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Blog - Page 430

  • État d’urgence : le bâtonnier de Paris déplore le recul des libertés publiques

     

    Le bâtonnier de Paris, Me Pierre-Olivier Sur, a appelé vendredi 11 décembre à la mobilisation pour la défense de libertés publiques qui sont selon lui « en recul » depuis l’instauration de l’état d’urgence.

    Lors de la rentrée solennelle du premier barreau de France, Me Sur, qui effectuait là sa dernière grande prise de parole publique comme bâtonnier – il cédera sa place en janvier à Frédéric Sicard, après deux ans à ce poste – a lancé :

    « Il y a en ce moment quelque chose qui recule dans nos libertés publiques. Nous avons commencé notre action contre la loi sur la surveillance et nous la terminons en plein état d’urgence. Si les mesures de sûreté administratives sont évidemment nécessaires, rien ne justifie qu’on déroge au droit. Plus que jamais, nous avons un rôle à jouer. »

    Le bâtonnier a estimé que le recours à ce régime d’exception était « un subterfuge permettant à l’État de contourner le manque d’enquêteurs, de magistrats instructeurs et d’avocats ».

     

    « La routine de la liberté redevient une conquête »

    L’avocat s’est ensuite adressé à la ministre de la justice, Christiane Taubira, assise à quelques mètres de lui, et a « exigé » des pouvoirs publics « que l’état d’urgence soit limité dans le temps, que les procédures prévoient le respect des droits de la défense et soient soumises au juge judiciaire » pour éviter toute dérive.

    Lire la suite de l’article sur lemonde.fr

  • Territoire occupé

     

    Barack Obama célèbre Hanoucca et réaffirme son soutien au sionisme

    Le président de l’État, Réouven Rivlin, a allumé mercredi les bougies de Hanoucca à la Maison-Blanche, en compagnie du président américain Barack Obama.

    Le président israélien et son épouse Nehama Rivlin ont été accueillis par Barack Obama et sa femme Michelle pour la réception traditionnelle tenue chaque année à la Maison-Blanche pour célébrer la fête juive.

    « Nous souhaitons vous remercier de tout notre cœur, de la part du peuple d’Israël, pour tout ce que vous avez fait pour nous aider ces dernières années sur les plans financier, diplomatique et militaire », a dit le président Rivlin à son hôte.

    M. Obama, de son côté, a déclaré : « Nous considérons notre engagement à l’égard de la sécurité d’Israël comme l’un des plus importants principes de la politique étrangère des États-Unis. »

  • Hollande veut remettre la Légion d’honneur aux victimes du Bataclan

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    Nous sommes encore descendu d'une marche. Voici qu'à présent les pauvres victimes sont distinguées comme des héros. Tout est confondu, mélangé, brouillé.

    Pauvre vieille Légion, je t’écris ces quelques lignes les yeux gonflés. Tu as été conquise par la ruse et la surprise. Les grognards et les poilus doivent s’agiter dans leurs caveaux.

    40 ans de névrose victimaire et de repentance psychotique viennent de produire la plus belle perle jamais vue dans le parc à huîtres des idées molles : La « rouge » pour les victimes civiles de l’attaque du 13 novembre.

    Cet ordre dont la tradition est plusieurs fois séculaire, distingue une noblesse, une élite. Il s’inscrit dans la continuité de l’ordre de saint Louis (croix de Malte blanche sur ruban écarlate) qui élevait à la noblesse héréditaire la troisième génération des officiers distingués par cette décoration au service des armées françaises. Il fallait un siècle pour faire un gentilhomme. Que de fidélités, de sacrifices, d’efforts et de combats pour y accéder!

    Organisé par Napoléon Bonaparte le prestigieux Ordre était pour ainsi dire « dans l’esprit » : militaire, avec la même idée de constituer une élite, une noblesse, dans le service des armes. C’est ainsi qu’elle était portée par la moitié seulement des « grognards » et des « briscards » de la vieille garde, ceux qui n’ont jamais battu en retraite et cumulaient les « brisques » (galons) sur la manche de leur  habit.

