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Blog - Page 797

  • “Le quartier Barbès a-t-il été annexé par l’Algérie ?” par Fabrice Robert

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    15/04/2014- PARIS (via Boulevard Voltaire)
    Le quartier Barbès, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, est bien connu : il s’agit d’un laboratoire grandeur nature du Grand Remplacement en cours. Ses boutiques halal, ses prières de rue, ses coiffeurs avec emplacement réservé pour les femmes voilées, ses trafics à ciel ouvert… Si les Parisiens connaissent bien cette destination exotique, un certain nombre d’entre eux ont toutefois pu être surpris — et cela à juste titre — d’y découvrir des tracts et des affiches pour une campagne électorale algérienne. En effet, alors que l’élection présidentielle mobilise les énergies à Alger, les portraits d’Ali Benflis et d’Abdelaziz Bouteflika s’affichent aussi dans les rues de Paris.

    Quel silence assourdissant de la part des autorités publiques, des médias et des politiques, mis à part, peut-être, la réaction du député UMP Éric Ciotti qui a écrit sur son compte Twitter : « Je m’étonne du silence du gouvernement et du préfet de police face aux différentes publicités électorales algériennes en plein Paris [...] Ces tracts et affiches électoraux pour les élections présidentielles algériennes n’ont pas leur place dans notre capitale. » Une simple déclaration non suivie d’effet, car la règle est de tout faire pour ne pas froisser un électorat potentiel, même si celui-ci se sent aussi concerné par des élections en Algérie…

     

    La publicité et l’affichage sont très réglementés pour les élections françaises. Mais personne ne trouve donc rien à redire lorsqu’il s’agit d’un affichage sauvage, qui plus est pour des élections étrangères ?  Les Parisiens ont pu, par exemple, admirer une affiche géante du candidat Ali Benflis déployée sur la façade d’un immeuble du quartier Barbès. Mais les partisans d’Ali Benflis sont allés bien plus loin en collant des affiches jusque sur les murs de l’église Notre-Dame-Réconciliatrice qui se trouve à l’angle de la rue de la Fontaine-au-Roi. Que des Algériens s’amusent à transformer un lieu de culte catholique en panneau électoral pour un candidat musulman, en plein Paris, ne semble pas déranger les propagandistes du vivre ensemble. Ils préfèrent certainement réserver leur discours d’indignation pour les actes qui touchent les mosquées.

    Cette campagne électorale algérienne en plein Barbès n’est pas sans rappeler l’ambiance particulière qui règne dans ce quartier les jours où l’équipe de football d’Algérie joue un match. Les façades d’immeubles sont décorées aux couleurs algériennes même quand l’équipe de France joue le même jour. Les défilés exubérants de ces « supporters » constituent, chaque fois, une véritable démonstration de force étrangère. Il ne faut donc pas grand-chose — un rendez-vous électoral, une rencontre sportive — pour réveiller l’instinct patriote de ces populations et ainsi donner le sentiment désagréable qu’une partie du XVIIIème arrondissement de Paris a déjà été annexée à l’Algérie. Mais il y a un léger problème. Ici, c’est Paris et pas l’Algérie.

    Fabrice Robert

  • Procession en l’honneur de Saint Louis à Paris le 17 mai

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    Cette grande procession en l’honneur de saint Louis se terminera à la cathédrale Notre-Dame par une ostension des reliques de la Passion et de celles du Roi très chrétien. Trois paroisses parisiennes sont associées à cet événement.

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  • VIDEOS - Aux Invalides Hollande rend un hommage solennel à Dominique Baudis aux Invalides

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    http://www.leparisien.fr/midi-pyrenees/videos-francois-hollande-rend-hommage-a-dominique-baudis-aux-invalides-15-04-2014-3770479.php

     

    NdB: Dominique Baudis n'était pas un militaire et n'est pas mort pour la France

  • Présidentielle: la France déconseille fortement l'Algérie à ses ressortissants

    http://www.leparisien.fr/international/presidentielle-la-france-deconseille-l-algerie-a-ses-ressortissants-15-04-2014-3770489.php

    VIDEO  INFOGRAPHIE

  • Traité transatlantique : l’Europe à la botte des multinationales

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    Le 15 avril 2014
    L’affaiblissement de la souveraineté des nations se poursuit.
             

