Et Geert Wilders, a-t-il le droit d'exister dans son pays?
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Et Geert Wilders, a-t-il le droit d'exister dans son pays?
Le taux de chômage, qui baissait depuis un an, est reparti en légère hausse au 3e trimestre à 10 %, moins d’un mois avant la possible candidature du président à un second mandat. Les jeunes sont les principales victimes de cette hausse.
Mauvaise nouvelle pour les Français, et pour François Hollande : le taux de chômage, qui baissait depuis un an, est reparti en légère hausse au 3e trimestre, moins d’un mois avant la possible candidature du président à un second mandat. L’indicateur de l’Insee, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), a augmenté de 0,1 point entre juillet et septembre, pour s’établir à 9,7% de la population active en métropole et 10,0 % en France entière. Ces deux taux, qui avaient atteint mi-2016 leur plus bas niveau depuis 2012, s’éloignent de ceux observés en début de mandat de François Hollande : 9,3 % en métropole, 9,7 % avec l’outre-mer. L’évolution trimestrielle est toutefois à analyser avec prudence, car elle se situe dans la marge d’erreur de l’indicateur (+/-0,3 pt).
Bien que faible, cette hausse tombe mal pour le président, qui annoncera s’il brigue ou non un second mandat avant le 15 décembre et qui a conditionné cette décision à une inversion de la courbe. « L’évolution reste favorable sur un an », fait toutefois valoir dans un communiqué la ministre du Travail Myriam El Khomri, qui y voit une « tendance cohérente avec les bons résultats » sur le marché de l’emploi. Le taux de chômage reste en baisse de 0,4 point par rapport au 3e trimestre 2015.
Au total, l’Insee comptabilise 2,805 millions de chômeurs en métropole, soit 31 000 de plus sur le trimestre (+1,1 %) et 118 000 de moins sur un an (-4 %). Parmi eux, 1,2 million recherchent du travail depuis au moins un an, soit 4,3 % de la population active, un taux stable depuis un an.
Par Hayat Gazzane - Le Figaro
Mis à jour le 17/11/2016 à 16h21
Le président américain élu veut redonner de l'élan aux énergies fossiles et défaire les engagements écologiques pris par Obama. Décryptage.
Pour les partisans de la lutte contre le réchauffement climatique, c'était le scénario catastrophe. L'élection de Donald Trump au poste de président des États-Unis est pourtant devenue réalité le 8 novembre dernier. Depuis, les défenseurs du climat ont des sueurs froides. Et pour cause. Donald Trump est un climato-sceptique assumé: «Le concept du réchauffement climatique a été créé par et pour la Chine pour rendre l'industrie américaine non compétitive», écrivait-il dans un tweet daté de 2012.
Sans surprise, son programme énergétique s'inscrit dans cette logique.
• La relance du pétrole et du gaz
Le futur président républicain a promis de faciliter l'exploitation des hydrocarbures de schiste et des carburants fossiles en général. Il a promis d'ouvrir à l'exploitation une plus grande partie du domaine public fédéral, notamment en Alaska. «Je vais lever les restrictions sur l'énergie américaine et permettre à cette nouvelle richesse de profiter aux communautés locales», avait-il affirmé lors d'une conférence sur les hydrocarbures de schiste en septembre. Donald Trump a également apporté son soutien au projet de construction de l'oléoduc Keystone XL bloqué par Barack Obama. Ce pipeline long de 1900 km est censé transporter quotidiennement 830.000 barils de pétrole issus des sables bitumineux canadiens de la province de l'Alberta aux raffineries américaines du Golfe du Mexique.
