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  • Affaire Benalla : "Le responsable, c'est moi", déclare Emmanuel Macron devant les élus de la majorité

     

    Depuis les révélations du "Monde", le président de la République gardait le silence. Face aux élus de sa majorité, réunis à Paris, il a fustigé la "République des fusibles, la République de la haine". 


    Emmanuel Macron à Montréal (Canada), le 7 juin 2018. (DAVID HIMBERT / HANS LUCAS / AFP)

    "Ce qui s'est passé le 1er mai a été pour moi une trahison." Emmanuel Macron a effectué une visite surprise lors d'une réunion des élus de la majorité, mardi 24 juillet, organisée à la Maison de l'Amérique latine pour clore la session parlementaire. Selon plusieurs élus LREM, dont le député du Haut-Rhin Bruno Fuchs, le chef de l'Etat est revenu sur l'affaire Alexandre Benalla. Il a fustigé "la République des fusibles, la République de la haine", selon d'autres participants.

  • Alexandre Benalla s’appelle Lahcène Benahlia, et il veut que les flics aillent se faire…

     

    Publié le 22 juillet 2018 - par  - 50 commentaires - 9 920 vues

    « Affaire Benalla » (épisode 7). Mais nommons-le dorénavant par son vrai patronyme : Lahcène Benahlia.

    On vient de nous signaler que Benahlia avait sollicité un port d’arme, en 2013, et c’est l’avocat Karim Achoui, créateur de la « Ligue de défense des musulmans » qui avait formulé cette demande, qui a été fort justement, et fort heureusement, refusée.

    Benahlia avait, par ailleurs, sa propre équipe, bien soudée, autour du président. Il a recruté « Momo Testo » (pour testostérone !), « Kamel Judoka » et « Barbiche ».

    Sur une messagerie privée, Benahlia résumait ainsi, de sa manière toujours aussi grossière et vulgaire, les consignes que lui proposaient les policiers : « Ils n’ont qu’à se faire enculer ! »

    A l’Elysée, Benahlia traitait d’égal à égal avec les professionnels du GSPR (policiers et gendarmes chargés officiellement de la sécurité du chef de l’Etat), et les rivalités n’ont pas tardé à éclater de plus en plus souvent. Notamment l’été dernier où il outrepassait largement ses fonctions en notifiant une garde à vue, selon le témoignage du photographe.

    Il m’a dit : « Je vais vous placer en garde à vue. Je vais vous faire coffrer pour 48 heures. »

    Attendons l’épisode 8. A  très bientôt !

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Les "copinages malsains" (vidéo)

    14h10 - L'audition du préfet de police Michel Delpuech débute

    13h30 - Benalla avait les clés de la villa du Touquet des Macron

    Selon "l'Opinion", signe de la confiance placée par Emmanuel Macron en Alexandre Benalla, ce dernier avait en sa possession les clés de la villa du Touquet, dont Brigitte Macron est propriétaire. "Ses compétences ne sont sans doute pas la bonne explication : Benalla avait des fonctions subalternes, mais il vivait dans l'intimité du couple présidentiel. Il a donc eu à connaître des choses qui font qu'il avait un statut réel auprès du président, bien supérieur à son statut sur le papier", explique au quotidien un proche du chef de l'Etat.

    13h00 - Macron annule son déplacement mercredi sur l'étape du Tour de France

    Le chef de l'Etat n'assistera pas à une étape du Tour de France mercredi, comme cela avait été envisagé, mais se rendra bien dans les Hautes-Pyrénées ce jour-là et jeudi, indique l'Elysée. Ce changement de programme est-il lié à l'affaire Benalla ? L'entourage du président s'en défend, expliquant que cette décision a été prise parce que le Premier ministre Edouard Philippe a déjà assisté la semaine dernière à une étape du Tour...

