14/09/11
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14/09/2011 – 09h58
BORDEAUX (via Info Bordeaux) — Décidément, il ne fait pas bon s’opposer à la construction de mosquée dans la région. Les plaintes des ligues de vertus se multiplient. Après la Licra et Sos-Racisme qui portent plainte contre les auteurs d’une vidéo jugée « islamophobe », c’est au tour du Mrap d’entrer dans la course.
Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), connu pour sa proximité avec la gauche et l’extrême-gauche, a annoncé sur son site internet qu’il allait poursuivre en justice le Bloc identitaire.
« Suite à la diffusion d’un tract ordurier diffusé dans les boîtes à lettre de la ville de Talence et visant les musulmans, le MRAP s’associe à l’indignation du Maire de la ville, du Conseiller Général, et des responsables musulmans stigmatisés.
Ce tract s’inscrivant dans les campagnes ordurières du Bloc identitaire menée sur l’agglomération bordelaise – notamment par de faux appels du muezzin – constitue une incitation à la haine raciale. Il est reproduit et approuvé sur les sites internet de la nébuleuse identitaire.
Le terreau de la haine entretenu en toute impunité par les diverses variantes de la droite extrême ne peut que conduire au pire, l’exemple norvégien en atteste.
Le Maire de la ville a déposé plainte pour incitation à la discrimination et à la haine raciale en raison de l’appartenance à un groupe religieux. Le MRAP entend aussi poursuivre en justice les auteurs de ce tract et le Bloc identitaire Aquitaine qui relaie les mêmes appels à la haine sur internet ».
Reproduit avec l’aimable autorisation de info-bordeaux.fr
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
Lire l'article: http://fr.euronews.net/2011/09/14/lieberman-met-vivement-en-garde-contre-un-etat-palestinien/
+ VIDEO
14/09/11
(Cliquez sur la photo)
14/09/2011 – 19h00
PARIS (NOVOpress) - Depuis samedi dernier, les rumeurs bruissent d’une alliance entre le Front national et le Bloc Identitaire. On évoque même le ralliement de certains cadres identitaires au FN. Fabrice Robert, dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Minute donne son point de vue.
Fabrice Robert a d’abord indiqué, au sujet du retrait de la candidature d’Arnaud Gouillon à la présidentielle : “Ce n’est pas un échec, car la logique électoraliste n’est pas au cœur de la démarche politique du Bloc. (…) Sur le plan pratique, nous ne renonçons que pour des raisons financières, mais, en quelques mois, en faisant avec les moyens du bord, nous avons réuni 76 promesses de signatures: c’est autant que le NPA d’Olivier Besancenot. Pour une petite structure comme le BI, c’est franchement une belle victoire !”
Le président du Bloc Identitaire insiste également sur la primauté de l’action dans la rue : “Nous voulons surtout développer notre mouvement au niveau de la base. Nous allons prochainement lancer une nouvelle vague d’actions, sur le modèle de l’apéro saucisson-pinard ou des Assises de l’islamisation…(…) Sans nous, Marine Le Pen ou les députés de la Droite populaire n’auraient jamais abordé ce cas concret d’islamisation. Nous préférons empêcher la création d’une mosquée que faire 2 % à une élection ! Nos actions futures vont encore créer le débat et faire bouger les choses. C’est ça, notre vrai objectif.”
Revenant plus précisément sur l’idée que le retrait du candidat identitaire de la présidentielle aurait été négocié avec le FN, Fabrice Robert affirme : “Je vous garantis qu’il y a eu des éclats de rire, à notre université d’été, lorsque nous avons eu vent de cette rumeur. Il n’y a pas d’accord avec le Front. Nous travaillons sur le terrain depuis huit ans, en toute indépendance. Ce n’est pas pour négocier quelques petites circonscriptions… D’autant, je le répète, que les élections sont un domaine secondaire de notre action. Et quels que soient nos accords ou contacts éventuels – aussi bien avec Jacques Peyrat, à Nice, pour les dernières cantonales, que, dans le futur, avec d’autres partenaires – notre action est soumise à un impératif : nous ne changeons pas d’un iota l’ADN identitaire. Dans le cadre d’une alliance électorale, le Bloc identitaire est à prendre à 100 % ou à laisser.”
