Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1089

  • Discours de Jean-Marie Le Pen pour les 40 ans du Front National

     

    Discours de Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du Front National, pour les 40 ans du Front National, le samedi 8 décembre 2012.

    __________

    Le Front National a 40 ans.

    Sa naissance officielle est datée du 5 octobre 1972.

    Elle était le fruit d’un accord intervenu entre leaders patriotes : Le mouvement de Georges Bidault, les jeunes d’Ordre nouveau et avec moi, de nombreux responsables des combats de l’Algérie française.

    Cette union allait être éphémère et rapidement ne restèrent au Front National avec moi, que mes compagnons et quelques dissidents d’Ordre nouveau.

     

     

     

     
  • Les consommateurs ignorent que 80% des génériques sont importés d'Asie

    Les Français ont moins confiance dans les médicaments génériques, selon une d’opinion qui paraît aujourd’hui. C’est probablement dû à une nouvelle loi qui les contraint à avancer l’argent s’ils tiennent absolument à acheter un médicament de marque.

     

    Mais les éléments recueillis au de cette enquête auprès de différents professionnels de montrent que le problème est plus profond.

     

    Du fait de la mondialisation, la production de matières premières, essentielle à la fabrication des médicaments, s’est complètement recentrée sur l’Asie. Et les génériques, ces copies des médicaments de marque, sont tout particulièrement concernés.

    « On estime que 80% des principes actifs des génériques sont maintenant faits en Chine et en Inde, contre 50% pour les princeps. Il s’agit d’un changement majeur survenu au cours des vingt dernières années », nous explique David Simonnet, directeur général du groupe français Axyntis, un industriel fabriquant des principes actifs en France, qui s’appuie sur des données de la Direction européenne de la qualité du médicament.

    Le problème, détaillent les sources contactées, c’est que les milliers de sites de production chinois et indiens sont très peu contrôlés. La Direction européenne de la qualité du médicament, selon ses propres données, n’a mené en 2011 que 18 inspections en Asie, qui ont abouti à la suspension d’autorisation de 29 sites. Or, des médecins en France sont confrontés en ce moment à une moindre efficacité des traitements de leurs patients, notamment de l’antibiotique vancomycine, produit dont la matière première est partiellement fabriquée en Chine, sur des sites non inspectés. CQFD.

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, à ce jour, le grand public n’a pas les moyens de savoir d’où viennent les matières premières qui ont servi à fabriquer son médicament. Seul le nom du « titulaire et exploitant » figure sur l’emballage. C’est pour cela que la présidente d’une grande association de malades demande que la règle change et qu’une étiquette mentionne dorénavant d’où viennent les principales matières premières entrant dans la composition des médicaments. Une vraie révolution.

    Notre question du jour : Faut-il indiquer le lieu de fabrication des médicaments sur les boîtes ?

    Le Parisien - 10/12/12

  • Dissertation sur le suicide: le professeur suspendu "à titre conservatoire"

    Des élèves de troisième du collègue de Montmoreau-Saint-Cybard (Charente) auraient travaillé le 22 octobre sur un sujet de rédaction ayant trait au . Un sujet étonnant qui a fait bondir plusieurs parents. Et causé lundi la suspension du professeur. L'enseignant a été «suspendu à titre conservatoire, le temps que l' administrative soit diligentée», a précisé le rectorat.

     
     

    «Vous venez d'avoir 18 ans. Vous avez décidé d'en finir avec la vie»

    L'enseignant de lettres, âgé d'une trentaine d'années, devait être entendu lundi après-midi par le directeur académique, à Angoulême, saisi par des parents d'élèves surpris par son initiative.

    Voici l'intitulé du devoir, dévoilé par la Charente Libre : «Vous venez d'avoir 18 ans. Vous avez décidé d'en finir avec la vie. Votre décision semble irrévocable. Vous décidez dans un dernier élan de livrer les raisons de votre geste. En dressant votre autoportrait, vous décrivez tout le dégoût que vous avez de vous-même. Votre texte retracera quelques événements de votre vie à l'origine de ce sentiment».

    Pas de discussion en classe

    Ce sont des parents interloqués qui ont contacté anonymement le journal local. «Nous sommes révoltés que l'on puisse proposer ce genre de sujet à des enfants qui ont entre 13 et 14 ans. De par notre , nous n'avons pas l'habitude de remettre en question ce qui se passe à l'école, mais il y a des limites. Quel va être le prochain sujet ? Que ressentez-vous lorsque vous vous piquez ? On aimerait comprendre», écrivent-ils dans un courrier adressé à la presse.

    Un élève témoigne dans la «Charente Libre» : «Quand le prof nous a donné le sujet , ça nous a étonnés. On lui a posé des questions. Il n'a pas voulu répondre, et nous a dit : C'est comme ça.» D'après plusieurs jeunes concernés, aucune discussion autour du suicide n' a été menée en classe, à l'occasion de cette rédaction.

    Le rectorat a été saisi de l'affaire

    L'enseignant devait être entendu afin qu'il explique son «intention pédagogique ou éducative derrière la façon de poser la question», avait indiqué Jean-Marie Renault, directeur académique de la Charente, saisi «il y a 48 heures» de ce courrier «anonyme». En fonction de ses explications, «nous verrons s'il y a matière à donner une suite disciplinaire ou pas». Dans l'hypothèse où le sujet a été posé dans les termes rapportés par les parents, «on ne peut qu'être très surpris, le mot est faible, par la façon dont la question (du suicide) est posée», a ajouté M. Renault.

    Un syndicaliste assistant l'enseignant, Alain Héraud, secrétaire départemental du Snes-FSU en Charente, a de son côté assuré à une correspondante de l'AFP qu'«il y a un décalage entre l'interprétation faite par quelques parents» et la réalité.