    On ne s’attardera pas sur cette société civile fascinée par l’apparat militaire sans en accepter les sujétions… De même qu’ils veulent une grosse rente et pas de travail, une bonne baise mais pas de gosses, ils veulent une belle médaille mais pas de combat, et des ordres de chevalerie secrets en pagaille, grotesques et sans religion. C’est ainsi que l’auguste décoration est aujourd’hui attribuée majoritairement aux pékins éligibles ; hauts fonctionnaires, avocats, médecins, et autres notables. Et puis « la rouge » fut distribuée largement aux artistes engagés et autres clowns de cirque. Artistes qui donnent des leçons électorales au peuple français, avec une montre à cinquante plaques au poignet, depuis leur résidence californienne. On les comprend, la fermeture des frontières pour ces gens là… leur vie de jetset va devenir un enfer.

    Nous sommes encore descendu d’une marche. Voici qu’à présent les pauvres victimes sont distinguées comme des héros. Tout est confondu, mélangé, brouillé, comme dans le regard d’un cœur brisé.

    Pauvre vieil ordre écarlate séculaire, je t’ai aimé, je t’ai admiré, j’ai rêvé de t’offrir ma poitrine, remise par un chef victorieux, sur un champ de bataille. Mais je me suis réveillé, triste époque, je ne pourrais jamais être une assez bonne victime pour te porter.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Au pied du mur

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  • « Engrosser la femelle du Front National » : buzz fatal pour le Dr Lecoquierre

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/engrosser-la-femelle-du-front-175280

  • LA MESURE 24 (rediffusion)

    La mesure 24

     

    A Marlène

     

     

    « Plonger dans ces souvenirs n’a, vous l’imaginez, rien de réjouissant. Mais enfin, puisque vous insistez, je vais tout vous dire. »

    Instantanément, les conversations cessèrent. Tous les convives, une dizaine, firent cercle autour d’elle, après que la maîtresse de maison, consciente que quelque chose d’important, voire de grave, allait se jouer, eut invité les enfants à aller s’ébattre dans le jardin.

    Gladys ferma les yeux, inspira longuement. Se recueillit un instant, comme pour mettre de l’ordre dans ses pensées ou juguler son émotion, avant de commencer.

    « C’était il y a huit ans. En janvier, peu après les fêtes. Vous vous souvenez sans doute des affiches dans Paris, des annonces dans les journaux : «Après sa tournée triomphale en Europe et aux Etats Unis,  Gladys de Prouges donnera un récital à Pleyel » Tout était loué un mois à l’avance. Plus une place. J’avais choisi, un peu par défi envers moi-même, car j’étais plus familière de Chopin et de Schumann que de ce répertoire, un programme de musique espagnole. De Falla, Rodrigo, Albéniz. Des pépites pour lesquelles je venais de m’engouer et qu’il s’agissait de débarrasser de quelques scories pour les mettre en valeur.

    «  D’Albéniz, j’avais puisé, parmi les douze pièces de la suite Iberia, celles qui me paraissaient les plus brillantes. Dignes de clore le concert en apothéose. Il me restait huit jours pour en parfaire l’exécution. Pas de quoi s’affoler. Pas de quoi lambiner non plus. Je travaillais tous les jours d’arrache-pied – si je puis dire. D’autant que je trébuchais sur un passage, toujours le même. La vingt-quatrième mesure de la dernière pièce. Une succession de doubles croches résolue par un accord en mineur que devait magnifier un imperceptible décalage rythmique de la main gauche. »

    Elle s’interrompit. A la subite altération de sa voix, chacun comprit qu’elle revivait avec intensité ce moment de son existence.

