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Blog - Page 245

  • L'ex-FN Chauprade soutient Fillon pour barrer la route à Marine Le Pen

    Par Marc de Boni
    Publié le 22/11/2016 à 17h56

    Ancien conseiller de Marine Le Pen sur les affaires internationales, Aymeric Chauprade offre ses services à l'équipe de François Fillon pour démonter l'argumentaire du Front national.

    Ancien cadre du FN qui fut l'un des proches conseillers de Marine Le Pen avant de se voir écarté, l'eurodéputé Aymeric Chauprade connaît bien Marine Le Pen qu'il soutenait jusqu'à l'année dernière. Fâché d'avoir été mis au ban pour ses propos sur l'islam et déçu par la ligne qu'il juge trop «socialiste-nationaliste», ce spécialiste des questions internationales se fait désormais le pourfendeur du programme de Marine Le Pen. Début novembre, dans un entretien accordé à Valeurs Actuelles , Aymeric Chauprade envisageait de rejoindre le Parti populaire européen (PPE) avec en tête l'idée de se rapprocher de Nicolas Sarkozy dans le contexte de la primaire LR.

    Interrogé par L'Express ce mardi, il annonce désormais son soutien à François Fillon. «Je suis allé voter au premier tour pour Nicolas Sarkozy parce que je pensais qu'il avait de meilleures chances pour l'emporter. Je me suis trompé sur ce point, mais je ne renie pas du tout mon vote», confie Aymeric Chauprade, qui fait donc partie des 20% de sarkozystes déçus dimanche soir. «Je salue aussi l'incroyable campagne qu'a faite François Fillon, partant d'assez bas et en s'accrochant jusqu'au bout», explique ce géopoliticien favorable, comme François Fillon, à l'axe Paris-Moscou. «Il y a une convergence totale entre mes analyses et ce que dit François Fillon sur la nécessité de travailler avec la Russie et de remettre sur la table nos relations avec les monarchies sunnites du Golfe à cause de leurs ambiguïtés vis-à-vis du totalitarisme islamique», tient-il d'ailleurs à faire valoir.

    Fillon, champion de la «droite hors les murs»

    Mais au-delà de leurs convergences, Aymeric Chauprade, qui s'est désormais fait une spécialité de dénoncer l'attrait que suscite le FN, voit dans l'ancien premier ministre l'autre rempart efficace contre Marine Le Pen, puisque Nicolas Sarkozy n'est plus de la partie. «François Fillon peut bloquer l'accès du second tour de la présidentielle à Marine Le Pen. Il est capable d'attirer à lui une partie des voix de droite qui votent aujourd'hui Front national par dépit et par déception des Républicains qui ne portaient pas une ligne assumée. Aujourd'hui, François Fillon a éteint l'espace politique de ce que l'on appelait la ‘droite hors les murs'. Il l'a comblé spontanément», juge Chauprade, qui se raccorde volontiers à cette école de pensée.

    En attendant, l'eurodéputé ne cache pas sa disponibilité pour dynamiser l'opération de siphonage de l'électorat frontiste qu'il appelle de ses vœux. «À l'issue de la primaire, je pense qu'une fois leur camp rassemblé, ils auront besoin d'élargir et de mettre en avant des personnalités capables d'expliquer pourquoi le FN ne fonctionne pas. Je serai à ce moment-là en effet à la disposition de François Fillon», fait savoir le fondateur du mouvement Les Français libres (LFL). «Je peux être celui qui témoigne, qui explique pourquoi le FN, où je suis passé, n'a pas la capacité à gouverner».

    Au sein de la «droite hors les murs», Chauprade n'est pas le seul à voir en Fillon un adversaire redoutable pour Marine Le Pen. «Si c'est Fillon qui gagne la primaire, ce ne sera pas facile pour elle. Elle ne peut pas gagner sans l'électorat conservateur, essentiellement catholique. C'est l'une des clés de son succès.» L'édile en est convaincu, «ce n'est pas la question sociale mais identitaire qui fera l'élection», relève dans L'Express Robert Ménard, maire apparenté FN de Béziers.

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    LE FIGARO

     

  • Migrants : alerte sur la santé publique

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    Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, aurait-elle engagé des actions préventives qui paraissent aujourd’hui indispensables face à l’invasion migratoire que notre pays connaît depuis maintenant plusieurs années ? Alors que la tuberculose a été pratiquement éradiquée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, on découvre aujourd’hui des cas, isolés certes mais significatifs. […]

    En septembre 2016, BFM TV nous apprend que des cas de tuberculose ont été diagnostiqués au lycée professionnel Cantau d’Anglet (64). Début novembre, France Bleu Pays Basque révèle que le premier cas, traité au printemps, concerne un lycéen ayant voyagé en Afrique… et, qu’à la rentrée, six nouveaux cas s’étaient déclarés. Devant l’ampleur du dépistage (1.800 personnes) et la gravité du problème, l’A.R.S (Agence Régionale de la Santé) mettait à disposition un camion (30.000 €) pendant 3 semaines.

    Or, à Saint Bauzille de Putois (34), le maire écrivait le 28/10 que des Soudanais étaient bien arrivés et que  la « tradition d’accueil du village » continuait. Par contre, d’autres médias indiquaient qu’avec les Soudanais se trouvait un Érythréen et un Pakistanais qui a été immédiatement hospitalisé dés son arrivée. Alors, en tant que mère de famille je me pose quelques questions. Sachant que les cas de tuberculose en vertu du règlement sanitaire international doivent être déclarés, je m’étonne du silence médiatique devant l’affaire d’Anglet. Le ministère de la Santé a-t-il été associé à l’évacuation de Calais ? Des mesures prophylactiques ont elles été envisagées puisque l’on sait que les invasions migratoires mettent en danger la santé publique des Français.

