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Blog - Page 883

  • Marne - Le bijoutier en garde à vue après avoir abattu un braqueur

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    Un bijoutier du centre ville de Sézanne (Marne) a fait feu sur un agresseur venu le ce jeudi après-midi vers 16h30. Le malfaiteur a fait irruption, une arme à la main, dans le magasin où se trouvaient le commerçant et son épouse. Le bijoutier de 54 ans a alors répliqué avec un pistolet de calibre 9 mm, tirant à quatre reprises.

    A 16h30 «un malfaiteur est entré dans la boutique et a demandé à ce qu'on lui montre des bijoux», a déclaré le procureur, Christian de Rocquigny.

     

     

    Jugeant l'homme «pas très clair», le bijoutier «est probablement descendu avec une arme» et a tiré «à quatre reprises avec son pistolet automatique de calibre 9 mm», a poursuivi le magistrat, précisant que le était muni d'un gomme cogne.

    Un ou deux complices attendaient dehors

    Lors des coups de feu, «un ou deux malfaiteurs attendaient dehors et ont pris la fuite en voiture», et étaient recherchés par les gendarmes de la section de recherches de Reims, qui ont déclenché le plan Epervier. Blessé, le malfaiteur «s'est effondré devant la bijouterie» après en être sorti «en titubant», laissant «tomber son arme, écartée par un passant qui a donné un coup de pied dedans», a indiqué le procureur. «Il est sur place à 17h35, malgré la tentative de réanimation des pompiers», a-t-il ajouté.

    Sur son corps, le médecin légiste a constaté «quatre entrées et sorties de balles 9 mm, correspondant à l'arme du bijoutier, trois sur l'avant et une sur le côté», a encore dit Christian de Rocquigny. Une autopsie doit avoir lieu vendredi.

    Placé en garde en vue à la gendarmerie de Sézanne, le bijoutier a été entendu par les enquêteurs, tout comme sa femme en qualité de témoin.

    Déjà victime d'un braquage

    La bijouterie est située dans une rue commerçante du centre-ville de Sézanne, localité de 5500 habitants située à 80 km au sud de Reims et décrite par son maire Philippe Bonnotte comme «tranquille».

    D'après Foucauld Toulemonde, poissonnier à Sézanne, «c'est la deuxième fois que le bijoutier se faisait braquer, la première fois c'était il y a six mois». Le procureur a également indiqué qu'il semblait que le bijoutier avait été victime d'une attaque «dans des circonstances comparables». «Ils avaient refait à fond la bijouterie il y a trois quatre mois, elle est toute neuve. Ils avaient investi dans des caméras, un sas de sécurité. Ils s'étaient mis à la page», selon Foucauld Toulemonde.

    Le bijoutier, propriétaire de sa boutique, et qui vit à Sézanne depuis «cinq six ans», selon le poissonnier, est un «tireur de cible», qui «fréquente le stand de tir». Depuis le précédent braquage, «sa femme était traumatisée, vraiment heurtée. Elle avait beaucoup de mal à s'en remettre», a souligné Foucauld Toulemonde.

    Des pages de soutien sur Facebook

    Le procureur a indiqué que l'attaque de ce jeudi «a éventuellement un lien» avec une tentative de braquage qui a eu lieu un peu plus tôt, à 14h30 à Vitry-le-François, à 65 km à l'est, contre un local du Crédit agricole.

    L'affaire de Sézanne rappelle celle survenue en septembre à Nice lorsqu'un autre bijoutier, Stephan Turk, avait tué un des braqueurs qui venaient de le dévaliser lors de sa fuite en scooter. Stephan Turk a été mis en examen pour homicide volontaire et assigné à résidence sous bracelet électronique.

    La question de la légitime défense avait été posée, et une partie de l'opinion avait alors pris fait et cause pour le bijoutier, jugé victime d'une insécurité grandissante, alors qu'il avait déjà été victime d'un vol à la disqueuse en 2012. Dès jeudi, des appels étaient lancés sur Facebook à soutenir le bijoutier de Sézanne.

    L'union de la bijouterie-horlogerie UDH a «déploré l'affaire de Sézanne et rappelé qu'elle demandait aux pouvoirs publics des aides pour financer l'installation d'une surveillance vidéo dans (les bijouteries) pour qu'on puisse filmer ce genre de choses».

