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Blog - Page 967

  • 6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre

    6 juillet 2013

    par la République version De Gaulle.

    Ci-dessous un texte de José Castano à ce sujet :

    «  Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM – R.D –

    C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que De Gaulle prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre.
    Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure !
    »

    Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul.
    Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.
    « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur.
    Puis il refusa qu’on lui bande les yeux et, au poteau cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.
    Les soldats qui devaient l’exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement : Une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées : au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres.
    Quoiqu’il en soit, le fait certain c’est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

    L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.

    Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.

    L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension.
    Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédaient. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant… et il souffrait.

    A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels; Il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

    Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce qu condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.

    Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écoeuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.

    Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

    Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

    C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »

    Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.

    Décidément, le crime était profondément enraciné !…

     

    Contre-info.com

  • Le Venezuela accorde l'asile humanitaire à Edward Snowden

         

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    Le Venezuela a annoncé qu'il accordait l'asile à Edward Snowden, l'ancien consultant de la National Security Agency (NSA) à l'origine des révélations sur l'ampleur des programmes de surveillance et d'espionnage des services américains, indique Reuters.

     

     « J'ai décidé d'offrir l'asile humanitaire à ce jeune Américain, Edward Snowden, de sorte qu'il puisse venir dans la patrie de Bolivar et de Chavez et y vivre à l'écart de la persécution impérialiste nord-américaine », a dit le président Nicolas Maduro lors d'un défilé marquant l'indépendance du Venezuela.

     Un autre pays latino-américain, le Nicaragua, s'est dit lui aussi prêt à accueillir le jeune informaticien « si les circonstances le permettent ».

     Edward Snowden est bloqué depuis le 23 juin en zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo, où il est arrivé en provenance de Hong Kong. Sa présence prolongée commence à indisposer les autorités russes, qui ont exclu de lui accorder l'asile et l'ont appelé jeudi à « choisir un endroit où aller ».

     Recherché par les Etats-Unis qui veulent le juger pour espionnage et ont annulé son passeport, il a déposé des demandes d'asile auprès d'une vingtaine de pays mais peine à trouver un pays d'accueil.


    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2013_07_06/Le-Venezuela-accorde-lasile-humanitaire-a-Edward-Snowden-6178/

    La Voix de la Russie

  • "Fierté" gay et droits de l'Homme

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    Contre-info.com - 06/07/13

  • Henry Kissinger souhaite le démantèlement d la Syrie et des nations dissidentes

    Lire:  http://www.egaliteetreconciliation.fr/Henry-Kissinger-souhaite-le-demantelement-de-la-Syrie-et-des-nations-dissidentes-18955.html

  • Tunisie: Hollande annonce 500 millions d'euros de prêts et de dons...

    Lire:  http://www.leparisien.fr/international/tunisie-francois-hollande-annonce-500-millions-d-euros-de-prets-et-dons-05-07-2013-2957457.php

    +  VIDEO

     

    NdB: Il n'y a plus d'argent pour la France (ni pour Batho) mais il y en a pour la TUNISIE !

  • Nigel Farage prévoit «une tempête électorale l’année prochaine lors des élections européennes»

    Ecrit le 4 juil 2013 à 11:14 par Eric Martin  

     
     

     Ce 28 juin, le député anglais Nigel Farage dénonce au Parlement européen les milliards d’euros que l’Union européenne s’apprête à dépenser pour « résorber » le chômage chez les jeunes et revient sur le caractère anti-démocratique de l’entité, avec l’entrée de la Croatie dans l’Union sans réel appui du peuple et sans vrai débat. Farage prévoit une tempête électorale l’année prochaine lors de l’élection européenne…

     

    Nouvelles de France

  • Marseille: démantèlement d'un important trafic d'ames de guerre: deux légionnaires arrêtés

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    C'est un réseau d'importance qui vient de tomber. Un de ces réseaux faits d'intermédiaires fourmis, où la discrétion est la règle, où les protagonistes cultivent le secret, gage évident de réussite, où chacun doit rester à sa place, au risque de faire éclater l'ensemble de la pyramide. Mais cette fois, deux renseignements anonymes ont aiguillonné les enquêteurs . "D'un côté la police judiciaire, de l'autre le Service départemental d'information générale (Sdig, ex-Renseignements généraux), mais des renseignements complémentaires et convergents",explique le directeur adjoint de la PJ, Christian Sivy.

    Des semaines d'écoutes et de filatures avec l'aide de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) et de la Brigade de répression du banditisme (BRB) pour un coup de filet samedi à proximité de la zone commerciale de Plan-de-Campagne. Six interpellations.

