Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 1448

  • Accord du Caire: Netanyahu plaide jeudi à l'ONU contre la création d'un Etat palestinien

    1865509-2549656.jpg NETA.jpg

    À Paris jeudi, le premier ministre israélien plaide contre un vote à l'ONU sur la création d'un État palestinien. 

    Benyamin Nétanyahou est engagé dans une course-poursuite avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne. Objectif: convaincre d'ici à septembre les Européens et les États-Unis de s'opposer, ou à défaut de s'abstenir, lors d'un vote sur la création d'un État palestinien à l'ONU. Après une étape à Londres mercredi, le premier ministre israélien était attendu jeudi à Paris et à la fin du mois à Washington, où il doit présenter une «initiative de paix» devant le Congrès.

    Hasard du calendrier: les visites dans les deux capitales européennes ont eu lieu au moment même où Mahmoud Abbas prenait une longueur d'avance. Mercredi au Caire, le président palestinien a officialisé la réconciliation entre le Fatah, son mouvement, et les islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza après quatre années de querelles, qui ont parfois dégénéré en affrontements armés. Très optimiste, Mahmoud Abbas a proclamé que «les Palestiniens ont tourné pour l'éternité la page noire de la division». Khaled Mechaal, le chef du bureau politique du Hamas, a, pour sa part, assuré que son organisation était prête à «payer n'importe quel prix pour une réconciliation car la seule bataille des Palestiniens doit être dirigée contre Israël».

    Cette volonté affichée d'unité va désormais être mise à l'épreuve des faits. Les deux mouvements rivaux vont devoir s'entendre sur la composition d'un gouvernement formé de personnalités «indépendantes» et préparer des élections pour l'an prochain. En attendant, Mahmoud Abbas, fort du soutien de 150 pays pour ses projets d'État palestinien, dispose d'un atout maître. Il va pouvoir se présenter devant la communauté internationale comme le seul représentant de l'ensemble des Palestiniens aussi bien de Cisjordanie que de la bande de Gaza.

    Faire le lit des islamistes

    Benyamin Nétanyahou tente pour sa part de retourner cette situation à son profit. Sa thèse est simple: en s'alliant avec le Hamas, Mahmoud Abbas a pactisé avec une «organisation terroriste dont le but déclaré est la destruction de l'État d'Israël». Conséquence: voter pour la création unilatérale d'un État palestinien reviendrait à faire le lit des islamistes, qui ne manqueront pas de transformer la Cisjordanie en une nouvelle «entité terroriste», comme ils l'ont fait dans la bande de Gaza en 2007 lorsqu'ils ont bouté le Fatah hors de cette région à la suite d'un coup de force. «Cet accord du Caire a porté un coup fatal à la paix et récompensé le terrorisme», a résumé mercredi Benyamin Nétanyahou à Londres. Pour étayer sa thèse, le premier ministre a obtenu un «cadeau» inespéré d'Ismaël Haniyeh, le premier ministre du gouvernement du Hamas à Gaza, qui a condamné l'élimination d'Oussama Ben Laden qualifié de «combattant de l'islam», tout en critiquant la «politique d'oppression américaine fondée sur l'effusion de sang des Arabes et des musulmans». Selon le quotidien Israël Hayom, très proche de Benyamin Nétanyahou, cette déclaration devrait permettre au premier ministre de mieux faire passer son message auprès des Américains, qui l'accusaient ces derniers mois d'être responsable de l'impasse totale des négociations avec les Palestiniens.