    Les migrants, dont le gouvernement impuissant à contrôler et à endiguer le flux, dispersent à travers le pays des maladies contagieuses, endémiques dans leurs pays d’origine et les amènent avec eux. Il convient de les dépister, les traiter pour les prévenir :

    1°) Ce sont des affections parasitaires qui peuvent provoquer des bilharzioses urinaires et intestinales, des amibiases. Les docteurs Larivière (*) et Rousset (*) signalent que ces pathologies se répandent par voie génitale et contact buccal direct. Quant aux parasites du tube digestif, ils se développent dans le sol, l’eau, les milieux humides et restent infectants une vingtaine de jours. Aussi, il convient de veiller aux eaux de baignades et à la qualité des réseaux d’assainissement. Les moustiques peuvent transmettre le paludisme, la maladie du sommeil, la leishmaniose (les souches importées peuvent se recombiner avec celles présentes en France), la borréliose, la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya…

    2°) Ce sont aussi des maladies tropicales, lèpre, mycoses, des maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis. Le docteur André Basset (*) fait observer que la lèpre, chez un migrant, peut demeurer sous forme latente ou inapparente et rester plusieurs années avant de se déclarer. Il préconise le dépistage aux frontières. Chez un migrant, la sérologie positive, séquelle de l’enfance n’est pas contagieuse, elle l’est en provenance d’un contact récent.

    3°) C’est aussi la tuberculose, surtout sous la forme pulmonaire qui est la plus contagieuse. Le docteur Gentilini (*) indique que « chez le noir, elle est caractérisée par son polymorphisme, sa survenue entre le sixième et le vingtième mois de séjour en France ». Le docteur Coudrau (*) souligne lui aussi qu’elle touche surtout les africains noirs.

    Les migrants, le plus souvent africains, que l’on impose dans nos villages constituent donc un groupe à haut risque. Le Docteur Gentilini (*) tout comme l’O.M.S en 2016 préconise un dépistage systématique dés l’arrivée, et, au minimum tous les six mois, sur une durée de 18 à 24 mois. IL déclarait indispensable l’établissement d’un carnet de santé national pour tout immigré ainsi que la vaccination obligatoire par B.C.G bien qu’elle ait une protection limitée en raison de la sur contamination.

    L’Institut Pasteur recommande de surveiller les eaux et les aliments pour éviter d’exposer la population locale à des risques inutiles d’hépatites A, ainsi que diffuser l’information aux populations sur les risques d’hépatites B, laquelle se transmet par le sang et le sexe.

    L’OMS demande un dépistage systématique des cas de Coronavirus (Mers-Cov) et la prévision de salles d’isolement car il peut engendrer des pneumopathies sévères. De même pour les porteurs de VIH et hépatites virales. Le réseau « sentinelles » avec Fanette Blaizeau, dés 2013 recommande la vaccination des migrants de plus de 16 ans par DT Polio, ROR et Méningo C.

    On impose au cœur de nos villages, comme à Arzon (56) ou à Sainte Marie (66) des populations de clandestins, réservoirs infectieux contaminants et rien n’est prévu pour la prophylaxie. Ces « sacs à maladie » sont de plus en plus difficiles à soigner car tout dépistage ou traitement leur paraît discriminant. En l’état actuel de l’autorité de l’État, il semble improbable d’imaginer une quelconque contrainte.

    Or la situation est criminelle car il faut savoir que le crachat d’un homme atteint de tuberculose contient des bacilles pouvant survivre plusieurs mois dans la terre. De plus les animaux, porteurs de souches proches, peuvent les transmettre aux aliments… sans évoquer certaines pratiques avec les animaux… Le 19/03/16, l’ O.M.S signalait le risque très élevé de la tuberculose multi résistante chez les migrants. Il faut savoir que la résistance aux anti-microbiens rend mortelles des maladies devenues incurables telles que pneumonies, V.I.H, tuberculose et paludisme etc, mortelles aussi pour les populations d’accueil.

    Pour rappel, les eaux, la terre, les aliments, peuvent être contaminés même en évitant le contact direct. Alors, est-il prévu de décontaminer les locaux, les moyens de transport de ces gens, interdire les baignades en rivière ou en piscine ? C’est une bien cruelle responsabilité qui échoit aux maires des communes d’accueil alors qu’ils n’y ont pas été préparés et ils auront pourtant à rendre des comptes. Ont ils demandé une décharge aux préfets ? Sont ils bien conscients de leurs responsabilités ?

    Eric Obso

    Texte repris de la Fondation Polémia

     

  • Fillon le fossoyeur de la vraie France! Ce qu'il a fait sous Sarkozy

    Qui était Premier Ministre lorsque le Traité de Lisbonne, qui a enterré le référendum de 2005, fut signé ? Qui a voté le Traité de stabilité budgétaire (TSCG) qui autorise la Commission européenne à porter atteinte à la souveraineté budgétaire ? Qui était Premier Ministre lorsque la France a rejoint le commandement intégré de l’OTAN ? Qui a voté tous les traités européens depuis Maastricht en 1992 C’est cela, être souverainiste ?
    Un défenseur de la famille ? Premier Ministre, Monsieur Fillon rédigeait de sa main la circulaire abolissant le terme « Mademoiselle » dans l’Etat Civil ; il préparait une loi créant un « statut du beau parent », ouvrant le droit à l’adoption homoparentale ; il matraquait fiscalement les familles (par exemple, la Tranche marginale d’impôt sur le revenu est passée de 40% à 45% en cinq ans). Parlementaire, il a voté pour que l’avortement soit déclaré comme « un droit fondamental ». Désormais, après avoir voté contre le Mariage Pour Tous, il estime désormais qu’il faut juste rajouter un article pour « reconnaître la filiation biologique ». Ah, le merveilleux effet cliquet ! Quand la GPA sera adoptée, sera-t-il pour que l’on « consacre la dignité des mères porteuses » et pour une loi déclarative « qui affirmera que la mère porteuse est une personne humaine à part entière et non une esclave » ?

