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GAELLE MANN - Page 1217

  • Chine - A trois ans, il traverse la ville avec sa minimoto pour retrouver sa mère

    Lundi dernier, un garçonnet âgé d'à peine trois ans a échappé à la surveillance de son grand-père dans la ville de Wenzhou pour retrouver sa mère. Il a donc avec son jouet minimoto emprunté les avenues de la ville avant d'être heureusement arrêté par un policier.

     

    Le Progrès - 26/05/12

  • Marseille - Roms: l'impossible cohabitation

     

    Publié le samedi 26 mai 2012 à 19H02

     

    La tension monte à Château-Gombert, où les habitants sont excédés par un campement installé en plein champ

    Jeudi soir, la candidate UMP aux législatives Nora Preciozi a visité le campement avec les riverains.

    Jeudi soir, la candidate UMP aux législatives Nora Préziosi a visité le campement avec les riverains.

    Photos Guillaume Ruoppolo

    Le feu couve dans la garrigue, à deux pas du village de Château-Gombert (13e). Et l'incendie de violence qui menace d'embraser tout un quartier, les pompiers seraient bien incapables de le maîtriser…... Jeudi soir, c'est la police, arrivée de justesse, qui a étouffé l'étincelle, lorsqu'une échauffourée a opposé le président de la Ligue des Droits de l'Homme à des habitants (lire ci-dessous). Des riverains excédés, à bout de nerfs, et surtout livrés à eux-mêmes, abandonnés à leur détresse, comme c'est le cas chaque fois qu'un camp de Roms vient s'installer dans le paysage…...

    Cette fois, c'est en pleine nature, derrière le technopôle, que des familles tziganes ont déposé leurs cabanes, leurs ferrailles et leurs monticules de déchets. Comme téléporté du moyen-âge, cet îlot de misère fait face depuis janvier dernier à trois résidences proprettes (Athena, Étoile, les jardins d'Olympe). Une centaine de logements flambant neufs, "où on se saigne aux quatre veines pour s'offrir un peu de tranquillité", expliquent ces riverains. Jeudi soir, ils sont descendus en nombre devant les grilles de leurs résidences sécurisées, pour débattre de la situation qui empoisonne leur quotidien depuis six mois. Poubelles continuellement déversées, départs de feu, mètres cubes "volés" au point d'eau qui alimente les communs. Inévitablement, c'est aussi aux Roms que l'on pense quand un garage est cambriolé, quand un vélo disparaît.

    "On n'ose plus promener le chien ou laisser les enfants jouer dehors"

    "Tous les matins, je pars travailler avec la boule au ventre en ayant peur de ce que je vais retrouver le soir", soupire un locataire. "On n'ose plus promener le chien ou laisser les enfants jouer dehors", dit une maman. Sa voisine raconte que son petit dernier a été refusé à l'école maternelle en janvier. "On m'a dit qu'il n'y avait plus de place. Pourtant, 4 enfants roms ont bien été inscrits au même moment". Un sentiment d'injustice qui, plus que tout, révolte les habitants. "Les Roms ont droit à tout, ils roulent sans être jamais contrôlés dans des voitures pas assurées. L'eau leur a été branchée, ils ont tiré un câble électrique en toute illégalité. Des sanitaires ont même été installés par les associations, les mêmes qui nous font la leçon, en nous accusant de racisme et d'intolérance !"

    Il y a quelques jours, de nouvelles familles expulsées d'Aix sont venues investir un terrain voisin. "Chaque jour, ils sont plus nombreux. Jusqu'à quand cela va durer ?", s'inquiètent les riverains. Officiellement, jusqu'au 22 juillet prochain, a répondu la justice. Saisi d'une demande d'expulsion par Marseille-Aménagement, propriétaire du terrain occupé, le juge des référés a accordé 4 mois de délai. "C'est scandaleux, car ces ressortissants ne peuvent pas séjourner plus de 3 mois sur le territoire français. De plus l'expulsion, nominative , ne porte que sur 5 ou 6 personnes", souligne Gérard Chenoz, vice-président UMP de la communauté urbaine, en visite jeudi dans le quartier. À ses côtés, Nora Preziosi, candidate UMP aux législatives, a promis de faire bouger les lignes. Avant elle, sa rivale socialiste Sylvie Andrieux avait elle aussi rencontré les riverains. Dans ce secteur où le Front National a fait un carton à la Présidentielle, les Roms sont devenus un thème majeur de campagne.


    Lettre aux préfets

    "Je tiens à attirer votre attention sur une situation qui me paraît présenter les germes d'un prochain et grave trouble à l'ordre public", a écrit Nora Préziosi au Préfet de région et au Préfet de police, suite à sa visite du campement. La candidate UMP aux législatives dans la 3e circonscription sollicite une audience des conseils syndicaux des copropriétés concernées, "afin d'envisager des solutions urgentes" . Par ailleurs, un nouveau référé d'expulsion va être introduit par Marseille-Aménagement.

    La visite de la candidate, qui est allée jeudi soir au devant des riverains mais a également rencontré des familles roms, avec lesquelles une discussion s'est engagée, n'est pas du goût du Front de Gauche, qui lui reproche d'avoir "mis le feu aux poudres". "Les milices UMP ne passeront pas dans les quartiers nord" clame le parti de Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué, qui attribue les incidents de jeudi soir, à une "milice de quartier", rappelant "les pires moments de l'histoire". Et si la politique, c'était l'art de souffler sur les braises ?...

    La Provence

  • Chassé-croisé à Hénin-Beaumont

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    Hier, et Jean-Luc Mélenchon ont réussi la prouesse de faire campagne pour les législatives sur le même sans jamais se croiser. Sur les 219 km2 et les 25 communes que compte cette 11e circonscription du Pas-de-Calais, les patrons du et du Front de gauche avaient choisi la même artère d’Hénin-Beaumont, hier matin, presque au même moment.