«Le plus important dans ce programme c'est le soutien à la construction de pipelines, qui était gelée sous Obama. Cela permettra de fluidifier tout le marché et de baisser le coût du transport. Le coût du baril pourrait augmenter de 7 dollars dans les zones les plus excentrées du pays. On parle par exemple du Dakota. Ce n'est pas rien», explique Alexandre Andlauer, responsable du secteur pétrolier et gazier chez AlphaValue. «S'il met en place les pipelines, libère une partie du territoire fédéral, accélère l'octroi de permis, allège les restrictions, c'est évidemment positif pour le secteur. Le prix du baril reste le premier critère dans le choix de relancer une production mais il est clair que les acteurs sont plus en confiance désormais», ajoute le spécialiste. «Ce programme pourrait contribuer à plomber les prix du pétrole car si la production augmente, l'offre aussi. D'autant plus qu'à moyen-long terme, les États-Unis pourraient décider de lever les sanctions contre le secteur énergétique en Russie (suite à la crise ukrainienne, les États-Unis interdisent la vente de biens, de services et de technologies destinées à des forages aux géants russes de l'énergie, ndlr). Ce qui pourrait libérer un potentiel de production en Russie et accroître l'offre», explique-t-il.
• La résurrection du charbon
Alors qu'Hillary Clinton promettait de poursuivre la politique d'abandon progressif du charbon menée par Barack Obama, Donald Trump veut relancer cette industrie. «La guerre contre le charbon menée par Obama tue des milliers d'emplois américains, nous rendant dépendant de nos ennemis et créant un énorme désavantage commercial», écrivait-il dans un tweet en 2014. L'argument, repris pendant la campagne, a très probablement contribué à sa victoire sur son adversaire démocrate dans plusieurs États de la «Rust Belt», dans le nord-est du pays.
Le futur locataire de la Maison-Blanche reste évasif sur la manière dont il souhaite relancer ce secteur en crise. Sur la seule période 2008-2012, près de 50.000 emplois directs et indirects y ont été perdus. «Je ne vois pas comment il peut à la fois relancer le gaz et le charbon. Ces deux énergies sont en concurrence», décrypte Alexandre Andlauer. Le charbon, qui générait encore 50% de la production d'électricité il y a une quinzaine d'années dans le pays, subit de plein fouet la concurrence du gaz naturel, moins cher et plus facile à transporter dans les terres. «Relancer le charbon n'a plus de sens aujourd'hui. Il va y avoir des déceptions. La seule solution politique pour Trump est de mettre en place un programme de reconversion pour les miniers car les besoins en emplois sont plus importants dans le gaz», ajoute l'analyste.
• L'incertitude sur le sort des énergies renouvelables
Sous Obama, ce secteur a bénéficié de fortes incitations fiscales et de subventions fédérales. Les déclarations de Donald Trump laissent supposer que cette ère est révolue. Il a plusieurs fois répété qu'il n'appréciait pas la vue des éoliennes, «ces monstruosités qui ruinent les paysages» et «tuent tous les oiseaux».
«Les énergies alternatives sont si chères et honnêtement, ça ne marche pas si bien», déclarait-il lors d'un meeting en début d'année. Son souhait de préserver l'indépendance énergétique de son pays et les emplois que génère ce secteur devraient toutefois l'empêcher de mener une lutte frontale contre les énergies vertes. Selon l'agence internationale des énergies renouvelables, le secteur emploie près de 770.000 Américains.
Selon certains experts, ces énergies sont d'ailleurs en mesure d'assurer leur rentabilité sans subventions. Le Texas, champion de l'industrie pétrolière américaine, recourt ainsi de manière importante à l'éolien et au solaire pour la production de son électricité. «C'est un secteur à part entière et il n'y a pas de raison pour y saper la croissance et l'emploi», assure Greg Wetstone, président du conseil américain sur les énergies renouvelables.
Les défenseurs de l'environnement redoutent toutefois les choix à venir de la future administration Trump qui sera composée de proches de Donald Trump. Le nom de Harold Hamm, un magnat du pétrole et du gaz, élu républicain du Dakota du Nord, circule pour le poste de secrétaire d'État à l'Énergie. Donald Trump envisage aussi de placer Myron Ebell à la tête de l'Environmental Protection Agency (EPA), agence gouvernementale chargée de la protection de l'environnement. Sur son compte Twitter, ce dernier se présente comme «l'ennemi public numéro un des alarmismes du changement climatique». Plusieurs associations de défense de l'environnement le considèrent comme l'un des pires «criminels du climat»...