    Un autoportrait, pas un récit de suicide selon un autre professeur

    «Le sujet était un autoportrait fictif», assure Alain Héraud. «Quand les élèves ont demandé des précisions, le professeur les a effectivement aiguillés sur le fait de s'imaginer en fin de vie, pour mieux se décrire dans leur autoportrait», a-t-il précisé. «A aucun moment il n'a été question de suicide...» a-t-il encore déclaré, affirmant que l'énoncé paru dans la presse locale ne correspondait pas à la réalité.

    Une réunion aurait été organisée il y a quelques jours entre des parents et l'enseignant concerné, qui a répondu à leurs questions. Le collège «a estimé que les réponses étaient satisfaisantes». Pas suffisant pour le rectorat qui a décidé, devant l'émoi médiatique et parental, de suspendre le professeur.

    LeParisien.fr - 10/12/12

  • L’hôtelier Campanile supprime les références aux fêtes chrétiennes de sa publicité

    Mardi 20 novembre 2012

     

    En 2012, Campanile ne souhaite plus à ses clients français Joyeuses Fêtes ou Joyeux Noël, termes probablement trop chrétiens, remplacés dorénavant par Joyeux Hiver.
    Le phénomène d’effacement progressif de nos traditions et des références à nos fêtes chrétiennes semble se confirmer à travers l’Europe puisque le sapin de la grande place de Bruxelles est également supprimé cette année remplacé par une structure lumineuse.
    Rien n’arrive au hasard puisque Campanile est l’une des marques du Groupe LouvreHotels dont le développement actuel au Maghreb est financé à hauteur de 1,5 milliards d’euros entre autre par… le Qatar.
    Le Qatar aurait-il exigé de Louvre Hotels l’islamisation des Campaniles de France (en effaçant progressivement les références chrétiennes pour commencer...) en échange d’un développement du groupe en terre d’islam ?
    Vu l'offensive agressive en France dans le sport et les banlieues islamisées de ce pays ultra-musulman, rien ne serait moins étonnant.
    Mosquées, voiles et halal ne seraient finalement que la partie visible de l'islamisation à outrance de notre pays... Jusqu'à quand laissera t-on proliférer cette destruction sans limite de notre France ?
  • VIDEO - Miss France 2013 du meilleur cru

    sans-titre.png Miss france.png

    Miss Bourgogne, Marine Lorphelin, 19 ans, a été élue Miss France 2013

    Permalien VIDEO: http://lci.tf1.fr/people/video-qui-est-marine-lorphelin-miss-france-2013-7719691.html 

  • Marine Le Pen : « Avec Najat Vallaud Belkacem, nous sommes au-delà de la stupidité »

     

    Entretien réalisé par Robert Ménard

    Boulevard Voltaire a rencontré Marine Le Pen. Tour d’horizon des questions économiques, politiques et « sociétales », comme on dit. La Présidente du Front national ne mâche pas ses mots. Troisième volet.

    BV. Qu’avez-vous pensé de la déclaration de Cécile Duflot sur le patrimoine de l’Église ?

    MLP. Je lui ai proposé de s’intéresser au patrimoine immobilier de la CGT, qui possède, semble-t-il, quelques châteaux assez vides… Cécile Duflot a besoin d’exister. Et de faire oublier Notre-Dame-des-Landes en créant une polémique assez injuste à l’égard de l’Église. Je ne suis ni l’avocat ni le défenseur de l’Église mais, dans ce domaine, on ne peut pas lui reprocher de ne pas faire le nécessaire à l’égard des personnes pauvres ou en difficulté. C’est un mauvais procès qu’on lui intente.

    Les écologistes ont raison de dire que l’EPR coûte de plus en plus cher et qu’il faut tout arrêter ?

    Ils ont tort et il faut continuer. Il existe des tas de grands projets qui coûtent une fortune sans contribuer à l’indépendance de la nation. Prenez le TGV Lyon-Turin, par exemple. Vous croyez que ce projet à un intérêt stratégique pour la France ? Je ne le pense pas. Mais puisque l’on parle de coûts importants, j’aimerais comparer avec ce que l’on verse aux créanciers de la Grèce, tout en laissant crever le peuple grec. Les sommes consacrées à l’EPR à côté sont dérisoires ! Or l’EPR représente un progrès dans l’exploitation du nucléaire. On se dirige vers quelque chose de plus en plus propre. Il faut aller vers le progrès. De la même manière, pour le gaz de schiste, il faut rester prudent sur son exploitation, mais je trouve ahurissant d’en interdire l’exploration. Et encore plus au moment où la fracturation hydraulique va probablement être remplacée par la fracturation pneumatique. On peut tirer les leçons des erreurs commises en matière d’écologie par les Américains pour ne pas commettre les mêmes. À l’âge de pierre, les Verts auraient voulu empêcher de casser et de tailler des cailloux pour faire des flèches de peur qu’un jour, il n’y ait plus de cailloux ! Sauf qu’entre temps, on a découvert le fer… Tout est dit.

     

    On ne vous a pas beaucoup entendue contre le mariage gay…

    Nous avons toujours été opposés au mariage homosexuel et de manière très claire. Mais ce n’est qu’un sujet de diversion. Le gouvernement cherche à faire croire aux Français qu’il peut changer les choses. En réalité, sa marge de manœuvre est très faible puisque, sur tous les grands sujets, nous avons affaire à un gouvernement technique qui ne fait qu’appliquer la feuille de route de l’Union européenne. Et puis, je conteste formellement la manière dont ce « débat » a été initié par François Hollande : c’est un lancement idéologique. S’il y a de vraies préoccupations chez les couples homosexuels, et que l’on veuille bien réfléchir à certaines améliorations, il suffit d’améliorer le PACS. On peut réfléchir à une amélioration des droits de succession chez les couples homosexuels pacsés, à la question du maintien du conjoint dans un appartement chez un couple homosexuel lorsqu’un d’entre eux vient à décéder. Ce qui me gène aujourd’hui, c’est que le gouvernement crée un nouveau ghetto pour les homosexuels. C’est lui qui en sera responsable. C’est le gouvernement socialiste, par la manière dont il a procédé, qui, en réalité, entraîne une mise à l’index de l’ensemble des homosexuels alors même que cette revendication du mariage est ultra minoritaire en leur sein.