     


    « J’ai oublié mon sèche-cheveux, je suis de très méchante humeur! » lâche Marine Le Pen, dès son arrivée à sa permanence. Les mèches inhabituellement ondulées, la patronne du FN fume une cigarette pour se détendre. On lui dit qu’elle pourrait croiser Mélenchon sur le marché. « Ah bon? feint-elle de s’étonner. Sa présence ne change rien à mon organisation. Et que croyez-vous qu’il va me faire? Me sauter à la gorge? Me mordre le mollet? »

    Bien décidée à montrer qu’elle est ici chez elle, Le Pen s’engage au milieu des étals de la cité minière pendant plus d’une heure. « Je peux vous faire la bise? » lui demande un habitant, sous le charme. « Bravo! On est fier de vous », l’encense Freddy, plus loin.  Les rares attaques la laissent de marbre. A son passage, Tarek donne pourtant de la voix. « Melon marocain! Goûtez mes ananas d’Algérie ! » insiste le commerçant.

    La candidate écologiste regrette « le marché people »

    Plus loin, un stand du Front de gauche attend la candidate de pied ferme. Pas de clash pour autant, mais elle en profite pour clamer que « Mélenchon ne veut pas dévoiler sa déclaration d’impôts sur le revenu et celle de son patrimoine ». Mais son ennemi persifle en toute mauvaise foi, lorsqu’il évoque la « chambre de bonne » que louerait la frontiste à Hénin, alors qu’il s’agit d’un appartement.

    A l’autre bout du marché, une petite troupe bardée de tracts à l’effigie de Jean-Luc Mélenchon s’impatiente. Le patron est en retard. Censé arriver à 10h15, après une visite d’usine, Mélenchon fait finalement son apparition à 10h48. L’eurodéputé a pris le temps de boire un café au local du PCF, à deux pas de là. Il entame sa tournée trois minutes pile poil après que sa rivale a quitté le marché. « Pas de volonté de l’éviter », jure pourtant son entourage.

    Dans son uniforme de candidat (costume sombre et cravate rouge), Mélenchon s’extasie devant la troupe des Mélenchanteurs, la bande musicale dépêchée sur place pour assurer la claque. Affable, il s’approche d’un stand pour saluer les commerçants, qui l’accueillent chaleureusement. « Heureusement que t’es là », s’enflamme un chaland. « Touche-moi pas », assène un autre, refusant de lui serrer la main. Mélenchon lui empoigne le bras. « J’espère vous l’avoir refilée, la maladie du rouge », cingle le candidat. Son visage se ferme. « Y’en a qui sont contents, d’autres non. Elle et moi, on clive », minimise-t-il, avant de reprendre ses piques. « Je suis plus d’ici qu’elle! Tous les coins d’ici, je les ai appris dans des livres quand j’avais 20 ans! Le mouvement ouvrier est né ici », assure-t-il. Plus loin, une candidate écologiste observe la scène, esseulée. « Les habitants sont dépossédés de leur campagne, regrette Marine Tondelier. C’est devenu le marché people! »

     


    Le Parisien

     

  • Législatives Paris - Notre équipe violemment agressée lors d'un collage

    Posté par le 26 mai 2012

     

    Communiqué de François Vial, candidat du Rassemblement Bleu Marine pour la 6e circonscription de Paris

    La France est un pays libre. La France est une République. La France est une démocratie. Pourtant, par la grâce d’une hystérie mauvaise distillée par quelques hommes politiques et éditorialistes irresponsables, le respect de la liberté d’opinion et d’expression ne concerne que l’entre soi des garants de la pensée unique.

    La nuit du 25 au 26 mai, nourrie de cette haine autorisée, une bande a agressé physiquement notre équipe de colleurs, qui apposait des affiches sur ses panneaux officiels du XXe arrondissement.

    Aux cris de « Bande de bâtards ! Vous collez Front National ici ! Fils de pute, on est chez nous ! », six individus sont arrivés au pas de course dans notre dos, visiblement décidés à casser du frontiste… Par chance, seuls Jean et moi-même avons eu à subir des coups – de poings, de pieds et de genoux.

    L’arrivée providentielle d’une voiture de police nous a permis de quitter les lieux, sans quoi nous aurions pu finir lynchés sur ce morceau de trottoir.

    Cette inadmissible agression a bien évidemment fait l’objet d’une plainte pour violences volontaires en réunion.

    Les signes de soutien ou paroles de réconfort des autres candidats de la circonscription – dont Cécile Duflot ? Nous les attendons toujours…

  • Montauban - Leur fils a été tué par Merah, l'armée refuse de verser son capital-décès

    Posté par le 26 mai 2012

     

    Montauban. La famille du caporal-chef tué par Mohamed Merah, a écrit au président. Père de la victime, Albert Chennouf-Meyer, s’est vu refuser avec sa femme le versement du capital-décès de son fils.

    L’armée a refusé le versement du capital-décès au motif qu’en dépit d’une évidente situation modeste, les parents d’Abel Chennouf avaient des revenus jugés supérieurs au plafond prévu par la législation, écrivent les avocats de la famille dans une lettre envoyée le 23 mai au président de la République.

    « Les parents du caporal sont brisés, révoltés et ne savent que faire pour que leur colère soit entendue, une colère dirigée contre Mohamed Merah mais aussi contre les autorités de l’époque dont ils estiment qu’elles auraient pu empêcher le meurtre », ajoutent les avocates. M. Chennouf a déposé plainte, début mai, contre Nicolas Sarkozy et le directeur central du renseignement intérieur Bernard Squarcini, qu’il accuse de n’avoir pas empêché la mort de son fils, tué par Mohamed Merah le 15 mars à Montauban avec un camarade parachutiste. Le père de la victime s’interroge notamment sur les relations qu’entretenaient ou non Mohamed Merah et la DCRI

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  • Eric Zemmour débarqué de la matinale de RTL !

     

    Est-ce la goutte d’eau, l’incident de trop ? Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) et SOS Racisme qui ont dénoncé hier les propos « racistes » et « machistes » tenus mercredi dernier sur RTL par le chroniqueur Eric Zemmour à l’encontre de la ministre de la Justice Christiane Taubira, apprendront, ici, que le chroniqueur de cette station ne sera plus à l’antenne de RTL, le matin, en septembre.