17 novembre 2016 par Guillaume Faye
L’élection de Donald Trump à la présidence des États–Unis peut être un séisme américain et mondial, du jamais vu. Ou un énorme flop et une immense déception pour les populations qui l’ont élu. Analyse en trois parties, dont voici la première.
Victoire du populisme
L’élection de Trump a été une surprise mondiale, tout comme le référendum du Brexit. Un milliardaire new-yorkais fantasque, défendant le peuple, la lower middle class des campagnes et des petites villes enclavées qui votent victorieusement pour lui, voici un paradoxe inexplicable pour les politologues et intellectuels officiels. C’est pourtant explicable. La rébellion du peuple de souche contre l’oligarchie cosmopolite et les politiciens, la défaite du ”politiquement correct” englué dans ses mensonges, la baisse d’efficacité de la propagande de l’idéologie dominante (mais minoritaire) –notamment grâce aux réseaux sociaux– face à une éclatante réalité, par exemple la nocivité vécue de l’immigration de masse, expliquent en partie la victoire imprévue de Donald Trump. N’y a–t-il pas une certaine parenté avec la situation française ? Le réel contre l’idéologie.
Ivan Rioufol écrit : « Le peuple américain a envoyé paître les mandarins de Washington […] La caste croyait régner sur un pays anesthésié. Elle avait avec elle les médias, le show–biz, Wall Street, le Vatican, l’Union européenne et tout ce que l’Occident culpabilisé produit d’esprits clonés. […] La majorité des médias s’est comportée comme le valet d’un Système à bout de souffle. […] L’évacuation du défi posé par l’islamisation de la France est venue mettre en scène la légèreté des partis, unis pour dénoncer le ”populisme”. Mais le voilà victorieux au nom du peuple contre les people […] Trump, en dénonçant le politiquement correct, la haine de soi et la tyrannie de minorités, s’est placé en premier adversaire de ce monde médiatique acquis à la flagellation du monde libre et à la promotion de la culture musulmane. […] Poutine en Russie, Trump aux États–Unis : ce qui se dessine à rebours des codes académiques, est le produit d’une frustration populaire. La droite française peut y répondre si elle se décide à poser les bonnes questions sur l’immigration, l’islam, le communautarisme, les délocalisations ». (Le Figaro, 11/11/2016)
Le peuple contre les people
Cette expression d’Ivan Rioufol est particulièrement pertinente. Cette élection participe de la même lame de fond que le Brexit, la percée du FN en France, la montée des partis ”populistes” dans toute l’Europe. C’est-à-dire la révolte des populations autochtones des classes moyennes et pauvres contre des oligarchies mondialistes et l’immigration imposée.
Trump a, sans surprise, remporté la majorité de ses suffrages chez les Blancs, les hommes, les ruraux et les petites villes et même chez les femmes blanches ; et Hillary Clinton chez les minorités raciales (de moins en moins minoritaires), les femmes latinos et noires, la bourgeoisie urbaine des côtes est et ouest, les diplômés. Les politologues ont noté un bouleversement électoral jamais encore vu : le Parti républicain devient celui pour lequel votent majoritairement la classe ouvrière et le prolétariat blancs, qui votaient jadis démocrate. Même sociologie électorale qu’en France où le FN est le premier parti ouvrier.
