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Blog - Page 964

  • Droit à l'enfant : 7 ans après l'avoir adoptée, ils renvoient leur fille à l'orphelinat

    11 juillet 2013

     

    Dans un monde où l'enfant est devenu l'objet d'un caprice, du plaisir ou d'un droit des adultes, le pire peut arriver. Cette histoire s'inscrit dans ce déni de considérer l'enfant comme un être humain :

    "Ils l’ont rendue comme on rapporte un jouet défectueux au fabricant après Noël. Un diplomate hollandais et sa femme viennent de « renvoyer » leur fille adoptive aux services sociaux de Hong Kong, leur lieu de vie. 

    Ces parents terribles avaient adopté Jade, une petite Sud-Coréenne, alors qu’elle avait à peine 4 mois. Sept ans après, et deux fils biologiques plus tard, Raymond et Meta Poeteray ont tout simplement décrété que la petite fille n’arrivait pas à s’acclimater au mode de vie néerlandais et à créer des liens affectifs solides avec sa famille adoptive. Agé de 55 ans, le père s’est justifié dans les colonnes du quotidien « De Telegraaf » en estimant avoir suivi les conseils des médecins : « A notre grande déception, les choses n’ont cessé d’empirer et le reste de la famille en a énormément souffert », a-t-il déclaré. Aucune remarque en revanche sur la souffrance de la petite fille d’être une nouvelle fois abandonnée

    Cette sinistre affaire a légitimement provoqué une vague d’indignation aux Pays-Bas, à Hong Kong et en Corée du Sud où des élus commencent à remettre en question le droit à l’adoption étrangère. En attendant, Jade, placée dans un orphelinat, est de nouveau « disponible à l’adoption ». Terrifiant".

    Oui, mais pas surprenant. Voilà des années que le monde est alerté sur ces dérives possibles. Et en France, ce rappel a été omniprésent depuis des mois...

    Lahire

    Le Salon Beige

  • Menaces contre des lycées, une blague à 1 million d'euros

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    STRASBOURG (Reuters) - Un jeune homme de 17 ans qui a avoué être l'auteur de menaces de fusillade dans un lycée diffusées sur internet en mai dernier depuis un cybercafé strasbourgeois voulait simplement faire une blague, a annoncé jeudi le procureur de Strasbourg.

    Interpellé mardi soir et placé en garde à vue pendant 48 heures, il a été mis en examen pour propagation de mauvaises nouvelles avec menaces, ce qui le rend passible de deux années d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende, moitié moins si l'excuse de minorité est retenue.

    Loin d'annoncer un geste de désespoir, comme son auteur le laissait entendre, le message posté sur un forum de jeu vidéo était un canular, "ce que les geeks appellent un ‘fake', c'est-à-dire une provocation ", a dit le procureur Michel Senthille lors d'une conférence de presse.

    "Il y a des canulars qui ont un coût économique et financier", a-t-il rappelé à l'adresse d'éventuels imitateurs.

    Le magistrat a évalué à un million d'euros le coût des heures de travail du personnel de justice et des forces de l'ordre mobilisés pour sécuriser les lycées du Bas-Rhin et tenter de retrouver l'auteur des menaces.

    Jusqu'à 500 policiers et gendarmes avaient surveillé durant plusieurs semaines les 57 établissements et l'enquête elle-même a mobilisé plus d'une centaine d'officiers de police judiciaire.

    Dix-sept personnes ont été interpellées dans la France entière avant que les enquêteurs n'identifient l'auteur présumé du message grâce à la marque du sweat-shirt qu'on lui voit porter sur les images de la vidéosurveillance du cybercafé.

    Un travail de fourmi mené avec l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication a permis de retrouver le magasin strasbourgeois où avait été effectué l'achat, puis l'acheteur grâce à l'analyse de plus de 1.000 facturettes de carte bleues.

    L'adolescent qui disait vouloir en finir en commettant un massacre et se prétendait sans formation, sans amis, et sans emploi "n'est pas du tout ce qu'il dit" et "n'avait aucune intention de porter atteinte à la vie de quiconque", a précisé Michel Senthille.

    Brillant mais peut-être en recherche d'identité, cet adolescent qui a obtenu son bac à 16 ans et qui dit s'être converti à l'islam durant son année de terminale, vit chez l'un de ses parents et poursuit des études en langues et civilisation arabe à l'université de Strasbourg.

    Il a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.