    Mercredi, dans sa chronique sur RTL, Eric Zemmour s’en était pris à Christiane Taubira, fustigeant sa volonté de faire voter rapidement une nouvelle loi réprimant le harcèlement sexuel et disant son intention de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs.

    « En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues, sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais », avait dit Eric Zemmour. « Les femmes votent majoritairement à gauche depuis 1981, et dans les banlieues, Hollande a réalisé des scores de dictateur africain », disait également le polémiste.

    Il a aussi reproché à la garde des Sceaux de se montrer « douce et compatissante, compréhensive », comme « une maman pour ses enfants, ces pauvres enfants qui volent, trafiquent, torturent, menacent, rackettent, violentent, tuent aussi parfois ».

    Dans un communiqué, le Mrap se dit « scandalisé par la chronique haineuse, raciste et misogyne » d’Eric Zemmour et dénonce son « délire misogyne et raciste ».

    Le Mrap « en appelle donc au Conseil Supérieur de l’audiovisuel pour que sa mission s’exerce contre une radio qui donne un tel espace à la haine raciste et misogyne ».

    Dans une tribune publiée vendredi par Le Monde, SOS Racisme juge qu’Eric Zemmour adopte un « positionnement digne de ce machisme grossier dont il ne se départ plus ». Il « espère qu’un jour les complexes d’Eric Zemmour se résoudront sur un divan plutôt que par l’expression radiophonique d’une haine quotidienne obligeamment permise par la sollicitude de RTL à l’endroit de ce personnage ».

    En février 2011, Eric Zemmour avait été condamné pour provocation à la discrimination raciale pour avoir notamment dit à la télévision « que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes ».

     

    Soucieuse de repositionner sa ligne éditoriale, la direction de RTL n’avait pas attendu ce nouvel incident pour trancher le cas Zemmour. Voilà plusieurs semaines que la décision de suspendre la chronique matinale du journaliste avait été prise, l’intéressé étant jugé clivant et partisan. Mais pour que cette décision n’apparaisse pas comme une sanction politique, depuis l’élection de François Hollande à l’Elysée, à l’égard de celui dont les opinions droitières sont connues, il avait été décidé de lui proposer d’intervenir à l’antenne le week-end: une voie de garage que les dirigeants de RTL auront le plus grand mal à expliquer après ce dernier accroc survenu vendredi. 

    IMMEDIAS - Blog de Renaud Revel

  • La mondialiste Christine Lagarde sans concession pour les Grecs

    Par Olivia Derreumaux Mis à jour le 26/05/2012 à 17:43 | publié le 26/05/2012 à 17:26  

    La directrice générale du FMI estime que les Grecs ont trop profité de la situation.

    La directrice générale du FMI estime que les Grecs ont une part de responsabilité dans leur situation. Elle leur demande de payer leurs impôts et déclare être bien plus compatissante à l'égard des enfants d'Afrique.

    Intransigeante. Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Christine Lagarde estime que les Grecs ont une part de responsabilité dans la situation qui est la leur aujourd'hui. Évoquant les problèmes d'évasion fiscale, fléau de la péninsule hellénique, le directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) estime que les Grecs, pour solutionner leurs problèmes, devraient «commencer par s'entraider collectivement» en «payant tous leurs impôts».

    Plus d'accès aux services publics

    Depuis deux ans, le pays est régulièrement touché par de vastes mouvements de grève et de protestation contre les mesures d'austérité imposées par la «troïka» BCE/UE/FMI, afin de restaurer les finances publiques. Pour Christine Lagarde, les parents et citoyens qui se plaignent des conséquences des coupes budgétaires drastiques, notamment pour leurs enfants, vont trop loin. «Les parents sont responsables non? Donc les parents doivent payer leurs impôts», explique-t-elle, interrogée sur les difficultés quotidiennes rencontrées par les citoyens. Beaucoup d'entre eux se plaignent en effet de ne plus avoir accès aux services publics.

    «En ce qui concerne les Grecs, je pense aussi à tous ces gens qui essaient tout le temps d'échapper aux taxes», répond sans concession l'ancienne ministre française de l'Économie et des Finances. «Je pense plus à ces jeunes enfants dans un petit village du Niger qui vont deux heures par jour à l'école, partageant une chaise pour trois, et qui rêvent d'avoir une bonne éducation. Je pense à eux tout le temps. Car j'estime qu'ils ont encore plus besoin d'aide que les gens à Athènes», poursuit-elle.

    Leçon de civisme

    Par cette leçon de morale et de civisme, la dirigeante de l'institution internationale entend faire comprendre aux Grecs que le bon temps est passé et «que l'heure est venue de rembourser». Mais alors que les élections législatives du 6 mai ont abouti à une impasse politique, pas sûr que son auditoire accepte ce discours sans sourciller. Les derniers sondages montrent que le pays, qui s'apprête à voter de nouveau dans trois semaines, se montre encore indécis et que la probabilité d'un vote anti-austérité domine.

    D'ici là, le FMI fait donc monter la pression en plaçant le lutte contre la corruption et l'évasion fiscale au cœur de son discours. Fin 2011, un rapport d'experts grecs chiffrait à 13 milliards d'euros le coût annuel de la corruption dans le pays. Trois mois plus tard, le ministre de la santé avait alarmé ses concitoyens sur les fraudes aux aides sociales: 111 millions d'euros en 2011, rien que dans la santé. Et pour les retraites, le chiffre grimpe à 800 millions d'euros. Aucune raison donc, pour Christine Lagarde, de faire de cadeau. La dirigeante qui conclut que les termes du plan de rigueur imposé au pays en février dernier ne seront pas assouplis. Celui-ci, chiffré à 130 milliards d'euros, prévoit en contrepartie une baisse de 22 % du salaire minimum et de 40 % de celui des fonctionnaire, ainsi que l'embauche de nouveaux inspecteurs des impôts pour lutter contre la fraude fiscale (entre autres).