    Sur le terrain, Benyamin Nétanyahou a l'intention de mener la vie dure à Mahmoud Abbas. Dès l'annonce de l'accord Hamas-Fatah, Israël a commencé à imposer un blocus financier en gelant les transferts des fonds prélevés par les douanes israéliennes pour le compte de l'Autorité palestinienne, menacée de se retrouver en état de cessation de paiements. Parmi les autres mesures de rétorsion envisagées figure l'annulation du statut de VIP pour les principaux responsables de l'Autorité palestinienne, qui leur permet de franchir sans encombre les barrages routiers de l'armée israélienne en Cisjordanie. À plus long terme, le premier ministre pourrait également, selon la radio publique, empêcher la tenue d'élections en Cisjordanie et à Jérusalem-Est pour éviter que le Hamas l'emporte haut la main comme lors des dernières législatives de janvier 2006.


    Source Le Figaro - 04/05/11

  • Le surprenant (?) testament d'Oussama Ben Laden

    Mercredi 4 mai, 16h

    Deux jours après l'annonce de la mort d'Oussama Ben Laden, le quotidien anglais Daily Telegraph publie des extraits d'un document, dont l'authenticité reste à prouver, présenté comme le testament du chef d'Al-Qaïda.

    Ce document daterait de décembre 2001, au moment où le cerveau du 11 septembre était pourchassé par les troupes américaines à la frontière Afghano-pakistanaise, et sentait, peut-être, que sa fin était proche.

    Le texte est adressé à sa famille, notamment ses 24 enfants, auprès desquels il s'excuse de ses trop nombreuses absences, qu'il justifie par les "besoins du djihad" et son combat contre "l'Amérique et Israël".

     A ses 4 femmes, il demande de ne pas "envisager de se remarier et de se consacrer aux enfants", et l'ennemi public numéro un d'ajouter, "guidez-les sur le bon chemin"...

    Enfin, dernier conseil à ses enfants, cette phrase pour le moins surprenante : "Je vous conseille de ne pas rejoindre les activités d'Al-Qaïda".

    Etonnant...

    M6 -msn

  • Réflexions sur l'annonce officielle de la mort d'Oussama Ben Laden

    Lire l'article (+ vidéos) : http://www.voltairenet.org/spip.php?article169714

    Source voltairenet.org - 04/05/11

     

  • Mort de Ben Laden: Obama l'a suivie en direct

    17028-obama-benladen.jpg

    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    La Maison Blanche a publié aujourd'hui une photo historique montrant Barack Obama et toute son équipe de sécurité, assistant en direct à l'assaut contre le bunker de Oussama Ben Laden.

    Sur le cliché on peut notamment voir Hilary Clinton et Joe Biden le vice-président américain, suivant avec beaucoup de tension les commandos en pleine mission.

    Le président américain a pu suivre l'opération des Navy Seals en temps réel et en vidéo grâce à des caméras.
     
    Le 3 mai 2011 par marcaibit 
     
    NdB: Cette photo ne prouve absolument rien: ils peuvent regarder tout autre chose, à une autre date...
  • Ben Laden: la réaction d'Alain Juppé

     

  • Une fillette de 12 ans a vu les Américains tuer son père

    media_xl_4167706.jpg Ben Laden.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Une fille de 12 ans d'Oussama Ben Laden, détenue au Pakistan avec une de ses épouses et d'autres enfants présents dans la maison au moment du raid, a raconté avoir vu les soldats américains tuer le chef d'Al-Qaïda, a dit un responsable du renseignement pakistanais.
     
    Elle a été retrouvée par les forces pakistanaises arrivées sur les lieux après le départ du commando américain héliporté, en compagnie de deux ou trois femmes et huit autres enfants dans la maison de trois étages d'Abbottabad, une ville-garnison située à deux heures de route au nord d'Islamabad, où Ben Laden a été tué dans la nuit de dimanche à lundi, a indiqué un officier de l'Inter-Services Intelligence (ISI), le renseignement pakistanais.
     
    Ils sont maintenant détenus par les services de sécurité et certains, blessés ou choqués, ont été hospitalisés, avait indiqué mardi le gouvernement pakistanais, lequel a promis de veiller sur eux avant de les remettre aux autorités de leurs pays d'origine.
     