    « Le dénouement, reprit-elle enfin, vous le connaissez. L’annulation in extremis du récital. Les rumeurs, les supputations. Les insinuations venimeuses des magazines people. « Gladys de Prouges atteinte d’une maladie incurable ». Ou encore « Une tentative avortée de suicide la contraint à renoncer ». « Un chagrin d’amour à l’origine du caprice d’une diva ? ». Enfin celui-ci, qui fut sans doute le plus douloureux parce que plus proche de la vérité : « Consciente de n’être plus la meilleure, Gladys de Prouges abandonne la scène ».

    Murmure réprobateur qu’elle apaisa d’un geste avant de poursuivre :

    « Je reprenais donc sur mon piano, inlassablement, le passage s’ouvrant sur la mesure 24. Comme s’il s’agissait d’effacer au fer à repasser un faux pli sur un tissu. Je savais que, si je n’arrivais pas à le jouer convenablement, que dis-je, aisément, tout risquait de capoter le jour du récital.

    « J’étais en pleine répétition quand il s’est présenté avec ses outils. Une espèce de grand dadais, un peu rustaud. Il m’a tout de suite prévenue que changer des volets roulants n’était pas une mince affaire. Surtout dans l’état de vétusté des miens. Il en avait au moins pour la journée, et il connaissait son métier !

    «  Pas question, bien sûr, d’interrompre pour autant mon travail. Je me remis à la tâche, reprenant inlassablement le passage litigieux. Peine perdue. Quand je croyais l’avoir dominé par quelque artifice, il se dérobait à nouveau et je trébuchais au même endroit, cette fameuse mesure 24, aussi indomptable que diabolique.

    « Au début, mon ouvrier endura sans rien dire, ses grosses mains s’activant sur les rails à fixer le long des murs. Puis, au bout de trois heures, il donna quelques signes d’impatience, avant d’exploser.

    - Ecoutez, me dit-il, vous n’y arriverez jamais si votre accentuation porte sur le la bémol. Vous faussez la cadence. Laissez-moi faire.

    Il m’extirpa littéralement du tabouret, s’installa à ma place. Reprit depuis son début la pièce d’Iberia. Sous ses doigts maculés de cambouis, elle acquérait un relief inattendu. Que dis-je, j’avais l‘impression qu’elle prenait vie. En comparaison, mon interprétation me semblait fade, dépourvue de la moindre saveur. J’attendais pourtant mon homme au tournant de la vingt-quatrième mesure. Il franchit l’obstacle avec brio. Pas la moindre hésitation.

    Et puis, sans un mot, il se leva, reprit ses outils, se remit au travail. »

    Gladys se tut. Ses mains tremblaient. Chacun respecta son silence, tant le moindre commentaire eût paru incongru.

     

    Jacques Aboucaya

  • Joachin RODRIGO Paco de Lucia Concerto d'Aranjuez adagio

    Concerto pour guitare et orchestre de Joachin RODRIGO composé en 1939

     

  • Exclusif : Quand François Baroin fréquentait la mosquée du mentor d’un tueur du Bataclan

    http://www.fdesouche.com/680051-exclusif-quand-francois-baroin-frequentait-la-mosquee-du-mentor-dun-tueur-du-bataclan

    Le FM qui veut interdire les crèches de Noël !

  • LE PEUPLE FRANÇAIS NE SE LAISSERA PLUS FAIRE !

       
     

    La propagande anti-FN imposée à tous les Français n'aura pas empêché la vague patriote de déferler sur nos régions. Premier parti de France, le Front national bénéficie aujourd'hui d’une dynamique de second tour spectaculaire.

    Les minables combinaisons politiciennes de l'ex-UMP et du PS pour tenter d'écarter notre mouvement des exécutifs régionaux auront creuser un peu plus encore le fossé entre ces prétendues « élites » et le peuple que nous défendons. Au mépris de la démocratie, au mépris de leurs propres électeurs, le PS s'est livré à un véritable suicide collectif tandis que les têtes de liste UMP sont devenues les candidats assumés et officiels de la gauche et de ses supplétifs. L'UMPS dans toute sa splendeur !