    Interrogé par un auditeur de France Inter il y a quelques jours, Michel Sapin s’est déclaré défavorable à l’organisation d’un référendum sur la ratification du traité de libre-échange transatlantique. Sa position n’est pas surprenante : depuis le rejet de la Constitution européenne en 2005, notre classe dirigeante est très réticente à interroger directement les électeurs. Elle est bien consciente que, compte tenu de la profonde défiance envers l’Union européenne, la consultation directe des citoyens aboutirait probablement, une fois encore, au refus de l’initiative proposée.

    Mais loin pour autant de renoncer à leur feuille de route, nos dirigeants avancent désormais masqués, afin de contourner l’opposition de l’opinion publique. Débutées il y a près d’un an, les négociations entre l’Union européenne et les États-Unis sont en effet absentes du débat public et beaucoup d’observateurs dénoncent le manque de transparence des pourparlers entre Européens et Américains. Les citoyens ne sont donc même pas tenus informés du contenu des discussions en cours.

    Les enjeux sont pourtant considérables. Ce projet consiste d’abord en la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires – c’est-à-dire notamment les normes sanitaires, juridiques ou environnementales – entre l’Europe et les États-Unis. La disparition de ces normes contraindrait les pays européens à aligner leurs réglementations sur le moins-disant venu d’outre-Atlantique. Par exemple, non contente de démunir notre agriculture face aux gros producteurs américains, et donc d’affaiblir l’un des derniers secteurs encore un peu protégés, la mise en œuvre de ce traité nous obligerait à importer le bœuf aux hormones et le porc javellisé américains.

    Ces accords prévoient également la création d’une juridiction privée chargée de contraindre les États à appliquer ces règles de libre-échange. Au mépris des règles démocratiques les plus élémentaires, des gouvernements légitimement élus pourraient ainsi être attaqués en justice par des multinationales puis condamnés par une entité privée, au nom de textes législatifs discutés en catimini et impossibles à remettre en cause.

    Les négociations de ce traité sont révélatrices des nombreux travers de l’Union européenne. Cela atteste d’abord du poids démesuré pris par les grandes firmes multinationales, dont les intérêts divergent bien souvent de ceux des États, et qui se trouveraient encore renforcées par la mise en application de ce traité. Cela met ensuite en exergue l’extrême faiblesse démocratique de cette construction européenne : les négociations dont l’opacité exclut de fait les citoyens du débat sont menées par des experts qui n’ont jamais reçu de mandat populaire, alors que la prolifération du droit international réduit toujours davantage le champ d’action du politique.

    Ainsi, l’affaiblissement de la souveraineté des nations se poursuit. Cette évolution est la conséquence du croisement entre les intérêts privés des multinationales et la volonté opiniâtre d’une partie de nos élites de déconstruire les nations, qui sont pourtant le cadre naturel de l’expression démocratique. Le milliardaire David Rockefeller déclarait en 1999 dans Newsweek que « quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire ». Son vœu est sur le point d’être exaucé.

    Paul-Marie ANDREANI

    Ingénieur

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • L’incendie ukrainien

    Kozzi    

    Le 14 avril 2014
     
    Le coup d’État renversant Ianoukovitch fut une « réussite ». Il a permis de créer une hostilité complète entre l’UE et la Russie.
             

    Alors que la violence s’accentue dans tout l’est de l’Ukraine au point que l’on peut évoquer un début de « bosnisation » de la zone, il est capital de connaître les concepts de la géopolitique anglo-saxonne pour comprendre les répercussions en Ukraine. L’Anglais Halford Mackinder (1861-1947) a théorisé le principe qu’aucune puissance européenne ne devait unifier l’ensemble du continent eurasiatique (Europe et Russie) car le monde anglo-saxon n’y survivrait pas économiquement.

    Les deux guerres mondiales menées par Londres et Washington avaient pour but d’empêcher l’Allemagne de concrétiser ce rêve. Le cœur géographique du continent eurasiatique, « la zone pivot » (Heartland) [PDF], ne doit pas s’étendre jusqu’aux mers chaudes. Toute la politique anglo-saxonne est de contrôler les « terres du bord » du continent eurasiatique (le Rimland) [PDF], selon le géopolitologue américain Nicholas Spykman (1893-1943), afin de contenir l’expansion de la puissance principale du continent européen : Allemagne autrefois, URSS et Russie aujourd’hui.