     

    LeParisien.fr

  • Santé : Monsanto en Argentine, un bilan accablant

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    Novopress a traduit en français une enquête décapante de Micheal Warren et Natacha Pisarenko (Associated Press) datant du 20 octobre dernier et portant sur les effets secondaires dévastateurs des produits agro-chimiques de la firme Monsanto, multinationale spécialisée dans les pesticides et semences génétiquement modifiées. Source originale et nombreuses photos : www.concordmonitor.com
    Photo ci-dessus : le 31 mars 2013, Camila Veron, 2 ans, née avec de multiples malformations et très malade, se tient devant la maison de sa famille à Avia Terai, dans la province de Chaco, en Argentine. (AP Photo/Natacha Pisarenko)


    L’ouvrier agricole Fabian Tomasi n’avait pas l’habitude d’utiliser des vêtements de protection lorsqu’il manipulait des pesticides sous forme pulvérulente. À 47 ans, il n’est plus aujourd’hui qu’un squelette vivant. L’institutrice Andrea Druetta vit dans une ville où il est illégal d’épandre des pesticides à moins de 500 mètres des habitations, et pourtant, il y a du soja planté jusqu’à 30 m de son domicile ; récemment, ses garçons furent arrosés de produits chimiques alors qu’ils se baignaient dans la piscine derrière la maison. Les recherches menées par Sofia Gatica pour comprendre la mort de son nouveau né suite à des troubles rénaux a conduit l’an dernier à la première enquête en Argentine sur les épandages illégaux. Mais 80% des enfants en observation dans son voisinage portent des traces de pesticides dans leur sang.

    Dans la province de Santa Fe, cœur de l’industrie du soja, le nombre moyen de cancers est deux fois supérieur à la moyenne nationale.

     

    La biotechnologie américaine a hissé l’Argentine au troisième rang des plus importants producteurs de soja, mais les produits chimiques à l’origine de ce boom ne sont pas circonscrits aux seuls champs de soja, de coton et de blé. L’Associated Press a relevé des dizaines de cas où ces poisons sont utilisés de manière contraire à toutes les règlementations existantes.
    Et les médecins avertissent maintenant que l’usage incontrôlé de pesticides pourrait être la cause de plus en plus de problèmes de santé parmi les 12 millions d’habitants de la plus vaste zone agricole du pays.
    Dans la province de Santa Fe, cœur de l’industrie du soja, le nombre moyen de cancers est deux fois supérieur à la moyenne nationale. Dans le Chaco, la province la plus pauvre du pays, les enfants ont quatre fois plus de risques de naître avec de graves troubles congénitaux depuis ces dix dernières années, marquées par l’expansion dramatique d’une industrie agricole liée aux biotechnologies.
    « Les changements dans la manière de cultiver ont clairement modifié les caractéristiques des maladies » affirme le Dr Medardo Avila Vasquez, pédiatre cofondateur de l’association « Doctors of fumigates towns » (médecins des villes sous fumigation). « Nous sommes passés d’une population en excellente santé à une autre avec un taux de cancers, de troubles en néonatalogie et de maladies, rarement observé antérieurement ».

    Connue autrefois pour sa viande de bœuf issue de ses vastes prairies, l’Argentine a subi une remarquable mutation de puis 1996, quand la compagnie Monsanto, domicilié à St Louis (USA), vendit la promesse de meilleurs rendements avec moins de pesticides grâce à ses semences et ses produits chimiques.
    Aujourd’hui, tout le soja argentin, mais aussi la plus grande partie de son blé et aussi de son coton, sont issus de semences génétiquement modifiées. La culture du soja a triplé pour atteindre 47 millions d’âcres (environ 19 millions d’hectares), et comme aux USA, le bétail est maintenant nourri de soja et de céréales dans des parcs d’engraissage.
    Mais lorsque les insectes et les mauvaises herbes devinrent à leur tour résistants, les agriculteurs multiplièrent par neuf la charge en produits chimiques, passant de 9 million de gallons (40 millions de litres) en 1990 à plus de 84 (378 millions de litres) aujourd’hui. Et surtout les agriculteurs argentins épandent aujourd’hui 4,3 livres de concentré de pesticides par âcre (soit environ 5 kg à l’hectare), deux fois plus que les agriculteurs américains, si l’on en croit une enquête d’Associated Press croisant les données gouvernementales et celles de l’industrie des pesticides.

    Les registres hospitaliers relèvent un quadruplement des affections congénitales dans le Chaco, passant de 19,1 / 10 000 à 85,3 / 10 000 dans les dix années suivant l’autorisation d’introduction des produits chimiques.

    En réponse à un nombre croissant de plaintes, la présidente Cristina Fernandez créa en 2000 une commission pour étudier l’impact des épandages de produits phytosanitaires sur la santé humaine. Son premier rapport demanda « un contrôle systématique des concentrations d’herbicides et de leurs composants… ainsi que des études approfondies tant en laboratoire que sur le terrain lors de l’usage de formules contenant des glyphosates (herbicide systémique connu sous le nom de Roundup), ainsi que de son interaction avec d’autre produits agro-chimiques utilisés actuellement dans notre pays ». Mais la commission n’a plus siégé depuis 2010 comme le découvrit récemment le vérificateur général. Dans une déclaration écrite, le porte-paroles de Monsanto, Thomas Helscher, assure toutefois que le compagnie « ne ferme pas les yeux sur les mauvais usages de pesticides, ou la violation des lois concernant leur usage ».

