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Blog - Page 565

  • « Musulmans ou chrétiens, nous avons le même dieu »

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     26 avril 2015 / 72 commentaires / 3813 vues 

    C’est ce qu’ose affirmer monseigneur di Falco-Léandri, évêque de Gap et d’Embrun. Il y a quelques jours, Les Prêtres, le groupe monté et parrainé par l’archevêque, donnait un concert au Dôme, la plus grande salle de concert de Marseille. Alors qu’il arrivait sur place en fin d’après-midi pour les répétitions, l’évêque est interpellé par un groupe d’enfants qui le reconnaissent. Il discute quelques instants avec eux et comprend qu’ils guettent souvent les allées et venues des artistes devant la salle de concert et qu'ils ne sont jamais entrés dans le Dôme. Qu’à cela ne tienne, il décide de les convier au spectacle. Voilà Abdoul, Aziz et leurs amis fous de joie et des parents ravis que leurs enfants puissent assister à ce concert. Monseigneur di Falco de leur répondre :

    « Musulmans ou chrétiens, nous avons le même dieu. Une raison de plus pour nous aimer. »

    RIPOSTE CATHOLIQUE

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  • Le Grand Remplacement de l’Histoire de France

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    Alors que l’Histoire fut au XIXe siècle la pierre angulaire de l’élaboration de notre « roman national », elle est aujourd’hui utilisée comme une véritable arme de sabotage pour spolier les jeunes générations de leur identité.
    Professeur certifié d’Histoire-Géographie
    Membre du collectif Racine
     
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    Plus un mensonge est gros, plus il passe… Cet adage illustre à merveille la manière dont ont été présentés par le Conseil supérieur des programmes (CSP) les projets de nouveaux programmes d’histoire au collège.

    En effet, le préambule des nouveaux programmes dévoilés le 13 avril dernier précise que ce projet ne fait pas « disparaître le cadre national, ni la perspective chronologique propre à l’histoire » et que « dans un ordre chronologique, le programme permet de mieux lire et comprendre le monde d’aujourd’hui en insistant sur des moments forts, des traits marquants des sociétés du passé et des problématiques indispensables à la formation du citoyen ».

    Il s’agit là d’un mensonge grossier, d’un véritable déni de la réalité.

    Déjà supprimée au lycée (rappelons, pour mémoire, que les élèves de 1re étudient aujourd’hui la Seconde Guerre mondiale avant même d’avoir étudié le totalitarisme nazi et soviétique), l’histoire chronologique parvenait jusqu’à présent à survivre tant bien que mal au collège. Ce temps est révolu. Ainsi en 5e, le programme se divise non pas en période chronologique – comme, par exemple, les Mérovingiens, les Carolingiens, les Capétiens – mais par thèmes – la Méditerranée, un monde d’échange, Sociétés, Église et pouvoir politique dans l’occident chrétien, Nouveaux mondes, nouvelles idées...

    Mais ce n’est pas tout. Le CSP a décidé qu’environ les 2/3 de l’Histoire de France seraient désormais traités selon « le libre choix des professeurs » en créant une distinction arbitraire entre des thèmes obligatoires et des thèmes facultatifs. Par exemple, en classe de 5e, l’étude de l’islam devient obligatoire mais l’Occident chrétien au Moyen Âge, l’Empire carolingien ou l’Empire byzantin deviennent facultatifs, de même que l’humanisme, la Réforme protestante et les guerres de religion.

    En classe de 4e, la traite négrière est obligatoire mais l’étude de la société du XVIIIe siècle, les Lumières et la révolution américaine deviennent facultatives. L’histoire politique du XIXe s’interrompt, quant à elle, à la fin du Premier Empire en 1815 pour reprendre sous la IIIe République ; exit la Restauration, la monarchie de Juillet et le Second Empire.

    Enfin, en classe de 3e, la Seconde Guerre mondiale n’est principalement étudiée que sous le prisme du génocide des Juifs et des Tsiganes, des déportations et de l’univers concentrationnaire. Pearl Harbor, Stalingrad et le débarquement de Normandie vont donc rejoindre le catalogue des grandes batailles dont vos enfants n’entendront jamais parler aux côtés de Marathon, Salamine, Actium, les champs Catalauniques, Poitiers, Bouvines, Azincourt, Marignan, Lépante, Fontenoy, Valmy, Trafalgar, Camerone, la Marne, etc.

    Ces nouveaux programmes finissent donc de dynamiter les vestiges d’une histoire nationale déjà en partie ruinée par trente années de pédagogisme démagogique. D’un collège à l’autre, les élèves apprendront une Histoire de France différente selon les choix programmatiques du professeur et le socle commun sera largement dominé par une histoire « venue d’ailleurs », marquée par le culte perpétuel de l’excuse et de la repentance.

    Alors que l’Histoire fut au XIXe siècle la pierre angulaire de l’élaboration de notre « roman national », elle est aujourd’hui utilisée comme une véritable arme de sabotage pour spolier les jeunes générations de leur identité et de leur droit le plus légitime au « sentiment d’appartenir à une nation ».

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Face aux critiques sur sa politique pénale, Taubira prévient qu’elle refuse de “capituler”

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    27/04/2015 – FRANCE (NOVOpress via Le Figaro)
    Christiane Taubira est sous le feu des critiques de la droite parlementaire. Entre les accusations de laxisme à l’encontre de sa politique pénale après le meurtre de la petite Chloé ou la fronde contre la Loi sur le Renseignement, les piques se multiplient à l’encontre du Garde des Sceaux.

    Ainsi, Laurent Wauquiez, secrétaire général de l’UMP, et Georges Fenech, secrétaire national à la Justice du parti d’opposition ont-ils publié vendredi dernier une tribune dans le Figaro, où ils réclament d’« en finir avec le désarmement pénal » aggravé par la politique judiciaire actuelle.
    Mais qu’on se le dise, le ministre de la justice ne se laisse pas impressionner. Dans le style… fleuri qui est le sien, elle affiche dans les colonnes du Parisien-Aujourd’hui en France, (analysée ici par le Figaro) sa détermination.

