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Blog - Page 263

  • Valls : l’islam est « une part indissociable de notre culture et désormais de nos racines »

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    20h43

    La laïcité « n’est pas dirigée » contre les musulmans mais est là pour « les protéger« , a assuré ce soir le premier ministre Manuel Valls, en affirmant que l’islam était « une part indissociable de notre culture et désormais de nos racines« .

    Le premier ministre, qui a clos à Evry un discours aux tonalités consensuelles en disant que la France avait besoin de « rassemblement et d’espérance« , s’est aussi efforcé de gommer une des phrases polémiques du livre-confession de François Hollande, en affirmant que « l’islam n’était pas le problème« .

     

    Il s’est longuement posé en protecteur des musulmans face aux discours « populistes« , appelant de ses voeux un « islam de France débarrassé de son poison salafiste« .

    « Face à ce déchaînement qui vise toujours à pointer du doigt, à trouver des boucs émissaires, moi je veux m’adresser directement (…) aux millions de musulmans français, qui pratiquent leur culte dans le respect le plus absolu des valeurs de la République« , a-t-il expliqué.

    « L’islam de France, comme toutes les religions, a toute sa place en France », a lancé le locataire de Matignon.

    « C’est le fait de notre Histoire (…), de notre immigration qui a été et reste une chance pour notre pays« , a poursuivi le Premier ministre.

    « L’islam certes rencontre et pose des défis considérables à nos sociétés mais il n’est pas LE problème, (…) il n’est pas le problème qui poserait toutes les difficultés au pays«  , a-t-il dit. [...]

    Le Figaro ; Le Point

  • Quelles motivations pour les "gestatrices" ?

     

    Enquête sur la GPA en Inde

    COmme Israël, la Russie ou l’Ukraine, l’Inde pratique la GPA basée sur un échange financier. Par ailleurs, contrairement à ce qui est pratiqué dans d’autres pays (États-Unis, Thaïlande, Royaume-Uni), l’Inde présente l’avantage d’établir le certificat de naissance de l’enfant au nom de la mère, et non pas au nom de la femme qui a porté l’enfant et qui a accouché. Économiquement, pour les parents étrangers, la GPA était relativement peu coûteuse en Inde, de l’ordre de 30 000 à 40 000 € (hors frais de voyage), comparés aux 100 000 € minimum à mobiliser pour une GPA pratiquée aux États-Unis.

     

    [...]

    La GPA tend donc à être décrite comme une expérience assumée par les gestatrices qui présentent ce choix comme celui de femmes instruites, épouses et mères prenant en main la destinée de leur famille pour en améliorer les conditions de vie ou faire face à des problèmes financiers, ponctuels ou durables. Les entretiens ont néanmoins parfois conduit à fissurer ce discours. De nombreuses gestatrices ont indiqué qu’elles ne souhaitaient pas renouveler cette expérience dans le futur.

    De manière plus poignante, une question sur la possibilité que leur propre fille puisse devenir un jour gestatrice à son tour, a parfois provoqué de fortes émotions chez ces femmes qui y voyaient le signe d’un échec de leur propre GPA à changer la vie de leur famille. Cette étude s’est arrêtée aux portes des centres médicaux et il restera dans l’avenir à explorer le devenir de ces femmes, de leurs enfants et de leurs familles afin de savoir si les rêves d’un avenir meilleur se sont concrétisés.

    Lire l’intégralité de l’article sur unpeudairfrais.org

  • La Manif Pour Tous : Marion dénonce la menace de l’islam pour la France

     

    Publié le 17 octobre 2016 - par - 44 commentaires - 2 355 vues

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    La Manif pour tous est retournée battre le pavé le dimanche 16 octobre. Selon les organisateurs, elle a réuni 200 000 personnes, selon la police 24 000. Loin des chiffres triomphaux qu’elle a connus. Mais des milliers de personnes ont été bloquées (par la police, comme dans la manif récente de Montpellier contre les migrants) et n’ont pu arriver au Trocadéro. Peu importe au fond le nombre, désinformé ou non.

    La Manif pour tous devrait se taire prudemment sur les homos désormais, mais elle a raison de défendre la famille, de refuser la GPA et la PMA qui scandaleusement privent exprès un enfant de son père ou de sa mère. GPA et PMA n’ont évidemment rien à voir avec l’adoption. Elle a raison aussi contre le genre enseigné dès la maternelle. Si on continue comme ça, bientôt on ne saura même plus comment on s’appelle. Mais pourquoi demander l’abrogation de la loi Taubira, sa réécriture ne suffirait-elle pas comme le demande Frigide Barjot ?…

    Beaucoup d’élus de différents bords se sont joints à la Manif. Les cathos, un créneau d’électeurs à prendre ?…

    Le Salon beige produit des photos de cette manif, on en voit une agrémentée de la légende suivante : « la manif promeut des idéaux à valeur universelle ». Gageons que le Salon beige n’a pas fait exprès, mais la photo est celle-ci :

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    Aaaah non alors, illustrer les valeurs universelles par des femmes voilées, mille fois non ! Le voile ne représente pas de valeurs, plutôt des non-valeurs : la femme n’est rien qu’un organe de reproduction sur pattes, elle doit passer sa vie dans la cuisine, ne pas montrer ses cheveux sous peine de mettre les faibles hommes en transes délirantes, ne pas se parfumer, ne pas regarder son mari dans les yeux, ne pas sortir sans sa permission, ne pas lever les yeux du trottoir si elle sort, ne pas se refuser à lui, même sur un four brûlant, ne pas aller à la piscine lieu de perdition, ne pas, ne pas, ne pas…toute la vie de la musulmane, dictée par un machisme révoltant et repoussant qui la ravale à un rang inférieur à celui de la chèvre, se résume à ce « ne pas ». Ne pas désobéir pour ne pas être répudiée,  pour ne pas être lapidée.

    Mais La Manif Pour Tous tolère ces représentantes de non-valeurs, de valeurs diamétralement opposées aux nôtres, alors que non seulement elle ne devrait pas les tolérer car ce qu’on fait de ces femmes est contraire à la dignité de la femme telle que nous l’entendons, mais de plus la Manif devrait s’attaquer au problème le plus grave de notre époque : l’islamisation. Au moment de la prise de Constantinople le 29 mai 1453 par les Ottomans, les chrétiens étaient en train dit-on de discuter du sexe des anges (ces « querelles byzantines ») et les Ottomans l’ont prise sans problèmes. Aujourd’hui alors que l’ennemi est déjà chez nous, les cathos semblent occupés à discuter de la famille, c’est bien, mais ils feraient mieux de se défendre contre la nouvelle invasion islamique. C’est urgent. Il est minuit moins une.