    Soutenue par les médias, le showbiz et les syndicats du grand patronat et d'extrême gauche, la propagande d'Etat aura utilisé tous les moyens à sa disposition pour diaboliser les patriotes. Ce à quoi on a assisté tout au long de cette dernière semaine de campagne est une véritable honte pour la démocratie. Le site internet du magazine l'Obs est même allé jusqu'à publier une tribune d'un médecin appelant ouvertement au viol des électrices Front National !

    Alors que la France est confrontée au péril islamiste, que notre pays a été frappé il y a moins d'un mois par des attentats qui ont fait 130 morts, Manuel Valls a de nouveau endossé le costume de directeur de campagne du PS, ostracisant d’un ton péremptoire tous ceux qui ne pensent pas comme lui. Les injures, les poncifs, la logorrhée du vieux logiciel des années 80 pour jouer sur les peurs à l'encontre d'un parti qui a réuni 30% des suffrages, soit plus de 6 millions d'électeurs, en disent long sur le sectarisme de la caste aux abois.

    Pourquoi un tel acharnement ? Parce que le FN est le seul mouvement politique non compromis dans la ruine de la France. Si, parvenu aux responsabilités d'une région, le FN apportait la preuve qu’il est meilleur que tous les caciques de l'UMPS qui l’ont précédé et qui se succèdent depuis quarante ans, comme il l'a remarquablement démontré dans les villes qu'il dirige, alors c'en serait fini de cette mascarade qui ne profite qu'à une petite minorité.

    Tout au long de cette campagne régionale, les Français auront bien vu que la priorité des partis politiques du système qui se prétendent “républicains” ne consistait pas à lutter contre le chômage et l’immigration de masse, la paupérisation et le terrorisme islamiste, mais seulement à pérenniser leurs places et les avantages qui vont avec.

    À l'heure où nous faisons face à une machine politico-médiatique absolument déchaînée, l’union des patriotes est aujourd’hui et plus que jamais une nécessité. Rassemblés autour du même amour de notre patrie, de notre terre, de nos traditions, de notre culture, de notre terroir, de notre histoire glorieuse, nous vaincrons tous ensemble le règne de la caste au pouvoir. C’est l'espoir de retrouver une nation libre et un peuple respecté que les Français attendent et ont exprimé le 6 décembre. Tous aux urnes pour transformer l'essai ! Tous aux urnes pour la victoire !

       

    Nicolas Bay
    Secrétaire Général du Front National

       
  • EXCLUSIF : Marine Le Pen, Louis Aliot, W. de Saint-Just, en interview avant le second tour des régionales

    Pour Boulevard Voltaire, Charlotte d’Ornellas est allée à la rencontre des candidats du FN.

  • Valls menace les électeurs : le FN peut conduire à la « guerre civile », affirme-t-il




     
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    Manuel Valls a affirmé vendredi sur France inter que le Front national pouvait conduire à la « guerre civile ». Interrogé à ce sujet alors qu’il faisait campagne à Sainte-Geneviève-des-Bois aux côtés de Claude Bartolone, le Premier ministre a réitéré ses propos: « la division et la stigmatisation portent en elles les germes de guerre civile bien-sûr ». Il a ajouté qu’il fallait opposer à cela « un projet de rassemblement et de vivre ensemble, de concorde autour des valeurs de la république. C’est ce que nous portons aujourd’hui lorsqu’on soutient les associations qui font de l’aide alimentaire ou les clubs sportifs qui transmettent des valeurs ».

    NDF

    Mais quelles sont ces valeurs, à la fin? Cracher sur la pelouse à la fin de La Marseillaise par exemple?