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
(source Le racisme anti-français, Henri de Fersan) :
Depuis 1978, 15 militants du Front National ont été assassinés. Certaines années noires verront plusieurs morts : trois en 1985, 1988 et 1994, deux en 1986 et 1995. Dans la plupart des cas, les assassins ont été acquittés, quand la police s’est donnée la peine de les rechercher .
- Le 18 mars 1978, à Caudebec-en-Caux (76), François Duprat, vice-président du Front National, est assassiné. Son épouse Jeannine est grièvement blessée.
http://lyon.novopress.info/2543/lyon-une-bagarre-qui-tombe-a-point-nommer/
mardi 13.09.2011, 05:10- La Voix du Nord
des enfants ne mangent pas les raviolis au boeuf servis. Après l'école, cinq mamans musulmanes découvrent que leurs enfants (sept) ont juste une pêche dans le ventre. Deux d'entre elles appellent le responsable de L'Auberge verte, le restaurant scolaire. Le ton monte. S'en suit une rencontre avec l'adjoint de Cuincy, mais elle n'apaise pas totalement la situation. Mme Al Haddadi explique que leurs enfants mangent uniquement de la viande halal. Elle demande à ce que lorsque le menu prévoit de la viande, celle-ci soit remplacée par un oeuf ou du poisson « comme c'était le cas l'an dernier, quand Sin-le-Noble préparait le repas, pendant les travaux de rénovation de L'Auberge verte ».
Pourtant Michel Delamotte, est formel. « La prestation était identique à la nôtre. Le porc était remplacé, mais pas les autres viandes », assure-t-il. La liste des menus, préparée à l'avance, permet d'informer les parents de ce qui sera servi, mais la cantine est soumise à certains aléas. « Ça dépend des arrivages ou des effectifs. » Le jour de la rentrée est souvent plein de surprise. C'est pourquoi le menu de lundi a été modifié. Celui qui est aussi le gestionnaire de la cantine reconnaît les propos vifs, mais il affirme que Mme Al Haddadi aurait fait feu la première. « Quand on s'en prend à la collectivité, je m'emporte », s'excuse-t-il.
Le responsable explique que, pour l'instant, le restaurant ne peut pas répondre aux demandes d'aménagements de régimes. « Il faudrait plus de personnel, plus de matériel... Nous servons entre 500 et 520 couverts chaque jour. Et il y a une quarantaine de petits musulmans. En vingt ans, il n'y avait jamais eu de problème. » Alain Carlier, le directeur général de services de Cuincy, confirme les propos de Michel Delamotte. « Nous avons modifié le fonctionnement de la cantine cette année. Avant, nous utilisions des tickets. Les enfants ne s'inscrivaient pas et les donnaient à chaque passage. Maintenant, il faut s'inscrire 15 jours à l'avance. »
En parallèle, la cantine teste un logiciel. Une fois opérationnel, il permettra de connaître assez tôt le nombre de repas à servir pour un jour J et de séparer les régimes. « À ce moment-là nous pourrons adapter le service aux demandes en fonction des religions et des allergies... », annonce celui qui pensait que l'incident était clos depuis que Mme Al Haddadi avait été informée de cette évolution.
Pourtant, rien n'oblige une cantine à substituer tel ou tel aliment.
Quant à la crainte, dont faisait part cette dernière, de voir le salarié du restaurant sanctionné pour avoir informé les mamans de l'incident du lundi midi, il n'en sera rien. « Les sanctions sont exceptionnelles ici et passent par moi. Je ne suis au courant de rien », rassure Alain Carlier. Alors, on fait la paix ?