    Dans les rivalités entre Moscou et Washington, l’Ukraine est âprement disputée. Les hostilités ont été officiellement lancées par les États-Unis, en 2002, quand le secrétaire d’État Colin Powell a rédigé un document appelant aux préparatifs d’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN à partir de 2004, de la Serbie en 2005, de l’Albanie et de la Croatie en 2007, complété par l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne en 2007. Le tout devrait être intégré dans les institutions euro-atlantiques pour 2010, comme l’a rapporté le Financial Times Deutschland, le 24 octobre 2002. [PDF]

    Cependant, l’échec de la « révolution orange » en 2004 a déréglé et retardé ce plan de bataille. La relance d’intégration de l’Ukraine dans l’UE par la voie d’un accord de libre-échange – et en arrière-fond dans le marché transatlantique – qui devait être signé les 28 et 29 novembre 2013 à Vilnius a tourné court. Kiev ayant un besoin urgent de liquidités a refusé de signer l’accord car l’UE ne promettait que 600 millions d’euros alors que Poutine, conscient qu’une Ukraine intégrée au bloc euro-atlantique constituait un tournant fatal pour son pays, mettait le paquet en proposant 15 milliards de dollars. Face à une telle offre, le président ukrainien se jeta dans les bras de Poutine.

    La situation était déjà tendue car Vladimir Poutine avait proposé à la chancelière Merkel, en novembre 2010, l’instauration d’une vaste zone de libre-échange entre l’UE et la Russie (« de Lisbonne à Vladivostok »), principe renforcé par le projet de création d’une union eurasienne, en octobre 2011, comprenant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan (« une puissante union supranationale »), « servant de pont entre l’Europe et la région Asie-Pacifique », construction s’inspirant de « l’UE et non de l’URSS », comme s’est plu à l’affirmer le Premier vice-Premier ministre Igor Chouvalov. Pour les Anglo-Saxons, c’était une véritable déclaration de guerre, d’autant plus que Washington met la pression pour imposer un marché transatlantique sous son égide. Le casus belli fut officialisé lors du sommet UE-Russie à Bruxelles, le 28 janvier 2014, quand le dirigeant russe réitéra sa demande en insistant sur la nécessité de « la création d’un espace économique et humanitaire commun de Lisbonne à l’océan Pacifique ».

    Le coup d’État renversant le Premier ministre ukrainien Ianoukovitch, en février 2014, fut une « réussite ». Il a permis de créer une hostilité complète entre l’UE et la Russie, cassant l’idée d’une vaste zone de libre-échange unifiée russo-européenne pour le plus grand profit de Londres et de Washington qui, désormais, savent que cette tentative d’unification continentale est passée à la trappe pour longtemps.

    Il est vrai que les Anglo-Saxons, mais aussi les Allemands, ont mis le paquet en soutenant les partis pro-européens sur la place de Maïdan à Kiev. Il suffit de rappeler que le site Internet du parti UDAR pro-européen, dirigé par Vitali Klitschko, affiche sans complexe ses soutiens : l’« International Republican Institute » dirigé par le sénateur John McCain, le « National Democratic Institute » dirigé par l’ancienne secrétaire d’État Madeleine Albright et le parti de la chancelière Merkel, la CDU. Avec de tels représentants, l’affaire ukrainienne risque d’allumer un vaste incendie.

    Pierre HILLARD

    Docteur en science politique

    BOULEVARD VOLTAIRE

     

  • Marseille : quand les tueurs jouent avec la vie des automobilistes

     

     
    Marseille / Publié le Mardi 15/04/2014 à 14H57
     

    Deux assassinats en trois semaines sur l'A7, en plein milieu de la circulation

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    La police judiciaire a longuement analysé la scène de crime, afin de retrouver des détails permettant de remonter les tueurs, qui ont disparu dans la circulation.

    Photo thierry garro

     
     

    Les victimes collatérales de règlements de comptes restent, comme par miracle, exceptionnelles. Mais les temps changent. Si la pratique qui consiste à éliminer un rival ou la cible de toutes les vengeances en plein milieu de l'autoroute se perpétue, sans doute faudra-t-il compter aussi les morts parmi les automobilistes hors de tout soupçon. En trois semaines, deux hommes ont été assassinés par des malfaiteurs encagoulés et armés qui ont ouvert le feu au milieu du trafic, sur la chaussée, sans se soucier une seconde du reste de la population. Après la fusillade du 25 mars dernier (lire ci-dessous), les coups de feu ont retenti hier après-midi, sur l'A7, à l'entrée nord de Marseille, à une centaine de mètres de la sortie Plombières (3e).