    Le Figaro - 26/05/12

  • "Vivre ensemble" - Mantes-la-Jolie : Un piéton se fait arracher le pied par un scooter fou

     

    Un scooter a percuté un piéton, vendredi soir, à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Dans la violence du choc, la victime a eu le pied arraché. Le chauffard sur deux-roues et son passager ont pris la fuite. Le pronostic vital du piéton est engagé. Un appel à témoin est lancé.

     
    L'accident s'est déroulé rue Maurice Braunstein, à Mantes-la-Jolie
    L'accident s'est déroulé rue Maurice Braunstein, à Mantes-la-Jolie Google Maps

    L'accident, relayé par Le Parisien, implique un scooter et un piéton. Il s'est produit vendredi vers 21h30, rue Maurice Braunstein à Mantes-la-Jolie. L'engin roulait à haute vitesse sur le trottoir lorsqu'il a percuté un piéton. Sous la violence du choc, celui-ci a eu le pied arraché. Il a été immédiatement pris en charge par les secours, qui l'ont conduit à l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris. Son pronostic vital est engagé.

    Les deux individus qui occupaient le deux-roues ont pris la fuite. Un appel à témoin a été lancé par le commissariat de Mantes-la-Jolie.

    Si vous avez été témoin de l'accident, vous pouvez contacter le 01.30.94.82.10.

    Actu France-Soir -26/05/12
  • Israël!: violences contre des immigrés africains à Tel Aviv

     

    NdB: Peut-on imaginer une telle manifestation à Paris sans que la Licra et le MRAP hurlent au racisme?

  • Résistance à l'immigration africaine en Israël...

     

    Emeutes raciales en Israël
     
     
     

    25/05/2012 – 18h45
    TEL-AVIV (NOVOpress via le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) –
    Brandissant des drapeaux israéliens (image de ce drapeau en Une) et scandant : « Expulsez les Soudanais !», des habitants d’un quartier pauvre de Tel‑Aviv s’en sont pris mercredi soir à des immigrés africains, pour la plupart originaires du Soudan et de l’Erythrée.

    Des poubelles ont été incendiées, des vitrines brisées et un automobiliste africain a été pris à partie par la foule, qui a brisé les vitres de sa voiture. Il y a eu plusieurs blessés et la police a interpellé une vingtaine de personnes.

    Quelle a été la réaction du gouvernement ?

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, le ministre de l’Intérieur, Eli Yishai, dirigeant du parti ultrareligieux Shas, a apporté son soutien aux émeutiers ! Pour le ministre, les chiffres de la police montrent clairement que l’immigration en provenance du Soudan et de l’Erythrée est source de criminalité. « Je ne me permettrais pas de juger quelqu’un dont la fille a été violée. Je ne me permettrais pas de juger une jeune femme qui ne peut pas rentrer chez elle à pied sans être importunée », a déclaré le ministre de l’Intérieur. Avant d’ajouter : « En aucune circonstance je ne me permettrais de juger des gens qu’on attaque et qu’on fait souffrir, et auxquels l’Etat vient ensuite demander : « Pourquoi vous comportez‑vous ainsi envers les étrangers ?»».

    La société israélienne s’est réveillée hier matin avec la gueule de bois

    L’arrivée massive d’Africains en Israël fait actuellement débat. Environ 60.000 Africains sont entrés illégalement en Israël ces dernières années, via l’Egypte. Un afflux qui inquiète certains Israéliens, tandis que d’autres, qui rappellent le sort subi par les Juifs d’Europe pendant la Seconde guerre mondiale, jugent que l’Etat hébreu se doit d’accueillir les étrangers.

    Le ministre de l’Intérieur -comme bon nombre d’Israéliens- craint une submersion démographique. « Il faudrait, au nom de la démocratie, au nom du respect des résolutions de l’Onu, que l’Etat d’Israël, en tant qu’Etat juif, accepte de se suicider ?», s’est emporté le ministre de l’Intérieur israélien. Un responsable de la police a précisé que les incidents de mercredi soir n’étaient pas les premiers de ce type ce mois‑ci à Tel‑Aviv.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]
  • Bettencourt: les enquêteurs cernent Nicolas Sarkozy dont le nom apparaît désormais dans la procédure instruite à Bordeaux

    LE MONDE |23.05.2012 à 14h01 • Mis à jour le23.05.2012 à 14h01

    Par Gérard Davet et Fabrice Lhomme

     

    Eric Woerth, le 7 mai à Paris, au lendemain de la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle.

     

    Les enquêteurs chargés de l'affaire Bettencourt cernent Nicolas Sarkozy. Le nom de l'ex-président apparaît désormais dans la procédure, instruite à Bordeaux par le juge Jean-Michel Gentil, visant les délits d'"abus de faiblesse" et d'"abus de confiance" commis au préjudice de la milliardaire. Selon les procès-verbaux dont Le Monde a pris connaissance, le magistrat semble tenir pour acquis que M. Sarkozy a bénéficié, lors de sa campagne présidentielle de 2007, d'argent en espèces du couple Bettencourt. Et ce par le biais de Patrice de Maistre, ex-gestionnaire de fortune des Bettencourt, et Eric Woerth, ex-trésorier de l'UMP. Les deux hommes sont mis en examen - le premier étant toujours en détention provisoire.

    Le juge Gentil s'est d'abord attelé à tracer l'argent liquide. Le 17 janvier 2007, 50 000 euros sont retirés de l'un des comptes Bettencourt par la comptable Claire Thibout, sur l'injonction de M. de Maistre. Celui-ci réclame initialement 150 000 euros, mais la comptable refuse de sortir une telle somme car ce montant excède son autorisation de sortie d'espèces à la banque. Le magistrat s'est procuré l'extrait de compte qui donne crédit aux assertions de Mme Thibout. Interrogée le 14 septembre 2011 par le juge Gentil, celle-ci a réitéré que la demande de M. de Maistre était claire : c'était, selon les propos que lui aurait tenus le gestionnaire de fortune, "pour donner à Eric Woerth".