Trump est vécu par les oligarchies politiques, culturelles, intellectuelles, etc. de tout l’Occident –USA, Europe– comme le Mal, le ”populisme”, l’extrême droite, l’expression du ”petit blanc” inculte, raciste, sexiste, islamophobe. Il a cristallisé sur lui un capital de haine puissant qui s’est manifesté dans les interventions acharnées de la planète culturelle américaine, Hollywood en tête – sauf Clint Eastwood, pro–Trump et donc maintenant détesté – mais aussi la Silicon Valley. Paranoïaques, des milliers de ”cultureux”, d’intellectuels, d’artistes, d’écrivains (dont Stephen King), de membres du show-biz, envisagent de s’installer au Canada, pour ne pas vivre dans des États–Unis ”trumpisés”, donc fascisés…
Le Pape François a déclaré à des journalistes, juste avant l’élection, à destination des catholiques américains que Donald Trump « n’était pas chrétien », notamment à cause de son programme d’expulsion des millions de clandestins. Comme Hollywood et la bourgeoisie de la Côte Est, le Vatican diabolise le milliardaire populiste. Mais ces gens là, charitables, humanitaires, protégés dans leurs palais ou leurs résidences sécurisées des quartiers tranquilles, vivent-ils l’angoisse, l’insécurité de ce peuple qui vote mal, incorrectement ?
Rejet des politiciens, hostilité de la Silicon Valley
C’est la première fois depuis 228 ans d’indépendance américaine que le 45e président de la première puissance mondiale vient du monde des affaires sans aucune expérience politique. Ce n’est pas forcément un handicap ! C’est d’ailleurs en partie pour cela qu’on l’a élu : à cause d’un rejet dégoûté de la classe politique professionnelle, exactement comme en Europe. Et puis, pour faire une bonne politique, il n’est pas nécessaire d’être un politicien professionnel ; des non–politiciens bien entourés, courageux, travailleurs et déterminés peuvent être beaucoup plus performants que les dinosaures ”expérimentés”.
Hillary Clinton, arrogante candidate de l’establishment a subi une gifle magistrale – ainsi que le couple Obama qui l’avait soutenue avec emphase et agressivité pendant sa campagne. L’élite a sous–estimé la détestation populaire à son égard. Hillary Clinton disposait de huit fois plus de moyens que Trump, en financements et en personnel de campagne. Et elle a perdu ! Là encore, tous les pronostics ont été démentis, malgré l’insistance de 95% des médias sur l’impossibilité du Brexit et de la victoire de Trump. Hillary Clinton a levé plus de 15 millions de dollars dans la Silicon Valley, Trump 706.000. Il désire à juste titre réguler le numérique, notamment Internet – dont il veut fermer des pans entiers– qui est devenu un réseau anarchique hébergeur d’innombrables sites délinquants ou criminels. Selon les gourous de la Silicon Valley, qui ont publié une lettre ouverte anti–Trump de 150 personnalités, ce serait un « désastre pour la tech et l’innovation ». Ils s’affolent aussi de l’anti–immigrationnisme de Trump, rappelant que le secteur de la nouvelle économie numérique s’appuie à 40% sur des créateurs étrangers immigrés. Argument spécieux : ce ne sont pas ceux–là, ces cadres étrangers, assez peu nombreux d’ailleurs et très souvent européens, que Trump veut interdire d’accès ou expulser !
Trump et la droite française
Après avoir méprisé Trump et préféré Mme Clinton, l’imposteur et girouette professionnelle Sarkozy, depuis l’élection du milliardaire, se réjouit de « sa victoire contre la pensée unique » et se rêve en un petit Trump français créant la surprise…Il essaie de profiter d’un ”effet Trump” pour battre Juppé qu’il présente – à juste titre d’ailleurs– comme un centriste mou qui avait soutenu Hillary Clinton.
Marine Le Pen , de son côté, voyant l’élection de Trump comme une préfiguration de la sienne, une preuve supplémentaire d’une dynamique populaire contre les élites mondialiste, comme « la fin d’un monde », a demandé à Ludovic de Danne, son conseiller aux affaires européennes, d’aller transmettre directement ses félicitations au futur président. Pour l’instant, la crédibilité électorale de Marine Le Pen sort renforcée de cet événement sismique. Néanmoins, sur l’immigration illégale, les projets de Marine Le Pen sont nettement moins audacieux que ceux de Trump : elle ne prévoit aucune expulsion massive –pourtant légale– de clandestins. Globalement, son programme est très modéré comparé à celui du nouveau président américain.
