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Blog - Page 384

  • Un Africain se fabrique un hélicoptère

    http://www.fdesouche.com/707327-le-prochain-einstein-sera-t-il-africain

    Au Malawi, le rêve fou de Félix, constructeur d’un hélico maison (vidéo)

     

  • Fermeture de la route des Balkans, ou comment l’UE compte abandonner la Grèce

    https://fr.sputniknews.com/international/201603081023208832-ue-fermeture-route-balkans-grece-turquie/

  • « Chances pour la France » : des noirs agressent violemment un blanc dans le métro parisien

    http://www.contre-info.com/chances-pour-la-france-des-noirs-agressent-violemment-un-blanc-dans-le-metro-parisien

     

    Attention : images violentes. Après la vidéo, merci de bien vouloir prendre un cachet de 10g de Padamalgame.

    NdB: La vidéo ne fonctionne pas très bien... Mais j'ai pu la visionner avec un peu de patience.

  • Autriche: des députés distribuent des bombes lacrymogènes aux femmes pour se protéger des clandestins

    http://www.contre-info.com/autriche-des-deputes-distribuent-du-gaz-lacrymogene-aux-femmes-pour-se-proteger-des-clandestins

    VIDEO

    NdB: Excellente initiative pour la Journée de la Femme!

  • VIDEO. Migrants : depuis minuit, la route des Balkans est pratiquement fermée


    Réfugiés : le No Man's Land de la route des... par leparisien

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     A partir de ce mercredi, la Slovénie interdit aux migrants de transiter par son territoire.
    Reuters/SRDJAN ZIVULOVIC

    Encore empruntée par quelques centaines de Syriens et d'Irakiens, la route migratoire des Balkans ferme pratiquement ce mercredi.

     
     

    La Slovénie a décidé de mesures qui reviennent à rendre le passage quasi impossible : à partir de minuit, Ljubljana ne laissera plus transiter de migrants sans papiers par son territoire, sauf exceptions «humanitaires».

    La Serbie a indiqué qu'elle imitait l'exemple de son voisin. Quant à la Macédoine, pays non membre de l'Union européenne par lequel les migrants quittent la Grèce, elle a dit s'aligner sur le nombre de migrants acceptés par son voisin serbe.

    Après des tractations laborieuses à Bruxelles lundi, les pays membres de l'Union européenne n'avaient pas voulu décréter officiellement la fermeture de la route migratoire des Balkans, empruntée l'an dernier par plus de 850 000 migrants. Privés de cet accès à l'Europe, les candidats de l'asile n'auront dans les faits plus d'autre choix que de s'en remettre au nouveau plan d'action dévoilé à Bruxelles pour «changer la donne».



    «L'approche commune» de la
    Turquie et de la Grèce

    Sur les côtes de la mer Egée, d'où continuent à s'élancer chaque jour des centaines de candidats à l'exil vers l'Europe, les Premiers ministres turc Ahmet Davutoglu et grec Alexis Tsipras ont affiché mardi leur «approche commune» sur ce dossier. «Nous sommes en train de mettre en forme cette coopération de façon à ce que dans les semaines et les mois qui viennent, la mer Egée ne soit plus une mer de tristesse et de désespoir dans laquelle des innocents perdent la vie», a affirmé Ahmet Davutoglu.

    LE PARISIEN

     

  • La Grèce condamnée par la justice européenne pour avoir aidé ses agriculteurs !

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    La Grèce a été condamnée mardi par la justice européenne à récupérer auprès de 800 000 agriculteurs du pays 425 millions d’euros, versés en 2009 pour compenser des pertes causées l’année précédente par des intempéries et considérés comme une aide d’État illégale.

    La Cour de justice de l’Union européenne, basée à Luxembourg, a débouté la Grèce de tous ses recours possibles dans ce litige qui avait donné lieu à une première décision défavorable de la Commission en décembre 2011, a précisé un porte-parole de la juridiction.

    En 2009, le gouvernement grec de l’époque avait puisé, pour dédommager les agriculteurs, dans les fonds de l’organisme public d’assurances agricoles (Elga) alimenté par leurs cotisations.

    Et le fait que les cotisations des agriculteurs soient perçues par l’État et inscrites à son budget avant d’être versées les assimilent à des ressources d’État, a souligné la Cour dans son arrêt rendu mardi.

    Dans la deuxième partie de son raisonnement, elle a jugé que ces versements effectués par l’Elga, « ayant été, en outre, indépendants des cotisations acquittées par les agriculteurs, (ils) constituaient un avantage que les bénéficiaires n’auraient pas pu obtenir dans des conditions normales de marché et qui affectaient ainsi la concurrence » au sein de l’UE.

    La Commission européenne doit désormais veiller à ce que la Grèce récupère « dans un délai raisonnable » les 425 millions d’euros, soit environ 500 euros par agriculteur concerné, selon le porte-parole de la Cour. C’est à la Commission que revient la mission de veiller à la bonne application des décisions de la Cour de Luxembourg.

  • Migrants : et pourquoi pas en Israël ?