    Que ce soit très clair, pour les médias, pour des gens comme Eric Ciotti et consorts. Les attaques peuvent être multipliées par mille, dix mille, cent mille, je ne vais pas capituler!
    Je suis très soutenue par le premier ministre , Manuel Valls, dans ce combat. Cette violence, de trop nombreux gamins qui me ressemblent la subissent dans cette société. C’est pourquoi je serai la dernière à capituler

    En attendant, la violence dont parle Mme Taubira, ce sont les victimes des délinquants qui la subissent, ceux-là même que sa politique pénale conduit loin des prisons. Un état de fait qui choque les Français.

  • Génération Identitaire Lorraine occupe le parvis de la mosquée de Woippy !

     

     

    27/04/2014 – France (NOVOpress)
    Les militants de Génération Identitaire Lorraine ont occupé le parvis de la mosquée de Woippy le 24 avril 2015, Pour dire non à l’islamisation croissante et la déchristianisation massive de leur région !

    Retrouvez le communiqué officiel de cette action, que nous reproduisons ci-dessous, sur la page Facebook de Génération Identitaire :

    Le 4 avril dernier, Dalil Boubakeur, président du CFCM et recteur de la Grande Mosquée de Paris faisait grand bruit dans la presse en appellant à doubler le nombre de mosquées dsn les deux ans à venir.
    Le sénateur-maire de Woippy, François Grosdidier, lui, approuvait cette idée. Pour rappel, ce dernier était le premier à faire construire une mosquée financée par des fonds publics sur son territoire communal, soit près de trois millions d’Euros.
    Dans le même temps, et dans le silence le plus total des médias, on apprenait que de nombreuses églises étaient à nouveau menacées de disparition du fait de leur vétusté. L’église Sainte Rita à Paris qui célébrait sa dernière messe le 15 mars ou celle de Bouin-Plu-Moison dans le Pas-de-Calais en sont deux exemples récents.
    Tandis que l’État, qui se soumet toujours plus, encourage les constructions de mosquées, nous, membres de Génération Identitaire, sommes attachés à la défense de notre culture, de notre identité et au patrimoine de notre région. Nous refusons donc une islamisation plus croissante encore !

    Face à l’islamisation massive et la déchristianisation croissante, Génération Identitaire dit Stop !

    Voir la vidéo jointe: http://fr.novopress.info/186444/generation-identitaire-lorraine-occupe-le-parvis-de-la-mosquee-de-woippy/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+novopressfrance+%28%3A%3A+Novopress.info+%7C+Agence+de+presse+ind%C3%A9pendante%29

  • AUSTRALIE : NO WAY !

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    Le gouvernement australien a lancé ces derniers jours une campagne de communication très ferme cherchant à décourager les tentatives d’immigration illégale par les côtes et avertit ces immigrés qu’ils n’obtiendront pas que l’Australie soit leur nouvelle «maison».


    La campagne, qui se décline en 17 langues, vise à la fois les immigrants déjà installés sur le territoire australien pour qu’ils avertissent leurs familles et amis qu’ils ne pourront pas les rejoindre et ceux qui aspirent à faire le dangereux voyage par mer afin de les en dissuader.


     Pour cela, le service des douanes et de la protection des frontières a publié un document qui met en garde les aspirants à l’immigration.  « No way. You will not make Australia home » et indique que «le gouvernement de l’Australie a adopté les lois les plus sévères en matière d’immigration de l’histoire ».


    Ce même message est répété dans d’autres langues: albanais, arabe, bahasa, bengali, dari, farsi, hindi, kurde, népalais, pachto, rohingya, cingalais, somali, tamoul, ourdou et vietnamien.
    Le retentissant slogan est illustré par l’image d’une mer houleuse au milieu de laquelle on voit un petit bateau, semblable à ceux utilisés par les immigrants en provenance d’Asie et tentant de rejoindre l’Australie.


    La campagne fait partie de l’opération «Frontières souveraines », initiative de la sécurité des frontières menée par le gouvernement australien pour « arrêter les bateaux, empêcher que les gens risquent leur vie en mer et préserver l’intégrité du programme d’immigration de l’Australie », explique le service des douanes sur le site de la campagne.
    Ce site explique que ceux qui tentent de rejoindre illégalement, par bateau l’Australie ne pourront pas s’installer dans le pays. Ils seront interceptés… et renvoyés vers leur pays pour y faire éventuellement « depuis là-bas » une demande d’asile. En aucun cas, la demande ne sera traitée sur le sol australien.


    « Les règles s’appliquent à tout le monde : familles, enfants, mineurs non accompagnés, gens instruits et formés. Il n’y a aucune exception », dit le gouvernement, faisant valoir que c’est « leur politique et qu’elle ne changera pas ». De même, aucun avantage ne sera accordé aux candidats migrants dont des membres de la famille seraient déjà en Australie.


    Par ailleurs, on prévient les immigrants potentiels de ne pas croire les «mensonges» que leur content les trafiquants qui promettent des garanties pour une installation en Australie. « Ce sont des criminels, ils volent votre argent et mettent votre vie et celle de votre famille en danger pour rien ».