    Selon un autre responsables des forces de sécurité, les personnes retrouvées dans la maison, des femmes et des enfants uniquement, sont de nationalités saoudienne et yéménite.
     
    Une fille du chef d'Al-Qaïda, âgée de 12 ans, "est celle qui nous a confirmé qu'Oussama avait été tué par balle et son corps emporté" par les Américains, a déclaré l'officier de l'ISI, sans aucune autre précision sur les déclarations de l'adolescente. (belga)

    7 sur 7 - 04/05/11 - 15h13
  • Qui est-ce? n°5

    5.jpg

  • Paris rend hommage à Ilan Halimi

    jardinilan.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Le maire de Paris a baptisé lundi un jardin du XIIe du nom du jeune juif de 23 ans torturé à mort en janvier 2006. Les proches d'Ilan Halimi étaient présents.

    Quelques mots prononcés rapidement, préparés à l'avance sur un bout de papier pour éviter les sanglots. Entourée de ses proches et de plusieurs personnalités, dont le chanteur Enrico Macias, Ruth Halimi, la mère d'Ilan, remercie chaleureusement mais sans s'attarder le maire de Paris.

    Devant près de 200 personnes, dont de nombreux représentants de la communauté juive, Bertrand Delanoë dévoile la plaque rendant hommage à Ilan Halimi, torturé à mort à 23 ans par le "gang des barbares".

    On peut y lire : "Jeune du XIIe arrondissement victime de l'antisémitisme". Le choix du jardin, un paisible espace verdoyant situé rue de Fécamp (XIIe), où poussent des cyprès et des arbres de Judée, n'est pas neutre. Le jeune homme, enfant du quartier, venait y jouer lorsqu'il était enfant. "Il était important qu'un lieu où des gens passeraient chaque jour porte son nom, a simplement commenté Ruth Halimi. Je suis contente que ce soit un jardin car en hébreu, Ilan signifie arbre."

    A travers l'hommage, la Ville concrétise ainsi une promesse faite et votée à l'unanimité en conseil de Paris en janvier 2010. "Je voudrais que l'installation du nom d'Ilan Halimi soit un moment de vérité, de détermination et un hymne à la vie, a lancé Bertrand Delanoë. Lorsque le motif crapuleux s'associe à des préjugés antisémites, nous sommes à nouveau dans la barbarie, dans l'assassinat, dans le crime contre l'humanité."

    L'hommage intervient quatre mois après le procès en appel du "gang des barbares", responsable de l'enlèvement du jeune Ilan dans la nuit du 20 au 21 janvier 2006. Les auteurs, qui réclamaient une rançon à la famille, avaient séquestré et torturé la victime durant trois semaines dans une cité de Bagneux (Hauts-de-Seine). Ilan Halimi était mort quelques temps après avoir été retrouvé agonisant dans l'Essonne, le 13 février. Le principal accusé, Youssouf Fofana, avait été condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans.

    03/05/11

  • Cambrioleur de 15 ans tué à Marseille: Gaudin réclame des renforts

    Lire l'article (+ vidéo): http://www.leparisien.fr/marseille-13000/adolescent-tue-a-marseille-gaudin-reclame-des-renforts-03-05-2011-1433907.php

    03/05/11

  • Etrange: Saddam Hussein vivant?

     

     

     

     

     

    Bien qu’il ait été exécuté en décembre 2006, Saddam Hussein, qui aurait eu 74 ans ce jeudi, est toujours en vie selon un grand nombre d’Irakiens. Réalité ou fiction ? Un événement, pour le moins troublant, s’est produit il y a quinze jours. Hassan al-Allawi, un député irakien et ancien proche de Saddam aurait reçu un coup de fil du présumé mort.

     Dans l’enregistrement, l’interlocuteur se présente comme étant Saddam Hussein et parle avec la même intonation et les mêmes expressions que celui-ci. Il affirme de plus que la personne exécutée est en réalité « Mikhail », un double de celui-ci. » Je vais brûler la zone verte [zone sécurisée au centre de Bagdad] et la repeindrais en rouge avec le sang des traîtres. » aurait déclaré le mystérieux interlocuteur.

