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Blog - Page 75

  • Netanyahu : L’arrivée massive de migrants africains représente une plus grande menace que les attentats islamistes

     

    12h34

    Le Premier ministre israélien a affirmé que la barrière électronique placée à la frontière israélo-égyptienne avait sauvé Israël d’attaques jihadistes et ce qu’il a qualifié de « pire menace », l’arrivée massive de migrants illégaux africains.

    « Sans cette barrière, nous serions confrontés à de graves attaques de terroristes du Sinaï et, pire, à une arrivée massive de migrants africains illégaux », a déclaré M. Netanyahu lors d’une conférence consacrée au développement de la région sud d’Israël.

    Un plan gouvernemental controversé prévoit l’expulsion prochaine de milliers de migrants africains entrés illégalement dans le pays.

    « Nous parlons d’un Etat juif et démocratique mais comment assurer qu’il reste juif avec 50.000 ou 100.000 migrants par an ? », a demandé M. Netanyahu.

    « Un million, un million et demi et on peut fermer la baraque », a ajouté le Premier ministre, se félicitant « qu’au lieu de fermer la baraque, on a installé une barrière ».

    VOA Afrique

  • Complot contre les Brigandes

    A écouter pour en finir avec de graves accusations mensongères colportées par certains médias

  • Affaire Maurras : dégoûtés par Nyssen, 10 des 12 membres du Comité des commémorations nationales démissionnent

     

    La décision de la ministre de la Culture Françoise Nyssen de retirer le nom de Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018 ne passe pas.

     

    « La décision que vous avez prise de retirer le nom de Charles Maurras de la longue liste de faits mémorables établie par notre Haut-Comité au titre de l’année 2018 – après l’avoir d’abord ratifiée par une préface élogieuse – et d’interrompre la diffusion du Livre des commémorations nationales nous rend impossible, à notre plus vif regret, de continuer de siéger dans cette instance », ont écrit les démissionnaires dans une lettre ouverte à la ministre Nyssen dont l’AFP a obtenu une copie.

    [...]

    La ministre de la Culture Françoise Nyssen avait décidé fin janvier d’effacer Maurras du livre des commémorations nationales après des protestations d’associations antiracistes. « Vous comprendrez que, dans ces conditions, nous ne puissions continuer à siéger avec, en permanence, la menace soit de la censure soit de l’autocensure », ont écrit les membres du Haut-Comité dans leur lettre ouverte à Françoise Nyssen.

    Lire l’intégralité de l’article sur huffingtonpost.fr

  • JT TVL 21 MARS 2018

  • "Cette affaire «ne touche pas seulement le financement d'une campagne électorale» déclare Marine Le Pen

     

    «La justice dans cette affaire, parce qu'il s'agit d'un ancien président de la République, mais aussi parce que les conséquences pourraient être très lourdes, doit faire son travail de manière très sérieuse, et avec la neutralité qu'on devrait toujours exiger de la part d'une instruction», a expliqué la finaliste de la présidentielle de 2017. «[Cette affaire] ne touche pas seulement le financement d'une campagne électorale. Elle touche à la mise en œuvre d'une guerre, elle touche à l'élimination d'un chef d'Etat, elle touche à la déstabilisation profonde d'un pays, et sa conséquence qui a été une vague migratoire massive sur l'Europe», a fait valoir Marine Le Pen.

    "Si les faits étaient avérés, les conséquences iraient beaucoup plus loin qu'un simple financement."

    RT

  • Après vingt heures de garde à vue, Nicolas Sarkozy mis en examen et placé sous contrôle judiciaire

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    Justice

     

    A  l’issue de deux jours de garde à vue,Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens. Il a été placé sous contrôle judiciaire. 

      
     

    Après une interruption la nuit dernière, la garde à vue de Nicolas Sarkozy qui a repris mercredi matin dans l'enquête sur des soupçons de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi, s'est achevée peu après 19 heures ce mercredi soir. Nicolas Sarkozy a ensuite regagné son domicile du seizième arrondissement parisien peu après 20 heures.

    L'ex-président de la République était arrivé arrivé peu avant 8 heures dans les locaux de l'office anticorruption (Oclciff) à Nanterre près de Paris.  Mardi, son audition débutée dans la matinée avait été interrompue vers minuit. Au total sa garde à vue a duré plus d'une vingtaine d'heures.

    Également entendu, mais sous le statut de "suspect libre", Brice Hortefeux, qui occupa plusieurs postes ministériels -dont celui de l'Intérieur- pendant le quinquennat Sarkozy (2007-2012), a quitté les locaux de l'Oclciff mardi soir, assurant sur Twitter avoir apporté des précisions pour "permettre de clore une succession d’erreurs et de mensonges".

    Ce coup d'accélérateur dans ce dossier, instruit par des magistrats du pôle financier depuis près de cinq ans, marque un retour à la rubrique des affaires judiciaires pour Nicolas Sarkozy, 63 ans.

    Depuis la diffusion en mai 2012 d’un document libyen accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros, pour permettre notamment à la Libye de sortir de son isolement diplomatique, les investigations ont considérablement avancé.

     

    Plusieurs protagonistes, dont d'ex-responsables libyens, ont accrédité la thèse de versements illicites. Le sulfureux homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a lui-même assuré avoir remis entre fin 2006 et début 2007 trois valises contenant 5 millions d'euros en provenance du régime de Kadhafi à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant.

    D'autres dignitaires libyens ont démenti tout financement et l'ex-chef de l’État, qui avait reçu en grande pompe M. Kadhafi à l'Elysée en 2007, a toujours rejeté ces accusations.