    Gilbert Reilhac, édité par Gérard Bon

    Yahoo!Actualités - 11/07/13

  • Décès d’André Verchuren, maître de l’accordéon

     

    Le roi du bal musette André Verchuren, qui a fait danser des millions de Français aux rythmes de son accordéon pendant plus de cinquante ans, est mort ce mercredi soir à Chantilly (Oise) d’un arrêt cardiaque, à l’âge de 92 ans.

    C’est un peu un symbole de la « France d’avant » (comme dirait avec mépris Sarközy) qui disparaît…

    Verchuren était fils et petit-fils d’accordéonistes : c’est une tradition ancienne et naturelle que les métiers se transmettent de génération en génération, comme un patrimoine.

    Réputé mondialement, André Verchuren a écoulé environ 50 millions de disques au cours de sa très longue carrière (il avait commencé à se produire, avec son père, à l’âge de 6 ans), durant laquelle il a beaucoup voyagé.

    Son plus grand succès « Les Fiancés d’Auvergne », qui fut vendu à des millions d’exemplaires :

     

    Maintenant, place au rap, au R’n'b, au Raï et au bruit électronique !

    Et finis, les bals populaires sans que la racaille étrangère viennent les pourrir.

     

    Contre-info.com

  • Marseille : la Bonne Mère dévoile son musée

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    Marseille / Publié le jeudi 11 juillet 2013 à 14H23
     

    Notre-Dame-de-la-Garde inaugure son nouvel espace muséal de 350 m² avec un atelier didactique. Visite guidée

     
    Un espace dédié à la basilique qui retrace avec brio son évolution au fil du temps.

    C'est l'histoire intime de cette vénérable basilique qui est proposée au coeur de ce nouveau musée. Mais attention, pas besoin d'avoir la foi pour savourer ce bel espace dédié à la Bonne Mère, et à travers elle à Marseille et à ses habitants. L'attachement à la Vierge dorée de presque 10 m qui orne le clocher, à ce fort, à cet édifice romano-byzantin dont la construction a duré près d'un demi-siècle, dépasse la religion. Pendant des mois, La Provence a suivi ce chantier incroyable de rénovation de l'ancienne bâtisse qui abrite le musée. L'inauguration a lieu aujourd'hui et le musée de Notre-Dame-de-la-Garde devrait vite connaître un franc succès.

    Ex-voto et funiculaire

    C'est Magali Chapus, en charge de l'inventaire et des milliers de pièces de la collection de la basilique, qui commente avec passion cette visite. "Nous avons conçu un parcours thématique, linéaire. Il fallait gérer le flux de visiteurs , sachant que l'on a 2 millions de touristes par an ! Nous proposons dans l'entrée un sas de transition pour permettre à tous aussi de se concentrer sur ce que nous allons transmettre." Une vidéo de diverses représentations de la Vierge, tour à tour à la peau noire ou blanche, tourne ainsi en boucle :"On veut toucher la corde sensible du visiteur en illustrant la maternité de Marie qui était avant tout une femme qui a eu un enfant." L'ascension démarre, symbolisée par quelques marches. Évidemment comme le musée est accessible aux handicapés, un ascenseur interne dépose aussi les visiteurs. "Depuis 8 siècles, cette colline est un lieu de pèlerinage. D'où cette pente progressive."

    Face aux visiteurs, un mur de 200 ex-voto issus des réserves:"On les a choisis pour leur texte". Ainsi cette reconnaissance à la Bonne Mère, qui "nous a protégés dans l'abri de la rue des Fiacres". Réalisés après la 1re Guerre mondiale ou l'Indochine, ou suite à des événements personnels comme cet accident de voiture de... 1893, les ex-voto sont autant de témoignages, aux formes riches. L'histoire de la procession se poursuit avec la pente naturelle qui longe la paroi rocheuse laissée à nu pour rappeler que l'édifice a été construit sur un énorme rocher. Le blason de la basilique s'impose sur les énormes porte-cierges. Des vidéos permettent là encore de retracer ce que des générations de Marseillais ont connu: la procession du 15 août. "On a fait un vrai tri des images de l'Ina. On a choisi par exemple de revenir sur la bénédiction des motards". Les images en noir et blanc des deux roues ont un brin changé, mais la manifestation est restée la même. Puis, sur les murs du musée sont présentées les processions liées aux épidémies, de la Grande peste de 1720 à celles du 19e siècle.