    Le gouvernement australien a prévenu : « Vous courez le risque de tout perdre, y compris votre vie et celle de votre famille, si vous venez en Australie par bateau sans visa ».
    L’exécutif que dirige Tony Abbott est convaincu que ces mesures de sécurité dissuaderont l’arrivée d’immigrants sur les rives australiennes. Quand un bateau est intercepté, les passagers sont «rendus au pays qu’ils ont quitté dans les 48 heures ou envoyés vers un centre de traitement à Nauru ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée. »


    Le gouvernement australien a conclu un accord avec les gouvernements de ces deux pays du Pacifique  pour qu’ils « poursuivent toutes les arrivées maritimes illégales ».


    http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://medias-presse.info/wp-content/uploads/2014/10/australie-immigration-affiche.jpg&imgrefurl=http://www.medias-presse.info/laustralie-mene-campagne-contre-limmigration/16873&h=902&w=644&tbnid=99yLHtbgxtxt_M:&zoom=1&tbnh=90&tbnw=64&usg=__Gv0Cyq-vu1uzs5FKU65RLoiEhT0=&docid=nFgC0iQ6FS6unM


     C’est la seule façon d’agir intelligente et efficace. L’Europe en prend exactement le contre-pied et provoque un nouvel appel d’air par ses mesures prétendument humanitaires et en fait criminelles.

    Medias-Presse-Info

     

     

  • Nantes : un prof de rollers viole une dizaine d'enfants de 10 à 14 ans

    25/04

                

    L'animateur d'un club de roller du Loroux-Bottereau, près de Nantes (44), a été écroué la semaine dernière pour viols et agressions sexuelles sur mineurs.

    Ce jeune homme, âgé de 28 ans, a fait une dizaine de victimes. Des garçons âgés de 10 à 14 ans.

    "Il a profité de son niveau sportif pour envoûter les jeunes, on a rien vu venir. Les faits se sont passés dans le cadre d'activités extra-club, mais il avait son réservoir de gamins au sein du club" témoigne le président du club au micro d'Europe 1.

    Le suspect avait déjà été condamné pour pédophilie et avait interdiction d'exercer une activité auprès de mineurs pendant cinq ans.

    Le président du club raconte que le suspect lui a proposé ses services bénévolement il y a trois ans, et qu'il ignorait tout de son passé judiciaire.

    FAITS DIVERS

  • Que nous reste-t-il ? Tribune par Vincent Revel

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    Comme l’expliquait l’auteur Jean Hurtado dans sa biographie consacrée à Zénon, celui-ci ainsi que son contemporain Epicure (image en Une) vécurent « une période troublée de l’histoire de la Grèce ». Confrontés à une phase de déclin, ces deux sages proposèrent « une philosophie adaptée aux hommes désorientés de ce temps ». Alors bien sûr, en parlant de Zénon et d’Epicure, je n’ai pas l’intention de vouloir faire revivre le passé. Ceci n’aurait aucun sens du fait que rien ne peut être comme avant. Par contre, à l’image de cette « période troublée » qu’ils ont vécu, nous pouvons nous aussi, dans notre époque dite moderne, nous définir et nous reconnaître comme des « hommes désorientés ».

    Face à cette triste réalité, que nos politiques nient, car incapables de se remettre en question comme étant l’une des causes de notre décadence, nous devons dès à présent nous servir de notre passé, comme l’ont fait en leur temps Zénon et Epicure avec Homère, Pythagore, Hésiode, Socrate, Platon, Aristote, Diogène… pour enfin trouver une issue favorable et porteuse d’espoir.

    Prioritairement, nous devons dresser un constat rigoureux de notre situation actuelle pour savoir ce que nous avons perdu et ce sur quoi nous pouvons nous reposer.

     

    En tant que peuple, « ensemble humain réuni par l’appartenance à une société, une culture, une patrie communes, parlant généralement la même langue », nous ne pouvons que constater amèrement notre désintégration face à un consumérisme destructeur des identités charnelles et à un communautarisme de plus en plus favorisé par notre pseudo-élite. En tant que patrie et nation, c’est-à-dire « groupe humain, ayant le sentiment et la conscience de son unité » avec une volonté « de vivre en commun », nous devons aussi accepter qu’il existe à présent une véritable fracture. En dernier repère, ultime rempart pour un peuple, le pays, « territoire d’une nation, délimité par des frontières terrestres et maritimes », nous ne pouvons qu’observer, en prenant acte, qu’il s’efface très rapidement sous les coups des mondialistes et des altermondialistes, unis dans la même œuvre pour faire disparaître tout ce qui peut ressembler à une frontière. Comme le disait Régis Debray dans son livre Eloge des frontières : «  La plupart des peuples – je parle de ceux qui gardent leur âme, ou leur mordant, c’est la même chose – entretiennent avec leurs limites (frontières) un rapport émotionnel et quasiment sacré. » Cette citation nous dévoile en partie tout ce que nous n’avons plus.

    Une fois que nous avons fait ce dur constat, il nous faut être lucide et rapidement comprendre, comme les contemporains de Zénon et d’Epicure, que plus rien ne sera comme avant. Ce qui fut est irrémédiablement passé et il ne tient qu’à nous de construire ce qui sera sur les bases solides de notre mémoire enracinée dans une longue tradition.

    Aujourd’hui, il nous reste une République moribonde, dont les élus n’ont plus pour priorité la défense de la terre de nos pères et c’est bien parce que nous avons compris cette froide et implacable réalité que nos dirigeants veulent nous faire taire en faisant adopter la loi sur le Renseignement. Ils se servent d’une réelle menace, le terrorisme islamiste, sans jamais réellement la nommer explicitement, pour s’attaquer à leurs adversaires politiques, pouvant menacer leurs projets idéologiques de déconstruction des sociétés de l’Europe occidentale.

    Avec cette loi, c’est la possible création d’une nouvelle police politique, fidèle à un régime, prête à tout pour servir au mieux les intérêts d’un système faussement démocratique.

    Le défi est immense pour tous les patriotes épris de liberté mais l’enjeu nous impose de continuer le combat. Notre engagement est la seule alternative pour éviter qu’aboutisse le changement souhaité par le soldat Hollande. Car celui-ci se résumera juste par un grand remplacement.

    Vincent Revel

    Crédit photo : Eric Gaba, via Wikipédia, (cc).

  • HUMOUR Super courte

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  • L’islam des lumières n’a jamais été qu’une lampe à huile

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    Il est temps de démentir la grande théorie supposée de l'apport de l'islam dans la construction, les sciences, les arts et la culture de l'Occident...
     