    ENVELOPPE KRAFT

    Le lendemain, 18 janvier, un rendez-vous est pris avec Mme Bettencourt pour lui remettre les fonds. Mme Thibout, dans son agenda, note : "Pour donner enveloppe qui donnera à Patrice." Les agendas de Mme Bettencourt et de M. de Maistre confirment la tenue de ce rendez-vous. L'enveloppe kraft contenant des liasses de vingt billets change donc de mains, pour atterrir dans celles de M. de Maistre. Le lendemain, soit le 19 janvier, celui-ci rencontre M. Woerth, qu'il connaît depuis 2006, et dont il s'apprête à engager l'épouse, Florence Woerth. Le tête-à-tête se déroule dans un café, près du QG de campagne, rue d'Enghien, à Paris. Question du juge à M.Woerth, lors de son interrogatoire du 9 février: "Vous souvenez-vous de la station de métro ?". "Non, a répondu l'ancien ministre du travail, je ne m'en souviens pas." Remarque perfide du magistrat : "Vous ne vous souvenez pas de la station de métro que vous avez emprunté tous les matins..."

    Curieusement, ce rendez-vous ne figure pas à l'agenda de M. Woerth, contrairement à celui de M. de Maistre qui a précisé que l'entrevue s'était déroulée de 8 h 30 à 9 h 30. Plus ennuyeux pour M. Woerth, l'agenda de Mme Thibout porte cette mention, à la date du 19 janvier 2007: "Patrice et trésorier, rue des Poissonniers (...) sécurité." "Lors de ce rendez-vous, interroge donc le magistrat, M. de Maistre vous a-t-il remis une somme de 50 000 euros en espèces ?" "Non, proteste M. Woerth, il ne m'a jamais remis d'argent (...). Nous avons parlé de la campagne qui commence..." Si le magistrat postule que l'enveloppe a bien, ce jour-là, été remise à M. Woerth, il manque 100 000 euros : Mme Thibout a assuré que M. de Maistre s'était débrouillé pour les trouver. Or, le 28 janvier 2007, M. de Maistre se rend à Genève, où il a rendez-vous le 30 janvier avec l'avocat René Merkt, qui gère les comptes non déclarés du couple Bettencourt. Interrogé, M. Merkt confirme la rencontre, et précise que M. de Maistre réclamait des fonds, par le biais d'un mécanisme de compensation, en insistant pour qu'ils soient livrés en main propre à Mme Bettencourt.

    Les 100 000 euros ont-ils été débloqués ce jour-là ? Toujours est-il que le 5 février 2007, un coursier débarque chez Mme Bettencourt, en présence de M. de Maistre, entre 17 h 15 et 17 h 45. Les enquêteurs ont établi que les fonds étaient toujours livrés ainsi. Deux jours plus tard, le 7 février 2007, M. de Maistre et M. Woerth se retrouvent de nouveau, le matin, toujours dans ce café discret. Juste après la rencontre, le trésorier de l'UMP file au QG, où se tient une réunion avec l'équipe financière.

    "Il voulait évoquer l'importance du rôle des PME dans l'économie française", se défend l'ex-ministre sur procès-verbal pour justifier ce rendez-vous avec M. de Maistre. L'explication ne convainc pas le magistrat qui relève notamment que l'agenda de M.Woerth mentionne ce jour-là deux réunions importantes censées se tenir aux mêmes horaires, mais au QG de campagne. Pourquoi, du coup, ne pas avoir organisé le rendez-vous au bureau ? Pour M. Woerth, le café, "c'est plus convivial". Il réfute la thèse du magistrat, convaincu que 100 000 euros lui ont été donnés ce jour-là. "Patrice de Maistre ne m'a jamais remis d'argent liquide", assure l'ex-ministre au juge.

    ARGENT DISCRÈTEMENT DÉBLOQUÉ

    Quoi qu'il en soit, le lendemain, 8 février 2007, l'étude Merkt à Genève reçoit un virement de 560 000 euros, sur un compte de Mme Bettencourt, la somme paraissant provenir d'un système de compensation. Le magistrat semble donc persuadé qu'une partie de l'argent ainsi discrètement débloqué est parvenu à M. Woerth, dans le but, de financer - illégalement - la campagne de M. Sarkozy.

    Via un procès-verbal daté du 27 février, le juge Gentil a donc décidé de verser à la procédure ouverte pour "abus de faiblesse" plusieurs témoignages d'anciens membres de la maisonnée Bettencourt. Il précise sa pensée: "Disons faire le lien avec plusieurs dépositions de témoins faisant état d'une visite de Nicolas Sarkozy au domicile de Liliane Bettencourt pendant la campagne présidentielle de 2007." Pour le magistrat, il s'agit de prouver que cet argent sorti en liquide de Suisse, a servi, in fine, à financer la campagne de M. Sarkozy. Il accumule donc les indices. Comme cette phrase extraite d'un cahier tenu par l'écrivain François-Marie Banier. A la date du 26 avril 2007, celui-ci mentionne que sa richissime confidente se plaint des exigences financières de Nicolas Sarkozy. Or, ce même 26 avril 2007, 400 000 euros, décaissés de Suisse, ont été apportés à M. et Mme Bettencourt.

    Pourquoi cette arrivée d'espèces, alors que le couple "n'avait pas de besoins pour financer son quotidien puisque tout lui était acheté", comme l'a expliqué Mme Thibout au juge ? Sur l'implication de M. Sarkozy, les dépositions des témoins apportent au magistrat des éléments nécessaires, à défaut d'être suffisants. Secrétaires ou chauffeurs, ils sont formels : M. Sarkozy a bien rendu visite à Mme Bettencourt durant la campagne électorale. Mais ces rencontres-là, le dictaphone du majordome Pascal Bonnefoy, dont les enregistrements pirates ont déclenché toute l'affaire, ne les a pas enregistrées...