    Une étude épidémiologique portant sur 65 000 personnes à Santa Fe, conduite par le Dr Damian Vezenassi de l’Université Nationale de Rosario, a relevé un taux de cancers deux à quatre fois plus élevé que la moyenne nationale, ainsi que des problèmes thyroïdiens, respiratoires et autres affections rarement observées autrefois. « Il pourrait y avoir un lien avec les produits agro-chimiques » pense Verzenassi, « ils [Monsanto] font de nombreuses analyses de toxicité de leurs ingrédients de base, mais n’ont jamais étudié la toxicité due à l’interaction des différents produits chimiques qu’ils utilisent ».

    Les registres hospitaliers relèvent un quadruplement des affections congénitales dans le Chaco, passant de 19,1 / 10 000 à 85,3 / 10 000 dans les dix années suivant l’autorisation d’introduction des produits chimiques. Une équipe de médecins a alors suivi 2051 personnes dans six villes, et a découvert un nombre élevé de maladies quand ces personnes vivaient dans un environnement de agricole.

    Dans le village rural de Avia Terai, 31% des personnes interrogées ont déclaré avoir un membre de leur famille atteint d’un cancer ; un nombre à comparer aux 3% atteints de la même maladie dans le village de ranchs classique de Charadai. Ils ont également relevé des cas de malformation du squelette, d’atteintes à la moelle épinière, de surdité, de cécité, de dégâts neurologiques et des atteintes dermatologiques atypique. Peut-être est-il impossible de prouver qu’un produit chimique est à l’origine d’une maladie précise. Mais les médecins appellent de leurs vœux la multiplication des études, et des études plus larges, à plus long terme et surtout indépendantes, affirmant que c’est maintenant au gouvernement de prouver que le cumul des charges agricoles ne rend pas les gens malades.

    S’agissant d’une traduction depuis l’anglais, Novopress vous prie d’excuser certaines tournures de phrases qui pourraient sonner maladroitement.

     

  • Madame le maire s'en prend à une vieille dame de 92 ans!

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    La Bretagne n’arrête pas de faire parler d’elle : il faut dire qu’il s’en passe, des choses, dans ce beau pays. Après les églises détruites pour de fausses raisons de coût d’entretien, après les révoltes régulières des habitants contre ceux qu’ils ont largement contribué à mettre au pouvoir, c’est une petite grand-mère de 92 ans qui défraye la chronique.

     

    Crédit photo : breizh-info.com

    La commune de Plédran, au sud de Saint-Brieuc (6.000 habitants environ), dirigée de main de fer par une élue socialiste est aujourd’hui la honte de ses habitants. Réjane Corlay, 92 printemps et toujours en bonne forme, se voit signifier un acte d’expropriation de son jardin à vil prix. Afin de construire dix logements sociaux. Le maire, Maryse Raoult, invoque le droit, la loi et son pouvoir d’exproprier qui elle veut (sic).

    De son côté, Réjane Corlay en appelle au bon sens et au respect des personnes âgées. Elle affirme que, sans son jardin qu’elle cultive depuis toujours, « il ne lui reste plus qu’à mourir ». Ce jardin, c’est en effet toute sa vie, à Réjane. Elle passe paisiblement sa retraite entre sa maison et son potager qu’elle cultive toujours malgré son âge. C’est peut-être aussi pourquoi elle est toujours en forme, une vie saine, pas d’alcool, pas de tabac et les légumes de son jardin.

    La mairie veut exproprier tous les propriétaires des parcelles de terrain situées dans cette partie du village pour y construire dix logements sociaux. Mais les propriétaires s’y opposent… À un prix du marché estimé à environ 100 euros le mètre carré (les Parisiens vont rêver, mais tant pis), la commune en propose 15 pour l’expropriation : c’est ça aussi, le socialisme. Comme disait Coluche, donne-moi ta montre et je te donnerai l’heure.

    Une pétition circule actuellement pour que madame Corlay puisse continuer à vivre tranquillement… Sans doute sera-t-elle sans effet. À moins que la population de Plédran ne tienne bon quelques mois encore : aux prochaines élections, madame le maire pourrait alors être expulsée sans indemnités…

    Patrick Crasnier dans Boulevard Voltaire

    Pour signer la pétition en ligne, cliquez ici.

    ALTERMEDIA FRANCE-BELGIQUE

  • Une Marche (un marché) qui sent la rose… Par Bruno Gollnisch

     

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    « En 1983, dans une France en proie à l’intolérance et aux actes de violence raciale, trois jeunes adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l’égalité et contre le racisme, de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan d’espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King. Ils uniront à leur arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à la France son nouveau visage ». Tel est le synopsis du film La Marche  réalisé par le belge Nabil Ben Yadir.  Coproduit par Canal+,  il sortait hier sur nos écrans, forcément  à grand renfort de publicité. Un vrai  bide  cependant avec à peine 550 spectateurs lors de sa première journée d’exploitation à Paris!  Même échec du meeting organisé par le PS contre l’extrémisme  et en soutien  à Christiane Taubira hier soir à la Mutualité. Il n’a attiré que les militants parisiens du PS venus entendre notamment  Harlem Désir enfiler les poncifs haineux contre le  FN  et Marine Le Pen.