    Vous irez manifester le 13 janvier prochain ?

    Nous allons en discuter.

    Pourquoi n’avez-vous pas manifesté le 17 novembre dernier ?

    Ce débat a pris un tour dérangeant. Je ne voudrais pas que la manifestation contre le mariage homosexuel, à laquelle, par définition, je pourrais participer puisque je suis opposée à cette loi, contribue à alimenter, à cause du gouvernement socialiste, une sorte de stigmatisation des homosexuels.

    Frigide Barjot, qui est à l’initiative de ces manifestations, n’a rien d’une homophobe !

    C’est très bien. Et si la manifestation du 13 janvier se déroule sous ces auspices, je pense que nous prendrons la décision d’y participer.

    Si le FN est frileux sur la question, est-ce à cause de votre entourage, qui comprend de nombreux homosexuels ?

    Mais les homosexuels qui sont autour de moi sont tous contre le mariage gay !

    Personnellement vous êtes favorable au mariage ?

    Je suis contre le mariage gay.

    Mais pour le mariage tout court ? Vous n’êtes pas mariée…

    Mais j’ai été mariée deux fois !

    Et vous allez vous remarier ?

    [Rires…] Ça ne vous regarde pas.

    Revenons à Najat Vallaud Belkacem : que pensez-vous de son idée de lutter contre le sexisme dès la petite enfance ou bien celle de mentionner l’orientation sexuelle de nos grands hommes et de nos grands auteurs dans les manuels scolaires ?

    Je suis atterrée. Nous sommes au-delà de la stupidité. La France compte actuellement cinq millions de chômeurs et bientôt dix millions de pauvres. Près de la moitié des Français ne se soignent plus correctement car ils n’en ont plus les moyens. Nos anciens vivent, pour une grande majorité d’entre eux, dans des conditions indignes. Et la seule question qui préoccupe le gouvernement, c’est d’introduire dans les livres d’école l’orientation sexuelle de nos grands hommes. C’est de la dinguerie ! Même chose pour Peillon : quand il propose de donner des cours de sexualité à des enfants du primaire, je me retiens de dire ce que je pense car je serais vulgaire ! Qu’il s’occupe de son c… ! Et qu’ils arrêtent de toucher à nos gosses !

    Vous avez lu le livre de Péan et Cohen sur votre père ?

    Leur démarche est minable et très peu courageuse. Pour se justifier et pour se dédouaner d’avoir cassé le mythe d’un Le Pen antisémite et tortionnaire, ils multiplient les diffamations sur l’homme. C’est une démarche assez piteuse…

    Ce qu’ils disent de votre père vous a blessée ?

    Il n’y a pas que mon père. Ma mère est également mise en cause.

    C’est vrai ce qu’ils disent de lui et l’argent ?

    Mon père n’est pas radin. On peut dire qu’il est économe comme tous ceux de sa génération qui ont mal mangé et qui ont vécu la guerre. Évidemment, personne ne se souvient plus de cela. Mais le présenter sous les traits d’un détrousseur de vieille dame, ou comme quelqu’un qui a mélangé la caisse du Front national et la sienne alors que c’est plutôt l’inverse qui s’est produit ! Je l’ai vu 100 fois ! Jean-Marie Le Pen est un homme d’honneur. Salir sa personne pour se dédouaner de la réhabilitation du personnage politique, je trouve ça, encore une fois, assez piteux.

    Il joue vraiment Marion contre Marine ?

    Ce genre d’analyses, c’est pour faire plaisir aux gogos des bonnes pages du Point. Jean-Marie Le Pen a dit que Marion était plus douée que moi au même âge. Et il a eu raison de le dire parce que c’est vrai. Elle est plus douée que moi au même âge.

    Vous ne vous sentez pas en concurrence avec elle ?

    Impossible. Marion est comme ma fille. C’est ma troisième fille.

    En parlant de fille, vous avez vu que Rachida Dati a obtenu satisfaction ?

    Ces incursions de la vie privée dans la vie publique — dont elle est d’ailleurs entièrement coupable — sont déplorables.

    Les élections n’ont finalement pas été cassées à Hénin-Beaumont…

    C’est la conséquence de l’éclatement de l’UMP. Le Conseil constitutionnel a jugé en politique et non en droit. Compte tenu de la situation extrêmement fragilisée de l’UMP aujourd’hui, on n’avait probablement pas très envie de donner une tribune supplémentaire à Marine Le Pen à l’Assemblée…

  • Un artiste suédois utilise des cendres de victimes de la Shoah

     

    Un artiste suédois utilise des cendres de victimes de la Shoah
     
    © Ola Torkelsson/Scanpix

    La nouvelle œuvre du plasticien Carl Michael von Hausswolff suscite de nombreuses critiques en Suède. L'artiste a utilisé des cendres, qu'il aurait subtilisées dans un camp de concentration nazi en Pologne, pour réaliser une toile.

     
    Par FRANCE 24          
     

    La dernière création de l’artiste Carl Michael von Hausswolff provoque l'indignation en Suède. Ce plasticien, connu pour ses productions de musique expérimentale, affirme qu'il a utilisé des cendres de victimes de la Shoah pour réaliser une peinture.

    L’artiste aurait volé ces cendres lors d’une visite, en 1989, du camp de concentration et d'extermination de Majdanek situé près de Lubin en Pologne. Pendant plusieurs années, il ne les a pas utilisées car elles étaient "lourdement chargées par les atrocités qui avaient été commises dans ce lieu". Ce n’est qu’en 2010 qu’il décide de les mélanger avec de l’eau pour peindre une toile.