    Lire aussi : "Anciens employés des Bettencourt, ils se souviennent des discrètes visites du candidat Sarkozy"

    Gérard Davet et Fabrice Lhomme

     

  • Derrière l'éloge fait à Jules Ferry - Par Bernard Lugan

    Derrière l’éloge fait à Jules Ferry - Par Bernard Lugan

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    Lorsque l’on est président de la République, l’on se doit d’être prudent avec l’Histoire et de demander à ses conseillers de relire soigneusement leurs fiches. Nicolas Sarkozy et François Hollande l’ont tous deux appris à leurs dépens. Le premier avec son « Discours de Dakar », dans lequel, voulant paraître avoir compris des Afriques dont il ignorait tout, il humilia gravement les Africains. Le second avec son éloge de Jules Ferry, quand, pensant placer son mandat sous la figure tutélaire d’un homme de gauche consensuel, il provoqua la polémique, une grande partie de ses millions d’électeurs issus de notre ancien Empire colonial considérant le « père de l’Ecole républicaine » comme un odieux « raciste ». Adieu le consensus…

    Faut-il que la culture historique des conseillers du nouveau président soit à ce point partielle qu’ils aient pu ignorer que Jules Ferry (photo) a, en son temps, tenu des propos qui, aujourd’hui, le feraient très sévèrement condamner par les tribunaux ? Dans son fameux discours du 28 juillet 1885 prononcé devant les députés, il déclara ainsi : « Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». Précisant sa pensée, il ajouta même que la colonisation est le « devoir d’hommes de race supérieure »…

    Pour Jules Ferry, la conquête coloniale n’était brutale qu’en apparence puisque son but était civilisateur. La République n’avait-elle pas agi de même avec les « fanatiques » Vendéens pour les libérer de leur « obscurantisme », avec les Bretons, les Occitans ou les Basques et toutes ces « peuplades inférieures » qu’elle brisa et accultura par « altruisme », pour les transformer et les « sublimer » en Français ? Il devait donc en être de même avec les « sauvages » d’Afrique. Toujours par amour de la Liberté et du genre humain.

    Chez Jules Ferry se retrouvent à la fois la notion de conquête émancipatrice et celle d’une France patrie des Droits de l’Homme ne pouvant se dérober devant les exigences de cette croisade laïque, libératrice et pour tout dire républicaine, qu’était la colonisation. D’ailleurs, pour lui, « la race supérieure ne conquiert pas pour le plaisir, dans le dessein d’exploiter le faible, mais bien de le civiliser et de l’élever jusqu’à elle » (Discours du 28 juillet 1885).

    Ceux qui ont applaudi le discours prononcé au pied de sa statue dans l’attente fébrile de maroquins tant espérés, Madame Taubira en tête, ainsi que les édiles socialistes qui ont fait débaptiser des universités et des rues portant le nom d’Alexis Carrel, ont donc une mémoire curieusement sélective, pour ne pas dire hémiplégique…

    Pour justifier une politique coloniale qui était à l’opposé du Contrat social, la gauche française établit en effet une hiérarchie entre les « races », entre « les civilisations ». Etant ses héritiers sans même le savoir, par simple imbibition à l’air du temps, messieurs Sarkozy et Guéant firent de même… et il leur en coûta médiatiquement… Pourtant, aussi tard que le 9 juillet 1925, Léon Blum, cette autre grande conscience républicaine elle aussi irréprochable, n’avait pas craint d’affirmer devant les députés : «Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l’industrie. »

    Lors du congrès de la Ligue des droits de l’Homme qui se tint à Vichy en 1931, Albert Bayet, son président, déclara quant à lui sous les applaudissements nourris des ennemis de toutes les intolérances, que la colonisation française était légitime car porteuse du message des « grands ancêtres de 1789 » et que, coloniser revenant à : « Faire connaître aux peuples les droits de l’Homme, ce n’est pas une besogne d’impérialisme, c’est une tâche de fraternité ».

    A la différence des partisans des lois mémorielles, mille-feuilles historicide interdisant toute recherche, l’universitaire est bien conscient qu’il ne s’agit évidemment pas ici d’oublier le contexte qui prévalait à l’époque. Condamner les propos de Jules Ferry, d’Albert Bayet ou de Léon Blum en ayant l’œil fixé sur l’étalon mètre du politiquement correct que leurs héritiers ont déposé dans le pavillon de Flore de la pensée unique serait en effet une aberration scientifique. Ceci ne doit cependant pas dispenser les héritiers des « grands ancêtres », aujourd’hui si prompts à la repentance et aux condamnations hors contexte, d’oublier de « balayer devant leur porte ».

    En définitive, derrière l’éloge en apparence « innocent » de Jules Ferry prononcé par François Hollande, se cachent deux hypothèses :

    1) La première est qu’à Sciences-Po et à l’ENA, les professeurs d’histoire du futur président devaient être particulièrement incompétents et que ses actuels conseillers ont de singulières lacunes historiques. Nous aurions là la preuve par 9 des résultats obtenus par ces « pédagogistes » enkystés au ministère de l’Education nationale depuis la Libération et qui, tant sous les régimes de gauche que sous les régimes dits de « droite », n’ont eu de cesse d’assassiner l’enseignement de l’histoire.

    2) La seconde serait au contraire celle d’une volonté clairement affichée d’un grand retour aux sources idéologiques de la gauche française, François Hollande raccrochant ainsi une famille doctrinalement déboussolée par le « mitterrandisme » aux mythes fondateurs de la République, tout en occultant prudemment le fait que le « père de l’école républicaine » fut le chantre d’un certain « racisme philanthropique ».

    Les années à venir nous diront laquelle de ces hypothèses était la bonne…

    Bernard Lugan

    Source : Le Blog de Bernard Lugan et de la revue l’”Afrique Réelle”.
    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
     

     

  • Espagne: une histoire qui soulève le coeur - Avortement raté, le médecin devra entretenir l'enfant pendant 25 ans

    Cet Espagnol a été condamné jeudi à verser à la mère près de 1000 euros par mois jusqu'aux 25 ans du garçon né par sa faute.