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    Publié par Antonin Campana sur 8 Mars 2016, 14:02pm

     

    Je ne sais pas vous, mais moi j’ai toujours trouvé bizarre qu’un réfugié syrien préfère risquer sa vie sur une bouée alors que non loin de chez lui se trouve une démocratie à haut niveau de vie, soucieuse des droits de l’homme et qui fait régulièrement appelle à l’immigration. Ce pays ruisselant de lait et de miel s’appelle Israël et même si l’immigration dont il est question concerne exclusivement l’immigration juive, le « migrant » syrien peut légitimement penser que les Juifs ont suffisamment souffert des discriminations pour ne pas en faire à leur tour.

    Depuis le début du conflit, le Liban, lui-aussi frontalier avec la Syrie, a accueilli 1,1 millions de réfugiés syriens. Dans le même temps Israël en a accueilli… zéro !  Netanyahu estime qu’Israël est un « Etat très petit qui ne dispose pas d’une profondeur démographique et géographique » et que de toute manière il n’est pas question de se laisser « submerger » par des « activistes terroristes ». A toute fin utile, je rappelle qu’Israël est un pays deux fois plus grand que le Liban, qu’il a une population plus importante d’environ 2.6 millions d’habitants et dispose d’un  PIB six fois supérieur !  (Pour le reste, je ne jette pas la pierre à Netanyahu qui, lui, ne fait que défendre son peuple).

    Le discours des institutions juives de France est sensiblement différent. Le CRIF, par exemple, ne ménage pas son soutien à l’accueil des « migrants ». Il exprime sa « vive émotion » et appelle les « gouvernements européens » à traiter ce problème avec « humanité et compassion ». On trouve sur le site de ce Conseil qui se veut représentatif des institutions juives des articles larmoyants sur l’exigence morale de l’accueil des « réfugiés », d’autres sur la nécessité d’en « finir avec les fantasmes d’invasion », car le migrant « contribue à augmenter la richesse de nos économies, de nos sociétés et de nos cultures ».  Air connu.

    Le CRIF qui par ailleurs se montre très soucieux des intérêts de l’Etat d’Israël devrait donc inciter ce dernier à ouvrir ses frontières pour accueillir les millions de migrants qui augmenteront la richesse de son économie, de sa société et de sa culture. Pourquoi ne le fait-il pas ? Pourquoi réserve-t-il ces appels à la compassion aux « gouvernements européens » et à la société européenne les réquisitoires contre le « fantasme d’invasion » ? Pourquoi Israël, ses murs et ses clôtures ne sont-ils pas dénoncés ? Et que dire d’un Georges Soros qui veut que l’Europe accueille un million de demandeurs d’asile par an mais semble obstinément ignorer qu’Israël n’est pas la « société ouverte » dont il rêve ! Pourquoi ce silence pudique que seul un Victor Orban a osé rompre ?

    Ce qui est valable pour l’Europe l’est assurément pour Israël : les hommes et les peuples ne sont-ils pas égaux ? Il n’est pas juste de priver Israël du fructueux mélange des cultures, d’un nouvel essor économique, des bienfaits du métissage et même d’un nouvel enrichissement spirituel. A moins d’être animé par une israélophobie malsaine, le CRIF ne nous contredira pas : Jérusalem doit comme Cologne se maquiller et s’ouvrir à l’autre pour être fécondée par de nouvelles mœurs, de nouvelles religions, de nouvelles coutumes, de nouvelles modes. Israël doit en finir avec le « fantasme d’invasion » : qu’il accueille des millions de migrants et montre l’exemple au monde !

    Antonin Campana

  • Fermeture des frontières: les clandestins n'accèdent plus en Autriche

    L’un des objectifs affiché du sommet européen de lundi sur les migrants est de « fermer la route des Balkans ». Mais sur le terrain, cette fermeture est déjà effective, les clandestins sont bloqués en Grèce à la frontière avec la Macédoine. Et en Autriche, ils ont déserté les camps d’accueil.

    NDF

  • Jean-Yves le Drian demande la mise à la retraite du général Christian Piquemal

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    Le général Christian Piquemal

     

     

     

     L'ancien patron de la Légion étrangère avait participé, en février dernier, à Calais, à un rassemblement anti-migrants pourtant interdit par les autorités. Le devoir de réserve de l'officier n'a «visiblement pas été respecté» indique l'entourage du ministre de la Défense.

     
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    Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a demandé la mise à la retraite du général Christian Piquemal. Âgé de 75 ans, l'ancien patron de la Légion étrangère de 1994 à 1999 est poursuivi par la justice pour avoir participé à une manifestation anti-migrants à Calais interdite par la préfecture. L'entourage du ministre révèle, ce lundi, que ce dernier a saisi l'armée de Terre afin qu'un conseil de discipline exclut le gradé de la deuxième section, statut des officiers généraux qui ne sont plus en activité mais toujours à la disposition de l'armée, et le mette en retraite.

    Les officiers de la deuxième section bénéficient de certains avantages fiscaux, du droit de porter l'uniforme et sont aussi soumis à un devoir de réserve qui n'a «visiblement pas été respecté» dans le cas de Christian Piquemal, ajoute cette source. Le ministère travaille par ailleurs à une réforme du code de Défense, afin de permettre au ministre de prendre directement ce genre de décision, après discussion avec le chef d'état-major, sans passer par un conseil de discipline.