     

    Mais voilà que Marion Le Pen-Maréchal, admise sur le podium ce qui est étonnant chez ces cathos bourgeois, à côté de la réalité, trop bien élevés et trop lobotomisés pour voter FN, a remis les pendules à l’heure dans son discours en posant la question suivante : « la France sera-t-elle encore elle-même en devenant peut-être demain une république islamiste ?… » Bravo ! Merci, Marion ! Merci mille fois !…Merci d’avoir nommé au milieu de la Manif pour tous ce qui devrait préoccuper le plus cette manif. Il est clair que le premier danger, le plus grave de loin, que court la France en ce moment, c’est l’islamisation, qui fera disparaître toutes nos valeurs. Dès lors on se demande à quoi ça sert de se battre comme le fait la Manif pour tous pour que le gouvernement respecte ces valeurs, alors que c’est pour que le gouvernement défende notre civilisation contre l’envahisseur qu’il faut se battre…

    Le Salon Beige ne dit pas ce qu’ont exprimé les voilées en entendant ce discours de Marion Maréchal Le Pen. Ont-elles opiné du chef sans comprendre, ont-elles rougi de colère, se sont- elles éclipsées discrètement, prises de honte ?…Comment la Manif pour tous peut-elle tolérer dans ses rangs la présence de voilées, dont le discours sur la famille est tout autre que le nôtre, et sur l’homosexualité également ? Leur présence est le mystère de la naïveté de la Manif. Ou juste la takkiya. Elles sont envoyées là pour répandre le mensonge de la compatibilité de l’islam avec la république. Mais l’islam et la république sont totalement et irrévocablement incompatibles.

    Sophie Durand

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Allemagne : des migrants ont pris le contrôle d’une petite ville

     

    La maire de Garmisch-Partenkirchen, une petite station de ski bavaroise, a demandé de l’aide à l’État de Bavière pour gérer une « situation explosive » créée par une recrudescence de criminalité de la part des migrants. Elle expose la situation de la ville dans une lettre qui a fuité dans la presse.

    En effet, la maire, issue du parti social-démocrate SPD, se plaint de « très graves problèmes » et écrit que « l’ordre public et la sécurité » sont mis en danger s’il n’y a pas d’action rapide. Dans la ville, le Centre Abrams, anciennement une caserne de l’armée américaine, héberge aujourd’hui environ 250 demandeurs d’asile. Si l’année dernière la plupart d’entre eux étaient des familles syriennes, aujourd’hui environ 150 sont d’origine africaine, et 80% sont des jeunes hommes seuls. « La situation s’empire de plus en plus depuis plusieurs semaines autour du centre d’enregistrement Abrams », écrit-elle. Les occupants actuels de l’installation sont devenus « problématiques » et posent des problèmes à « l’ordre public ».

    La presse locale a rapporté des affrontements, des agressions contre les biens et les personnes, ainsi que des agressions sexuelles, notamment au sein du centre. Les plaintes des riverains se multiplient, et la maire précise qu’elles ne viennent pas de groupes d’extrême-droite. « Ils nous expriment leurs difficultés. Il y a de très graves problèmes avec les réfugiés à Garmisch-Partenkirchen. »

    Source

  • ARgenteuil: un enseignant frappé devant ses élèves de CE2

    Les enfants ont pleuré, ils étaient sous le choc. Ils voient leur maître par terre se prendre des coups, ce n’est pas anodin. » Ce lundi après-midi, à la sortie de l’école Paul Langevin 1 d’Argenteuil, dans le quartier du Val-d’Argent sud, la violente agression d’un enseignant de CE2 est sur toutes les lèvres. Un père arrivé immédiatement après les faits explique avoir récupéré une classe « en panique ».

    Il est 11 h 30, les élèves reviennent à pied d’un cours d’éducation physique au stade du Marais, quand leur instituteur de 50 ans est soudainement attaqué par deux jeunes hommes. Le professeur venait de remettre à sa place une de ses élèves qui disait des gros mots et qui sortait du rang. Les deux agresseurs sont sortis de leur voiture et lui ont crié : « Tu lui parles pas comme ça, raciste ! » L’enseignant a alors rétorqué : « Mais je suis leur maître. » Tout en s’approchant du quinquagénaire, l’un des assaillants a alors répondu : « Et moi, je suis une racaille. »

    L’enseignant a tenté de les repousser avec son bras et un parapluie. Mais ses assaillants l’ont finalement fait tomber au sol en effectuant une balayette par-derrière et lui ont donné un coup de poing. Selon une source syndicale, l’un d’eux aurait lancé : « Il n’y a qu’un seul maître, c’est Allah. »

     
      

    Le visage tuméfié, la victime a été transportée à l’hôpital. Dans l’après-midi, il est allé porter plainte avec le directeur de l’école. Selon l’inspection académique, l’enseignant aurait refusé de prendre ses jours d’incapacité totale de travail. D’après les parents concernés, la victime, qui travaille depuis plusieurs années à Paul Langevin 1, reviendrait dès ce mardi assurer ses cours.

    Une attaque vivement condamnée par la direction académique et le maire de la ville, Georges Mothron (LR), qui dénonce une « agression totalement gratuite ». « Nous lui apporterons toute forme d’aide dont il pourrait avoir besoin », ajoute l’inspection.

    Françoise Houttemane, secrétaire générale du syndicat Snuipp 95, déplore « une attaque violente de l’institution ». Elle a demandé la mise en place d’une cellule psychologique : « Notre collègue est extrêmement choqué, l’école est bouleversée. » A la sortie des classes, les parents sont effectivement stupéfaits : « C’est incroyable. En plus c’est le professeur que tous les enfants veulent parce qu’il est gentil », raconte une mère de famille. « Il n’est pas raciste mon professeur, je l’aime bien », lance une de ses élèves âgée de 8 ans.

    Les agresseurs, à peine majeurs selon les témoignages, sont toujours en fuite. L’enquête a été confiée au commissariat local. Il devra notamment déterminer s’ils ont un lien de parenté avec la fillette qui s’est fait sermonner par l’enseignant.

    LE PARISIEN

     

  • Seine-Saint-Denis: une proviseure frappée et des policiers pris pour cible

    Par Yohan Blavignat
    Publié le 17/10/2016 à 18h46

    Depuis dix jours, de nombreux incidents ont eu lieu devant le lycée professionnel Hélène Boucher de Tremblay-en-France. Ce lundi, la proviseure de l'établissement a été agressée et évacuée par les secours. Les policiers ont également essuyé des tirs de mortiers.

    Nouvel accès de violence au lycée Hélène Boucher de Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis. Ce lundi, vers 08 heures, plusieurs individus se sont livrés à des actes de malveillance devant l'établissement professionnel, relate France Bleu. L'un d'eux a notamment jeté un cocktail Molotov à l'intérieur du lycée. Excédée, la proviseure est alors sortie pour s'expliquer avec les fauteurs de troubles, et a été frappée. «La proviseure, présente à la grille, a essayé de raisonner ces individus, de calmer la situation, et l'un d'entre eux lui a porté des coups», a indiqué le rectorat de l'Académie de Créteil, précisant que l'auteur de cette agression «très grave et inacceptable» n'a pas été identifié, pas plus que les autres participants à ces faits de violence. Choquée, la proviseure a été prise en charge et hospitalisée. Par ailleurs, des pétards ont également éclaté et un tir de mortier a été recensé, selon le rectorat de l'Académie de Créteil.