    "Comme si les cendres contenaient l’énergie ou les souvenirs des âmes des personnes qui avaient été torturées, tourmentées et tuées par d’autres personnes au cours de l’une des guerres les plus impitoyables du XXe siècle", explique l’artiste sur le site de la galerie de Lund où l’œuvre sera exposée à partir du 15 décembre.

     

     
    L'oeuvre de l'artiste Carl Michael von Hausswolff publiée sur le site de Sydsvenskan
     

     

    Comme le rapporte le site de la BBC, de nombreuses voix se sont élevées pour critiquer cette démarche artistique. Les responsables du camp de Majdanek, où 80 000 déportés, dont une majorité de juifs, ont trouvé la mort durant la Seconde Guerre mondiale, ont qualifié cet acte de "barbare".

    "Nous sommes vraiment choqués et outragés par l’information selon laquelle cette peinture a été faite à partir de cendres de victimes de Majdanek. C’est une provocation artistique qui mérite juste d’être condamnée", a dénoncé le directeur du musée du camp dans un communiqué.

    La communauté juive suédoise s’est aussi montrée indigné par cette exposition. Salomon Schulman, un professeur de yiddish, a déclaré que cette toile était "dégoûtante" et "répulsive". "Qui sait, ce sont peut-être des cendres de mes proches", a-t-il déclaré au journal "Sydsvenskan".

    Face à ces critiques, la galerie s’est défendue en expliquant qu’elle n’avait pas l’intention de heurter qui que ce soit. "Nous n’avions pas pour objectif de rouvrir de vieilles blessures, mais au contraire de les guérir", s’est justifié Martin Bryder, le directeur du lieu.

    Alertée sur cette affaire, la police polonaise de Lublin n’a pas encore ouvert d’enquête au sujet du vol présumé de ces cendres, car aucune plainte n’a pour l’instant été déposée.

    07/12/12

  • Le Pape invite les chrétiens à mieux accueillir les immigrés

    S'exprimant du balcon de son appartement au troisième étage du Palais pontifical, Benoît XVI a lancé, à l’occasion de l’Avent, la période qui prépare la naissance de Jésus selon la tradition chrétienne, et devant plusieurs milliers de fidèles, un appel à la solidarité avec ceux qui viennent se réfugier pour des raisons économiques et politiques dans les pays riches et jouissant de la paix civile.

    « L’Avent nous invite à aller à la rencontre du Seigneur, et donc à nous mettre en route. Cette réalité est bien familière aux personnes obligées de quitter leur région, pour différentes raisons, dont les guerres ou la pauvreté. Les migrants connaissent la précarité et rencontrent souvent peu de compréhension. Puissent-ils être accueillis et avoir une existence digne ! », a-t-il plaidé.

    « En ce temps préparatoire à Noël, qu’une solidarité fraternelle et joyeuse vienne en aide à leurs besoins et soutienne leur espérance ! », a insisté Benoît XVI, qui appelle régulièrement les catholiques, en cette « Année de la foi » qu’il a proclamé, à témoigner de la « bonne nouvelle » de l’Evangile à des populations qui ont souvent perdu leurs repères et sont à la recherche de communautés d’accueil chaleureuses.

    Le Soir Belga - 09/12/12

    La France accueille les immigrés avec une grande générosité et le Grand Remplacement est pour bientôt!

     

     

  • Profanation de la chapelle de la base navale de Toulon

    sans-titre.png c hapelle base navale toulon.png

     

    De Monseigneur Poinard, vicaire général du diocèse aux Armées françaises :

    "J'apprends ce samedi soir que la chapelle militaire de la base navale de Toulon a été profanée. On s'en est pris aux trois grands symboles de notre foi : le St Sacrement (tabernacle renversé et brisé, les saintes espèces répandues sur le sol), le baptistère totalement brisé et l'ambon (la Parole de Dieu jetée à terre et piétinée).

    L'intolérance pénètre maintenant à l'intérieur des enceintes militaires : il y a de quoi être vraiment très inquiets.

    FAITES CONNAITRE CET EVENEMENT ODIEUX..."
     
    Le Salon Beige - 09/12/12
  • Raids sur Gaza: ce que les médias ne vous montrent jamais à la télévision

     

    Les images de l'assaut sur ​​Gaza ont été enregistré par une équipe de tournage indonésienne présente à Gaza lors du début de l'opération terroriste israelienne le 14 novembre 2012.  

    ALTERINFO.NET - 08/12/12   

  • Sécurité: un nouveau code de déontologie pour les forces de l'ordre !

    Le nouveau code de déontologie des forces de l'ordre, proscrivant le tutoiement et encadrant les contrôles d'identité, a été envoyé récemment aux partenaires sociaux. Ce projet a été reçu notamment par les syndicats de police «pour être discuté».

     

     

    Les représentants des instances de représentation des gendarmes étaient également destinataires du document .

    En 32 articles, ce texte rappelle les principes de «probité», d'«obéissance» ou de «droit de réserve» et va plus avant sur des points souvent sujets à controverse.

    Pas de contrôle au faciès. Dans son article 13, il évoque le «contrôle d'identité» qui «ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou signe distinctif sauf dans les cas où le contrôle est motivé par un signalement précis». Il doit être pratiqué «dans le respect de la dignité de la personne» et la «palpation de sécurité» est réservée aux cas que policiers et gendarmes «jugent nécessaire à la garantie de leur sécurité ou de celle d'autrui». S'il est nécessaire, le contrôle doit l'être «à l'abri du regard du public».
    Pas de tutoiement. L'artice 12 est consacré à la «relation avec la population», qui «exclut l'usage du tutoiement». «Les policiers et les militaires de la gendarmerie nationale sont placés (à son) service» et «leur relation avec celle-ci doit être empreinte de courtoisie».
    Protection des . L'artice 5 vise la «protection fonctionnelle» des forces de l'ordre: «l'Etat (les) défend contre les attaques, menaces, violences, voies de fait ou injures». Il assure leur «protection en cas de poursuites pénales», sauf s'il y a «faute personnelle».