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    Il est temps de démentir la grande théorie supposée de l’apport de l’islam dans la construction, les sciences, les arts et la culture de l’Occident… Attribuer, par exemple, la création de la médecine, de l’algèbre et de l’astronomie aux musulmans, ce serait nier les civilisations, notamment grecque et perse, qui en sont à l’origine… C’est aussi passer sous silence l’influence déterminante de l’architecture romaine et de ses principes novateurs de construction qui ont guidé le développement de la construction en Occident.

    Concernant, par exemple, l’architecture et le mythe de Cordoue : la « Mezquita de Córdoba » serait l’un des fleurons de l’architecture islamique. C’est une falsification de son histoire. Revenons en arrière. Du sixième au huitième siècle, les Wisigoths règnent sur une grosse partie de la péninsule. Il y construisent notamment des basiliques et des églises. Ainsi celle de Saint-Vincent à Cordoue. La dynamique de la conquête arabe commence avec la chute de la Syrie-Palestine, au VIIIe siècle, mettant fin à sept siècles de domination impériale romaine, grecque, byzantine – de vrais bâtisseurs qui ont laissé des acquis, des hommes de science et des traces écrites de leur savoir. À leur arrivée en Espagne, les Arabes, peuple de guerriers, n’avaient pas un passé de bâtisseurs. Comment l’auraient-ils acquis en vivant, nomades, sous des tentes caïdales ?

    La cathédrale Saint-Vincent a d’abord été occupée – presque – en l’état et partagée entre les fidèles catholiques et musulmans après quelques aménagements fonctionnels et quelques arrangements « politiques ». Ce n’est qu’ensuite que l’agrandissement du complexe, compte tenu du nombre important des convertis à l’islam, fut entrepris par Abd al-Rahman Ier en 786 et exclusivement réservé au culte de l’islam. Pour ce faire, sur les bases en partie inchangées de la basilique Saint-Vincent – on observera que son orientation est nord-ouest, non dirigée vers La Mecque, en contradiction totale avec les préceptes sacrés de l’islam et la présence, en plan, du centre formant une croix chrétienne -, il fit appel à un architecte grec de Byzance, ce qui explique certaines options architecturales dans les détails mis en œuvre, et à des ouvriers syriens qui en assurèrent la construction. Ce dernier point donne un éclairage sur le fait que la « qibla » et le « mihrab » sont construits au sud du nouveau complexe, dans la mesure où La Mecque se situe au sud de la Syrie d’où étaient originaires les ouvriers.

    Cette conception architecturale est une constante dans les lieux de culte musulmans de l’époque. Pour s’en convaincre, il convient de noter de grandes ressemblances dans le parti pris architectonique avec la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Damas. S’agissant de ce complexe, les historiens sont unanimes : après la conquête islamique en 635, les musulmans et les chrétiens avaient consenti à diviser l’église entre eux. Ils pratiquèrent leurs prières et rituels côte à côte, durant 70 années. En 705, quand le nombre de prieurs musulmans grandit (comme à Cordoue), le calife omeyyade Al-Walid acheta la partie chrétienne. Un grand nombre d’artisans grecs, indiens, persans et chrétiens syriens travaillèrent alors durant des années pour en faire la première mosquée somptueuse de l’ère islamique. Dans les deux cas, on constate une absence totale de ce que l’on pourrait appeler « une culture architecturale musulmane », mais simplement l’utilisation des compétences étrangères à tous les niveaux, depuis la conception jusqu’à la réalisation, notamment illustrées par l’utilisation des arcs et des voûtes, inventés par les Romains antérieurement et utilisés bien avant la domination musulmane… Ces positions sont tenues aujourd’hui par de nombreux historiens « révisionnistes » (dans le sens noble du terme) comme Sylvain Gouguenheim 1.

    Nous sommes, sur ce sujet comme dans bien d’autres, les victimes d’une interprétation partisane de l’Histoire. Pour ne pas dire d’une vaste tromperie.

    Notes:

    1. Aristote au mont Saint-Michel : Les racines grecques de l’Europe chrétienne, Paris, Seuil, coll. « L’Univers historique », 2008
     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • CENTENAIRE DE 14-18 - LA BATAILLE DE GALLIPOLI

    L'Anzac day et le front de l'est : l'oubli en faveur des Arméniens



    Michel Lhomme
    le 26/04/2015

    Avril 1915 : les forces australiennes et néo-zélandaises – Anzac – débarquent sur la péninsule de Gallipoli, en Turquie. Ce sera un carnage.

     
    Des dizaines de milliers d’Australiens et de Nouveau-Zélandais ont célébré ce samedi 25 Avril 2015, un Anzac Day, un peu exceptionnel puisque c'est l'Anzac Day du centenaire, du 100ème anniversaire du débarquement des troupes d’Australie et de Nouvelle-Zélande à Gallipoli, plus connu sous le nom de bataille des Dardanelles. Cela s’est passé en 1915 sur le sol de l’Empire Ottoman qui était alors l'allié officieux de l’Allemagne. Gallipoli a été une terrible défaite, un épouvantable massacre pour les troupes australiennes et néo-zélandaises.  

    Ce fut pour ces deux états du Pacifique le baptême du feu, un baptême du feu fondateur de ces deux jeunes nations. Le plan de la bataille de Gallipoli fut conçu à Whitehall, au ministère de la Marine Britannique, par le général Ian Hamilton, commandant en chef du corps expéditionnaire allié. Face à sa bêtise criminelle, il y aura le génie politique mais aussi militaire d’Atatürk. Ce fut à l'époque la plus grande bataille amphibie, le plus grand débarquement moderne de l’histoire du monde. Le bilan fut catastrophique : plus de cent mille morts dont 53 000 britanniques et français sans compter les mutilés, les survivants renvoyés chez eux soufrant de troubles après ce qu’ils avaient vu et vécu. 14-18, ce ne fut pas en effet que la Marne ou Verdun. Beaucoup de nos poilus furent envoyés sur le front de l'est dont ils ne revinrent pas. 