    Alors que les forces de l'ordre avaient été appelées sur place, les mêmes individus s'en sont alors pris aux policiers, qui ont essuyé des tirs de mortiers, confectionnés artisanalement afin de propulser des projectiles, ont raconté des sources policières. Au total, une cinquantaine de personnes seraient impliquées dans ces incidents, dont une dizaine se sont montrées particulièrement virulents, ont-elles précisé. Le parquet de Bobigny a confié une enquête à la Sûreté territoriale. La ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a condamné «très fermement l'agression de la proviseure du lycée» et apporté «tout [son] soutien face à ces violences inacceptables».

    La région Île-de-France a également condamné ces «agissements inacceptables». La vice-présidente du Conseil régional, Agnès Evren, s'est notamment rendu au lycée Hélène Boucher et demande «des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces violences».

    «Pas de motif rationnel à ces violences»

    C'est le troisième épisode de violences qui se produit en 10 jours aux abords de cet établissement. Le 10 octobre dernier, une trentaine de jeunes munis de barres de fer s'étaient affrontés devant l'enceinte du lycée où, quatre jours plus tôt, deux véhicules avaient été incendiés. Pour le rectorat, ces violences n'ont a priori pas de rapport avec la vie de l'établissement. «Nous sommes dans un contexte de violences urbaines dont il appartiendra de déterminer les causes». «Il n'y a pas vraiment de motif rationnel à ces violences», juge de son côté une source policière.

    Pourtant, un policier interrogé par Le Parisien le 7 octobre dernier faisait référence à «une technique connue à Tremblay» selon laquelle des jeunes «se donnent rendez-vous via Internet et cassent dans le but d'attirer les policiers et de les caillasser». «Ils choisissent tôt le matin car ils savent que les effectifs sont plus légers à cette heure-ci», avait-il ajouté.

    En avril, dans le cadre des mouvements contre la loi travail, des manifestations de lycéens avaient également été particulièrement violentes dans les Hauts-de-Seine, et notamment devant Hélène Boucher. Là encore, un véhicule avait été incendié, deux autres retournées et les policiers caillassés par une centaine d'individus encagoulés.

    LE FIGARO

  • La Manif pour tous veut peser sur la présidentielle

    Par Stéphane Kovacs
    Publié le 16/10/2016 à 20h05

    REPORTAGE - En défilant dimanche à Paris, les manifestants ont voulu obliger les candidats à se positionner sur la loi Taubira, la PMA et la GPA.

    À quelques semaines de la primaire de la droite et du centre, à sept mois de l'élection présidentielle, la Manif pour tous tenait à «se faire entendre». «Une fois élus, les politiques ont vite fait de vous oublier!», sourit une grand-mère bardée d'autocollants et de fanions roses et bleus. Ils sont donc venus de toute la France, ce dimanche à Paris, pour défendre la famille traditionnelle: «entre 23.000 et 24.000 personnes» selon la Préfecture de police, 200.000 pour les organisateurs. Au plus fort de la mobilisation, en mars 2013, ils avaient réuni plus d'un million de personnes, (300.000 selon la police).«Nous sommes toujours là, immensément nombreux, a lancé la présidente, Ludovine de La Rochère, dans son discours de clôture. Paris bleu-blanc-rose, pari gagné!»

    Tout le long du parcours, dans le XVIe arrondissement, les voitures ont été enlevées. En ce contexte de menace terroriste, la Manif pour tous a été particulièrement vigilante sur la sécurité: dès leur arrivée porte Dauphine, les manifestants ont été filtrés et fouillés. Derrière une poussette, munis d'une canne ou même en fauteuil roulant, tous brandissent, sous un soleil radieux, les affiches et drapeaux aux couleurs du mouvement. Quant aux slogans, ils les connaissent par cœur: «Quatre ans qu'on les répète!, souligne Aude, venue de la banlieue parisienne. PMA, GPA, on lâchera pas!»

    Procréation médicalement assistée «sans père» et gestation pour autrui, avatars de la loi Taubira selon la Manif pour tous, sont toujours dans le collimateur. Mais, au fil du quinquennat, s'y sont ajoutés le «matraquage fiscal», la «casse de la politique familiale», ou encore la «diffusion du genre»… «En SVT, mon prof nous a dit que le sexe biologique pouvait être différent du sexe social!», s'indigne une lycéenne d'Angers.

    L'abrogation de la loi sur le mariage homosexuel est, pour la plupart des militants, toujours envisageable, trois ans après son adoption. «Vous président de la prochaine alternance, en réponse à toutes nos voix, vous n'aurez d'autre choix que de réécrire la loi Taubira pour stopper ses dérives!», a lancé Clément Borioli, responsable du mouvement Sens Commun des Hautes-Pyrénées et membre de l'association homosexuelle Homovox. Mais la quasi-totalité des candidats à la primaire ne comptent pas revenir sur la loi Taubira. À l'exception du président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, le seul à réclamer l'abrogation, et, dans une moindre mesure, François Fillon, qui souhaite une «réécriture» pour interdire la filiation exclusive d'un enfant par deux personnes de même sexe.

    Paris, le 16 octobre 2016, la Manif pour tous débute Porte Dauphine.
    Paris, le 16 octobre 2016, la Manif pour tous débute Porte Dauphine. - Crédits photo : Stephen Dock pour Le Figaro

    Si la Manif pour tous a clairement annoncé qu'elle ne soutiendrait aucun candidat, Sens Commun, son émanation au sein des Républicains, a pour sa part choisi de se prononcer en faveur de François Fillon. Samedi, l'ancien premier ministre a d'ailleurs adressé un message de «soutien» aux manifestants, assurant que s'il était élu, il prendrait «la tête d'un combat européen» contre «l'aberration humaine qu'est la GPA». Un geste qui en a touché certains. Car au cœur du cortège, on assure que ce sujet de la famille sera déterminant au moment du vote. «C'est quand même un enjeu de civilisation!, s'exclame Pascale, chef d'entreprise en région parisienne. J'aurais bien voté pour Poisson, mais je préfère miser sur Fillon, dont le programme économique est le meilleur, et qui est le seul à même de battre Juppé.»

    D'autres veulent y croire: «Moi je ne vois que Jean-Frédéric Poisson pour reprendre les choses en main, affirme Nathalie, cadre parisienne. Si tous ici on vote pour lui, il pourra accéder au second tour! Regardez comme il a pris de l'étoffe depuis le premier débat à la télévision.» Pour la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer, c'est à François Fillon qu'il faut faire confiance: «Face à des candidatures de témoignage, il a une stature d'homme d'État, et ne change pas d'avis au gré des sondages, souligne-t-elle. Il a mis la famille au cœur de son projet, que ce soit économique, sociétal ou fiscal.»

