant deux à trois personnes», analyse Alexeï Grichin, président du Centre de la religion et de la société.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 04/04/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

  • Florian Philippot sur CNEWS

  • JOURNAL DU LUNDI 3 AVRIL 2017

  • Invité du Grand Jury sur RTL, François Bayrou a estimé qu'il n'y avait pas «d'art français», en matière de «matière de musique, de peinture, d’architecture

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    Invité du Grand Jury sur RTL, François Bayrou a estimé qu'il n'y avait pas «d'art français», en matière de «matière de musique, de peinture, d’architecture» évoquant les propos de son candidat, Emmanuel Macron qui estimait qu'il n'y avait pas de culture française. 

    Invité du Grand Jury RTL ce dimanche 2 avril, le maire de Pau a expliqué la position de l'ancien ministre de l'Economie sur la culture. Estimant qu'il «n'existait pas d'art français» dans certains domaines comme la musique ou l'architecture, il a néanmoins regretté la formule très «maladroite» d'Emmanuel Macron qui avait estimé «qu'il n'y a pas une culture française».

     

    Le 4 février, lors d'un meeting à Lyon, Emmanuel Macron avait assuré «qu'il n'y a pas une culture française, il y a une culture en France, elle est diverse, elle est multiple». Alors que leur alliance venait d'être scellée, Français Bayrou s'était démarqué de son candidat, assurant que pour lui «il y a une culture française, avait-il déclaré lors du Grand Rendez-vous Itélé-Europe1-Les Echos. Je suis un défenseur de la culture et de la langue française». 

     

    Dimanche 2 avril, invité de RTL pour le Grand Jury, le maire de Pau a estimé que la formule était très «maladroite». «Ce qu’il a voulu dire, c’est qu’il n’y a pas UN art français en matière de musique, de peinture, d’architecture. Il n’y a pas d’art français. En matière de langue, de littérature, il y a un art français», justifie-t-il.

     

      

    «Il y a des domaines d’expression artistique dans lesquels heureusement, nous ne sommes pas enfermés dans un cadre national», a expliqué le maire de Pau. «Dès qu’on touche en revanche à la langue, la littérature, l’histoire, il y a une culture française qui mérite d’être défendue, portée. Et il y a une francophonie qui sera un des principaux atouts de la France, puisque la langue française va être une des langues les plus parlées dans le monde. C’est notre chance, il faut en avoir conscience ! La littérature française a été extraordinairement enrichie par la création littéraire des Caraïbes françaises, et pas seulement, comme Haïti. En enfermant la littérature française dans le cadre de frontières, vous voyez à quel point on la dessert». 

     

    «Ce n'est pas le candidat le plus compromis...»

     

    Est-ce pour faire oublier les nombreuses fois où Bayrou tapait sur son désormais soutien ? «Je n'ai pas dit que des choses aimables», reconnaît le maire de Pau qui estime toutefois avoir découvert «qu'Emmanuel Macron n'était pas le candidat le plus compromis dans cette campagne». Reconnaissant sa jeunesse, François Bayrou -qui écrivait pourtant dans son dernier livre préférer «l'expérience»-, a vanté l'équilibre de l'équipe de Macron. «Pour conduire un pays, il faut des équipes équilibrées : entre enthousiasme et expérience», a-t-il assuré. 

     

    Bayrou ne ferme aucune porte sur son rôle

     

    Face aux ralliements de tous bords du candidat Macron, François Bayrou a balayé les difficultés de gouverner avec «les différentes sensibilités» politiques. «Oui il y a des soutiens divers, vous ne pouvez pas être élu à la tête de la France si vous n'additionnez pas des sensibilités différentes», a expliqué le maire de Pau, éludant la question de la formation d'une majorité à l'Assemblée. «La majorité aura la majorité», a-t-il déclaré. 

     

    Interrogé plusieurs fois sur son rôle si Emmanuel Macron est élu, François Bayrou a botté en touche sans refermer aucune porte. Restera-t-il maire ? «Je serai élu municipal à Pau, sans aucun doute», a-t-il dit ajoutant plus tard qu'il «exercerait toujours les responsabilités auxquelles il pourrait être appelé si c'est l'intérêt du pays». 