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    Bravo les bourgeois, voici la gueule de notre nouveau président, celui qui vous ressemble : on met ses gosses dans des écoles de blancs mais on impose la guerre ethnique au peuple en accueillant le tiers-monde sous prétexte de charité pervertie. Étouffez-vous dans votre bonne conscience et vos pantalons roses.
     
     
    Merci à Dirk
  • Sarkozy victime de la "malédiction" des anti-Bachar El Assad ? Il ne serait pas le seuL...

    https://francais.rt.com/france/29311-malediction-assad-Sarkozy

    Déroulez, déroulez... c'est troublant...

     

     

  • Florian Philippot: "Fillon porte le bilan de Sarkozy" BFM TV

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/pour-philippot-fillon-porte-le-bilan-de-sarkozy-887039.html

  • Amsterdam (Pays-Bas) : des logements étudiants moins chers pour les colocs avec des réfugiés

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    J-7

    Aux Pays-Bas, c’est déjà le cas. Depuis le début de la rentrée, 282 jeunes réfugiés détenteurs d’un statut et 283 Néerlandais vivent dans une résidence sur le campus d’Amsterdam.

     

    A priori, Leoni Nijland et Manar Al Samar n’avaient pas beaucoup de chances de se croiser. À 25 ans, elle étudie le journalisme et a grandi dans l’est des Pays-Bas. Il a 22 ans, veut étudier la musicologie et a quitté la Syrie. Depuis le début de la rentrée universitaire, pourtant, les deux jeunes partagent leur quotidien grâce un projet novateur mixant étudiants locaux et réfugiés: le Startblok Riekerhaven.

    Comme Leoni et Manar, 565 personnes âgées entre 18 et 28 ans (282 jeunes réfugiés détenteurs d’un statut et 283 Néerlandais) vivent dans cette résidence sur le campus d’Amsterdam seul ou en colocation, à deux ou à trois par appartement. Un bon plan puisque chacun doit débourser 333 euros. Bien loin des standards de la capitale.

    [...] Comme les autres réfugiés installés dans la résidence, ce dernier reçoit d’ailleurs un prêt pour payer son loyer, sa nourriture et autres frais divers. C’est le cas aussi de Nahom Berhane 24 ans, qui a fui les persécutions de la dictature en Érythrée: «J’ai 920 euros par mois pendant trois ans. Cela me sert également à financer mes cours de langues et le programme d’intégration.» Une somme qu’il n’aura peut-être pas à rembourser. «Il faut pour cela que je valide tout sans échouer.» [...]

    Pour veiller à la discipline et assurer le vivre-ensemble, un comité de résidents (moitié réfugiés/moitié étudiants) a été mis sur pied, histoire de les responsabiliser. Selon l’association Socius, il n’y a eu aucun incident après quatre mois de cohabitation.


    «Je découvre la culture néerlandaise»

    Ce projet lancé et financé par la ville d’Amsterdam permet surtout aux jeunes réfugiés et aux Néerlandais de se côtoyer. «L’échange, c’est toute la philosophie du projet, s’enthousiasme Fleur Eymann. On n’est pas là pour leur dire: “Tenez, vous avez ça à apprendre de nous”. Nous aussi, on a beaucoup de choses à en retirer.» [...]

    Slate

  • VIDEO - Quand François Fillon inaugurait la Mosquée d'Argenteuil en 2010


    Fillon inaugure la Mosquée d'Argenteuil par FrancoisFillon

    On n'a pas oublié! Ecoutez bien son discours plein de dhimmitude

     

     

  • JOURNAL TVLibertés DU 21/11/16

  • 1933-1945 : 360 000 Juifs allemands ont survécu à la Shoah

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    Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Israël, Judaïsme - le - par .
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    360 000 Juifs allemands, soit les deux tiers ont survécu à la Shoah.  1933-1945

    Une situation paradoxale dans l’Allemagne nazie

    A la Libération, seuls 31 000 Juifs vivent encore en Allemagne. 14 000 ouvertement, ils ont pour un grand nombre épousé des non juifs. 9 000 autres sont entrés en clandestinité et pas plus de 8 000 ont survécu aux chambres à gaz, aux fusillades et aux marches de la mort.1 Ils étaient 566 000 à l’arrivée du Führer au pouvoir en 1933.2 Hitler a donc réussi à se « débarrasser » de 535 000 Juifs, soit près de 95% de la population juive allemande. Il a pratiquement rendu son pays «Judenfrei » en 1945 (sans Juifs).

     

    « L’éradication des Juifs », c’est le credo raciste, l’obsession maladive du dictateur. Déjà en septembre 1919 Hitler écrivait dans un mémoire que « l’objectif ultime devra être, sans doute, l’expulsion de tous les Juifs d’Allemagne ».3 Il répète cet objectif dans Mein Kampf et lors de toutes les grandes manifestations nazies. Le Führer a pleinement atteint son but dans sa guerre contre les Juifs allemands.

    Dans la « catastrophe » qui vit disparaître 70% des Juifs d’Europe continentale, ne serait-il pas normal que l’Allemagne, le pays du satanique maître d’œuvre du génocide, soit au premier rang dans un « nettoyage ethnique » destiné à éliminer tous ses Juifs ? 4 Une logique et des chiffres qu’accepte le grand public. Une « idée reçue » largement admise.

    Alors comment expliquer que 360 000 Juifs allemands aient survécu à la Shoah ?