    Un comportement «exemplaire»

    Depuis son arrivée place Beauvau, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a martelé que policiers et gendarmes devaient avoir un «comportement exemplaire» et qu'il fallait veiller à «préserver un lien de confiance avec la population». Il avait promis un nouveau code de déontologie à la suite de passes d' sur les contrôles d'identité, par exemple, qui devraient faire l'objet prochainement d'autres textes.

    Le matricule sur les uniformes devrait ainsi voir le jour, envisage l'Intérieur, mais il n'y aura pas de récépissé actant le contrôle et remis à la personne contrôlée comme le demandaient des associations.

    LeParisien.fr - 09/12/12

  • Marine Le Pen : « Je préfère encore Bachar el-Assad »

     

    Entretien réalisé par Robert Ménard

    Boulevard Voltaire a rencontré Marine Le Pen. Tour d’horizon des questions économiques, politiques et « sociétales », comme on dit. La Présidente du Front national ne mâche pas ses mots. Quatrième et dernier volet.

    BV. Les Occidentaux s’apprêtent à intervenir en Syrie. Vous remplacez Obama par Bush, Syrie par Irak, et armes chimiques par armes de destruction massive : ça vous rappelle quelque chose ?

    MLP. C’est la première idée qui m’a traversé l’esprit. C’est étonnant car les Américains sont plutôt bons en story stelling. Finalement, il ont assez peu d’imagination en politique internationale : ils nous ressortent le même scénario…

    On nous rejoue l’Irak ?

    Absolument. Ça me rappelle les bébés koweitiens sortis des couveuses et dont on éclatait la tête contre les murs. Ou encore les armes de destruction massive. Tout cela n’était qu’une opération de communication américaine, une technique utilisée dans laquelle nous tombons systématiquement pieds et poings liés : la défense du bien contre le mal.

    Les Français doivent comprendre — mais personne ne le leur explique — qu’avec les Américains, et en matière internationale, la bonne réponse est toujours le pétrole. Or, quelle est la réalité de la situation géostratégique et géopolitique en Syrie ? Bachar el-Assad a refusé au Qatar et à l’Arabie Saoudite de voir son pays traversé par des pipelines. L’objectif était, notamment, de faire concurrence au gaz russe. Quand vous avez compris cela, vous avez tout compris de ce qui se joue actuellement en Syrie. Ce n’est pas du tout le combat de la démocratie contre la dictature. Tout cela n’est qu’habillage de bons sentiments pour, en réalité, défendre les intérêts stratégiques américains.

     

    Par ailleurs, et au-delà de la violation massive du droit international qu’a constituée la reconnaissance de l’opposition syrienne comme seul interlocuteur du gouvernement français, je trouve délirant qu’on n’ait même pas posé de conditions à cette reconnaissance. La moindre des choses aurait été d’exiger un engagement sur la protection absolue des minorités syriennes ! Car je vous l’annonce, le jour où le régime de Bachar el-Assad tombera, on assistera à un véritable génocide des minorités. Et en premier lieu des Alaouites, avec la bénédiction de l’Occident. Alors, que l’on ne me parle pas de la défense de la démocratie contre le totalitarisme ! C’est la quinzième fois que les États-Unis nous font le coup, et moi je n’hésite pas à dire qu’entre le Shah d’Iran et l’Ayatollah Khomeiny, je préférais le Shah d’Iran. Voilà.

    Et entre Saddam Hussein et l’Irak d’aujourd’hui ?

    Je préférais Saddam Hussein.

    Et entre Bachar el-Assad et la situation qui se profile ?

    Eh bien, je préfère probablement Bachar el-Assad. Et je vous le dis avec d’autant plus de facilité que notre mouvement politique n’a jamais eu la moindre compromission avec aucun de ces dirigeants. Ni avec Bachar el-Assad, ni avec Hosni Moubarak en Egypte, ni…

    Je me souviens pourtant d’un voyage de votre père en Irak qui avait posé problème…

    Qu’était-il parti y faire ? Tenter de libérer des otages retenus en Irak par Saddam Hussein. Je vous rappelle d’ailleurs, pour que vous puissiez constater le niveau de bassesse de nos dirigeants politiques, qu’il avait ramené des otages et que les autorités ont refusé que l’avion se pose en France : elles l’ont fait atterrir en Allemagne !

    Comment se fait-il que la France, hier la droite et aujourd’hui la gauche, choisisse chaque fois le Qatar et l’Arabie Saoudite et leurs intérêts ?

    Parce que notre classe politique est vendue, au sens propre. Il ne se passe pas une semaine sans un responsable socialiste ou un responsable UMP à Doha. Contrairement à ce qu’ils disent, ils se moquent totalement de la défense de nos valeurs, de nos principes. Ils sont — Madame Najat Vallaud Belkacem l’a dit — dans le « business ». C’est aussi simple que cela. Il est étonnant de voir — et je regarde là le Parti socialiste dans les yeux — que tous ces régimes autoritaires, Egypte comme Tunisie, étaient plutôt des régimes socialisants. D’ailleurs, ils appartenaient à l’Internationale socialiste. Aujourd’hui, on fait le choix de manière délibérée de régimes religieux très durs en interne mais ultra-capitalistes à l’extérieur.

    Vous regrettez le soutien que nous avons apporté aux révolutions du printemps arabe ?

    Ce que je regrette, c’est que l’on s’y soit lancé à corps perdu sans en mesurer les conséquences ni les enjeux. Et donc sans poser la moindre exigence.

