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Blog - Page 74

  • « Cassez-vous, je vais vous tuer », des journalistes agressés par des jeunes dans la cité où vivait Radouane Lakdim (MàJ: des journalistes du Monde et de CNN menacés « Barre toi d’ici ou j’te casse les jambes »)

    Par Horatius le 25/03/2018 0h25

  • Attaque terroriste de Trèbes : quand le gouvernement prendra-t-il conscience que nous sommes en guerre ?

     

     
    Communiqués / 23 mars 2018 / Étiquettes :  /
     

    Communiqué de presse du Front National

    Notre pays a été l’objet d’une nouvelle attaque terroriste. Comme d’habitude, les Français ont droit à une sorte de rituel gouvernemental :

    – déplacement du ministre de l’Intérieur sur les lieux, qui nous expliquera avec l’air satisfait les mesures mises en place;- déclaration lénifiante sur les pathologies psychiatriques supposées du terroriste, comme vient de le faire E. Macron;
    – avis d’experts pour démontrer l’efficacité des dispositifs antiterroristes…

    Fait inquiétant : on s’aperçoit qu’après avoir frappé les métropoles, les terroristes choisissent désormais de s’attaquer aux périmètres moins contrôlés des zones rurales, adoptant là la technique expérimentée dans tous les pays qui ont sombré dans le terrorisme comme l’Irak.

    L’attaque meurtrière de Trèbes est visiblement le fait d’un étranger fiché S doublé d’un délinquant. Que faisait-il sur le sol français?

    Lorsque les députés du Front National ont proposé le 28 septembre 2017, par voie d’amendement, l’expulsion des fichés S étrangers, la majorité En Marche et LR ont voté contre.

    Le Front National demande que le terrorisme soit maintenant traité comme un « acte de guerre », et que les étrangers sur les 16.000 fichés « S » recensés soient immédiatement expulsés.

    Au-delà de cette mesure ciblée, le Front national demande le retour des contrôles effectifs aux frontières nationales.

  • «L'islam n'a pas sa place en Allemagne» prévient le nouveau ministre allemand de l'Intérieur

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    Le nouveau ministre allemand de l'Intérieur Horst Seehofer a déclaré ce 16 mars : «L'islam n'a pas sa place en Allemagne». Ces propos ont été prononcés deux jours après la réélection d'Angela Merkel pour un quatrième mandat.

    Une sortie qui ne passe pas inaperçue en Allemagne. Le ministre allemand de l'Intérieur Horst Seehofer a estimé ce 16 mars que l'islam ne faisait pas partie de la société et de l'identité nationale allemande, prenant le contre-pied d'Angela Merkel, deux jours après l'investiture de son gouvernement constitué dans la douleur.

    «Non. L'islam n'a pas sa place en Allemagne. L'Allemagne est marquée par le christianisme. Le dimanche chômé, les jours fériés chrétiens et les rituels comme Pâques, la Pentecôte ou Noël en font partie», a ainsi déclaré Horst Seehofer, patron de la très conservatrice Union chrétienne démocrate (CSU), alliée bavaroise de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel.

    L'Allemagne est marquée par le christianisme

    Dans un entretien au quotidien Bild, il estime ainsi que si les musulmans vivant dans le pays en «font évidemment partie», ils ne doivent pas vivre «à côté ou contre» les Allemands. Ces propos sont aux antipodes de ceux tenus par Angela Merkel qui, en 2015, avait estimé que «l'islam fai[sait] désormais partie de l'Allemagne», pensant trancher le débat dans un pays qui compte quatre millions de musulmans, en majorité des travailleurs immigrés, principalement d'origine turque. La prise de position de la chancelière intervenait aussi au moment de l'arrivée dans le pays d'importants flux migratoires..

     

    «C'est le premier épisode d'une longue série avant les régionales bavaroises : Horst Seehofer lit le programme de l'AfD [Alternative pour l'Allemagne]», a réagi Beatrix von Storch, une des figures de la formation anti-immigration qui a obtenu un score historique aux dernières élections.

    La position de Seehofer n'est néanmoins pas une surprise. Très hostile à la politique migratoire d'Angela Merkel qui a ouvert l'accès à l'Allemagne en 2015 et 2016 à plus d'un million de migrants, il a arraché dans le contrat de gouvernement actuel un plafond de 180 000 à 220 000 demandeurs d'asiles accueillis par an. En outre, sa formation politique a pâti, lors des dernières élections, de la politique migratoire mise en place par la CDU, son allié de toujours, et que les électeurs du parti bavarois jugeaient en grande majorité trop laxiste. Nombre d'entre eux s'étaient alors tourné vers l'AfD.

  • Redouane Lakdim : condamné, pourquoi avait-t-il été naturalisé ?

     

    Unknown-9L'islamiste de Trèbes, Redouane Lakdim, a une biographie qui pose question sur la volonté de notre régime à lutter contre le terrorisme :

    • Né au Maroc en 1992
    • Condamné en 2011 pour détention d'armes
    • Fiché S en 2014
    • condamné pour outrage à agent en 2014
    • Nationalité française en 2015 (comment peut-on octroyer la nationalité française à un étranger condamné ?)
    • Prison en 2016 pour trafic de stupéfiants
    • Terroriste en 2018

    Comme pour Merah en 2011, la surveillance poussée de Lakdim aurait été interrompue quelques semaines avant l'attentat. Or Lakdim avait le profil type de ceux qui passent à l'action depuis 2011 : consultation de sites islamistes, petite délinquance, port illégal d'arme...

    Gérard Collomb a affirmé qu'il

    «était connu pour des faits de petite délinquance. Nous l'avons suivi et nous pensions qu'il n'y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l'acte brusquement.» «Il était connu pour possession et deal de stupéfiants. On ne pouvait pas dire qu'il allait être un radical passant à l'acte dans les temps qui venaient.»

    L'Etat doit rendre des comptes.

    Addendum - il semble que Redouane Lakdim ait été naturalisé en 2004, à 12 ans, lorsque son père a obtenu la nationalité française.