    Les images de l'Ina sont un beau témoignage, pagnolesque à souhait

    Ensuite, ironie de l'histoire, c'est un joli clin d'oeil qui est fait au funiculaire d'Émile Maslin. Là encore, les images de l'Ina sont un beau témoignage, pagnolesque à souhait. "Je serais contente si des visiteurs se reconnaissent dans la vidéo qui date de la fin des années 60", note Magali Chapus, qui déplore que le seul vestige de l'ascenseur demeure... cet écrou exposé. La visite se prolonge avec la notion de vigie de Notre-Dame-de-la Garde :"C'était un lieu d'observation pour les navires avec ce promontoire naturel." Le retour est fait sur les textes historiques. Magali Chapus rappelle que malheureusement, il ne reste de la basilique plus aucun objet antérieur au 18e siècle puisque tout a été dérobé pendant la Révolution. "J'avais même vu sur e-Bay une vente de tableaux dont l'un avec une représentation qui ressemblait vraiment à la Bonne Mère. Mon rêve serait de récupérer certaines oeuvres. C'est un long et coûteux travail".

    Et bientôt une boutique

    Là encore, à côté d'une courte vidéo, le visiteur peut toucher les maquettes, l'une de l'ancien fort sous François 1er , construit pour faire face au château d'If, l'autre celle de la basilique actuelle. Le plus drôle c'est que le pont-levis, même s'il n'est plus d'époque, continue de rythmer l'accueil des badauds, fidèles ou non. À découvrir sans fin, les photos pendant l'Occupation, la caisse de munitions allemande, des oeuvres comme la Mater dolorosa de Carpeaux, la collection d'ornements et les incroyables ex-voto en plaques d'argent, ces oreilles, ces yeux, ces jambes et ces coeurs donnés à la Vierge. À venir, la boutique attenante :"On aura des produits dérivés comme... un foulard en soie !"

    Tarif du musée : de 3€ à 5€ et gratuit pour les moins de 7 ans.

     

    La Provence

  • 50 collégiens juifs refusent d’être surveillés par des femmes !

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    Le 10 juillet 2013

     
     
     
    Dominique
    Jamet
    Journaliste et écrivain.
    Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais.
     

    « La religion la plus con, c’est quand même l’islam. » On se souvient encore de l’émotion suscitée par le jugement pour le moins lapidaire qu’avait émis Michel Houellebecq, il y a plus de dix ans, concernant la révélation, le message et les disciples du Prophète. Si les islamophobes avaient adhéré sans réserve au propos de l’auteur des Particules élémentaires, les musulmans s’en étaient grandement offusqués.

    De leur côté, les libres-penseurs ou les hommes de gauche ne pouvaient se satisfaire d’une sentence que l’on pouvait considérer comme discriminatoire envers les sectateurs d’Allah et par là même indulgente vis-à-vis des autres croyants. Or, les représentants des deux autres grandes religions monothéistes, de leur côté, s’étaient sentis indirectement visés par l’écrivain et s’étaient solidarisés avec leurs confrères et collègues enturbannés. Quoi qu’il en soit, cette petite phrase extraite d’une interview apparemment alcoolisée avait cette année-là privé l’écrivain d’un prix Goncourt annoncé.

    En fait, il est à la fois trop facile et sans portée de soumettre ce qui relève de la transcendance aux critères de la rationalité. Le surnaturel est d’un autre ordre. Mais il en est de la religion comme de la liberté. Si les principes en échappent à la discussion, il n’en est pas de même des sottises proférées, des interdits inventés et des crimes perpétrés en leur nom.

    De ce point de vue, les élèves d’une école privée juive de la région parisienne viennent de prendre une sérieuse option pour coiffer sur le podium de Michel Houellebecq les adeptes de l’islam. Les faits, tels que vient de les révéler sur le site atlantico M. Guylain Chevrier, docteur en histoire, enseignant et membre du groupe de réflexion sur la laïcité auprès du Haut Conseil à l’intégration, se sont déroulés le 22 juin dernier au collège Pablo-Neruda de Gagny.

    Cinquante jeunes garçons venus, kippa en tête, y subir les épreuves du Brevet de l’enseignement secondaire, se refusèrent ce jour-là à passer leur examen si la surveillance en était assurée comme prévu par deux femmes. Après discussion, il fut fait droit à leur demande et deux hommes furent désignés pour remplacer leurs collègues indésirables — ou trop désirables ?