    Les magistrats ont-ils rassemblé de nouveaux éléments pouvant le mettre en cause directement ?

     

    Pendant sa garde à vue, Nicolas Sarkozy pourrait avoir été interrogé sur les différents délits visés par l'enquête. Ouverte notamment pour "détournements de fonds publics" et "corruption active et passive", l'enquête a été élargie en janvier à des soupçons de "financement illégal de campagne électorale".

    Circulation d'espèces

    Cet élargissement fait suite à un rapport de l'office anticorruption, daté de septembre, qui pointe une circulation importante d'espèces dans l'entourage du candidat UMP durant la campagne 2007. "Tout le monde venait chercher son enveloppe", a relaté une ex-salariée, d'après ce rapport dont l'AFP a eu connaissance, doutant qu'une distribution aussi massive ait pu se faire sans que Nicolas Sarkozy ait été au courant.

    Interrogés, Éric Woerth, trésorier de la campagne et l'un de ses adjoints, Vincent Talvas, ont assuré que l'argent provenait de dons anonymes, une justification contestée par d'autres protagonistes de la campagne.

    Les investigations ont aussi mis en lumière plusieurs opérations suspectes, notamment un virement de 500.000 euros perçu par Claude Guéant en mars 2008, en provenance d'une société d'un avocat malaisien. L'ex-secrétaire général de l’Élysée a affirmé qu'il s'agissait du fruit de la vente de deux tableaux, sans convaincre les juges qui l'ont mis en examen notamment pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée".

    Les juges s'interrogent également sur la vente suspecte en 2009 d'une villa à Mougins (Alpes-Maritimes) à un fonds libyen géré par Bachir Saleh, ancien argentier de Kadhafi. Ils soupçonnent l'homme d'affaires Alexandre Djouhri d'avoir été derrière plusieurs prête-noms le véritable propriétaire du bien et de l'avoir cédé pour 10 millions d'euros, soit plus du double du prix du marché; une transaction qui aurait pu être effectuée pour dissimuler d'éventuels versements occultes.

     

    Dans les rangs politiques, à droite le placement en garde à vue de l'ancien président a scandalisé, le patron des Républicains Laurent Wauquiez jugeant la mesure "humiliant(e) et inutile", tandis que l'ex-Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, regrettait "tout ce spectacle".

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, a quant à elle mis en doute "la neutralité" du juge d'instruction Serge Tournaire qui pilote les investigations.

  • Gilles-William Goldnadel : «Le racisme anti-blanc impose l’omerta médiatique»

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    21/03/2018 – FRANCE (NOVOpress)
    Dans une tribune publiée sur FigaroVox, Gilles-William Goldnadel évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d’associations osent parler.

    Extraits choisis :

    Le racisme antiblanc est le trou le plus noir de l’information comme de la réflexion. Si vous aimez la tranquillité, évitez donc de le nommer. Ou utilisez si possible une circonlocution. Essayez plutôt «détestation anti-occidentale».

    Vous éviterez ainsi le chromatisme gênant. On peut parler des noirs, davantage encore du racisme qui les frappe. Mais évoquer le blanc, sauf de manière négative, voilà qui est gênant. Et très inélégant. En parler le moins possible. J’ai connu une époque, pas très lointaine, où les organisations antiracistes autoproclamées contestaient l’existence même de l’aversion du blanc. Lorsqu’on la leur mettait juste dessous leurs yeux, elles la reconnaissaient du bout des lèvres pincées en alléguant le fait que seules des organisations «d’extrême droite» se souciaient de cette question très secondaire. Bref, une pirouette assez primaire. De nos jours, lorsque le temps est clair, certaines condescendent toutefois à se saisir de cas emblématiques, pourvu que le traitement soit discret et homéopathique.

    (…)

    L’excellente revue National Geographic s’est livrée récemment à une autocritique en règle en examinant de quelle manière, au siècle dernier, elle était restée indifférente à la réalité et à la souffrance noires.

    D’un siècle l’autre, d’un excès l’autre, et, parfois, d’une souffrance l’autre. Je ne crains pas en effet d’appliquer cette saine autocritique au présent et à la souffrance blanche que l’on cache, que l’on tait ou que l’on ne veut pas voir.

    C’est ainsi que les exactions contre les fermiers blancs en Afrique australe font partie des territoires occultés de l’information. Au Zimbabwe, la quasi-totalité des fermiers blancs ont été expulsés. De très nombreux fermiers massacrés. L’ex-dictateur Mugabe, récemment déchu, refusait de répondre à un journaliste parce qu’il était blanc. C’est dans ces conditions que la revue Jeune Afrique (et non un journal occidental) a écrit: «Les abus et les erreurs commis par Londres, les colons britanniques et leurs descendants, pour beaucoup restés fidèles à Ian Smith, ont été nombreux. Mais en répliquant avec une politique aussi inconséquente, Mugabe aura surtout ajouté de la souffrance à l’injustice.» De la souffrance blanche. Selon la BBC, cette politique a détruit l’économie du Zimbabwe basée sur l’agriculture, qui est dans une situation catastrophique avec une hyperinflation et une réapparition du choléra.

    Qui pourrait prétendre honnêtement que ce racisme-là a été condamné par la classe médiatique antiraciste?

  • Jeune fille au pair Sophie Lionnet tuée à Londres: ouverture du procès de Ouissem Medouni et Sabrina Kouider. 2e journée de procès: vidéos de violences et de torture sur elle (MàJ)

     

    23h08

    MàJ 20/03/2018

     

    (…) »Dès hier, lors de la première lecture de l’acte d’accusation, on a appris comment, petit à petit, Sophie Lionnet est devenue la prisonnière, l’esclave, l’objet de ses employeurs », note la journaliste.

