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Blog - Page 1198

  • Laurent Fabius : l'Iran ne peut «en aucun cas» être associé à une conférence sur la Syrie

     Fabius : l'Iran ne peut «en aucun cas» être associé à une conférence sur la Syrie

     
    IRIB - 07.06.12

    L'Iran ne peut «en aucun cas» être associé à une conférence sur la Syrie, a déclaré le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, à l'issue d'une réunion internationale sur la Syrie mercredi à Istanbul.Interrogé sur la proposition de la Russie d'associer l'Iran, pays voisin de la Syrie, a une conférence sur la crise syrienne, M. Fabius a répondu: «L'Iran en aucun cas, car tout d'abord ce serait contradictoire avec l'objectif de pression forte sur la Syrie, et cela aurait une interaction sur les discussions sur le nucléaire iranien, ce qui n'est pas souhaitable».La réunion d'Istanbul, qui rassemblait 16 pays dont les Etats-Unis et plusieurs pays européens et arabes, a permis d'«échanger nos analyses, qui sont convergentes», a précisé M. Fabius, au cours d'un entretien par téléphone.

    «Ce qui est frappant, c'est la dénonciation du régime Assad», a-t-il ajouté. Lors de cette réunion d'Istanbul, «j'ai renouvelé l'invitation de la France pour la prochaine réunion des Amis de la Syrie, début juillet», a encore déclaré le ministre français.Le chef de la diplomatie britannique, William Hague a lui aussi exprimé son opposition à une participation de l'Iran aux conférences sur la Syrie.«Je pense que le fait d'inclure l'Iran dans un quelconque de ces groupes le rendrait probablement inopérant», a-t-il déclaré à quelques journalistes.

    «C'est un pays qui soutient certaines des violences inacceptables et qui soutient le régime syrien dans ce qu'il fait au peuple syrien, et cela provoquerait une grande difficulté», a-t-il ajouté. «Il est un peu difficile d'imaginer inviter un pays qui orchestre l'assaut du régime d'Assad contre son peuple», avait pour sa part déclaré plus tôt dans la journée la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, à propos de l'Iran.

  • BHL insulte un ambassadeur russe aux Nations unies : "sans commentaires" (Moscou)

    Vitali Tchourkine

    Moscou - RIA Novosti - 07.06.12

    Moscou refuse de commenter les insultes prononcées par l'écrivain français Bernard-Henri Lévy à l'encontre de Vitali Tchourkine, délégué permanent de Russie auprès de l'Onu, a indiqué jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch.

    "Les déclarations effrontées de BHL se passent de commentaires (…). Il s'agit d'une question d'éthique la plus élémentaire", a déclaré le diplomate.

    Intervenant le 1er juin dernier en direct sur la chaîne française BFM TV pour faire la promotion de son film Le Serment de Tobrouk, consacré au conflit libyen, BHL s'en est violemment pris à Vitali Tchourkine, ambassadeur russe aux Nations unies.

    "Il y a des crétins..., je lisais une dépêche AFP ou Reuters tout à l'heure, l'ambassadeur russe aux Nations unies qui dit qu'ils vont bientôt révéler la confession de ceux qui ont vraiment armé les rebelles syriens. Imbécile ! Crétin ! Toujours la même idée, le complot".

    Craignant un nouveau détournement des résolutions de l'Onu par l'Occident afin de renverser les régimes qu'il réprouve, comme dans le cas de la Libye, la Russie s'oppose à une intervention étrangère armée en Syrie.

    En octobre et février derniers, Moscou et Pékin ont bloqué une résolution contre les autorités syriennes au Conseil de sécurité de l'Onu, recourant à leur droit de veto en tant que membres permanents du Conseil.

    Pour élaborer des actions collectives contre le régime de Bachar al-Assad, les Etats-Unis ont alors convoqué le groupe des "Amis du peuple syrien". La Russie et la Chine n'ont participé à aucune des rencontres des Amis de la Syrie".

    Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon les Nations unies, la confrontation armée y aurait déjà fait plus de 9.000 morts et quelque 230.000 réfugiés. L'Occident prône le départ du président Assad.

