"Tout a été planifié bien avant que nous le sachions et avant que nous puissions faire quoi que ce soit"
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"Tout a été planifié bien avant que nous le sachions et avant que nous puissions faire quoi que ce soit"
Par Stéphane Kovacs
Publié le 14/10/2016 à 19h24
Le collectif organise dimanche un nouveau défilé à Paris pour ramener la famille au cœur du débat des primaires.
«Stop, ça suffit!» Le slogan est suffisamment vague pour fédérer toutes sortes de mécontentements. Ce dimanche, la Manif pour tous retourne dans la rue, dans l'espoir de renouer avec les immenses défilés de 2013 et 2014, qui avaient mobilisé des centaines de milliers de personnes contre le projet de loi Taubira. «Depuis quatre ans, peuple ignoré, familles méprisées…», s'indigne le collectif dans une vidéo appelant à «ne plus subir». À l'approche de la primaire de la droite et du centre, la Manif pour tous, qui «rassemble plus que jamais», selon sa présidente Ludovine de La Rochère, souhaite aussi ramener la famille au cœur des débats. «Avec nos baskets, on prépare 2017!», scandera-t-on par exemple dimanche, pour cette «Journée de la famille et de l'enfant».
Non à la PMA (procréation médicalement assistée) «sans père», à la GPA (gestation pour autrui), à la «diffusion du genre» à l'école, à la «casse de la politique familiale»… les mots d'ordre n'ont pas changé. «Filiation Taubira, la greffe ne prend pas», pourra-t-on lire sur les affiches roses et bleues. «Ce n'est pas parce qu'une loi est votée qu'elle rend service à la société!», martèle Axel Rokvam, l'un des fondateurs des «veilleurs», qui organiseront, dimanche soir, une veillée sur le thème de la famille. Même colère du côté des Associations familiales catholiques (AFC): «Le répertoire des évolutions politiques récentes est dramatique, estiment-elles. Les parents sont évincés de leur rôle de premiers et principaux éducateurs de leurs enfants (diffusion imposée de l'idéologie du genre, réforme du collège sans la moindre concertation des parents), la politique familiale est progressivement vidée de son contenu, la GPA est légalisée de fait, et, tout récemment encore, la liberté d'exprimer des réserves sur l'avortement est mise en cause par voie législative!» Pour leur président Jean-Marie Andres, «les familles françaises ont le devoir d'exprimer leur refus de cette nouvelle “colonisation idéologique”», selon la terminologie du pape François.
«Le gouvernement est entraîné dans une sorte de surenchère sociétale, affirme Tugdual Derville, délégué général d'Alliance Vita, association partenaire de la Manif pour tous. Tandis que les programmes de ceux qui nous gouverneront dans quelques mois sont en cours d'élaboration…» Au lendemain d'un débat des candidats à la primaire «où il n'a même pas été question de la famille», déplore Ludovine de La Rochère, la Manif pour tous met en avant un sondage OpinionWay dans lequel 61 % des sympathisants de droite se disent favorables à une remise en question de la loi Taubira (22 % souhaitant l'abrogation et 39 % une réécriture). D'où «l'importance de venir nombreux, soulignent les organisateurs. Nous avons obtenu de nombreuses victoires en continuant à agir après le vote de la loi Taubira. Ce n'est pas le moment de laisser tomber». D'autant plus que cette manifestation aura lieu quelques jours avant la date limite (le 21 octobre) pour que la France fasse appel d'une condamnation de la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme) concernant la GPA…
Du côté des personnalités politiques, «on retrouvera des hommes et des femmes courageux, admirables de persévérance et de cohérence», note Ludovine de La Rochère. Fidèles soutiens de la Manif pour tous, Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate et candidat à la primaire, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, Guillaume Peltier, porte-parole des Républicains, ou encore Hervé Mariton, député LR de la Drôme, ont annoncé leur présence. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, et Marion Maréchal-Le Pen, députée FN, seront là aussi. Ainsi que plusieurs personnalités de la société civile, dont l'ancienne présidente du Comité Miss France Geneviève de Fontenay, qui ne cache pas son vote à gauche. «Toutes les sensibilités devraient être représentées sur le podium», promet Ludovine de La Rochère.