    Comme précédemment, la victime, Mehdi Berrebouh, 27 ans, était récemment sortie de prison. Et à l'instar de ce qui s'est produit à proximité du péage de Lançon, les tueurs se sont acharnés sur leur cible. Les premiers témoignages évoquent une BMW blanche dont l'un des passagers aurait commencé à tirer au fusil sur la voiture du jeune homme, une Renault Megane de location, de couleur marron foncé. Sans doute blessé, le conducteur s'est immobilisé en percutant un autre véhicule, une Renault Clio dans laquelle une mère et son fils ont échappé au pire. À peine arrêté, Mehdi Berrebouh aurait tenté de s'enfuir, mais les malfaiteurs, vêtus de noir, auraient de nouveau ouvert le feu, à dix reprises.

    L'homme, originaire de la cité des Flamands (14e), avait été libéré il y a trois semaines. Il purgeait une peine de 8 ans de prison après avoir tué le client d'une boîte de nuit du cours d'Estienne d'Orves, en mars 2009, en lui roulant sur le corps avec son 4X4. Bénéficiant d'une mesure de libération conditionnelle, Mehdi Berrebouh était en route vers le cabinet de son avocat, dans le centre-ville, au moment où il a été assassiné. Porteur d'un bracelet électronique, il devait évoquer l'éventuel assouplissement de ses obligations judiciaires.

    La justice du milieu ne lui en a pas laissé le temps.

    Benjamin d'une fratrie de dix enfants, il avait semble-t-il été mêlé à des affaires de stupéfiants. En fin d'année dernière, l'un de ses frères avait échappé à une tentative d'homicide.

    Leur mère, Hadda fait pourtant partie des militantes les plus influentes en matière de lutte contre la délinquance et pour le bien vivre dans les quartiers Nord. Elle est même la première femme algérienne à avoir reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur, en janvier 2001. Un symbole de plus pour illustrer la déliquescence dans laquelle baigne désormais une partie des cités marseillaises.

     


    Deux mêmes scénarios sur l'A7

    Lorsqu'il a croisé la route de ses tueurs, sur l'A7 le 25 mars dernier, à quelques centaines de mètres après le péage de Lançon, Yassine Aunay, 35 ans, était libre depuis moins d'une heure. Comme hier, un déluge de plomb s'est abattu sur lui, le tuant presque sur le coup et blessant gravement sa compagne, dont la main avait été arrachée par un projectile de kalachnikov.

    LA PROVENCE

  • Djihadistes "français" : le député Jacques Bompard relaie la proposition des identitaires et interroge le gouvernement

     

    Début avril, le Bloc Identitaire lançait une campagne afin de déchoir de notre nationalité les centaines de musulmans djihadistes partis faire la guerre en Syrie. En effet, plus de 700 de ces "Français", ayant parfois conservé la nationalité de leur pays d'origine, ont montré par leur engagement que pour eux il n'existait qu'une patrie, l'oumma, la communauté mondiale musulmane.

     

    La déchéance de nationalité est possible de par la loi française. Le cas des djihadistes correspond parfaitement à ce cadre juridique.

     

    L'initiative lancée par le Bloc Identitaire est d'ores-et-déjà relayée à l'Assemblée nationale par le député Jacques Bompard qui vient de s'emparer de la proposition des identitaires en posant une question écrite au gouvernement.

     

    Une fois encore, fidèle à son rôle d'aiguillon idéologique, l'action du Bloc Identitaire a permis de mettre en branle un mouvement qui traverse l'ensemble des droites.

     

    Le Réveil des identités - 15 04 14

     

  • L'Ukraine lance une offensive contre les séparatistes prorusses

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    http://www.lefigaro.fr/international/2014/04/15/01003-20140415LIVWWW00281-ukraine-russie-en-direct.php

  • « La mafia juive et la révolution ukrainienne » – par Laurent Glauzy

    15 avril 2014

    Viktor Pintchouk

    [article de Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info]

    Dans l’article Mafia ebraica a Kiev, e loro animali parlanti (La mafia juive et leurs animaux parlants), Maurizio Blondet, journaliste et écrivain catholique traditionaliste italien, expose que l’Ukraine a elle aussi son propre milliardaire, à la façon de Mikhaïl Khodorkovski : nommé Viktor Mykhaïlovytch Pinchouk, le plus riche oligarque d’Ukraine soutient l’entrée de ce pays dans l’Union européenne (UE).