    A l’issue de cette Marche de 1983,  requalifiée par les médias de Marche des beurs  et entourée de la mythologie sirupeuse de circonstance, François Mitterrand autorisa la fameuse carte de séjour de dix ans renouvelable. 

     Une Marche (un marché)  récupérée alors  par le milliardaire rose Pierre Bergé qui, avec l’aide de ces parangons d’honnêtes hommes,  issus de la  mouvance trotskyste, que sont   Harlem Désir et Julien Dray, fonda un an plus tard SOS racisme. Une coquille vide ultra-médiatisée mais  largement vomie dans les banlieues.

    Dans son Histoire secrète de SOS Racisme, relate la page wikipedia consacrée à cette officine, «Serge Malik, l’un des fondateurs du mouvement, (dénoncera) une instrumentalisation politique de l’antiracisme à travers SOS racisme, une surreprésentation de membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF, autre pseudopode du PS, NDLR) et une marginalisation des  beurs ».

     La Marche, si  l’on sait lire entre les lignes des différentes critiques publiées sur ce film dont le sujet impose d’en dire du bien, semble être un épouvantable navet. Avec les précautions d’usage, le site   Ecran large le confesse plus franchement que ses confrères : «  une histoire de rédemption, des bons sentiments à la pelle, des violons, et le triomphe final attendu. Rien de répréhensible en soi, mais une simplification des enjeux et une émotion quelque peu forcée qui handicapent le film plus qu’ils ne le servent (…). On se vautre quand même pas mal dans le consensuel et la tolérance d’hypermarché, et le métrage a cela d’énervant qu’il nous assène son propos comme un cours d’éducation civique renforcé pendant quasiment 2 heures. Alors oui, on a compris que le racisme c’est mal, qu’un homme qui n’aime pas les étrangers est un homme qui se trompe de colère et que les fils d’immigrés sont des français comme les autres… ».

     En promotion pour ce film dans lequel  il tient un petit rôle, Jamel Debbouze, passé en  quelques années, des HLM de  Trappes à  l’île Saint-Louis,  répète cette évidence à savoir que  s’« il y a du racisme en France » principalement un racisme antifrançais largement tabou dans les médias, NDLR) , «  la France n’est pas raciste ». Ce film, à l’image de la Marche de 1983 affirme-t-il , « est un message d’amour adressé à la France et aux Français ». «J’espère que cette histoire, (La Marche, NDLR) souvent méconnue, soit diffusée dans les écoles (…) qu’elle aura le même écho que le film Indigènes (dans lequel il jouait un rôle phare, NDLR)  et qu’elle figurera un jour dans les livres d’histoire. »

     Un exemple particulièrement mal choisi puisque Indigènes, réalisé par Rachid Bouchareb, largement financé par l’exécutif francilien, retraçant l’engagement des maghrébins sous l’uniforme français pour combattre l’Allemagne nazie, distillait un révisionnisme pour le moins problématique. Si les acteurs d’Indigènes se virent  décerner au Festival de Cannes en 2006  un prix d’interprétation masculine collectif –une première-  ce film est en effet  plus une œuvre de propagande qu’un témoignage fidèle d’une réalité historique.

     Actuel vice-président du Front National chargé des affaires juridiques, Jean-François Jalkh relevait il y a sept ans que   « distinguer les acteurs de ce film, pour honorer les soldats maghrébins et africains qui se sont battus sous l’uniforme tricolore, afin de nous laisser croire que les Français, parait-il inaptes à construire des logements et des autoroutes, n’auraient pas été plus capables de libérer leur territoire sans la contribution militaire décisive de grand papa Debouzze a quelque chose d’hilarant ».

     « Loin de nous l’idée de méconnaître les sacrifices parfois immenses faits par les troupes coloniales pour permettre à notre pays de retrouver son indépendance et sa liberté », précisait Jean-François Jalkh. Mais si le film de M. Bouchareb « se fixe comme objectif d’entretenir l’indispensable devoir de mémoire », « devait-il à ce point nous donner une vision manichéenne, presque enfantine, d’une réalité autrement plus complexe ? ».

     Une critique encore plus applicable à  Hors-la-loi,  un autre film de M.  Bouchareb  paru en 2010,  dans lequel jouait  également M. Debbouze.   Une insulte à notre pays et aux populations chrétiennes, juives et musulmanes d’Algérie qui ont perdu des milliers des leurs  sous les couteaux des égorgeurs du FLN.

     Un film « laborieux » notait  Laurent Dandrieu,  qui débute par « un tableau de la colonisation (qui)  se résume à une expropriation, celle de la famille des trois héros du film, dont le père est chassé de ses terres, sur présentation d’un simple papier des autorités, au profit d’un colon français. La colonisation, c’est tout ce qu’on en verra dans le film : pas de dispensaires, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas de routes, pas de missionnaires : juste une spoliation » et des  « populations indigènes » présentées comme «  des esclaves, taillables et corvéables à merci, puis qu’on extermine quand ils deviennent gênants ».