     
    C'est en route vers les Dardanelles qu'on foudroya aussi un poète anglais Rupert Brooke qui mourut le 23 avril d'une septicémie sur le Duguay-Trouin. Son frère décédera aussi un mois plus tard dans la bataille. On raconte qu'il y avait tant de cadavres à Gallipoli qu'ils moisirent sur place dans des tombes hâtivement creusées. Comme souvent dans les plus grands moments de la première guerre mondiale, on a l'impression à Gallipoli d'un gâchis monumental, d'une folie de généraux cinglés, d'une débâcle sanglante et irrationnelle, Gallipoli signant aussi l’incompétence notoire de Churchill qui pensait en finir avec les Turcs en une seule fois et obtenir la victoire en prenant l’ennemi à revers par les Dardanelles. Ce qu'on oublie aussi c'est qu'il y eut aux Dardanelles plus de Français tués que d'Australiens, des Français de la campagne bretonne ou vendéenne mais aussi des Français de l'Outre-mer et en particulier, fait incroyable, des Tahitiens.
     
    Au cinéma, on se souvient de l'excellent Gallipoli du réalisateur australien Peter Weir, de la version turque des événements de Kemal Uzun avec Gürkan Uygun, du Capitaine Conan mais vient aussi de sortir sur nos écrans le film du néo-zélandais, Russel Crowe, La promesse d'une vie.  

    Ce vendredi 24 avril, la Turquie du président Recep Tayip Erdogan avait organisé en grande pompe les célébrations du centenaire de la bataille des Dardanelles qui débuta le 25 avril 1915 pour s'achever le 9 janvier 1916. La célébration était vouée à la réconciliation . Une vingtaine de dirigeants du monde entier avaient répondu à l'invitation d'Ankara pour honorer le souvenir des soldats de l'Empire ottoman, de l'Empire britannique et de la République française tombés pendant cet épisode, l'un des plus meurtriers de la Première Guerre mondiale. 

    Sur les rives du détroit des Dardanelles, se sont retrouvés à côté d'Erdogan, le prince Charles, héritier de la Couronne britannique, et les Premiers ministres d'Australie et de Nouvelle-Zélande. «Tous les soldats ayant participé à cette bataille méritent d'être commémorés avec respect et bravoure», a lancé le chef de l'État Recep Tayyip Erdogan. «Nous avons fait la guerre il y a 100 ans, mais nous voici ici réunis pour bâtir ensemble la paix en rejetant la rhétorique de la haine», a renchéri son Premier ministre Ahmet Davutoglu.

    Ce message de paix a été brouillé en France par la position d'Ankara sur le génocide arménien que la Turquie refuse toujours de reconnaître. Du coup, le Président français, François Hollande comme de nombreux chefs d'Etat dont Vladimir Poutine a boudé l'invitation de la Turquie et préféré Erevan pour rendre hommage aux centaines de milliers d'Arméniens massacrés par l'Empire ottoman à partir du 24 avril 1915. Pour la Turquie, commémorer Gallipoli permettait d'occulter le génocide arménien.
     
    METAMAG
  • C’était un 26 avril… 1937 : bombardement de Guernica (Espagne),

     

    qui donnera lieu lui aussi à de gros bobards.

    Durant la guerre civile espagnole, Franco bénéficie d’un soutien étranger et ce 26 avril, l’aviation allemande bombarde Guernica.
    Les objectifs sont trois fabriques d’armes et les 2000 républicains chargés de défendre ces sites.
    Exploité internationalement, le nombre de victimes figurant sur les registres d’état-civil s’élève à 126 (et non les 1654 morts et les 889 blessés de la propagande rouge).
    Quant au

    Cliquez sur l’image pour agrandir

     célèbre tableau de l’escroc de génie Picasso, qui porte le nom Guernica et qui émeut les bonnes consciences à propos du bombardement, il a été rebaptisé ainsi plusieurs années après.
    Il avait été réalisé lors d’une série sur la Minotauromachie, lorsque le gouvernement espagnol lui commanda et paya (1 million de francs) une toile pour l’Exposition universelle de 1937 à Paris.
    Il suffit de regarder ce tableau pour constater qu’il n’illustre en rien les horreurs de la guerre (version officielle), mais la corrida.

    Source : Éphémérides nationalistes

  • Mgr Ricard : Nouveau compagnon de route de l’islam ? Tribune de Thierry Breton

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    26/04/2014 – BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux)
    L’Histoire ne se répète pas. Elle bégaie. Nous sommes le 30 juin 1974. Georges Marchais, secrétaire général du parti communiste français, est accueilli au congrès de la Jeunesse ouvrière chrétienne par 30.000 jeunes qui entonnent l’Internationale. Parmi ces compagnons de route du communisme se tient un homme d’Eglise. Il s’agit du Cardinal-archevêque de Paris, François Marty. 25 avril 2015. La Mosquée de Pessac accueille les fidèles du Rassemblement des musulmans de la ville. Un homme d’Eglise se tient au milieu d’eux. Il s’agit du Cardinal-archevêque de Bordeaux, Jean-Pierre Ricard (photo).

    Il y a quarante ans, des millions de Chrétiens et tant d’autres hommes de bonne volonté étaient persécutés par le communisme. Berlin en Allemagne. Budapest en Hongrie. Prague en Tchécoslovaquie. Le goulag en Union Soviétique. Les Chinois face à la folie maoïste. Partout, la misère, le sang et la mort. Au nom d’un livre, le Capital de Marx ! L’Eglise ne voulait pas voir. Elle le répétait : le communisme est une idéologie qui prône l’égalité et la fraternité entre les hommes. Elle constatait, avec raison, que tous les communistes n’étaient pas des assassins. Beaucoup étaient d’honnêtes travailleurs et de bons pères de famille. Les évêques de France pouvaient donc chanter les louanges du communisme en ignorant le sang des martyrs.