    12h40 - Olivier Faure (PS) : "Ils ont choisi le fusible, c'est monsieur Strzoda"

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste souligne lui-aussi les ignorances de Gérard Collomb :

    "Le ministre de l'Intérieur n'est pas le mieux informé de France. Il n'a connaissance de rien, pas même du fait que monsieur Benalla était chargé de la sécurité présidentielle."

    Pointant le discours d'irresponsabilité de Collomb, il fait référence à la rencontre du week-end entre le président et le ministre de l'Intérieur, et décrypte :

    "Ils ont ce week-end fait un choix : ils ont choisi le fusible, c'est monsieur Strzoda."

    De son côté, le député Nouvelle gauche Boris Vallaud a estimé que "la stratégie du ministre de l'Intérieur est de se sauver" .

    L'OBS

     

  • Affaire Benalla : un budget de 180 000 euros d’argent public aurait été prévu pour réaliser des travaux dans son appartement de fonction

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  • Marine Le Pen balance l'information de F.Desouche... VIDEO

    http://www.fdesouche.com/1047179-marine-le-pen-balance-linformation-de-fdesouche-sur-les-liens-entre-makao-lex-garde-du-corps-de-macron-et-jawad-bendaoud-le-logeur-de-daesh

  • JOURNAL TVL 23/07/2018

  • Affaire Benalla : le système Macron mis en examen

     

    L'affaire révèle certaines pratiques douteuses de la Macronie

     

    L’affaire Benalla pourrait faire des dégâts : elle révèle certaines des pratiques douteuses de la Macronie…


    La presse nous rapporte ce qu’aurait déclaré, en garde à vue, celui que beaucoup appellent désormais « le gorille à Manu ». La première chose qui frappe, c’est l’étonnant culot dont il fait preuve. La seconde, c’est qu’il est clair qu’il a été dûment chapitré et que la stratégie de la Macronie sera de semer la confusion en espérant continuer à profiter de la complaisance dont elle a bénéficié d’une partie du haut appareil judiciaire. C’est la raison pour laquelle il est utile sinon indispensable de revenir sur un certain nombre d’aspects essentiels de la partie qui se joue aujourd’hui. D’autant plus essentiels qu’ils constitueront les enjeux du débat judiciaire. Or, avec un exécutif aujourd’hui plaqué au sol et un législatif transformé en cirque, la justice et le seul des trois pouvoirs dont on puisse espérer qu’il sera capable de rester à peu près debout.

    Gare au « gorille »

    Le jour du déclenchement du scandale, après avoir vu la vidéo des faits, nous avions établi la nature des infractions qui devaient être reprochées à Alexandre Benalla et le caractère inadmissible de la protection dont il avait bénéficié après ses exactions. Le feuilleton qui se déroule désormais nous apporte une révélation toutes les heures sur le statut et les avantages délirants, et manifestement indus, dont bénéficiait le « gorille ». Chacun de ces faits doit faire l’objet d’une analyse juridique qui permette d’en caractériser l’aspect pénalement répréhensible, et d’en identifier les auteurs.

     

    A lire aussi: Alexandre Benalla: pourquoi la justice n’a-t-elle pas été saisie?

    Dans la mesure où les événements que nous allons étudier ont fait l’objet de décisions prises par des fonctionnaires dans le cadre de structures hiérarchiques, rappelons les principes de responsabilité qui gouverne cette matière.

    Tout d’abord, en application de l’article 28 de la loi sur le statut de la fonction publique, le fonctionnaire est tenu à un devoir d’obéissance. Assorti d’un devoir de désobéissance si l’ordre qui lui est donné est manifestement illégal. L’article 122–4 du Code pénal exonère le fonctionnaire auteur d’une infraction accomplie sur ordre à la condition qu’il n’en ait pas connu le caractère illégal. Apparemment accordés à la demande d’Emmanuel Macron, les avantages dont a bénéficié Monsieur Benalla ont fait l’objet pour chacun de décisions administratives. Tous les fonctionnaires impliqués sont donc responsables et il est indispensable qu’ils en répondent.