    François Hollande doit se rendre dans quelques jours en Algérie. Quels rapports la France doit-elle entretenir avec l’Algérie ?

    Un rapport de force. Or, depuis quelques années, tout déplacement en Algérie se résume à une augmentation des visas accordés aux Algériens — on est passé en quelques années de 130.000 à 200.000 visas par an — et à une inflation de la repentance pour la simple raison que nous sommes dépendants économiquement du gaz algérien. Voilà une véritable erreur stratégique ! Je plaide depuis plusieurs années pour que l’on mette en place une réflexion et des accords stratégiques avec la Russie, justement pour éviter de dépendre intégralement de pays comme l’Algérie.

    La France a eu raison de soutenir le statut d’État observateur de la Palestine ?

    Oui. J’ai toujours plaidé pour la reconnaissance de l’État palestinien : on ne peut pas avoir des exigences à l’égard d’un État s’il n’est pas souverain. Introduire la Palestine dans le jeu des institutions internationales entraîne pour cet État des droits mais aussi des devoirs. Cela me semble assez sain et aller dans le sens d’une avancée du règlement du conflit entre Israël et la Palestine.

    Et que pensez-vous de la réponse israélienne : la construction de 3 000 logements et l’arrêt du versement des taxes douanières ?

    C’est le choix du conflit.

  • Une église bientôt détruite à Paris pour construire des logements sociaux

     

    Seul espoir : Sainte Rita est la sainte des causes désespérées. Dans le XVe arrondissement de Paris, l’église Sainte Rita pourrait bientôt disparaître ! Elle organise pourtant plusieurs messes par semaine, ne désemplit pas. Pourtant, les paroissiens ont découvert, avec stupeur, qu’un permis de démolir avait été apposé sur l’édifice.

    Sauf miracle, l’église Sainte-Rita, rue François-Bonvin dans le XVe, devrait être démolie. Il n’y a guère d’espoir pour la patronne des causes désespérées. L’église Sainte-Rita devrait bientôt disparaître. A sa place, des logements sociaux verront le jour. Elle a été vendue à un promoteur, faute de moyens pour l’entretenir.

    L’église Sainte-Rita de rite gallican, bien connue pour sa bénédiction annuelle d’animaux, devrait être démolie. Faute de moyens pour l’entretenir, l’association cultuelle suisse, l’Eglise apostolique de Suisse, propriétaire des murs, l’a vendue. Elle laissera place à une trentaine de logements sociaux.

    L’Eglise gallicane de Paris souhaitait racheter l’édifice mais il lui aurait fallu récolter plus de 3 millions d’euros. Et le miracle ne s’est pas produit, pas de généreux donateurs en vue… Pourtant l’activité cultuelle de Sainte-Rita est notable : trois messes dominicales, une messe quotidienne et près de 250 mariages ou baptêmes par an.

    A Paris, deux autres églises sont menacées : l’église Saint-Joseph-des-Artisans ( Xe arr.) et la chapelle de l’Hôpital Saint-Vincent-de-Paul. (XIV arr.).

    Source et ici

     

  • Mes commentaires

    Je m'aperçois que mes commentaires postés hier en réponse aux vôtres (08.12.12) n'ont été pas enregistrés ni envoyés sur la messagerie: il y a dû y avoir un dysfonctionnement, que je viens de signaler à Hautetfort.

    J'en suis désolée.

    Gaëlle Mann

     

     

  • Taubira supprime la rétention de sûreté !

    sans-titre.png Taubira rétention de sûreté.png

    La ministre de la Justice a annoncé qu'un texte de loi allait supprimer la rétention de sûreté.

    C’était une des promesses de campagne du candidat François Hollande : supprimer les peines plancher, les tribunaux correctionnels pour mineurs, ainsi que la loi sur la rétention de sûreté. Christiane Taubira s’y attelle.

    >> L’info. À l'occasion de la journée Prison-Justice du Genepi (Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées), Christiane Taubira a annoncé samedi, à Palaiseau (Essonne), qu'un texte de loi était en préparation pour supprimer la rétention de sûreté. "Je le confirme, elle sera supprimée, comme les tribunaux correctionnels pour mineurs seront supprimés, comme les peines plancher seront supprimées", a déclaré la garde des Sceaux.

    >> Qu’est-ce que la rétention de sûreté ? Cette mesure été votée en 2008 par la droite, mais n’a quasiment jamais été appliquée. Elle prévoit notamment de maintenir enfermés des criminels condamnés à au moins 15 ans (pour viols aggravés notamment) s'ils sont jugés dangereux une fois leur peine purgée. Elle est également applicable à des personnes qui violeraient les obligations de leur "surveillance de sûreté".

    >> Le tacle de Fillon. Après l'annonce de la garde des Sceaux, l’ancien Premier ministre a fustigé les "signaux de laxisme" envoyés. "Madame Taubira persiste aujourd'hui à affaiblir l'efficacité de la répression en revenant de manière systématique sur des dispositions essentielles telles que la rétention de sûreté ou les peines plancher", a écrit le député de Paris dans un communiqué. "Alors que notre société est de plus en plus violente et qu'elle a besoin d'autorité, la politique pénale du gouvernement est à l'opposé des impératifs de sécurité et de protection de nos concitoyens", a-t-il conclu.

    Europe1

  • Le parti néonazi NPD dans le viseur de Berlin

    L'Allemagne s'apprête à lancer une procédure d'interdiction du parti néonazi NPD. Les patrons des Länder allemands ont décidé jeudi 6 décembre 2012 à l'unanimité de suivre l'avis des ministres régionaux de l'Intérieur et d'engager une procédure devant la Cour constitutionnelle de Karlsruhe. Cependant, l'échec d'une précédente tentative et la peur de donner au parti des crânes rasés un coup de projecteur avant les législatives continuent d'attiser les réticences, notamment au sein du gouvernement fédéral.