    Michel Janva

  • Arnaud Beltrame, mort d’un gendarme héroïque

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    >Faits divers|Jean-Marc Ducos, envoyé spécial à Carcassonne (Aude)|24 mars 2018, 6h51|MAJ : 24 mars 2018, 6h54|110

    Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, le gendarme grièvement blessé lors de l’attaque terroriste dans l’Aude, a succombé à ses blessures. PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP
     
     

    L’officier supérieur avait choisi de se proposer comme otage pour sauver une femme des mains du terroriste.

    Il a essuyé le tir d’au moins quatre balles du terroriste. Entre la vie et la mort depuis la terrible attaque du supermarché de Trèbes (Aude)vendredi midi, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, 44 ans, a succombé dans la nuit à ses blessures. Le commandant en second du groupement des gendarmes de l’Aude s’était proposé comme otage volontaire pour obtenir la libération d’une femme retenue par le terroriste avec d’autres clients et employés du centre commercial. L’officier de gendarmerie est devenu un héros, salué par l’hommage du président de la République et ce samedi par Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, qui a annoncé son décès sur Twitter : « Jamais la France n'oubliera son héroïsme, sa bravoure, son sacrifice ».

    « Un potentiel sportif énorme »

    « Un gars solide. Il a, comme on dit dans notre jargon, une caisse de malade. Un potentiel sportif énorme », se souvient ce camarade de promotion l’Ecole militaire inter-armes (EMIA) dont Arnaud Beltrame avait réussi le concours en 2001. Il en était d’ailleurs le major.

    « A la course à pied, il est l’un des meilleurs. C’est un homme psychologiquement fiable, svelte, grand et sec, un vrai sportif », continue cet officier de gendarmerie. Arnaud Beltrame a d’abord commencé sa carrière dans l’armée de terre au 8e Régiment d’artillerie de Commercy (Meuse) comme officier de réserve en situation d’activité (ORSA). C’est là qu’il devient aspirant, sous-lieutenant et lieutenant. Puis à la fin de son contrat provisoire, les contrats à durée déterminée de l’armée, propres aux Orsa, ce Breton a choisi de rester dans la vie militaire et passe le concours de l’Emia.

    « C’est un frère »

    A l’issue de sa formation, il préfère entrer « en gendarmerie comme on entre dans les ordres » en 2002 raconte un de ses patrons. Comme tout officier de gendarmerie qui débute, il passe par « la mobile » très formatrice pour les jeunes officiers. Et se retrouve au groupement blindé de gendarmerie mobile de Satory (Yvelines) en 2003 où il côtoie celui qui deviendra l’un des plus jeunes colonels de France. « C’est un frère et un frère d’arme aussi. Et en ce moment je pense à lui et à sa famille. Nous sommes tous touchés », glisse ce très jeune officier supérieur visiblement ému.

    « Concours de l’Ecole de guerre »

    Puis c’est le tour des mutations, il rejoint alors la compagnie d’Avranches (Manche) entre 2 010 et 2 014 où il obtient ses galons de chef d’escadron. Commander une compagnie c’est le passage obligé pour être un officier reconnu. Il tente alors le redoutable concours de l’Ecole de guerre qui forme les futurs hauts cadres de l’armée. Et devient officier de liaison au sein du ministère de l’Ecologie. Avant de reprendre une nouvelle affectation sur le terrain dans l’Aude comme officier adjoint de commandement, en jargon il était le « C2 » des gendarmes du département.

    Réputé calme, discret, le lieutenant-colonel Beltrame avait organisé fin décembre une simulation d’attaque terroriste dans un centre commercial de Carcassonne. Comme une prémonition. A l’époque, les tirs avaient été simulés avec des paintballs. Mais pas cette fois.

     

    LIRE AUSSI >Les témoignages glaçants des clients du Super U

    Le Parisien

  • Arnaud Beltrame est mort

  • Redouane Lakdim, le tueur islamiste, était "français"

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    Publié le 23 mars 2018 Auteur par admin4Catégories Insécurité

    Redouane Lakdim, le tueur islamiste de ce vendredi, était connu de la justice et des services de renseignement avant d’obtenir la nationalité française   L’islamiste qui a assassiné trois personnes et en a blessé gravement trois autres à Trèbes (11) avant de prendre des otages dans un supermarché puis d’être abattu par le GIGN s’appelle Redouane Lakdim. Né le 11 avril 1992 au Maroc, il était fiché « S » depuis 2014 et connu de la justice pour des faits de droit commun. Il a en effet été condamné par le tribunal correctionnel de Carcassonne le 29 mai 2011 à une peine de 1 mois d’emprisonnement avec sursis pour une infraction de port d’arme prohibée et il a été à nouveau condamné le 6 mars 2015 pour usage de stupéfiants et refus d’obtempérer à une peine d’1 mois d’emprisonnement. D’après le Figaro et LCI, cet individu, en dépit de son pedigree, a obtenu la « nationalité » française en… 2015 !
    Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com

     

  • Entretien avec Marine Le Pen : « Je ne suis pas prête à me laisser abattre »

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    Mayotte, la crise migratoire, la déception de la présidentielle, les alliances… Le FN a-t-il encore un avenir ? Marine Le Pen a reçu Caroline Parmentier et Samuel Martin du journal Présent dans son bureau de l’Assemblée nationale.

    — La basilique Saint-Denis envahie, neuf centres d’accueil qui vont ouvrir en Ile-de-France pour faire face à l’arrivée de 500 migrants par jour, est-ce qu’il est encore temps d’inverser le processus ?

    — Oui. Il est toujours temps d’inverser le processus, même si chaque jour qui passe rend la situation de plus en plus difficile à maîtriser. D’autant que les données démographiques de l’Afrique dans le cadre des 35 prochaines années, rendent la pression migratoire de demain extrêmement puissante. 1,3 milliard d’Africains aujourd’hui, 2,5 milliards d’ici à 2050. On sent bien que l’absence totale de politique mise en œuvre aujourd’hui va susciter la submersion migratoire de demain. Le gouvernement ne donne pas le moindre signal, non seulement d’arrêt de l’immigration clandestine, ni a fortiori d’arrêt de l’immigration légale. Mais il donne le signal d’un laxisme terrifiant, à l’égard du processus d’immigration mais aussi du comportement qu’osent avoir un certain nombre de migrants dans notre pays. Poussés il faut bien le dire comme d’habitude, par l’extrême gauche.

    — Quelles mesures faudrait-il prendre ?

