Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 682

  • Les thèses d’Eric Zemmour dans le collimateur de Manuel Valls

    18h45

    Manuel Valls a vivement critiqué dimanche 19 octobre, sans le nommer, le polémiste Eric Zemmour, déplorant notamment ses affirmations selon lesquelles le régime de Vichy aurait sauvé des juifs durant la seconde guerre mondiale.

    valls-MPI1.jpg


    Le premier ministre s’est indigné dans un discours devant ses alliés radicaux de gauche à Paris :

    « Qu’aujourd’hui, dans le débat public, on puisse considérer comme normal, comme un élément du débat, qu’on puisse considérer que Vichy, son régime, ait sauvé des juifs, sans que cela ne suscite pas d’indignation du fond du peuple, montre bien que nous avons un combat majeur à donner. »
    Au-delà de la question de Vichy, le premier ministre s’en est pris plus largement « aux adversaires de la République » et « aux discours sur le déclin de la France ». Quand ceux-ci « prospèrent aujourd’hui, il nous faut mener une bataille d’idées dont on n’a pas encore pris la mesure », a-t-il affirmé.

    « UNE VISION TRISTE ET RANCE »

    Manuel Valls, qui s’est lancé depuis plusieurs semaines dans une croisade contre le « French bashing » (les moqueries contre la France), s’en est pris à « un discours qui rabaisse notre pays, qui voudrait nous ramener à une France qui aurait été heureuse dans les années 1950, qui nie ce qu’est la réalité du monde ».

    A cette vision qu’il juge « triste, enfermée sur elle-même, rance, qui n’est pas celle de la France », Manuel Valls a opposé « les valeurs de la République, une France ouverte sur le monde, une France généreuse » de « l’égalité, la liberté et la fraternité ».

    Le Monde

     

    FDS

  • Milan: grande manifestation contre l'immigration clandestine

    manif-milan-lega-immigration.jpg

    http://fr.novopress.info/177003/milan-peuple-italien-rue-contre-limmigration-clandestine/

     

  • Voile: une spectatrice au visage voilé invitée à quitter l'Opéra Bastille

    http://actu.orange.fr/france/visage-voile-une-spectatrice-invitee-a-quitter-l-opera-bastille-afp_CNT0000005fk0L.html

  • Sablé-sur-Sarthe : un sexagénaire frappé et traité de “Sale Blanc !”

    sable-sur-sarthe-agression-sale-blanc.jpg

    Sous le beau ciel de France... ils frappent les Français et les insultent!

     

     

    19/10/2014- SABLE-SUR-SARTHE (NOVOpress)
    Dans un article « Agressions en centre-ville de Sablé : les auteurs condamnés à quatre ans de prison », le site d’informations locales lesnouvellesdesable.fr revient sur les six agressions violentes et gratuites ayant ensanglanté le centre-ville de Sablé-sur-Sarthe le 13 octobre dernier.

    Parmi les six agressions, l’une d’entre elles est clairement à caractère anti-blancs puisqu’un sexagénaire a été violemment frappé et traité de « Sale Blanc ! » Heureusement pour la victime, un passant mettra fin à la bastonnade - « Je ne sais pas à quel point ils l’auraient tabassé si je n’étais pas intervenu » - avant d’être lui-même victime d’un coup de couteau à l’omoplate.

    Deux des trois auteurs des agressions, El-Hadi et Matthieu, ont été condamnés le 17 octobre par le tribunal correctionnel du Mans à quatre ans d’emprisonnement dont un avec sursis. Des peines assorties d’une mise à l’épreuve de deux ans, avec obligation de formation, de soins. Le mineur, âgé de 17 ans, sera jugé ultérieurement.

    Gérald Pichon,
    auteur du livre “Sale Blanc ! Chroniques d’une haine qui n’existe pas”

    Photo Une : L’hôtel de ville et la place Raphaël Élizé à Sablé-sur-Sarthe. Crédit : Benjism89 via Wikipédia (cc).