    5 L’Allemagne avec deux tiers et la France avec trois-quarts de survivants sont les pays d’Europe avec une population juive importante où le plus grand pourcentage de Juifs a survécu.

    La réponse tient dans le mot même d’« élimination ». La politique raciale d’Hitler a connu deux phases, celle de l’« expulsion » et celle de la « destruction » des Juifs. La seconde phase a commencé en Europe en 1941, avec le début de la Shoah.

    6 Entre 1933 et 1941 l’élimination s’est faite par « départs forcés ». Dans certains cas les nazis eux-mêmes ont « organisé » l’émigration. Le 23 octobre 1941 la politique nazie bascule. Les frontières sont fermées.

    Les Juifs qui n’ont pas pu fuir deviennent des prisonniers en attente de la « solution finale ».

    On assiste à une situation paradoxale. Près de 330 000 Juifs allemands doivent leur salut aux persécutions démentielles qui se sont abattues sur eux à partir de 1933.7 Si la Gestapo, la police secrète d’Etat, ne les avait pas chassés d’Allemagne, ils auraient disparu en masse dans les chambres à gaz et les crématoires.

    Le but initial des nazis, il faut le souligner, n’était pas de tuer les Juifs, mais de s’en débarrasser, ce qui en Allemagne en sauva le plus grand nombre.

    Pour arriver à leurs fins, les dirigeants du Reich ont réduit les Juifs à l’état de « morts sociaux ».8 Une succession d’innombrables lois et décrets leur ont retiré tout moyen de subsister. Ils n’ont plus qu’une possibilité, fuir leur patrie le plus rapidement possible, loin des griffes de la Gestapo.

    Ils laissent derrière eux 230 000 coreligionnaires, principalement des personnes sans ressources, des femmes seules, des orphelins, des malades et des vieillards, ce que l’on appelle aujourd’hui « les populations les plus vulnérables ».

    Sur ces 230 000, 200 000 ont péri sur une population initiale en 1933 de 566 000.9

    On aurait pu penser qu’une partie significative des 330 000 Juifs allemands réfugiés à l’étranger serait rentrés chez eux après la guerre. Il n’en est rien. A la fin 1946, il ne reste que 15 000 Juifs allemands dans le pays.

    10 Les 15 000 autres survivants sont partis. Dans les années cinquante, malgré quelques retours, ils ne sont que 25 000.11 Quelques-uns justifient leur retour comme cet éditorialiste du Jüdisches Gemeindeblatt : « Je reviens de l’émigration, car je suis l’un de ceux qui se sentent obligés en tant que Juifs allemands de contribuer à la reconstruction des institutions juives et à la reconstruction d’une Allemagne vraiment démocratique ».12 Il ne sera pas suivi.

    Les Allemands restent pervertis par des années de propagande antisémite. Les résultats d’une enquête d’opinion publique conduite en août 1946 sont à peine croyables. Pour 33% des sondés les Juifs ne doivent pas posséder les mêmes droits que « la race aryenne ».

    37% estiment qu’il n’est pas vrai d’affirmer que l’extermination des Juifs, des Polonais et autres non-Aryens n’était pas nécessaire à la sécurité des Allemands.13

    On comprend que dans cette atmosphère délétère le Congrès juif mondial (CJM) multiplie les appels pour dissuader les Juifs de revenir en Allemagne. Au cours de sa conférence de l’été 1948 à Montreux, le CJM soutient « la détermination des Juifs de ne plus jamais s’établir sur le sol ensanglanté de l’Allemagne ».

    Dans une allocution donnée plus tard, Léon Kubowitzki, secrétaire général du CJM, proclame qu’il est de première importance que les organisations juives s’assurent de la liquidation complète d’une vie juive organisée en Allemagne. Un des leaders parmi les Personnes Déplacées juives, Norbert Wollheim, renonce à son lieu de naissance : « Je n’ai pas détruit l’Allemagne ; je n’ai aucun devoir de la reconstruire. Je ne le peux pas ».14

    Comment demander à un réfugié juif installé aux Etats-Unis depuis des années de revenir sur la terre maudite de sa naissance ? L’Allemagne restera longtemps après la disparition du nazisme « Judenfrei » malgré la présence dans le monde de centaines de milliers de Juifs allemands.

    1 MARKOWITZ Andrei S. et NOVECK Beth Simone, West Germany, in WYMAN David Ed. The World Reacts to the Holocaust, The John Hopkins University Press, Baltimore and London, 1996, p. 401.

    2 GUTMAN Ysrael, Encyclopedia of the Holocaust, Macmillan Publishing, NewYork-London, 1990, p. 1799.

    3 ELISSAR Eliahu Ben, Le facteur juif dans la politique étrangère du IIIème Reich, 1933-1939, Julliard, Paris, 1969, p. 51.

    4 GUTMAN, op. cit. 4 760 000 victimes en Europe continentale sans l’URSS, p. 1799.

    5 Ibid. Population initiale 560 000 personnes moins 200 000 ayant péri dans la Shoah, soit 360 000 survivants. Juifs allemands déportés vers la mort d’Allemagne et d’autres pays européens où ils s’étaient réfugiés. P. 1799 et 1800.

    6 Hors URSS, où les massacres ont commencé en juin 1941, lors de l’attaque allemande.

    7 360 000 moins 30000 survivants parmi les Juifs restés en Allemagne.

    8 CHARGUERAUD Marc-André, Silences meurtriers, Les Alliés, les Neutres et l’Holocauste, 1940-1945. Cerf/Labor et Fides, 2001, p. 37 décrit les persécutions qui conduisent les Juifs à l’état de « morts sociaux ».