    Né en 1960, à Kiev, dans une famille d’ingénieurs métallurgistes ayant appartenu à la nomenklatura communiste de la ville industrielle de Dniepropetrovsk, Viktor Pinchouk suivit l’exemple de ses parents en devenant lui-même ingénieur en métallurgie.

    Les privatisations frauduleuses

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    Contre-info.com

  • Quand la Patrie est trahie par la République – par Jean Raspail


    J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité.
    D’autant plus qu’en 1973, en publiant « Le Camp des saints », j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.
     


    TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORT
     
    La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.
     
    Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.
     
    LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS
     
    Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération.
     
    Cela ne leur sera pas facile.
     
    Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d’une communauté de la pérennité française.
    Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
     
    Cela ne plaira pas.
     
    Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés.
     
    Et ensuite ?
     
    Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.
     
    Ce processus est déjà amorcé.
     
    LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »
     
    Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista » (lire «De la Reconquête Française» - de Marc Noé) sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus.
     
    Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné.
     
    Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr.
     
    Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé.
     
    Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.
     
    LES RENÉGATS DE LA FRANCE
     
    Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot « renégat », mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.
     
    Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure.
     
    Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »
     
    Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)
     
    Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : « Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
     
    LE GAULOIS

  • Dominique Baudis, parti pour de bon, parti sans rien dire.

     

    12 avril 2014, 18:55 Auteur :                                      

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    A l’heure où les louanges pleuvent concernant Dominique Baudis, décédé ce 10 avril 2014 d’un cancer généralisé, peu de médias s’attardent sur la page la plus sombre de la carrière de ce célèbre homme politique et de médias, ex-présentateur de JT, ex-maire de Toulouse, ex-président du CSA, aujourd’hui ex-tout.

    Concernant l’épisode malheureux de la sordide affaire Alègre, tous les médias évoquent la « terrible rumeur », la « calomnie », ou encore l’acharnement médiatique. C’est oublier un peu vite qu’en fait de rumeur, la mise en cause de Dominique Baudis résulte d’une accusation de deux anciennes prostituées, présentée en bonne et due forme devant les autorités judiciaires de l’époque.

    Petit rappel des faits : Au début des années 90, Dominique Baudis est maire de Toulouse. Il le restera jusqu’en 2001. Patrice Alègre, à cette même période, a gravi les échelons du crime en passant de la petite délinquance au viol et au meurtre. Il laisse un premier cadavre derrière lui en 1989, d’autres suivront jusqu’à son arrestation en 1997. Durant cette décennie, Patrice Alègre hante le quartier de la gare de Toulouse, avec un statut de petit caïd. Une cellule d’enquête spéciale de la gendarmerie, Homicide 31, est mise en place en 2000, avec pour mission de répertorier d’éventuelles autres victimes de Patrice Alègre. C’est l’une de ces présumées victimes, Line Galbardi, une prostituée assassinée dans un hôtel toulousain en 1992, qui va être à l’origine de l’affaire dans laquelle vont être mis en cause Dominique Baudis et d’autres notables de la ville rose.

    En effet, dans le cadre de cette enquête, deux anciennes prostituées, Fanny et Patricia accusent notamment Dominique Baudis d’avoir participé à des parties fines à tendance sado-masochiste. Sado-masochiste est un euphémisme, car il s’agit bien de viols, de tortures et d’actes de barbarie. Après un sordide feuilleton judiciaire qui va durer six ans, et qui pour certains, dure encore, Dominique Baudis est innocenté et les ex-prostituées condamnées pour diffamation. Le bien triomphe, les méchants sont punis, la morale est sauve et la vie est belle. Ouf.

    Seulement voilà. A Toulouse, ce non-lieu est loin de faire l’unanimité et dix ans après les graves accusations portées contre Dominique Baudis, la mort de ce dernier pourrait bien réveiller de mauvais souvenirs, ainsi que de nouvelles velléités de mise au jour de la vérité.