Signe de l'«engouement des militants, qui attendaient avec impatience de pouvoir redescendre dans la rue», rappellent les organisateurs, «des tracts ont dû être réimprimés cinq fois», tout comme les affiches, du fait d'une campagne de collage massive. «Ces derniers jours, on assiste à une montée en puissance des inscriptions, confie un responsable en région. Alors qu'il y a quelques semaines, certains hésitaient encore, on constate une vraie ruée sur les cars: plus une seule place de libre! On organise maintenant du covoiturage.» Dans un contexte de menace terroriste, la sécurité du défilé a été tout particulièrement étudiée avec les forces de police. «Pour cette raison, le parcours est court: environ 2,5 km, explique Albéric Dumont, vice-président de la Manif pour tous. Dès leur arrivée à 13 heures porte Dauphine, les manifestants seront filtrés et fouillés.» De manière à «garantir à tous les participants l'aspect familial» du cortège.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 15/10/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici
Tchéquie – Selon les résultats officiels annoncés ce samedi 8 octobre, ANO, le parti populiste tchèque fondé par Andrej Babiš en 2011, a obtenu la majorité des votes durant les élections régionales. Andrej Babiš, qui est actuellement le ministre des Finances, pourrait alors envisager de devenir premier ministre.
Le parti ANO a remporté neuf des treize régions. Le parti du premier ministre actuel Bohuslav Sobotka, le parti social-démocrate (ČSSD), est arrivé en tête dans seulement deux régions. Mais le taux de participation a été de 34%.
De plus, le second tour des élections sénatoriales aura lieu les 14 et 15 octobre, avec le parti ANO donné vainqueur par les sondages.
VPOST
La troisième fournée d’e-mails livrée ces derniers jours par Wikileaks réserve une surprise de taille. Les fuites visent toujours le cercle le plus étroit des relations politiques d’Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidence des États-Unis d’Amérique. Elles sont abondamment exploitées par l’équipe de campagne du candidat républicain Donald Trump et par de nombreux titres de la presse anglo-saxonne. Aux États-Unis, c’est un sujet. En France c’est le silence.
On y découvre que le plus proche et plus ancien collaborateur de Madame Clinton entend fomenter un « Printemps catholique » au sein de l’Église en y infiltrant des idées progressistes et révolutionnaires jusqu’à l’implosion. Parmi les milliers de courriers électroniques divulgués par l’équipe de hackers de Julian Assange, ceux du directeur de campagne d’Hillary Clinton n’en finissent plus d’alimenter la polémique. Ni commentés ni surtout démentis par le camp démocrate, ils trahissent par exemple le double langage de la candidate sur le contrôle des frontières ou la régulation de la finance. Tel un Janus aux deux visages, Hillary affiche sa fermeté sur ces points depuis le début de la campagne mais Mrs. Clinton tient des propos autrement plus libéraux devant son entourage. Il est nécessaire pour le personnel politique d’avoir parfois une position publique et une position privée assure-t-elle. Curieuse entorse aux principes démocratiques américains qui honnissent le parjure.
L’Église, « dictature médiévale » dans le viseur
Un e-mail montre ainsi un activiste de gauche et le bras droit d’Hillary Clinton discuter avec désinvolture de cette « révolution » qu’ils entendent fomenter au sein de l’Église catholique.
L’intitulé du courriel envoyé à John Podesta est sans équivoque : « Lancement d’un printemps catholique ? Le rêve ». Il est signé Sandy Newman, président fondateur de l’organisation progressiste à but non-lucratif Voices for Progress, ancien employeur et ami intime du président Obama. « Il doit y avoir un printemps catholique, où les catholiques eux-mêmes exigeraient la fin d’une dictature moyenâgeuse et l’arrivée d’un peu de démocratie et de respect de l’égalité des sexes (gender equality) dans l’Église catholique. »
Sandy Newman, qui est de confession juive, admet ne pas savoir grand-chose de l’Église catholique et ne se déclare pas prêt lui-même à mener cette campagne de subversion de la doctrine catholique. « Même si l’idée n’est pas folle, je ne suis pas qualifié pour y participer et je n’ai pas pensé du tout à la façon dont on pourrait planter les graines de la révolution, ou qui serait à même de les planter. »
John Podesta le rassure et lui demande de s’en remettre à lui et à ses amis qui ont déjà créé les organisations explicitement conçues pour infiltrer l’Église catholique avec leur idéologie progressiste. Mais il le prévient que le moment n’est pas idéal pour la révolution totale — du moins pour l’instant.