    La jeune fille apparait « terrifiée »

    Ils tentaient de lui faire avouer des crimes imaginaires en la tapant et la torturant. Des simulations d’interrogatoires que le couple a filmé quelques heures avant la mort de la jeune fille. Des vidéos où la jeune fille apparaît « terrifiée, sans défense et soucieuse d’avouer ce que ses bourreaux voulaient, mais sans vraiment comprendre ce qu’ils attendaient d’elle », ajoute la journaliste. Les vidéos vont être diffusées aujourd’hui.
    France TV Info


     

     
  • Financement libyen de la campagne de 2007 : Nicolas Sarkozy placé en garde à vue

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    Financement libyen de la campagne de 2007 : Nicolas Sarkozy placé en garde à vue
    Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi sur le perron de l'Elysée le 12 décembre 2007.
     

    L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue ce 20 mars au matin par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Brice Hortefeux est également entendu.

    L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue ce 20 mars au matin par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre dans le cadre de l'enquête sur le financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, selon une source proche du dossier. L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est également entendu ce même jour, en audition libre.

    Voir l'image sur Twitter
     

    actuellement en garde à vue ici à , suspecté d'avoir reçu de l'argent de la pour sa campagne de 2007

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    Après une enquête du site d'investigation Mediapart en mai 2012, faisant état de soupçons de participation financière présumée de l'ancien président libyen Mouammar Kadhafi à la campagne victorieuse du candidat de l'UMP, des magistrats français ont été chargés de l'enquête. L'ancien chef de l'Etat français (2007-2012) a de son côté toujours nié ces accusations.

     

    Nicolas Sarkozy est entendu pour la première fois dans ce dossier depuis l’ouverture d’une information judiciaire en avril 2013 confiée à plusieurs juges d’instruction du pôle financier de Paris. La durée maximale de cette garde à vue est de 48 heures. A son issue, Nicolas Sarkozy pourrait être présenté aux magistrats en vue d'une mise en examen.

    «La première chose que l'on demande à ce clown est de rendre l'argent»

    Le 19 mars 2011, la France intervenait militairement en Libye avec ses alliés de l'OTAN, alors en proie à une guerre civile.

    Cette intervention s'est soldée par la mort du président libyen le 20 octobre 2011, date à laquelle il est capturé dans les environs de Syrte par les rebelles libyens, puis lynché et tué. Trois jours avant le début de l'intervention française, le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam, accusait Nicolas Sarkozy d'avoir reçu de l'argent de la Libye pour financer sa campagne présidentielle en 2007. «Tout d'abord, il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C'est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l'on demande à ce clown, c'est de rendre l'argent au peuple libyen», avait-il affirmé.

    Depuis, plusieurs personnalités françaises et libyennes sont soupçonnées d'avoir joué les intermédiaires entre Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy. L'ex-secrétaire général de l'Elysée puis ministre de l'Intérieur Claude Guéant, un proche de Nicolas Sarkozy, a notamment été accusé par le «porteur de valises», l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, d’avoir réceptionné cinq millions d'euros en provenance de Mouammar Kadhafi entre novembre 2006 et début 2007.

    Des personnalités françaises et libyennes au cœur de l'enquête

    L'ancien Premier ministre libyen puis ministre du Pétrole Choukri Ghanem a lui été retrouvé mort noyé dans le Danube en 2012. Dans un carnet supposé lui appartenir et révélé par Mediapart, il retraçait au moins trois versements différents en provenance de trois personnalités libyennes, pour un total de 6,7 millions d'euros. Le carnet fait aussi état d'une réunion s'étant tenue le 29 avril 2007, soit pendant l'entre-deux-tours de la présidentielle, au cours de laquelle l'équipe de Nicolas Sarkozy aurait fait état d'une impatience toute particulière concernant le versement des fonds.

    L'homme d'affaires français Alexandre Djouhri a été interpellé le 7 janvier 2018 à Londres. Intermédiaire financier, familier des réseaux de la droite française et proche de Nicolas Sarkozy, il est au cœur de l'enquête ouverte à Paris en 2013, mais il ne répondait pas jusqu'alors aux convocations des enquêteurs.

    Lire aussi : Alexandre Djouhri arrêté dans le cadre du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy

     

  • Telford: silence, on viole !

     

    Des jeunes filles blanches ont été violées par des gangs indo-pakistanais

     

    A Telford, ville ouvrière du centre de l’Angleterre, des centaines de jeunes filles blanches ont été sexuellement agressées, pendant près de 40 ans, par des gangs d’origine indo-pakistanaise. Les autorités locales sont accusées d’avoir tenté d’étouffer l’affaire, par peur d’être taxées de racisme. 


    Tandis que les dirigeants européens s’inquiètent des affaires secouant les romanesques guerres entre services secrets russes et britanniques, un scandale d’une importance et d’une gravité inouïes, dont on parle bizarrement fort peu de ce côté-ci du chanel, secoue l’Angleterre. Les viols, crimes, exploitations, tortures diverses dont ont été victimes des centaines de jeunes filles, on évoque des centaines de victimes, depuis une quarantaine d’années, à Telford, petite ville nouvelle du Shropshire sise loin des préoccupations hors-sol de la capitale, par des gangs d’origine pakistanaise et bangladaise.