  • Messages entre Roms : « Viens en Italie, on y vole facile »

    Roms-Italie.jpg

     

     

    19/10/2014 – ROME (NOVOpress) - « Viens ici, tu es en Italie et pas en Roumanie. Ici on vole ». Et encore : « Si tu te fais prendre en Roumanie, ils te donnent sept ou huit ans pour un survêtement, en Italie c’est différent ». Voilà un échantillon des conversations enregistrées pendant plusieurs semaines par la police italienne et qui lui ont finalement permis de démanteler un gang de cambrioleurs spécialisés dans les beaux quartiers de Rome.

    C’est avec des arguments de ce genre que le chef – surnommé « le mafieux » par ses hommes –, recrutait ses compatriotes, parfois en les faisant spécialement venir de Roumanie, souvent après les avoir abordés en Italie même dans les centres de la très immigrationniste Caritas (le Secours catholique italien). « Laisse tomber la Roumanie, là ils te mettent en prison. Viens en Italie : ici on vole facile ». « Apporte le spray au piment, avec ça tu endors les chiens et tu rentres même dans la maison de Berlusconi ».

    La bande a commis plusieurs dizaines de cambriolages l’année dernière : le butin était ensuite envoyé en Roumanie par camions entiers. Au terme d’une enquête de près d’un an, depuis novembre dernier, les policiers « déguisés en Roms » ont pu arrêter « le Mafieux » jeudi soir. Il était tellement sûr de l’impunité qu’on a retrouvé à son domicile plusieurs appareils photo (volés comme de juste) avec lesquels il prenait un « selfie » après chaque vol. Sur certaines photos, il est vautré sur un matelas couvert de billets de banque.

    Le nom bien choisi de l’opération policière qui a permis son arrestation ? « Roumanie Express ». On attend les réactions indignées de ceux qui dénoncent « le mépris des Italiens pour les Roms ».

    Image : copie d’écran du journal “Il Messagero”, un des plus importants quotidiens italiens. DR.

  • Moscou: un établissement appartenant à une chaîne de cafés prestigieuse devient casher

    1russie-cafe-cacher.jpg

     

    Il y a deux semaines, l’un des cafés–pâtisseries  de la chaîne « Chokoladnitsa »a été « cashérisé ».L’établissement avait été fermé pendant deux jours pour procéder à la casherisation  qui a été effectuée selon toutes les règles par une personne appartenant au département de la « Cashrout ».

     Le café a été soigneusement nettoyé avec de l’eau bouillante mêlée d’eau de Javel, ainsi qu’une partie de la vaisselle ,les verres, l’autre a été jetée.

    Par ailleurs le menu a changé ainsi que les heures d’ouverture et de fermeture de l’établissement tandis que deux shomer s’occupent tour à tour de l’allumage des fourneaux et de la surveillance des aliments.

    Nathalie Ouvaroff

    Alliance

  • Les Cosaques russes en lute contre le "judéo-bolchevisme"

    Cosaques-russes.jpg

    Le retour des « vieux démons »

    Les cosaques russes  en lutte contre « le judéo-bolchévisme »

    La chaîne de télévision indépendante « Dojd’ » a montré le 9 octobre une manifestation autorisée pour le moins discutable. Des cosaques russes accompagnés de militants appartenant à la mouvance ultra-nationaliste ont fait une procession d’un goût fort douteux au monastère de la Trinité saint Serge , situé à une centaine de kilomètres de Moscou.

     

     Brandissant le drapeau jaune et blanc frappé de l’aigle impérial (drapeau de l’empire )et scandant « Gloire au Christ , mort à l’antéchrist,  ils ont fait le tour de l’édifice s’arrêtant de temps en temps pour faire le salut hitlérien… « Nous sommes venus ici pour brandir l’étendard du Christ contre le judéo-bolchévisme , la corruption ,la criminalité, Dans ce nouveau millénaire c’est notre seule arme contre les maux de la société russe »a expliqué en levant la main droite Pavel Tourkine ,l’ataman local .