    Le «rôle principal» d'un rassemblement d'extême droite

    Le général Piquemal avait participé le 6 février, mégaphone à la main, à un rassemblement anti-migrants convoqué par le mouvement d'extrême droite Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident (Pegida) à Calais (Pas-de-Calais), manifestation interdite par les autorités. Il était sorti de sa réserve d'ancien officier parachutiste à la retraite afin de défendre publiquement, et en son nom, «la grandeur de l'identité de la France» avant de se faire interpeller par les CRS.

     

    Ses partisans avaient condamné son arrestation avec quatre autres individus ainsi que ses deux nuits en garde à vue et déploré le fait qu'il soit le premier général arrêté depuis Maurice Challe en 1961, l'un des quatre généraux putschistes d'Alger sous De Gaulle.

    Le 8 février, il devait être jugé en comparution immédiate au tribunal de Boulogne-sur-Mer avec quatre autres personnes pour «participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation». Son procès avait été reporté en raison de son état de santé au 12 ami prochain. Le général s'était rendu à l'hôpital de Calais et «le médecin légiste qui l'avait examiné a indiqué que son état de santé était incompatible avec une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel», rapportait le procureur Jean-Pierre Valensi.

    En ligne, il dénonce «l'immigration massive»

    Sur le blog du Cercle de citoyens-patriotes dont il est président, Christian Piquemal dénonce régulièrement «l'immigration massive», «les abandons de souveraineté» et «l'islamisation rampante et progressive». Avant la manifestation à Calais, il réagissait en ligne à l'annonce de l'interdiction à manifester dans un post intitulé «À propos de Calais»: «Malgré cette mesure arbitraire et abusive, et en raison notamment du nombre important de participants prévus ainsi que des moyens matériels qu'ils ont engagés, nous maintenons notre participation, apolitique, qui se fera dans l'ordre, le calme et la discipline des “vieilles troupes”; j'y serai présent physiquement.»

    LE FIGARO

  • L’Europe se livre aux Turcs

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    08/03/2016 – EUROPE (Présent 8562)

    Gribouille se jetait à l’eau pour éviter d’être mouillé par la pluie. Hollande et Merkel, nos Gribouille, ont poussé l’Union européenne à se livrer à la Turquie musulmane pour éviter d’être envahie par des « migrants » musulmans. C’est ce qui vient de se décider au sommet européen, en présence du Premier ministre turc ; on discutera des détails et des modalités pendant quelques jours encore, mais le principe est acquis.
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    Ankara gardera les candidats au départ vers l’Europe chez elle et acceptera même le retour de ceux dont nous ne voulons pas, en échange de six milliards d’euros. En novembre dernier, il n’était question que de la moitié. Mais, depuis, la Turquie a fait monter les enchères. Elle aurait tort, de son point de vue, de ne pas profiter de la situation : l’UE est aux abois, prête à se soumettre aux exigences de ceux auxquels elle a remis son sort. Mais ce volet financier n’est pas le pire ! La Turquie entend que ses ressortissants soient dispensés de visa pour pénétrer dans l’espace européen et ce dès le 1er juin, et que les négociations en vue de son adhésion à l’UE reprennent. « Nous voulons que cinq chapitres de négociations soient ouverts aussi vite que possible », a exigé le chef du gouvernement turc, Ahmet Davutoglu. Il dit « nous voulons » et l’Europe s’incline.

    L’Allemagne et la France, entre autres, étaient hostiles, jusqu’ici, à faire de ce pays à 85 % musulman le 29e membre de l’Union, pas seulement pour cette raison culturelle, mais aussi parce que plus il y a d’adhérents, moins elle est gouvernable. Et puis, les droits de l’homme n’y sont pas respectés. Ils ne le sont toujours pas, le gouvernement vient d’interdire un journal de l’opposition. Peu importe ! Aujourd’hui, foin de ces considérations, devant l’urgence, les dirigeants européens cèdent sur tout, ou presque, pour arrêter ces millions d’individus qui se pressent à nos frontières.

    Faire appel à la Turquie scelle l’impuissance de l’Europe face à une situation dont elle est responsable. Elle a décrété la libre circulation des personnes à l’intérieur de l’espace Schengen sans avoir rendu ses frontières hermétiques. Puis Mme Merkel a crié « bienvenue ! » à tous ceux qui voulaient venir, ils sont venus et ils continuent. On ne sait qu’en faire ! Il était question de les répartir : sur les 160 000 prévus, il y a six mois, il n’y en a que mille qui ont été acceptés ailleurs. Les pays de l’Est étant les plus réticents, ce sont eux aussi qui ont bataillé pour que l’on ne cède pas tout à la Turquie.

    La route des Balkans étant fermée, les « réfugiés » s’entassent dans des conditions épouvantables en Grèce devenue cul-de-sac. Alors que, dès novembre, Erdogan s’était engagé à empêcher l’embarquement pour les îles grecques, 15 000 à 20 000 candidats à l’exil continuent d’y arriver chaque semaine depuis les côtes turques. Bruxelles n’a pourtant déboursé pour Athènes que 380 millions, alors qu’elle est prête à donner six milliards à Ankara, qui ne fait pas (encore) partie de l’UE ! Dès le 1er juin, les 75 millions de citoyens turcs pourront librement venir chez nous, sans visa. Ils ne s’en priveront pas. Ce ne sera pas le remplacement de musulmans par d’autres : ils s’ajouteront à ceux que nous avons déjà.