    Le Serment de Tobrouk, présenté au festival de Cannes, vise à montrer le rôle politico-diplomatique joué par BHL aux côtés des rebelles durant le conflit libyen. Récemment, l'écrivain s'est dit favorable à une intervention armée en Syrie

  • Sondage Opinion Way : Kemel plus coriace que Mélenchon

     
     
     

    Communiqué de Steeve Briois

    Le dernier sondage sur la 11e circonscription du Pas-de-Calais confirme le décrochage du candidat Mélenchon. Le candidat des bobos et des clandestins se retrouve désormais distancé par le socialiste Philippe Kemel et n’accèderait plus au second tour.

    Lors de ce duel final, Philippe Kemel l’emporterait face à Marine. Si Mélenchon venait à se qualifier, il ferait quasiment jeu égal avec Marine, la marge d’erreur du sondage laissant planer le doute sur l’identité du vainqueur.
    Nous prenons ces chiffres, comme tous les autres parus précédemment, avec la plus grande prudence.

    Néanmoins, ces données vont dans le sens de ce que nous observons sur le terrain. Le camp Mélenchon panique, semble gagné par la mauvaise humeur, son image auprès de la population se ternit, et il suscite de plus en plus de rejet parmi les habitants. A l’inverse, Marine gagne chaque jour en adhésion et en sympathie dans le cœur d’habitants attachés à la sincérité, à la proximité et au courage d’une femme qui se bat depuis des années maintenant pour défendre et relever ce territoire meurtri.

    Ce sondage montre enfin que le risque principal aujourd’hui pour la candidature de Marine réside dans l’accession au second tour de Philippe Kemel, un candidat dont nous avons toujours pensé qu’il serait plus difficile à battre. Nous rappellerons aux habitants de la 11ème circonscription qu’ils auront un choix historique à faire entre la poursuite avec la gauche, et ils savent ce que ça veut dire, ou le redressement avec Marine.

  • Législatives 2012 / Hénin-Beaumont (62) – Effondrement de la campagne de Mélenchon : le leader du Front de gauche panique et perd pied

     

     

    Communiqué de l’équipe de campagne de Marine Le Pen

    Il devient de plus en plus clair que la campagne de Mélenchon prend l’eau et qu’elle provoque l’hystérie du candidat d’extrême gauche.

    Mélenchon, c’est le noyé qui se raccroche à une brindille : sentant le sol se dérober sous ses pieds, il trouve le prétexte d’un faux tract grotesque pour tenter d’incriminer à nouveau Marine Le Pen.

    Le faux tract désigné depuis quelques heures sent l’arnaque à plein nez : d’une part, tout le monde constatera qu’il n’a pas été distribué dans la moindre boite à lettres. D’autre part, étant purement virtuel, ce document a pu être réalisé par n’importe qui, et surement même par un militant du Front de Gauche.

    L’équipe de campagne de Marine Le Pen déplore ce coup fumeux, tellement caricatural qu’il ne peut qu’être la manifestation de la détresse d’un Mélenchon qui s’aperçoit que son parachute ne s’ouvre pas et que l’atterrissage risque d’être violent et douloureux.

    Dans le même temps, on apprend qu’un sondage à paraître ce soir le donne 3ème dans les intentions de vote, éliminé dès le premier tour. Ceci explique peut-être les manœuvres grossières de Mélenchon pour faire encore un peu parler de lui avant de disparaître.
    En attendant, le Front National entame une procédure en diffamation contre lui, et elle n’aura rien de virtuelle.

  • Mélenchon grimé en "Hitler" dans un nouveau tract anonyme

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/melenchon-grime-en-hitler-dans-un-nouveau-tract-anonyme_1123629.html

     

     07/6/12

  • Hollande souhaite rencontrer prochainement le Premier ministre israélien

    Le président de la République François Hollande a reçu, mercredi 6 juin 2012, Yaakov Amidror (photo), chef du Conseil de sécurité nationale d'Israël, auquel il a fait part de son souhait de rencontrer "prochainement" le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a indiqué l'Elysée.