     

    Après la décision des ministres-présidents, le Bundesrat (la Chambre haute du Parlement, où siègent les représentants des États régionaux) pourrait lancer la procédure dès le 14 décembre. «Nous pouvons établir avec des preuves très complètes et accessibles au public que le NPD est un parti hostile à la loi fondamentale», affirme le ministre de l'Intérieur du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Lorenz Caffier (CDU). «Les chances de pouvoir faire interdire ce parti sont très claires, ajoute son collègue de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Ralf Jäger (SPD). Le moment est arrivé pour la démocratie et les organes de protection de la Constitution de se prononcer.»

    Crif - 08/12/12

  • Armes chimiques: Damas adresse des lettres de garantie à l'ONU

    sans-titre.png Syrie.png

    Damas, 8 décembre - RIA Novosti

    La Syrie a envoyé samedi des lettres au Conseil de sécurité de l'ONU et au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon garantissant qu'elle ne ferait pas recours aux armes chimiques, a annoncé l'agence syrienne SANA.

    "La Syrie ne ferait en aucun cas usage des armes chimiques, même si elle en disposait, pour défendre son peuple contre les terroristes qui bénéficient d'un soutien de plusieurs pays dirigés par les Etats-Unis", est-il indiqué dans les lettres citées par l'agence.

    Par ailleurs, la Syrie a mis en garde contre les déclarations sur la prétendue intention des autorités syriennes d'utiliser des armes chimiques. Ces affirmations pourraient pousser les rebelles à faire usage de telles armes, selon Damas.

    Le chef du Pentagone Leon Panetta a récemment déclaré que les Etats-Unis avaient reçu des informations selon lesquelles les autorités syriennes pourraient faire usage des armes chimiques. Le représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN Alexandre Grouchko a pour sa part indiqué que la Russie ne disposait pas de données attestant que les dirigeants syriens s'apprêtaient à utiliser les armes chimiques contre l'opposition.

  • Alain Soral : entretien d'octobre 2012


    Alain Soral / E&R : octobre 2012, partie 2 par ERTV

    Partie 2 :
    Les antifas, Rouillan, tout ça… – Le « mariage pour tous » – Vers une destruction de notre civilisation – Mariage pour tous, pour toutes et pour n’importe quoi – L’adoption homoparentale : qui la veut ? Pourquoi ? – Disparition de Stan Maillaud – La pédocriminalité d’élite.

  • « Le Pen, une histoire française » de Philippe Cohen et Pierre Péan : Réhabilitation ou réquisitoire ? Par Camille Galic

         

    Ni hagiographie, ni pamphlet, Le Pen, une histoire française a déclenché une belle polémique. Ses auteurs, Pierre Péan et Philippe Cohen, s’écartent de la doxa officielle. Pour eux, la diabolisation du Front national est moins due aux « dérapages » de son président qu’aux manœuvres machiavéliques de François Mitterrand créant SOS Racisme en même temps qu’il rétablissait la proportionnelle et se prêtait avec Pierre Joxe à la manipulation de Carpentras. Le Pen, une histoire française est un livre où les auteurs ne prennent pas vraiment parti mais accumulent des faits, des témoignages étayés, parfois des ragots, et exposent, sur chaque sujet, les différentes thèses en présence. Il leur arrive d’être sévères avec le président honoraire du Front national, notamment dans la description de ses rapports avec son parti et surtout avec l’argent, sans parler de leur hypothèse sensationnaliste sur une éventuelle expérience homosexuelle, bien dans l’air du temps il est vrai, qui a conduit Jean-Marie Le Pen à annoncer des poursuites en diffamation. Observatrice affutée de la scène nationale, Camille Galic présente pour nos lecteurs le livre de Péan et Cohen.
    Polémia
    ________________________________________________________________________________________


    Après celle qui suivit l’accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle 2002, la France a connu une nouvelle « quinzaine de la haine », celle qui, dès la mi-novembre, s’est déchaînée dans la presse française contre les auteurs de Le Pen, une histoire française. Mais cette cabale ne repose-t-elle pas sur un malentendu ? En dépit – ou en raison – de son objectivité affichée, ce livre ambigu, en rupture avec les thèses établies depuis des décennies, est aussi, en effet, un SCUD contre le président honoraire du Front national.

    Matraquage contre Cohen-Péan

    C’est Nicolas Poincaré qui attaqua le premier sur Europe 1 : comment Philippe Cohen et Pierre Péan ont-ils pu aborder « sans haine » (sic) le président honoraire du Front national ? Sur la même antenne, propriété d’Arnaud Lagardère et désormais aussi de l’émir du Katar Alexandre Kara, nouveau chef du service politique d’Europe 1, et Benjamin Bonneau renchérissent : « Le Pen doit attendre ce livre avec le sourire, [car] les deux journalistes d’investigation se livrent en effet à une véritable entreprise de dédiabolisation, voire de banalisation, de l’homme qui a réinventé l’extrême droite française. »

    Pensez donc (c’est toujours Alexandre Kara et Benjamin Bonneau qui parlent) : « Concernant la guerre d’Algérie, un pan obscur de la carrière de Jean-Marie Le Pen, les auteurs en arrivent en effet à cette conclusion : “Si Le Pen a sans doute brutalisé des Algériens, il n’a pas pratiqué la torture institutionnelle telle qu’elle a été employée pendant le conflit”… » et les auteurs osent le définir « non comme un Mussolini français mais plutôt comme le fils de Céline et de Séguéla ».

    L’offensive continue sur France Inter où, malgré sa répugnance à parler de « mauvais livres » (mais il faut en parler « justement par respect pour les bons »), Patrick Cohen éructe dans sa tranche matutinale contre son homonyme Philippe et contre Pierre Péan, qui « banalisent » Le Pen et, traitant de l’affaire du « détail » (1987), omettent d’y voir la preuve irréfutable que Le Pen, « ce jour-là patraque », est un antisémite invétéré.