« Nous avons créé l’organisation Catholics in Alliance for the Common Good pour faire advenir cette heure. Mais nous manquons de commandement (leadership) pour agir tout de suite. De même concernant les Catholics United. Comme la plupart des Printemps, je pense que celui-ci fonctionnera de la base vers le sommet », écrit-il.
Les catholiques traités en parias
La conversation révèle en outre le mépris des progressistes radicaux pour les catholiques et l’Église. Lundi dernier, WikiLeaks publiait de nombreux e-mails traduisant les moqueries des cadres démocrates envers les catholiques conservateurs. L’universitaire John Halpin, du Center for American Progress (un think-tank démocrate), envoyait à Podesta en 2011 un e-mail d’une rare violence à l’encontre du patron de l’époque de la chaîne Fox-News, dénigrant sa foi catholique : « C’est un abâtardissement incroyable de la foi ».
John Halpin n’est pas tendre lorsqu’il s’épanche sur les catholiques devant Podesta et Jennifer Palmieri, directrice de la communication de la campagne Clinton. « Ils sont attirés par une pensée systématiquement et sévèrement rétrograde sur le sujet des rapports entre les sexes (gender relations) et ignorent totalement toute idée de démocratie chrétienne. » Et la directrice de campagne d’acquiescer : « Je suppose qu’ils s’imaginent que leur religion est la plus conservatrice qui soit politiquement et socialement acceptable. Leurs amis riches ne comprendraient pas qu’ils deviennent évangéliques ! » Le professeur Halpin approuve : « Ils peuvent toujours jeter par-ci par-là leur pensée thomiste et leur principe de subsidiarité pour paraître sophistiqués, personne ne comprend foutre rien à ce dont ils parlent ».
Une insulte dirigée contre des millions de personnes
Le président de la Chambre des Représentants [la chambre basse du Parlement américain, ndlr] Paul Ryan, élu républicain du Wisconsin, a dénoncé des commentaires « stupéfiant ». « Dénigrer l’Église catholique comme sévèrement rétrograde (severly backwards) est une insulte dirigée contre des millions de personnes à travers le pays » a déclaré le fervent catholique dans un communiqué cinglant. « À tout le moins, ces déclarations révèlent l’attitude hostile de la campagne de Clinton envers les gens croyants en général. »
« Les Américains croyants devraient prendre tout cela en sérieuse considération et décider si ce sont les valeurs que notre prochain président doit porter. Si Hillary Clinton continue d’employer des personnes aux vues si partiales et sectaires, nous saurons clairement où se situent ses priorités » a-t-il ajouté.
Les chevaux de Troie de la révolution
L’organisation Catholics in Alliance for the Common Good (CACG) a été fondée par Tom Periello en 2005. À son conseil d’administration siège Fred Rotondaro. L’un et l’autre sont des compagnons de route du Centre for American Progress, fondé par… John Podesta. Rotondaro appelle régulièrement à l’ordination des femmes ou bien affirme que les « amours homosexuelles viennent de Dieu ».
Catholics United fut fondée en 2005, par deux activistes démocrates : Chris Korzen et James Salt. L’organisation a condamné les évêques qui refusaient de distribuer la communion aux hommes politiques soutenant l’avortement. Elle dénonce régulièrement les « tentatives honteuses d’utiliser les sacrements catholiques en tant qu’arme politique ».
DélitD'images
Il était aux alentours de midi, ce mercredi. À l’abri, croyait-elle, dans son appartement situé au rez-de-chaussée d’un immeuble d’Orange, une septuagénaire prenait une douche. Alors qu’elle avait fini sa toilette, un jeune homme est entré dans l’habitation par une fenêtre laissée entrouverte. L’individu, qui avait probablement observé la scène depuis l’extérieur, s’est jeté sur la dame encore en petite tenue.