CATHY GERIG
PHOTO SAMI BELLOUMI
Communiqué de Julien Rochedy, membre de la Direction nationale du FNJ
Le Front National de la Jeunesse tient à féliciter Bruno Gollnisch pour son retour à l’université Jean Moulin Lyon III. Non seulement le féliciter, mais surtout le remercier : Bruno Gollnisch est un excellent professeur qui avait été soutenu par la grande majorité de ses élèves lors de sa suspension illégitime il y a cinq ans. En plus de son activité politique très prenante, ses sessions au parlement européen, il assurera à nouveau des cours de langue et de civilisation japonaise.
Les organisations qui appellent à manifester contre son retour à l’université font fi de la loi, du droit, du mérite et de l’honneur. Bruno Gollnisch, de l’avis de tous, a toujours garanti une neutralité et une objectivité politique irréprochable dans ses cours, ce qui n’est pas le cas de nombreux professeurs de gauche.
Ces organisations piétinent donc encore une fois la probité et l’honnêteté, tout ceci pour des médiocres et risibles objectifs politiciens.
Quoiqu’il en soit, nous savons que Bruno Gollnisch assurera à nouveau des cours d’une grande qualité, que ses élèves lui en seront gré, et que tous les actes et tentatives malveillantes de ces organisations feront en définitive un flop. Pour le plus grand bien de l’université française.
NPI - 14/09/11
14/09/11
14/09/11
14/09/11
Article paru dans "bondyblog.fr"
LES 10 ANS DU 11. Mehdi et Badroudine se promènent dans le quartier juif de Brooklyn. Ils rencontrent le rabbin Mikhael Cohen originaire de Créteil et installé aux Etats-Unis depuis 1999. Il se livre sur la communauté juive de New York, le 11 septembre, le Moyen-Orient…
770 Eastern Parkway. C’est une ancienne bâtisse ombragée, dans ce quartier juif de Brooklyn, plantée au bord de la route. « C’est le QG de Habad Loubbavich (ndlr : branche de l’hassidisme un mouvement religieux juif), 500 élèves étudient ici », informe le rabbin Mikhael Cohen. Il porte une barbe blanche foisonnante, un chapeau et un costume sombre. « Depuis 1999, je vis à New York, avant j’habitais à Créteil ».
Vendredi matin, le ciel est d’un bleu resplendissant. « Aujourd’hui, on prépare le shabbat du samedi, prévient le rabbin. Le shabbat, c’est un jour de repos qui dure 25 heures ». Il serre la main à un homme. « Il y a 3 millions de juifs à New York. Cela représente un homme blanc sur deux ». Et de nous prévenir : « Là, on est dans le quartier général de Habad Loubavitch du monde entier ».
A l’angle de la rue, une voiture de police campe. Les flics veillent : « Depuis le 11 Septembre, dit-il en pointant la voiture à l’arrêt, nos libertés sont de plus en plus menacées. On est une cible, comme d’autres sont une cible ». Le 11 Septembre, il s’en souvient. Il l’a même vécu ici, « sur le toit de cette maison ». « J’ai vu les tours tomber depuis chez moi », fouille le rabbin dans sa mémoire.
« Ces extrémistes ont donné une mauvaise image de l’islam. D’ailleurs, la seule solution à l’extrémisme, c’est que les modérés s’opposent fermement. Mais malheureusement, les modérés n’ont pas la parole chez les musulmans », affirme Mikhael Cohen. Et de soutenir : « Chez nous, les extrémistes n’existent pas. Et si ça existait, on s’y opposerait très vite. C’est contre nos principes ». « Et puis, un juif ou un chrétien qui s’explose dans un bus, ça n’a jamais existé. C’est un fait », dit-t-il.
Il nous embarque dans le sous-sol de la maison. Il y a beaucoup de fidèles, les regards se braquent sur nous. Tous portent des chapeaux et costumes sombres. Quelques uns prient, la Torah entre les mains, en s’enroulant une lanière de cuir autour du bras et en fixant leurs tefillins (deux cubes noirs qui relient la tête et la poitrine « parce que les deux sont liés » et où sont inscrits des extraits de la Torah).