     L’enregistrement, qui circule depuis plus d’une semaine sur Youtube, a fait beaucoup de bruit en Irak et a même redonné espoir à un grand nombre de fidèles de l’ancien dictateur.

     Source Minute buzz - 03/05/11

  • EN DIRECT - La photo du corps de Ben Laden est "atroce" selon les USA qui hésitent à la publiier...

    1433377_benladen_640x280.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Lire l'article (+ photos et vidéos): http://www.leparisien.fr/mort-ben-laden/en-direct-la-photo-du-corps-de-ben-laden-est-atroce-selon-les-usa-03-05-2011-1433440.php

    03/05/11

  • Ben Laden: "Barack Hussein Obama m'a tuer" ?

    La mort d’Oussama Ben Laden, tué au Pakistan par des forces américaines –on imaginait mal l’oncle Sam le récupérer vivant et gérer le « problème » posé par le  chef d’Al Qaïda en prison…- a été salué avec prudence, aussi bien par les Américains, que par leurs alliés. Les scènes de liesse enregistrées aux Etats-Unis ont été bien isolées…La déclaration ce lundi du  ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, résume assez bien l’état d’esprit général et les  craintes  des occidentaux et de  leurs alliés.   

    La mort d’Oussama Ben Laden,  est « une victoire de toutes les démocraties qui se battent conte ce fléau abominable qu’est le terrorisme ».  « Nous serons plus vigilants que jamais a ajouté M. Juppé. La menace terroriste est élevée. On l’a vu, hélas, encore à Marrakech il y a quelques jours ». « Le combat n’est certainement pas terminé contre ce qui est la pire des lâchetés, s’attaquer à des innocents.  »

    Ancien agent de la CIA recruté au moment de l’occupation  de l’Afghanistan par les troupes  soviétiques,  Oussama Ben Laden, dont la famille eu des   accointances  économiques poussées avec la famille Bush et  le complexe militaro-industriel américain   (avant le 11 septembre),  aura donc échappé près de dix ans  aux   « recherches ».  En novembre  2009,  un rapport d’une commission du Sénat américain rapportait qu’Oussama Ben Laden aurait pu être capturé  en décembre 2001 à Tora Bora dans l’est de l’Afghanistan, mais que  l’administration Bush avait  choisi de ne pas pousser plus loin et avait  ainsi  permis sa fuite au Pakistan.

    « L’ennemi public numéro Un », chef mythique ( ?) de la nébuleuse Al Qaïda,  était crédité  de nombreux et multiples  attentats sanglants (New York, Kuta, Londres, Madrid, Bombay…) et du statut de « héros »  dans de larges franges du   peuple arabe, auréolé de son statut de  « Résistant » aux menées guerrières des Etats-Unis et de l’Otan.

    En Europe même, dans les  mois qui suivirent  de l’attentat contre les Twin towers,  les services de l’Etat civil avaient enregistré une très forte augmentation du prénom Oussama donné aux enfants mâles au sein des communautés arabo-musulmanes.

    Dans un entretien accordé en mai 2006 au quotidien israélien  Haaretz, Xavier Lemoine, maire UMP  de Montfermeil,   plongeait  dans ses souvenirs  pour raconter que deux mois après les attentats de New York, « la mairie de Montfermeil avait organisé  un festival de dessins dans notre jardin d’enfants et à l’école primaire. J’ai été stupéfait de constater que 20% des enfants, tous musulmans, avaient représenté Oussama Ben Laden en héros culturel » !

    Pour autant la « popularité »  de Ben Laden  dans le monde musulman est aussi à relativiser, son extrémisme sanglant étant perçu comme une contre-publicité vivante pour  l’islam, tandis que des mouvements musulmans armés comme le Hezbollah  l’ont accusé nommément de faire le jeu de l’administration américaine.