    Il n'est pas le père de l'enfant mais il devra débourser 978 euros par mois pendant 25 ans pour son entretien. Un médecin espagnol a en effet été condamné jeudi pour avoir «raté» l'avortement de Tamara, l'une de ses patientes. Une erreur qui a conduit à la naissance, en octobre 2010, d'un enfant non désiré.

    Six mois avant, la jeune femme, enceinte de sept semaines, s'était présentée pour une IVG à la clinique de Palma de Majorque. L'opération chirurgicale, réalisée par aspiration du foetus, se passe apparemment bien. Deux semaines plus tard, elle effectue une échographie et le médecin lui confirme qu'elle n'est plus enceinte. «Le scan a duré trois minutes», a raconté jeudi la jeune mère aux journalistes.

    Trois mois plus tard, Tamara croit être de nouveau enceinte. Lorsqu'elle refait une échographie, elle découvre qu'il s'agit de la même grossesse, et qu'elle est dans son cinquième mois.

    Confuse, la clinique lui rembourse les 400 euros de l'IVG, lui fait signer un document exemptant la clinique de toute responsabilité, et lui propose de lui payer une seconde IVG dans un centre à Barcelone. Ce alors qu'elle est au-delà de la limite légale de 22 semaines pour recourir à une IVG. Elle choisit de garder l'enfant, qui est né quatre mois plus tard, en bonne santé.

    Tamara décide néanmoins de faire un procès au médecin: non seulement son erreur a «altéré irréversiblement sa vie» selon son avocat, mais elle a passé ses derniers mois de grossesse rongée d'angoisse à l'idée que l'opération ait pu causer des dommages à son enfant.

    150.000 euros au titre du préjudice moral

    Le juge lui a donné raison jeudi et a condamné le médecin à lui payer 150 000 euros au titre du préjudice moral subi en plus des près de 1000 euros par mois pour l'entretien du garçon. Il a estimé que le médecin était responsable d'avoir mal analysé l'échographie et qu'en plus, il aurait dû savoir qu'il était, lors de la première visite de Tamara, encore temps de faire un IVG médicamenteuse, plus fiable que l'IVG chirurgicale.

    «Je vais bien aujourd'hui, parce que j'ai dû accepter toute cette histoire. Il n'y avait pas d'autre possibilité», a confié Tamara, 24 ans, après l'annonce de la condamnation du médecin. «Je suis heureuse avec mon fils. Quand je devrai tout lui expliquer, j'essaierai de lui faire comprendre que s'il n'était pas désiré à sa naissance, il l'est aujourd'hui».

    L'avocat de la défense va faire appel, soulignant que la patiente a refusé d'avorter une seconde fois lorsqu'on lui a proposé.

    Le Figaro - 25/05/12

  • Immigration - Deuxième nuit d'échauffourées à Massy (Essonne)

    Dans cette ville de l'Essonne, des affrontements ont de nouveau eu lieu dans la nuit jeudi à vendredi, après la mort mercredi d'un jeune homme qui roulait sans casque à bord sur une moto volée.

     

     

     

    Mercredi soir, des détritus qui se trouvaient sur le trottoir avaient été incendiés. Plus tard, une voiture a été retournée et des affrontements ont eu lieu. Des encombrants, qui avaient été déposés sur le trottoir, ont été placés sur la route. Des vitres ont été brisées sur une vingtaine de véhicules. Il n'y avait eu ni blessés ni interpellations.

    1,08 g d'alcool dans le sang

    Ces violences font suite à la mort d'un jeune garçon (sic), dans la nuit de mardi à mercredi, alors qu'il circulait à bord d'une moto volée. Selon des sources concordantes, des rumeurs mettent en cause la police. Le jeune homme décédé, âgé de 24 ans, était originaire de la ville voisine d'Antony. Il aurait perdu le contrôle de la moto, qu'il venait  de dérober lors d'un cambriolage et qu'il conduisait à très vive allure. Il ne portait pas de casque et ne détenait aucun permis de conduire. Selon les premiers éléments de l'enquête, la moto a été retrouvée à une quarantaine de mètres du point d'impact.

    Connu des services de police, ce jeune homme présentait un taux de 1,08 g d'alcool dans le sang, et avait consommé du cannabis, selon cette même source. Un autre jeune homme, âgé de 19 ans, originaire de Massy, et qui se trouvait avec lui sur la moto, a été grièvement blessé. Il a été transporté à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre.

    TF1 News - le 25 mai 2012 à 08:59
  • Hollande promet à Kaboul un retrait "ordonné" d'Afghanistan

    KABOUL (Reuters) - François Hollande a réaffirmé vendredi lors d'une brève visite surprise en Afghanistan sa volonté de retirer cette année les troupes combattantes françaises stationnées dans le pays, que Paris continuera d'aider ensuite "sous d'autres formes".

    Le nouveau président de la République, chef des armées, est resté environ huit heures sur le sol afghan, où il a rencontré des soldats, déjeuné avec son homologue afghan Hamid Karzaï, et rencontré la communauté française.

    Le départ "non négociable" des quelque 3.400 soldats français encore en Afghanistan "sera ordonné et coordonné (...) en bonne intelligence avec nos alliés", a déclaré François Hollande sur la base de Nijrab, dans la vallée de la Kapisa.

    Ce retrait commencera par celui des troupes combattantes, qui sera achevé avant la fin de l'année et concernera 2.000 personnes, a-t-il ensuite précisé lors d'une conférence de presse commune avec Hamid Karzaï à Kaboul.

    "Fin 2012, il n'y aura plus de troupes combattantes", a-t-il dit. "Nous rapatrierons 2.000 personnes."

    Des militaires français resteront sur place pendant quelques mois en 2013 pour gérer le rapatriement du matériel, a ajouté François Hollande, qui avait déjà rencontré Hamid Karzaï au sommet de l'Otan de Chicago le week-end dernier.

    La France restera ensuite en Afghanistan pour développer une coopération économique et culturelle et aider les Afghans, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et du logement, a dit François Hollande.

    "Nous voulons que la France reste en Afghanistan mais différemment du passé", a-t-il dit.