    Guy Rouvrais

  • Dîner du CRIF : deux reporters d’Egalité et Réconciliation agressés par Frédéric Haziza

     




     
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    Le lundi 7 mars 2016 avait lieu à Paris le dîner annuel du CRIF, où le gratin politico-médiatique parisien se retrouve chaque année. Complètement hystérique, le journaliste Frédéric Haziza a violemment agressé deux reporters d’ERTV, la télévision du mouvement d’Alain Soral en conflit ouvert avec l’animateur de LCP et de Radio J. Les policiers, aux premières loges, ont observé la scène sans intervenir.

    NDF

  • TETSU

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  • Meaux (77) : Le Makaton, langage adapté aux autistes, est enseigné dans une maternelle


    Le Makaton, langage adapté aux autistes, est... par leparisien

     

    23h00

    Une expérience originale est menée depuis la rentrée de septembre dans une école maternelle de quartier sensible, à Meaux. Des écoliers de grande section apprennent le Makaton, le langage des signes adapté aux enfants autistes. Une façon de calmer les plus agités et désinhiber les introvertis.

    NdB: Et les "non-autistes", comment apprennent-ils à parler français correctement ?" 

     

  • «Immigration : la catastrophe. Que faire ?» Le livre choc de Jean-Yves Le Gallou [interview donnée à Breizh Info]

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    Yann Vallerie, journaliste à Breizh Info

    ♦ Les éditions Via Romana publient début mars le dernier livre de Jean-Yves Le Gallou qui pourrait bien faire l’effet d’une petite bombe. Avec Immigration : la catastrophe. Que faire ?, le responsable de la Fondation Polémia, haut fonctionnaire, intellectuel et homme politique français, livre un opus de plus de 400 pages qui sonne l’alarme. Jean-Yves Le Gallou revient sur les catastrophes (sanitaire, écologique, économique, identitaire …) produites par l’immigration depuis plusieurs décennies en France. Tout est chiffré, sourcé, pédagogique, condensé.

    Outre le constat, Jean-Yves Le Gallou revient sur les causes qui ont amené l’Europe et la France à se faire petit à petit submerger par des populations venues du monde entier. Mais il propose également des solutions, des pistes pour l’avenir. Le livre est d’ailleurs dédicacé aux parents et aux grands-parents qui le liront : « Pour que leurs descendants et les descendants de leurs descendants vivent en paix dans une France encore européenne ».

    S’il n y avait qu’un seul livre à lire sur l’immigration en Europe, ses causes, ses conséquences et le carrefour vital devant lequel se situent les Européens aujourd’hui, c’est celui-là. (pour se le procurer, voir ci-après, in fine de l’article)

    « Du Bataclan à Cologne, de la mer Egée à la Scandinavie : chacun le voit, l’immigration est une catastrophe pour la France et l’Europe. L’invasion les menace d’anéantissement.

    Ses causes ? L’explosion démographique du Sud, les guerres, mais pas seulement.

    Après quarante ans de déni organisé, la réalité s’impose. Même Hollande et Merkel semblent commencer à prendre conscience des difficultés. L’Europe est en train de mourir d’un projet idéologique : le mondialisme immigrationniste marchand, le « MIM », facilité par la trahison de ses élites politiques, économiques, judiciaires, médiatiques.

    Cette trahison explique quarante ans de mensonges, d’omerta, d’impuissance à traiter le problème malgré les promesses. »
    Breizh Info


    Nous avons interrogé Jean-Yves Le Gallou sur cet ouvrage.

    Breizh-info.com : Vous sortez un ouvrage intitulé Immigration : la catastrophe. Que faire ?. Avez-vous trouvé la réponse à la question que Lénine se posait il fut un temps ?

    Jean-Yves Le Gallou : « Un jour le recours à la force sera inévitable ». Cette phrase n’est pas la mienne. C’est celle du géopoliticien Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand. Elle a été prononcée en juin 2015 lorsque l’invasion de l’Europe a commencé depuis les côtes libyennes.

    Le recours à la force est le point aveugle de la question de l’immigration. Il est inéluctable. Mais il suppose un changement de paradigmes : sortir de l’idéologie bisounours ; échapper à la sidération médiatique nous montrant des enfants en détresse là où ce sont des jeunes hommes conquérants et agressifs qui arrivent ; opérer un renversement de perspectives : s’émanciper de l’idéologie des droits de l’homme et réaffirmer le droit des peuples à défendre leur identité.

    Breizh-info.com : Vous parlez du suicide de l’Europe. Mais ne sont-ce pas les institutions européennes et les élites dirigeantes de l’Ouest qui suicident leurs propres peuples ?

    Jean-Yves Le Gallou : Les oligarchies européennes – à Bruxelles, Berlin ou Paris – sont à la remorque des oligarchies financières et médiatiques : elles sacrifient leur peuple à l’idéologie dominante, le mondialisme immigrationniste marchand, le « MIM ». Ce n’est pas « l’Europe » le problème, c’est l’idéologie des oligarchies dirigeantes. Mais le salut ne peut venir que d’un réveil de la conscience européenne. L’enjeu est le même pour tous les peuples européens : retrouver le sens et sauver leur civilisation. C’est aussi le message que passera l’Institut ILIADE lors de son colloque du 9 avril : « Face à l’assaut migratoire, pour un réveil de la conscience européenne ».