     Cette parenthèse étant fermée, avouons aussi qu’il est assez hilarant de voir l’hebdomadaire pour adulescents,   Charlie Hebdo,  dans le rôle de la pleureuse  agressée par les « jeunes ».  Dans un communiqué de la rédaction, pondu  par  Stéphane Charbonnier alias Charb,  ce dernier fait part de son « effarement »  en découvrant la « violence »  à son égard des paroles d’une chanson de la BO du film La Marche.

     La chanson incriminée a été composée et  interprétée par une dizaine de rappeurs, dont Akhenaton, Disiz, Kool Shen et Nekfeu.  Dans un couplet on peut ainsi entendre :« D’t'façon y a pas plus ringard que le raciste / Ces théoristes (sic) veulent faire taire l’islam / Quel est le vrai danger : le terrorisme ou le taylorisme ? / Les miens se lèvent tôt, j’ai vu mes potos taffer / Je réclame un autodafé pour ces chiens de ‘Charlie Hebdo ».

     Charlie bobo, dont les ventes n’en finissent pas de s’effondrer,  paye ici sa très mauvaise image  auprès des jeunes de banlieues depuis les  caricatures de Mahomet qui y ont été publiées.  Et plus largement  le procès en  sionisme qui lui est fait,  son soutien   aux croisades américaines défendues  en leur temps par son directeur, le neocon Philippe Val.

     « S’il leur manque un couplet, nous précisons aux auteurs de la chanson que le journal numérique Inspire, édité par Al-Qaida, a condamné à mort Charb en mars dernier », affirme  le communiqué de Charlie Hebdo. « Nous avons l’habitude de ces appels à la haine, de nous faire traiter de chiens d’infidèles. (…) Nous sommes juste très surpris que le réalisateur d’un film clairement antiraciste, qui rend hommage à un événement majeur dans l’histoire de la lutte pour l’égalité des droits, ait choisi de l’illustrer par une chanson en totale opposition avec son œuvre ».  Sortez vos mouchoirs!

     C’est pourtant aussi en totale opposition avec l’esprit libertaire originel de ce journal,   rapporte de son côté Delfeil de Ton dans le Nouvel obs,  que Philippe Val entrepris de virer de son journal en 2008  la vieille baderne Siné.  Il fut accusé de propos antisémites lorsqu’il commenta le mariage entre un fils de Nicolas Sarkozy avec l’héritière de l’empire Darty, Jessica Sebaoun. Siné a depuis créé Siné Hebdo, devenu Siné Mensuel, lui aussi en proie à de graves difficultés  financières.  Et le dernier clip en date  de la rédaction,  autour d’une chanson  de Sanseverino ne devrait pas inverser la tendance…

     « L’inanité des accusations contre Siné, commente  Delfeil de Ton,  était apparue à tous les yeux car chacun avait compris qu’à l’origine elles avaient été portées par le directeur de Charlie Hebdo pour complaire à Nicolas Sarkozy dont Siné avait égratigné le cadet dans son journal. Tout le monde avait constaté que ce directeur de Charlie Hebdo se trouvait à ce moment, sans que personne n’en sût rien, sur le point d’être porté par le président de la République à la direction de France-Inter. »

     Le chroniqueur du Nouvel obs pointe, à notre avis avec justesse, l’acharnement délirant de la Licra de Me Alain Jakubowicz contre Siné, que son antifrontisme rabique n’a pas protégé des foudres de cette officine dite antiraciste. La Licra a perdu tous ses procès contre Siné avant  enfin de jeter l’éponge après un tout récent  troisième acquittement de ce dernier.

     «  S’acharner contre un particulier dans une affaire qui ne tient pas debout, le ruiner en frais de justice, est-ce digne de cette association ? » fait mine de s’interroger Delfeil.  «Annonçant donc son renoncement à l’affaire, (la Licra)  s’adonne à un dernier tour. Voici l’intitulé de son communiqué : Affaire Siné : la Cour de Cassation valide la poursuite initiée par la Licra. C’est laisser entendre que finalement elle a gagné contre Siné. Alors qu’en réalité Siné a gagné sur toute la ligne et à tous les coups. Singulier manque d’élégance. »

     Elégance,  constate Bruno Gollnisch, qui fut un temps attachée à l’image de notre pays et dont  les officines, figures et œuvres citées plus haut sont en effet singulièrement dépourvues, au-delà même des méthodes indignes  et/ou des  idées fausses, nauséabondes  qu’elles professent.

  • Marne - Un bijoutier abat le braqueur

    Un bijoutier du centre ville de Sézanne (Marne) a fait feu sur son agresseur venu le cet après-midi vers 16h30. Le malfaiteur a fait irruption une arme à la main dans le magasin, le bijoutier a alors répliqué faisant usage d'une arme de poing, tirant à quatre reprises.