Elle se félicite de sa volonté de rapprochement avec la Russie, de son refus des ingérences belliqueuses au nom de la morale, de sa volonté de stopper les vagues migratoires. Elle voit dans l’effet Trump une parenté avec son slogan « pour le peuple et au nom du peuple ». Pour elle, l’élection de Trump est la preuve que le plafond de verre entretenu par une oligarchie arrogante peut être brisé par la mobilisation et la révolte du peuple. Oui mais….Trump sera-t-il un exemple ? S’il déçoit, cet ”effet Trump” se retournera contre tous ses soutiens en Europe.
Trump et les gouvernements européens
Le gouvernement français et la gauche sont sortis foudroyés par ce ”scénario catastrophe”. Trump donne des « haut-le–cœur » à Hollande. Il faut dire que le président français ne met pas, en proférant cette insulte irresponsable, la diplomatie française en péril face au nouveau dirigeant de la première puissance mondiale, puisqu’il est internationalement discrédité (petit Narcisse vaniteux, incompétent, indécis et ridicule, qui révèle des secrets d’État) et entrera dans les poubelles de l’histoire en mai 2017. Valls, indécrottable démagogue, dit ” comprendre” ceux qui ont voté pour Trump, tout en condamnant ce dernier. Il essaie de se construire un futur électorat. On peut toujours rêver.
Élu contre tous les sondages et démentant les rêves éveillés de la quasi totalité des dirigeants européens, le diable (diabolisé, plutôt) Trump, quand il s’installera dans le Bureau ovale, se posera des questions : les gouvernements européens (surtout français, allemands et polonais) auront l’air malin et se mordront les doigts de l’avoir presque insulté pendant sa campagne, parce qu’ils ne croyaient pas une seconde à son élection. Je serais à la place de Trump, je refuserais par exemple tout contact diplomatique avec la France, toute négociation tant que François Hollande, indigne et irresponsable, ne sera pas remplacé par un autre chef d’État.
L’influence de l’élection de Trump sur les populismes européens
En tout cas, avec l’élection, prétendue impossible de Donald Trump, l’Amérique donne, une fois de plus, le la. Elle montre la voie à suivre aux Européens, elle les décomplexe et les influence comme dans de nombreux autres domaines. Pour le meilleur ou pour le pire. L’élection américaine renforce – et c’est tant mieux– les populismes en Europe et le mouvement de révolte contre les élites méprisantes immigrationnistes et multiculturalistes. Cette élection va conforter la rage des électeurs européens anti-système, quatre mois après le « non » imprévu des Britanniques à l’UE. On a remarqué les soutiens enthousiastes de Marine Le Pen, Geert Wilders (PVV néerlandais), Beatrix von Storch (AfD allemand), Beppe Grillo (Cinque Stelle italien), Heinz–Christian Strache (FPÖ autrichien) à la victoire de Trump. Cette dernière peut pousser encore plus haut toutes ces formations populistes et briser le plafond de verre du Système.
Mais attention : en Europe les élections arriveront après l’installation de Trump à la Maison Blanche. Il y aura un gros choc de déception s’il ne tient pas ses promesses, qui amputerait le vote populaire des forces qui le soutiennent en Europe. Comme il existe une fascination imitative pour tout ce qui est américain, le basculement populiste des USA peut se répercuter en Europe. L’élection de Donald Trump peut avoir un effet de gonflement de l’électorat populiste en Europe mais aussi de recul si Trump renonce à son programme ou échoue.
Le Système ne s’avoue que provisoirement vaincu
Après le Brexit et l’élection de Trump, le Système va tout faire pour neutraliser l’un et l’autre. Mais il faut dire que Trump, par ses outrances de campagne, a fourni les verges pour se faire battre et faire détester son programme. Personne ne le donnait gagnant deux semaines avant l’élection. Il aurait fait un score encore plus fort sans ses gaffes et ses pitreries. D’ailleurs, qu’il ait été élu en dépit de ces dernières en dit long sur l’exaspération populaire envers le Système. Même les électrices blanches de la middle class du Middle West lui ont pardonné ses propos particulièrement vulgaires de dragueur macho et sexiste. Elles ont estimé que ce n’était pas très important par rapport à l’essentiel.