On ressort. Le quartier juif s’éveille doucement. Les femmes portent des tailleurs sombres et des perruques. « La femme doit montrer ses cheveux qu’à son mari. C’est une partie sacrée de son corps », explique le rabbin. Un homme récolte quelques dollars, au coin d’une rue. « Il va se marier, on va l’aider. C’est la charité juive ».
Sur le trottoir, une autre voiture de police. Avec des inscriptions en hébreu. C’est une voiture de la shomrim, la police privée du quartier juif. « Ils constatent les délits, interviennent et font appel à la police d’Etat. D’ailleurs, pour moi, si on veut arranger les choses, il faudrait privatiser le social ». Dans le magasin face à la boulangerie, les kippas s’arrachent comme des petits pains. Les livres religieux tapissent la bibliothèque et les tableaux juifs se vendent quelques centaines de dollars.
Douze ans maintenant que le rabbin Mikhael Cohen a traversé la mer, qu’il a quitté la France, sans pour autant qu’elle lui manque tant. Il analyse : «Quand il n’y a plus eu l’Eglise en France, la laïcité est devenue la nouvelle religion d’Etat. Mais ici, on ne reconnaît aucune religion plus qu’une autre et la laïcité est la même pour tous. C’est ce qu’il y a de positif dans le communautarisme à l’américaine ».
On s’attable dans un café du quartier. «Vous êtes chez moi, je vous invite ». Il prend un café. Il nous raconte son passé, se souvient : « J’étais en Judée-Samarie (Cisjordanie) dans les années 70. A cette époque, on s’arrêtait et on discutait sans problème avec les Arabes. Parfois, ils m’invitaient à prendre un thé ». On évoque l’Etat palestinien qui compte justement être proclamé la semaine prochaine à l’ONU, à New York.
« Non » s’oppose le rabbin. « Ça permettra à des gens mal famés d’avoir des tanks et des missiles. Le Hamas, c’est une organisation terroriste. Et si les Palestiniens qui vivent autour d’Israël arrêtent d’envoyer des bombes je suis sûr que tout irait bien. On n’a pas besoin d’un Etat palestinien. ». Pour la proclamation , ce n’est pas gagné...
Entrée du pavillon - (Cliquez sur la photo)
Un suspect a été identifié dans l’affaire de la tuerie de Maurepas. Un homme de 22 ans, recherché par les enquêteurs de la direction régionale de la police judiciaire de Versailles a pris la fuite en Algérie, son pays natal. « Il s’agit du fils d’un vieil homme avec qui il vivait au foyer Adef, situé juste derrière la maison des victimes, précise une source proche de l’affaire.
L'Elysée a tout fait pour conserver la surprise jusqu'au dernier moment. Nicolas Sarkozy prépare depuis plusieurs jours déjà, dans le plus grand secret, une visite surprise en Libye ce jeudi. «Rien n'est fait encore», temporise son entourage, car la visite est à hauts risques et sera très sécurisée. Le chef de l'Etat, qui fut l'initiateur de l'intervention de l'OTAN contre le colonel Kadhafi, veut se rendre à Benghazi, fief des insurgés dans l'est du pays, mais aussi à Tripoli, la capitale libérée fin août.
Dans un article publié sur le site internet en langue arabe d’al-Manar, intitulé « Sarkozy à Mustafa Abdul Jalil : l’Algérie dans un an, l’Iran dans trois », le journaliste Nidal Hamadé évoque les rôles respectifs des deux principaux alliés-acteurs des USA dans les événements au Proche-Orient, à savoir la France et le Qatar !
Selon des sources françaises, citées par Nidal Hamadé sur une conversation qui a eu lieu entre le président français Nicolas Sarkozy et le Président du Conseil de transition de la Libye Mustafa Abdul Jalil, et ce à l’occasion de la visite de ce dernier en France, Sarkozy a affirmé à son hôte, qui se plaignait de l’Algérie : « patientez et vous verrez ce qui va se passer en Algérie dans un an et l’Iran dans trois ans ».