    Nathalie Ouvaroff

    Alliance

  • Onze ans après la légalisation du « mariage » homosexuel, la Belgique veut abaisser l’âge de la majorité sexuelle à 14 ans…

     

    image_pdf

    Le lobby pédophile a de la suite dans les idées, ainsi que le montre cette brève du site 7sur7.be :

    Le nouveau gouvernement fédéral veut abaisser de deux ans l’âge de la majorité sexuelle, qui est aujourd’hui fixé à 16 ans, rapportent samedi De Morgen et Het Laatste Nieuws.

    « La législation relative à l’âge de la majorité sexuelle sera harmonisée », est-il indiqué à la page 87 de l’accord gouvernemental.

    Plusieurs associations du nord du pays, le Conseil de la Jeunesse flamand et le Commissariat aux Droits de l’Enfant de la Communauté flamande s’étaient montrés demandeurs d’une telle réforme, voulant que le cadre légal soit adopté à la réalité actuelle.

    NDF

    VN:F [1.9.22_1171]
     
  • Wattrelos : l’ancienne école catholique va devenir un lieu de culte musulman

    19 octobre 2014 par admin4  -  Contre-info.com

    Depuis le 24 septembre, l’école Saint-Louis a changé de mains.
    Propriété depuis 1980 de l’Association immobilière roubaisienne (qui gère le patrimoine de l’enseignement catholique), elle appartient désormais à l’Association cultuelle wattrelosienne, qui fédère depuis huit ans les musulmans de la cité des Berlouffes. Montant de la transaction : 240 000euros.

    A part ça, il n’y a pas de « grand remplacement », d’après la caste politico-médiatique.

    Source Nordeclair via FDS

  • La Manif est « pour tous » sauf pour le FN…

    anti-fn.jpg

        

    Le 18 octobre 2014
     
     
    Nous sommes fatigués par ce qui semble un parti pris s’articulant mal avec la notion de "pour tous" attachée à nos manifs.
             

    Face au mariage homosexuel, le Front national a adopté une position claire : l’abrogation. Il a participé activement à la Manif pour tous. Des élus, des militants, des sympathisants ont consacré du temps et de l’énergie pour cette grande cause familiale et nationale. Ils l’ont fait sans rien demander en retour, parce que le bien commun exigeait de chacun qu’il hausse sa vision au-dessus des calculs électoraux !

    Ils n’ont jamais rien exigé, sinon qu’on s’abstienne de les mépriser ouvertement. Forts de cette attitude constructive, ils sont aujourd’hui légitimes pour refuser la récupération… et, si les choses poursuivaient leur cours actuel, le détournement de ce mouvement sans précédent.

    Comment, alors, ne pas regretter que le Front national se soit vu marginalisé ou, pire, ostrascisé par la Manif pour tous ? Que penser de la mise à l’écart de l’organisation de ses membres, comme Xavier du Chalard qui fut exclu dimanche dernier de l’animation d’un char après la révélation de son adhésion au FN ? Comment comprendre que vous ayez plus tôt refusé de laisser s’exprimer des élus du FN à la tribune des Manifs pour tous de 2013, en déroulant dans le même temps le tapis rouge à des personnalités aussi troubles sur le sujet que M. Copé ?

    Lors de la campagne des élections municipales, vous avez adressé aux candidats une charte LMPT, dans la perspective d’en diffuser la liste des signataires. Mais pourquoi en avoir travesti les résultats en publiant un trombinoscope à la gloire de l’UMP alors qu’une majorité de signataires se présentait sous les couleurs du FN ? Vous aviez alors délibérément écarté Bruno Gollnisch, dont l’engagement pour la famille ne laisse aucun doute, alors que Michel Havard y était mis à l’honneur : pouviez-vous ignorer qu’après avoir inauguré une antenne du groupe de pression « GayLib », il signait cette charte uniquement par crainte d’être hué place Bellecour par les manifestants du 2 février 2014 ? Que penser encore de ce clip diffusé sur les écrans de la manifestation du 5 octobre 2014 dans lequel aucun élu du FN n’apparaît, au double prétexte (fallacieux) d’une mauvaise qualité de leurs interventions et d’un problème technique ?