Hillary Clinton incarnait le Système dans ce qu’il a de plus caricatural : représentante de la bourgeoisie immigrationniste, de l’impérialisme donneur de leçons, arrogante promotrice des dogmes politiquement corrects (antiracisme, théorie du genre, discrimination positive, antipopulisme, multiculturalisme, hostilité à l’Amérique profonde des ”petits Blancs”) la politicienne a vécu sa défaite comme un camouflet, une injustice, un scandale. À tel point que (comme lors de la qualification de Jean–Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle en 2002) des manifestations de ”démocrates” se succèdent pour signifier que Trump est illégitime et protester contre son élection. Il faut s’attendre, dès que Trump prendra ses fonctions, à d’énormes pressions des vaincus (électoraux) du Système pour lui faire comprendre qu’ils sont toujours les maîtres et qu’il faut qu’il recule.
Chant du cygne des Blancs ?
L’élection de Trump peut être interprétée comme le chant du cygne des Blancs des classes basses et moyennes qui – comme en Europe de l’Ouest– déclinent numériquement, faute de naissances suffisantes et du fait d’une immigration continue à natalité supérieure. Si les courbes se prolongent, les Blancs, descendants des Européens qui ont créé les États–Unis, seront minoritaires dès le milieu de ce siècle. Cette élection peut malheureusement être une ”réaction” sans suite dans les actes. Ce serait catastrophique.
C’est pourquoi, il s’agit peut-être de l’élection de la dernière chance. La responsabilité de Donald Trump est énorme : il lui appartient non seulement d’expulser les millions de clandestins (que Hillary Clinton aurait évidemment régularisés) mais d’interdire toute immigration, sauf exceptions pour une minorité d’étrangers à haut potentiel scientifique ou technologique. Le bon sens.
La seconde partie de ce triptyque Trump : révolution ou simulacre ? s’intitulera Un programme de choc ; et la troisième partie Risque d’échec ou d’explosion.
16/11/2016 – FRANCE (NOVOpress) : L’hebdomadaire Minute le révèle ce matin : le cousin français de Donald Trump vote Le Pen ! Le journal a retrouvé, en Normandie, Jean-Jacques Trump, tout à fait heureux de ce cousinage et de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis : « J’espère que ça va permettre de donner un grand coup dans la fourmilière en France ! Il est plus que temps. »
Car « J. J. Trump », un chef d’entreprise de 71 ans, est un ancien militant du Front national, puis du MNR de Bruno Mégret, dont il avait même été responsable cantonal :
« J’ai connu la grande époque des Stirbois, des Jean-Marie. Je militais beaucoup », raconte-t-il.
Il avait même voulu prendre Marine Le Pen, alors avocate, « comme conseil pour mon activité d’entrepreneur » : « Et puis ça ne s’est pas fait. Dommage… »
S’il n’a jamais rencontré Donald Trump, Jean-Jacques Trump s’est rendu à New York peu après le 11 septembre et s’est rendu à la Trump Tower, où le portier était manifestement heureux de rencontrer un autre membre de la famille ! (photo)
LE SCAN POLITIQUE - La présidente du Front national a également présenté le logo de sa campagne : une rose bleue horizontale et sans épines.
Elle a osé. Marine Le Pen, présidente du Front national, a inauguré son QG de campagne, mercredi, à Paris, au 262 rue du Faubourg Saint-Honoré. Situés à deux pas de l'Arc de Triomphe, les bureaux, répartis sur deux étages, sont installés sur une artère menant directement au Palais de l'Elysée. Elle a d'ailleurs précisé que l'adresse n'était qu'à «1,7 km de l'Elysée». Le clin d'oeil est totalement assumé par la candidate à la présidentielle et ses équipes. «Cela rendra le déménagement plus facile en mai», s'amuse Jean-Michel Dubois, le trésorier de la campagne qui a découvert l'endroit après avoir visité d'autres adresses du «triangle d'or». Ce quartier du 8e arrondissement de Paris, a été également été choisi pour son accessibilité depuis Nanterre, où siège le FN. À l'intérieur, la décoration, à dominante «bleu marine», est le choix de la présidente. «Ce QG est parfaitement à mon image» a-t-elle confié en dévoilant également le logo de sa campagne présidentielle.