Des propos qui prouvent bien que ce qui se passe au Proche-Orient actuellement, surtout après la révolte des jeunes de l’Egypte, c’est-à-dire la chute du régime de Moubarak, est soumis à un agenda étranger à travers lesquelles les puissances occidentales « colonisatrices » veulent redessiner un Proche-Orient à leur taille !
En effet, selon Nidal Hamadé, le timing des menaces françaises contre l’Iran et celui de la campagne virulente du Qatar contre la Syrie ne sont pas innocents !
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NPI - 13/09/11
13/09/11
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le projet de Marine Le Pen trouve la confirmation de sa pertinence dans les violentes attaques de la présidente du Medef, dans un livre à paraître.
Laurence Parisot s’est toujours trompée, elle est la meilleure représentante d’un vieux monde en train de disparaître : le monde de la dérégulation à tout-va, le monde des grandes banques folles de cupidité, le monde des marchés financiers et des puissances d’argent.
Laurence Parisot, c’est l’incarnation de l’argent roi qui écrase les peuples et les soumet à la dictature des marchés. C’est la représentante parfaite d’une caste qui éprouve un plaisir assez pervers à toujours enfoncer les petits, ceux qui n’ont que leur salaire ou leur retraite pour vivre.
Bref, Laurence Parisot, c’est l’exact opposé du projet démocratique et républicain de Marine Le Pen, un projet d’espérance qui remet l’homme et la nation au centre de la politique.
C’est donc un honneur que d’être la principale adversaire d’une personne qui incarne aussi bien la faillite du système ultralibéral.
C’est aussi un motif de fierté parce que Laurence Parisot c’est l’incompétence personnifiée. Elle a toujours prôné les vieilles recettes qui nous ont conduits à la crise : plus de marché, moins de protection.
Elle a encore démontré son incompétence économique sur Europe 1 ce matin en avançant un chiffre totalement fantaisiste au sujet du montant de la dette de la France (« 1.300 milliards », quand il excède 1.650 milliards d’euros).
Rappelez-vous: il y a encore quelques semaines, la quasi totalité des chroniqueurs, analystes, spécialistes, hommes politiques invités dans les médias, juraient de l’unité inébranlable de l’UE, de sa solidarité sans faille avec les pays membres pris dans la tourmente financière, de la nécessité de ne laisser aucun pays sur le bord de la route et s’affranchir de l’euro. En un mot, pas question pour la Grèce de quitter l’euroland, même si le remède de cheval administré à Athènes était très grandement susceptible d’achever le malade… Les choses ont bien changé depuis avec la chute continue des places boursières européennes, les attaques contre les banques françaises fragilisées par leurs investissements en Grèce. Et surtout avec les doutes exprimées à haute voix en Allemagne sur la pérennité de la présence d’Athènes au sein de la zone euro.
Dernier épisode visible de cette guerre, qui est aussi psychologique, lancée par certains milieux d’affaires, voire par le gouvernement américain lui même contre la France, selon les propres dires de Laurence Parisot que nous citions dernièrement, la Société Générale a porté plainte pour diffamation contre le tabloïd anglais Mail on Sunday. Ce journal avait publié début août un article annonçant que cette banque française était au bord du krach financier…
L’Europe, la France sont elles en mesure d’enrayer la gangrène sans couper la branche grecque? Hier, interrogé sur le site de l’Express, Thibault Mercier, économiste chez BNP Paribas, se voulait optimiste quant aux capacités d’Athènes à sortir du marasme sans rétablir sa monnaie nationale. Pour autant, il résumait les conséquences du traitement imposé à ce pays avec l’aval de son gouvernement : «Le niveau de vie a baissé fortement en quelques mois. (La Grèce) a voté de nouvelles mesures d’austérité en juin dernier avec le risque d’accentuer la spirale austérité-récession. La demande intérieure a flanché, la récession s'est accélérée. Conséquence: les mesures d’économie portent de moins en moins leurs fruits. »
Aujourd’hui, le site libéral contrepoints relevait très justement que «l’un des derniers tabous de la zone euro est tombé» hier. Dans un entretien accordé au journal Die Welt «le ministre allemand de l’économie Philipp Rösler a estimé que « pour stabiliser l’euro, il ne doit plus y avoir à court terme d’interdiction de penser à certaines options », dont celle d’une « insolvabilité ordonnée ». En d’autres termes, la Grèce va bientôt devoir être mise en faillite pour restructurer sa dette. Certes Bruxelles a rejeté à nouveau cette possibilité le jour même, après les déclarations du ministre. Mais pour combien de temps ? On murmure déjà à Berlin qu’il pourrait s’agir d’une question de semaines, voire de jours.»