    Le Parisien 02.04.17

     

     

  • Macron rencontre la famille de Shaoyao Liu ainsi qu'un homme soupçonné d'être un espion chinois

    https://francais.rt.com/france/36085-macron-rencontre-famille-shaoyao-liu-et-homme-soupconne-detre-espion-chinois

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    A gauche de Macron, John Sun

  • Lille: manifestation des agriculteurs contre l'insécurité et les agressions sur leurs terres

    http://www.fdesouche.com/838075-deulemont-lille-un-agriculteur-agresse-finit-lhopital

  • HUMOUR ?

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  • Améliorons enfin la prise en charge des troubles du spectre autistique

     

     

    C’est aujourd’hui la journée mondiale de l’autisme. Elle arrive comme une piqûre de rappel à nos gouvernants qui n’ont pas eu à cœur de rattraper le retard phénoménal que nous avons pris dans la prise en charge de l’autisme, qui, je le rappelle, touche environ 650 000 Français.

    Que des enfants de la République soient contraints à l’exil pour trouver une main aidante, je ne m’y résoudrai jamais. Les créations de places et d’établissements annoncées il y a plusieurs années n’ont pour beaucoup pas encore été réalisées, faute de moyens alloués, mais surtout faute de volonté et de pilotage cohérent. Je m’engage à lancer un grand plan national pour les troubles du spectre autistique afin de combler enfin nos lacunes dans l’accueil des enfants et des adultes autistes. À la fin de mon quinquennat, toutes les places nécessaires devront avoir été créées et elles seront accessibles à ceux qui en ont besoin. Nous pouvons le faire !

    Le grand plan Autisme que j’envisage comprendra également un débat national sur les méthodes de prise en charge qui sera placé sous le patronage de la Haute autorité de santé et de l’INSERM. Les méthodes de prise en charge sont semble-t-il un gros point d’achoppement, car les théoriciens de plusieurs approches s’affrontent au lieu de discuter et de travailler de concert. Ce débat national aboutira, je l’espère, à un consensus sur les meilleures pratiques en terme de prise en charge des troubles du spectre autistique, en tendant vers les méthodes d’accompagnement et les méthodes éducatives. Il faudra bien entendu mieux former les professionnels et offrir une information adéquate aux familles pour garantir une application optimale des recommandations. Ces dernières permettront une détection et un diagnostic plus précoces des troubles du spectre autistique, ce qui fait aujourd’hui défaut en France. Ainsi, c’est souvent en naviguant sur Internet que des familles, après des années d’errance thérapeutique, font le lien entre les symptômes de leur enfant et le tableau clinique du spectre autistique. Il est inadmissible de laisser ces familles seules, dans le doute pendant de trop nombreuses années et plongées dans un sentiment de culpabilité et d’impuissance, ne sachant pas comment s’y prendre pour aider leur enfant, car pour vaincre la maladie, il faut d’abord l’identifier.

    Cette concertation nationale sera appuyée par une hausse de 30 % des budgets publics de la recherche qui permettra aux scientifiques de mener leurs travaux dans de meilleures conditions et avec plus de moyens. Les entreprises innovantes, qui proposent des solutions thérapeutiques et organisationnelles novatrices, seront soutenues grâce à un fonds souverain d’aide à l’innovation en santé, et le Crédit d’impôt recherche sera recentré sur les petites et moyennes entreprises, tandis que les dons à la recherche biomédicale seront totalement défiscalisés.