    Je n’ai ni la prétention de rouvrir l’enquête, ni celle de réécrire l’histoire. Cependant, je me souviens de ce sentiment de malaise à la vue des grosses gouttes de sueur perler sur le front de Dominique Baudis, alors qu’il annonçait lui-même sa mise en cause dans l’affaire, le 18 mai 2003 sur le plateau du JT de 20h sur TF1. Alors sans vouloir tirer sur le corbillard, considérons simplement ces quelques faits :

    Dominique Baudis a notamment été innocenté grâce à son agenda, qui attestait d’un rendez-vous à la date de l’une de ces soirées viols et tortures. J’ignore encore s’il est d’usage, dans le milieu politique, de conserver ses agendas dix ou quinze ans après un rendez-vous, mais bon, admettons. Admettons également que je sois un notable ivre de mon pouvoir et adepte de ces sordides orgies, d’où les moins nantis ne ressortent pas forcément vivants. C’est bien ce soir-là qu’il me faudrait un alibi, et c’est donc bien ce soir-là qu’il me faudrait consigner soigneusement un rendez-vous fictif, dans un agenda que je prendrais bien soin de conserver toute ma vie, à l’instar de mes bulletins de salaire.

    Un agenda peut servir à consigner ses dates importantes, les événements à ne pas manquer et ses rendez-vous. Il peut aussi servir à écrire ce que l’on veut, à la date que l’on veut, pour dissimuler ce que l’on veut.

    N’oublions pas non plus que Dominique Baudis n’a pas été le seul notable toulousain lié à l’affaire Alègre. Marc Bourragué, substitut du procureur de Toulouse, a même reconnu avoir rencontré une fois Patrice Alègre. Or d’ordinaire, les notables rencontrent d’autres notables, les marginaux rencontrent d’autres marginaux, etc. Et pourtant, la mise en équation de notables et de marginaux paumés ou délinquants apparaît dans de nombreuses affaires criminelles :

    Dans l’affaire des disparues de l’Yonne, Emile Louis, présenté comme un tueur isolé, n’était qu’un élément d’un réseau de trafic de jeunes femmes handicapées, comme le rappelle ce site.

    Même schéma dans l’affaire de pédophilie d’Outreau et d’autres, certainement, bien que moins médiatiques.

    Donc, même en supposant que Dominique Baudis ait été réellement innocent des faits dont il a été accusé, il n’en demeure pas moins que tout n’a pas été dit sur l’affaire Alègre, de même que tout n’a pas été dit dans un grand nombre d’autres affaires criminelles françaises.

    Mais le plus consternant peut-être, c’est que pour avoir une autre version de l’histoire, il faut se rendre sur des sites comme celui d’Alain Soral, qui ne manque pas d’en rajouter une couche sur les réseaux pédo-criminels talmudo-sionistes:

    Je veux croire que l’on peut chercher la vérité sans sombrer dans le complotisme crasse et sans mettre en cause à tout bout de champ l’Etat d’Israël. Il aurait été courageux, de la part de Dominique Baudis, de laisser en testament une confession ou tout au plus, sa version des faits, sincère et non édulcorée. Hélas, ce ne sera pas pour cette fois.

     Enquête&Débagt

  • 17e chambre ou tribunal islamique ?

    dhimmi    

    Le 13 avril 2014
    Certains magistrats de la 17e chambre correctionnelle de Paris ont déjà adopté, par leurs verdicts, l’article 22 des droits de l’homme en islam.
             

    Le verdict rendu par la trop célèbre 17e chambre correctionnelle de Paris contre Renaud Camus et Jacques Philarchein devrait interpeller tous ceux qui se réclament des principes laïques et de la défense de la liberté d’expression. Le premier a été condamné à payer 5.000 euros, entre amende et dommages et intérêts, le second à 3.000 euros. Comme je le disais avec humour à l’écrivain, c’est un petit joueur puisque, pour des raisons semblables, j’avais pris, en mars 2012, au total 7.350 euros, tandis que mon ami Pascal Hilout se contentait, lui, de 4.850 euros. Verdict inique, pour lequel nous avons fait appel, avons été rejugés le 5 mars, et nous connaîtrons le verdict de la cour d’appel le 5 juin.

    Au-delà de ces sommes, qui sont loin d’être négligeables pour des personnes qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre, il est intéressant de s’attarder sur les arrêtés inquiétants du procès Camus-Philarchein. Il faut d’abord rappeler que seul le MRAP avait porté plainte, alors qu’habituellement les associations dites antiracistes chassent en meute.

    Selon les magistrats, les propos de l’écrivain « constituent une très violente stigmatisation des musulmans, présentés comme des “voyous”, des “soldats”, “le bras armé de la conquête” », ou encore des « “colonisateurs” cherchant à rendre “la vie impossible aux indigènes”, à les forcer “à fuir”, “à évacuer le terrain”, “ou bien, pis encore, à se soumettre sur place” ».