    — Il y a toute une série de mesures à mettre en œuvre que je propose d’ailleurs dans le cadre de l’équivalent d’un état d’urgence pour Mayotte. Je dépose la semaine prochaine un projet de loi pour Mayotte afin de renverser une situation qui, si on ne la maîtrise pas, sera notre futur : d’abord la suppression du droit du sol immédiatement, la suppression de l’intégralité des aides qui sont accordées aux clandestins, l’interdiction de toute régularisation – celui qui ne vient pas de manière légale sur le territoire ne peut pas espérer se voir accorder des papiers. La mise en œuvre du renvoi de ces clandestins dans leurs pays d’origine et le bras de fer avec les pays d’origine si c’est nécessaire. Notamment en agissant sur les fonds de développement mais aussi sur les transferts d’argent massifs qui sont envoyés dans ces pays-là par ceux de leurs compatriotes qui travaillent en France. Ce sont des sommes qui sont, d’après les études, trois fois supérieures au montant des aides aux développements. Il y a des moyens de se faire respecter. Encore faut-il le dire et le faire. Et avoir le courage de renverser totalement la philosophie de la politique migratoire dans notre pays.

    — Comme dans de nombreux pays européens, les droites seront appelées à s’unir en France. Vous êtes donc prête à des évolutions sur les projets et à des accords ?

    — Je ne crois pas à la droite et la gauche, vous le savez. Je crois que le Front national a contribué à mettre en place le clivage : mondialistes contre nationaux. Aujourd’hui il est en place et la dernière étape de l’installation de ce nouveau clivage qui traverse le monde et l’Europe va être les élections européennes. Il y a une recomposition de la vie politique, nous devons participer à cette recomposition et même en être les acteurs principaux. Emmanuel Macron rassemble sur le mondialisme, nous devons rassembler les nationaux. Dans ce rassemblement il y aura sûrement des gens qui viennent de la droite, de l’ancienne droite mais aussi des gens qui viennent de la gauche, de l’ancienne gauche. Continuer à s’inscrire dans ce clivage gauche-droite m’apparaît obsolète et restrictif. C’est la raison pour laquelle je suis opposée à cette idée de l’union des droites parce que l’union des droites restreint en réalité le grand rassemblement de tous ceux qui veulent défendre la nation et qui est de notre responsabilité. Nous sommes aujourd’hui la formation leader de la défense de la nation contre les mondialistes.

    — Précisément, quelle est la marge de manœuvre de votre parti à l’Assemblée nationale ? Sur quels amendements, quels projets pouvez-vous peser et vous faire entendre ? Est-ce que ce n’est pas léger pour incarner la première force d’opposition dont vous rêviez au soir du second tour ?

    — Il est évident que lorsque l’on regarde le nombre de députés obtenus par nos amis de la Ligue en Italie, le nombre de députés obtenus par nos amis autrichiens, on s’aperçoit du drame démocratique que représente ce scrutin majoritaire à deux tours. Son objectif principal est précisément de maintenir en place des forces politiques qui sont représentées à l’Assemblée nationale de manière absolument disproportionnée par rapport à leur poids dans le pays. Et de faire quasiment disparaître des courants politiques qui sont extrêmement forts dans l’opinion. Nous subissons cette situation, ça ne nous empêche pas de dire ce que nous avons à dire mais nous le disons dans des conditions beaucoup plus difficiles que ceux qui bénéficient d’un groupe. Nous sommes cependant montés au créneau partout, sur tous les dossiers, sur tous les sujets, aujourd’hui sur la loi de programmation militaire, hier sur la loi dite de sécurité intérieure si mal nommée, demain sur la loi asile et immigration. Nous serons évidemment extrêmement présents lors des débats, nous avons d’ailleurs présenté un contre-projet sur l’asile et l’immigration, pour démontrer à nos compatriotes qu’il n’y a pas de fatalisme dans ce domaine. L’immigration massive est la conséquence de choix politiques. L’arrêt de l’immigration massive serait la conséquence d’un autre choix politique, celui que nous portons et que nous défendons. Je pense que notre voix compte au sein de l’Assemblée. Même si nous sommes peu nombreux, disons que nous contrebalançons l’absence de quantité par la qualité.

    — Qu’est-ce qui n’a pas marché aux dernières présidentielles ? Alors que la situation migratoire, terroriste, sociale, vous donnait chaque jour raison…

    — On ne fonctionne pas dans une méthode de compétition loyale en France, on l’a bien vu. Les grandes puissances financières, les grandes multinationales ont fait pour la première fois dans une élection présidentielle, non pas le choix d’un candidat, mais elles ont créé un candidat. Elles l’ont fabriqué de toutes pièces. Aidées par l’ensemble du système médiatique, qui non seulement a soutenu le candidat Macron main dans la main avec les puissances d’argent, mais qui a également discrédité tout au long de la campagne ceux qui pouvaient être des adversaires sérieux pour lui. Dans ces conditions, ça n’a effectivement pas été simple pour nous, même si je persiste à penser que le résultat obtenu à la présidentielle est loin de l’échec que l’on nous présente. Nous avons réussi envers et contre tout, envers et contre tous, à réunir un Français sur trois. Ça nous donne en même temps la marge de ce qu’il reste à conquérir. Nous avons pris des décisions dès le lendemain de l’élection, en tenant compte du fait que le big bang institutionnel que nous proposions dans le cadre de notre vision européenne, avait inquiété. Qu’il fallait persister sur la défense de la souveraineté nationale mais l’intégrer dans un calendrier, sur un quinquennat, en commençant par les frontières parce que c’est ce qu’il y a de plus urgent et en terminant par la monnaie. Et puis nous avons aussi constaté la difficulté qu’il y a à gagner sans alliance. Nous avions déjà touché du doigt cette difficulté aux élections régionales : nous avons perdu la PACA, les Hauts-de-France, à quelques points. Dans le système actuel que nous contestons, il est ardu de gagner une élection sans pouvoir compter sur la mise en œuvre d’alliances.

    — Que faudra-t-il de l’autre côté pour que l’on s’allie à vous ?