    Si, en France en 2013, des jeunes gens apparemment sains d’esprit sont persuadés que les femmes sont des êtres impurs et inférieurs avec lesquels ils ne sauraient entrer en contact et dont ils récusent l’habilitation, ce ne sont pas eux qui sont coupables mais les fanatiques imbéciles qui leur ont fourré cette idée dans la tête.

    Si ces jeunes gens qui vivent et étudient en France ne veulent pas se plier aux coutumes et aux lois françaises, qu’ils aillent étudier et vivre sous d’autres climats. Ils n’ont pas leur place chez nous, ni dans une salle d’examen ni ailleurs.

    Si notre République est laïque, comme l’affirme notre Constitution, il n’est que temps qu’elle s’en souvienne et qu’elle le prouve… Il y a danger.

    Rectificatif

    M. Louis Manaranche, agrégé et doctorant d’histoire, nous fait savoir qu’associé à M. Alain Minc dans la préparation documentaire du livre publié par celui-ci sous le titre L’homme aux deux visages : Jean Moulin — René Bousquet, itinéraires croisés, il a effectué et assume le travail lié à son contrat. En revanche, il n’a pas écrit une seule ligne de cet ouvrage. Dont acte. C’est bien M. Alain Minc qui est l’auteur, et le seul auteur, des 47 emprunts qu’il a faits sans son autorisation et sans la citer à la biographie de René Bousquet par Pascale Froment – emprunts constituant une contrefaçon pour laquelle il a été condamné récemment à verser des dommages et intérêts à l’historienne qu’il a pillée.

     

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Islamisation - Montrouge : après la mosquée, la salle spéciale ramadan !

    Montrouge : après la mosquée, la salle spéciale ramadan !                         

                                                                                   
     

    10/07/2013 – 08h00
    MONTROUGE (NOVOpress) – La justice ordonne au maire de Montrouge (Hauts-de-Seine) de prêter une salle de prière à une association musulmane pendant le ramadan. Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), saisi en urgence par l’Association fraternité Montrouge (AFM), l’a « enjoint » de lui offrir une salle communale dans un délai qui « ne saurait excéder 48 heures à compter de la notification » de la décision de justice. La requête émanait de l’association Fraternité Montrouge. Elle dispose déjà d’une mosquée dans la rue Auber, mais voulait en plus une salle afin que les musulmans y puissent fêter la « rupture du jeûne ».

     

    Le maire de Montrouge, Jean-Loup Metton, avait rejeté cette demande mi-juin, invoquant, selon l’association islamique, qu’une telle mise à disposition « méconnaîtrait le principe de laïcité ». Il vient donc d’être désavoué par la justice. Nouveau signe de l’arrogante islamisation du pays, encouragée par l’immigration de masse, les industriels, les médias et les institutions de la République française.

    Crédit photo : Bilal Kamoon, via Flickr (cc).

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • La Syrie voit pour la première fois une proposition de cessez-le-feu émaner de l’opposition

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    10/07/2013 – 15h30
    PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Le chef, fraîchement élu de la coalition nationale de l’opposition syrienne, Ahmad Jabra, a appelé, avant-hier, à une halte au feu dans les combats de Homs pendant la durée du ramadan. Un piège ?

     

    La ville tenue par les rebelles est encerclée par l’armée et sous le feu nourri des forces gouvernementales selon les médias occidentaux.

    On peut cependant s’interroger sur cette proposition très politique qui force Bachar Al‑Assad à justifier de la poursuite des actions militaires alors qu’il est sur le point de reprendre cette importante ville. Homs (Hims en arabe sur la carte ci-dessus) est la troisième ville du pays, et un centre industriel majeur.

    Cette proposition sous ses atours pacifistes semble un piège dangereux tant pour le camp fidèle au régime que plus généralement pour la population notamment chrétienne qui risque de payer son absence de soutien à l’un et à l’autre camp.

    Crédit carte : The World Factbook, domaine public.