  • MIEGE

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  • Cheyenne-Marie Carron, cinéaste de l’insoumission. Par P.E. BLAIRON

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    La bataille des régionales aura pour enjeu important la question des subventions attribuées au secteur culturel, là où la droite, suivie de la gauche, sont intervenues pour largement subventionner nombre d’associations dont la vocation consiste à détruire les structures traditionnelles, culturelles et artistiques de notre pays au détriment de créateurs, artistes, écrivains, cinéastes, revues, groupements de préservation de nos racines et traditions qui constituent les fondements même de notre avenir. Cheyenne-Marie Carron est, parmi de nombreux autres, l’exemple vivant de cette injustice et de ces dysfonctionnements.

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    Cheyenne-Marie Carron est devenue cinéaste par insomnie, comme beaucoup d’entre nous sont devenus cinéphiles : en regardant les films diffusés dans le cadre de l’émission télévisée Le cinéma de minuit, émission créée par Claude-Jean Philippe et Patrick Brion le 28 mars 1976, quelques semaines avant que Cheyenne vienne au monde.

    Cheyenne, curieux prénom qu’elle s’est choisie elle-même, fille adoptive, lorsqu’elle arriva à l’âge de majorité. Prénom emprunté à une tribu amérindienne, qui véhicule dans les tréfonds de nos âmes, les valeurs de fierté, d’insoumission, d’enracinement, de combat identitaire contre l’envahisseur. Ne sommes-nous pas devenus, nous, Européens, des « Indiens » traqués sur leur propre sol, chassés de nos terres et, si l’on y pense bien, par substitution, au bout du compte, par le même envahisseur qui sait si bien organiser son expansion mondiale ?

    Curieux parcours d’une femme au tempérament gai, passionné, mais affirmé, d’une franchise et d’un naturel qui ont désarçonné plus d’un critique cinématographique, l’intellectuel parisien habitué aux palabres feutrées mais néanmoins féroces, de celles qui poignardent dans le dos. Et qui, pour le coup, se sont intéressés de plus près à cet O.C.N.I., objet cinématographique non identifié. Signalons un entretien télévisé mené par une journaliste intelligente de KTOTV, dans son émission Visages inattendus de personnalités, que vous retrouverez sur youtube, et les interviews accordés à Radio Courtoisie.

    Tout le caractère de Cheyenne est contenu dans son prénom. Mais comment, éduquée par une famille catholique « de gauche », en vient-on à devenir une réalisatrice de la mouvance identitaire, catholique et monarchiste, ayant à son actif déjà une demi-douzaine de longs-métrages ? C’est la première question que nous lui avons posée.

    Je ne souhaite pas appartenir à une mouvance quelconque. Je traite de sujets qui me tiennent à cœur, et j’espère que des gens de tout horizons les apprécient. Je suis catholique, car Dieu m’a sauvée, et monarchiste, car une nation a besoin d’un père.

    Et si la mouvance identitaire apprécie peut-être mes films, c’est peut-être que peu d’artistes sont sensibles à cette question. Moi, je suis une enfant de la DDASS et manquer de repères et d’identité, je sais quelle souffrance cela représente. Alors il est possible que bien des jeunes se retrouvent dans mes films, car ils ont peut-être l’impression d’être traités comme des enfants abandonnés, c’est à dire sans racines…

    La plupart de vos films mettent en scène le multiculturalisme qui est le problème principal auquel est confronté notre pays ; c’est parce que le sujet vous touche, ou parce que vous voulez apporter une réponse à un questionnement qui serait le vôtre, ou bien les deux ?

    Pour ma part, bien que mes géniteurs étaient Kabyles, je n’ai qu’une seule patrie, celle où je suis née, où j’ai été pupille de l’Etat, et où j’ai été élevée. Il s’agit de la France.

    Mais mon éducation m’a conduite à avoir regard ouvert sur le monde, ayant été d’une famille qui a adopté des enfants. Et je crois en l’importance de protéger et défendre les cultures et les traditions de tous les peuples, c’est ce que j’ai essayé de proposer dans mon dernier film Patries.

    La presse, dans son ensemble, a fait un bon accueil à vos films, même si on peut considérer qu’ils ne sont pas politiquement corrects ; vous avez une explication à cet engouement ?