    Je plaide pour une coopération en bonne intelligence entre les professionnels de santé physique, psychique et sociale, car, ne l’oublions pas, l’OMS définit la santé comme un “complet état de bien-être physique, mental et social”. Il faudra ainsi créer des équipes pluridisciplinaires dans toutes les structures qui prennent en charge des personnes atteintes de troubles du spectre autistique, associant des médecins, des infirmiers, des psychologues, des orthophonistes, des travailleurs sociaux… Et pour éviter de rompre la continuité de la prise en charge entre l’établissement et la ville, je m’engage à faire rembourser par l’Assurance maladie toutes les consultations nécessaires en secteur libéral, notamment dans le cas actuel où beaucoup de structures sont saturées et affichent des délais d’attente de plusieurs mois. Cela concerne particulièrement les orthophonistes, les psychomotriciens mais également les psychologues et neuropsychologues qui sont pris en charge en secteur public mais pas en secteur libéral, ce qui apparaît comme une aberration dans de nombreuses maladies, alors qu’ils jouent un rôle capital dans leur prise en charge (bilans neuropsychologiques, remédiation cognitive, thérapie comportementale et cognitive…).

    Les jeunes autistes doivent pouvoir suivre une scolarité en milieu normal. Pour cela, les enseignants doivent être mieux formés aux spécificités du handicap, et il faudra faire preuve de pédagogie auprès des élèves pour qu’ils apprennent à accepter la différence. Les AESH doivent pouvoir sortir de la précarité et être mieux formés, car leur rôle est fondamental : ils contribuent très largement à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes en situation de handicap. Des campagnes de communication seront utilisées pour sensibiliser la population au handicap en général mais aussi sur les pathologies qui souffrent de préjugés importants, telles que l’autisme.

    C’est en s’inspirant des expériences internationales, en revalorisant la recherche, en construisant une approche pluridisciplinaire et en respectant les engagements en termes de créations de places en établissements que nous permettrons aux Français touchés par un trouble du spectre autistique et à leur famille d’améliorer leur quotidien. Nous devons rattraper le retard accumulé depuis des années. Je m’y engage.

     

    Signature de La Marine Le Pen

    Carnets d'espérances

  • Tunis : Najat V-Belkacem signe une convention sur l’apprentissage de l’arabe en France

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    2h43

    Une convention a été signée hier, vendredi 31 Mars, entre la Tunisie et la France portant sur l’apprentissage de la langue arabe à l’école primaire en France, et sur le projet de création d’une école tunisienne à Paris.


     La signature de cet accord est intervenue lors d’une rencontre, hier au siège du ministère, entre le ministre de l’Education, Néji Jalloul, et la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche française, Najat Vallaud-Belkacem.

    La ministre française était hier dans nos murs, à l’occasion de la tenue vendredi à Tunis de la 3ème conférence ministérielle de recherche, de renouveau et d’enseignement du dialogue 5 + 5.

    Global Net

    Merci à El Manchou

  • Marine Le Pen a reçu son triptyque avec Poutine et Trump des mains de Maria Katasonova

     La candidate du Front national a reçu dans son QG de campagne la fondatrice du mouvement russe "Les femmes avec Marine".

    30/03/2017 18:48 CEST | Actualisé 30/03/2017 18:51 CEST
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    PRESIDENTIELLE 2017 - Elle avait promis d'offrir le triple tableau à Marine Le Pen, elle a tenu parole. La pasionaria nationaliste russe Maria Katasonova, initiatrice du mouvement "Les femmes avec Marine", a été reçue ce mercredi au siège de campagne de la candidate du Front national, a annoncé la jeune femme ce jeudi sur Facebook. Cette fan numéro un de Marine Le Pen, dont Le HuffPost vous parlait ce week-end, en a profité pour lui remettre le triptyque représentant la cheffe de file de l'extrême droite française au côté de Vladimir Poutine et de Donald Trump, représentés dans le style du réalisme socialiste.

     

    Imaginé par le collectif artistique nationaliste "Etoile blanche", ce triptyque a été réalisé avant la victoire de Donald Trump lors de l'élection présidentielle américaine, a précisé Maria Katasonova devant une Marine Le Pen aux anges.

     

     

    Selon la jeune femme, l'oeuvre aurait déjà été exposée "au musée de l'Histoire moderne". "On est certain qu'il sera prémonitoire comme pour M. Trump. Ce triptyque représente une nouvelle conception géopolitique où le monde unipolaire devient multipolaire", a-t-elle précisé.