    Telford, la défaite du « Padamalgam » 

    Pour le coup, pourtant, il s’agit bien d’une « attaque sur son sol » (pour reprendre l’expression employée récemment par Emmanuel Macron au sujet de l’affaire d’espionnage),  subie par la population britannique, et dans les grandes largeurs celle-ci.  La discrétion de certains médias constitue déjà un problème : ce sujet est-il déconsidéré par peur de stigmatiser les minorités, en l’occurrence indo-pakistanaises, dont font partie les coupables de ces faits atroces ? Comme dans l’insupportable affaire des agressions de masse de Cologne, le peuple, notamment féminin, est invité à se taire et à se faire violer en silence pour ne pas attiser les « haines » et nuire au pathos multiculturaliste en vigueur.

    C’est pourtant ce silence, censure ou autocensure, qui attise les ressentiments au lieu de les éliminer. Reconnaître et nommer le réel, le prendre en compte dans toute son étendue, est pourtant fondamental, comme y incitent, par exemple, la députée conservatrice de Telford, Lucy Allan, ou encore l’ancien ministre travailliste du Gouvernement de Tony Blair, Jack Straw, qui mentionne l’une des causes du problème qui serait liée à l’origine culturelle des agresseurs. Leur environnement culturel les prédisposerait à voir dans les jeunes filles blanches de leur pays d’accueil de la « viande facile ». Le dire n’est pas stigmatiser l’ensemble de la population indo-pakistanais, bien au contraire, c’est une manière de protéger ceux qui se sont intégrés aux valeurs du pays hôte contre ceux qui les rejettent ou les violent.

    Ne balance pas ton porc minoritaire

    Comment expliquer aussi le silence des mouvements féministes, adeptes de #metoo et d’autres phénomènes médiatiques lyncheurs et autocentrés, sur cette abominable affaire ? L’abolition du réel qui dérange. Faire tomber un people ou un homme politique par des allégations, voilà qui est porteur. Soutenir des pauvres filles de milieux déshérités victimes de gangs pakistanais, bof, ça ne rentre pas dans le cadre idéologique. Et, ce qui compte, c’est de toujours faire entrer le réel dans l’idéologie, quitte à le pervertir. Au besoin, on change de réel, ou on le nie.

    A lire aussi: Balance ton porc… sauf celui de La Chapelle-Pajol?

    C’est à ce même silence coupable et complice auquel se sont heurtées les victimes qui, durant des années, ont tenté d’alerter les services sociaux et les enquêteurs britanniques. La plupart du temps sans le moindre succès. Ainsi, et pour ne parler que de la période la plus récente de cette histoire à côté de laquelle Gilles de Rais fait figure de bon père de famille, sur 715 signalements depuis 3 ans, seule la moitié a fait l’objet d’un semblant de prise en charge. Les victimes ont été sommées de se taire. Les autorités ont fermé les yeux. Comble d’une absurdité digne de l’angoissante dystopie The Handmaid’s Tale. L’une des personnes chargées d’enquêter dans la ville de Rotherham, théâtre des mêmes crimes qu’à Telford, a été contrainte de suivre un stage de « sensibilisation à la diversité ». Ah bon, mais pour quoi faire ? Y aurait-il donc un lien ?

    Le « thatcherisme » est passé par là

    Mais on ne peut pas se contenter de dénoncer les ravages de la moraline injectée à gros tuyaux dans les veines d’une population déshéritée, qui a eu, en prime, le mauvais goût de voter pour le Brexit, contrairement aux élites des grandes villes. Ce scandale humain, social, à l’échelle d’une ville et d’un pays tout entier, a aussi été rendu possible par la lente déshérence des services publics et sociaux anglais depuis des décennies. Le thatchérisme, puis les politiques contraintes d’austérité n’ont eu de cesse de diminuer les ressources et les ambitions des services publics, alors que les effets de la crise ont renforcé les besoins adressés à ces services. L’effet de ciseau est imparable et d’une cruauté sans pareil.

    En dépit du fiasco d’Outreau, auquel cette aberration de masse fait vaguement songer, on peut penser que pareil manquement des services publics de protection des populations et des victimes déclarées n’aurait pas pu se produire en France. En tout cas, pas encore et tant que des services publics à peu près correctement dotés en moyens et en personnels continuent de fonctionner. Il est à noter, du reste, que ces services sociaux anglais de protection de l’enfance font l’objet, depuis quelques années, de très sévères critiques pour leur politique d’une extrême violence consistant à enlever des bébés à leurs parents pour des raisons « préventives » : on retire leur enfant à des parents afin de prévenir d’éventuels mauvais traitements. Phénomène remarquablement mis à jour par le documentaire « Les enfants volés d’Angleterre » diffusé en 2016 par France Télévisions.

    On pourrait être tenté de suggérer aux services sociaux de se concentrer sur les risques avérés, les choses concrètes des vraies victimes de vrais crimes, plutôt que d’extrapoler sur une philosophie pénale de la sûreté pour le moins douteuse. Ou alors d’aller jusqu’au bout de leur logique douteuse et d’appliquer ce même principe de « précaution » non seulement aux victimes potentielles mais aussi aux personnes dont on pourrait imaginer qu’elles pourraient se rendre coupables d’un crime…

    CAUSEUR

  • Filles de la classe ouvrière blanche et gangs indo-pakistanais : scandale de pédophilie à Telford

     

    Filles de la classe ouvrière blanche et gangs indo-pakistanais : scandale de pédophilie à Telford© Peter Nicholls Source: Reuters

    La police britannique en faction à New Malden, illustration
     

    En Angleterre, une enquête a été lancée après la révélation d'un scandale de pédophilie impliquant, selon la députée de la circonscription de Telford, des victimes «très souvent issues de la classe ouvrière blanche» et des gangs indo-pakistanais.