    Le temps a passé. Aujourd’hui, les Chrétiens et tant d’autres innocents sont massacrés par l’islam. Coptes égorgés. Femmes violées. Chrétiens brûlés vifs. Villages décimés. Génocide planifié. Partout, la désolation, les larmes et la terreur. Au nom d’un livre, le Coran dicté à Mahomet. L’Eglise ne veut toujours pas voir. Elle répète : l’islam est une religion de paix, d’amour et de tolérance. Elle souligne, à juste titre, que tous les musulmans ne sont pas des terroristes. Loin s’en faut. Les évêques, Monseigneur Ricard en tête, tressent donc des lauriers à l’islam en étouffant la voix des victimes qu’on assassine.

    Les évêques d’hier ne se donnaient pas la peine d’étudier le communisme. Ceux d’aujourd’hui ne se fatiguent pas à comprendre l’islam. Ils répètent : pas d’amalgame. La vie de Mahomet, le Coran et les hadiths ne méritent pas leur attention.

     

    L’imam de Pessac, qui prétend lutter contre l’ignorance, peut donc proférer des énormités devant le Cardinal archevêque de Bordeaux : « Nul ne peut être musulman s’il ignore Jésus ». Cela est exact. Mais incomplet ! Jésus est cité vingt cinq fois dans le Coran. Il est un grand personnage, fils de Maryam, de conception miraculeuse. Il est appelé Issa, ce qui ne veut rien dire, et non de son vrai nom en arabe, Yassou. Pourquoi ? Parce que Yassou se traduit par « celui qui sauvera ». Or, pour Mahomet, le salut ne vient que de Dieu. Pour l’islam, affirmer que Jésus est Dieu est un blasphème. L’islam nie la divinité du Christ, sa mort sur la Croix et sa résurrection. Le Issa du Coran n’a rien à voir avec le Christ, vrai Dieu et vrai homme des chrétiens. De même, croire que Dieu est Trinité est le seul pêché qui ne peut être pardonné par l’islam. Le péché absolu ! Monseigneur Ricard, qui affirme que ses élèves musulmans lui ont appris à découvrir leur foi lorsqu’il était jeune professeur au Mali, sait-il cela ?

    De même, il s’est désolé face aux prétendues difficultés des musulmans à construire des mosquées : « Les lieux de culte doivent être visibles et non cachés ». Paroles consternantes dans la bouche d’un ecclésiastique pour qui sait que toute mosquée fait partie de « Dar al islam », c’est-à-dire du territoire de l’islam. Chaque mosquée est ainsi un avant poste en société non musulmane. Nous pourrions multiplier les exemples à l’infini. Le dialogue islamo-chrétien est un marché de dupes. Parler avec les musulmans ? Evidemment ! La charité nous ordonne de les aimer. Comme les Chrétiens devaient aimer les communistes d’hier. En leur faisant découvrir la Vérité. Celle des Evangiles contre les hérésies du Capital et du Coran. Là réside le seul véritable amour. Monseigneur Ricard devrait y songer s’il ne veut pas que les babouches blanches que l’imam de Pessac lui a offertes deviennent ses trente deniers.

    Thierry Breton

    Crédit photo : DR.

  • Fatou Diome: [acceptez-nous] ou bien déménagez d'Europe parce que j'ai l'intention de rester

    Par le 26/04/2015

    13h27
     

    « Vous ne resterez pas comme des poissons rouges dans la forteresse européenne.[...] L’Europe ne sera plus jamais épargnée ! » Fatou Diome

     

    Fatou Diome était l’invitée de « Ce soir (ou jamais)! »… (extrait)

     

    (extrait de CSOJ – 24 avril 2015)

    l’émission complète en replay : france2.fr

  • VIDEOS - Hollande au camp nazi du Struthof

    http://www.leparisien.fr/societe/en-direct-video-francois-hollande-au-camp-de-concentration-du-struthof-26-04-2015-4726083.php

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  • Charles Martel et la bataille de Poitiers : la désinformation

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    Par Laurent Wetzel, haut fonctionnaire de l’Education nationale à la retraite, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé d’histoire, auteur de Ils ont tué l’histoire-géo (éd. François Bourin, 2012).

    ♦ J’ai été saisi d’étonnement en découvrant, le 19 avril, sur le site Les Inrocks, l’article d’un certain Jean-Marie Durand, spécialiste des « idées », intitulé « Tu parles, Charles Martel ! La déconstruction d’un mythe identitaire », consacré à l’essai, paraît-il « éclairant », de deux « historiens », William Blanc et Christophe Naudin, Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l’histoire au mythe identitaire.

    « La plus puissante des familles franques, dans le pays de Metz, devint célèbre au temps qu’elle avait pour chef Charles, surnommé Martel parce qu’il a écrasé, comme avec un marteau, les Arabes qui avaient envahi la Gaule ».


    A en croire cet idéologue et ces deux « historiens », bien décidés à terrasser les « historiens islamophobes », « la bataille de Poitiers est un événement mineur de notre histoire, qui « ne doit sa survie mémorielle qu’à l’utilisation qui en a été faite, depuis les années 1880, par l’extrême droite et le courant nationaliste » » ; « elle n’est pas historiquement le choc que beaucoup d’autres ont imaginé » ; « les grandes figures de l’enseignement sous la IIIe République – Jules Michelet et Ernest Lavisse – ne lui ont consacré que peu d’attention, Jules Michelet minimisant la bataille et le manuel Lavisse ne lui consacrant pas une ligne ».

    On reste interdit devant tant de contre-vérités.