     

    "C'est ça. C'est exactement la ligne qui est la nôre. C'est vraiment superbe", s'est enthousiasmée Marine Le Pen, qui a été reçue la semaine dernière par le président russe Vladimir Poutine.

  • Qui est Maria Katasonova, 21 ans, la fan n°1 de Marine Le Pen en Russie ?

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/26/qui-est-maria-katasonova-la-fan-n-1-de-marine-le-pen-en-russie_a_22011608/

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    Ultra-active sur les réseaux sociaux, la jeune nationaliste russe au physique de mannequin rêve d'une alliance Trump-Poutine-Le Pen.

    26/03/2017 08:44 CEST | Actualisé 26/03/2017 08:46 CEST
    Twitter
    Qui est Maria Katasonova, la fan N°1 de Marine Le Pen en Russie?

    PRESIDENTIELLE 2017 - A l'occasion de son déplacement surprise à Moscou ce vendredi, Marine Le Pen n'a pas été simplement reçue officiellement par le président Vladimir Poutine. De passage à la Douma, l'Assemblée nationale russe, la candidate du Front national a eu le plaisir de recevoir un bouquet de roses bleues, symbole de sa campagne, des mains d'une jeune admiratrice intimidée.

     

    Remerciements mutuels, photo de rigueur... L'échange entre les deux femmes est bref mais chaleureux. Il nous offre également une rare occasion d'entendre Marine Le Pen prononcer quelques mots d'anglais (ce à quoi elle se refuse traditionnellement).

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  • "Peuple guyanais" ? La formule de la ministre passe mal

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    Venue calmer la grogne en Guyane, la ministre de l'Outre-mer en a déclenché une autre en métropole. Ses excuses au «peuple guyanais» ont fait bondir les élus de la République, qui lui rappellent qu'en France, il n'y a que le peuple français.

    En déplacement en Guyane qui connaît des grèves sans précédent depuis quelques jours, la ministre de l'Outre-mer Ericka Bareigts a présenté «ses excuses» au «peuple guyanais» pour des années de sous-investissement de Paris en Guyane. Un certain nombre d'hommes politiques et personnalités de la société civile ont pris d'assaut le réseau social Twitter pour lui rappeler que selon la Constitution française, la France est une République indivisible et qu'il n'y a qu'un seul peuple, le peuple français.

    L'historien Eric Anceau s'est par exemple dit «très choqué» qu'une ministre utilise l'expression impropre dans la République de peuple guyanais, «par démagogie».

    RT

    NdB: La Guyane est une région et un département français situé en Amérique du Sud. Les compétences de ces deux niveaux de collectivité sont exercées dans le cadre d'une collectivité territoriale unique dont l'organe délibérant est l'assemblée de Guyane

  • Au sujet de l’alliance entre M. Estrosi et M. Macron

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    La rencontre de ce matin entre M. Estrosi et M. Macron est plus qu’un symbole. C’est une clarification salutaire de la campagne électorale que nous ne nous lasserons pas de décrypter.
    “Travailler ensemble”, dans le “respect”, “voire l’amitié”… La poignée de main est plus que cordiale, les mots échangés sont doux, et l’on prend à peine la précaution de dire qu’il ne s’agit pas d’un ralliement.
    Si ce n’est pas un ralliement, c’est en tout cas une belle alliance, en bonne et due forme. Les Français ne sont pas dupes, il faut cesser de les prendre pour des imbéciles.

    Cela ne surprend guère de la part de M. Estrosi, lui qui codirige déjà dans les faits la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avec M. Castaner, socialiste, premier et indéfectible soutien de M. Macron. L’alliance LR-PS s’était déjà manifestée lors des élections régionales de 2015, elle se renforce aujourd’hui.

    Et l’alliance ne change pas d’objectif, puisqu’il s’agit nous dit-on, pour les deux camps, En Marche et LR, d’unir leurs forces pour lutter contre le Front National.
    Toujours la même rengaine, toujours la même façon de se défausser de ses échecs. Eh bien je dis à MM. Macron et Estrosi, que mon objectif à moi est de lutter contre les ravages de leur politique, de lutter contre le chômage, contre la baisse du pouvoir d’achat, contre l’insécurité, le terrorisme et contre l’immigration de masse.