    Un joli coup aux allures de flagrant délit

    Un joli coup aux allures de flagrant délit. Quand les policiers interviennent, ils saisissent 14 armes de guerre, des pistolets mitrailleurs de type Scorpio, de calibre 7.65, de conception tchèque, très prisées pour les combats rapprochés, dangereuses à faible distance. Une arme d'autant plus appréciée qu'elle est courte - moins de 30 centimètres de long -, et très compacte - elle pèse à peine plus d'un kilo. 12 armes sont découvertes dans la voiture des acheteurs, 2 sont encore dans celle des fournisseurs.

    Les enquêteurs saisissent aussi en perquisition quelque 6 000 euros en espèces. Mais surtout, ils mettent la main sur au moins deux fournisseurs au profil singulier, deux légionnaires âgés d'une trentaine d'années. L'un est d'origine hongroise, l'autre roumaine. Un légionnaire de troupe et un sous-officier. L'un faisait partie du 1er Régiment étranger d'Aubagne, le second du 1er Régiment étranger de Génie de Laudun (Gard). "Ils font partie du groupe auquel on attribue la fourniture de ces armes", précise le procureur adjoint de la République de Marseille, Christophe Barret. Faisaient-ils cela depuis longtemps ? Et, surtout, qui ont-ils approvisionné jusque-là ? Des caïds de cités ? Des membres du milieu traditionnel ?

    Il semble pour l'heure que les acheteurs soient des membres de la communauté des gens du voyage. Les deux principaux sont, en l'état de l'enquête, âgés de 36 et 38 ans, et ils avaient déjà été condamnés pour infraction à la législation sur les stupéfiants. Les armes étaient-elles destinées à les protéger d'éventuels rivaux dans le cadre de quelque "guerre de territoire" sur fond de stups, surtout quand on sait que les réseaux brassent des recettes quotidiennes qui dépassent parfois les 20 000 à 30 000 euros ? "Nous sommes très satisfaits d'avoir mis hors du circuit ces 14 armes de guerre, destinées à se retrouver entre des mains très dangereuses",a insisté hier le procureur Barret.

    Les six auteurs interpellés ont été mis en examen par la juge d'instruction Isabelle Coudert pour "association de malfaiteurs, fabrication ou commerce de matériel de guerre en bande organisée, importation d'armes ou de munitions de 1er et de 4e catégorie et recel".

    Cinq d'entre eux ont été écroués mercredi soir, le sixième a été déféré hier. Ils risquent jusqu'à 10 ans de prison. Outre les deux militaires, les quatre autres hommes sont des civils. Interrogés, ils ont minimisé le sens de leur présence sur les lieux. Mais les armes ont été découvertes soigneusement conditionnées et emballées. Du travail "propre", qui est rarement la signature de béotiens du banditisme.


    Des pistolets mitrailleurs vendus de 1 400 à 1 600 euros

    À combien devaient se monnayer les pistolets mitrailleurs de type Scorpio saisis cette semaine à Plan-de-Campagne ? Selon nos sources, ils devaient être vendus de 1 400 à 1 600 euros pièce. Combien devaient encaisser les fournisseurs ? Entendus, ils auraient, au moins pour certains d'entre eux, contesté qu'ils devaient toucher quelque commission que ce soit. Un scénario peu crédible.

    On sait aussi que des kalachnikovs par dizaines traversent l'Europe dans les camions ou par la mer, parties de Croatie ou de Serbie, puis sont retrouvées dans les caves des cités de Marseille. Un fusil d'assaut, qui se vendait 3 000 euros il y a encore quelques années, se brade aujourd'hui 1 000 euros, voire la moitié du prix si on n'est pas trop regardant sur la qualité. Certains trafiquants marseillais vont même jusqu'à traverser l'Europe pour aller chercher en Albanie des kalachnikovs à petits prix.

     

    "La kalach', c'est devenu un Opinel"

    "La kalach', c'est devenu un Opinel", nous confiait récemment un syndicaliste policier, pour dire que l'arme s'est banalisée et qu'on la trouve presque partout. Les uns s'en serviront pour "monter au braquage", comme disent les "flics" marseillais. Les autres l'utiliseront comme "bouclier" pour préserver leur vie contre les appétits de la concurrence sur fond de marché parallèle.

    "Ceux qui avaient de la drogue mais pas d'armes, le Maroc et l'Espagne, ont rencontré ceux qui avaient des armes et qui voulaient de la drogue, les pays de l'Est", analysait il y a peu Me Pierre Caviglioli, avocat et fin connaisseur de la matière. La France ayant une position centrale, elle a "profité" de ces échanges, facilités par la porosité des frontières." Un pistolet Glock s'achète environ 500 euros et se revend jusqu'à 3 000 euros. Un kilo de dynamite peut dépasser les 4 000 euros.