    Viens chez moi, j’habite chez un copain

    Premier exemple, la rémunération exorbitante (environ 10 000 euros par mois) perçue par l’homme de main, selon Le Parisien. S’agissant de fonds publics, il est clair qu’il ne peut y avoir d’arbitraire dans la fixation de la rémunération des collaborateurs de l’Élysée. De ce que l’on comprend aujourd’hui, le montant était directement lié, non pas à l’utilité de la mission, mais à la faveur du prince. Celle-ci ne saurait servir de support à une décision régulière. Les chiffres qui circulent dans la presse sont effectivement complètement excessifs, et peuvent encourir les foudres de l’application de l’article 432–15 Code pénalrelatif au détournement de fonds publics. Le président de la République et ses collaborateurs, et notamment son chef de cabinet, sont responsables du maniement des fonds publics dont ils sont dépositaires. Les engagements de dépenses doivent être conformes à l’intérêt public et non pas le fruit de faveurs voulues et dispensées par le chef de l’État. Emmanuel Macron sera protégé par son immunité présidentielle. Ce n’est pas le cas de son directeur de cabinet qui a dû signer le « contrat de travail » et saisir le comptable public de l’engagement des dépenses correspondant à la rémunération. Il est indispensable qu’il en réponde dans le cadre d’une procédure judiciaire. Ceci n’a rien de fantaisiste, on apprend par un télescopage du calendrier, que Maryse Joyssains, maire d’Aix-en-Provence, vient d’être condamnée pour avoir promu indûment son chauffeur et fourni à ses proches des emplois de complaisance !

    Deuxième exemple, le logement de fonction. Accordé, rappelons le, le 8 juillet dernier, alors même que les communicants de l’Élysée, empêtrés dans leurs mensonges, nous affirment que le « gorille à Manu » était puni. Dans la fonction publique, concernant les logements de fonction, en application du décret du 9 mai 2012, il existe deux régimes de « concession de logement ». D’une part, celle par « nécessité absolue de service » qui impose au fonctionnaire une disponibilité totale, et ne donne pas lieu à perception d’une contrepartie, c’est-à-dire d’un loyer. D’autre part, une concession avec paiement d’un loyer, pour les fonctionnaires qui sans être assujettis à la nécessité absolue sont tenus d’accomplir un service d’astreinte. Il est clair que Monsieur Benalla, au statut complètement flou, ne rentre dans aucune des catégories. Et que l’on ne nous parle pas de sécurité, celle-ci est assurée dans le cadre de la loi républicaine par le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), composé de fonctionnaires formés. Qui a pris la décision d’attribuer ce logement ? Quelle modalité a été choisie ? Quelle est la justification de cet avantage en nature ? Monsieur Benalla est-il assujetti au versement d’un loyer en application des stipulations du décret du 9 mai 2012 ? Si cette attribution, ce qui est fort probable, est contraire à la réglementation, l’article 432–15 du Code pénal trouvera encore à s’appliquer. Même motif, même punition pour celui qui a signé sur ordre le contrat de bail.

    Aux armes, etcaetera 

    Parlons maintenant de la pseudo-sanction infligée au faux policier après ses exploits place de la Contrescarpe. Il apparaît d’ores et déjà que les soi-disant mise à pied et rétrogradation sans salaire n’ont jamais été appliquées. Qu’en est-il de la rémunération? Le bruit court qu’elle aurait quand même été versée, contrairement à ce qui a été dit. Et pourquoi donc ? À la demande de qui ? Encore le 432–15 ? Cela devient une habitude. Il serait bien de s’en expliquer devant un juge d’instruction.