    Les Français, de PACA et des autres régions, voient bien que le système n’hésite plus désormais à afficher son union, pour la sauvegarde des postes, des prébendes, mais contre l’intérêt des Français, grands oubliés de ces manoeuvres politiciennes. Les électeurs de M. Fillon sont d’ores et déjà prévenus. A bon entendeur…

    Signature de La Marine Le Pen

  • On l'affiche!

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  • En meeting à Marseille, Emmanuel Macron pulvérise les limites connues de la démagogie

     

    « Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens, Sénégalais… Mais je vois quoi ? Je vois des Marseillais… Je vois des Français. Regardez-les bien, messieurs et mesdames du Front national, c’est ça, être fier d’être Français ! »
    (Emmanuel Macron, au sommet de son excitation)

    C’est le site franceinfo qui propose de regarder le meeting d’Emmanuel Macron à Marseille en direct. Sauf que le lecteur vidéo ne fonctionne pas. On est bien sur le service public audiovisuel. Manu 2 (Manu 1 c’était Valls) ne le sait pas, donc il hurle à pleins poumons pour les peut-être 5 000 Marseillais rassemblés dans les gradins. Cependant, impossible de se faire une idée juste, tant les plans des caméras sont serrés, d’après les internautes qui eux arrivent à suivre en vidéo.

     

     

    Mais l’intérêt n’est pas dans le comptage des fans de Manu 2 ou des Marseillais qui n’avaient pas grand' chose à faire ce samedi 1er avrill 2017, il est dans le discours du candidat de la Banque et des Médias, qui ne recule devant rien pour rafler des voix. Les pros de la politique savent que ça ne marche pas aussi facilement, qu’il vaut mieux pratiquer le porte à porte mais dans le staff Macron, on n’a pas le temps de faire campagne à l’ancienne, on utilise les techniques modernes. Le Big Data et les médias, à fond pour le poulain de François Hollande.

    Et en matière d’écriture démagogique, on sent que l’urgence de figurer au second tour pour le Système fait prendre des raccourcis avec la vérité.

    « Avec vous, à vos côtés, comme on dit ici : on craint dégun ! », a lancé Emmanuel Macron pour entamer son meeting à Marseille. Le candidat a promis à ses supporters d’arriver en tête au premier tour, et ne recule devant aucun classique local pour séduire : après avoir cité IAM, il raconte comment l’OM l’a fait « pleurer, vibrer, rêver ».

     

     

    Notre petit doigt nous dit qu’il serait incapable de dire qui a marqué le but vainqueur en finale de Coupe d’Europe en 1993 contre les Milanais... Mais on ne va pas juger un candidat sur des textes grattés par ses rewriters. Pourtant, dans son discours, il n’y a que ça : de la démagogie pour attardés mentaux. C’en est presque insultant pour les Marseillais. Dire que Manu 2 a été coaché par Julien Dray sur conseils du président Hollande... Le Baron noir et le barbon poissard, la paire de socialistes qui a mené la France dans le trou.

    Sur sa page Facebook, Emmanuel Macron a mis au défi les Marseillais de faire aussi bien que lors de son dernier meeting parisien, le 10 décembre, à Bercy, qui avait attiré près de 15 000 personnes. En fin d’après-midi, le candidat, qui s’est déjà déclaré supporter de l’OM, rejoindra le stade Vélodrome pour assister au match de football Marseille-Dijon.

    On s’attend à la partie de pétanque contre les pointeurs et les tireurs locaux, ou la descente de la Canebière en Cadillac décapotable, l’achat de quelques rougets dans le Vieux-Port qui ne produit plus rien depuis perpète, la visite de L’Évêché, là où les flics jouent aux cartes avec Pagnol...

  • A Marseille, l'anaphore de Macron sur "la fierté d'être Français" ! (01.04.17)

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    Emmanuel Macron est passé à l'offensive ce samedi lors d'un meeting à Marseille, où il a appelé ses sympathisants à combattre les partisans du Front national.