Et de relever qu’« en Allemagne, le scepticisme qui a accueilli l’annonce des différents plans de sauvetage est en train de se transformer en hostilité affichée. Le 9 septembre dernier, un sondage (…) révélait que trois Allemands interrogés sur quatre se déclarait hostiles à l’élargissement des garanties allemandes en faveur des pays surendettés de la zone euro, de €123 à €211 milliards, soit 27% du montant total. Autant dire qu’un retrait allemand priverait la zone euro tout entière de son principal sauveteur.»
Des sauveteurs qui sous la pression de leurs opinions publiques, sont contraints de lâcher du lest et d’évoquer des scenarii qualifiés jusqu’alors d’improbables: « en dernier lieux, on ne peut plus exclure que la Grèce doive sortir de la zone euro », a déclaré Christian Lindner, le secrétaire général du FDP, parti allié de la CDU d’Angela Merkel.»
L’article de contrepoints cite encore Hans-Werner Sinn, «économiste et président du très influent think tank Institut for Economic» qui estimait le 12 septembre (…) qu’une faillite grecque serait une « libération » pour le pays. L’économiste a par ailleurs affirmé que « la seule issue pour la Grèce est de dévaluer au moins de 20% à 30% » sa monnaie, a-t-il dit. « Pour cela il faut quitter la zone euro, ce serait le scénario le moins grave . Mais cette décision revient à la Grèce seule.»
Cette accélération de la crise que traverse l’Europe de Bruxelles et de la zone euro, anticipée, prévue de longue date par le FN et sur laquelle il avait mis en garde nos compatriotes, donne en retour une grande légitimité au programme alternatif à l’européisme béat porté par Marine Le Pen dans cette campagne présidentielle. C’est pourquoi Bruno Gollnisch a estimé cette fin de semaine, propos rapportés sur le site du Point, qu’il préfèrerait que le projet présidentiel du FN «définisse exactement ce que l’on veut faire» vis-à-vis de la construction européenne, afin que le cap fixé par les nationaux apparaisse clairement aux yeux des électeurs.
«Je souhaite évidemment que mon point de vue soit pris en compte lors de la campagne présidentielle » a-t-il ajouté. Car il y a un risque, paradoxal peut être, qui pèse sur la candidature de Marine et qui a été pointé par Bruno Gollnisch, rapporte encore Le Point. A savoir que cette crise suscite un réflexe légitimiste, conservateur, de mauvais aloi, pouvant faire redouter aux Français un vrai changement de politique; une crainte qui serait susceptible de favoriser le pouvoir en place.
Blog de Bruno Gollnisch - 13/09/11
L’ avocat libanais Robert Bourgi, assumant son rôle de porteur de valises des années Chirac, celles des dirigeants africains alimentant certains partis et dirigeants politiques -phénoméne amorcé sous Pompidou, qui s’est poursuivi sous Giscard, Mitterrand et le prédecesseur de l’actuel chef de l’Etat- a accusé MM. Chirac et Villepin d’avoir bénéficié de ses largesses financières là.