    — Leurs électeurs se sentent plus proches de nous que de Macron. Quand j’appelle à voter à Mayotte pour le candidat LR de Mansour Kamardine et que Virginie Calmels dit : « Nous préférons perdre les élections », je crois que c’est un discours que les électeurs Les Républicains ne supportent plus d’entendre. C’est quelque chose qui leur donne la nausée aujourd’hui. Et une grande partie d’entre eux, comme une grande partie des élus de terrain, se sentent incontestablement plus proches de nous que d’Emmanuel Macron, dans toute une série de domaines. Les dirigeants resteront peut-être arc-boutés sur leurs petites boutiques mais je pense que la pression de la base leur expliquera que, notamment aux élections municipales, il est quand même possible de trouver des éléments de projets communs pour les villes et de passer au-dessus de nos divergences. C’est vrai avec eux, ça peut l’être aussi avec des gens qui sont issus de la gauche et qui partagent le même constat que le nôtre.

     

    — Pour le moment c’est seulement des gens issus de la droite, c’est Mariani, c’est Poisson, c’est Dupont-Aignan qui envisagent de s’allier avec vous.

    — Dans le Pas-de-Calais, près de 60 % de mes électeurs, de mes adhérents et de mes militants viennent du Parti socialiste et du Parti communiste. Je ne veux pas m’enfermer dans une seule vision d’alliance. Nous sommes là pour défendre tous les Français. Avec tous les Français qui pensent que la nation est mise en danger par le gouvernement et la politique d’Emmanuel Macron, soutenus par Alain Juppé et un certain nombre d’autres, Edouard Philippe, Darmanin et j’en passe et des meilleurs.

    — Vous travaillez à une liste de rassemblement pour les européennes, à qui tendez-vous la main ?

    — A tous ceux qui, dans le cadre du combat européen, sont conscients que l’Union européenne est une structure carcérale, profondément antidémocratique puisque profondément antinationale. Il faut sauver nos nations car c’est en sauvant nos nations que nous allons sauver l’Europe. Le meilleur moyen de tuer l’Europe c’est de laisser l’Union européenne massacrer tout sur son passage : notre identité, notre sécurité, notre prospérité, notre culture, nos libertés. On peut trouver des gens venant de tout le spectre politique qui partagent cette opinion-là. Le parti LR est dans une situation difficile, d’affaiblissement considérable. Entre le pôle des mondialistes et le pôle des nationaux que nous représentons, il n’y a rien. Qui va être la tête de liste de Laurent Wauquiez ? Virginie Calmels ? Guillaume Peltier ? On voit bien l’extraordinaire différence de positionnements qui existe entre ces deux personnalités. Ça veut dire qu’intrinsèquement le parti LR est totalement fracturé. Une partie a déjà rejoint l’entreprise Macron mais je pense que la fracturation n’est pas finie et qu’il n’en restera qu’un mouvement très affaibli. Or il y a des gens chez Les Républicains qui ont envie de mener un combat victorieux et qui seront tentés d’aller vers ce rassemblement qui leur apparaît susceptible demain de participer à la constitution d’une majorité au Parlement européen. L’objectif n’est pas seulement national, l’objectif est européen. Il s’agit de constituer au Parlement européen soit une minorité de blocage, soit même une majorité d’eurosceptiques pour arrêter l’avancée annoncée comme inexorable de l’Europe fédérale contre laquelle les peuples s’élèvent de manière massive : Visegrád, le Danemark, la Finlande, la Suède, l’Italie, la France, l’Allemagne…

    — Qui va conduire la liste du Rassemblement national aux européennes ?

    — Ça n’a pas tellement d’importance en réalité. Autant c’est important pour Laurent Wauquiez car ça va déterminer de quel côté il tombe, autant chez nous ça ne pose pas de difficultés. Plusieurs personnes pourraient conduire la liste. Je pense que la nationalisation de l’élection rend la tête de liste moins importante. Ça va être une élection portée par les mouvements politiques et donc par les chefs de parti et les cadres des mouvements qui vont mener les campagnes. La tête de liste est moins importante qu’elle pouvait l’être lorsque les listes étaient régionalisées.

    — Pourquoi fallait-il changer le nom du Front national ?

    — Parce que nous sommes entrés dans une nouvelle phase de l’existence du Front national. Parce qu’on fait front contre quelque chose ou contre quelqu’un. Je pense qu’aujourd’hui il faut définitivement que nous terminions notre mue de parti d’opposition en parti de gouvernement. Il nous faut acquérir cette culture des alliances, du respect des sensibilités, des parcours et des différences qui existent entre les alliés. Ce n’est pas intrinsèque au Front national. Nous devons insuffler cette culture de gouvernement à notre mouvement. Non plus seulement s’opposer de la manière la plus juste qui soit – ce que nous savons très bien faire – aux politiques qui sont menées, mais être capables de présenter aux Français des projets aboutis : ce qu’est une gestion municipale Front national, une gestion régionale Front national. Et la vision précise de ce que nous avons appelé cette Union des nations européennes que nous voulons voir remplacer l’Union européenne. Elle a vocation à réunir des nations, librement, sur la base de projets communs mais tout en conservant ce droit de veto qui permet à une nation de dire : « Je ne participe pas à ce projet-là parce qu’il va à l’encontre de mes intérêts nationaux. »

    — Laurent Wauquiez a anticipé en disant que, changement de nom ou pas, il ne s’allierait jamais aux Le Pen.

    — Ce n’est pas un argument d’une très haute volée. En même temps, il nous a habitués à être un peu ras des pâquerettes. Il est au bout de sa logique. Je pense que ses électeurs vont se rendre compte que tout cela n’était donc qu’une succession d’arguties et d’excuses. Au départ ça a été l’immigration puis l’Europe et maintenant c’est le nom de Le Pen. La réalité c’est que M. Wauquiez a peur. Il a peur d’être avalé par la dynamique et la force de conviction du Front national et pour pouvoir préserver sa boutique de plus en plus petite, il ne sait faire qu’une chose, c’est dire du mal de la concurrence.

    — On sent les gens extrêmement déçus et désabusés, notamment sur les réseaux sociaux. On vous ressort le « débat » attaché à votre nom, brandi mille fois comme une incantation magique, un peu comme « le détail » de votre père. Est-ce qu’il y a un désamour de Marine Le Pen ?