Celle-ci s’est défendue. Elle a poussé des hurlements. Les voisins, alertés par les cris, ont aussitôt prévenu la police. La victime ne doit son salut qu’à l’arrivée conjointe des policiers municipaux et des fonctionnaires de la police nationale. L’homme, âgé de 33 ans, déjà connu des services de la justice, a été aussitôt interpellé.
Sans l’intervention des forces de l’ordre, les faits qualifiés de tentative de viol, auraient bel et bien pu tomber sous le coup du viol simple. L’individu a été déféré au parquet du pôle criminel d’Avignon, où il a été mis en examen, hier en fin de matinée. À l’issue de l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre, puis de son passage devant un juge des libertés et de la détention, il a été écroué.
Interdit de rigoler. Le Monde est content : c’est sa génération.
Surprise, surprise ! Voilà donc Bob Dylan prix Nobel de littérature.
Pourquoi ? Parce que. Comme dit le site qui vend à prix d’or ses places de concert : « La vie de Bob Dylan est un trajet dont chaque disque est une étape, et ce trajet est aussi celui de toute une génération. » Show-biz, terre de contrastes…
Interdit de rigoler. Le Monde est content : c’est sa génération. Celle qui s’est rendue le week-end dernier au festival Desert Trip en rêvant de sa jeunesse contestataire, des soutiens-gorge aux orties et des grand-messes contre la guerre du Vietnam. Nostalgie, quand tu nous tiens… Par le porte-monnaie, essentiellement, vu le prix « tellement élevé [à partir de 199 dollars pour une journée, de 399 dollars à 1.599 dollars pour les trois jours, soit jusqu’à 1 430 euros] que l’événement attire naturellement les cinquantenaires et plus qui en ont les moyens », écrivait, d’ailleurs, le quotidien du soir. Mais quand on aime, on ne compte pas, c’est connu. Et Le Monde a aimé.
Donc, Dylan a le Nobel. Un Nobel pour « papy-rockers et baby-boomers ». C’est Maxime Le Forestier qui doit regretter San Francisco et sa maison bleue accrochée à la colline… C’est vrai, ça, pourquoi Dylan et pas Le Forestier ? Je ne dis pas Brassens, ou Brel, ou Ferrat. Non, ceux-là, c’était la génération d’avant.
Alors il faut s’incliner. Pas le droit de critiquer ce choix, sinon on se retrouve du mauvais côté : hier, « la plupart des commentaires négatifs revenaient à la “droitosphère”, ironisant sur le fait que les candidats de télé-réalité ou n’importe quel chanteur de variétés étaient désormais nobélisables », écrit Le Monde, alors qu’il a été « salué de Salman Rushdie à Barack Obama ». Saleté de droitosphère qui ne respecte rien !
Dans Le Point, Michel Schneider argumente : « Dans la liste des possibles cette année, il y avait jusqu’à hier trois écrivains américains de premier plan : Philip Roth, Don DeLillo et Joyce Carol Oates. Le scandale de certains choix précédents n’était pas que Modiano, Tranströmer ou Aleksievitch soient lauréats, mais que des titans littéraires depuis des décennies ne l’aient pas été, simplement parce qu’Américains. » Alors, pourquoi Dylan ? « Parce qu’on croit qu’il chante contre l’Amérique. » De même, dit-il, le jury des Nobel « a pardonné à Alice Munro d’être anglophone parce qu’elle n’était pas américaine mais canadienne. Le dernier auteur américain nobélisé fut Toni Morrison en 1993, peut-être parce que, noire et femme, elle n’était pas l’écrivain, homme et blanc tant honni par les Suédois progressistes et tiers-mondistes. »
Littérature et spectacle, introspection et extraversion… voilà pourtant deux mondes qui semblent bien éloignés. « Tout est culture, mais tout n’est pas art », poursuit Schneider, et « tout ce qui est écrit n’est pas littérature ».