    Nous sommes, à dire vrai, fatigués par ce qui semble un parti pris s’articulant mal avec la notion de « pour tous » attachée à nos manifs. Toutefois, suivant la même attitude constructive qui ne cesse de nous animer depuis près de deux ans, nous vous tendons la main : reprenez-vous, Ludovine, Albéric et Karin ! Rejoignez cette majorité de manifestants qui ne veut voir aucun défenseur de la famille méprisé, d’où qu’il vienne ! En vérité, vous et nous le savons trop bien : l’appareil UMP, en dépit des positions abrogationistes de certains outsiders, risque fort, in fine, de maintenir la loi Taubira s’il revient au pouvoir, car il n’a pas de ligne unanime et de volonté claire sur ce sujet. Prenez donc acte que le Front national est, et ce, depuis le début, partisan de son abrogation pure et simple ! Au nom du « pour tous », donc, pas moins d’estime pour le FN qui abroge que pour l’UMP qui consent.

    Agnès Marion

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • CHARD et l'art contemporain

    Lenfant-2.jpg

    NOVOPRESS

  • Une Américaine professeur de maths fête ses 100 ans, toujours en activité

    B0KqSpnIAAAvuIi.jpg

    Publié le 17/10/2014 à 21:41

     

    Ni les chiffres, ni le temps qui passe ne l’impressionnent : Madeline Scotto, toujours professeur de mathématiques, vient de fêter ses 100 ans à New York.

     

            

    Vendredi, elle était en congé pour fêter son anniversaire. Mais lundi, elle sera de nouveau à pied d’oeuvre, assurant des cours de soutien aux enfants de l’école catholique St Ephrem de Brooklyn, l’école de son enfance, a indiqué une représentante de l’école.
    Souriante et élégante dans un pull lavande à col roulé, Madeline Scotto a expliqué qu’elle n’avait pas vu le temps passer.
    «C’est juste arrivé», a-t-elle confié au site local d’informations DNAinfo. «L’an dernier, je me disais, ce n’est pas possible, je ne vais pas avoir 100 ans. Je me suis assise, et j’ai fait les comptes», a-t-elle ajouté en riant.
    L’école catholique St Ephrem, qui va de la maternelle à la 4è, lui a rendu hommage à l’occasion de cet anniversaire si spécial, sur sa page Facebook.
    «De nombreux élèves à travers les générations ont été influencés par cette femme extraordinaire», peut-on y lire.
    «Elle a été ma professeur, celle de ma mère et de mes frères. Sur une période de près de 75 ans. Elle est géniale. je me souviens de la façon dont elle m’a appris les fractions en CE2», a commenté un ancien élève James Stawniczy.
    Lisa Marrapodi Cistulli a aussi expliqué que toute sa famille avait appris les mathématiques avec Madeline Scotto.
    «Elle a tellement aidé mes parents, qui étaient des immigrants italiens. Joyeux anniversaire pour vos 100 ans Mme Scotto», a-t-elle écrit sur Facebook.
    «Je l’avais eu en CE2, et j’ai toujours aimé les maths depuis», a commenté Tina Fevola Nash, se disant ravie que ses enfants aient aussi eu la chance de travailler avec Mme Scotto pour se préparer à des compétitions de mathématiques, ces sept dernières années.

    Le Progrès

    Un fait-divers simple et heureux, qui change!

  • Procès Soral-Haziza : les images d’ERTV


    Procès Soral-Haziza : les images d’ERTV par ERTV

     

  • Pour Mourad Benchellali, retirer la nationalité aux djihadistes “renforce leur sentiment de rejet”

    Partager sur Facebook Tweeter 

     

    18/10/2014 – PARIS (NOVOpress)
    Les médias semblent avoir trouvé un bon spécimen pour tenter de démontrer que le basculement dans l’islamisme n’est pas une fatalité et qu’il est donc possible de rêver du vivre ensemble malgré l’ampleur du phénomène djihadiste en France.

    Mourad Benchellali, ancien rabatteur pour la mouvance islamiste et ex-prisonnier de Guatanamo, était donc l’invité de Jean-Jacques Bourdin, le 17 octobre 2014.