    «Je tiens (...) à témoigner de ma sympathie et de mon soutien à tous ceux qui seront mobilisés pour la famille»

    François Fillon, samedi

    Certains font entendre de tout autre choix: «Moi je ne m'intéresse ni à la primaire de droite, ni à celle de gauche, vous saisissez?», lance une petite rousse venue du Midi. Un peu plus loin, d'autres sympathisants s'émeuvent du fait que la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, soit invitée sur le podium, comme «toutes les sensibilités politiques», selon les organisateurs. Quant à Vincent, il parie sur «Emmanuel Macron, plus moderne que certains à droite qu'on a beaucoup trop vus»: «Peut-être va-t-il se prononcer contre la loi Taubira?», veut-il croire. Très peu de succès en tout cas pour Nicolas Sarkozy, «qui change tout le temps d'avis parce que c'est pas cher», et encore moins pour Alain Juppé, qui n'est «pas clair du tout». Après avoir soutenu le député de la Drôme Hervé Mariton, son collègue Philippe Gosselin s'est rallié comme lui à Alain Juppé. Ce que beaucoup de militants ont du mal à comprendre. «Il faut des “veilleurs”, qui rappellent aux candidats l'importance de ces sujets-là, tente l'élu de la Manche. Alain Juppé recevra d'ailleurs les responsables de la Manif pour tous dans les prochains jours.»

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 17/10/2016

    NdB: Très bien, la Manif pour tous... Mais il faut atterrir dans le réel! Et le réel en 2016, c'est l'immigration musulmane, l'islamisation de la France, qui marche chaque jour à grands pas !

  • Albi (81) : 2 policiers blessés, «Ici vous êtes sur une terre d’Allah. C’est pas des mécréants qui vont nous dicter leur loi»

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    23h40
     

    14/10/2016

    Deux policiers en tenue du commissariat d’Albi ont été blessés lors d’une interpellation, dans la soirée de mercredi, quartier de Rayssac à Albi.

    [...] «Ici vous êtes sur une terre d’Allah. C’est pas des mécréants qui vont nous dicter leur loi… Je vais te tuer, toi et ta famille» Ces propos, cités dans le rapport des policiers, auraient précédé une confrontation physique avec l’un des jeunes, auteur d’un coup de poing dans la figure d’un policier, avant d’être maîtrisé et plaqué au sol. Un deuxième jeune, interpellé dans la foulée, aurait cravaté le policier pour tenter de lui faire lâcher prise.

    Pour les témoins au contraire, le policier volontaire pour le «tête à tête», aurait violemment poussé le jeune homme contre le mur du hall. La réaction n’a pas traîné, il a pris son poing dans la figure. Trois ou quatre de ses collègues, en tenue et en civil, venus à sa rescousse, auraient violemment plaqué le jeune boxeur au sol. Que s’est-il passé alors, pour que ce dernier se retrouve gravement blessé au visage, avec un enfoncement du plateau orbital qui nécessitera une opération ? L’enquête devra le préciser. Le «cravateur», lui aussi placé en garde à vue, soutient qu’il s’est simplement interposé pour calmer le jeu. Un rôle minime qui pourrait expliquer l’absence de blessure. Pendant leur garde à vue les deux jeunes n’ont reconnu ni la version des policiers, ni, en dehors d’insultes, les propos à caractère religieux dont ils les accusent. à ce point de l’enquête, hier le parquet n’a pas demandé leur comparution. Ils ont été laissés libres vers 18 h. [...]

    La Dépêche


    13/10/2016

    Deux policiers ont été agressés et blessés (à la main pour l’un et au visage pour l’autre) dans la soirée du mercredi 12 octobre vers 21 heures lors d’un contrôle dans un hall d’immeuble à Albi.

    Un des fonctionnaires a été menacé de mort, ainsi que sa famille, dénoncent les syndicats « Alliance » et « SGP Police ». Deux hommes ont été interpellés après cet incident qui se produit dans un contexte tendu.

    Lundi 10 octobre, à l’appel de leurs syndicats, les policiers se sont rassemblés dans toute la France devant les commissariats pour réclamer des moyens supplémentaires.

    Il manquerait selon eux près de 60 fonctionnaires de police dans le Tarn. « Nous constatons encore une fois, dans notre département dit tranquille que nos collègues sont pris à partie alors qu’ils venaient juste faire leur travail après un appel sur le 17″, souligne le syndicat « SGP police »

    La Dépêche

  • Allemagne: la révisioniste Ursula Haverbeck fortement soutenue à son procès

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/En-Allemagne-la-revisionniste-Ursula-Haverbeck-fortement-soutenue-a-son-proces-41976.html

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    Ursula Haverbeck, 88 ans

  • Trois vues de la Manif Pour Tous sur Facebook

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    Louis Aliot, Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard  (de g à d)

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  • "Trump réveille le géant assoupi de l'Amérique blanche"

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    Mis à jour le 16/10/2016 à 18h28 | Publié le 16/10/2016 à 16h43

    #EUROPEGOESUS - De nombreux groupes prônant un nationalisme blanc soutiennent la candidature du milliardaire républicain. Nous avons rencontré un de leurs représentants, près de Los Angeles.

    Par Julie Connan

    Envoyée spéciale à La Cañada Flintridge 

    «Ne dites surtout pas que je suis un ‘suprémaciste blanc'. Je préfère le terme ‘nationaliste blanc'. Nous qualifier de ‘racistes' ou de ‘suprémacistes' est négatif et nous nuit.» La mise au point sémantique étant faite, William Johnson, président de la formation nationaliste American Freedom Party, commande avec le sourire un jus de pamplemousse dans un «diner» traditionnel d'une banlieue proprette de Los Angeles. 

    Sur les écrans télévisés derrière lui, le deuxième débat présidentiel commence tout juste, sans que les clients y prêtent attention. «Suprémaciste» ou non, le discours de William Johnson, avocat à Los Angeles, ne fait aucun doute sur ses intentions. «Je suis pour un État blanc et pour la balkanisation des États-Unis. L'immigration dans les pays blancs a été ouverte pendant des années et les immigrés et les réfugiés ont remplacé nos standards par les leurs», expose-t-il tout de go. Le serveur latino jette un regard d'effroi. 

    Comment alors vivre en Californie, l'État le plus diversifié des Etats-Unis, qui compte désormais plus de latinos que de blancs? «Je n'ai aucun problème à habiter Los Angeles. Je me sens plus menacé dans des petites villes où des immigrés arrivent», explique-t-il, à la sortie de la messe dominicale, avant de rejoindre son vaste ranch à l'écart de la ville. 

    «Dans le passé, ces formations extrémistes ne se seraient jamais rassemblées derrière un candidat à la présidentielle.»