Cher Michel Schneider, vous avez mille fois raison mais le monde qui vous entoure vous donne tort. Dans un temps où l’on « exige » seulement des petits écoliers qu’ils sachent lire 5 lignes après deux années d’apprentissage (fin de CE2), n’importe quel pet sur papier est une œuvre littéraire. C’est ainsi que la RATP décerne chaque année un grand prix de la poésie pour : au choix un poème court (4 lignes) ou long (12 lignes), en vers ou en prose, composé de 600 signes maximum.
Nouveauté en partenariat avec la SNCF, il y aura cette année un concours de nouvelles : chaque participant devra poster une nouvelle rédigée en langue française, comprise entre 1.000 et 6.000 signes (espaces compris).
Pour vous faire une idée, 6.000 signes, c’est une fois et demie le papier que vous lisez actuellement. Pour 1.000 signes, vous vous arrêtez à la fin du second paragraphe.
En 2009, les romans par SMS faisaient fureur au Japon. Aujourd’hui, les « twittérateurs » ont pris le relais et publient des micro-romans (200 signes)… en attendant le Nobel.
14/10/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Inconnu du grand public, Jean-Frédéric Poisson a constitué la bonne surprise du premier débat de la primaire de la droite et du centre, qui se tenait hier soir en direct sur TF1, en s’efforçant de prendre de la hauteur par rapport au catalogue de mesures qu’égrenaient les autres candidats. Le président du PCD, le Parti chrétien-démocrate, s’est aussi singularisé en affichant des soutiens clairement de droite : il avait en effet invité Karim Ouchikh, conseiller régional d’Ile-de-France et président du Siel, un parti associé au Rassemblement Bleu Marine, Véronique Besse, député du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers, qui voisinaient dans le public avec le maire PCD de Montfermeil, Xavier Lemoine.
Dans une tribune publiée par Valeurs actuelles, Jean-Frédéric Poisson et Karim Ouchikh, mais aussi Patrick Louis, secrétaire général du MPF, Christian Vanneste, président de La Droite libre, Charles Beigdeber, cofondateur, avec Charles Millon, de L’Avant-Garde, et le maire de Béziers, Robert Ménard, ont d’ailleurs annoncé qu’ils seraient ensemble, dimanche, à La Manif pour tous, « en préfiguration de cette union des droites que nous appelons de nos vœux », car «Il est impératif de pouvoir, à terme, se rassembler autour d’un programme commun de la droite fondé sur la défense de notre identité et le recouvrement, à cette fin, de notre souveraineté ».
« Venu avec la seule ambition de sortir de l’anonymat, lit-on dans Le Figaro, Jean-Frédéric Poisson a su profiter du premier débat de la primaire à droite […] pour se faire connaître. Fort d’un “effet nouveauté“, le candidat issu du Parti chrétien démocrate a en effet montré un visage sérieux et décontracté, et paru au point sur l’ensemble de ses dossiers. Une prestation sans pression, contrairement à ses adversaires, qui semble avoir convaincu les téléspectateurs et internautes. Selon notre sondage Kantar Sofres pour Le Figaro, LCI et Public Sénat, réalisé avant et après l’émission et publié ce vendredi, le député des Yvelines obtient 37 % d’opinions favorables, soit un bond de + 29 % en une soirée. »
Dans une récente interview, Jean-Frédéric Poisson avait appelé à « en finir avec ce cordon sanitaire qui n’a ni sens ni raison d’être » autour du Front national. Au printemps dernier, Marion Maréchal-Le Pen avait confié avoir « une sympathie humaine et politique particulière » pour Jean-Frédéric Poisson, qui se trouve « sur une ligne largement compatible avec la nôtre ».
Source : Boulevard Voltaire – « Rachid Nekkaz peut dormir sur ses deux oreilles «
Cet Algérien se vante publiquement d’avoir réglé plus de 1.169 amendes.