    9 GUTMAN, op. cit. p.1 800.

    10 MARKOWITZ et NOVECK, op. cit. p. 403.

    11 HILBERG Raul, La destruction des Juifs d’Europe, Fayard, Paris, 1988, p. 995.

    12 GELLER Howard, Jews in Post Holocaust Germany, Cambridge University Press, 2005, p. 62, 10 décembre 1946.

    13 SOLCHANY Jean, Comprendre le nazisme des années zéro, 1945-1949, Presses universitaires de France, Paris, 1997, p. 40.

    14 GELLER, op. cit. 2005, p. 62.

    André Charguéraud

    ALLIANCE

     
  • Trump, révolution ou simulacre ? 3) Risque d’échec ou d’explosion. Par Guillaume Faye

     

    21 novembre 2016 par Guillaume Faye

    Voici le troisième et dernier article du triptyque sur l’élection surprise de Donald Trump. Elle peut provoquer un séisme américain et mondial, ou se dégonfler comme une baudruche, décevant profondément le peuple qui l’avait élu en ultime sauveur. Analyse en trois parties, dont les deux précédentes s’intitulaient La rébellion du peuple et Un programme de choc. Cette troisième et dernière partie, Risque d’échec ou d’explosion, analyse les causes et les conséquences d’un éventuel échec de Trump, en espérant qu’il n’aura pas lieu.   

    Sera-t-il à la hauteur de la tempête qu’il a provoquée ?

    Le personnage de Trump est fantasque, extravagant, imprévisible ; son comportement ”mal élevé” n’entre pas dans les codes des classes dirigeantes de la plupart des pays. Et pourtant il a été élu parce qu’il représente une rupture populaire (bien qu’étant milliardaire) dans le style et le langage, par rapport à l’oligarchie politicienne et prétentieuse. Homme d’affaires, il a un sens élevé de la négociation et du compromis (deal), ce qui est à la fois positif et négatif, car cela peut conduire à un affadissement de  son programme de campagne, voire à un irrespect de ses engagements.

    Trump se déclare anti–Système et a présenté le couple Clinton comme un (contre) modèle des combinards et magouilleurs d’un establishment auquel, lui, n’appartiendrait pas. Néanmoins il a fréquenté les Clinton et les a même invités à son mariage…

    D’autre part, la mise en œuvre du programme de Trump, dans un pays très judiciarisé, devra affronter d’inévitables et très nombreux recours devant les tribunaux et la Cour suprême pour inconstitutionnalité, notamment les mesures sur l’immigration. Trump devra batailler, adopter une position de résistance farouche. Le pourra-t-il, le voudra–t–il ? Le problème central n’est pas son inexpérience politique, car il suffit de bien s’entourer pour balayer cette difficulté. L’essentiel, c’est d’avoir le courage d’affronter le Système. La volonté importe plus que la prétendue compétence. Trump a été élu par des ”faibles”. Mais il va se heurter à l’hostilité des puissants. Voire à des émeutes organisées, des sabotages, des grèves, des manifestations géantes. Deux Amérique(s) risquent de s’affronter. Saura-t-il résister ?

    Est-ce que le président Trump suivra le candidat Donald ?

    Après une campagne tonitruante, provocatrice, polémique et de rupture, Trump a fait des déclarations très apaisantes dès le soir de son élection au Hilton de New-York, puis après son entretien avec Obama à la Maison Blanche – ils s’étaient quasiment injurié mutuellement quinze jours auparavant–, tenant aussi des propos flatteurs et aimables pour sa rivale qu’il voulait pourtant « faire mettre en prison ». Ce revirement n’augure pas une stricte application de son programme dès le 20 janvier prochain… Espérons que nous n’assisterons pas à un ”effet Sarkozy”, hyperclassique en politique : ”grande gueule” pendant la campagne et ”petit bras” après ; le candidat, une fois élu fait machine arrière toute et oublie ses engagements. Trop risqué. On critique le Système en paroles avant mais on ne l’affronte pas dans les faits, après. Ce qui est normal après tout puisqu’on en fait partie. 

    On note déjà des reculades inquiétantes. Dès le 13 novembre, Trump est revenu sur sa détermination d’ « abroger complètement » l’Omabacare, le système de sécurité sociale mis au point par l’actuel président. Néanmoins, il a expliqué sur CBS qu’il ferait expulser deux à trois millions d’immigrés clandestins. C’est déjà nettement moins que les chiffres promis durant sa campagne… En réalité, il faudrait en expulser entre 11 et 15 millions et pas seulement ”latinos” comme on dit là–bas, mais aussi d’origine arabe, africaine, asiatique. Trump oserait-il faire ce qu’il proclamait sur les estrades ?

    Quatre jours après son élection, Trump a nommé ses lieutenants en ménageant la chèvre et le chou : Priebus, le conservateur républicain et Bannon, dit d’ ”extrême droite” vont devoir cohabiter. Il joue l’équilibre, ou plutôt le compromis, entre l’élite des notables républicains et la base populaire. Il ne peut pas faire autrement. Mais il n’est pas sûr que ces alliances de la carpe et du lapin fonctionnent longtemps une fois Trump aux commandes.

    Les bizarreries des trumponomics

    Dans son programme économique, on note un mélange étonnant et hétérodoxe de libéralisme intérieur et de protectionnisme, d’économies drastiques et de dépenses budgétaires alourdissant la dette. Un mixte (apparemment contradictoire ?) de thatchéro-reaganisme et de keynésianisme à la Roosevelt ! C’est un peu le grand écart. Souvent excellentes pour certaines, plusieurs autres mesures s’avéreront impraticables ou carrément nocives – notamment sur l’environnement et l’endettement.