    Une enquête indépendante a été lancée au Royaume-Uni après la révélation d'un scandale de pédophilie qui pourrait concerner des centaines d'enfants à Telford, en Angleterre, et qui a horrifié l'opinion publique.

    Cette enquête a pour but d'«obtenir la vérité, montrer ce qui n'a pas fonctionné et en tirer les leçons pour l'avenir», a déclaré un porte-parole du ministère britannique de l'Intérieur, interrogé par l'AFP le 16 mars. «C'est une affaire vraiment terrible, certains des membres les plus vulnérables de notre société étant la proie de criminels sans pitié.»

    Selon une enquête du Sunday Mirror publiée le 11 mars, jusqu'à un millier d'enfants, dont les plus jeunes âgés de 11 ans, auraient été victimes d'agressions et de viols, parfois collectifs, depuis les années 1980 à Telford, une ville de 170 000 habitants du centre de l'Angleterre. La police aurait été dans l'incapacité de démanteler le réseau de pédophiles.

    «Nous avons tous été choqués par cette affaire horrible», avait déclaré le 14 mars le Premier ministre, Theresa May, devant les députés, soulignant la nécessité de lancer une enquête le plus rapidement possible. Celle-ci est menée par un organe indépendant chargé d'examiner si les institutions ont suffisamment agi pour protéger les enfants.

    Une adolescente de 14 ans a déclaré au Mirror «avoir été forcée d'avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes dans des restaurants de vente à emporter ou des maisons dégoûtantes». Elle expliquait se rendre dans une clinique locale pour prendre la pilule du lendemain «au moins deux fois par semaine [mais] personne n'a jamais posé de questions». Ses agresseurs la menaçaient de représailles si elle parlait. 

    «Ces jeunes filles étaient très souvent issues de la classe ouvrière blanche, souffrant de fragilités multiples et c'est pour cela que leurs agresseurs les ciblaient», a déclaré la députée conservatrice de Telford, Lucy Allan, qui avait plaidé pour une enquête urgente et pointé du doigt l'appartenance des agresseurs à des gangs indo-pakistanais. De même, le Mirror, dans son enquête, parle d'agressions commises au début des années 1980 par des groupes d'hommes indo-pakistanais («Asian») sur des victimes identifiées, très majoritairement, comme des «jeunes filles blanches». Selon France Inter, cette affaire ne serait pas unique. A Rotherham, des chauffeurs de taxis pakistanais avaient réduit des jeunes filles en esclavage sexuel.

    Lire aussi : La Turquie souhaite instaurer la castration chimique pour punir les pédophiles

  • Jeune fille au pair Sophie Lionnet tuée à Londres : ouverture du procès de Ouissem Medouni et Sabrina Kouider

     

    11h33

    Les employeurs de Sophie Lionnet comparaissent à partir de ce lundi devant la justice. Le 20 septembre dernier, le corps de la jeune fille au pair française était retrouvé calciné dans leur jardin du sud-ouest de Londres.

    Ils reconnaissent avoir tenté de faire disparaître le corps, mais nient toute implication dans la mort de Sophie Lionnet, 21 ans. Les accusés, Ouissem Medouni, 40 ans, et Sabrina Kouider, 34 ans, vont pourtant devoir s’expliquer concernant les circonstances de la mort de leur jeune fille pair, dont le corps a été retrouvé calciné dans le jardin de leur maison située à Southfields, un quartier du sud-ouest de Londres. En effet, le couple franco-algérien comparait à partir de ce lundi devant la Cour criminelle centrale d’Angleterre et du pays de Galles, appelée Old Bailey, compétente pour juger les crimes majeurs commis dans la région de Londres.

    Le 20 septembre dernier, la police avait été alertée par des habitants de Southfields, banlieue cossue du sud-ouest de Londres. Plusieurs résidents avaient signalé une fumée épaisse et malodorante provenant d’une propriété dans laquelle vivaient le couple, avec leurs deux enfants et Sophie Lionnet. La police y avait découvert un corps calciné, rapidement identifié par les médias comme étant celui de la jeune fille au pair, même si l’identité de la Française n’a été officiellement confirmée que le 3 octobre. Ses deux employeurs avaient été arrêtés dans la foulée et inculpés pour meurtre.

    Lors d’une première audience dite de «plaidoirie et préparation de procès», les coaccusés auraient dû, comme le prévoit la loi britannique, plaider «coupable» ou «non coupable». Rien ne s’est pourtant passé comme prévu lors de cette séance en décembre dernier. Ouissem Medouni n’a pas été présenté à la Cour. Sabrina Kouider a quant à elle été auditionnée depuis sa prison via vidéoconférence, mais elle n’a pas annoncé ce qu’elle souhaitait plaider. À la première accusation de meurtre, la justice britannique a cependant décidé d’alourdir les charges pour dissimulation de crime.