    "Le chef de l'Etat a exprimé la volonté de la France d'engager avec Israël l'approfondissement de notre relation bilatérale et de développer les nombreux liens existant entre les sociétés israélienne et française dans tous les domaines", ajoute le texte. "Ce partenariat confiant devra intensifier le dialogue politique sur les sujets d'intérêt commun et renforcer encore la proximité qui unit les peuples français et israélien", écrit aussi l'Elysée.

     

    Crif - 07/06/12

     
     
  • Législatives (XVIe circonscription) : Chassain (UMP) prêt à se désister en faveur du FN

     

    Publié le mercredi 06 juin 2012 à 20H24

     

    Le maire des Saintes-Maries de la Mer, candidat UMP dans la XVIe circonscription détenue depuis 2007 par Michel Vauzelle (PS), se décidera dimanche soir, en fonction des résultats du premier tour. "Pour moi, ce sera tout sauf Vauzelle, indique-t-il. Je verrai donc, en fonction des chiffres, s'il faut que je me retire au profit de la candidate du Front national, Valérie Laupies". "Je dis tout haut ce que de nombreux élus UMP disent tout bas, poursuit-il. Il faut arrêter de critiquer le Front national.

     

    La Provence

  • Guy Bedos déclare sa flamme à Mélenchon...

    Jean-Luc Mélenchon et Guy Bedos lors du meeting d'Hénin-Beaumont.

    Sacrée soirée! Que du beau monde hier, dans la salle des fêtes d’Hénin-Beaumont pour soutenir Jean-Luc Mélenchon, candidat aux législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, le temps d’une fête étonnante, à quatre jours du premier tour. Mélange de musique, de sketchs comiques et de propagande politique, avec deux invités de marque, l’humoriste et l’acteur Yvan Le Bolloc’h en chauffeur de salle.

    Sacrée soirée! Que du beau monde hier, dans la salle des fêtes d’Hénin-Beaumont pour soutenir Jean-Luc Mélenchon, candidat aux législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, le temps d’une fête étonnante, à quatre jours du premier tour. Mélange de musique, de sketchs comiques et de propagande politique, avec deux invités de marque, l’humoriste et l’acteur Yvan Le Bolloc’h en chauffeur de salle.

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    Le Parisien                     

     

     

     

     

     

  • Jean-Marie Le Pen qualifie Hollande de "jean-foutre"

     

    Belga

    Mis en ligne le 06/06/2012

    "Je ne sais pas si le président suit l'actualité, (...) mais il n'y a plus d'Assemblée nationale, il y en aura une quand les députés seront élus".
    Le fondateur du Front National, le principal parti d'extrême droite en France, Jean-Marie Le Pen, a qualifié mercredi le chef de l'Etat François Hollande de "jean-foutre" pour n'avoir pas reçu sa fille Marine Le Pen à l'Elysée avant le G20.

    "La campagne (électorale) s'est déroulée de façon critiquable. On est retombé dans les errements de la diabolisation du Front national. L'exemple le plus proche est celui du président de la République", a déclaré M. Le Pen lors d'un point de presse à Lyon.

    "Il n'a pas invité Marine Le Pen, parce que c'est un parti qui n'est pas représenté à l'Assemblée nationale", a dit le président d'honneur du FN. "Je ne sais pas si le président suit l'actualité, (...) mais il n'y a plus d'Assemblée nationale, il y en aura une quand les députés seront élus", a tonné M. Le Pen. "Alors se référer à un parti politique représenté à l'Assemblée nationale, c'est un propos de "jean-foutre", a dit M. Le Pen.

    "Nous respectons le président de la République chaque fois qu'il se conduit comme un président de la République. Et nous le qualifierons comme tel chaque fois qu'il se conduira comme un "jean-foutre", ce qui est le cas en l'occurence", a-t-il insisté.