    Le programme économique de l’équipe Trump est hybride, ”libéral–protectionniste” ce qui est parfaitement nouveau en Amérique. Intéressant : voilà qui ressemble beaucoup à ce que voulait être l’Europe du Traité de Rome (idéal trahi depuis) : libéralisme intérieur et protection douanière du grand espace économique. Alors qu’aujourd’hui, on fait l’inverse, parfaitement suicidaire, surtout en France : socialo–étatisme intérieur et libre-échangisme extérieur.

    Les ”trumponomics ” apparaissent néanmoins bizarres : relance budgétaire (dépenses) de 2% du PIB, baisses très importantes d’impôts pour les particuliers (y compris les plus riches) et surtout pour les entreprises, guerre monétaire et commerciale revendiquée avec les pays d’Asie, notamment la Chine. Le risque d’augmenter les déficits et la dette peut créer un conflit majeur avec la banque centrale, la Fed, qui est une puissance indépendante capable de défier la Maison Blanche. Quant à la guerre commerciale avec l’Asie, bien qu’annoncée, elle semble extrêmement dangereuse et difficilement praticable.

    Ces ”trumponomics ” risquent d’achopper sévèrement sur une sortie brutale du libre–échange et sur les réactions des marchés financiers, volatils et acculés à affronter l’inconnu. Notons aussi qu’il est irresponsable, dans le programme de Trump, qui est ”climatosceptique”, de vouloir relancer le charbon et de dénoncer tous les accords de limitation des émissions de gaz à effet de serre.

    Ces promesses sur l’exploitation pétrolière charbonnière risquent de faire renier à terme les engagements américains en matière de réduction d’émissions de carbone.

    Trump veut supprimer l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA) dotée d’un budget de 8 milliards de dollars. Ben Carson, un de ses soutiens, neurochirurgien, climatosceptique lui aussi, est par ailleurs un créationniste pur jus, dans la ligne des sectes protestantes et…des musulmans. Comme Mike Pence, le futur vice–président… Tout cela fait désordre et n’est pas très positif. Trump aurait dû se déclarer partisan du nucléaire, seule énergie vraiment écologique… que combattent les écologistes. Sur ce chapitre énergétique, Trump a tout faux.   

    Un protectionnisme mal pensé

    Le protectionnisme, dont le principe n’est pas critiquable, est très risqué dans un monde globalisé, s’il est appliqué brutalement. Le directeur général de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), Roberto Azevedo, semble paniqué par le futur programme protectionniste et anti libre–échangiste de la première puissance économique mondiale. Cela pourrait créer une crise récessive planétaire .

    Il est vrai que  ce programme protectionniste – voire semi–autarcique –  serait plus performant s’il était appliqué par l’ensemble Europe–Russie, beaucoup plus vaste que les USA. Pour Trump, le déficit commercial avec la Chine est inacceptable. Depuis l’entrée de la Chine dans l’OMC, 50.000 usines ont fermé aux USA d’après lui. Il envisage des droits de douane de 35% sur les produits mexicains, de 45% pour la Chine ( !) et 10% pour le reste du monde, dont l’Europe. Énorme. Du jamais vu. Oui mais…il n’a pas évoqué les mesures de rétorsion. Ni la crise mondiale qui suivrait de telles mesures brutales initiées par la première économie de la planète. 

    Les accords de libre échange ont du plomb dans l’aile : l’accord TPP transpacifique et l’accord Tafta ou TTIP, avec l’ UE, sont morts pour les experts. Après la violence de ses propos contre le TPP et le TTIP, on voit mal comment il pourrait les ratifier. Sauf si ce roi du deal et de la négociation manœuvre et change son fusil d’épaule…Nul doute qu’on l’y poussera.

    Pour imposer son protectionnisme, il va devoir batailler avec les défenseurs du libre–échange, élus ou puissants lobbies, avec le complexe militaro–industriel qui vit des exportations et ne craint rien tant que les rétorsions commerciales, mais aussi avec la puissante US Chamber of Commerce, organisme patronal pro-républicain.

    La stratégie chinoise du jeu de go : l’étouffement

    La Chine se frotte les mains des aspects trop agressifs et donc maladroits du protectionnisme de Trump, qui a lourdement gaffé en parlant d’une « guerre économique » qu’il voulait engager contre elle, en dévoilant toutes ses cartes. Les USA peuvent être bêtement perdants, à cause des mesures de rétorsion. Quand les USA auront dénoncé les accords commerciaux avec l’Asie, les Chinois espèrent ainsi les piéger et créer une vaste zone de libre–échange asiatique, autour d’eux, incluant l’Océanie et l’Australie, attirant le Japon et la Corée du Sud, qui sont par ailleurs inquiets d’un retrait de la protection militaire américaine. Mais une zone excluant totalement les USA.

    Les exportations américaines en Asie, zone de croissance la plus dynamique dans le monde, seraient asséchées. Trump doit être plus subtil et bien réfléchir : son programme ne va-t-il pas être contre productif, renforcer la Chine au lieu de l’affaiblir, et affaiblir les États–Unis au lieu de les renforcer ? Le discours chinois est le suivant : vous voulez être isolationnistes ? Chiche. Isolez–vous, nous allons vous étouffer.

    Pourtant, après l’élection de Trump, ni les marchés ni les bourses n’ont paniqué. Pour certains, c’est la preuve qu’ils croient à son programme de relance, mais pas du tout à ses velléités protectionnistes jugés comme un blabla électoral impraticable.

    Le mélange du meilleur et du pire

    L’élimination de l’Obamacare est techniquement difficile : elle laisserait des millions d’Américains sans couverture santé. L’alternative – privatisation généralisée– n’est pas claire et peu travaillée par l’équipe Trump.

    Le moratoire sur les nouvelles réglementations et l’abrogation de tous les décrets chers à Obama sur l’environnement (principe de précaution) et le droit du travail, afin de simplifier la vie des entreprises, de ne pas entrer dans une économie réglementée, socialo-étatiste et paralysante à la française, sont des points très positifs. Là, il y a nettement plus de chances que Trump passe aux actes.