    — S’il y avait un désamour de Marine Le Pen, ça se serait senti au congrès. Moi je veux bien entendre tout ce que j’entends et tout ce que je lis. Mais en l’occurrence le congrès c’est la démonstration par le vote. Je pense qu’une immense majorité d’électeurs me conservent leur confiance parce qu’au-delà de ce rendez-vous raté, comme je l’ai dit très simplement, au-delà de ce débat, ils jugent les dirigeants politiques sur l’ensemble de leur parcours. Ils m’accordent le courage, la pugnacité, la solidité aussi, nécessaire pour faire face à ce type d’attaques. Je pense qu’il y a une guerre psychologique qui est menée au Front national. L’un des premiers actes de la subversion c’est la décrédibilisation du chef. Il n’y a que les imbéciles qui pensent qu’un organisme, à part peut-être le canard, peut survivre plus de 30 secondes quand on lui a tranché la tête. Mes adversaires veulent trancher la tête du Front national pensant que son organisme s’affaiblira puis mourra. Sauf que je ne suis pas prête à me laisser abattre. Toute cette agression, toute cette brutalité, toute cette violence ont plutôt tendance à me renforcer, ça doit être familial ! Ils ne sont pas près de se débarrasser de moi ni de se débarrasser du Front national.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier et Samuel Martin

    Article paru dans Présent daté du 24 mars 2018

  • La justice italienne est en passe de remporter son face à face contre les ONG favorisant l’immigration clandestine

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    23/03/2018 – ITALIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    L’organisation non gouvernementale “Proactiva Open Arms” et trois de ses membres sont sous le coup d’une enquête de la justice italienne suite à des événements survenus en fin de semaine dernière. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs en vue de favoriser l’immigration clandestine, après avoir refusé de remettre des immigrés illégaux aux autorités libyennes,. Ce faisant l’ONG est en effet passée outre l’accord passé avec le ministère italien de l’Intérieur en juillet 2017 qui réglementait notamment le débarquement d’immigrés sur les terres italiennes. Un accord similaire pris avec les autorités libyennes permettait ainsi d’endiguer le flux d’arrivées en Italie.

    Ces réglementations faisaient suite à de nombreuses passes d’armes entre ces organisations et le gouvernement italien.

    En effet, il était reproché à de nombreuses ONG d’inciter les africains à tenter la traversée de la méditerranée, voir même d’être directement en contact avec les passeurs. A la suite d’une enquête ouverte à ce sujet par le parquet de Catane, le nombre de bateaux de ces associations affrétés en Méditerranée a drastiquement diminué. Début 2017 une dizaine d’entre eux sillonnaient la mer de manière coordonnée, ramenant une quantité colossale d’immigrés illégaux sur les terres transalpines. Ils n’en resterait maintenant plus qu’un, suite à la saisie du bateau de l’ONG Proactiva Open Arms ce samedi.

    La justice italienne est donc en train de gagner ce combat de la Méditerranée.

    En effet, et les débarquement sur les côtes italiennes ont baissé de plus de 60% dans le même temps, preuve de l’impact désastreux qu’avait l’implication de ces associations. Matteo Salvini, chef du premier parti de la coalition de droite du pays s’est réjoui des actions judiciaires de ce samedi, se félicitant que “enfin un parquet italien s’élevait contre le trafic d’être humains”. Après les pays d’Europe Centrale, l’Italie est elle aussi en passe de prouver qu’il est possible de résister à l’immigration massive à laquelle est confrontée l’Europe actuellement.

  • Viktor Orban : "La situation actuelle, c’est qu’on veut nous prendre notre pays"

    23 mars 2018

     

    Extraits du discours de Viktor Orban à l'occasion du 170e anniversaire de la révolution hongroise de 1848 :

    29314646_10156039401191093_137544196436139422_n-1"[...] Mais la plus grande chose que nous pourrions réaliser dans nos vies, la plus grande bataille que nous puissions combattre ensemble est toujours à venir. Et tout indique que ce combat est très proche de nous aujourd’hui. La situation actuelle, chers amis, c’est qu’on veut nous prendre notre pays. Pas d’un coup de plume, comme il y a cent ans à Trianon ; maintenant, ils veulent que nous cédions volontairement notre pays à d’autres, sur une période de quelques décennies. Ils veulent que nous le cédions à des étrangers venant d’autres continents, qui ne parlent pas notre langue et qui ne respectent pas notre culture, nos lois ou notre mode de vie : des gens qui veulent remplacer ce qui est à nous par ce qui est à eux. Ce qu’ils veulent, c’est que désormais ce ne soit plus nous et nos descendants qui vivions ici, mais d’autres. Il n’y a pas d’exagération dans ce que je viens de dire. Jour après jour, nous voyons les grands pays et nations d’Europe de l’Ouest perdre leurs pays : petit à petit, quartier par quartier, et de ville en ville. Le fait est que ceux qui n’arrêtent pas l’immigration à leurs frontières sont perdus : lentement mais sûrement ils sont consommés. Des forces extérieures et des puissances internationales veulent nous imposer tout cela, avec l’aide de leurs alliés dans notre pays. Et ils voient notre prochaine élection comme une bonne opportunité pour cela. [...] 

    Les forces nationales et mondialistes ne se sont jamais si ouvertement confrontées. Nous, les millions de patriotes, sommes d’un côté, et de l’autre, les élites des citoyens du monde. Nous qui croyons aux États-nations, à la défense des frontières, à la famille et à la valeur du travail, nous sommes d’un côté. Et nous nous opposons à ceux qui veulent une société ouverte, un monde sans frontières ni nations, de nouvelles formes de famille, un travail dévalorisé et des travailleurs bon marché – tous régis par une armée de bureaucrates insaisissables. D’un côté, les forces nationales et démocratiques, et de l’autre côté, les forces supranationales et antidémocratiques. C’est la situation en Hongrie à vingt-quatre jours des élections. [...]