    Peut-être parce que mes films sont bons !

    Je n’ai pas l’impression de traiter de sujets « politiquement incorrects », mais de traiter de sujets de mon temps. Et je veille à le faire avec humanité, vérité et justesse.

    Quels sont les éléments que vous aimeriez apporter, après une certaine expérience, à votre façon de travailler et de concevoir les films, pour progresser dans votre métier ?

    J’aimerais parvenir à faire des films avec un peu plus de budget, car faire un long-métrage avec 50 000 euros, ça rend les choses très, très compliquées. Je pense avoir gagné mes galons, mais les subventions d’Etat me sont toujours refusées[1].

    Vous avez eu beaucoup de mal à trouver des producteurs, ce qui vous a amené à financer vous-même vos films ; comment faites-vous ?

    C’est une galère sans nom, mais ça, c’est ma cuisine interne, je ne suis pas sûre qu’il soit utile que je pleurniche publiquement en vous expliquant mes galères. Le spectateur paye sa place au cinéma pour voir mes films, au même prix qu’une superproduction américaine, et il s’en fiche de savoir si j’ai fait mon film avec un millième du budget de la superproduction, et il a raison de s’en ficher. C’est à moi à parvenir à faire du bon travail avec très peu ; c’est peut-être ça qu’on appelle la magie du cinéma.

    1. Vous tournez actuellement ?

    Non, je ne suis pas en tournage actuellement.

    Parmi vos projets, vous avez mis en chantier un film qui reprend l’une de vos préoccupations majeures, c’est la confrontation des religions ; dans L’Apôtre, cette confrontation concernait deux religions monothéistes, l’islam et le christianisme, mais vous voulez élargir le débat, si l’on peut dire, avec La morsure des dieux ?

    Effectivement, je prépare deux films. L’un qui s’intitulera La Chute des Hommes, et racontera l’histoire d’une chrétienne prise en otage par des djihadistes. Et l’autre, s’intitulera La Morsure des Dieux, qui racontera l’histoire d’un agriculteur français qui se bat pour sauver son exploitation, ce film sera une déclaration d’amour pour la cause pagano-chrétienne.

    Je suis catholique pratiquante, et j’ai découvert le paganisme il y a peu de temps. Ce nouveau monde, nouveau pour moi ! me fascine, car j’y vois non seulement beaucoup de beauté, mais aussi une nouvelle force d’enracinement antérieure à ma religion, et pour cette raison, le paganisme est un trésor à préserver.

                                                                                                  Pierre-Emile Blairon

     

    [1] « Pourtant ces aides sont généreusement allouées à des réalisateurs politiquement corrects, sociologiquement copains et artistiquement médiocres, dont les productions sont à cent coudées en-dessous des œuvres de Cheyenne-Marie Carron." (Guillaume Faye)

  • ITALIE Par respect des musulmans, pas de chants de Noël à l'école

    http://www.bvoltaire.fr/audreydaguanno/italie-respect-musulmans-de-chants-de-noel-a-lecole,223831

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  • La vidéo que Hollande ne veut pas que vous regardiez !

    http://www.bvoltaire.fr/videos/la-video-que-hollande-ne-veut-pas-que-vous-regardiez,176634?mc_cid=73e5fc264f&mc_eid=0b0d8f3739

    Raison de plus pour le faire et partager! 

  • LES SCHIZOPHRÈNES DU BULLETIN DE VOTE

    Accueil >> Monde en action

    LES SCHIZOPHRÈNES DU BULLETIN DE VOTE -

     
    Bernard Plouvier & Philippe Randa
    le  

    Les décisions du peuple souverain sont à la fois stéréotypées et peu nobles dans leurs motivations, étant à la mesure de ce que l’on sait de l’animal humain moyen : bêtise et ignorance, suivisme et peur du lendemain, ingrédients qui assurent la pérennité des majorités assez sages pour ne rien faire et le succès de démagogues au sourire trompeur et au programme aussi vague qu’attirant.