    Il y a également l’attribution au « gorille » d’un permis de port d’armes. Autorisation invraisemblable, mais manifestement sur ordre du château après un premier refus circonstancié de la préfecture de police. Tout simplement parce que les conditions juridiques n’étaient probablement pas réunies. Qu’à cela ne tienne, le prince cède à son homme qui rêve depuis longtemps d’être « enfouraillé ». Comme le démontre la lecture des «Macronleaks », il en avait formé la demande pendant la campagne présidentielle.

    Sylvain Tronchet
     
    @SylvainTronchet
     

    Alexandra Benalla arrive dans l'équipe de campagne Macron le 5 décembre 2016, au moment où la sécurité est prise en charge par le service de protection des personnalités... (en lieu et place des agents de sécu privés) pic.twitter.com/U60vw59P74

    Sylvain Tronchet
     
    @SylvainTronchet
     

    Tiens, en fouillant un peu dans les Macron Leaks, on apprend qu'Alexandre Benalla bénéficiait d'un permis de port d'arme. Pas très rassurant quand on constate comment il s'est comporté avec certains journalistes notamment... https://twitter.com/publicsenat/status/1019924936020905984 

    Public Sénat
     
    @publicsenat
     

    VIDEO Affaire #AlexandreBenalla : un précédent qui aurait dû alerter https://www.publicsenat.fr/article/politique/video-affaire-benalla-un-precedent-qui-aurait-du-alerter-88345 

     

    La valeur juridique de cette nouvelle autorisation mériterait d’être regardée de près. Son grand ami Vincent Crase, le salarié du parti LREM, s’est quant à lui passé de l’autorisation légale puisqu’il parade, place de la Contrescarpe, avec un flingue bien visible sur les photos et les vidéos. Sous les yeux des policiers vrais et faux mélangés que ça n’a pas l’air de gêner. Port d’arme prohibée, et de première catégorie, excusez du peu. Là aussi, il serait intéressant de savoir pourquoi et comment des civils aussi douteux que nos duettistes peuvent se promener ainsi armés jusqu’aux dents. Cela relève des investigations d’un juge d’instruction.

    Et ça continue encore et encore…

    Nous avons ensuite l’hérésie d’attribuer un pass d’entrée donnant accès à tous les locaux de l’Assemblée nationale et notamment à l’hémicycle (!) à notre homme de main qui ne pouvait bien sûr y avoir droit… Il serait intéressant que François de Rugy, le président de l’Assemblée nationale, vienne s’expliquer sur ce manquement gravissime, qui serait de nature à éclairer sur le dispositif qu’Emmanuel Macron commençait à mettre en place pour privatiser à son profit les services de sécurité de l’Élysée.

    On parlera aussi de la fulgurante montée en grade d’Alexandre Benalla (il était réserviste) dans la gendarmerie. Plusieurs fonctionnaires de police ont déjà été mis en garde à vue et  mis en examen. Trois d’entre eux, aux grades conséquents, ont trouvé tout à fait normal de trahir leur secret professionnel et de mettre à la disposition d’une personne visée par la justice des éléments strictement confidentiels. Encore bravo !

    La liste devrait normalement s’allonger. Alors à ce stade, à tous ceux qui, par cupidité, arrivisme ou lâcheté, ont prêté la main aux dérives voulues par le chef de l’État, on rappellera l’existence d’un autre article du Code qui les concerne tous. Celui du Code pénal qui réprime tous ceux qui ont pris des mesures pour faire échec à l’exécution de la loi. Tous les faits, toutes les manœuvres, tous les ordres qui viennent d’être décrits ci-dessus en relèvent.

    Mais que fait la justice ?

    Depuis déjà un moment, la justice s’est laissée déshonorer par les agissements de la juridiction d’exception du Pôle financier flanquée du Parquet national financier (PNF). Outil politique acharné à fausser l’élection présidentielle, d’abord contre Nicolas Sarkozy puis contre François Fillon. Outil dirigé plus récemment contre le Rassemblement national. Il semble symétriquement avoir servi d’étouffoir dès lors que des choses très gênantes pouvaient être reprochées aux amis du Parti socialiste ou à la Macronie. Que sont devenus Kader Arif, Bruno Leroux, Faouzi Lamdaoui ? Où en sont les affaires Ferrand, Collomb, Las Vegas, les irrégularités financières grossières de la campagne électorale du candidat Macron ?