    Premier commentaire, ces propos constituent un grossier mensonge. Jamais l’écrivain, que cela soit lors de son discours aux Assises ou à son procès, n’a dit cela, bien au contraire. On pourra vérifier sur la vidéo de son intervention combien les juges déforment donc sciemment ses paroles, comme l’avait fait le MRAP dans sa plainte.

    Tout aussi grave est la suite. Le tribunal a estimé que, dans « une stigmatisation d’une rare outrance », les propos de l’écrivain présentaient, « sans mesure ni réserve autre que de pure forme », les musulmans « comme des guerriers envahisseurs dont le seul objectif est la destruction et le remplacement du peuple français et de sa civilisation par l’islam ».

    C’est encore plus inquiétant. Les magistrats de la 17e chambre reconnaissent que Renaud Camus a émis des réserves et des mesures (autrement dit, qu’il n’a pas englobé tous les musulmans), mais c’est pour mieux l’enfoncer ensuite. Bien que reconnaissant donc la non-globalisation de ses propos, ils affirment que les restrictions et autres réserves ne seraient que de « pure forme » ! Autrement dit, ils condamnent l’écrivain, coupable de dénoncer le Grand Remplacement et le changement de civilisation, pour délit d’intention, bien qu’il ait pris toutes les précautions nécessaires pour éviter que l’on ne lui fasse dire ce qu’il n’a pas dit.

    Un tel verdict est tout simplement la mise à mort de toute possibilité de critiquer l’islamisation de notre pays, et même certains musulmans parmi les plus radicaux, comme le font parfois des contributeurs de Boulevard Voltaire et d’autres sites. Vous pourrez toujours, comme le fait souvent Christine Tasin, affirmer que vous ne doutez pas que la majorité des musulmans soit davantage attachée à la République qu’à la charia, si vous avez le malheur de dénoncer l’offensive du voile islamique, des mosquées, de la viande halal et du ramadan, vous tomberez forcément sous le coup de la loi, telle que la conçoivent certains magistrats de la 17e chambre, qui vous feront le coup du délit d’intention.

    Subrepticement, procès après procès, sous la pression de nombre d’organisations musulmanes, des magistrats, politisés ou gangrenés par la dictature du politiquement correct, remettent en cause le droit au blasphème et la liberté d’expression, avec le silence complice de prétendus laïques et la complicité d’associations dites antiracistes.

    Faut-il rappeler ce que dit l’article 22 de la déclaration des droits de l’homme en islam, adoptée au Caire en 1990 : « Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion, pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec la charia. »

    Faut-il rappeler que les musulmans les plus radicaux demandent, partout où ils peuvent, dans les pays occidentaux, l’ouverture de tribunaux islamiques, où ce seraient les imams qui rendraient la justice, selon bien évidemment les préceptes du Coran. Ils ont essayé d’en implanter dans l’Ontario, à Anvers et à Londres.

    En France, cette démarche est-elle nécessaire, puisque certains magistrats de la 17e chambre correctionnelle de Paris ont déjà adopté, par leurs verdicts, l’article 22 des droits de l’homme en islam ?

    J’espère vraiment que Renaud Camus et Jacques Philarchein vont faire appel, car sinon, la jurisprudence serait terrible.

    Pierre CASSEN

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Notre-Dame-des-Landes: un petit rongeur s'invite dans le projet

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    Campagnol

    C’est une petite bête au corps arrondi et aux petites oreilles. Elle mesure une vingtaine de centimètres et pèse 200 g en moyenne. Petit par la taille, le campagnol amphibie s’invite néanmoins dans l’épineux dossier du projet de construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes (Loire-Atlantique).

    Celui que l’on baptise communément « rat d’eau » bénéficie du statut juridique d’animal protégé.

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    Et c’est bien là que le bât blesse, puisqu’une colonie de ces campagnols vit sur le territoire où doivent se dérouler les travaux d’aménagement du grand aéroport de l’Ouest. Projet vivement contesté par les défenseurs de l’environnement.
     
    Désaccord du Conseil national de protection de la nature

    Ces derniers viennent de remporter une victoire. Il y a quelques semaines, la préfecture de Loire-Atlantique souhaitait prendre un arrêté autorisant l’éradication du campagnol amphibie. L’avis du Conseil national de protection de la nature (CNPN), autorité sous tutelle du ministère de l’Environnement avait donc été sollicitée, comme il se doit.