    Est-ce parce que le dictateur Adolf Hitler l’a affirmé qu’on ne peut plus aujourd’hui estimer que, oui, la démocratie parlementaire est affaire d’argent avant tout ? Un vote, consubstantiellement, s’achète. Toujours. Et il en a été de tous temps pareil ! Autrefois, de façon sonnante et trébuchante, directement de la main d’agents électoraux à celle de l’électeur incité de se rendre dans les bureaux de vote pour faire « le bon choix » qui leur était ainsi désigné ; de nos jours par des avantages plus souvent « en nature » (logement, contrat de travail, allocations financières d’ordre social ou culturel, etc.), sur fond de gabegie d’affiches, de tracts et spots radios, télévisés ou internet et soutenus par des journalistes aux ordres des plus offrants financièrement. La corruption règne durant les périodes électorales aujourd’hui quasiment continues ; rares désormais  sont les années sans consultation électorale.

    Une élection, c’est avant tout des dépenses considérables que les partis institutionnels se sont employés à faire payer au cochon de contribuable en rendant obligatoire leur remboursement, et cela, comble de l’hypocrisie ! au nom d’une prétendue moralisation de la vie politique française. Pourquoi se gêner, n’est-ce pas ? Une fois encore, c’est en arguant de grands principes qu’une classe auto-proclamée défenseuse des libertés publiques pille sans vergogne des finances justement publiques.

    En renouvelant quasi-systématiquement son vote en faveur d’une classe politique corrompue, une fois de gauche, une fois de droite, le citoyen-électeur fait perdurer, malgré ses incessantes récriminations, un système schizophrène… Sa démarche est aussi étonnante que de s’adresser à un cambrioleur notoirement connu de la Justice pour assurer la garde de son domicile !

    Il s’agit donc moins pour nos gouvernants d’être compétents dans leurs fonctions une fois élus que suprêmement habiles dans leurs tactiques électorales.

    La démocratie parlementaire est ainsi assujettie aux « moins doués » parmi les électeurs, si l’on se réfère aux études de populations étendues, menés durant le XXe siècle dans tous les pays civilisés, jusqu’à ce qu’on les interdise de fait pour éviter de choquer le public. En tous pays et indépendamment du degré de scolarisation, les sujets moyennement doués (au QI de 110 à 90) et les authentiques sous-doués (QI inférieur à 90) représentent 75 % des sujets testés (respectivement 40 et 35 %). La simple loi du nombre assure le triomphe des roublards sachant manipuler les médiocres… En 1944, dans un écrit prudemment publié quarante années plus tard, Jacques Benoist-Méchin évoquait « la part immense de la fatalité de la bêtise » dans l’histoire humaine (De la défaite au désastre, 2 volumes, Albin Michel, 1984).

    L’ignorance peut être le résultat soit d’une fainéantise crasse soit d’une idiotie congénitale (ou acquise par traumatisme crânien). Elle est gênante pour le pays quand une majorité d’électeurs ignore tout des rapports entre l’économie (gagner de l’argent par le travail) et les œuvres sociales (redistribuer les retombées, quand il en reste après la part obligatoire de consommation).

    Nos merveilleux politiciens ont ainsi inventé le déficit budgétaire et la Dette publique extensible pour distribuer même quand il ne reste rien, pour faire « du social » quand l’économie va très mal.

    L’électeur de base comprend-il qu’une dette se rembourse un jour ? C’est peu probable et il n’y est pas encouragé par ses élus ou ses informateurs, politiciens et journalistes « de la gamelle ».

    Dernier livre paru de Bernard Plouvier : Les Juifs dans le Reich hitlérien (2 volumes, éditions Dualpha).
    Dernier livre paru de Philippe Randa : Le roman noir des demandeurs d’asile (éditons de l’Æncre).
     
    METAMAG