    En allant au fond des choses, le parquet de Paris et les juges d’instruction du même tribunal ont l’occasion de commencer à reconstruire une crédibilité et une légitimité lourdement entamée auprès de l’opinion. Il serait vraiment opportun de la saisir. Pas sûr que l’histoire repasse les plats.

    Quant au président de la République, il pourrait apparaître comme l’auteur initial, et par conséquent le responsable, de tout ce que le scandale vient de mettre au jour. Sachant que ce n’est probablement pas fini. À l’abri de son immunité, il va peut-être enfin faire un peu l’expérience du fait que la politique est d’abord et avant tout un rapport de force. Son inconséquence l’a singulièrement isolé et il pourrait faire l’expérience de l’ingratitude des hommes, et de leur capacité à rapidement chercher des passerelles pour quitter le navire.

  • Le projet secret que Benalla pilotait pour l'Elysée...

    Une révélation qui va sans doute faire taire les mauvaises langues ?

    Macron lui aurait donné "carte blanche" 

  • Benalla pilotait un projet de refonte des services secrets « à la française » pour l’Élysée

     

    13h48

    Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Alexandre Benalla travaillait activement à une fusion des différents services qui s’occupent de la sécurité du Président: gendarmes et policiers, à l’intérieur et à l’extérieur du Palais. Il avait notamment identifié des incohérences dans les moyens de communication utilisés par ces agents qui ne pouvaient pas tous communiquer entre eux à cause de matériels différents. Son idée, approuvée par le Président, était de rendre plus efficace cette protection en harmonisant les méthodes des différents services. Ce projet, bien avancé, avait fait l’objet de plusieurs réunions de haut rang au Palais. Les premières annonces étaient prévues en septembre.

     

  • VIDEO - Comprendre l'affaire Macron-Benalla en cinq actes

    Une question qui demeure sans réponse:

    Pourquoi un tel favoritisme de la part de Macron envers  ce "gros bras", qu'il a couvert de privilèges ? 

  • Alexandre Benalla : originaire du Maroc, il aurait modifié son prénom pour le franciser

     

    14h51

    En Normandie où il a grandi et commencé à jouer les gros bras, Alexandre Benalla a laissé l’image d’un ambitieux prêt à tout.

    Il a passé son enfance et son adolescence dans la « ZUP » de la Madeleine, le quartier sensible, symbole d’une rénovation urbaine révolue à Évreux (Eure). « Alexandre » Benalla, 26 ans, en charge de la protection très rapprochée d’Emmanuel Macron est né en septembre 1991 dans cette ville, une arrière-cour de la banlieue parisienne.

    Originaire du Maroc, lui qui aurait modifié son prénom pour le franciser, n’a pas laissé le souvenir du solide gaillard aux épaules larges qu’on lui connaît après les images de l’agression commise sur un manifestant le 1er mai dernier à Paris sur la place de la Contrescarpe.

    « Il était plutôt fluet et mince. Presque trop discret. Mais à la réflexion, il se rêvait toujours en garde du corps. Il était fasciné par le film Bodyguard avec Kevin Costner et Whitney Houston. Et pour s’entraîner, il levait de la fonte comme un damné », se souvient cet ancien régisseur d’une salle de sport à Évreux. Très vite celui qui se fait déjà appeler « Ben » marche dans les traces de la politique à Évreux.