    Les provocations de Trump n’augurent rien de bon. Les provocateurs sont souvent des mous qui s’amusent. Ses propos de campagne sympathiques envers le dictateur psychopathe nord-coréen Kim Jong–un sont déplorables. En parallèle, sa remise en cause (verbale) de la protection américaine de la Corée du Sud et du Japon, jugée trop coûteuse, pourrait pousser ces pays à acquérir l’arme atomique, ce qui serait très dangereux.

    Mais Trump est imprévisible. Son programme peut s’avérer irréalisable pour des raisons techniques, politiques ou humaines. En politique étrangères, ses promesses, qui remettent en cause des équilibres internationaux complexes seront difficiles, voire impossible à tenir. Il y a toujours un fossé entre les déclarations électorales et les décisions prises. Le principe de réalité ne doit pas être oublié.

    Un programme géostratégique difficile à suivre

    Dire de l’Otan  qu’elle est une « organisation obsolète et coûteuse » est une formule explosive de la part d’un futur président américain, et à ce titre fort sympathique, comme une divine surprise, aux yeux de maints mouvements européens anti–atlantistes. Mais trop de forces s’opposerait à un démantèlement de l’Otan par les USA, leur créateur et leur leader depuis 1949. En revanche, cette position de campagne électorale de Trump devrait être utilisée par la France qui dirait ”chiche !” et s’éloignerait de l’Otan. Mais la droite pseudo-gaulienne revenue au pouvoir en 2017 oserait-elle le faire ? Très peu probable. Elle est trop timorée.

    Pourtant le mal est fait (tant mieux) : en remettant en cause, même verbalement, l’article 5 de l’Otan – l’engagement absolu de protection mutuelle en cas d’agression d’un des membres – au nom du ”défendez-vous vous-mêmes et payez”, Trump a affaibli la crédibilité de l’Alliance auprès de ses alliés comme de ses adversaires. Poutine est ravi. C’est une brèche de plus dans le système de sécurité d’après 1945. L’Otan est déstabilisée. Même si Trump revient en arrière, met de l’eau dans son vin – ce qui est plus que probable – les Européens, ne pourront plus compter à 100% sur le protecteur–suzerain américain. Cela les pousserait peut-être à consentir un réel effort pour leur défense. Et de redevenir souverains et indépendants.

    D’autre part, remettre en cause le traité (bancal et dangereux, c’est vrai) sur le nucléaire iranien, comme il l’a promis, sera très difficile pour Trump : cinq autres puissances sont partie prenante. Et puis, relevons cette contradiction : Trump veut coopérer avec les Russes et Bachar el-Assad ; or l’Iran soutient ce dernier et s’est rapproché de la Russie. On ne peut pas à la fois être pour et contre l’Iran…  

    Les ambiguïtés de Trump concernant la Russie

    Pour Trump, « l’EI est une bien plus grande menace contre nous qu’Assad ». Il rompt en cela avec les positions stupides de la diplomatie européenne anti–Assad et rejoint les positions du Kremlin. Ce dernier est partagé entre soulagement (l’élection d’Hillary Clinton aurait été une catastrophe peut-être synonyme d’un affrontement armé) et perplexité. Pour Trump, Poutine est « un leader plus fort qu’ Obama ». Il est allé loin dans la rupture avec l’idéologie officielle, soulignant l’adhésion populaire russe à l’annexion de la Crimée et démentant que Moscou intervienne militairement dans le Donbass. Ce retournement idéologique pro-russe, du jamais vu, a horrifié les gouvernements européens et l’establishment américain.

    Oui, mais… le futur vice-président, Mike Pence, a dit exactement le contraire de Trump (ça commence bien…). Il a traité le président russe de « leader petit et brutal »  à la tête d’un « système capitaliste corrompu et de connivence », dénonçant les attaques « barbares » de l’aviation russe à Alep. De plus, le parti républicain veut pousser Trump à livrer des armes aux Ukrainiens. Le Kremlin se méfie donc de ce Trump ” imprévisible ” et craint sa versatilité. Konstantin Kossatchev, sénateur du parti pro–Poutine Russie Unie  a déclaré : « il est clair qu’il ne faut pas surévaluer l’Amérique de Trump ». Il s’attend à ce que le nouveau Congrès conservateur où siège John McCain, bête noire du Kremlin, neutralise les velléités pro–russes du nouveau président Trump.

    Un échec de Trump n’est pas à souhaiter

    Si Trump échoue, ce sera très grave, car il a cristallisé une énorme énergie d’espérance. Trump devra se méfier de ne pas provoquer une immense déception après les attentes considérables qu’il a suscitées, non seulement dans le peuple américain autochtone mais aussi en Europe. En cas d’échec par reculade et manque de volonté, les idées souverainistes, populistes, identitaires seraient découragées et discréditées. Trump est un mélange d’excellentes choses, très visionnaires, et d’errements délirants, le tout chez un personnage manifestement inconstant mais par ailleurs doué d’une forte personnalité dominante. Nous sommes dans l’incertitude.

    L’ambassadeur de France aux États–Unis, Gérard Araud, a posté ce tweet après l’élection de Trump : « après le Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s’effondre devant nos yeux.  Un vertige. » Le monde qui s’effondre, c’est le sien et celui de ses maîtres… Lourde faute professionnelle, manquement au devoir de réserve de la part de l’ambassadeur de France ; ces propos sont insultants pour le futur président des États–Unis, qui s’en souviendra. Insultants aussi pour le peuple américain qui n’a pas voté comme le voulaient ses élites. Normalement ce diplomate de pacotille aurait dû être immédiatement rappelé en France, remplacé et mis à la retraite d’office. Mais ces propos impunis sont intéressants car ils indiquent à quel point l’oligarchie internationale est désarçonnée face à Trump et à quel point aussi elle va tout faire pour vider son programme de sa substance surtout, évidemment, sur l’immigration.