    Mourad Benchellali se veut rassurant : “Je m’identifie aux jeunes qui veulent partir faire le djihad en Syrie mais je tente de faire mon possible, en racontant mon histoire, pour les en dissuader. Quand bien même vous avez été radicalisé, il y a toujours la possibilité de sortir de ça, de se réinsérer, de reconstruire sa vie et de passer à autre chose”.

    Mais, d’après lui, la France ne devrait pas autant stigmatiser les musulmans (sic) :

    Retirer la nationalité à des jeunes qui ne se sentent pas Français renforce leur sentiment de rejet. En France, la seule méthode utilisée, c’est la répression policière. On manque d’humain. La radicalisation vient d’un sentiment d’injustice que la prison ne fait qu’alimenter.

    Que faut-il donc faire ? Les féliciter de partir pour faire le djihad et leur demander de revenir sagement en France après avoir perpétré un certain nombre d’atrocités ?

  • Plug anal de la place Vendôme: l'artiste renonce à le regonfler...

    686265-plug-raplapla.jpg

    http://www.liberation.fr/culture/2014/10/18/le-plug-anal-gonflable-de-la-place-vendome-saccage-dans-la-nuit_1124593

    Lire les réactions de rage de Fleur Pellerin et d'Anne Hidalgo !

  • Hong Chantan, ouvrière textile au Cambodge, 12 heures par jour, 6 jours sur 7, sans congés...

    616947-garment-workers-sit-on-the-floor-of-their-apartment-during-a-lunch-break-in-a-suburb-of-phnom-penh.jpg

    Des ouvrières du textile lors d'une pause déjeuner, dans la banlieue de Phnom Penh, en 2013. (Photo Reuters)

     

    Christian LOSSON 16 octobre 2014 à 10:09 (Mis à jour : 17 octobre 2014 à 00:05)

     

    TÉMOIGNAGE

    Alors que le collectif Ethique sur l'étiquette lance une campagne pour un salaire vital, récit d'une syndicaliste qui raconte, de l'intérieur, des conditions de travail inhumaines.

     

    #Soldées : pour tenter d’enrayer les salaires de misère pratiqués par l’industrie de l’habillement dans les pays de production, le collectif Ethique sur l’étiquette (membre de l’alliance Clean Clothes Campaign lance aujourd’hui une campagne pour exiger des multinationales de l’habillement l’adoption de pratiques permettant le versement d’un salaire vital aux ouvrier(e)s de la confection le long de leurs chaînes de sous-traitance. L’alliance a envoyé un questionnaire à 50 multinationales pour mesurer leur engagement en faveur du versement d’un salaire vital. Aucune de celles qui ont répondu ne s’est engagée de manière significative sur ce sujet.

    Ethique sur l’étiquette veut relayer le combat des 60 millions de travailleurs, très majoritairement des femmes, qui ne gagnent pas de quoi vivre décemment et sont employés dans des conditions indignes. Il entend aussi interpeller les multinationales et sensibiliser les consommateurs sur l’origine des vêtements qu’ils achètent parfois à prix cassés, mais au détriment de vies brisées. Libération a longuement rencontré l’une de ses ouvrières textiles que défend Ethique sur l’étiquette. Elle s’appelle Hong Chantan. Voici son édifiant récit.

    «Je m’appelle Hong Chantan. J’ai 35 ans. Je travaille dans différentes usines de textile au Cambodge depuis l’âge de 20 ans. Je viens d’un village à 195 kilomètres de Phnom Penh, d’une famille de paysans, huit enfants. On a cultivé du riz jusqu’à la mort de mon père. Il a fallu trouver une solution, un travail. Je n’avais pas d’autres possibilités que de partir rejoindre une de ces sweatshops. Je suis restée deux mois dans une première usine, trois mois dans la deuxième, six ans dans la troisième, et j’ai bossé dans la dernière pendant sept ans, avant qu’elle ne brûle… J’ai commencé au début en étant payée 30 dollars par mois [environ 23 euros, ndlr] en moyenne. On peut être salariée mensuellement ou payée à la pièce. Dans le premier cas, vous avez un patron sur le dos en permanence, qui vous intimide, vous menace, vous demande d’aller plus vite, vous interdit de vous lever ou de parler avec d’autres ouvrières. Dans le second cas, vous êtes votre propre patron, vous vous mettez en permanence la pression pour produire plus vite dans des conditions épouvantables.