     

    La Provence - 05/07/13

     

  • Le mariage qui fait honte à la France

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    Lui se nomme Sofiane Ben Ahmed, elle Yamina El Attari. Leur récent mariage, à Orange, n’est pas passé inaperçu. On y a hissé les couleurs, mais pas celles de la France. Celles du Maroc et de l’Algérie. Pour le mariage d’un soldat avec une gendarmette, voilà qui fait désordre.

    C’est une histoire symptomatique des ravages de la double allégeance ; une histoire de Français de « la France d’après »; une histoire comme on en voit tous les samedis ou presque mais qui cette fois, par la personnalité singulière des protagonistes, touche le corps social dans ce qu’il devrait avoir de plus fiable : ses forces armées.

     

    Nous sommes le samedi 22 juin à Orange, la cité du Vaucluse connue pour son théâtre antique, ses chorégies et son député-maire, Jacques Bompard, à cheval sur les principes et le respect du drapeau tricolore. Dans la salle des mariages de la mairie a lieu l’union de Sofiane Ben Ahmed et de Yamina El Attari. Il n’y a rien de secret : conformément à la loi, les bans ont été affichés publiquement durant les dix jours précédant leur union.

    Deux signatures pour rien au bas d’une charte

    Tous deux sont français. Leur métier exige qu’ils le soient. Sofiane Ben Ahmed est sous-officier dans l’armée. Yamina El Attari est gendarme. Honneur et patrie. Lever des couleurs. Hymne national. Ordre. Discipline. Force à la loi. Ils ont choisi Orange pour s’unir parce que leurs parents y sont domiciliés.

    Comme tous les futurs époux, ils ont signé une charte. Echaudé – et exaspéré, comme les habitants du centre ville – par quelques mariages qui ont transformé les abords de la mairie en défilé de la victoire un soir de victoire de l’équipe algérienne de football, Jacques Bompard a décidé, en décembre 2011, de soumettre une charte de bonne conduite aux futurs époux. Depuis, plusieurs villes ont fait de même comme Nice, Beauvais, Cavaillon ou Forbach.

    La Charte pour le bon déroulement de la cérémonie de mariage, longue de deux pages, rappelle les règles élémentaires de la politesse (veiller à être à l’heure, par exemple) et attire l’attention des futurs époux sur le nécessaire respect du Code de la route par le cortège. Elle se conclut ainsi: « Je reconnais avoir pris connaissance des instructions ci-dessus énoncées et je m’engage à les respecter et à les faire respecter par les participants. » On date et on signe, ce qui fut fait.

    Pour les voitures, y’a pas mieux que les Allemands

    Le mariage s’est bien déroulé; c’est après que ça s’est gâté. Quand les mariés et leurs invités ont repris leurs voitures – ou celles qu’ils avaient louées, ou empruntées. De bien beaux véhicules. Qualité allemande (BMW, Audi…) mais exubérance nord-africaine. Les Orangeois n’en ont pas cru leurs yeux. Les caméras de surveillance non plus…

    Les amis du soldat et de la gendarmette, son épouse, faisant ronfler leurs puissants véhicules – dont un, allez savoir pourquoi, immatriculé en Roumanie – se sont déployés dans la ville avec des drapeaux marocains et algériens ! Comme on dit dans la gendarmerie: « Pour la patrie, l’honneur et le droit. »

    Et ni le soldat, ni la gendarmette son épouse, n’ont fait quoi que ce soit pour faire respecter les engagements qu’ils avaient pris.

    Deux signatures au bas d’une feuille de papier de la mairie, qu’est-ce que ça vaut ? « Gendarme de France, soldat de la loi », à d’autres ! Le souk, pour rester dans le ton, a gagné la Nationale 7, qui traverse la ville. « Tout excités, on chante, on fête/Les oliviers sont bleus, ma p’tite [Yamina], L´amour joyeux est là qui fait risette/On est heureux Nationale 7. » Puis la rue de la République. Y’a des jours comme ça où les symboles parlent d’eux-mêmes.

    Tandis que scooters et motos bloquaient un carrefour pour faire passer le cortège (tutut et youyous), la voie de gauche était occupée par un véhicule remontant (à contresens donc) la petite dizaine de voitures archi-pleines pour les filmer. Le cameraman amateur a dû avoir du mal à ne manquer personne car il y en avait partout: assis sur le coffre, assis ou debout, nez au vent, aux portières grandes ouvertes, sur le capot et même sur un pare-brise. C’était à qui ferait le plus le guignol et à qui brandirait le mieux, le plus haut, son drapeau marocain ou algérien.