Le lendemain de l’émission « Dossier Tabou », sur M6, j’écrivais : « Honte d’assister à la prestation d’un Rachid Nekkaz qui, ouvertement et devant la caméra de M6, n’hésite pas à renier sa nationalité française, à affirmer qu’il est redevenu algérien (et fier de l’être), d’offrir de l’argent en espèces à une personne voilée intégralement afin qu’elle puisse régler deux amendes et « bafouer » ouvertement les lois de la République. Et cette personne, toujours voilée, est entrée dans les bureaux de la Trésorerie de Marseille, accompagnée de son commanditaire, a réglé son amende et en est ressortie librement.
Comment et pourquoi un tel individu n’est pas arrêté et expulsé immédiatement ? On peut se poser la question ! »
Eh bien la question est posée aujourd’hui.
Tout d’abord par Nadine Morano (Les Républicains), qui demande l’interdiction du territoire français et le blocage des comptes bancaires. Elle reproche, bien entendu, à Rachid Nekkaz de payer les amendes dressées aux femmes portant le voile intégral en France : « Il détourne impunément nos lois. Il encourage le port du voile intégral en réglant les amendes à la place des personnes redevables.
Il méprise et viole nos lois et je demande son expulsion immédiate. »
Les premiers extraits du livre Un président ne devrait pas dire ça…, dévoilés mercredi par la presse, n’ont pas fini de faire des remous. Notamment chez les magistrats qui, particulièrement en colère, ont dénoncé jeudi les propos de François Hollande comme une nouvelle « humiliation » posant un réel « problème institutionnel ».
En fait, ce qui a choqué ces braves gens, ce n’est pas que le Pprésident ait déclaré aux journalistes du Monde que « la femme voilée d’aujourd’hui sera la Marianne de demain », ni qu’il ait balancé des informations classifiées. Mais qu’il ait osé s’en prendre à la corporation, en parlant d’elle comme d’une… « institution de lâcheté » ! Une vérité difficile à entendre pour les deux plus hauts magistrats de l’ordre judiciaire qui, dès jeudi matin, montaient au créneau.
Dénonçant des « outrances renouvelées à l’encontre du corps judiciaire », le premier président Bertrand Louvel devait notamment estimer que celles-ci « posent un problème institutionnel » et qu’« il est plus que temps » que la justice « s’émancipe de la tutelle de l’exécutif ». Une colère évidemment partagée par l’ensemble des magistrats qui se disent « humiliés ».
Au point que, cherchant à éteindre au plus vite l’incendie, Urvoas s’est vu contraint de publier un communiqué réaffirmant « son absolue confiance en l’institution judiciaire ». Parallèlement, la mère Taubira y allait de son tweet de soutien à Hollande, expliquant que « la Justice a bien assez de vrais ennemis » et que « le respect sans faille montré depuis 2012 fut le support de réformes de confiance ».
Mais en réalité, soulignait jeudi Florian Philippot, ces « attaques très sévères de magistrats contre un président de la République sont difficilement tolérables pour tous ceux qui sont attachés à la fonction présidentielle et au respect républicain qu’on lui doit. Quand la fonction présidentielle flanche, devait ajouter le vice-président du FN, c’est l’image de la France qui fléchit. Cependant, si ces attaques sont aujourd’hui possibles, cela tient en premier lieu aux deux derniers présidents de la République, qui par leur attitude désinvolte ont affaissé comme jamais la fonction présidentielle ».
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 15 octobre 2016
Geneviève Mulmann, dite de Fontenay, a 84 ans.
Elle explique pourquoi dans Le Figaro :
Geneviève de Fontenay : Parce que j’ai toujours été contre le mariage pour tous. J’étais d’autant plus en colère que c’était des femmes comme Mme Taubira ou la ministre de la Famille (Mme Bertinotti) qui ont trouvé que c’était très bien: elles auraient dû penser que c’était une anomalie! Moi je dis que dans le monde entier, dans toutes les religions, le mariage c’est l’union d’un homme et d’une femme pour transmettre la vie. Les homosexuels ne vont pas transmettre la vie, c’est une évidence! L’appellation «mariage», cela ne convient pas, moi je propose «gayriage». J’ai beaucoup d’amis homosexuels ; ils ont trouvé ça très bien. C’est parce que j’avais cette idée à proposer que j’ai cherché à joindre Ludovine de La Rochère [la présidente du mouvement, ndlr].