    L’Europe et la Hongrie sont à l’épicentre d’une lutte civilisationnelle. Nous sommes confrontés à un mouvement de population de masse qui constitue un danger imminent pour l’ordre et le mode de vie que nous avons connus jusqu’à présent.Nous devons donc à la fois défendre nos réalisations, et entrer dans la bataille pour s’assurer tout simplement de préserver une raison de continuer. Si nous ne protégeons pas notre mode de vie, il n’y a plus de raisons de lutter. Si dans le futur, le pays n’est plus hongrois, à quoi bon ? Ne nous y trompons pas, ce ne sont pas les petits partis d’opposition anémiques que nous avons à combattre, mais un réseau international organisé en empire. Nous sommes confrontés à des médias entretenus par des intérêts étrangers et des oligarques d’ici, des militants engagés et professionnels, des agitateurs, et un réseau d’ONG financées par un spéculateur international, que le nom de «George Soros» résume et incarne. C’est le monde que nous devons combattre pour protéger le nôtre. Le bon soldat ne se bat pas parce qu’il déteste ce qui lui fait face, mais parce qu’il aime ce qui est derrière lui. Il aime la Hongrie et les Hongrois. [...]

    Nous savons que dans chaque circonscription ils s’opposeront à nos candidats. Leur tâche est de gagner le pouvoir et de mettre en œuvre le grand projet : briser la Hongrie, qui se dresse sur le chemin des immigrants et d’abord implanter des milliers, puis des dizaines de milliers d’immigrants en Hongrie dans quelques années. Ces chiffres ne sont pas exagérés. L’Europe est déjà aujourd’hui envahie. Si nous n’agissons pas, dans les prochaines décennies, des dizaines et des dizaines de millions d’Afrique et du Moyen-Orient vont venir en Europe. La partie occidentale de l’Europe assiste à cela les mains en l’air. Quiconque met les mains en l’air se désarme soi-même et ne décide plus de son propre sort. L’Histoire des perdants est écrite par quelqu’un d’autre. Les jeunes d’Europe occidentale vont faire l’expérience de devenir une minorité dans leur propre pays, et perdront le seul endroit du monde qu’ils pouvaient considérer comme leur patrie. Des forces telles que le monde n’a pas vu depuis longtemps resurgissent. L’Afrique aura dix fois plus de jeunes que l’Europe. Si l’Europe ne fait rien, ils enfonceront notre porte. Bruxelles ne défend pas l’Europe et n’arrête pas l’immigration, mais veut la soutenir et l’organiser. Elle veut diluer la population de l’Europe et la remplacer, jeter notre culture, notre mode de vie et tout ce qui nous sépare et nous distingue, nous Européens, des autres peuples du monde. [...]"

    Le Salon Beige

    NdB: Ce discours est celui que nous, Français, nous voudrions entendre en ces heures, en ces jours dramatiques marqués par les attentats islamistes. Voter Macron et sa clique a été une stupidité de plus de notre peuple inconscient.

    Rappelons que la petite ville de Trèbes, dans l'Aude, a voté à 48% pour Marine Le Pen aux présidentielles.  

  • JT TVL 23 MARS 2018

  • Attaque à Trèbes : ce que l'on sait de Redouane Lakdim, l'assaillant du Super U

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    Le Marocain de 26 ans a été tué par les forces de l'ordre. Il était connu des services de police.

    Par L'Obs

     

    L'attaque de Trèbes, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé deux autres (dont deux gravement), a été menée par un homme se réclamant du groupe djihadiste Etat islamique. 

    Le suspect, Redouane Lakdim, est un Marocain de 26 ans, "fiché S depuis 2014, en raison de sa radicalisation et de ses liens avec la mouvance salafiste", a indiqué le procureur de la République, François Molins.

    L'homme aurait agi seul. Il a été abattu par les forces de l'ordre qui ont donné l'assaut contre le supermarché Super U dans lequel il était retranché.

    Une "proche" de l'assaillant a été placée en garde à vue ce vendredi soir pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle".

    Suivi pour radicalisation ?

    L'homme était suivi par la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), explique au "Parisien" une source proche de l’enquête. "Très actif sur les réseaux sociaux salafistes, il avait été incarcéré à Carcassonne en 2016, sans que l’on sache encore pour quelle raison", écrit le quotidien. 

    Selon RTL, Redouane Lakdim était fiché au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste). Une version que pondère le ministre de l'Intérieur : 

    "Il avait 26 ans et était connu pour des faits de petite délinquance et nous l'avions suivi et nous pensions qu'il n'y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l'acte brusquement."

    L'homme était connu de la justice notamment pour détention d'armes et trafic de stupéfiants. "Aucun signe précurseur ne laissait présager un passage à l’acte terroriste", a souligné François Molins.

    Le terroriste retranché sollicitait la libération de "frères", a précisé le procureur. D'après plusieurs médias, il demandait notamment la libération de Salah Abdeslam, du commando terroriste du 13-Novembre.

    Un témoin de l'attaque du Super U a assuré qu'il avait crié "Allah Akbar" en rentrant dans le supermarché. Une autre témoin, joint par Franceinfo raconte :

    "Un homme a crié et a tiré des coups de feu à plusieurs reprises. J'ai vu une porte de frigo, j'ai demandé aux gens de venir se mettre à l'abri. Nous étions dix et nous sommes restés une heure. Il y a eu encore des coups de feu et on est sorti par la porte de secours derrière. [...] Il a crié Allah je ne sais pas quoi, je ne l'ai pas vu."

    "Le suspect a d'abord volé une voiture à Carcassonne, tuant un passager et blessant le conducteur, avant de toucher à l'épaule un CRS à proximité de la caserne située non loin de là. Ensuite, il a tué deux autres personnes au cours de la prise d'otages dans le supermarché de Trèbes", ont précisé ces sources.

    L'homme "a pénétré vers 11h15 dans ce supermarché Super U et des coups de feu ont été entendus", a précisé une source à l'AFP.

    Se revendique de Daech

    D'après le parquet de Carcassonne, le preneur d'otages s'est revendiqué du groupe terroriste Etat islamique. Lequel a revendiqué l'attentat quelques heures plus tard.

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    Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête du chef d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, séquestrations sous conditions en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes criminelle. L'enquête est confiée à la sous-direction antiterroriste (SDAT), la Direction générale de la sécurité intérieure DGSI et la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) Montpellier.

    Quelqu'un de "calme", "sympa"

    Le jeune homme vivait selon "le Parisien" avec ses parents et ses sœurs, dans un appartement de Carcassonne, perquisitionné en début d’après-midi. Contactée par le quotidien, une voisine explique que le suspect a été vu ce vendredi matin accompagnant sa petite sœur à l’école. Une autre voisine, citée par "le Parisien", décrit le jeune homme comme quelqu'un de "calme", "sympa", avec "toujours un mot gentil". La même personne explique aussi que le jeune homme fréquentait régulièrement la mosquée.