    La police municipale, qui ne s’attendait pas à de tels débordements vu la personnalité des mariés, a été débordée. Mais à Orange, les caméras de vidéosurveillance sont bien faites: elles enregistrent.

    Plainte a donc été déposée auprès de l’officier du ministère public, avec un descriptif détaillé des faits, films des événements, nom et qualité des époux. Théoriquement, Sofiane Ben Ahmed et Yamina El Attari, responsables des infractions commises par leurs invités, devraient être convoqués devant le tribunal de police. Et écoper d’une amende.

    Et Yamina El Attari devrait se faire remonter sérieusement les bretelles. Un courrier a été envoyé au colonel de gendarmerie commandant le département, histoire qu’il localise la donzelle. Idem pour le beau militaire, qui n’avait pas indiqué son affectation. Il serait caporal dans les troupes de Marine. Et il s’est vanté, à la mairie, d’avoir servi… au Mali.

    Marc Bertric

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 3  juillet 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Crédit image : DR.

     

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • La France donne 30 millions CFA aux homosexuels de Côte-d’Ivoire

     

    Après l’adoption par le Parlement français de la loi sur le mariage gay dans ce pays, la Côte-d’Ivoire va-t-elle très bientôt emboîter le pas à la France ?

    Nous ne sommes pas encore là. Mais le moins qu’on puisse, c’est que la France de François Hollande encourage les homosexuels de Côte-d’Ivoire à mieux s’organiser pour défendre leurs droits.

    Là où, dans d’autres pays, les homosexuels sont vus comme des parias, ce pays a posé, mardi, un acte à polémique qui tend au renforcement des droits des minorités sexuelles en Côte-d’Ivoire, autrement dit des homosexuels. Une convention a été signée au siège de l’ONG Alternative Côte-d’Ivoire sis à Cocody-Angré entre cette ONG d’homosexuels présidée par l’homosexuel Touré Claver et qui regroupe tous les gays de Côte-d’Ivoire et la France.

    Par le biais de la Coopération française qui a octroyé à cette ONG 30 millions Fcfa pour ses activités de promotion et de vulgarisation des droits des homosexuels de Côte-d’Ivoire. Le montant du projet de cette ONG qui porte sur cette promotion et cette vulgarisation soumis à la Coopération française est de 43 millions Fcfa.

    Ce financement des activités des homosexuels de Côte-d’Ivoire n’est pas nouveau. Le Programme d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (Pepfar) finance déjà les activités des minorités sexuelles. 


    Cette convention a été signée par l’ambassadeur de France en Côte-d’Ivoire, Georges Serre, et le président de cette ONG, M. Touré Claver. Le consul de l’ambassade des États-Unis en Côte-d’Ivoire et un représentant de l’ambassade d’Allemagne en Côte-d’Ivoire étaient présents à cette cérémonie.



    E&R

  • Florent Philippot sur BFMTV

  • 5 juillet 1962 : le massacre d’Oran avec la complicité de De Gaulle

     

    Cette ordure de général Katz, aux ordres d’une autre ordure

    Ce 5 juillet à Oran, alors que le prétendu « cessez-le-feu » était en vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroule une chasse aux Blancs visant les malheureux qui n’avaient pas encore eu le temps de quitter les lieux.

    « On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
    On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »

    Bilan : 3 000 morts et disparus.

    Le pire, dans cette histoire, est que 18 000 soldats français étaient stationnés à Oran. Ils reçurent l’ordre de l’infâme général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans intervenir.
    Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ».

    « C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d’une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.

    La tuerie dura près de six heures. Lorsque à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt.

    Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crochets des bouchers, dans des poubelles…

    Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible.

    Les soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette Saint-Barthélemy.

    On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus.

    C’est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini.

    Ce qui est sûr, c’est que le massacre était prémédité car les tueries commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était vaste.

    On peut presque dire que les morts eurent de la chance, car le sort des disparus qui furent signalés par des témoins dans les mines de l’Algérie, dans des prisons sordides, dans des maisons closes et des bars à soldats, traités en esclaves ou torturés fut sans nul doute pire encore. » (témoignage de Geneviève de Ternant)

    A lire, un dossier sur l’affaire « Katz – massacre d’Oran » ici.

     

    Contre-info.com

  • Afrique du Sud: les Blancs se protègent à Kleinfontein


    Les Afrikaners retranchés de Kleinfontein par FranceInfo

     

    REPORTAGE VIDÉO | Près de Pretoria, la communauté de Kleinfontein vit totalement isolée du reste de la population. Le but déclaré est de perpétuer la culture afrikaner, refusant d'accueillir des habitants de couleur entre les murs de l'enceinte ultra-sécurisée. Ses habitants observent de loin l'actualité autour de l'état de santé de Nelson Mandela.