    C’est à l’occasion d’une deuxième audience en janvier que le couple a annoncé qu’il plaiderait «coupable» d’entrave à la justice pour avoir tenté de se «débarrasser» du corps «en le brûlant». Si les autorités britanniques n’ont à ce stade révélé aucun détail sur les circonstances de la mort de la jeune fille au pair, Ouissem Medouni et Sabrina Kouider ont en revanche décidé de plaider «non coupable» en ce qui concerne la mort de leur employée.  (…)

     
  • Coiffe islamique, tchador, mégaphone : des clandestins et des militants d’extrême-gauche profanent la basilique de Saint-Denis, une messe annulée (MàJ vidéo)

    http://www.fdesouche.com/972661-saint-denis-93-des-clandestins-et-des-militants-dextreme-gauche-envahissent-la-basilique-la-messe-du-dimanche-soir-annulee

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  • Météo : le retour du froid et de la neige

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    Dimanche 18 mars 2018 à 10:59 - Mis à jour le dimanche 18 mars 2018 à 11:02Par Anne Jocteur MonrozierFrance Bleu

    Le froid et la neige ont fait leur grand retour ce week-end sur le nord-est du pays. De nouvelles chutes de neige sont attendues ce dimanche. Le pic de froid est prévu lundi, avec des températures de 5 à 8 degrés au-dessous des normales saisonnières.


    De gros flocons sont tombés dès samedi sur les Hauts-de-France, la Normandie et l'Ile-de-France, provoquant d'importantes perturbations sur les routes. Ce dimanche, le temps s'annonce couvert sur l'ensemble du pays et froid sur le Nord et l'Est. Des flocons sont tombés dans la matinée, du Grand Est à l'Auvergne-Rhône-Alpes, mais aussi en Normandie et sur la pointe bretonne. Ce dimanche matin, la circulation était difficile, notamment dans la Manche et en Moselle. À Paris, la tour Eiffel est restée fermée en raison de la neige et du froid. Le monument parisien doit rouvrir en début d'après-midi. 

     
  • JT TVL 19 MARS 2018

  • Russie : Vladimir Poutine largement réélu pour un quatrième mandat

     

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    Russie : Vladimir Poutine largement réélu pour un quatrième mandat

    Le chef de l'État russe a été reconduit sans surprise dimanche avec plus de 70 % des voix. L'opposition et plusieurs ONG dénoncent des milliers de fraudes et d'irrégularités.

    Correspondant à Moscou

    Avec un score record de près de 75 % des voix, supérieur de 12 % au scrutin de 2012, Vladimir Poutine a obtenu dimanche un quasi plébiscite de ses concitoyens. Trois jours après avoir été désigné par le ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson, comme le commanditaire de l'empoisonnement de l'ex espion russe Sergueï Skripal, l'homme fort de la Russie peut se targuer d'avoir pris sa revanche à la maison, se faisant sacrer par les urnes pour la quatrième fois de sa carrière. Selon deux sondages préliminaires réalisés par les instituts Vtsiom et Fom, il obtiendrait entre 73,9 % et 76,3 % des suffrages, devançant de très loin ses challengers. Le taux de participation était de presque 60 % trois heures avant la fermeture des bureaux de vote, selon la Commission électorale, présageant un chiffre définitif en baisse par rapport à 2012 (65 %).

    Russie : Vladimir Poutine largement réélu pour un quatrième mandat

    Russie : Vladimir Poutine largement réélu pour un quatrième mandat

    Le chef de l'État russe a été reconduit sans surprise dimanche avec plus de 70 % des voix. L'opposition et plusieurs ONG dénoncent des milliers de fraudes et d'irrégularités.

    Correspondant à Moscou

    Avec un score record de près de 75 % des voix, supérieur de 12 % au scrutin de 2012, Vladimir Poutine a obtenu dimanche un quasi plébiscite de ses concitoyens. Trois jours après avoir été désigné par le ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson, comme le commanditaire de l'empoisonnement de l'ex espion russe Sergueï Skripal, l'homme fort de la Russie peut se targuer d'avoir pris sa revanche à la maison, se faisant sacrer par les urnes pour la quatrième fois de sa carrière. Selon deux sondages préliminaires réalisés par les instituts Vtsiom et Fom, il obtiendrait entre 73,9 % et 76,3 % des suffrages, devançant de très loin ses challengers. Le taux de participation était de presque 60 % trois heures avant la fermeture des bureaux de vote, selon la Commission électorale, présageant un chiffre définitif en baisse par rapport à 2012 (65 %).

    » LIRE AUSSI - Reportage: À Dzerjinski, le président Poutine n'a pas manqué de bulletins de vote

    Le communiste Pavel Groudinine et le nationaliste Vladimir Jirinovski se voient créditer respectivement d'environ 11 % et 6 % des suffrages. Les cinq suivants se partagent les miettes. Les résultats ont été aussitôt contestés par l'opposition qui a dénoncé des milliers de fraudes et d'irrégularités.

    Lors d'un concert intitulé «Russie, Sébastopol, Crimée», le président a célébré sa victoire en même temps que l'anniversaire de l'annexion de la péninsule, entérinée le 18 mars 2014. Il a recueilli près de 90 % des suffrages sur l'ancien territoire ukrainien, soit près d'un million de voix supplémentaires qui expliquent en partie la progression de son score. «Je vois ce résultat comme la reconnaissance de ce qui a été accompli ces dernières années dans des conditions très difficiles», a déclaré Poutine, en référence implicite à sa décision d'envoyer, il y a quatre ans, des troupes spéciales prendre le contrôle de la Crimée. Comme en écho, la France a indiqué dans un communiqué son refus de reconnaître le scrutin organisé dans la péninsule. Puis Poutine a fait scander «Russie, Russie!» par le public.

    Par ailleurs, le président russe a rejeté toute responsabilité de son pays dans l'affaire d'empoisonnement qu'il estime avoir appris… par les médias. Ces accusations sont «du grand n'importe quoi», a-t-il balayé. La veille, Moscou avait annoncé l'expulsion de 23 diplomates britanniques et la fermeture du British Council, en représailles aux sanctions quasi-identiques adoptées par Londres.