    Sa famille milite au PS local et lui, dès 2010, entre au Mouvement des jeunes socialistes (MJS) à 19 ans. Dans ce département rural et industriel, il choisit de mettre sa carrure au service des personnalités locales. « Il faisait de la protection haut de gamme pour des gens qui estimaient en avoir besoin », rapporte Marc-Antoine Jamet, le maire socialiste de Val-de-Reuil dans Paris-Normandie.

    « Il rêvait d’être indispensable aux stars »

    Cette carrure imposante, « Ben » l’a acquise au rugby à l’adolescence après avoir changé plusieurs fois d’établissements. D’abord au collège Foch de L’Aigle dans l’Orne entre 2001 et 2005, il acquiert une réputation de bagarreur violent, selon un ancien élève.

    Il finit sa terminale au lycée Augustin-de-Fresnel à Bernay (Eure) en 2009 où il « explose au rugby » selon un de ses compagnons de bancs toujours joueur. « C’était surtout pour s’imposer aux autres et auprès des filles. Il rêvait d’être indispensable aux stars », assure-t-il.

    Il sera même quelques jours le garde du corps du couple Guillaume Canet Marion Cotillard lors du festival de cinéma de Deauville, selon le journal L’Éveil Normand.

    « Il était attiré par le milieu politique »

    Mais « Ben » est ambitieux. « Il avait de l’ambition trop sans doute… Mais il lui manquait un peu d’éducation. Sans lui faire injure, il était lourdaud mais côté physique il en imposait. Même trop. C’était le robocop de l’équipe. Il fallait parfois le retenir », se souvient un réserviste qui a fait sa préparation militaire gendarmerie (PMG) avec lui. Une formation accélérée d’une centaine d’heures qui permet à des civils d’endosser l’uniforme dans la réserve opérationnelle.

    Il devient gendarme adjoint de réserve militaire du rang avant d’obtenir le grade de brigadier-chef et a pour responsable un certain Sébastien Lecornu, lieutenant de réserve de la gendarmerie et maire de Vernon (Eure), devenu depuis secrétaire d’État à la Transition écologique. Contacté, celui qui était le chef de peloton de « Ben » n’a pas répondu à nos sollicitations.

    « Il ne cachait rien de ses ambitions. Il voulait briller. Il était attiré par le milieu politique, car il savait qu’il pouvait en tirer profit. Moi au bout de 8 ans, je suis toujours simple gendarme… », critique cet ancien qui a côtoyé Alexandre Benalla et qui juge « immorale » cette promotion « au grade de lieutenant-colonel ».

    Dans un communiqué interne, la gendarmerie indique qu’Alexandre Benalla « n’a plus été employé dans la réserve opérationnelle depuis 2015 et radié en 2017 à sa demande ». Curieusement, il a été intégré comme « spécialiste expert » de la gendarmerie et son grade de lieutenant-colonel lui a été été attribué en raison de son « niveau d’expertise ».

    Une promotion vertigineuse dans la gendarmerie permise grâce à l’Élysée

    Une promotion qui « ulcère » dans les rangs de la gendarmerie. C’est sur proposition de l’Élysée que le brigadier-chef de réserve a en effet été nommé en 2017 lieutenant-colonel de la réserve opérationnelle, la plus prestigieuse, au titre « de la sécurité des installations » sans aucune référence militaire ou universitaire reconnue ou même professionnelle. Une promotion vertigineuse surtout pour son âge.

    « Une hérésie. Nous on passe les concours de Saint-Cyr, d’autres l’École militaire inter-armes, ou de Polytechnique ! Au mieux on peut être colonel à 40 ans à quelques exceptions si on a réussi encore le concours de l’École de guerre. C’est plutôt vers 43/44 ans pour la plupart », s’étonne un patron de groupement de gendarmerie.

    Le Parisien

  • Steve Bannon débarque en Europe pour doper les mouvements populistes

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    22h53
     

    Steve Bannon, le sulfureux ex-conseiller du président américain Donald Trump, va créer une fondation en Europe afin de mener une révolte populiste de droite sur le continent, écrit le site américain Daily Beast. Proche de l’alt-right, l’extrême droite américaine, Steve Bannon a confié au site ses ambitions, avec comme première étape les élections européennes de 2019.