    Jules Michelet, qui a publié son Histoire de France des origines à la mort de Louis XI, entre 1833 et 1844, sous la Monarchie de Juillet et non sous la IIIe République, soulignait au contraire dans cet ouvrage l’importance de ladite bataille :

    « Les Sarrasins, maîtres de l’Espagne, s’étaient emparés du Languedoc. De la ville de Narbonne, leur innombrable cavalerie se lançait audacieusement vers le nord, jusqu’en Poitou, jusqu’en Bourgogne, confiante dans sa légèreté et dans la vigueur infatigable de ses chevaux africains. La célérité prodigieuse de ces brigands, qui voltigeaient partout, semblait les multiplier ; ils commençaient à passer en plus grand nombre : on craignait que, selon leur usage, après avoir fait un désert d’une partie des contrées du Midi, ils ne finissent par s’y établir. Une rencontre eut lieu près de Poitiers entre les rapides cavaliers de l’Afrique et les lourds bataillons des Francs (732) […]. Charles Martel poussa jusqu’en Languedoc, entra dans Nîmes et essaya de brûler les Arènes qu’on avait changées en forteresse. »

    Ernest Lavisse, en 1913, dans son manuel pour le cours moyen, 1re et 2e année, a consacré en réalité trente lignes à Charles Martel, à l’invasion arabe et à la bataille de Poitiers. J’en extrais celles-ci :

     

    « La plus puissante des familles franques, dans le pays de Metz, devint célèbre au temps qu’elle avait pour chef Charles, surnommé Martel parce qu’il a écrasé, comme avec un marteau, les Arabes qui avaient envahi la Gaule. En l’année 732, ils étaient arrivés près de Poitiers, quand ils rencontrèrent Charles Martel qui venait au devant d’eux avec une armée. Les Arabes, montés sur de petits chevaux rapides, et habillés de longs manteaux blancs, coururent vers la cavalerie franque. Les Francs, montés sur de grands chevaux du nord, les laissèrent venir et se défendirent avec leurs haches et leurs épées si bien que les Arabes reculèrent. Alors les Francs se mirent en marche. C’était comme une muraille de fer qui s’avançait. Les Arabes se retirèrent dans leur camp, et, pendant la nuit, ils s’enfuirent. Ainsi, Charles Martel a empêché les Arabes de conquérir notre pays. »

    Dans son Abrégé de l’histoire du Moyen Age pour le cours de seconde, Victor Duruy parlait déjà, en 1857, de « la grande victoire de Charles Martel sur les infidèles, qui arrêta, entre Tours et Poitiers, le mouvement de l’invasion de l’islamisme vers l’Occident ».

    En 1904, dans son manuel pour la classe de 5e, l’historien Charles Seignobos, républicain et protestant, insistait, avant de raconter la bataille de Poitiers, sur « les guerres qu’avait dû faire Charles Martel toute sa vie de tous les côtés, surtout dans le Midi contre les musulmans ».

    En 1925, dans son manuel pour la classe de 4e, Arthur Huby, plus tard doyen de l’Inspection générale d’histoire-géographie, insistait aussi sur cet « événement exceptionnel » : « Sa victoire sur les Arabes tira Charles Martel hors de pair. La victoire de Poitiers (octobre 732), qui marqua l’arrêt de l’offensive arabe contre l’Europe, eut un immense retentissement. Charles Martel apparut comme le sauveur du monde chrétien tout entier. »

    Sans oublier Jules Isaac (futur militant du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes) qui écrivait à la même époque, dans le fameux Malet-Isaac : « Charles Martel eut la gloire d’arrêter à Poitiers, en 732, une terrible invasion arabe. »

    En 1935 enfin, dans leur petit manuel pour le cours élémentaire, 1re année, Mon Premier Livre d’Histoire de France, Léon Brossolette et Marianne Ozouf, père et sœur du héros de la Résistance, ont illustré une page entière d’une image en couleurs sous-titrée « Charles-Martel à Poitiers – Les rois francs, qu’on appelle les rois fainéants, ne savent plus commander leurs armées. Le duc Charles-Martel les commande à leur place. Il bat à Poitiers les rapides cavaliers arabes qui attaquent la Gaule ».

    On observera cependant que ne figurent nulle part, dans les actuels programmes d’histoire du primaire et du collège, ni Charles Martel, ni la bataille de Poitiers, tous programmes signés, en 2008, par Xavier Darcos, avec la bénédiction de Nicolas Sarkozy et François Fillon, trois phares de ce qu’on appelle la « droite républicaine ».

    Ce qui n’empêche pas Philippe Nemo, dans son excellent manuel d’histoire pour les CE2-CM1-CM2, de préciser pour nos écoliers : « Les Arabes avaient conquis un immense empire qui s’étendait jusqu’en Europe. Ils s’étaient emparés de l’Espagne, et maintenant ils voulaient aussi envahir la France. Charles Martel gagna contre eux la bataille de Poitiers en 732 après J.-C. et il les força à se replier en Espagne. Le prestige acquis par Charles Martel à cette occasion fut très grand. » (La Librairie des Ecoles, 2012, p. 52).

    Laurent Wetzel

    Source : Polémia.

    Image : Charles Martel à la Bataille de Poitiers, par Charles de Steuben, musée d’Histoire de France de Versailles. Domaine public.

  • Les neveux de Goebbels demandent des droits d’auteur

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    Joseph Goebbels  (1897- 1945)

     

     
    L’affaire est intéressante, car elle met en lumière une question bien connue des juristes, soit la confrontation entre le droit et la morale.
     
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    Joseph Goebbels, en homme délicat, tenait un journal. Il y notait sans doute, au jour le jour, les idées que lui inspirait la politique du Führer, sa détestation des juifs, sa certitude de la victoire finale. Après tout, quand on est ministre de la Propagande du Reich, il faut bien se convaincre soi-même avant de convaincre les autres. Et ce journal a survécu au suicide de son auteur, qui s’est donné la mort en avril 1945, en compagnie de sa femme Magda, après qu’ils eurent empoisonné leurs six enfants.