Resté secret jusqu'à la dernière minute, celui-ci est tout aussi subversif: une rose bleue horizontale et sans épines épouse le slogan «Marine Présidente». «Les épines, nous les avons laissées aux socialistes», précise la candidate en reconnaissant l'image d'une pointe prête à viser sa cible. Elle avait imaginé ce symbole il y a plusieurs mois. Double symbole puisque la rose et la couleur bleu renvoient au clivage gauche-droite auquel la présidente du FN ne croit plus. S'en emparer aujourd'hui, en promettant d'incarner un «nouveau monde» politique où les «patriotes» sont invités à militer contre les «mondialistes», est donc une double provocation qui suscite nombre de sourires dans les rangs frontistes. Gilbert Collard voit aussi une «épée» dans cette rose sans épines. Mais quand on lui demande ce qu'il répondrait aux socialistes si ceux-ci décidaient soudain de protester contre «l'outrage», le député du Gard répond: «Je leur conseillerais simplement d'aller suivre des cours d'horticulture».
Hasard ou pas du calendrier, au même moment, Emmanuel Macron lançait sa candidature au nom de la «révolution démocratique». Mais Marine Le Pen a largement minimisé la menace. Elle a affirmé ne pas craindre le «candidat des banques» et douter fortement de sa capacité à incarner le renouveau en politique.
https://francais.rt.com/opinions/28961-trump-europe-fin-parasitisme
LE SCAN POLITIQUE - Le candidat à la primaire de la droite et du centre a dénoncé mercredi soir le traitement «indigne» qui lui a été infligé par France 2 et France 3 «depuis le début de la campagne».
Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de la droite, a quitté mercredi soir le plateau de France 3, en pleine interview, protestant contre le traitement médiatique dont il estime avoir fait l'objet, sur le service public pendant la campagne.
LIRE AUSSI:» Qui est Jean-Frédéric Poisson, l'inconnu de la primaire
Invité de l'émission Grand Soir 3, il était interrogé par le journaliste Francis Letellier. «Monsieur, je vais déroger à une des règles que je me suis fixé jusqu'ici dans mes relations avec la presse, je ne vais pas répondre à vos questions», a répondu le chef du parti chrétien démocrate. «Le traitement qui m'a été infligé depuis le début de la campagne par France 2 et France 3 est indigne», explique-t-il.
«Mais vous savez qu'on vous invite ce soir, si vous ne répondez pas aux questions, ce n'est pas très démocratique», a rétorqué le journaliste. «Jusqu'ici, mes concurrents ont été reçus dans de grandes émissions sur France 2. Je devais passer ce soir sur le 19/20 de France 3, ça a été changé au dernier moment.» Francis Letellier a alors tenté de se justifier. «Tout ça c'est autre chose, il y a l'actualité, il y a Emmanuel Macron qui est candidat à la présidentielle.» «Non, non c'est pas autre chose», a ensuite répondu Jean-Frédéric Poisson. «Vous avez décidé de ne pas traiter la candidature qui est la mienne alors que nous vivons en France comme dans le monde un sentiment de relégation terrible de la part des populations alors que j'aimerais bien pouvoir parler de choses qui touchent le monde du travail, j'aimerais bien parler de la ruralité, de l'agriculture, de l'Outre-mer, de tas de choses qui intéressent les Français et malheureusement, je me retrouve, quand les autres candidats ont deux heures, avec quatre minutes ce soir. Ce traitement, je le trouve indigne», a-t-il dénoncé.