    Steve Bannon, le sulfureux ex-conseiller du président américain Donald Trump, va créer une fondation en Europe afin de mener une révolte populiste de droite sur le continent, écrit le site américain Daily Beast. Proche de l’alt-right, l’extrême droite américaine, Steve Bannon a confié au site ses ambitions, avec comme première étape les élections européennes de 2019.

    L’objectif de Steve Bannon est clair : rivaliser avec la fondation du milliardaire américain George Soros, Open Society, plutôt classée à gauche. « Soros est brillant », lâche Steve Bannon, « c’est le diable mais il est brillant ».
    L’ancien patron du site d’extrême droite Breitbart était à Londres au moment de la visite de Donald Trump en Europe selon plusieurs médias, installant son quartier général dans un hôtel cinq étoiles et recevant des représentants des mouvements de droite en Europe. « C’était un tel succès que nous allons commencer à recruter du personnel », se vante-t-il au site américain.

    (…)

    Et le très controversé théoricien populiste de Donald Trump, surnommé le « président Bannon », quand il conseillait le locataire de la Maison Blanche, de faire une prédiction :

    « Vous allez avoir des Etats-nations individuels avec leurs propres identités, leurs propres frontières ».

    20 Minutes

  • Le badge "H" de Benalla !

    https://www.bfmtv.com/police-justice/un-depute-lr-revele-qu-alexandre-benalla-avait-un-badge-d-acces-a-l-assemblee-nationale-1493144.html

  • Marine Le Pen interpelle Christophe Castaner : «Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?» (VIDEO)

     

     

    Marine Le Pen interpelle Christophe Castaner : «Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?» (VIDEO)© RT France
    Christophe Castaner et Marine Le Pen dans un échange virulent le 21 juillet
     

    Marine Le Pen a été scandalisée de voir le secrétaire d'Etat Christophe Castaner dans une salle annexe de l'Assemblée avec des journalistes et s'absenter ainsi des séances. «Vous refusez d'aller dans l'hémicycle», lui a-t-elle notamment reproché.

    Tension à l'Assemblée nationale. Alors que la séance était suspendue, Marine Le Pen s'en est violemment prise au secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, dans la salle des quatre colonnes. Une salle où se retrouvent généralement les élus et les journalistes afin que ces premiers puissent répondre aux questions des seconds. En effet, alors que les dernières séances parlementaires étaient marquées par l'affaire Benalla, Christophe Castaner a préféré rester, durant les débats, hors de l'hémicycle, à répondre à certaines sollicitations des journalistes. Exaspération pour la présidente du Rassemblement national (ex-Front national) qui ne comprend pas que le secrétaire d'Etat refuse de se présenter devant les députés lors des séances et à possiblement répondre aux interrogations des parlementaires.

    Jonathan Moadab@Moadab_RTfr
     
     

    Gros clash entre @MLP_officiel et @CCastaner à l'Assemblée car ce dernier discutait avec des journalistes au lieu d'écouter l'opposition

     

     

    «Vous êtes [chargé des] relations avec le Parlement, vous êtes le président d'En marche [LREM], et vous êtes ici [dans la salle des quatre colonnes] à faire une conférence de presse, vous délivrez vos éléments de langage, et vous refusez d'aller dans l'hémicycle pour vous expliquer sur le scandale d'Etat», interpelle Marine Le Pen. Particulièrement offensive, l'ancienne candidate à la présidentielle reproche également à Christophe Castaner : «Depuis ce matin, vous rasez les murs ! Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?»

    «La politesse voudrait que vous soyez dans l'hémicycle», ajoute-t-elle encore.