  • Marine Le Pen annonce des poursuites judiciaires contre BHL

    La présidente du Front national a annoncé mercredi des poursuites pour diffamation à l'encontre de Bernard-Henri Lévy, qui l'a accusée de "faire systématiquement huer, dans ses meetings, des noms à consonance juive".

     BHL Bernard Henri-Lévy

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, a annoncé mercredi des poursuites pour diffamation à l'encontre de Bernard-Henri Lévy, qui l'a accusée de "faire systématiquement huer, dans ses meetings, des noms à consonance juive". Bernard-Henri Lévy a écrit ces propos mardi dans une tribune sur le site internet du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), après l'agression samedi soir de trois jeunes à Villeurbanne, dont deux portant la kippa.

    Tout en disant qu'il était "périlleux" de "se livrer au jeu des supputations", BHL ajoutait: "Est-ce un hasard, vraiment, si cette agression survient au lendemain d'une campagne où l'on a vu une candidate, Mme Le Pen, faire systématiquement huer, dans ses meetings, des noms à consonance juive ?". "Imputer à Marine Le Pen de faire huer dans ses meetings des noms à consonance juive et ainsi d'avoir une responsabilité dans l'agression de Villeurbanne, est particulièrement ignoble. M. Lévy sera cité devant le tribunal pour répondre de cette diffamation révoltante", écrit dans un communiqué l'avocat de Marine Le Pen, Me Wallerand de Saint-Just.

    BHL a été l'une des cibles de Marine Le Pen dans ses meetings de la campagne présidentielle, pour son rôle auprès de Nicolas Sarkozy dans l'intervention militaire en Libye, une intervention décriée par le FN.

    le 06 juin 2012 à 19:27
     
    TF1 News
  • Manuel Valls au CRIF: «Il est hors de question de minimiser les actes antisémites, qui sont une insulte pour la France et la République»

    Le CRIF en action
    Publié le 6 Juin 2012

     

    Le vice-président du CRIF, Meyer Habib, a été reçu, mardi 5 juin 2012, à l’Elysée par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, à la suite de la violente agression antisémite qui a frappé la communauté juive de Villeurbanne. Les représentants du Service de protection de la communauté juive, du Consistoire central, du Grand Rabbin de France, du Grand Rabbin de Lyon, du Fonds social juif unifié (FSJU) et de l'Union des Etudiants Juifs de France ont pris part à cette rencontre.

    « Manuel Valls a indiqué qu’il allait, avec le Garde des Sceaux, réactiver la circulaire Guéant du 23 avril, ainsi que la plateforme « Pharos » du ministère de l’Intérieur »

    Le vice-président du CRIF a fait part de l’inquiétude grandissante de la communauté juive, confrontée, contre toute attente après les graves événements de Toulouse, à une flambée d’actes strictement antisémites. Prenant l’exemple de scènes d’une violence choquante photographiées lors d’une action anti-israélienne récente à Marseille, Meyer Habib a exprimé au ministre de l’Intérieur sa conviction que les campagnes de Boycott anti-israélien et le travail de sape de l’extrême-gauche qui diabolisent Israël influencent directement l’antisémitisme en France aujourd’hui.

     

    Réitérant la confiance de la communauté juive de France dans la République, le vice-président du CRIF a estimé que la solution contre ces dangers passe par la prévention et surtout par l’éducation. Il a par ailleurs rappelé un événement invraisemblable : un membre du corps enseignant avait influencé des enfants en prenant parti pour Mohamed Merah. Meyer Habib a préconisé aussi que la solution passe par des sanctions maximales contre les criminels antisémites. Enfin, il a demandé que des mesures soient prises de contrôle strict et de sanctions immédiates contre les groupes antisémites français qui promeuvent leur propagande sur la toile Internet.