    Breizh-info.com : Commission européenne, Cour des droits de l’homme, Conseil constitutionnel dans les Etats membres, sommes-nous encore dans des démocraties, à l’heure où des institutions non élues bloquent, votent, mettent en œuvre des programmes aux lourdes conséquences pour les peuples européens ?

    Jean-Yves Le Gallou : Non, nous vivons à l’ère du coup d’Etat des juges. 90% de notre législation sur l’immigration est le fait du Conseil d’Etat. Le législateur ne se demande pas « Que faut-il faire ? » mais « Qu’est-ce que le Conseil d’Etat m’autorisera à faire ? » Ce qu’on appelle l’Etat de droit c’est l’interprétation de textes très généraux sous l’angle du politiquement correct… de la part de gens qui vivent dans des quartiers épargnés par le fléau de l’immigration.

    Quant aux préfets, ils ne peuvent agir qu’après autorisation de petits juges administratifs : ainsi le préfet du Pas-de-Calais s’est vu quasiment interdire, dans la pratique, le démantèlement d’une partie de la jungle de Calais peuplée de délinquants clandestins. Ainsi le prétendu Etat de droit protège le non-droit. Le prétendu Etat de droit n’est rien d’autre que le déni de démocratie. Et le déni de réalité.

    Breizh-info.com : Est-il humainement et juridiquement possible, demain, de couler les bateaux à destination de l’Europe, de mettre les migrants présents dans des avions sans passer par des procédures administratives, de mettre hors d’Etat de nuire les partisans de la mort des Européens ?

    Jean-Yves Le Gallou : Des millions d’hommes se sont sacrifiés il y a un siècle pour leur patrie. Sont-ils morts pour rien ?

    Nos gouvernants font la guerre – à coups de drones, de bombardements et de forces spéciales – en Afrique ou au Moyen-Orient, tuant des ennemis mais aussi des civils innocents. Et ce en toute bonne conscience.

    Mais alors pourquoi dans le même temps nous laissons-nous envahir ?

    C’est la responsabilité du politique de décider de mesures exceptionnelles face à des circonstances exceptionnelles. Or l’invasion que nous subissons nécessite des mesures exceptionnelles. Ne pas les prendre aujourd’hui, c’est préparer le chaos de demain.

    Quand je dédicace le livre à des parents ou des grands-parents, j’écris ceci : « Pour que leurs descendants et les descendants de leurs descendants vivent en paix dans une France encore européenne ».

    Agir sans faiblesse aujourd’hui est la seule manière d’éviter de grands malheurs demain !

    Breizh-info.com : Le premier responsable n’est-il pas avant tout l’Européen lui-même, qui semble bien incapable de se révolter, y compris dans des pays où la crise économique affame la population, comme en Grèce ?

    Jean-Yves Le Gallou : Les Européens sont victimes d’un totalitarisme mou. Ils subissent d’abord l’ahurissement médiatique à coups d’images émotionnelles (le petit Aylan qui s’est noyé non à cause des « méchants Européens » mais parce que son père avait gardé le gilet de sauvetage pour lui !).

    Il y a ensuite la répression judiciaire qui traque les « mauvaises pensées » (lois Pleven/Gayssot) et les « mauvaises actions » (manifester contre le politiquement correct). C’est le deux poids, deux mesures. L’Etat aujourd’hui livre la guerre à la France et aux Français.

    Breizh-info.com : Les réseaux sociaux ne sont-ils pas à la fois un vecteur formidable de diffusion des idées dissidentes, tout en étant un frein gigantesque à toute action « réelle » ? Le consommateur européen n’est-il pas définitivement prisonnier de ses réflexes et de son éducation à la consommation et à l’asservissement ?

    Jean-Yves Le Gallou : Je ne crois pas du tout. Bien sûr, il ne faut pas se contenter de rester derrière l’ordinateur mais le clavier est un formidable outil d’information et de communication. Sans clavier beaucoup de réunions ne connaîtraient pas le succès qu’elles rencontrent, beaucoup de manifestations ne seraient tout simplement pas possibles. Il faut utiliser le clavier comme moyen de mobilisation pour occuper la rue et pour agir. Comme les identitaires bretons ou les Corses commencent à le faire.

    On ne peut pas se contenter d’attendre passivement « le grand soir électoral ». Et il faut soutenir les militants qui s’engagent dans l’action de terrain à Calais, à Quimper, à Pontivy ou à Ajaccio.

    Breizh-info.com : Comment voyez-vous les choses évoluer dans les prochaines années ? Les responsables politiques « dissidents » le sont-ils vraiment ? Le Front national en France semble incapable de prendre la mesure de ce qui se passe dans le pays et d’agir concrètement, par exemple…

    Jean-Yves Le Gallou :
    2015 a été marqué par quatre événements majeurs : le rétablissement de la peine de mort pour blasphème (Charlie), l’invasion massive de l’Europe (Italie, Grèce), l’attentat terroriste majeur de Paris (Bataclan), les agressions sexuelles du Nouvel An en Allemagne. Une telle accumulation d’événements n’appelle pas des réponses juridiques ou techniques.