    Loin d'être un abandon, "ce sera une poursuite et un engagement supplémentaire, mais sous d'autres formes", a-t-il insisté lors d'une rencontre avec la communauté française.

    Le chef de l'Etat a aussi répondu à l'inquiétude exprimée par certains militaires quant à un retrait massif d'hommes dans un délai aussi court, qui pose des questions de sécurité.

    "Le retrait ne sera pas facile à organiser, nous devons prendre toutes les précautions", a-t-il dit. "Ma mission est que la France ne regarde pas l'Afghanistan comme une zone de danger ou de risque, ou de drames mais comme (un pays) qui mérite bien d'avoir à un moment l'espoir pour sa population".

    Lors de sa courte visite sur la base de Nijrab, où il a écouté une Marseillaise a cappella, François Hollande a insisté sur l'utilité de la présence militaire française.

    "Le temps de la souveraineté afghane est venu", a-t-il dit. "La menace terroriste qui visait notre territoire, sans avoir totalement disparu, a été en partie jugulée".

    HOMMAGE AUX SOLDATS TUÉS

    François Hollande était accompagné du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et du chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud. Cette visite avait été préparée lors d'un Conseil de défense restreint, mercredi à l'Elysée.

    Arrivé à Kaboul en début de matinée, le chef de l'Etat s'est d'abord rendu en hélicoptère à Nijrab. Devant les militaires de la base, il a rendu hommage aux 83 soldats français tombés en Afghanistan, où la France est présente depuis 2001.

    Il avait officialisé le retrait français lors du sommet de l'Otan de Chicago. Les alliés de la France vont aussi quitter l'Afghanistan mais leur retrait sera étalé jusqu'en 2014.

    La France sera présente au-delà de 2012 pour aider au rapatriement du matériel mais aussi dans le cadre de missions de formation de l'armée afghane, tel que prévu dans le traité d'amitié et de coopération signé en janvier entre les autorités afghanes et l'ex-président Nicolas Sarkozy. Ce texte doit encore être ratifié par l'Assemblée nationale française.

    La droite française a critiqué le retrait anticipé des troupes françaises, plus rapide que ce qu'avait prévu l'ancien locataire de l'Elysée.

    "Je constate avec plaisir que le président Hollande reprend les mots 'ordonné' et 'coordonné', a toutefois déclaré sur BFM-TV l'ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet. "M. Hollande met de l'eau dans son vin, je ne m'en plaindrai pas".

    Le Parti socialiste s'est dit satisfait. "La méthode de François Hollande sur la scène internationale, c'est le respect et la fermeté", a déclaré Harlem Désir, numéro deux du parti, lors d'un point de presse.

    Ce voyage en Afghanistan poursuit une séquence internationale riche pour le nouveau président qui s'est rendu à Berlin dès le jour de son investiture, le 15 mai, puis quatre jours aux Etats-Unis pour des sommets du G8 et de l'Otan, et enfin à Bruxelles mercredi pour un Conseil européen informel.

    Rob Taylor avec pool à Kaboul, avec Elizabeth Pineau à Paris, édité par Yves Clarisse et Patrick Vignal

    Yahoo! Actu - 25/05/12

  • Dordogne: un père poursuivi pour une gifle au violeur de sa fille

    Le tribunal de Bergerac a condamné le père à 200 euros avec sursis

    Les faits remontent à juillet 2010. Un couple du Sarladais vient d'apprendre que la dernière de leurs quatre enfants, une fillette de 4 ans, a été victime d'un viol. L'auteur est le fils de leurs amis, qui viennent chaque été en Dordogne. Il n'a pas 13 ans. Son jeune âge lui évitera un procès aux assises, il passera devant le juge des enfants de Nice (où il réside). Les parents ne savent pas alors que le garçon ne risque guère plus qu'une sanction éducative avec suivi socio-judiciaire.

    Le viol devrait être jugé à l'automne. Mais hier, les parents de la fillette étaient poursuivis. Leur avocate, Me Pascale Lascaray, ne cachait pas sa colère de les voir répondre, devant le tribunal de Bergerac, de violences envers l'adolescent. Elles ont été commises en présence de son père, qui n'a pas estimé devoir s'interposer. Mais la mère a porté plainte pour un œil au beurre noir !

    Un délit en réponse au crime

    L'écoute attentive de la magistrate qui présidait l'audience a néanmoins permis de replacer les différents faits, le crime de l'adolescent et le délit des parents, à leur juste place. « Votre colère était légitime, mais on ne peut pas accepter la justice privée. Une engueulade, oui, des coups, non », expliquait le vice-procureur, en demandant une sanction symbolique de 300 euros avec sursis. « Il méritait une trempe ! Et la réaction de mes clients a été très retenue par rapport au viol, totalement reconnu par son auteur. Le père de l'enfant a tendu son poing en disant "si tu étais un homme, je te casserais la gueule". Mais il n'a pas frappé», plaidait Me Lascaray en demandant la dispense de peine.

    Le tribunal a tranché pour une peine de 200 euros avec sursis.

    Sud-Ouest - 24/05/12

  • La statue de Raoul Wallenberg à Budapest souillée par des pieds de porc

    Des inconnus ont souillé à Budapest la statue de Raoul Wallenberg, le diplomate suédois qui a sauvé des milliers de Juifs hongrois pendant l'Holocauste, en y pendant des pieds de porc ensanglantés.

    « Les autorités ont promis une "action immédiate", selon les médias »

    Un groupe de touristes de New York visitant le site, mardi 23 mai 2012, ont découvert cette dégradation, selon les médias hongrois. Les autorités ont promis une "action immédiate", selon les médias.

    Cette année marque le centenaire de la naissance de Raoul Wallenberg. Pendant l’occupation nazie de la Hongrie, Wallenberg avait émis des documents de voyage – connus sous le nom de "passeports Wallenberg" pour au moins 20.000 juifs et également mis en place plus de 30 maisons d'hébergement pour les Juifs.

    Il a disparu après avoir été arrêté en janvier 1945 par les troupes soviétiques.