De nombreux pays ont déjà légalisé ce mariage homosexuel, et certains autorisent même la PMA pour les couples de femmes, ainsi que la GPA…
Mais «partout», ça ne veut rien dire! Moi je respecte la nature, et la nature ne permet pas à des homosexuels de donner la vie. Quant à la GPA, c’est un crime contre l’enfant. J’en ai marre que l’on dise des «mères porteuses»: une mère ne peut pas faire cela! Cet enfant, c’est un produit, on vous dit: «Vous pouvez venir chercher le paquet, il est prêt!» C’est insupportable. Quant à la PMA entre femmes, c’est pareil, l’enfant n’aura pas de père…
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(merci à Dirk)
VIDEO. Toul : Morano tente de faire barrage à Nekkaz, venu payer une amende anti-niqab
Ce sont les sympathisants LR qui revendiquent haut et fort leur proximité avec le FN (75% sur la sécurité, 66% sur l’immigration ou encore 57% sur la famille). Les supporteurs de Marine Le Pen sont nettement plus réticents (environ 15 points de moins) à revendiquer pareil cousinage. Comme si, par un fascinant renversement, c’est la droite qui devenait peu à peu infréquentable… C’est bien du côté du Front national que se situe la dynamique idéologique, politique et électorale. C’est l’extrême droite lepéniste qui aimante aujourd’hui les sympathisants de LR et exerce sur la base sarkoziste une forte puissante d’attraction.
Une psychiatre a vendu pendant des années des faux certificats médicaux à des sans-papiers. Un trafic qui aurait généré des millions d’euros.
Pour s’assurer un confortable train de vie et assouvir sa passion du jeu, une médecin-psychiatre est soupçonnée d’avoir monnayé pendant plusieurs années des certificats attestant des troubles psychiatriques à des étrangers sans papiers, leur permettant ainsi d’obtenir un titre de séjour provisoire pour raison médicale.
La praticienne peu scrupuleuse a été interpellée, lundi, au domicile qui lui sert aussi de cabinet, boulevard Voltaire dans le XIe arrondissement de Paris. Deux responsables d’association humanitaire ont également été arrêtés à Villejuif (Val-de-Marne) et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) par les enquêteurs de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP). Hier soir, les auditions des trois suspects étaient toujours en cours.
Plus de 100 patients par jour
Les policiers de la DRPP ont été mis sur sa piste au deuxième semestre 2015, après une dénonciation de l’agence régionale de santé (ARS). Selon nos informations, le docteur P., 68 ans, aurait été démarchée en 2012 par un président d’association d’aide aux étrangers, qui lui aurait proposé de délivrer des « certificats médicaux de complaisance », garantissant l’obtention d’un titre de séjour. « Il apparaît dans cette affaire que la psychiatre semble avoir été prise en main par ce président d’association, confie une source proche du dossier. Ce dernier est clairement suspecté de lui avoir ensuite envoyé des dizaines de ressortissants étrangers, sans papier. » La docteur recevait plus de 100 « patients » par jour, et chaque consultation était facturée près de 200 €. Les investigations ont établi que la psychiatre avait parfois déclaré jusqu’à 200 patients par jour alors qu’elle ne se trouvait même pas à son cabinet…
(….) « Elle a quand même soutenu avoir agi dans un but humanitaire et non par appât du gain, révèle un proche de l’affaire. Elle a engrangé plusieurs millions d’euros et, surtout, creusé un peu plus le trou de la sécurité sociale. Plusieurs centaines d’étrangers sans titre ont ainsi pu obtenir des papiers provisoires après s’être vu délivrer des certificats de syndrome post-traumatique lié à un conflit armé, par exemple. »
Le docteur P. est soupçonnée d’avoir écoulé une partie de ses importants revenus en jouant au casino et en achetant des biens immobiliers. Plusieurs d’entre eux pourraient désormais faire l’objet d’une saisie par la plate-forme d’identification des avoirs criminels (Piac).
Et elle ne doit pas être le seul médecin psychiatre à s'enrichir ainsi !