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen : 30 contre-exemples

    Lire: http://www.egaliteetreconciliation.fr/Levee-de-l-immunite-de-Marine-Le-Pen-30-contre-exemples-18934.html

  • Des croix gammées dans les forêts allemandes

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    Une observation approfondie de la nature peut parfois révéler de bien mauvaises surprises. Un jour de 1992, le stagiaire d'une entreprise paysagiste allemande, Ökoland Dederow, a découvert sur une photo aérienne un bien curieux bosquet. Perdu en plein coeur d'une épaisse forêt de pins du nord-est de l'Allemagne, près de 140 mélèzes formaient une parfaite... croix gammée. La nouvelle, révélée dix ans plus tard dans un article du quotidien munichois Süddeutsche Zeitung, a eu un énorme retentissement dans le pays. Une étude des troncs de ces conifères a montré qu'ils avaient été plantés vers la fin des années 30. Cette date et la forme "parfaite" du massif ne laissent plus de place au doute : des "petits malins" ont mis en terre ces arbres en hommage au régime nazi.

    Plusieurs rumeurs ont alors commencé à se propager sur l'origine de cette "plantation", comme l'explique une excellente enquête de Einestages.de, le site historique de l'hebdomadaire Spiegel. Un fermier local s'est tout d'abord vanté d'avoir semé lui-même les graines de mélèze. D'autres personnes étaient persuadées qu'un leader d'extrême droite local avait planté ces arbres le jour de l'anniversaire d'Adolf Hitler.

    Le plus surprenant est que personne n'ait découvert cette étrange croix gammée végétale pendant près de 60 ans. Il est vrai que ces conifères ne changent de couleur que durant quelques semaines par an. Les long-courriers qui passaient au-dessus de cette forêt à haute altitude ne pouvaient, quant à eux, pas repérer le massif, et les petits avions de tourisme n'ont eu l'autorisation de survoler cette zone située dans l'ancienne RDA qu'après la chute du mur de Berlin.

    Plaies du passé

    Cette histoire déjà rocambolesque est devenue totalement ubuesque quand les autorités ont finalement décidé de couper ces arbres. Les forestiers ont commencé par abattre, en 1995, 40 mélèzes, avant de réaliser cinq ans plus tard que leur labeur n'avait aucunement fait disparaître la croix gammée. En 2000, le ministre de l'Agriculture du Land de Brandebourg décida de raser l'ensemble du massif, mais des problèmes de copropriété empêchèrent les bûcherons de scier plus de 25 résineux.

    Un choix précis des troncs à couper a finalement permis de faire disparaître le maudit swastika. Mais au fil des ans, les Allemands ont réalisé que leurs bois contenaient d'autres plantations de ce genre. Des soldats américains ont ainsi découvert dans le Land de Hesse une croix gammée végétale sous laquelle d'autres arbres formaient clairement la date 1933, qui marque l'année de l'arrivée au pouvoir du Führer (photo ci-dessous).

    En 2006, un article du New York Times révélait qu'une forêt entière avait la forme d'une croix gammée près du village de Tash-Bashat au... Kirghizistan. Un villageois croyait savoir qu'un ancien forestier allemand aux idées nazies aurait dirigé la plantation, alors qu'un autre pensait que ce massif avait été préparé pour célébrer le pacte germano-soviétique de 1939. Le journaliste américain a aussi entendu parler de l'histoire de prisonniers de guerre de la Wehrmacht qui auraient semé des graines pour se moquer de leurs geôliers soviétiques. Définir aujourd'hui la frontière entre la réalité et le fantasme est pratiquement impossible. L'enquête de Einestages.de prouve néanmoins que l'Allemagne n'a pas encore pansé toutes les plaies de son passé.

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    PHOTO © DR

    Le Point - 08/07/13

     

  • Un joyau de l'architecture du XVIIème siècle dévasté par un incendie


    Un joyau de l'architecture du XVIIe siècle en... par euronews-fr

     

    Le plan de rénovation a-t-il été bien respecté?

  • Les conditions de détention de Nicolas : «enfermé avec deux transsexuels ayant un rapport anal»

    Ecrit le 10 juil 2013 à 16:05 par Eric Martin  

     
     Nicolas B.
    Elle sont précisées par Me Pierre-Philippe Boutron-Marmion, cité par Le Figaro du jour :

    « Que serait-il advenu de lui si des députés n’étaient pas venus le visiter en prison (occasionnant le changement de ses conditions de détention déplorables, NDLR), si la population ne s’était pas indignée, si des “veilleurs” ne s’étaient pas mobilisés ? Nicolas Bernard-Buss, pour avoir usé de sa liberté d’expression, a été un numéro d’écrou : 404247, voilà la réalité du dossier, un traitement inadmissible, enfermé dans une cellule de cinq personnes avec deux transsexuels ayant un rapport anal, des plateaux-repas renversés et jetés comme à des chiens. »

    À noter que le site homosexuel Yagg juge l’anecdote « cocasse »…

    Selon Le Figaro, les trois avocats de Nicolas ont déjà fait savoir qu’ils demanderaient réparation pour les vingt jours de détention de leur client et « le traitement qui lui a été infligé ». Ils vont étudier « les mille hypothèses juridiques », promet l’un deux.