    «Sur votre contrat, il est écrit que l’on doit travailler huit heures par jour, quarante-huit heures par semaine, selon les standards de l’Organisation internationale du travail. Mais aucun travailleur ou travailleuse de sweatshop ne fait cela ! Notre quotidien, c’est plutôt douze heures par jour, six jours voire six jours et demi sur sept, même les jours fériés. Et bien évidemment, sans aucun congé payé. Je n’ai pas de vie, pas de mari. J’habite dans un petit studio de 12 mètres carrés à vingt minutes à pied de l’usine avec toute ma famille qui m’a rejointe. On le loue 50 dollars par mois. Cinq de mes sœurs se tuent aussi à la tâche à l’usine. Je me lève tous les jours à 5 heures pour me préparer à manger. Je finis à 20 heures, je passe au marché, on mange et on se couche à 22 heures, terrassées par la fatigue.»

    100 dollars

    «Depuis que le salaire minimum dans le textile est passé à 100 dollars par mois en 2013, je gagne avec les heures sup, 140 dollars par mois. Impossible pourtant de manger correctement, d’avoir des enfants et encore moins d’épargner. Le midi, on a une pause d’une heure. Les ouvrières "riches" peuvent parfois s’acheter un en-cas à moins d’un dollar. Nous, on se contente d’un sachet de riz à moitié avarié dans lequel on trouve parfois des vers… Voilà pourquoi on milite pour être au moins payée 177 dollars par mois. Pour vivre un peu plus décemment. Pour certains réseaux, comme l’Asia Floor Wage Alliance, on devrait au moins toucher 283 dollars pour le minimum vital. Voilà pourquoi on s’est battus et pourquoi on a été autant réprimés en 2014 : quatre morts, trois disparus, 39 blessés…»

    «Je couds depuis 2007 des pantalons dans l’usine Chang Sheng, qui produit pour le groupe Inditex (Zara). Il n’y a aucune sécurité, aucune hygiène, on est comme des poulets élevés en batterie. Quand on veut aller aux toilettes, on est mal vu. Les contremaîtres, tous chinois, nous insultent, ils nous disent : "On vous paie pas pour aller pisser." On ne peut s’absenter plus de cinq minutes. On n’a pas le droit de parler. Au bout de trois fois, on nous suspend pour une journée de travail. Ils nous traitent d’incultes, de paysannes, d’ignorantes. Ils nous disent que si on n’est pas content(e)s, d’autres attendent à la porte pour être embauché(e)s. Le confinement est total. Les fenêtres sont voilées pour éviter qu’on nous voie ou qu’on fasse passer de la marchandise. On se touche quasiment entre nous. Impossible de circuler : les allées sont bourrées d’habits cousus ou à faire. La chaleur est accablante, la ventilation défaillante. L’odeur d’égouts, de toilettes, reflue en permanence. La cadence est infernale. Et, pour ceux qui travaillent notamment sur les jeans, les solvants, les pesticides et autres produits chimiques provoquent des malaises, des maladies. En 2011, plus de 2 400 ouvrier(e)s se sont évanoui(e)s d’épuisement au Cambodge.»

    "Nos droits violés"

    «Quand on tombe malade, on doit obligatoirement passer par un médecin lié à l’usine. Qui se contente souvent de dire qu’on manque de sucre. Les filles souffrent souvent d’hémorroïdes, des bronches, d’infections diverses, de cancers. Les arrêts maladie n’existent pas. Le suicide n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle. Beaucoup d’entre nous craquent avec la détérioration des conditions de travail. De toute façon, quand ils savent qu’on est malade, ils nous licencient d’entrée. Quand je tombe malade, j’emprunte donc de l’argent que je rembourse plus tard avec des intérêts. Il y a bien trois syndicats dans mon usine, mais un seul vraiment indépendant, un seul qui tentait de défendre les salariés. Malgré les pressions, les intimidations, les menaces de morts, surtout lorsque l’on est une femme… Au Cambodge, les femmes doivent obéir. Doivent être dociles. C’est pour cela que l’énorme majorité des 600 000 salariés dans le textile sont des femmes.»