Michel Lhomme, philosophe, politologue ♦
En tout cas, la modification du statut de l’enseignement privé hors-contrat avec des conditions nouvelles d’ouverture d’école est à l’ordre du jour . Jusqu’alors les établissements qui n’avaient aucun lien avec l’État avaient toute liberté dans la mise en œuvre de leur pédagogie. Á contrario, les établissements privés sous contrat – statut majoritaire dans l’enseignement privé catholique – étaient obligés de suivre les programmes officiels s’ils voulaient recevoir un soutien et une compensation financière de l’État pour la rémunération de leurs enseignants.
Aujourd’hui, les établissements hors contrat ne sont soumis qu’à une simple déclaration en mairie. On nous annonce qu’ils devront désormais faire l’objet d’une autorisation préalable émise par le préfet. Mais le projet liberticide ne s’arrête pas là puisqu’il comprend également un renforcement des contrôles des contenus enseignés avec des évaluations régulières des acquis des élèves. Par la même occasion, l’instruction à domicile est aussi directement concernée par ces changements.
Selon les chiffres du Ministère, sur les 8,1 millions d’enfants de 6 à 16 ans soumis à l’obligation scolaire, 40 500 (0,5 %) fréquentent un établissement hors-contrat et 21 300 (0,3%) suivent une instruction à domicile et ce sont le plus souvent des parents voyageurs partis faire le tour du monde sur un voilier et qu’on croise parfois à Raiatea ou à Saint-Martin. Tout sauf en tout cas de dangereux extrémistes. Le gouvernement a donc décidé de remettre en question directement la liberté d’enseignement. Toutes les écoles indépendantes, les pédagogies alternatives ou traditionnelles se retrouvent de fait menacées par l’imposition des programmes indigestes de l’Éducation nationale, ses méthodes aberrantes d’apprentissage de la lecture, son formatage laïque et ses évaluations abêtissantes. Or, on choisit de mettre ses enfants dans des écoles indépendantes pour des raisons parfois très différentes : confessionnelles pour certains mais c’est loin d’être la majorité des cas puisque le plus souvent, ce sont pour des raisons pédagogiques que les parents choisissent une école « différente ».
Si on regarde les chiffres, il n’existe que 1 300 écoles hors contrat en France or 300 seulement sont confessionnelles. Les autres dispensent en fait des pédagogies alternatives types Freinet, Steine ou Montessori. C’est donc à cette diversité de pensée que le gouvernement souhaite en réalité toucher en l’encadrant et à terme en la supprimant. Najat Vallaud-Belkacem n’y a pas été pour cela par quatre chemins : « On ouvre aujourd’hui plus facilement une école qu’un restaurant ou un bar » déclarait-elle en juin lors de la présentation de sa réforme.
Effectivement actuellement après la déclaration en mairie, celle-ci n’a que huit jours pour s’opposer à l’ouverture d’une école privée et la préfecture, un mois. Après une inspection la première année, la suivante n’est obligatoire qu’au bout de cinq ans. Il est vrai que la majorité des dossiers sont déposés en mairie pendant l’été pour une ouverture en septembre et que les maires se retrouvent devant le fait accompli.
Ceci étant dit, on est assez surpris du peu de réaction de la classe politique face à ces atteintes directes contre la liberté religieuse et la liberté d’enseigner car l’enjeu de la réforme va beaucoup plus loin qu’un simple contrôle. Il faut savoir qu’en France, on ne peut pas ouvrir directement une école privée sous contrat. Un établissement reste au moins cinq ans hors contrat avant de pouvoir passer sous contrat avec l’État. La question est donc la suivante : pourra-t-on encore ouvrir des écoles non gouvernementales en France ?
Á notre connaissance, à l’heure actuelle, seul le cardinal Jean-Pierre Ricard, président du Conseil épiscopal pour l’enseignement catholique a réagi en exprimant ses « plus grandes réserves » sur cette réforme. On supprime bel et bien en douceur la liberté d’enseignement parce qu’on est une fois de plus obnubilé par la répression des dérives radicales et sectaires de l’Islam, défenseur de la Tradition.
METAMAG