Alors que le journaliste lui demandait de «respecter les téléspectateurs» et commençait à lui poser des questions, Jean-Frédéric Poisson a décidé de quitter le plateau. «Puisque visiblement, vous n'avez pas l'intention d'écouter ce que j'ai à vous dire, je quitte ce plateau monsieur, je vous remercie de votre invitation et nous nous reverrons bientôt.» Francis Letellier ne s'est pas laissé faire: «C'est ce qu'on appelle faire du buzz à pas cher», a-t-il conclu. Interrogé un peu plus tard , le journaliste a indiqué qu'un reportage-portrait de trois minutes du député des Yvelines, crédité de 1 à 3% des voix dans les sondages, avait été diffusé il y a quelques semaines, comme pour les autres candidats à la primaire.
La fin de campagne des primaires s’annonce compliquée pour Sarközy. Pour Médiapart, l’ancien homme de confiance du président passe aux aveux en vidéo.
« L’homme d’affaires Ziad Takieddine, qui avait déjà accusé Nicolas Sarkozy d’avoir perçu des fonds libyens lors de la campagne présidentielle de 2007, a affirmé à Mediapart avoir remis à l’ex-président et à son camp cinq millions d’euros en espèces provenant du régime Kadhafi.
Entre novembre 2006 et début 2007, «j’ai transporté (…) un total de 5 millions d’euros» dans des valises lors de trois voyages, a assuré l’homme d’affaires franco-libanais dans un entretien filmé le 12 novembre et diffusé mardi par Mediapart. » Source
A écouter jusqu'au bout!
Contre-info.com - 16/11/16
"Le Pen s'est adressée hier aux banlieues, qui... par radioclassique
[...] R&N : Vous expliquez justement être, en tant que maire, contraint de signer des demandes de regroupement familial. Quelles sont finalement les possibilités pour un maire de résister quand l’État et les différentes strates du millefeuille administratif sont contre vous ?
Robert Ménard : Le sous-préfet m’a écrit pour me dire que, comme je disais trop souvent non à certains regroupements familiaux ou à l’attribution de cartes de séjour de dix ans, il fallait dorénavant que je justifie les refus. Il ne m’a jamais demandé de justifier les réponses positives… Bien sûr, ma marge de manœuvre est étroite. C’est bien pour cela que je participe – avec ce livre notamment – au débat national. Bien des problèmes auxquels je suis confronté comme maire ne peuvent trouver de solution qu’à Paris ou à Bruxelles. [...]
Robert Ménard : Ce que je veux retenir de Trump, c’est tout d’abord qu’il faut dire les choses telles qu’elles sont. J’entends des commentateurs moquer le fait qu’il n’emploierait que 700 mots dans ses discours. Et alors ? Il emploie les mots des gens. Il faut convaincre les gens avec leurs mots. Quand je m’adresse à mes concitoyens, je ne fais pas une thèse de troisième cycle, je m’adresse à eux avec leurs mots qui, ça tombe bien, sont les miens.
La deuxième chose à retenir, c’est qu’il ne faut prendre aucun gant avec la presse. La presse est contre nous, elle est contre le peuple. [...] Il faut en tirer toutes les conséquences. Demain au pouvoir, il faudra commencer par supprimer toutes les aides publiques à la presse. On verra bien qui survivra, qui répondra aux attentes du public… [...]
R&N : Vous écrivez que les patriotes, s’ils ont le pouvoir, devront agir assez vite.
Robert Ménard : C’est l’expérience que j’ai tirée des erreurs à une toute petite échelle, celle de ma ville : il faut réagir immédiatement. Il ne faut pas hésiter à se séparer d’une partie de ceux qui peuplent la haute administration. Un peu à la manière du système américain.
R&N : Et d’un point de vue législatif ?
Robert Ménard : Je crois qu’il va falloir, dans un premier temps, diriger ce pays par ordonnance. Vous avez vu l’hystérie médiatique entre les deux tours des régionales ? Vous imaginez ce que cela va être entre les deux tours de la présidentielle. Alors si Marine Le Pen l’emporte… Il faudra aller vite et frapper fort !
http://www.contre-info.com/pays-bas-le-pere-fouettard-accuse-de-racisme
TVL