     
    Coup de théâtre, vendredi le Conseil de protection de la nature a rejeté la demande de dérogation de la préfecture en matière de destruction des espèces protégées. La haute instance consultative du ministère de l’Environnement n’a pas donc pas suivi le . La demande du représentant de l’Etat n’a pas recueilli une seule voix. Tous les membres du Conseil ont voté contre. Mais, pour la préfecture, cet avis, purement consultatif, n’aura aucune incidence sur le déroulement du chantier. L’arrêt préfectoral autorisant la disparition du campagnol amphibie sera bel et bien publié dans les jours à venir. Reste qu’il sera aussitôt attaqué devant le tribunal administratif par les opposants au projet d’aéroport. Une nouvelle façon de gagner du temps pour les anti-Notre-Dame-des-Landes.

    Ça n’est pas la première fois que des animaux et des plantes entravent la préparation des travaux du grand aéroport. En février, le préfet de région avait signé les arrêtés de protection de la faune et de la flore du site. Les autorités devaient organiser le déménagement de quatre espèces protégées : le flûteau nageant (petite plante d’eau), le triton marbré et le triton crêté (amphibiens vivant dans les mares), sans oublier le grand capricorne (coléoptère dont la larve se développe dans les chênes).

    Dans la région de Nantes, les petites bêtes ont décidément le don de retarder les gros chantiers. En 1998, la présence d’un scarabée pique-prune avait entraîné l’étude d’un nouveau tracé du projet d’autoroute Le Mans-Tours dans le but de protéger cette espèce.



    Aujourd’hui en France  14 04 14

  • Roger Fichtenberg reçoit la Légion d’Honneur

    Le CRIF en action
    Publié le 11 Avril 2014

     

    Par Claude Hampel

    Mercredi 9 avril 2014 fut une journée très chargée dans l’agenda du Premier Ministre. En effet, Manuel Valls, après la première réunion des Ministres du nouveau gouvernement, après son discours au Sénat, a tenu à remettre personnellement la distinction d’Officier de la Légion d’Honneur à son ami, Roger Fichtenberg, entres autres, membre éminent de la Commission du Souvenir du  CRIF. Ce fut la première fois qu’il remettait une décoration en tant que Premier ministre.

     

    La cérémonie, qui a eu lieu en la Mairie du XIe, a débuté par un discours chaleureux prononcé par le Maire sortant, Patrick Bloche. Ce fut ensuite le tour de Manuel Valls qui, avec des pointes d’humour, a relaté la longue et forte amitié qui le lie au récipiendaire. Le Premier ministre a évoqué l’engagement de Roger Fichtenberg dans la défense de la République, lui qui s’engagea dès 1940 dans la Résistance. Il a rappelé les longues années aux cours desquelles Roger Fichtenberg a œuvré pour transmettre aux jeunes les valeurs républicaines et dans le travail de Mémoire qu’il poursuit avec énergie dans son XIe arrondissement natal. Revendiquant ses origines espagnoles, Manuel Valls a cité Picasso pour qui la jeunesse était le fruit des années et de fait Roger Fichtenberg correspond bien à cette définition. C’est avec émotion que Roger Fichtenberg a remercié les orateurs et une assistance nombreuse qui comportait des responsables politiques, des élus et des membres de la Commission du Souvenir du  CRIF. « Deux fois dans la vie on a droit aux discours qui relatent votre vie, a-t-il dit avec humour, lors d’une remise de décoration et devant la tombe, alors je préfère la première option ». Dans son discours il a rappelé qu’il était de la quatrième génération dans le XIe, qu’il avait côtoyé Pierre Mendès-France et que la transmission de l’histoire vécue aux jeunes générations était fondamentale. « La tâche n’est pas achevée et la défense des valeurs de la République passe par le combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie », a-t-il ajouté. Roger Fichtenberg est un homme exemplaire, engagé dans la cité, juif, républicain, porteur des valeurs humanistes. Nous lui adressons nos plus chaleureuses félicitations. 

    CRIF
  • La vente aux enchères d'objets nazis interdite par Aurélie Filippetti

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    La carte d'identité de Hermann Goering

    http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2014/04/14/03016-20140414ARTFIG00160-la-vente-d-objets-nazis-interdite-par-aurelie-filippetti.php

  • Ukraine: Vladimir Poutine reçoit " de nombreux appels à l'aide de l'Est"

    http://www.leparisien.fr/international/en-direct-ukraine-a-l-onu-russes-et-occidentaux-s-accusent-mutuellement-14-04-2014-3767065.php