    Le malfaiteur n'a pas survécu à ses blessures malgré la prise en charge par les services d'urgence.

     



    Un dispositif de recherches a été mis en place par la gendarmerie pour retrouver le complice du qui a pris la fuite.

                                     

               

    LeParisien.fr - 28 11 13

  • L'OMS s'excuse : les Grecs ne s’inoculent pas le VIH

    mercredi 27 novembre 2013

     

    Après avoir annoncé qu'un nombre significatif de Grecs contractaient le virus du Sida volontairement pour toucher 700 euros d'aides sociales, l'OMS se rétracte et évoque une «erreur d'édition».

     

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     En septembre dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) annonçait dans une étude que la moitié des nouvelles infections du VIH en Grèce était volontaire. Mardi 27 novembre, l'institution a publié un correctif, évoquant une «énorme erreur d'édition».

    Le constat était accablant. Dans une rapport établi en septembre sur les «déterminants sociaux de la fracture sanitaire en Europe», l'OMS se penchait sur l'impact de la crise financière en Grèce.

    «Dans ce pays, les taux de VIH et la consommation d'héroïne ont augmenté de façon significative, la moitié environ des nouvelles infections par le VIH étant volontaire afin de permettre aux personnes de recevoir 700 euros d'avantages sociaux par mois et l'admission plus rapide dans des programmes de substitution aux drogues». Une nouvelle qui a créé la stupeur des autorités grecques et fait la une de la presse dans ce pays durement touché par la crise.

    Mea culpa

    Deux mois après, l'OMS corrige le tir et s'excuse pour cette «énorme erreur d'édition» dans un communiqué diffusé mardi soir.

     

    Chaos contrôlé

  • Le racisme anti-blanc commence à l'école...

    Le 27 novembre 2013

                  

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    Alors que bien souvent le racisme anti-blanc est marginalisé quand il n’est pas le plus souvent nié, ce fait-divers nous renvoie la réalité à la figure. Brutalement.

    Les réseaux sociaux ont ceci d’intéressant qu’ils permettent de capturer l’instant. Le compte Twitter de Joyce GBE qui se présente comme un surveillant scolaire est terrifiant. Jeune embauché, cet homme affirme « J’men régale de les punir ahaha. Et j’favorise les Noirs et les Tissmey – Si y’a un Babtou il se tape avec un Noir, j’puni pas les deux. Le Babtou il doit dire « pardon » et il va au coin. Le noir il peut aller jouer – J’vais punir tous les petits Babtou qui font les malins dans la cour de Récrée ». Depuis, son compte Twitter a été suspendu…

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    Sans détour ni honte, ce personnage nous explique sa façon bien à lui de traiter des enfants en bas âge qui sont pourtant particulièrement fragiles dans cette période de construction. Cette situation a le mérite d’exploser au grand jour, grâce à la bêtise de son auteur qui croit bon de s’en vanter sur la place publique. Mais pour un Joyce GBE exposé sur la place publique, combien d’intervenants partageant cette façon de faire ? Et la justification « Bah ouai j’me venge » est-elle tolérable ?

    Quand on évoque les dangers du multiculturalisme, on omet bien trop souvent de parler de ce genre de situations, pourtant banales j’en ai bien peur, ayant été moi-même le témoin à plusieurs reprises de groupes périscolaires menés par des « jeunes » qui n’avaient manifestement aucune qualification ni même tenue, paradant ostensiblement casquette à l’envers et sweat « Ici c’est Paris, Fuck Marseille ».

    Monsieur Peillon, tant occupé à pousser la théorie des genres dans les programmes scolaires, ferait bien de se pencher sur ce cas en particulier mais également sur ce qu’il dit d’une certaine idéologie qui pourrait progresser à l’école. La réforme des rythmes scolaires semble dès lors très éloignée de l’urgence qu’il y a à s’assurer de la probité du personnel recruté, ce personnel en première ligne face à des têtes blondes qui s' imprégneront forcément de ce qu’elles voient. Au fait, Monsieur Peillon, c’est bien cette semaine que vous lancez votre plan « contre-le-harcèlement-à-l’école » ? S’il faut même se méfier du personnel éducatif, maintenant…

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Une passion pour la Gaule

     

    Une passion pour la Gaule

    Le rabougrissement actuel de la France incite à s’interroger, de façon légitime, sur le mystère de son Histoire. Un tel questionnement ne semble guère troubler les membres de son gouvernement décadentiel. Pour nos ministres, comme pour la majeure partie de la classe politique, la soupe reste bonne. Et comme nos dirigeants se trouvent de la sorte en décalage avec le pays réel, ils accusent le peuple. Ils collent donc des étiquettes. Éventuellement même ils fabriquent les fantômes et les caricatures d’imaginaires menaces. Contre ces succubes ils en appellent aux grandes consciences. Ils en trouvent encore, de moins en moins nombreuses. Au besoin, ils en inventent, prêtes à se mobiliser.