    L'ONG Golos a fait état d'environ 2800 fraudes ou simples irrégularités. À Moscou, plusieurs dizaines de salariés d'entreprises de construction ont été convoyées en car vers le bureau de vote. À Lioubertsy, à l'est de la capitale, une fonctionnaire a été filmée en train de jeter des brassées de bulletins dans l'urne. La directrice du bureau de vote a été aussitôt congédiée. Mais ces cas de bourrages sont «sensiblement moindres» que lors des élections de 2012, a reconnu Golos.

    Ainsi, Vladimir Poutine se retrouve en position de force inédite à la veille de son quatrième mandat. Un journaliste lui a demandé s'il pensait rester au pouvoir après 2030, soit après un… cinquième mandat supplémentaire de six ans. «C'est un peu ridicule , a-t-il rétorqué. Vous voulez dire que je gouvernerai jusqu'à 100 ans? Et bien non.»

  • Françoise Nyssen (ministre de la culture) : « la France, c’est aussi bien Zidane que La Joconde »

     

    14h25

    Si on en croit Goldman, il suffira d’un signe pour déclencher toute une série d’événements. C’était vrai pour entrer dans le top 50 en 1981, ça l’est aussi pour agiter toute une ville en 2018. Le signe en question est venu sans prévenir du ministère de la Culture, le 23 janvier dernier. Dans un salon de la rue de Valois, entre deux tables à dorures, un drapeau bleu-blanc-rouge et un autre de l’Union européenne, la ministre Françoise Nyssen présentait ses vœux aux acteurs du monde de la culture et jetait un pavé dans la mare. « On ne va pas déplacer le Louvre » , démarre-t-elle gentiment, avant d’envoyer un hochement de tête au directeur du plus grand musée du monde. Et d’enchaîner : « Mais pourquoi s’interdire, cher Jean-Luc Martinez, c’est un exemple, de déplacer la Joconde ? »

    (…) Françoise Nyssen le sait bien et rappelle que ces dernières décennies, la toile n’a bougé que deux fois : « C’était pour aller à l’étranger. Aux États-Unis dans les années 1960, et un voyage au Japon avec un arrêt en Russie dans les années 1970. Il est légitime de chercher à la faire circuler sur notre territoire. » Le souci, c’est que ces prêts avaient été décidés directement par l’Élysée au mépris des avis des conservateurs, et que la Joconde est revenue endommagée. Alors, les dirigeants actuels du Louvre mettent leur veto à tout nouveau déménagement, même si la ministre de la Culture est persuadée de mener un combat juste : « La Joconde appartient à tous les Français, elle doit pouvoir être vue de tous. La mobilisation des supporters du RC Lens rappelle combien le désir de culture est fort dans tout notre pays. L’art et la culture ont leur place partout, y compris dans un stade de football. Partager une culture, ça veut dire qu’en France, le féru de peinture italienne connaît Zidane, l’amateur de foot connaît La Joconde, et parfois c’est une seule et même personne. Un pays est soudé par des références communes : la France, c’est aussi bien Zidane que La Joconde. »

  • Zimbabwe : élection de Miss Albinos pour lutter contre les discriminations

     

    11h12

    Makaita Ngwenya a été élue « Miss Albino Zimbabwe » à Harare.

    Dans le sud-est de l’Afrique, une « Miss Albino » a été élue pour la première fois. Ce concours de beauté ne visait pas seulement à plaire aux masses, en effet, les personnes atteintes de ce trouble pigmentaire sont violemment attaquées dans de nombreux endroits d’Afrique.

    La reine de beauté porte une robe blanche à fleurs, assortie à sa peau blanche et à ses cheveux clairs. La seule tache de couleur est son rouge à lèvres rouge. Sithembiso Mutukura porte fièrement sa couronne : la Zimbabwéenne est devenue « Miss Albino Zimbabwe », la première gagnante d’un concours de beauté pour les personnes atteintes d’albinisme dans le pays du sud-est de l’Afrique. Comme des dizaines de milliers d’autres albinos, la jeune femme de 22 ans est victime de discrimination dans son pays d’origine.

    Environ 150 spectateurs ont applaudi vendredi soir les 13 candidates, qui se sont portées candidates au titre de reine de beauté. Mais le gouvernement du Zimbabwe et le secteur privé n’ont pas soutenu le concours, comme l’a critiqué Mudzimu – une seule entreprise qui a fait une contribution.

    « En tant que ‘Miss Albino Zimbabwe’, je veux me battre pour les droits des enfants atteints d’albinisme« , dit Mutukura après la compétition à Harare. L’étudiante en travail social vient de Marondera, au sud-est de la capitale Harare, où les personnes atteintes d’albinisme vivent dans une grande pauvreté, comme elle l’explique. « Vous n’avez pas les moyens d’acheter de l’écran solaire » – essentiel pour ceux qui naissent avec ce trouble pigmentaire. Entre autres choses, la jeune femme de 22 ans veut maintenant recueillir des dons.

    Dans certains pays africains, il existe une superstition selon laquelle les parties du corps, les cheveux et la peau des personnes atteintes d’albinisme ont des pouvoirs magiques. Beaucoup sont victimes de violence, souvent les parties de leur corps sont vendues et utilisées par les guérisseurs traditionnels pour des potions qui apportent chance ou richesse. Le HCDH appelle cela un « marché lucratif et macabre ». Depuis 2006, il y a eu plus de 600 attaques contre des personnes atteintes d’albinisme dans 28 pays subsahariens. Le nombre de cas non signalés est beaucoup plus élevé.