    Nouvelles de France

  • Paris: l'Hôtel Lambert, racheté par l'émir du Qatar, ravagé par les flammes : des dégâts irréversibles

    Lire: http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-l-hotel-lambert-dans-l-ile-saint-louis-ravage-par-un-incendie-10-07-2013-2970401.php

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  • Le maire de Vienne cherche un élu pour marier deux homosexuels

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    Jacques Remiller, le maire de Vienne (Isère), n'en démord pas. Invoquant son «droit de conscience», l'élu ne célèbrera pas l'union de deux personnes homosexuelles qui souhaitent se marier dans sa commune.

    Les noces sont prévues le 17 août, et même si pour l'heure aucun remplaçant n'a été trouvé, le maire se veut rassurant : «Le mariage sera célébré, il n'y a pas de problème […] J'ai annoncé qu'il y aurait la continuité du service public» assure-t-il.

     

     



    Jacques Remiller fait partie de ces maires hostiles à la loi autorisant le mariage entre couples de même sexe, promulguée en mai dernierRegroupés au sein du collectif les « Maires pour l'enfance », ces élus municipaux veulent que leur soit reconnue une clause de conscience, qui leur permettrait de ne pas officier lors des noces de couples homosexuels.

    Quand les maires jouent la carte de la désobéissance civile

    Jacques Remiller n'est pas le premier à boycotter l'union d'une couple homo, et à devoir se mettre en quête de remplaçants. Il y a un mois, le maire d'Arcangues (Pyrénées-Atlantique) Jean-Michel Colo avait sèchement refusé de marier deux de ses administrés. Le couple avait alors décidé de porter plainte pour discrimination et de ne plus payer ses impôts locaux. S'en est suivi un rappel à la loi de la préfecture, qui s'est adressée au maire frondeur sous la forme d'un communiqué : «Le droit au mariage dans la commune du domicile ou de la résidence de l’un des époux [...] ne connaît aucune dérogation ». Même avertissement de la part du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, à l'origine d'une circulaire le 13 juin. Manière d'avertir les maires que la loi n'est pas une option à la carte.

    Devant toute cette pression, Jean-Michel Colo a finalement cédé. Un de ses adjoints s'est porté volontaire pour célébrer le mariage, qui devrait avoir lieu en juillet.

    Un maire peut-il refuser de célébrer un mariage homosexuel ?
    En tant qu'officier d'état civil, les maires et leurs adjoints exercent leurs fonctions au nom de l'État. Ils sont donc dans l'obligation d'appliquer les lois votées par le , dont la loi sur le mariage entre personnes de même sexe, promulguée le 17 mail 2013. En cas de mariage non célébré, le maire est pénalement responsable et s'expose à des peines de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Si le motif du refus tient à l'orientation sexuelle des époux, le délit de discrimination peut être retenu comme circonstance aggravante.

    Le maire est-il en droit de faire valoir une «clause de conscience»
    ?

    L'édile et ses adjoints ne peuvent opposer de clause de conscience, contrairement aux médecins par exemple, qui peuvent refuser de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG). Il est en revanche en droit de démissionner de ses fonctions si l'application d'une loi lui est insupportable. Le maire peut également déléguer par arrêté une partie de ses fonctions aux conseillers municipaux. Cette méthode lui permet notamment se faire suppléer par un élu d'opposition pour procéder au mariage d'une couple homosexuel.

    Quelle procédure faut-il suivre lorsqu'on est confronté à un refus de mariage ?
    Si la mairie fait obstruction à la publication des bans (étape préliminaire à la célébration des noces en mairie), le couple peut porter plainte auprès du procureur de la République. L'affaire tomberait alors sous la juridication du tribunal administratif. Pour l'instant, aucun maire n'a eu à être jugé pour avoir refusé de marier un couple homosexuel...


                                             

                             LeParisien.fr

  • La justice saisit une partie des biens de Bernard Tapie

    Lire: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/10/01016-20130710ARTFIG00298-la-justice-saisit-une-partie-des-biens-de-bernard-tapie.php

    + Infographie de son patrimoine