    Ils sont environ un millier à vivre dans les maisons disséminées à l'intérieur du camp de Kleinfontein, tout près de Pretoria. Un millier d'Afrikaners qui se veulent "pur jus", revendiquant leur héritage et leurs traditions.

    C'est par sentiment d'insécurité, et impression de ne plus "être chez soi", que ces habitants ont choisi de s'isoler du reste de la population sud-africaine, notamment celle de couleur. Kleinfontein est une enclave où tout le monde ne peut pas rentrer, où l'accès est ultra-sécurisé. Pour ces Afrikaners, leur Afrique du Sud est et doit rester blanche. Véronique Rebeyrotte et Gilles Gallinaro ont pu y pénétrer.

    Par Véronique Rebeyrotte, Gilles Gallinaro 

    FRANCE INFO  - 04/07/13     

     

     

    04/07/13

  • " Lumière" pour Nicolas au Trocadéro


    Lumière pour Nicolas par actuclip

    «Lumière pour Nicolas» au Trocadéro

    Dimanche 30 juin 2013 sur l’esplanade du Trocadéro, des amis de Nicolas Bernard-Busse se sont retrouvés pour un rassemblement intitulé « lumière pour Nicolas ». « Libérez Nicolas, libérez Nicolas » scandaient-ils après avoir entonné des chants portant cette revendication.

  • Les Sages rejettent le compte de campagne de Sarkozy

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    L'ancien président ne sera pas remboursé de ses dépenses de campagne. La facture s'élève à près de 11 millions d'euros pour l'UMP.

     
     

    Le Conseil constitutionnel vient de rejeter le recours déposé par l'ex-président contre la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Cette commission avait refusé d'approuver le compte de campagne de Sarkozy en décembre dernier. L'ancien hôte de l'Élysée avait alors contesté ce refus devant les Sages. Mais le Conseil constitutionnel vient de confirmer la décision de la CNCCFP. L'UMP voit ainsi s'envoler près de 11 millions d'euros.

    L'État ne rembourse à un finaliste de la présidentielle la moitié du plafond des dépenses autorisées - soit 11 millions d'euros environ - que si son compte de campagne est approuvé par la CNCCFP. Or, la commission reprochait à Nicolas Sarkozy de n'avoir pas intégré dans son compte de campagne des dépenses payées par l'État ou par l'UMP et qui, selon la commission, auraient dû être acquittées par l'association de financement du candidat. Le litige portait sur plusieurs déplacements en province de Sarkozy avant sa déclaration officielle de candidature, le 15 février 2012. Ces déplacements avaient été, pour le président, l'occasion d'exposer son programme. La CNCCFP pointait aussi du doigt l'organisation du meeting de Villepinte, le 11 mars 2012, payé à moitié par l'UMP. La CNCCFP avait donc réintégré ces dépenses dans le compte de Sarkozy. Du coup, les dépenses du président-candidat dépassaient la limite autorisée, à savoir 22,5 millions d'euros pour chacun des deux finalistes. «C'est à bon droit que la CNCCFP a rejeté le compte de campagne de M. Sarkozy», confirment les Sages dans leur décision.

    Le Conseil constitutionnel, présidé par Jean-Louis Debré, avait le pouvoir de repêcher l'ancien président et d'approuver son compte, mais à des conditions strictes. La clémence est possible si «la méconnaissance des dispositions applicables est involontaire et de portée très réduite», explique une source proche du Conseil. «Il faut cumuler ces deux conditions», précise cette même source. Les arguments des avocats de l'ancien président n'ont donc pas convaincu.

    Le coup est très rude pour l'UMP, déjà en butte à des difficultés financières. Ses défaites aux sénatoriales de 2011 et aux législatives de 2012 ont entraîné une baisse de la dotation publique versée au parti d'environ 10 millions d'euros. Et la guerre fratricide entre Jean-François Copé et François Fillon a entraîné des défections d'adhérents, et donc des cotisations en baisse.

    Deux candidats seulement avaient vu jusqu'alors rejetés leurs comptes de campagne: Jacques Cheminade en 1995 et Bruno Mégret en 2002. Ancien président, Nicolas Sarkozy siège de droit rue Montpensier. Il avait donc fait savoir qu'il ne participerait pas au délibéré lorsque ses collègues examineraient son recours. Valéry Giscard d'Estaing n'a pas non plus participé au délibéré.

    Le Figaro - 04/07/13

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