    En 2010, un auteur britannique, Peter Longerich, a publié une biographie de Goebbels, dont la version française vient de sortir aux Éditions Héloïse d’Ormesson. Quoi de plus précieux pour un historien que le retour aux sources, en l’espèce à ce fameux journal qu’il cite largement à l’appui de son travail ? Il n’imaginait sans doute pas que les ayants droit du dignitaire nazi, c’est-à-dire ses neveux, se manifesteraient auprès de lui pour solliciter… des droits d’auteur ! Et, pour appuyer leur demande, ils ont sollicité les services d’un avocat allemand, Cordula Schacht, qui n’est autre que la fille de l’ancien ministre de l’Économie du Reich Hjalmar Schacht, acquitté au procès de Nuremberg.

    Stupeur de la maison d’édition anglaise, qui a refusé de verser le moindre penny aux héritiers. Et qui a même refusé l’accord proposé par l’avocat, qui souhaitait que ces sommes soient versées à une association travaillant sur la mémoire des victimes du nazisme.

    L’affaire est intéressante, car elle met en lumière une question bien connue des juristes, soit la confrontation entre le droit et la morale. Tout élève avocat apprend que le droit n’est pas l’équité, et que la force de la loi prime souvent sur le sentiment de justice. Et le problème est simple : les droits des héritiers, qui revendiquent les droits d’auteur de ce qu’il faut bien considérer comme une œuvre de l’esprit, doivent-ils céder le pas à la liberté de citer sans contrainte les écrits d’un homme qui, s’il n’a pu être condamné par la justice internationale, n’en est pas moins considéré comme un criminel particulièrement sinistre.

    Il appartiendra à la justice allemande de trancher ce cas délicat. D’un côté, l’application stricte du droit de la propriété intellectuelle, de l’autre, la morale. En faveur de la première, on doit considérer que, quelle que soit l’opinion qu’on a du bonhomme, ses écrits n’en constituent pas moins une œuvre de l’esprit, au sens propre du terme, qui donne droit à une protection reconnue par toutes les législations modernes. Après tout, on peut détester Paul Éluard, qui fit l’apologie du communisme, et reconnaître le talent du poète. En faveur de la seconde, il faut se demander si tirer de l’argent des propos délirants du représentant d’un des pires régimes que l’humanité ait connus n’est pas illicite. Après tout, le droit français prévoit bien l’annulation des conventions fondées sur une cause immorale. La loi allemande est sans doute inspirée par les mêmes principes.

    Mais refuse-t-on à l’éditeur des œuvres complètes de Lénine la juste rémunération de sa publication ? Lui impose-t-on de mettre gratuitement à disposition du public un ouvrage qu’il aura fait imprimer, relier et distribuer au motif – ô combien justifié – que son auteur était un criminel épouvantable ? Au contraire, devrait-on refuser la diffusion de tels textes en considérant qu’ils font l’apologie de crimes contre l’humanité et que leur seule diffusion suffit à rendre respectables les idées qu’ils contiennent ?

    Permettez à votre serviteur de n’avoir aucune idée précise sur la question, sauf peut-être un sentiment de malaise lié surtout au goût douteux d’une telle procédure. Mais il faudrait introduire la question au grand oral du concours du barreau. Nul doute qu’un candidat plus malin qu’un autre répondra, après une brève réflexion : ça se plaide !

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Une femme médecin du 93, victime d’agressions, abandonne les visites à domicile


    Une médecin du 93, victime d'agressions... par leparisien

      

    J-1

    Joselyne Rousseau, médecin depuis 33 ans à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis) a décidé, à contrecœur, d’arrêter les visites à domicile. Lundi 20 avril, alors qu’elle effectuait une visite à domicile dans la cité des Poètes, à quelques centaines de mètres, sa voiture a été vandalisée.

    « Ma voiture a été complétement sabotée lors d’une visite à domicile chez un handicapée que j’allais voir depuis 30 ans. [...] J’ai subi 20 cambriolages, 2 agressions dont une à main armée très violente et deux sabotages de ma voiture. »

    FDS

  • Sondage : pour les Français, le Parti communiste appartient au passé

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    Henri Vernet | 25 Avril 2015, 19h32 | MAJ : 25 Avril 2015, 21h14

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    Exclusif
                                                         C’était « la » polémique de la semaine : dimanche dernier sur Canal+, François Hollande avait comparé le discours de Marine Le Pen à « un tract du Parti communiste des années 1970 ».
     
     

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    Comment les Français jugent le PC aujourd’hui ?

    Un parti si peu populaire. Le verdict est rude : avec 76% de mauvaises opinions il se situe à un niveau de popularité très bas. Pis, ses traits d’image confirment la formule de Hollande puisqu’une majorité de Français trouvent ce vieux parti « passéiste », ni « innovant » ni « proche des gens », mais « populiste » et même « sectaire » pour 54% des sondés. Bref, ils ne le jugent pas « utile » à la vie politique française.

    Les classes populaires préfèrent le FN. Lorsqu’on leur soumet un duel d’image entre le PC le FN, une courte majorité de Français préfère -  ou déteste moins - le Parti communiste. Explication, selon Sliman : «Si le PC est jugé très négativement, il est aussi jugé assez inoffensif puisqu’il ne rassemble que peu d’électeurs, alors que le FN, malgré la dédiabolisation et une progression électorale spectaculaire, continue de faire peur ». Mais le plus gênant pour les communistes, c’est qu’en regardant les résultats dans le détail on constate que les jeunes (à 53% contre 44%) et les classes populaires (51% contre 45% des employés et ouvriers) préfèrent nettement le FN au PC.

    Les Français donnent tort à Hollande. Voilà la seule bonne nouvelle pour Pierre Laurent : une large majorité (66%) désapprouve la formule du chef de l’Etat sur la ressemblance entre le FN et le PC de Georges Marchais. L’actuel leadeur communiste, dont le père Paul Laurent fut le numéro 2 de Marchais, appréciera... 

    Le Parisien