    Est-il nécessaire de rappeler que l’épouvantail Ben Laden, au même titre que les pseudo armes de destruction massive,  servit de justificatif pour envahir l’Irak de Saddam Hussein accusé d’entretenir des liens avec Al Qaïda.  Brent Scowcfrot, proche  conseiller de George Bush lors de la guerre du Golfe, déclara peu après  que le dirigeant  irakien était  au contraire « sur la liste de Ben Laden des personnes à exécuter », en tant que «  dirigeant séculier » du parti Baas  non «  islamique ».

    La traque des terroristes commanditaires des attentats du 11 septembre,  justifia également l’invasion de l’Afghanistan en 2001.  Secrétaire général  de l’Alliance atlantique, Enders Fogh Rasmussen s’est félicité de l’élimination de Ben Laden et a précisé, comme il fallait s’y attendre  que  l’Otan poursuivrait cependant  sa mission  et ses opérations militaires  dans ce pays.

    Blog de Bruno Gollnish - 02/05/11

  • Des migrants tunisiens occupent un immeuble à Paris dans le XIXème

    1515863_3_0284_le-collectif-des-tunisiens-de-lampedusa-a.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Une large banderole barre la façade du 51, avenue Bolivar au bas des Buttes Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris : "Ni police ni charité. Un lieu pour s'organiser". Fatigués, "les Tunisiens de Lampedusa à Paris", comme ils se présentent, y ont posé leur baluchon.

     Interpellés ou évacués de la porte de la Villette par les forces de l'ordre mercredi 27 avril, ces réfugiés squattent maintenant cet immeuble vide de la Mairie de Paris en espérant une solution pérenne.

    Ce n'est pas la première fois que ce bâtiment est occupé. Mi-avril, le collectif Jeudi noir l'avait investi pendant quelques jours avant de quitter les lieux pour des raisons de sécurité. Quelques semaines plus tard, l'adresse est glissée au collectif des exclus de Lampedusa qui, guidés par des militants français, s'y sont introduits dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 mai.

    "LES MOYENS PAS À LA HAUTEUR DE LA SITUATION"

    Le 26 avril dernier, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'était pourtant engagé à missionner les associations France terre d'asile et Emmaüs, afin de "mettre en place des dispositifs de soutien et d'accompagnement social et sanitaire, mais aussi d'accès à des hébergements hôteliers." Ils sont encore néanmoins des centaines de migrants sans abri dans le nord-est de Paris. "L'action de France terre d'asile concerne essentiellement les mineurs", explique Yves Contassot, conseiller de Paris écologiste.

    "Les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur de la situation" poursuit Sylvain Garel, président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au conseil de Paris. Pour plusieurs dizaines d'entre-eux, la situation n'a pas évolué. "Nous voulons juste un endroit à l'abri où dormir", souligne un jeune homme, originaire de Zarzis. Cela fait des semaines que nous dormons dehors, sans ressources, sans soutien."

    "C'est la responsabilité de l'Etat" rappelle Pascale Boistard, adjointe PS au maire de Paris en charge de l'intégration. "Toutefois, nous avons débloqué 100 places d'hôtel depuis 5 jours. Nous en trouverons 20 à 30 de plus dès la nuit du 2 au 3 mai et parallèlement nous cherchons un endroit susceptible de permettre à 80 d'entre eux de trouver refuge." Quelques nouvelles places qui laisseront toutefois cette nuit dans les rues parisiennes des centaines de jeunes tunisiens migrants . "Ils ne doivent pas demeurer dans ce bâtiment qui a été déclaré en péril. C'est dangereux", met en garde l'adjointe au maire.

    LES MIGRANTS REDOUTENT UNE NOUVELLE INTERVENTION DE LA POLICE

    Barricadés derrière la porte du 51 avenue Bolivar, migrants et militants refusent de se disperser et crient aux dizaines de policiers dépêchés sur place de "dégager". Ils craignent par dessus tout une nouvelle intervention policière. Certains reconnaissent par ailleurs ne pas être en règle et ne pas être en mesure de présenter un visa Schengen.