    L'Obs

  • Trèbes : Un lieutenant-colonel de 45 ans s’est échangé contre un otage lors de l’attaque (Màj : il est grièvement blessé)

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    Saluons cet authentique héros français qui n'a pas hésité à risquer sa vie pour sauver une femme, et prions pour qu'il survive à ses  graves blessures

     

    18h53

    Lieutenant-colonel du groupement de gendarmerie de l’Aude, Arnaud Beltrame, 45 ans, a été grièvement blessé dans la prise d’otages du Super U de Trèbes (Aude) près de Carcassonne vendredi 23 mars 2018. Arnaud Beltrame a été le patron des gendarmes du sud-Manche, commandant de la compagnie d’Avranches (Manche) de 2010 à 2014. Originaire du Morbihan, il avait quitté Avranches pour intégrer le ministère de l’Ecologie. Il avait passé le concours de l’Ecole de guerre. Il avait été fait chevalier de la Légion d’Honneur en mai 2012.

    « Acte d’héroïsme »
    A Trèbes, le lieutenant-colonel de gendarmerie s’était proposé comme otage en échange de la libération d’une femme. L’officier est ensuite resté à l’intérieur du magasin jusqu’à l’assaut du GIGN, vers 14 h 30. « Il avait laissé son téléphone ouvert, et c’est lorsque nous avons entendu les coups de feu que le GIGN est intervenu » pour neutraliser le terroriste, a déclaré Gérard Collomb, Ministre de l’Intérieur, saluant au passage « le courage du lieutenant-colonel pour cet acte d’héroïsme ».

    Prémonitoire ?
    Fait prémonitoire ou pas, en décembre 2017, selon nos confrères de la Dépêche du Midi, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame avait organisé avec la Préfecture de l’Aude et les pompiers locaux un exercice simulant un attentat à Carcassonne. Le scénario était une tuerie de masse dans un supermarché.

    La Manche Libre


    Lors de la prise d’otages vendredi, un gendarme est entré volontairement dans le supermarché Super U de Trèbes (Aude) en échange d’un civil. Il a été « gravement » blessé selon le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb qui a salué son « héroïsme ». […]

    France Bleu


    Selon les informations de nos confrères du Figaro, un lieutenant-colonel de 45 ans se serait échangé contre un otage dans l’attaque qui a frappé un supermarché de Trèbes ce vendredi matin.

     

  • POUR CLÉMENTINE AUTAIN, PAS PLUS DE PROFANATION À SAINT-DENIS QUE DE MISOGYNIE À SEVRAN. ELLE N’EST PAS BELLE, LA VIE ?

     

     

    Ne les appelez plus « les Insoumis » mais les « Toutpermis ». Qui peuvent dire à leur guise tout et rien. Et surtout n’importe quoi.

    Ecrivain, journaliste
     
    Son blog 
     
     
     
     

    Pour Clémentine Autain, « il n’y a rien à profaner [à Saint-Denis]. On a tout mis à la fosse commune en 1793 »… « rien » et « tout » désignant laconiquement les dépouilles des rois qui ont fait la France, selon le livre éponyme de Georges Bordonove, et « on » pouvant aussi bien être, dans sa bouche, pronom indéfini désignant une foule anonyme de révolutionnaires que première personne du pluriel, unissant sa personne aux sans-culottes dont elle est la fière héritière.

    …mais « on » a oublié un petit « rien » : que « tout » avait été remis à la Restauration. 1 « On » n’a pas à « tout » connaître de son département pour être élu, mais « on » n’est pas obligé de ne « rien » savoir non plus, et « on » pourrait quand même se renseigner : « on » aurait pu jeter un coup d’œil sur Wikipédia pour vérifier avant de tweeter, mais il est vrai que l’Histoire en soi est un savoir bourgeois, et lorsqu’« on » appartient à FI, l’alpha est 1789 et l’oméga 1793. Avant et après, il n’y a « rien ». Sans compter « qu’on » est d’une génération pour laquelle la Restauration n’a jamais été enseignée au lycée, la France passant peu ou prou de la Révolution à la guerre de 14, avec juste un petit mot sur Napoléon, et aussi – cela va sans dire – sur les exactions de la colonisation. Pas plus de profanation, donc, à la basilique que de misogynie dans les bars de Sevran. Elle n’est pas belle, la vie, en Seine-Saint-Denis ?

    Pour Éric Coquerel, le président de la République n’avait pas à « intervenir dans une église », même pour un hommage à Johnny Hallyday. C’est ce qu’il a dit à la télé (CNews) en décembre dernier.

     

    Mais un député de la République peut « intervenir dans une église » – comme il le revendique, bravache, dans un tweet épinglé, « J’assume d’avoir soutenu cette occupation » – pour y emmener, par provocation, une foule bruyante de migrants criant leurs revendications au mégaphone, et notamment « On est chez nous », empêchant, comme le raconte un témoin sur Facebook, les fidèles de rentrer et de prier, et surtout d’assister à la messe dominicale – une obligation pour tout catholique.

     

    Alors que la République, selon l’article 1 de la la loi de 1905, garantit le libre exercice des cultes, un député peut donc en toute impunité se vanter d’avoir contribué à l’entraver, et un autre peut nier, par un mensonge caractérisé, qu’un lieu de sépulture ait été profané.

    Ne les appelez plus « les Insoumis » mais les « Toutpermis ». Qui peuvent dire à leur guise tout et rien. Et surtout n’importe quoi.