    Elle suppose une vision historique. Aucun grand dirigeant politique, hélas, ne s’est placé à ce niveau. Il est assez étonnant de voir les dirigeants du FN s’embourber dans les questions économiques, en vérité secondaires. Ceux qui discutent à perte de vue de l’euro me font penser à ces Byzantins qui débattaient du sexe des anges quand les Turcs étaient aux portes.

    Ceci étant, quoi que pensent et disent ses  principaux dirigeants, le FN reste de loin la meilleure offre électorale pour quiconque combat l’immigration. En politique, est ce qui paraît. Et c’est ainsi que le FN est perçu par les électeurs et les médias. Ainsi, dans la semaine qui a suivi les attentats de Paris, les intentions de vote pour le FN aux élections régionales ont progressé mécaniquement de 3 points (de 25% à 28%). Florian Philippot et Marine Le Pen recueillent les rentes électorales de la ligne anti-immigration constamment suivie par Jean-Pierre Stirbois, Bruno Mégret, Bruno Gollnisch et, bien sûr, Jean-Marie Le Pen.

    Néanmoins, les événements devraient conduire, au-delà des simples démarches électorales, à prendre la hauteur historique nécessaire. L’action politique n’a de sens qu’au regard de l’histoire.

    Propos recueillis par
    Yann Vallerie
    1/03/2016

    Jean-Yves Le Gallou, Immigration : la catastrophe. Que faire ? Ed. Via Romana, 482 pages, 23€

    Pour se procurer le livre :

    1/ Cliquer ICI
    ou

    2/ Par voie postale : Passer la commande accompagnée d’un chèque de 23 euros à Polémia 60 ter rue Jean-Jacques Rousseau, 92500 RUEIL-MALMAISON.

    Source : Breizh-info.com

    Correspondance Polémia – 3/03/2016

  • Tunisie : attaques jihadistes sanglantes et « sans précédent » près de la Libye, près de 50 morts

    http://www.contre-info.com/tunisie-attaques-jihadistes-sanglantes-et-sans-precedent-pres-de-la-libye

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  • « Le vol MH370 n’a pas disparu : la plus grande énigme de l’histoire de l’aviation civile »

     

    Trouvé sur avionslegendaires.net : Telle est la conviction de la journaliste Florence de Changy concernant ce qui restera à tout jamais comme la plus grande énigme de l’histoire de l’aviation civile (après peut-être la disparition d’Amelia Earhart). Dans son livre à paraître le 9 mars prochain, la correspondante à Hong-Kong, pour le journal « Le Monde » et RFI, revient sur tout ce qui a été dit et s’est passé depuis ce fameux samedi 8 mars 2014, jour où le monde a perdu tout contact avec le vol MH370 de Malaysia Airlines reliant Kuala-Lumpur à Pékin, avec 239 personnes à bord.

    Elle décortique et démonte toutes les rumeurs une à une, explore toutes les pistes, de Kuala Lumpur aux Maldives. Au fil de ses recherches, elle a eu accès à des documents confidentiels que peu de personnes ont vus et aussi rencontré des témoins capitaux qui nous apportent un nouveau regard sur ce véritable thriller planétaire. Sans résoudre l’énigme ou créer de nouvelles pistes, ni prendre partie pour telle ou telle rumeur, l’auteur analyse presque de manière chirurgicale toutes les questions, sérieuses ou farfelues, que le monde entier se pose encore.

    • Comment un Boeing 777, bourré d’électronique, avec à son bord 239 passagers et au moins autant de téléphones, a-t-il pu se volatiliser à l’insu des radars et des satellites dans l’une des zones les plus géostratégiques de la planète ?
    • Pourquoi la Malaisie a-t-elle envoyé des recherches pendant une semaine au mauvais endroit en toute connaissance de cause ?
    • Pourquoi a-t-il fallu attendre un mois pour que la liste officielle des passagers soit publiée ?
    • Le MH370 transportait-il quelque chose (un drône américain ?) ou quelqu’un qui ne devait en aucun cas arriver à Pékin ?
    • L’avion a-t-il été détourné vers la base américaine de Diego Garcia ? Et les Américains l’ont-ils abattu ?
    • Est ce bien le MH370 que des villageois des Maldives affirment avoir vu aperçu au petit matin du samedi 8 mars ?
    • L’avion est-il caché au Kazakstan et ses passagers retenus en otages ?
    • Que faisait l’avion jumeau du MH370 dans un hangar à Tel-Aviv?
    • Que penser de la présence à bord de quatre co-propriétaires d’un brevet de très haute importance stratégique ?
    • La lourde cargaison de batteries au lithium en soute a-t-elle pu déclencher un incendie fatal ?
    • Comment expliquer le total échec des recherches maritimes australiennes ?
    • Quant au fameux « flaperon », difficilement identifié (ou identifiable), retrouvé comme par miracle à la Réunion, pourquoi n’en a-t-on strictement rien su de l’enquête ?

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  • Pour David Doukhan d’Europe 1, la France a accueilli 300 « migrants » !