     

    Le ministre de l’Intérieur a commencé par réaffirmer la détermination du gouvernement pour qu’il n’y ait pas la moindre faiblesse contre l’antisémitisme. Indiquant que l’enquête sur l’agression de Villeurbanne progresse dans une grande confidentialité, Manuel Valls a informé le CRIF d’un nouvel acte antisémite grave à Marseille qui n’a pas encore été rendu public. Le ministre a promis de prendre les mesures nécessaires à l’augmentation des budgets de sécurisation des lieux juifs en France. Il a insisté sur le fait qu’il est « hors de question de minimiser les actes antisémites », qui sont « une insulte pour la France et la République ». Manuel Valls a annoncé la prochaine création d’un conseil ministériel, avant l’été 2012, avec les ministères de l’Education et de la Justice, afin de mettre en place ces mesures, de lutter contre la banalisation de l’antisémitisme à l’école et contre certains prédicateurs dangereux qui ont « pignon sur rue » dans les universités françaises. Manuel Valls a ajouté qu’il allait, avec le Garde des Sceaux, réactiver la circulaire Guéant du 23 avril, ainsi que la plateforme « Pharos » du ministère de l’Intérieur. Certains participants à la rencontre ont évoqué la création d’un budget pour le financement de vigiles privés, mais pour le vice-président du CRIF et pour le consistoire, la sécurité de la communauté juive doit demeurer sous la responsabilité de la, police et de l’Etat français. Enfin, le ministre de l’Intérieur a annoncé une nouvelle réunion avec l’exécutif du CRIF, très prochainement.

     

    En conclusion de cette rencontre, Meyer Habib a constaté une continuité très rassurante entre la rencontre avec le président de la République qui avait eu lieu au CRIF avant son élection, le discours prononcé par le ministre de l’Intérieur lors du dîner du CRIF à Marseille, et les déclarations du ministre de l’Intérieur ainsi que ses propositions. Le vice-président du CRIF a réitéré la confiance totale de la communauté juive de France dans le gouvernement de la République.

  • Fin des gardes à vue des étrangers pour séjour irrégulier

    Il n'est plus possible de placer en garde à vue un étranger pour la seule raison qu'il est sans papiers : mardi 5 juin, la Cour de cassation a mis un terme au flou qui entourait jusqu'ici la loi. La France incarcère en effet les sans-papiers depuis 1938, et la loi prévoit un an de prison et 3 750 euros d'amende pour séjour irrégulier.

    Mais la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), saisie du cas d'un Algérien entré illégalement en Italie, avait estimé le 28 avril 2011, au regard de la "directive retour"européenne, qu'il n'était pas possible de l'écrouer au seul motif qu'il était en séjour irrégulier, même en violation d'un ordre de quitter le territoire. C'est l'arrêt l'arrêt El-Dridi, qui a provoqué une série de remises en liberté de sans-papiers.

    L'affaire s'est compliquée avec un nouvel arrêt de la Cour de justice, le 6 décembre 2011, appliqué à la France mais si byzantin que la Cimade, une association de soutien aux étrangers, s'était félicitée que le gouvernement ait été "encore une fois désavoué par la justice européenne", alors que les ministres de l'intérieur et de la justice de l'époque avait "pris connaissance avec satisfaction de l'arrêt".

    La Cour de cassation a tranché : une garde à vue, depuis la loi du 14 avril 2011, ne peut être décidée "que s'il existe des raisons plausibles de soupçonner" que le suspect a commis une infraction "punie d'emprisonnement". Or, la directive européenne du 16 décembre 2008, "telle qu'interprétée par la Cour de justice de l'Union européenne", impose qu'un étranger mis en cause pour une infraction au séjour "n'encourt pas l'emprisonnement" : "Il ne peut donc être placé en garde à vue à l'occasion d'une procédure diligentée de ce seul chef."

    La chambre civile de la Cour, qui avait sollicité l'avis de la chambre criminelle, n'est pas tenue de le suivre, mais elle devrait désormais logiquement appliquer ce raisonnement aux pourvois en cassation qui lui ont été soumis.

    Près de 500 personnes sont condamnées en France tous les ans pour séjour irrégulier, dont 200 à de la prison ferme.