     

    Notes:

    1. Le 19 janvier 1817, Louis XVIII fit ramener les restes de ses prédécesseurs, récupérés dans les fosses, dans la crypte de la basilique, où ils sont rassemblés (car la chaux a empêché leur identification) dans un ossuaire scellé par des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des monarques. 
  • VIDEO - Alexis Lacroix (l’Express) : « Quelques migrants ont un peu chahuté dans cette église […] la fachosphère essaie d’instrumentaliser ce micro-événement »

    http://www.fdesouche.com/974861-alexis-lacroix-lexpress-quelques-migrants-ont-un-peu-chahute-dans-cette-eglise-la-fachosphere-essaie-dinstrumentaliser-ce-micro-evenement

     

    20h50

     

    Le Figaro Live du 21 mars 2018

    Merci à Tancrède

  • JT TVL 22 MARS 2018

  • Allemagne: le « migrant mineur » de 33 ans ayant tué Maria Ladenburger condamné à perpétuité

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    11h12
     

     

    Un demandeur d’asile se disant afghan a été condamné ce matin en Allemagne à la perpétuité pour le meurtre d’une étudiante, un crime qui avait révélé les dysfonctionnements de la coopération européenne et nourri le discours anti-réfugiés.Jugé depuis septembre à Fribourg, Hussein Khavari a été accusé du viol et du meurtre en octobre 2016 de Maria Ladenburger, une étudiante en médecine de 19 ans. Il avait reconnu avoir attaquée sa victime « sous le coup d’une impulsion ».

    Le tribunal a considéré que ses crimes étaient « particulièrement graves », une définition pénale qui permet une incarcération effective pendant plus de 15 ans. L’agression, survenue de nuit alors que la victime rentrait d’une soirée, avait été particulièrement violente: après l’avoir mordue à la poitrine et à la joue, Hussein Khavari avait tenté de l’étrangler. Une fois inconsciente, il l’avait violée à plusieurs reprises, avant de l’abandonner au bord d’une rivière où elle s’était finalement noyée.

    Khavari avait en effet été condamné en 2013 à dix ans de prison pour avoir tenté de tuer une étudiante en Grèce. Bénéficiant d’une liberté conditionnelle en octobre 2015 suite à une amnistie décidée en raison de la surpopulation des prisons, il disparaît peu après. Athènes n’avait pas émis d’avis de recherche international, ce qui avait empêché son identification à son entrée en Allemagne, selon les autorités allemandes.

    NdB: la première coupable, c'est MERKEL qui laisse entrer en Allemagne des  "bêtes humaines" dégénérées qui ne cherchent qu'à violer et à tuer des femmes blanches, jeunes et belles. 

     

     

  • Le racisme « anti-blanc » s’affiche à l’Université Paris-8 depuis que l’extrême-gauche y accueille des migrants

    http://www.fdesouche.com/974091-le-racisme-anti-blanc-saffiche-a-luniversite-paris-8

    Dérouler et voir toutes les photos, inscriptions haineuses, etc...

  • Une nouvelle loi contre le racisme : ça nous manquait !, par Francis Bergeron

    "Quiconque veut ravir la liberté d’une nation doit commencer par lui retirer le droit de s’exprimer librement."  Benjamin FRANKLIN

     

    "A la fin, nous rendrons impossible le crime par la pensée, car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer." George ORWELL

                                                                                        

    Certains croyaient notre pays déjà doté du plus gigantesque empilement de lois antiracistes qui aient jamais été imaginées : loi du 23 juillet 1881, loi Pleven de 1972, loi Gayssot de 1990, loi de 1992 sur la réforme du Code pénal etc. Le dispositif semblait plus que complet, débordant, même.

    Aujourd’hui la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale est sanctionnée par un an de prison et 45 000 euros d’amende. Mais même des propos racistes tenus en privé sont passibles de 1 500 euros d’amende. L’injure publique à caractère racial vaut six mois de prison et 22 500 euros d’amende, l’apologie de crime contre l’humanité est punie de cinq ans de prison. Le refus de fournir un bien pour des raisons raciales et autres est puni de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. La discrimination pratiquée par un représentant de l’autorité publique vaut cinq ans de prison. Une violation de sépulture à caractère racial est punie de trois à cinq ans de prison etc.

    Alors que manque-t-il à cet arsenal ? Une aggravation générale ? La peine de mort ?

    Il semble que le gouvernement ait considéré qu’il y avait « un trou dans la raquette ». C’est pourquoi le Premier ministre Edouard Philippe et huit membres de son gouvernement se sont rendus au Musée de l’histoire de l’immigration (on n’ose écrire l’ex-musée des Colonies, sous peine de tomber sous le coup de la loi et d’être à notre tour condamnés !) pour détailler les nouvelles dispositions.

    Un plan 2018-2020 a été présenté pour lutter contre la « flambée d’actes antisémites et antimusulmans » recensés ces dernières années (comme par un fait exprès, les actes antifrançais, antichrétiens, comme l’assassinat du père Hamel, n’ont pas été cités). Ce plan vise plus spécifiquement des propos tenus sur internet. Les grands réseaux sociaux qui laissent passer ce genre de propos pourraient se voir condamnés à une amende pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros. Des réseaux d’enquêteurs et de magistrats vont être recrutés pour traquer « la parole haineuse ». Un budget de 40 millions d’euros a été débloqué à cet effet. Les enquêteurs pourront prendre des pseudonymes, infiltrer des groupes de discussion, avec le risque, d’ailleurs, comme on l’avait vu après l’attentat de la synagogue de la rue Copernic, attribué à tort à des néo-nazis, de se retrouver dans des groupes… ne comportant que des policiers infiltrés !

    Les affaires Ilian Halimi, Sarah Halimi, Merah, hypercacher de Vincennes, les expulsions d’imams prêchant la haine et poussant au meurtre, montrent bien que des crimes racistes, antichrétiens, antisémites, antifrançais, sont parfois commis, mais toujours par les mêmes. Cette loi est-elle faite pour combattre ces crimes ?

    Sandwiches au porc

    Il faut craindre, dans ce domaine, le principe de précaution. Un principe de précaution qui a déjà abouti à la censure de Céline et de Maurras, au retrait des livres de l’historien de l’histoire militaire Jean Mabire de certains musées, à des procès scandaleux, comme ceux qui furent intentés contre Présent il y a une trentaine d’années.

    Les commentateurs de ce projet de loi se sont empressés de l’illustrer non par le prêche d’appel au meurtre de tel imam marseillais, mais par des propos présumés racistes d’un adhérent du FNJ, ou par la présence de sandwiches au porc distribués à des SDF toulousains ! On devine les visées totalitaires qui président en fait à ces multiplications d’interdits, à ce quadrillage de la pensée et de l’expression, sans rapport avec les vrais enjeux.

    Francis Bergeron

    (merci à Dirk)