    Brian Levin, directeur du Centre pour l'étude de la haine et de l'extrémisme

    Il y a encore quelques temps, ce discours n'aurait rencontré qu'un écho marginal côté républicain. «Avec Donald Trump, ces mouvements ont trouvé leur candidat, affirme Brian Levin, qui dirige le Centre pour l'étude de la haine et de l'extrémisme, à San Bernardino. Ils existent depuis des années, mais il leur manquait une célébrité charismatique à même de réunir autour d'elle une portion de l'électorat en colère, ajoute le spécialiste. Il a ouvert le champ politique à tous ces groupes (suprémacistes, néonazis, anciens du KKK) qui ont leur propre objectif, et se retrouvent désormais réunis dans un mouvement parapluie. Dans le passé, ces formations extrémistes ne se seraient jamais rassemblées derrière un candidat à la présidentielle. Trump leur a donné un ticket d'entrée pour atteindre le grand public.» 

     

    Duterte, un héros

    «Même s'il n'est pas élu, Donald Trump réveille le géant assoupi de l'Amérique blanche, affirme William Johnson, passionné par le Japon et le nationalisme nippon. C'est le leader d'un mouvement antimondialiste, populiste et nationaliste.» Ce sexagénaire discret aime d'ailleurs à raconter qu'il a été «un délégué de Trump pendant quatre heures», avant que sa nomination ne fasse la une des médias et qu'il ne soit contraint de se retirer. 

    William Johnson, président de l'American Freedom Party.
    William Johnson, président de l'American Freedom Party.

    S'il refuse de dire combien de membres compte son mouvement, - «peut-être cherchons-nous à apparaître plus nombreux que nous le sommes?» plaisante-t-il, Johnson explique donner de l'argent à d'autres groupes que le sien, à l'instar du Traditional Worker Party qu'il juge tout de même «trop violent» (ce groupe avait notamment pris part à un rassemblement néonazi qui avait fait plusieurs blessés fin juin à Sacramento). Comme eux, il dénonce un «génocide blanc» et dit assister à «la mort de la race blanche, causée par les concepts de diversité et de multiculturalisme». Il voit dans le très controversé président philippin, Rodrigo Duterte, une sorte de héros. «Comme Trump, c'est un leader fort, typique de la prochaine génération».

     

    LE FIGARO

     

     

     

  • Composer un opéra, un jeu d'enfant pour cette jeune prodige de 11 ans (vidéo)

     

    16/10/16 à 10:03 - Mise à jour à 10:03

     

    Ses instruments favoris sont le piano, le violon et la corde à sauter. Grâce à eux, Alma Deutscher a composé des sonates, des concertos et même un opéra qui sera bientôt créé à Vienne, quelques mois avant ses douze ans.

    © Belga

     

    Musicienne depuis l'âge de deux ans, compositrice depuis qu'elle en a six, la petite Anglaise s'est souvent dit que si elle était "un gros et vieux bonhomme avec une barbe, on (la) prendrait peut-être un peu plus au sérieux", confie-t-elle avec son sourire de poupée.

    Mais le regard des gens est train de changer, selon elle, depuis que la capitale de la musique classique, terre de Mozart, Schubert et tant d'autres, a programmé sa "Cendrillon" pour les fêtes de fin d'année, produite par une association autrichienne dédiée aux jeunes talents.

    La première de cet opéra de deux heures est prévue le 29 décembre et c'est en maestro respecté qu'Alma a assisté en octobre aux répétitions de sa création à Vienne.

    Accompagnant au piano des solistes de trois fois son âge, la fillette en impose, dans sa sage robe à fleurs.

    Au pays de 'Transylvania'

    "J'ai entendu sa musique avant de connaître son âge, j'ai été sous le choc. Elle a des nuances vraiment complexes, vraiment spéciales", décrit la soprano australienne Anna Voshege.

    La "Cendrillon" revue et corrigée par Alma a pour cadre un opéra. Dans cette mise en abyme, l'héroïne est une jeune compositrice qui offre une mélodie à son prince, un poète. Anna Voshege interprète l'une des deux belles-soeurs revêches de l'héroïne, des "divas prétentieuses".

    Alma a situé l'action en "Transylvania", un pays imaginaire où son esprit aime vagabonder, raconte-t-elle, habité par des musiciens imaginaires comme Antonin Yellowskin, son préféré - "Je lui ai volé" une composition, affirme l'enfant avec une malice et un sérieux déconcertants.

    Le père de la jeune prodige, Guy Deutscher, se souvient avoir été frappé par une réflexion d'Alma lorsqu'elle avait deux ou trois ans: "Comment la musique peut-elle être aussi belle !", s'était-elle exclamée, révélant une personnalité hors du commun.

    "Lorsqu'elle a commencé à composer ses propres morceaux, nous avons compris que nous étions face à quelqu'un de vraiment spécial", explique ce linguiste de formation, musicien amateur.

    A six ans, ce fut sa première sonate pour piano, à sept ans un mini-opéra, "Le balayeur de rêves", et à neuf ans, un concerto pour violon.

    Alma n'aime pas la musique actuelle, "trop bruyante", et ne connait pas plus Justin Bieber que les Beatles, dit-elle candidement.

    Mais elle "adore grimper aux arbres et courir partout", assure son père, qui, avec son épouse, organise sa scolarité à domicile, au sud de Londres. La fillette est de plus en plus sollicitée pour se produire à l'étranger.

    'Juste Alma', pas Mozart

    Une version pour orchestre de chambre de sa "Cendrillon" a été jouée en Israël l'an dernier. Dans la version longue montée à Vienne, Alma Deutscher jouera du violon et du piano dans l'orchestre.

    Elle laissera en coulisses son troisième instrument fétiche: la corde à sauter. C'est notamment grâce à elle que naissent les mélodies, explique la fillette.

    "En fait, je ne saute pas mais je l'agite comme ça tout en me racontant des histoires", dit-elle en traçant des courbes dans l'air avec son accessoire.

    "Et souvent les mélodies déboulent dans ma tête, alors je cours les noter dans mon carnet".

    Mais cette technique n'admet qu'une corde à sauter à paillettes et à froufrous brillants, insolite vision à proximité de l'austère piano noir Steinway. "Les autres cordes à sauter ne marchent pas", assure Alma, avec l'assurance d'une Alice au Pays des merveilles.

    Adoubée par des chefs d'orchestre comme Daniel Barenboim, Zubin Mehta et Simon Rattle, qui s'est dit "renversé" par son talent, la petite virtuose n'échappe pas, à Vienne, au parallèle avec le jeune Mozart, qui n'avait que onze ans lorsque fut interprété son premier opéra, en 1767.

    "Je préfère n'être comparée à personne, écrire ma propre musique, être juste la petite Alma", dit-elle. "Parce que se contenter de réécrire Mozart serait plutôt ennuyeux".

  • Chine : les Grecs anciens présents dans l’Empire du Milieu 200 ans avant notre ère

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    Des scientifiques estiment que les Grecs seraient entrés pour la première fois en Chine 1.500 ans avant la venue de Marco Polo et qu’ils auraient même pris part à la réalisation de l’armée de terre cuite.