    Si l’on ajoute à ces charges celles, tout aussi virulentes, de Maurice Szafran, directeur de Marianne (dont, pourtant, Philippe Cohen est toujours rédacteur après en avoir été l’un des cofondateurs), et de Serge Ulisky qui, sur le site Mediapart dirigé par Edwy Plenel, s’indigne de voir « un Le Pen réhabilité, sorti du purgatoire par la grande porte… celle qui mène au paradis, à la droite du Père », il faut bien admettre que l’on a assisté à une fameuse démonstration de « Cohen-Péan bashing ».

    Boulevard à ragots

    La chose est d’autant plus surprenante que le livre, d’ailleurs souvent fondé sur des sources anonymes et entaché d’erreurs (François Brigneau y est confondu sur une photo avec Hubert Massol, Jean Mabire assimilé page 156 à Bernard Antony comme chef des catho-tradis, etc. sans parler des confusions de prénoms), est sans doute le réquisitoire le plus dommageable – du point de vue, essentiel, celui du militant de base – jamais écrit sur l’homme Le Pen. Péan et Cohen le présentent comme un opportuniste politique, taxé d’homosexualité avec le feu député-maire de Pau André Labarrère, accusé d’avoir été un mauvais père et un président de parti peu scrupuleux. A l’évidence, ces auteurs ne ressentent visiblement aucune empathie pour lui, au contraire de leurs confrères de Libération Gilles Bresson et Christian Lionet, auteurs de la première biographie (1) consacrée au président du Front national car ces gauchistes ne pouvaient en effet se défendre d’une certaine fascination pour le turbulent et inclassable Le Pen. L’intéressé ne s’y est d’ailleurs pas trompé qui, qualifiant le livre de Cohen et Péan de « boulevard à ragots », s’estimait « calomnié » et annonçait le 29 novembre son intention de porter plainte.

    Malentendu

    Comment expliquer ce malentendu ? Sans doute, parmi les plumitifs qui ont dénigré Le Pen, une histoire française dès sa parution, bien peu en avaient lu chacune des 540 pages. Mais la principale raison de leur vindicte est celle avancée par Patrick Cohen sur France Inter : « Ce qu'il y a de plus insupportable dans [c]e Le Pen, c'est la façon dont les auteurs font la leçon à tous ceux qui les ont précédés », y compris lui-même, qui avait commis au printemps 2003 un livre à charge (2).

    En effet, si Péan et Cohen ne ménagent pas le Le Pen intime, caractérisé selon eux par « un narcissisme exacerbé et un égocentrisme de tous les instants » ainsi que par « une propension à tout détruire » et « une relation trouble à l’argent », ils font litière des accusations justifiant la « légende noire » entretenue à plaisir depuis près de trente ans par des journalistes aussi suivistes que négligents dans la recherche des preuves. Ils jugent ainsi, on l’a vu, invraisemblable que le jeune député engagé au 1er REP ait torturé en Algérie (qui imagine d’ailleurs l’armée confiant une pareille tâche à un civil, de surcroît député, fût-il provisoirement enrôlé dans la Légion ?). Ils reconnaissent aussi que les témoins FLN convoqués aux différents procès intentés par Le Pen à Michel Rocard et au Monde notamment (diffamateurs relaxés en raison de leur « bonne foi ») étaient de faux témoins et que la très tardive exhibition d’un « poignard SS » avec lequel le jeune député aurait soumis ses supposées victimes à la question relève du montage. De même, s’ils soulignent sa fidélité aux « vaincus de l’histoire », ils n’y voient pas la preuve d’un antisémitisme viscéral et primaire (qui, ainsi que son racisme tant de fois incriminé, « relève de la provocation plus que de l’intime conviction »). Enfin, ils exonèrent aussi celui qui était alors le président du Front national de toute responsabilité dans la profanation de Carpentras ainsi que dans la rixe qui se produisit en 1995 en marge d’un défilé du FN et à l’issue de laquelle le Marocain Bouarram, jeté, ou tombé, dans la Seine, s’y noya. En revanche, ils sont très sévères pour la gauche en général et François Mitterrand en particulier qui, tout en instituant la proportionnelle qui devait mécaniquement amener le Front national à la Chambre, instrumentalisait simultanément SOS Racisme pour sataniser Le Pen et interdire ainsi toute entente entre les « fascistes » et la « droite républicaine » dont François Léotard, l’une des têtes d’affiche, était l’un des parrains de SOS Racisme. Cette stratégie, ou plutôt cette tactique réussit parfaitement puisque ses effets perdurent aujourd’hui encore.

    Le boomerang de la diabolisation

    En somme, Péan et Cohen prennent sur les plans historique et politique l’exact contrepied des confrères qui ont si longtemps, et qui pour la plupart persévèrent, à colporter des contre-vérités, avec pour seul résultat de « congeler » autour de Jean-Marie Le Pen ceux de ses compatriotes qui refusent la bien-pensance, et donc de « faire de lui une sorte d’épicentre de la vie politique récente ».

    Ce cruel constat de son aveuglement sectaire et de son propre échec, c’est bien ce que notre moutonnière mais arrogante gent journalistique reproche le plus aux auteurs de Le Pen, une histoire française, même si leur livre est un mauvais coup porté au Front national et plus largement au mouvement national.

    Camille Galic
    3/12/2012

    Philippe Cohen et Pierre Péan : Le Pen, une histoire française, éd. Robert Laffont 2012, 540 pages.

    Notes :

    (1) Patrick Cohen avec Jean-Marc Salmon, 21 avril 2002 : Contre-enquête sur le choc Le Pen, Denoël 2003, 356 p.
    (2) Gilles Bresson et Christian Lionet, Le Pen, biographie, Ed. du Seuil 1994.

     

    Correspondance Polémia – 7/12/2012