      

     

    07/03/2016 – POLITIQUE (NOVOpress)
    Florian Philippot était au « grand rendez-vous » Europe 1 Le Monde Itélé. Il y a notamment rappelé les positions du Front National sur l’immigration. David Doukhan, Chef adjoint du service politique d’Europe 1 a tenté de le contrer en affirmant que la France avait accueilli 300 « migrants » (à voir à partir de 0 : 35’). Certes, mais en combien de temps ? Un jour ? deux jours ? nous ne vivons décidément pas sur la même planète ou ce monsieur rentre dans la catégorie de ceux qui osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.

    (voir la 2ème vidéo - sur 3 - que j'ai postées en lien)

  • Le dîner du Crif, rendez-vous incontournable des politiques

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    François Hollande lors du dîner du Crif, en février 2015. Crédits photo : © POOL Old / Reuters/REUTERS

    Le dîner annuel du Crif se tient lundi soir à Paris. Lieu de rencontre entre les différentes institutions de la communauté juive, il est aussi devenu une tribune prisée des politiques. Plus de 700 personnes y sont attendues pour cette 31e édition.

     
     

    Pour la 31e année consécutive, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) tient son dîner de charité, lundi soir, à l'hôtel Pullman-Montparnasse, à Paris. Plus de 700 personnes y sont attendues. C'est le dernier évènement organisé sous la houlette de Roger Cukierman, 79 ans, président du Crif de 2001 à 2007, puis de nouveau depuis 2013. Son successeur doit être élu en mai prochain. Invité d'Europe 1 lundi matin, Roger Cukierman a déclaré que ce dîner serait l'occasion d'une «remise de prix» à l'intention des forces de police et militaires qui assurent la garde des lieux communautaires juifs depuis les attentats de janvier 2015. Il a également précisé que le Front national n'était pas convié à cet évènement. «Nous n'avons pas les mêmes valeurs», a-t-il expliqué.

    Le président du Crif Roger Cukierman, en 2013.

    Le président du Crif Roger Cukierman, en 2013. Crédits photo : PHILIPPE WOJAZER/REUTERS

    Le dîner du Crif est en effet devenu l'un des rendez-vous les plus courus des politiques. Le président François Hollande, retenu à Bruxelles par la prolongation d'un sommet extraordinaire UE-Turquie sur la crise des migrants, sera exceptionnellement absent. Le premier ministre Manuel Valls, le locataire de la place Beauvau Bernard Cazeneuve, la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem et celui de l'Economie Emmanuel Macron y sont en revanche attendus. La maire de Paris Anne Hidalgo y assistera aussi, ainsi que le président des Républicains Nicolas Sarkozy. Quatre candidats à la primaire de la droite y participeront également: Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, et Hervé Mariton.

    • Un dîner qui a pris de l'importance

    Le dîner du Crif, instauré en 1985, était à l'origine un dîner de charité organisé au profit des différentes institutions de la communauté juive. Chaque place est aujourd'hui facturée 900 euros, qui sont reversés ensuite à des oeuvres caritatives.

    Le Crif et son dîner annuel ont acquis une visibilité médiatique dans les années 1980. L'ambition de l'organisation créée en 1943 est clairement affichée: il s'agit de porter la voix politique des juifs de France et d'instaurer un dialogue avec les pouvoirs publics. Dès sa création, le Crif a voulu s'inspirer de l'exemple américain de l'American Jewish Committee pour exister en tant que lobby.

    «C'est un moment de rencontre et de dialogue entre les institutions juives et les responsables politiques», confirme au Figaro Hervé Mariton, député-maire Les Républicains de Crest (Drôme), et lui-même de confession juive. «C'est l'occasion pour les juifs d'affirmer leur ancrage dans la nation, tout en évoquant les préoccupations de leur communauté, comme l'antisémitisme et le terrorisme», explique-t-il.

    • Une tribune politique

    Les politiques eux-mêmes ont contribué à faire de ce dîner l'événement qu'il est devenu. Premiers ministres et présidents l'utilisent comme une tribune. Plusieurs ont marqué les esprits de leurs discours. Comme Alain Juppé qui, en 1997, y annonce la création d'une mission d'étude sur la spoliation des biens des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en France. Son successeur à Matignon, Lionel Jospin, en 2000, y aborde la question du devoir de mémoire. Ou encore en 2008, lorsque Nicolas Sarkozy avait proposé de «confier la mémoire» d'un enfant victime de la Shoah à chaque élève de CM2. Une idée qui ne sera jamais appliquée.

    Le dîner du Crif est aussi un lieu où les personnalités des différents partis politiques se retrouvent. En 2012, alors que la campagne présidentielle battait son plein, les deux principaux candidats, François Hollande et Nicolas Sarkozy, s'étaient retrouvés côte à côte. C'est le candidat socialiste qui avait pris alors l'initiative de venir saluer son rival. Cette année, les rôles entre les deux hommes sont inversés, reste à savoir si Nicolas Sarkozy prendra cette fois l'initiative.

    Un «tribunal dînatoire»?

    La présence des politiques au dîner du Crif ne va pas de soi. Elle suppose leurs bonnes relations avec la communauté juive. Ainsi, le Front national n'a jamais été invité. Les Verts ont longtemps été refusés, pour leur militantisme pro-palestinien. Toutefois, comme l'an dernier, l'écologiste Jean-Vincent Placé, aujourd'hui secrétaire d'Etat chargé de la réforme de l'Etat et de la simplification, s'y rendra.