     

    Les scientifiques ont tiré de telles conclusions après avoir analysé les données archéologiques et génétiques obtenues dans le cadre de fouilles dans la tombe de l’empereur Qin Shi Huang, qui avait uni la Chine en un seul État.

    Les chercheurs ont trouvé de nombreux objets d’origine grecque, en particulier, des figurines en bronze d’oiseaux faites avec une technique oubliée aujourd’hui. L’analyse de l’ADN mitochondrial a ainsi montré que les Grecs étaient en Chine pendant le règne de Qin Shi Huang.

    Le scénario le plus probable est que ce sont les Grecs anciens qui, au IVe siècle avant J.-C., sont entrés en Asie orientale après les campagnes d’Alexandre le Grand. « Nous pensons maintenant que l’armée de terre cuite et des sculptures en bronze trouvées sur le site ont été créées sur le modèle des anciennes sculptures grecques et des objets d’art », a indiqué un archéologue.

    Le Professeur Lukas Nickel, qui détient la chaire d’histoire de l’art asiatique à l’Université de Vienne, a déclaré: «Il est possible qu’un sculpteur grec peut avoir été sur place pour former les artistes locaux.« 

    L’armée de terre cuite contient quelque 8.000 statues de soldats et de chevaux en terre cuite datant de 210 avant J.-C. C’est « l’armée enterrée », destinée à garder l’empereur défunt.

    Independant

    Merci à gaetan

  • SCIENCES - A propos du stockage de l'énergie: ce qu'il faut savoir

     

    1. Le début de la crise de l’énergie

    En décembre 1972, un club peu connu fit paraître un rapport qui mit le feu aux poudres : le fameux rapport du « club de Rome » ! Pour le grand public, celui-ci se résumait en cette prévision, en tout cas c'est tout ce qu'on en a retenu : « dans 30 ans nous aurons épuisé toutes les réserves pétrolières de la Planète ; il nous faut donc économiser nos besoins en énergie et multiplier au moins par 10 le prix du pétrole » ! Ce fut le début de la crise de l’énergie. Et c’est ce qui lança les mouvements écologistes dans le monde, mouvements, hélas idéologiques et qui sont tout sauf véritablement écologistes.

    Or nous sommes en 2016, soit 44 ans après cette publication et non seulement nos réserves pétrolières sont loin d’être épuisées, mais les réserves de pétrole connues aujourd’hui représentent au moins un siècle de la consommation actuelle et celles de gaz plus de trois siècles ! Et si leurs prix ont commencé à augmenter peu après cette publication, ils ont été divisés par deux ces dernières années, grâce aux schistes bitumineux. Le moins qu’on puisse dire est que cette prévision fut une aberration !

    Mais ce rapport de 1972 eut tout de même le mérite d’attirer l’attention du grand public sur le problème de la gestion de nos besoins en énergie.

    1. Les sources d’énergie et leurs utilisations

    Mais qu’est-ce que l’énergie, pourquoi en a-t-on besoin, comment se la procure-t-on et comment l’utilise-t-on ?

    Pour les physiciens l’énergie est la propriété d’un corps ou système (matériel, physique) capable de fournir un travail. Ce travail permet au corps de se transformer ou d’interagir avec d’autres corps et il représente une dépense ou une perte d’énergie pour ce corps. Il lui faut donc trouver une source d’énergie où puiser ce dont il a besoin.

    Précisons que l’énergie revêt différentes formes. Un corps A possède de l’énergie par rapport à un corps B soit parce qu’il animé d’une certaine vitesse par rapport à B : c’est de l’énergie cinétique, soit parce qu’il en est éloigné en s’opposant à des forces qui tendraient à l’en rapprocher : c’est de l’énergie potentielle.

    Mais toutes les énergies n’ont pas la même valeur d’utilisation. Car l’énergie subit une dégradation plus ou moins importante depuis sa source jusqu’à son point d’utilisation selon sa nature et son origine, qu’elle soit mécanique ou thermique. Les sources d’énergie mécaniques sont les meilleures car cette énergie est la plus facilement utilisable. Mais elles sont plutôt rares et pas toujours disponibles pour les utilisateurs. Par contre, la valeur d’une énergie fournie par une source thermique dépend de la température de la source : plus la source est chaude, plus son énergie est utilisable pour fournir du travail. Ce qui, malheureusement, est aussi rarement le cas ! Nous ne parlons pas ici de l’énergie musculaire fournie par l’homme et les animaux domestiques ; il faut cependant savoir qu’elle n’est pas négligeable et représente de quelques pourcents de l’énergie totale consommée par l’homme.

    Sur notre Planète, l’ensemble des êtres vivants, dont les hommes, comme tous les systèmes, ont besoin d’énergie pour vivre. Ce sont le Soleil et la Terre qui sont à l’origine des sources d’énergie. Les étoiles, trop éloignées, n’ont aucune influence dans ce domaine. La Lune, par le jeu des marées, apporte tout de même sa contribution.

    Le Soleil nous envoie son énergie par rayonnement dont la partie principale est la lumière. Ce rayonnement est à très haute température : c’est celle de la surface du soleil, environ 5700° Celsius ; par conséquent sa valeur d’utilisation est très grande : C’est la source de la vie sur Terre. Les plantes (terrestres et marines) l’absorbent par assimilation chlorophyllienne (photosynthèse) et sont à l’origine de la chaîne alimentaire : autrement dit, nous ‘mangeons’ du Soleil. Mais ce rayonnement a un grave défaut : il est extrêmement dispersé dans l’espace et il est intermittent. Il disparaît la nuit, il est fortement atténué par l’atmosphère et les nuages, et aussi dans les régions polaires à cause de la rotondité de la Terre. En outre, le Soleil se déplace dans le ciel. D’où la grande difficulté à capter cette énergie dans la plupart des régions où elle est nécessaire. Depuis Archimède beaucoup de machines ont été construites pour exploiter l’énergie solaire. Par exemple au début des années 1950 les fours solaires de Montlouis (Pyrénées) et d’Alger atteignaient la température de 3000°C. Aujourd’hui on se tourne vers les cellules photovoltaïques, aussi appelées piles solaires, qui convertissent directement l’énergie solaire en énergie électrique.

    La Terre fournit de l’énergie sous des formes diverses. D’abord elle émet elle aussi un rayonnement mais qui est très faible et à très basse température (celle de l’air ambiant, autour de 15°C), ce qui le rend inutilisable. Une grande quantité d’énergie thermique est stockée dans l’atmosphère, les océans et les rivières ; mais leurs températures sont également trop basses être intéressantes. L’énergie stockée dans les océans a fait l’objet de recherches et d’expérimentations. Ainsi Georges Claude fit des expériences dans les eaux équatoriales (près d’Abidjan) exploitant la différence de température entre la surface chaude de l’océan et les eaux en profondeur plus froides. Mais les résultats ont été médiocres. La croûte terrestre elle-même peut fournir de l’énergie quand elle est assez chaude comme c’est le cas près des volcans : c’est la géothermie. En général cette source d’énergie est facilement exploitable sous forme d’eau chaude dont la température peut atteindre 80°C. Et c’est une source d’énergie permanente ! Mais elle demeure rare et trop localisée. Enfin l’on a exploité l’énergie mécanique des marées, des fleuves et des chutes d’eau : cette énergie a l’avantage d’être produite par des sources hydrauliques, donc facilement exploitables ; elle est largement exploitée, mais elles restent localisées en quelques lieux particuliers. On tente même d’utiliser l’énergie des courants océaniques ou des vagues.