    Les personnes souffrant de carences pigmentaires sont discriminées et marginalisées dans de nombreux pays africains. La naissance d’un tel enfant est traditionnellement considérée comme une malédiction au Zimbabwe, dit Loveness Mainato de la « Albino Charity Organization » du Zimbabwe. Son mari a divorcé après avoir donné naissance à deux enfants atteints d’albinisme. « Nous sommes appelés fantômes, et la plupart des parents ne laissent pas leurs enfants jouer avec des enfants atteints d’albinisme « , dit Gwenlisa Marange, fondatrice de l’association « Alive Albinism Initiative ».

    Chez les personnes atteintes d’albinisme, la formation du pigment mélanine est perturbée, ce qui conduit à une peau claire et à des cheveux clairs. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), un Africain subsaharien sur 5.000 à 15.000 est atteint d’albinisme.

    Chez les Européens et les Nord-Américains, la proportion est légèrement plus faible (environ 1:20 000) et les personnes atteintes d’albinisme sont particulièrement sensibles aux coups de soleil et au cancer de la peau. L’acuité visuelle et la vision spatiale peuvent également être limitées.

    Die Welt

    Merci à koenig

  • La veuve de Soljenitsyne «peinée» par le geste de Macron au Salon du livre

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    © Sputnik. Alexey Nikolskiy
    CULTURE
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    Pour la veuve d'Alexandre Soljenitsyne, la décision d'Emmanuel Macron d'ignorer le pavillon russe au Salon du livre de Paris «ne sied pas à un leader politique français».

     

    Natalia Soljenitsyne, veuve du lauréat russe du prix Nobel de littérature, s'est déclaré déçue par la décision du Président français de ne pas se rendre au stand russe lors du Salon international du livre de Paris.

     

    «La démarche d'hier a peiné beaucoup d'entre nous», a déclaré Mme Soljenitsyne aux journalistes des médias français.

    Interrogée à propos des critiques émises en Occident contre son pays, elle a estimé que «toute critique ne peut pas être juste en état d'hystérie».

    «Quand les diplomates ne savent plus se parler, ça devient encore plus important que se parlent les artistes et les gens de la culture et des arts», a indiqué l'épouse de l'auteur de L'Archipel du Goulag.

     

    Toujours selon elle, tourner le dos au dialogue avec les gens de la culture et des arts «est extrêmement étonnant et ne sied pas à un leader politique français».

     

    Emmanuel Macron a boycotté jeudi soir le stand officiel russe du salon du livre à Paris, dont la Russie est l'invitée d'honneur, en geste de «solidarité» avec le Royaume-Uni après la tentative d'assassinat de l'ancien agent double russe Sergueï Skripal attribuée par Londres à Moscou.

    La Russie est l'invitée d'honneur du salon, qui est la plus grande manifestation littéraire de France. Au total, 38 auteurs russes y ont été invités cette année.

  • A 89 ans, une vieille dame est condamnée à 14 mois de prison pour négationnisme

     

    Tous les jours, Marie Colmant revient sur un sujet passé (presque) inaperçu. Vendredi, une vieille dame de 89 ans fait la Une des journaux allemands. Elle a été condamnée, jeudi, à 14 mois de prison pour négationnisme.

     
     
     
     
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    Marie ColmantfranceinfoRadio France

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    Ursula Haverbeck, condamnée en Allemagne, à 14 mois de prison pour négationnisme.
    Ursula Haverbeck, condamnée en Allemagne, à 14 mois de prison pour négationnisme. (PAUL ZINKEN / POOL)

    Elle s’appelle Ursula Haverbeck et sur toutes les photos elle sourit. Chignon blanc comme neige, les joues roses, elle a tous les signes distinctifs de la grand-mère gâteau. Pourtant, elle vient d'être condamnée, jeudi 30 novembre, par un tribunal en Allemagne pour négationisme. Il s'agit de la sixième condamnation, car la grand-mère gâteau est nazie.

    Elle a rejoint ce parti pendant la guerre avec son mari. Depuis, rien ne lui a fait changer ses convictions. Ainsi,  après la guerre, ils ont créé une école qui a fini par être interdite en 2008. Ils ont également répandu leur fiel dans plusieurs publications de la nébuleuse négationniste, mais aussi chez les Verts, que le mari d’Ursula avait rejoints dans les années 80, avant d’en être exclu.

    Sixième condamnation pour Ursula Haverbeck

    En avril 2016, l’Allemagne juge un ancien garde du camp d’Auschwitz, un camp de la mort. Ursula Haverbeck vole au secours du gardien. Elle écrit, au maire de la ville où l’homme est jugé, que ce procès est une erreur, que le camp d’Auschwitz n’était qu’un camp de travail et que l’Holocauste n’avait jamais eu lieu. Il faut préciser que les propos négationnistes tombent sous le coup de la loi allemande et sont passibles de cinq ans de prison.

    Quatre mois plus tard, en septembre 2016, elle est donc reconnue coupable de négationnisme, d’incitation à la haine raciale. Elle est condamnée à 18 mois de prison. C’est rien de dire qu’elle s’en fout pas mal. Elle va jusqu’à distribuer dans l’enceinte du tribunal, au juge et au procureur, des prospectus rédigés par ses soins dans lesquels elle nie les atrocités nazies. Elle prend dix mois de prison supplémentaires pour ce geste. La condamnation, de jeudi, en appel enverra-t-elle pour de bon Ursula Haverbeck derrière les barreaux ? Ses avocats plaident pour un assouplissement de la peine. Il est important de noter que, jusqu’à présent, Ursula Haverbeck n’a jamais passé une journée en prison en faisant appel de chacune de ses condamnations.