    Ne pas vouloir être envahi devient du racisme. Air connu. Refrain éculé.

    Constater, déplorer le recul économique du pays sous le poids du fiscalisme et du gaspillage démagogique relève d’une tare un peu plus subtile. On nous enjoint de condamner, dès lors, le « déclinisme ». Comment ne pas s’irriter de l’erreur de ce suffixe. Il ne pourrait correspondre à une véritable signification que si l’on entendait désigner les partisans de la chose, ici le déclin, alors qu’il s’agit des gens qui la combattent. Appelait-on les résistants des « occupationnistes » ?

    Si l’on souhaite esquiver les pestilences de ce désarroi lexical et mental, reste alors le recours à la grande histoire. En son refuge on peut préserver la réflexion des furies médiatiques, sinon des censures de la pensée unique. En un tel abri on pourra penser un avenir libéré des erreurs d’hier et d’avant-hier.

    Ajoutons qu’en notre époque, certains progrès de la connaissance permettent d’enrichir le champ de vision. Au-delà des récits de batailles et des intrigues de cour, on pourra tenir compte des données économiques, techniques, culturelles, sociales, intellectuelles, etc.

    Très en avance sur son temps, très supérieur aussi à bien des celtisants ultérieurs acharnés à la défense de diverses thèses à base de pétition de principes, Camille Jullian (1859-1933) tend à répondre à l’ensemble de ces questions relativement à spécialité, et à sa passion : l’Histoire de la Gaule.

    Une passion pour la Gaule

    Grâce à cet historien et philologue, élève de Vidal de la Blache et de Fustel de Coulanges puis de Theodor Mommsen (1) à Berlin, les Français découvrent dès 1901 la réalité historique de Vercingétorix. Au Collège de France à partir de 1905, il crée la première la chaire des Antiquités Nationales. Et publie, entre 1907 et 1928, une œuvre immense première approche scientifique de la Gaule.

    De façon précise il rassemble les connaissances disponibles dans les divers domaines qui alimentent la science du passé.

    Le volume qui vient de paraître couvre la période où selon la formule élégante de Jacques Bainville, « pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome ».

    Une passion pour la Gaule

    Mais au contraire de l’auteur précité, Jullian ne fait pas commencer l’histoire ancestrale de la Gaule à la fin de son indépendance. Ainsi y avait-il déjà consacré les chapitres publiés sous le titre de La Gaule avant César. Sans direction politique centralisée à l’origine, le territoire assez constamment délimité, au cours des siècles entre le Rhin, les Alpes et les Pyrénées, est pratiquement devenu ce que nous appelons l’Hexagone.

    Le tracé de la frontière linguistique ne s’est trouvé modifié que par les migrations de peuples contemporaines précédant l’époque mérovingienne. Ce que nous appelons à tort « grandes invasions », a dessiné, en gros du VIe siècle au IXe siècle la personnalité culturelle des Flandres, de l’Alsace et des régions franciques, ainsi que de l’Armorique occidentale.

    Mais globalement pour le reste, très peu de modifications depuis la Gaule. On se trouve en présence d’un peuple assez peu variant jusqu’au XXe siècle : 1 500 ans après Clovis, mais aussi 1 000 ans avant lui. Tel est alors l’objet de ce recours aux racines.

    Car ce millénaire gaulois puis « gallo-romain » ayant précédé le nom de France, a bel et bien forgé l’essentiel de son identité à partir des apports ligures, ibères, germano-celtiques, grecs et latins.

    Au cours de cette très longue période les dieux eux-mêmes auront à peine changé jusqu’à l’arrivée du christianisme, elle-même très antérieure à la conversion d’un prince rallié à la religion de son peuple et à ce qu’il appelle lui-même le « Dieu de Clotilde ».

    Ceci autorise sans doute à diviser en trois cette Histoire unique.

    Avant César notre connaissance de nombreux personnages permet d’échapper à la notion de préhistoire : Nanus roi des Ségobriges, Simos et Protis navigateurs phocéens en 597 avant Jésus-Christ, Brennos en 390, Pythéas au IVe siècle

    C’est à Camille Jullian que l’on doit d’avoir établi l’existence nationale de la Gaule, avant même la conquête au gré d’un territoire commun nettement défini, par Jules César lui-même : jusqu’au Rhin, aux Alpes et aux Pyrénées, d’une communauté de langage, de croyances religieuses ou morales, mais aussi d’une civilisation matérielle et spirituelle épanouie en soixante cités dotées de leurs monnaies et de leurs magistrats.

    Mais plus encore il souligne dans ce troisième volume qui vient de paraître la vigueur et même le renforcement dans le cadre de l’empire romain.

    > La Gaule dans l’Empire romain, Vercingétorix et La Gaule avant César sont disponibles à l’achat sur ce site.