    On exploite aussi l’énergie cinétique des vents pour faire tourner une roue ou une turbine, ou pour faire avancer des bateaux, comme cela se pratiquait au temps de la marine à voile. Au Moyen Age, on mit au point des machines qu’on appelait ‘moulins à vent’, ces machines reviennent à la mode sous forme d’éoliennes. Leur inconvénient majeur est, comme pour le solaire, leur dispersion et leur fonctionnement très intermittent. En outre, la pollution des éoliennes commence à poser un problème.

    La principale source d’énergie demeure les combustibles organiques. Outre le bois peu énergétique, la grande richesse de la Terre réside dans le charbon, le pétrole et le gaz qui sont faciles à extraire, même si aujourd’hui il faut aller les chercher profondément dans le sol. Bien que très abondant (ses réserves dépassent le millier d’années), le charbon est en cours d’abandon, car trop polluant avec les techniques actuelles, au profit du pétrole et du gaz. Citons aussi l’alcool éthylique ou éthanol utilisé de plus en plus comme carburant.

    Enfin on exploite l’énergie nucléaire de fission dans les centrales nucléaires. Cette énergie est très abondante, peu chère, et pratiquement sans pollution si l’on prend toutes les précautions nécessaires pour gérer les déchets radioactifs.

    Il faut aussi citer l’énergie nucléaire de fusion qui résoudrait tous nos problèmes d’approvisionnement en énergie tant elle serait abondante et en principe sans pollution ni aucun risque (absence de radioactivité). Son seul inconvénient est qu’aujourd’hui elle n’existe pas car on ne sait toujours pas la maîtriser !

    La plupart du temps la production de l'énergie ne s'effectue pas sur son lieu d'utilisation ni au moment où elle est utilisée. Il faut donc trouver un moyen de la stocker et de la transporter jusqu'à son lieu d’utilisation. Par exemple une usine marémotrice qui exploite l'énergie potentielle de l'eau due à la différence de niveau entre la mer et l'eau du bassin formé par le barrage dépend du mouvement de la Lune et du Soleil : on ne peut guère agir sur ce phénomène. Par contre pour les usines au fil des rivières ou exploitant des chutes d’eau, si le cours de celles-ci est assez régulier, la production et l’utilisation de l'énergie produite sont plus facilement maîtrisables et peuvent être continues.

    L’énergie électrique présente cet énorme avantage d’être très facilement acheminée depuis son lieu de fabrication jusqu’au lieu d’utilisation par des lignes spécialement étudiées pour limiter les pertes durant ce transport ; en outre son emploi est extrêmement souple. Mais elle est assujettie à une forte contrainte : le système qui l’utilise doit être fixe. Si le système est mobile il faut soit établir des liaisons mobiles avec les lignes électriques ce qui est assez limitatif et très difficile à mettre au point (cas des caténaires pour les trains), soit embarquer une source électrique autonome : il faut donc recourir à des piles.

    Par contre, comme nous allons le voir, les combustibles, ayant une forte valeur énergétique et étant facilement transportables, offrent une bien meilleure solution.

    1. Le stockage de l’énergie.

    Il est important de pouvoir stocker l’énergie pour pouvoir l’utiliser au moment voulu, à l’endroit voulu et sous la forme voulue par le système utilisateur.

    3.1 Cas de l’énergie mécanique

    Quand la source d’énergie est mécanique, on peut la stocker facilement soit sous forme d’énergie potentielle soit sous forme d’énergie cinétique. Sous forme potentielle, il existe des systèmes à ressorts ou à air comprimé mais qui ne peuvent emmagasiner qu’une très faible énergie. Pour de grandes quantités d’énergie, il faut recourir aux barrages hydrauliques.

    Sous forme cinétique on utilise des volants d’inertie, c’est-à-dire des roues très massives que l’on fait tourner très rapidement. Ces roues peuvent conserver cette énergie cinétique pendant un temps assez long en prenant beaucoup de précautions pour limiter les pertes dues aux frottements (par exemple, on peut les faire léviter dans le vide au-dessus d’un matériau supraconducteur). Mais dans l’état actuel de la technique, l’énergie que l’on peut stocker ainsi reste limitée. Des recherches sont en cours pour élaborer des matériaux massifs et résistants à la traction susceptibles d’emmagasiner de grandes quantités d’énergie. Mais quoiqu’il en soit, il sera toujours nécessaire d’alimenter ces volants d’inertie pour compenser les pertes et l’énergie fournie par le volant. Ils doivent donc être couplés à une autre source qui, en l’occurrence peut être électrique. On peut envisager d’alimenter ces volants avec des piles solaires pendant le jour, les volants restituant l’énergie pendant la nuit.

    3.2 Cas des combustibles

    Les deux principaux sont le gaz et le pétrole. Leurs coûts, la réserve d’énergie qu’ils représentent et leur commodité d’emploi font qu’ils sont supérieurs à tous les autres moyens de stockage de l’énergie ; en particulier ils s’imposent dans les véhicules autonomes (bateaux, voitures, motos, avions, …).

    3.3 Cas de l’énergie électrique

    Les difficultés du stockage électrique

    Rappelons que la matière est formée d’atomes, eux-mêmes constitués d’un noyau central chargé d’électricité positive autour duquel circulent des particules chargées d’électricité négative : les électrons. Le tout est électriquement neutre, les charges négatives équilibrant exactement les charges positives. Les particules de même charge se repoussent et celles qui ont des charges opposées s’attirent, sous l’effet d’une force dite électrostatique. Cette force est gigantesque, bien plus grande, par exemple que la force d’attraction universelle (de Newton). C’est cette force qui assure la cohésion des atomes et que, par conséquent, la matière est électriquement neutre dans les conditions physiques normales.

    Les phénomènes électriques résultent de la dissociation de ces deux types d’électricité, dissociation qui ne se produit que dans des conditions particulières : les électrons d’un côté et, de l’autre, les atomes ayant perdu ces électrons (on dit qu’ils sont ionisés : ce sont des ions). Mais les forces électriques s’opposent à cette dissociation. Ainsi un courant électrique qui est un déplacement d’électrons va rencontrer une résistance qui se traduit par un échauffement : c’est l’effet Joule qui tend à faire disparaître ce courant sous forme de chaleur. Un matériau chargé d’électricité statique subira des forces qui tendront à le rapprocher de charges opposées, annihilant ainsi toutes ces charges isolées. Or pour stocker de l’énergie électrique, il est nécessaire de recourir d’une façon ou d’une autre à cette dissociation : on rencontre donc assez vite les limites imposées par ces forces électriques : c’est pourquoi il est très difficile de réaliser un tel stockage qui soit tout de même efficace.  