    Le Monde - 06/06/12

  • 11ème circonscription du Pas-de-Calais: la guerre des trois aura bien lieu

      

    Publié le 06/06/2012 à 03h03 - Mis à jour le 06/06/2012 à 19:46

     

    | SONDAGE EXCLUSIF IFOP-FIDUCIAL/LA VOIX DU NORD | Ce dimanche, retentira l'heure de vérité pour Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Kemel au sortir d'une impitoyable campagne. Un affrontement auquel un sondage Ifop-Fiducial réalisé du 2 au 4 juin vient apporter un intéressant éclairage. Qui place la présidente du FN en pole position devant le patron du FDG désormais talonné par son challenger PS... Rien n'est joué !

    Sondage exclusif Ifop-Fiducial pour La Voix du Nord.

    Sondage exclusif Ifop-Fiducial pour La Voix du Nord.

    À quelques jours du premier tour, voilà un sondage qui laissera sans doute un goût amer dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon et Philippe Kemel, les deux candidats au coude à coude dans la primaire à gauche qui déterminera quel champion sera in fine mandaté par les électeurs pour affronter Marine Le Pen le 17 juin.

    Car, du côté de la présidente du FN, une certitude était déjà acquise, celle de la voir inexorablement pointer en tête du premier tour. De fait, la présidente du FN est créditée de 37 % des intentions de vote, soit une montée en flèche de l'adhésion « mariniste » très éloignée des 24,5 % glanés par la candidate frontiste en 2007. Et c'est là le premier enseignement de ce sondage, d'autant plus notable que, par rapport au périmètre 2007 de la circonscription, ont été intégrées les grosses communes de Carvin et Libercourt, jusqu'alors moins touchées par la vague frontiste.

    Face à celle qui est désormais devenue incontournable sur ce territoire, qui pour espérer le conserver à gauche ? Eh bien, c'est un sacré paradoxe que nous livre cette étude. En effet, c'est le nom de Jean-Luc Mélenchon qui sort du chapeau, mais en nette régression par rapport au sondage des 15 et 17 mai. Le candidat Front de gauche est désormais crédité de 25 % des intentions de vote, ce qui lui permettrait d'être le challenger de Mme Le Pen pour le second tour. Tendance à la baisse, certes, mais un chiffre qui prend un autre relief lorsqu'on le compare à la performance réalisée en 2007 par Dominique Watrin, candidat PCF sur la circonscription, qui était de... 11,5 % ! Une sacrée culbute...

    Discipline républicaine

    L'ex-candidat à la présidentielle continue donc de précéder son challenger socialiste, Philippe Kemel. Même si, désormais, l'écart se réduit à 3,5 points, le maire de Carvin totalisant 21,5 % des suffrages virtuels (le député sortant, Albert Facon, avait, quant à lui, rassemblé plus de 28 % des votes en 2007). Lui qui avait été pointé voici trois semaines très loin derrière Jean-Luc Mélenchon semble donc désormais lui coller aux basques, laissant envisager un ultime sprint à haut suspense. Et lourd en conséquences, comme le laisse présager la projection sur le second tour du scrutin.

    En effet, discipline républicaine oblige, le candidat de gauche le moins bien placé a d'ores et déjà annoncé qu'il s'effacerait au profit de son challenger. Ainsi, dans un face-à-face Mélenchon - Le Pen, le patron du Front de gauche l'emporterait mais avec une marge minime (52 % contre 48 %), la marge d'erreur laissant finalement planer un certain suspense...

    Paradoxe

    Et le paradoxe, c'est que, dans l'hypothèse où Philippe Kemel serait opposé à la patronne du FN, le candidat socialiste s'imposerait avec une marge bien plus confortable, totalisant 57 % des intentions de vote contre 43 % pour la candidate frontiste... Une hypothèse qui, au vu du pouls de la population pris par l'IFOP, n'en reste pas moins pour l'instant complètement virtuelle. Mais apporte incontestablement de l'eau au moulin de l'analyse de Marine Le Pen soulevant le caractère clivant de Jean-Luc Mélenchon comme son évident talon d'Achille. Quant aux onze autres candidats, c'est distribution générale de soupe à la grimace, tant ils semblent écrasés par le combat des trois titans. Jean Urbaniak, éphémère député sans étiquette de 1993 à 1997, n'en finit plus de perdre du terrain. L'aventure originale du MoDem en tandem avec l'UMP Nesrédine Ramdani ne rassemble l'adhésion que de 13 % des sondés, lui laissant peu d'espoir de s'ouvrir la porte d'une triangulaire. Pour mémoire, lui et son suppléant avaient cumulé 26 % en 2007. Marine Tondelier, qui aura laissé beaucoup de forces dans sa campagne, ne fait pas décoller EELV de 2,5 % ! Le 1 % restant est à partager entre la NPA Séverine Duval et l'écologiste du Trèfle Murielle Richet... •