    Face à la révolte de Marine Le Pen, Christophe Castaner n'a pas tenté de se justifier et préféré attester qu'il serait prêt à être auditionné par la Commission d'enquête si celle-ci le souhaitait. Sauf que là encore, Marine Le Pen pointe une faiblesse chez le cadre LREM : «Vos amis d'En marche refusent votre audition. Vous ne serez pas convoqué puisqu'ils refusent de vous convoquer. Vos amis d'En marche vous protègent comme ils ont protégé les voyous monsieur Benalla et monsieur Crase.»

    RT

  • Benalla déjà jugé pour avoir tabassé une femme de sa famille en 2016.

     

    16h26

     

    Alexandre Benalla, le collaborateur d’Emmanuel Macron qui a été filmé frappant deux personnes lors des manifestations du 1er mai, a été jugé en 2016 pour des faits de violences volontaires avant d’être relaxé, selon des informations de L’Express, confirmées par Le Figaro.

    Une femme, « probablement membre de sa famille », l’accusait alors de « violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours », précise l’hebdomadaire. Mais le jeune homme de 26 ans, placé en garde à vue ce vendredi, a été relaxé « sans que les motifs du jugement en explicitent les raisons ».

     

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    Contacté par L’Express, le cabinet de la présidence dit ne pas avoir eu connaissance des déboires judiciaires du garde du corps. Son casier judiciaire serait vraisemblablement vierge, même si un cadre socialiste se souvient qu’il avait « le sang chaud, s’énervait et montait le ton assez facilement quand il travaillait au service d’ordre du PS ».

    Le Figaro


     

    Le conseiller très particulier d’Emmanuel Macron a fait l’objet d’une plainte pour violences volontaires sur une femme en août 2015.

    Il a déjà fait des siennes. Nous sommes en août 2015, et Alexandre Benalla, qui n’est pas encore ce jeune chargé de la sécurité d’Emmanuel Macron, fait l’objet d’une plainte déposée au commissariat de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

    Une femme, probablement membre de sa famille, l’accuse de « violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours ». Le 18 mars 2016, la 12e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre juge celui qui deviendra quelques mois plus tard conseiller au Palais de l’Élysée. L’Express n’a pas obtenu pour l’heure copie de la décision à laquelle sont parvenus les magistrats.

    Selon nos informations, l’équipe du candidat Macron était au courant de ces faits dès la campagne présidentielle. Sollicité par L’Express, le cabinet du président de la République n’avait pas répondu vendredi après-midi. Joint par messagerie, un très proche conseiller du candidat En Marche, assure n’avoir pas eu connaissance des démêlés judiciaires d’Alexandre Benalla. En tous cas, il semble invraisemblable que la sécurité d’Emmanuel Macron ait été confiée à un individu ayant fait l’objet d’une plainte pour violences physiques.


    A voir :

    Un collaborateur de Macron frappe un manifestant : Montebourg l’avait viré quand il était son chauffeur et avait voulu commettre un délit de fuite (MàJ)

    Benalla est logé dans une luxueuse dépendance de l’Elysée Quai Branly et disposait d’une voiture avec chauffeur

    L’Elysée a poussé Benalla au poste de sous-préfet

    Affaire Benalla : « Momo Testo », « Kamel Judoka », « Barbiche »… quand la « bande d’Alexandre » suit Macron à l’Elysée

    Comment l’Elysée a essayé d’étouffer le scandale Benalla : « Si l’affaire ne sort pas d’ici 15 jours, elle ne sortira jamais »

    Alexandre Benalla serait proche de l’ex-avocat du milieu Karim Achoui et de la Ligue de Défense Judiciaire Musulmane

  • Benalla : la version de l'Elysée démentie par des photos, Collomb auditionné à l'Assemblée lundi

    5b52c655488c7b66398b4567.jpg Macron X.jpg

    https://francais.rt.com/france/52579-sortez-mutisme-monsieur-president-sphere-politique-reagit-affaire-benalla

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