    Passons en revue quelques procédés de stockage électrique.

    Stockage cinétique (bobine ou boucle de courant).

    Un courant électrique crée dans son voisinage de l’énergie électromagnétique. Il en découle le principe suivant. On injecte un courant électrique dans une bobine, ce qui crée une énergie électrique stockée dans la bobine. Ce courant, une fois stabilisé dans la bobine, est envoyé dans un moteur, ce qui provoque le transfert de l’énergie de la bobine au moteur. Mais ce courant est rapidement absorbé par les pertes dues à l’effet Joule, et la bobine ne peut fournir son énergie que pendant une fraction de seconde ! Les applications de cette technique sont donc très particulières et rares.

    Pour qu’un tel système soit utilisable il faut éliminer les pertes Joule, et il se trouve que cela est possible avec les matériaux supraconducteurs qui ont la propriété spéciale de ne pas opposer de résistance à la circulation d’un courant électrique.

    Mais l’obstacle majeur de cette technique est de disposer d’un matériau supraconducteur fonctionnant à la température ordinaire. Or jusqu’à présent et en dépit de recherches acharnées, les plus hautes températures de fonctionnement d’un supraconducteur sont au mieux de 70°C en-dessous du zéro ! Il faudrait donc dépenser beaucoup trop d’énergie pour refroidir la boucle de courant. Pour l’heure cette solution semble abandonnée.

    Stockage dans des condensateurs

    Un condensateur est un ensemble de deux conducteurs isolés l’un de l’autre mais s’influençant mutuellement : l’un porte des charges positives et l’autre négatives. Ce dispositif constitue un stockage d’énergie potentielle de nature électrostatique. Mais comme les bobines, ils ne peuvent délivrer cette énergie que pendant quelques secondes. Leurs emplois sont donc très limités.

    Stockage dans des piles électriques

    Les piles classiques

    Le dispositif le plus courant de stockage de l’énergie électrique reste la pile. Une pile est constituée d’une solution chimique (électrolyte) et de deux bornes (électrodes). Au sein de l’électrolyte se déroule une réaction chimique qui provoque l’apparition, aux bornes de la pile, de charges électriques opposées : une borne est positive et l’autre négative. On dit que les électrodes ont une différence de potentiel qu’on appelle tension de la pile et qui se mesure en Volts. Cette différence entre les bornes, c’est de l’énergie potentielle. Lorsque la pile débite du courant dans un circuit extérieur, cette énergie est transférée par le courant dans le circuit extérieur qui peut la recueillir. Au final, la source de cette énergie est donc l’énergie chimique de la solution qui constitue en fait le réservoir d’énergie de la pile.

    L’utilisation d’une pile finit par épuiser son énergie potentielle (ou chimique) et la pile devient inutilisable. Mais si la réaction chimique est réversible, on peut recharger la pile en lui injectant un courant électrique en sens contraire de celui fourni par la pile lors de son utilisation, ce qui régénère l’énergie électrique de la pile ; dans ce cas on parle d’accumulateur ou de batterie plutôt que de pile. Notons cependant que le nombre de cycles décharge-charge reste limité et quand cette limite est atteinte, la pile, devenue inutilisable, doit être détruite. Malheureusement, cette destruction est une source de pollution de l’environnement.

    Les piles photovoltaïques

    Les matériaux électroniques ayant beaucoup évolué, les cellules photovoltaïques actuelles fonctionnent avec un rendement acceptable. Cependant cette technique reste très chère et pose des problèmes de pollution actuellement difficiles à traiter tant lors de leur fabrication que lors de leur mise au rebut quand elles arrivent en fin de vie.

    Les piles à combustibles

    Elles constituent une catégorie à part : La borne positive est alimentée en combustible (en général de l’hydrogène) et la borne négative en comburant (en général de l’oxygène). Une telle pile offre des possibilités bien supérieures aux piles électriques ordinaires puisque ce sont les réservoirs des combustibles et des comburants qui stockent l’énergie et non l’électrolyte. Outre le fait qu’elles ne produisent aucune pollution (en général elles produisent de l’eau), elles ne perdent aucune énergie quand on ne s’en sert pas. Mais les difficultés techniques et le coût de réalisation sont énormes et cette technologie n’avance pas beaucoup.

    Bien qu’il existe plusieurs sortes de piles, elles sont toutes faites selon le même principe. Leurs tensions entre les bornes vont de un peu moins de 1 Volt à un peu plus de 3 Volts. Pour obtenir des tensions supérieures on en monte plusieurs en série d’où ce nom de pile ou de batterie.

    1. Comparaison des capacités énergétiques des différents moyens de stockage

    Laissant de côté l’hydraulique et le nucléaire qui sont particuliers, il est intéressant de comparer les possibilités énergétiques des combustibles et des piles. Le tableau suivant donne leurs capacités par kg et par litre, c’est-à-dire en masse et en volume. Les énergies sont exprimées en watts.heure : c’est l’énergie fournie pendant une heure par un moteur dont la puissance est de 1 watt. L’unité d’énergie standard est le joule : 1 watt.heure vaut 3600 joules.

     

     

    Caractéristique énergétique

    Batterie au plomb

    Batterie au lithium

     

    Essence

    Gaz

    Ethanol

    Energie massique (en w.h/kg)

    30 à 50

    80 à 200

    13000

    14000

    8000

    Energie volumique (en w.h/l )

    75 à 120

    200 à 350

    17000

    ///

    10000

    Durée de vie (ou nombre de recharges)

    400 à 800

    500 à 1000

    Indéfini

    Indéfini

    Indéfini

     

    On constate que les combustibles ont une capacité énergétique plus de cent fois supérieure à celle des batteries électriques ! En outre, le temps de recharge des batteries reste très élevé car l’intensité du courant de recharge doit être limité sous peine de détériorer la batterie. Quels que soient les progrès des batteries, les voitures électriques auront du mal à concurrencer les voitures à essence !

    Un réservoir d’automobile de 50 litres plein d’essence représente une valeur énergétique de 850 kw.h ! Et lorsque l’on fait le plein d’essence de ce réservoir en 5 minutes, c’est que la pompe à essence a un débit énergétique d’environ 3 kw.h/s, soit 10 mille kw, ou encore 10 millions de Joules par seconde ! C’est le débit d’énergie qui passe entre nos mains quand nous faisons ce plein. On mesure là l’efficacité d’une pompe à essence !

    ABAD

    15/10/2016

  • REPLAY / LMPT : LE RETOUR / ÉMISSION SPÉCIALE MANIF POUR TOUS DU 16/10/2016

    TVL

    NdB: Protéger la famille française, c'est la protéger contre l'islamisation qui commence dès l'école primaire!