     

  • Scandale: un patron de l'AFP nommné à Matignon

    fabrice_bakhoucheLe Directeur général adjoint de l’AFP depuis février 2011, Fabrice Bakhouche, a été nommé à Matignon comme conseiller médias et économique numérique de Jean-Marc Ayrault. Une information qui en dit long sur les rapports entre les journalistes et le PS… et qui illustre le traitement médiatique partisan de la dernière campagne présidentielle.

    Avec trois ministres plus le Président de la république qui vivent en couple avec des journalistes, on savait que le PS et les médias français étaient de mèche. Il restait un doute sur l’Agence France Presse, organe censé être indépendant, ne pas pratiquer d’analyse et se contenter de relater des faits.

    Il n’aura pas fallu bien longtemps au gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour démontrer que l’AFP, comme tous les autres organes d’information, est à la botte du Parti socialiste. Le directeur général adjoint de l’agence de presse, Fabrice Bakhouche, est donc le nouveau surveillant du web pour Ayrault. Il sera chargé de contrôler que les internautes correspondent à l’idéologie ambiante de gôche.

    Une récompense pour services rendus au pays pendant la campagne, où le comportement de l’AFP en faveur de Hollande a parfois été déroutant ? Le carnet d’adresse et l’influence de l’ancien journaliste permettront-ils au gouvernement de finaliser la prise de contrôle des cerveaux français ?

    Cette nomination est une nouvelle provocation des socialistes, qui affichent clairement leur position et leur volonté d’annihiler toute parole dissidente, tout journaliste qui ne pense pas comme eux. Parallèlement, elle prouve la connivence incroyable qu’il y a entre le PS et les journalistes français. Une connivence qui leur a permis de gagner la présidentielle où, comme par hasard, tous les journaux reprenaient en Une une rumeur fumeuse initiée par un dictateur et un site web trotskiste mais ils refusaient d’évoquer un livre de journalistes, saturé de preuves et dont personne ne contestait la vérité, qui montraient les méthodes mafieuses du parti à la rose.

    Avec la probable éviction d’Éric Zemmour et cette nouvelle nomination scandaleuse, il n’est plus exagéré de parler de propagande.

    24heures actu - 01/06/12

  • Pékin et Moscou réitèrent leur opposition à une intervention étrangère en Syrie - 05.06.12

    Pékin et Moscou réitèrent leur opposition à une intervention étrangère en Syrie



        La diplomatie chinoise a redit ce mardi que Pékin et Moscou étaient opposés à toute intervention étrangère en Syrie. Le porte-parole de la diplomatie Liu Weimin a répété la position du régime chinois sur le dossier syrien à l’arrivée du président russe Vladimir Poutine en Chine pour une visite consacrée à la sécurité.

    Les deux pays souhaitent l’ouverture d’un dialogue politique le plus tôt possible en Syrie, a-t-il précisé. Comme Moscou, Pékin a fait usage de son droit de veto à deux reprises pour s’opposer à des projets de résolution du Conseil de sécurité de l’Onu condamnant la répression du soulèvement contre le régime de Bachar al-Assad.
     

    http://www.algerie1.com/flash-dactu/pekin-reitere-son-opposition-a-une-intervention-etrangere-en-syrie/ http://www.algerie1.com/flash-dactu/pekin-reitere-son-opposition-a-une-intervention-etrangere-en-syrie/    

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