    Ce qui peut démentir un affadissement du programme de Trump dès le début de son mandat, c’est qu’il a nommé trois ”durs” pour son Administration : Michael Flynn, comme conseiller à la sécurité nationale, partisan d’une guerre totale contre l’islamisme, farouche adversaire de Téhéran et de l’accord sur le nucléaire iranien ; deuxième dur, Mike Pompeo, sera directeur de la CIA ; et Jeff Sessions sera attorney general (ministre de la Justice), un anti–immigrationniste absolu. Cela peut rassurer ceux qui ont porté Trump au pouvoir. Mais on reste sur des sables mouvants.

    En tout cas, la défaite magistrale de Hillary Clinton, favorite de l’oligarchie américaine et occidentale, est un signal fort. Si elle avait été élue à la Maison Blanche, une catastrophe en aurait résulté, pour les États–Unis comme pour le monde. Adepte de l’idéologie des néo-conservateurs (bellicisme interventionniste), partisane de l’immigration sans contrôle et de la nouvelle guerre froide avec la Russie, fanatique dissimulée, elle aurait été un désastre. L’avantage de l’élection de Donald Trump, même s’il déçoit, c’est au moins qu’il aura évité la présidence de Mme Clinton. Souhaitons qu’il ne déçoive pas et qu’il joue le rôle d’entraîneur du réveil des peuples d’origine européenne en Amérique et, par entrainement, ici. Good luck, Mister President.   

  • VIDEOS - Paris: émeute très violente place de la République entre Turcs et Kurdes

    http://www.fdesouche.com/791483-paris-emeute-tres-violente-en-cours-place-de-la-republique-entre-turcs-et-kurdes

    Mais que font ces Turcs et ces Kurdes sur notre territoire ?

  • GR - Le programme de Fillon en matière d'immigration et de sécurité

    http://www.fdesouche.com/791687-le-programme-de-francois-fillon-en-matiere-dimmigration

    1611210444090099.jpg Fillon.jpg

     Et quel programme pour l'islamisation à marches forcées de la France ?

  • Donald Trump sait s'entourer: une équipe de choc

     

    L’administration qui commence à se dessiner répond aux espoirs qu’a suscités l’élection de Donald Trump.

    Juriste

    SG du Collectif Culture, Libertés et Création du RBM

     
     

    Si on pouvait légitimement craindre que Donald Trump mollirait une fois parvenu au pouvoir, les premiers signes envoyés par le nouveau président américain élu s’avèrent très encourageants. Les quelques noms des membres de son équipe qui ont déjà filtré dans la presse laissent entrevoir la constitution d’une équipe de choc, prête à donner et à prendre des coups.

    Deux individus retiennent particulièrement l’attention des médias : le général à la retraite Michael Flynn et l’homme d’affaires et patron de presse Stephen Bannon. Le premier vient d’accepter le poste de conseiller à la sécurité nationale. Homme expérimenté et particulièrement respecté dans les rangs de l’armée américaine, Michael Flynn s’est violemment opposé aux politiques néo-conservatrices menées par les précédentes administrations, ne manquant jamais une occasion de rappeler la culpabilité de Hillary Clinton dans les fiascos irakiens, libyens puis syriens.

    Partisan d’un réchauffement des relations entre les États-Unis et la Russie, Michael Flynn a fait de la destruction de l’État islamique son objectif prioritaire. Il se montrera tout aussi inflexible avec les partisans de l’islam politique des Frères musulmans, ces derniers risquant de se retrouver assez vite sur la liste des organisations terroristes… Néanmoins, son soutien à la Turquie du sultan Erdoğan interroge. Peut-être que la pratique du pouvoir l’amènera à amender sa position.

    Deuxième cible de la gauchosphère : Stephen Bannon. Le fondateur de Breitbart News, une réussite exemplaire de média alternatif, ne manquera pas de livrer bataille contre le marxisme culturel à l’œuvre aux États-Unis mais aussi dans le reste du monde occidental.

     

    Nous pouvons grandement nous en réjouir. Issu pour partie des études de l’École de Francfort, Herbert Marcuse en tête, le marxisme culturel est devenu, en l’espace de quelques décennies, hégémonique. Ayant privilégié la lutte des minorités à la lutte des classes, ses partisans font peser un danger mortel à nos sociétés.

     

    Stephen Bannon étant à l’avant-garde de la réaction contre le marxisme culturel, il aura un rôle crucial et déterminant dans l’administration de Donald Trump. Ses partisans, comme ses détracteurs, l’attendent donc avec impatience. Preuve de son influence, la nomination de Jeff Sessions au poste de secrétaire à la Justice. Le sénateur républicain de l’Alabama s’oppose à toute régularisation de clandestins, de la même manière que le gouvernement australien. Il correspond à la vision défendue par Stephen Bannon.

    Mike Pompeo, élu conservateur du Kansas, prendra de son côté les rênes de la CIA. Membre de la commission parlementaire consacrée à l’assaut de l’ambassade américaine à Benghazi, il a toujours été très sévère à l’endroit de la précédente administration. Son profil semble complémentaire de celui de Michael Flynn, dont il saura certainement tempérer les ardeurs.

    En somme, l’administration qui commence à se dessiner répond aux espoirs qu’a suscités l’élection de Donald Trump. Nous, Français attachés à notre Histoire, pouvons nous réjouir de deux priorités que ces hommes neufs se sont fixées : stopper la progression du marxisme culturel et mater l’islam de combat.

    Boulevard Voltaire