    Lire aussi :
    > Non, nous ne sommes pas des Gaulois !
    > Non au catholiquement correct ! par Jean Dutrueil

    Camille Jullian: http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Jullian

     

    NOUVELLES DE FRANCE  27 11 13

  • Fillette morte noyée à Berck: des affiches de la mère placardées dans le métro parisien

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    http://www.leparisien.fr/faits-divers/fillette-morte-a-berck-des-photos-de-la-mere-placardees-dans-le-metro-parisien-27-11-2013-3355187.php

     

  • PSA Philippe Varin renonce à sa retraite chapeau

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    http://www.leparisien.fr/economie/psa-varin-renonce-aux-21-millions-d-euros-de-sa-retraite-chapeau-27-11-2013-3354921.php

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  • Richard Falk met en garde contre la situation catastrophique de la bande de Gaza 27/11/2013

      

    Richard Falk met en garde contre la situation catastrophique de la bande de Gaza





     L’expert des Nations Unies spécialisé dans les droits de l'homme sur les territoires palestiniens,
     Richard Falk,  a appelé à prendre des mesures immédiates pour éviter une crise humanitaire dans la bande de Gaza, en raison de pannes d'électricité.

    Falk a averti dans un communiqué de presse que la situation à Gaza est proche d’une catastrophe à cause de la panne des services de santé et les fuites des eaux usées dans les rues.

    "Les pénuries de carburant et les coupures d'électricité minent l'infrastructure déjà fragile et entravent sérieusement la fourniture des services de base, notamment le service de santé, l'eau et l'hygiène et soulignant que l'entrée de l'hiver rend sans doute la situation encore plus difficile", a-t-il ainsi ajouté.

    Il a en outre confirmé que l’électricité ne fournit que le besoin de près de la moitié de la population de Gaza et que les pannes de courant pour les services de santé, surtout pour la dialyse, les salles d'opération, les banques de sang, les unités de soins intensifs et les incubateurs mettent la vie des patients en vrai danger.     

    Il a aussi noté que d'autres stations de traitement des eaux usées peuvent bientôt être à court d'essence ce qui peut entraîner plus de fuite d’eaux usées dans les rues.

    Il a également souligné que près de 40% de la population de Gaza reçoit de l'eau une fois tous les 3 jours seulement.

    L'expert de l'ONU a souligné que " Israël " est responsable selon le droit international humanitaire de prendre les mesures nécessaires pour protéger la population civile, dans la bande de Gaza, face à cette menace.

    En effet, il a également déclaré que «le refus d’effectuer cela peut devenir un exemple flagrant de punition collective et ceci est interdit sans condition par la 4ème Convention de Genève».
     
    ALTERINFO.NET

     

     

     

     

     
  • Rapport alarmant en Israël : 1 bébé prématuré sur 8 ne survit pas

    mercredi 20 novembre 2013

       
     
    Selon un rapport publié par l'association Lahav, le taux de mortalité des bébés prématurés en Israël est deux fois plus élevé que dans les autres pays occidentaux. Le rapport a été publié lors de la Journée mondiale de la prématurité, le 17 novembre. Selon les statistiques, un nouveau né prématuré sur huit en Israël ne survit pas. Parmi les bébés prématurés pesant moins de 1,5 kg, 12.3% sont morts tout en étant traités dans les unités néonatales.

    Toutefois, les auteurs du rapport ont cité une lueur d'espoir en disant que le taux de mortalité s'est stabilisé depuis 2011.
    Israël dans son ensemble a connu une augmentation des naissances prématurées. En 2012, 1.700 bébés pesant moins que 1,5 kg sont nés en Israël. Le rapport indique que 80% des prématurés ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin. Même après leur sortie des unités de soins intensifs, ils ne reçoivent pas la nourriture appropriée et leurs parents ne reçoivent pas de visites de professionnelles pour pouvoir les aider.
    Le rapport indique également que les prématurés nés après la 34e semaine de grossesse sont souvent libérés de l'hôpital trop tôt en raison de la surpopulation.
    Selon l'Organisation mondiale de la santé, un enfant est considéré prématuré si celui-ci est né avant la 37e semaine de grossesse. Le rapport indique que près d'un quart de tous les bébés prématurés en Israël ( 22,8%) sont victimes d' infections contractées dans les unités de soins intensifs néonatals, pour comparaison, ce pourcentage est de 16% au Canada et seulement 5% au Japon.
    Le rapport indique également que les compagnies d'assurance israéliennes refusent globalement toutes les demandes pour assurer la vie des prématurés. Le député Orly Levy-Abekasis (Likoud ), qui est également la présidente du forum pour les enfants prématurés ( comprenant notamment l'association Lahav ) a déclaré qu ' " Israël perd environ 200 bébés prématurés pesant moins de 1.5 kilos chaque année. C'est un nombre sans précédent. Nous devons unir nos forces pour lutter contre ce terrible phénomène ".


    Source Koide9enisrael