    «Malgré cela, je ne me résigne pas. Nos droits sont tellement violés que j’ai décidé de devenir responsable syndicale. Même si les droits syndicaux sont constamment violés, on veut se battre, avoir le droit de faire grève. La dernière fois qu’on a voulu en faire une, en juillet, l’usine a brûlé dans la nuit. Depuis, on attend de retrouver du travail. Je suis arrivée hier à Paris. C’est la première fois que je sors de mon pays. Ce serait bien qu’un jour, celles et ceux qui achètent des habits dans des grandes enseignes se rendent compte des conditions dans lesquels ils sont fabriqués…»

    Christian LOSSON
     
    Libération
  • Ebola « peut être projeté jusqu’à un à deux mètres de distance, lors de toux ou d’éternuements »

     

    image_pdf

    Interrogée par Les Echos, Elisabeth Bouvet, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital référent Bichat à Paris, rappelle qu’Ebola « peut être projeté jusqu’à un à deux mètres de distance, sous forme de minuscules gouttelettes de salive lors de toux ou d’éternuements » :

    Effectivement, le virus d’Ebola, présent dans les liquides biologiques du patient, sang, salive, larmes, sueur, urine, selles, vomissements, ne peut pas être transmis par la simple respiration, en flottant dans l’air, comme l’est celui de la tuberculose. On parle là de transmission aéroportée, d’agents pathogènes inférieurs à un micron environ, ce qui est donc exclu pour le virus d’Ebola. En revanche, il peut être projeté jusqu’à un à deux mètres de distance, sous forme de minuscules gouttelettes de salive lors de toux ou d’éternuements. A condition d’atterrir sur une muqueuse, par exemple le coin de l’œil ou les narines, puisqu’il ne peut pas pénétrer une peau saine. On parle là de transmission « gouttelettes ». Les proches des patients peuvent aussi être infectés après contact avec la sueur d’un malade en phase terminale en cas de lésion cutanée, et surtout par contamination muqueuse indirecte (contact de la muqueuse nasale ou oculaire avec les mains).

    Vous pouvez donc être infecté si un malade éternue dans le métro à côté de vous ?
    En théorie, oui. Cela dit, au début de la période de contagiosité, la charge virale est faible et le virus est seulement présent dans le sang. Quand le virus apparaît dans la salive, le malade n’est plus en état de prendre le métro, il est alité.

    NDF

    VN:F [1.9.22_1171]
     
  • Eric Zemmour : la publication du rapport d’étape du Synode « est un coup de couteau dans le dos » de la Manif pour Tous, « l’Eglise est en train elle-même d’alimenter la déchristianisation »

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/18-10-2014/eric-zemmour-la-publication-dun-texte-provisoire-du-synode-est-un-coup-de-couteau-dans-le-dos-de-la-manif-pour-tous-leglise-est-en-train-elle-meme-salimenter-la-dechristianisation#.VEKXzXkcSM8

    + 5 VIDEOS

  • Que cache le grand sourire d'Omar Sy ?

    arton28542-88820.jpg

    Un article à lire absolument:

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Que-cache-le-grand-sourire-d-Omar-Sy-28542.html

    + VIDEO: interview de Delphine COULIN

     

    Samba, Intouchables : l’« ouverture aux autres » pour les goyim

     

     

    Trois ans après le succès d’Intouchables, Éric Toledano et Olivier Nakache remettent le couvert avec Samba. Des films destinés à vendre, sous prétexte de comédie socialo-sentimentale, l’immigration et le métissage au bon peuple de France. Le tout, bien sûr, avec le renfort d’un matraquage télévisuel et radiophonique auquel personne ne peut échapper. Pourtant, dans les coulisses de la production et de la réalisation, se cache un monde de l’entre-soi, où le métissage est évidemment proscrit.