    Afin de dissuader la préfecture de police d'une nouvelle intervention des forces de l'ordre, le collectif des Tunisiens de Lampedusa appelle les Parisiens, dans un communiqué, à venir soutenir les migrants devant cet immeuble du 19e arrondissement. Une inquiétude partagée par l'exécutif municipal qui voit dans les interventions policières à l'encontre des migrants tunisiens à Paris "l'illustration de la politique nationale."

    "Bertrand Delanoë craint que s'il met à disposition un lieu d'accueil général pour la majorité des nouveaux migrants, la police profite de cette concentration pour opérer une intervention massive et arrêter tout le monde, explique Yves Contassot. "Il ne veut pas être celui qui, malgré lui, aura tendu un piège aux Tunisiens."

    Eric Nunès

    Source Le Monde - 02/05/11

  • L'évêque de Tripoli: "la pire population de toute la Libye est en train de s'embarquer pour l'Italie"

    Martinelli-300x225.jpg

    3/5/2011 MILAN (NOVOPress) : Dans une interview au quotidien de la Ligue du Nord, La Padania, le vicaire apostolique de Tripoli, l’évêque franciscain Mgr Giovanni Martinelli (photo), a souligné les conséquences catastrophiques des bombardements de l’Otan, à la fois pour la Libye et pour l’Italie.

     A Tripoli, a-t-il expliqué, « ces bombes font des carnages de civils, il n’y a plus de distinction avec les sites militaires. La nuit se transforme en cauchemar qui ravage les vies de tous : les enfants sont terrifiés, les adultes voudraient protéger leurs familles et leur travail, mais ils sont impuissants ».

    L’évêque a confirmé le lien entre ces bombardements et la reprise de l’invasion à Lampedusa. « Nous sommes confrontés, a-t-il déclaré, à une effroyable vengeance, une terrible réaction à l’intensification des bombardements. En ce moment, la pire population est en train d’arriver de toute la Libye pour partir pour l’Italie sur les bateaux de la mort : ce sont des Érythréens, des Éthiopiens, des islamistes. Aucun d’eux n’est résident en Libye, mais la route qui a été repérée est facile, et c’est malheureusement la pire pour l’Italie. »

     L’évêque « met en garde le gouvernement italien contre le risque d’infiltrations terroristes dans les bateaux de réfugiés qui accostent à Lampedusa ».

    03/05/11

     

  • A Marseille, tous les clandestins du week-end ont été libérés

     

    Les arrestations massives de migrants qui ont transité par l’Italie tournent au fiasco judiciaire. A Marseille, tous les Tunisiens qui comparaissaient ce week-end ont été libérés.

    Le week-end fut fatigant et savoureux pour quelques avocats marseillais, spécialistes du droit des étrangers. En deux jours, ils auront assisté 35 Tunisiens devant le juge des libertés et de la détention (JLD). La préfecture demandait l’autorisation de prolonger leurs rétentions, afin de les reconduire vers l’Italie ou la Tunisie. Mais les policiers avaient accumulé les erreurs de procédures, lors d’arrestations massives. Et, quelques jours plus tard, le gonflement de muscles se traduit par une débandade judiciaire. Tous les hommes qui comparaissaient samedi et dimanche ont été libérés. [...]

    La situation se répétant dans de nombreuses villes françaises, avocats et associations s’interrogent. Quel est le sens de cette débâcle préfectorale ? L’avocat Philippe Perollier avance une explication : « C’est peut-être une simple opération politique. On montre ses muscles pour faire plaisir à l’opinion, on mène des arrestations médiatiques, même si elles ne mènent à rien. »

    Sarkozy nous vend du flan !

    Source

    NPI - 03/05/11