    D'autres, en revanche, refusent de participer à ce dîner annuel. Le président du MoDem, François Bayrou, a déclaré en 2012 de ne plus y participer, souhaitant éviter les «réunions communautaires, quelle que soit la communauté qui invite». Ce type de manifestation «où les politiques se pressent en rangs serrés (...) m'a toujours dérangé parce qu'il y a d'une certaine manière une volonté de capter les suffrages», avait-il expliqué.

    Plus récemment, Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, avait fustigé, en mars 2015, sur une émission de la chaîne catholique KTO, «tous les ballots qui acceptent de se faire maltraiter dans cette réunion communautariste, qui n'a rien à voir avec les juifs de France».

    Philippe Karsenty, adjoint au maire de Neuilly et figure connue au sein de la communauté juive, affirme quant à lui qu'il ne se rend plus au dîner au Crif depuis plusieurs années. «Le Crif ne réprésente plus personne, et son fonctionnement n'est pas démocratique», déclare-t-il au Figaro. «Le Crif a cessé d'être le représentant des juifs auprès des politiques, pour devenir le représentant des politiques auprès des juifs. Je trouve pathétique ce défilé d'élus, qui ne veulent pas qu'on leur reproche de ne pas y être allés. Je préfère saluer le courage de François Bayrou», explique-t-il.

    François Hollande avec l'écrivain Marek Halter, lors du dîner du Crif, en février 2015.

    François Hollande avec l'écrivain Marek Halter, lors du dîner du Crif, en février 2015. Crédits photo : POOL/REUTERS

    De son côté, le philosophe et académicien Alain Finkielkraut, avait émis des réserves sur ce dîner, dans une contribution à la revue trimestrielle juive L'Arche, en 2005, le décrivant comme un «tribunal dînatoire où les membres du gouvernement français comparaissent devant un procureur communautaire».

    «Ce n'est pas du communautarisme», estime quant à lui Hervé Mariton. «C'est une expression de la pleine participation de la communauté juive dans la nation. C'est un moment public, au su et au vu de tous, et les sujets évoqués concernent l'ensemble de la nation française», juge-t-il.

    LE FIGARO

  • Allemagne : un curé noir lâche sa paroisse après des attaques racistes

     

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    Un prêtre catholique germano-congolais officiant en Allemagne a quitté sa paroisse bavaroise pour protester contre les attaques racistes dont il était l'objet du fait de son soutien aux réfugiés, a indiqué lundi son autorité ecclésiastique.

     Olivier Ndjimbi-Tshiende, 66 ans, qui détient la double nationalité congolaise et, depuis 2011, allemande, a jeté l'éponge en indiquant ne plus pouvoir supporter le climat de haine à son encontre dans sa paroisse. Cette région est la principale porte d'entrée des migrants affluant en Allemagne depuis l'Autriche voisine.

    Le prêtre a indiqué avoir reçu de nombreuses menaces de mort anonymes et fait l'objet d'insultes racistes, souvent publiques, émanant notamment d'élus locaux du parti conservateur CSU, branche bavaroise du mouvement de la chancelière Angela Merkel (CDU), qui contrôle depuis des décennies cet Etat régional très catholique. 

    «Le prêtre Olivier Ndjimbi-Tshiende mettra fin au 1er avril à son sacerdoce dans la paroisse de Zornedig en Bavière (sud) et occupera de nouvelles fonctions», a indiqué l'Evêché de Munich en disant «regretter beaucoup» cette décision et en affirmant «se tenir aux côtés» de son curé. Ce dernier a annoncé sa décision dimanche lors de la messe à ses fidèles dans cette bourgade de 9.000 habitants proche de Munich. «Il se sent à présent soulagé (...) la situation a été pour lui très difficile à supporter», a souligné l'Evêché dans un communiqué.

    Deux dirigeants de la CSU contraints à la démission

    Arrivé dans la paroisse en 2012, le prêtre s'était récemment désolidarisé de prises de position anti-migrants de deux responsables locaux de la CSU - Sylvia Boher et Johann Haindl. La première avait dénoncé dans le bulletin de la CSU «l'invasion» des réfugiés, tandis que le second avait menacé le prêtre en le traitant de «nègre». Le curé avait appelé en retour les fidèles et la CSU de la commune à ne pas oublier les valeurs chrétiennes fondamentales. Les deux responsables politiques locaux avaient été poussés à la démission à l'automne dernier pour s'en être pris en termes parfois insultants à Mme Merkel. Mais selon le prêtre, les menaces et insultes anonymes à son encontre ont redoublé par la suite.

    Olivier Ndjimbi-Tshiendel a reçu des missives portant des messages tels que «Dégage à Auschwitz» ou «Après la messe, ton compte est bon», indique le quotidien de Munich Süddeutsche Zeitung. La CSU critique depuis des mois de manière véhémente la politique d'ouverture d'Angela Merkel à l'égard des réfugiés et réclame - en vain jusqu'ici - une limitation de leur nombre. Jamais depuis des décennies les relations entre les deux partis frères n'ont été à ce point dégradées.

    LE PARISIEN