Me Bourgi, successeur de Jacques Foccart, cheville ouvrière de la françafrique mise en place par le Général De Gaulle, a également accusé -pour faire bonne mesure?- Jean-Marie Le Pen d’avoir touché de l’argent d’Omar Bongo lors de la présidentielle de 1988! Dimanche, à Nice, Marine Le Pen dénoncait l’immigration- invasion… Claude Guéant faisait quelques heures plus tard une sortie très méditiasée sur le lien entre immigration et délinquance.
La candidate du FN pointait pareillement la corruption de la classe polticienne et, comme par hasard, Me Bourgi tente lui aussi maladroitement de court-circuiter le discours de la présidente du FN en mouillant Jean-Marie Le Pen dans les détournements financiers évoqués plus haut…
Ami de longue date de Nicolas Sarkozy (depuis 1983), conseiller de l’ombre de ce dernier sur les questions africaines, Robert Bourgi fut décoré des insignes de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur par le président de la République le 27 septembre 2007. Celui-ci avait alors prononcé l’éloge de Me Bourgi, en utilisant un tutoiement normalement interdit par le protocole… Le site Rue 89 souligne malicieusement que « des ambassadeurs et représentants personnels de pays accusés par Robert Bourgi d’avoir financé Jacques Chirac» (Angola,Congo-Brazzaville, Cote d’Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Sénégal…) assistaient à cette cérémonie.
Si Henri Guaino, conseiller officiel du Président, déclarait lundi sur France Info ne pas connaître Me Bourgi, tandis que le chiraquien et secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé, se refusait à tout commentaire, «Claude Guéant, qui a oeuvré pour que Bourgi soit décoré, déclarait dimanche que Nicolas Sarkozy savait dans les grandes lignes ce que Bourgi a dit dans les médias. Le président de la République a donc remis la Légion d’honneur à un homme qui lui a raconté avoir commis des actes délictueux» affirme Rue 89 .
Sur le Président d’honneur du FN, Robert Bourgi pousse le bouchon très très loin, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être logiquement attaqué en diffamation par ce dernier. « Je le dis aujourd’hui, affirme sans rire Bourgi, je n’aime pas faire parler les morts, M. Jean-Marie Le Pen a été reçu par le président Bongo et le président Bongo a financé la campagne électorale de M. Jean-Marie Le Pen en 1988 ». « J’affirme aujourd’hui que M. Jean-Marie Le Pen, avec le discours xénophobe et raciste qui est le sien, a fait le détour de Libreville et d’Abidjan avant les élections présidentielles de 1988. Peu de Français savent que ce raciste et ce xénophobe était allé à Libreville et à Abidjan. »
Le président d’honneur du FN a rappelé cette évidence, à savoir qu’en 1988, il n’était pas un candidat «qui caressait l’espoir d’être élu» et que dans ces conditions, il n’y avait aucune raison pour un quelconque dirigeant africain de tenter de l’arroser. Bref, si Robert Bourgi « était chargé de me remettre de l’argent il a du garder les fonds pour lui! (…) La source des informations est la même que celle qui dit que Monsieur Bourgi fait des passes au bois de Boulogne mais je ne l’ai jamais cru .. compte-tenu de la tête qu’il a, il ne ferait pas de clients! »
Et Jean-Marie le Pen de relever encore que Robert Bourgi « qui donne des brevets d’accusation, donne aussi des brevets d’honnêteté à toute une série de gens . Sachant les liens qui unissent monsieur Bourgi à monsieur Sarkozy, sachant qu’il fait partie du premier cercle, on peut se dire que, sans doute, tout cela est téléguidé. C’est ridicule!»
De basses manoeuvres qui ne sont pas pour étonner Bruno Gollnisch, lequel sait parfaitement de quoi sont capables les adversaires de l’opposition nationale quand celle-ci menace directement leurs prébendes, leurs magouilles, le systéme qu’ils ont patiemment mis en place pour se maintenir au pouvoir.
Blog de Bruno Gollnisch - 13/09/11
13/09/11