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GAELLE MANN - Page 1452

  • Attentat à Marrakech: 15 morts dont 6 Français

    Un kamikaze s'est fait exploser dans un café situé sur la très touristique place Jemaa el Fna, faisant au moins 15 morts dont six Français, selon la télévision marocaine. L'Elysée confirme que des Français font partie des victimes.

    Un attentat provoqué par un kamikaze a dévasté jeudi midi un café situé sur la place Jemaa el Fna de Marrakech, haut-lieu touristique de la ville. Le bilan s'est alourdit avec le décès de 15 personnes, dont six Français. Une vingtaine de personnes ont été blessées. Deux victimes françaises sont originaires de Marseille, selon les informations du Figaro.

    Une source hospitalière a affirmé qu'il y aurait parmi également les victimes deux Néerlandais, deux Suisses, deux Russes et deux Tunisiens. Cette information n'a pas encore été confirmée.

    L'Elysée a reconnu que des Français figuraient parmi les victimes, sans préciser leur nombre, ni s'ils étaient blessés ou morts. Nicolas Sarkozy condamne un «acte odieux, cruel et lâche.» Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire.

    La menace terroriste apparaissait au plus bas

     

    La devanture du café Argana a été soufflée par l'explosion.
    La devanture du café Argana a été soufflée par l'explosion. Crédits photo : STR/REUTERS

     

    Le kamikaze aurait commandé un jus d'orange dans le café avant de se faire exploser quelques minutes plus tard, selon un témoin. Mais un autre homme affirme que l'auteur de l'attentat aurait déposé une valise dans le café avant de quitter les lieux. Cette dernière version infirmerait la thèse du kamikaze mise en avant par la préfecture de Marrakech.

    Seule certitude pour les autorités, l'explosion est un attentat. D'abord avancée par le porte-parole du gouvernement sur France 24, cette thèse a été confirmée par le ministère marocain de l'Intérieur. Le roi Mohammed VI a ordonné une enquête rapide et transparente.

    «Il s'agit d'un acte terroriste, un acte criminel délibéré», a affirmé le ministre marocain de la Communication, Khalid Naciri. «Le Maroc est confronté aux mêmes menaces qu'en mai 2003 et il y fera face avec la diligence et volontarisme». Les attentats de Casablanca menés par des extrémistes islamistes, le 16 mai 2003, avaient fait 45 morts, dont 12 kamikazes.

    Ce drame intervient alors que le roi met en oeuvre une réforme de la Constitution, répondant ainsi aux mouvements de protestation réclamant plus de libertés. De même, le souverain avait libéré de nombreux prisonniers politiques, dont des membres de cellule salafistes, quelques jours avant l'attentat. « Le milieu salafiste avait l'air plutôt satisfait de ces remises en liberté», note Thierry Oberlé, journaliste au Figaro actuellement présent au Maroc. «La menace terroriste apparaissait au plus bas.»

    Source Le Figaro - 28 avril 2011

  • Occupation: Jean-Marie Le Pen sera rejugé

    La Cour de cassation, chargée d'examiner le pourvoi du président d'honneur du FN suite à sa condamnation en janvier 2009 pour des propos tenus en 2005 dans l'hebdomadaire d'extrême-droite Rivarol, a opté mercredi pour un nouveau jugement.

     L'objet du scandale ? L'ex-leader frontiste avait déclaré que l'occupation allemande n'avait pas été « particulièrement inhumaine » et avait parlé de « bavures, inévitables dans un pays de 550.000 km2 ».

    Il avait par ailleurs minimisé le massacre de Villeneuve d'Ascq (Nord) du 2 avril 1944, au cours duquel 86 Français âgés de 15 à 75 ans avaient été fusillés en réprésaille au sabotage d'un train allemand par la résistance. La ville avait alors porté plainte pour « apologie de crimes de guerre et négation de l'Histoire ». Le chef de file du FN avait été condamné en appel en janvier 2009 à trois mois de prison avec sursis, 100.000 euros d'amende pour « complicité de contestation de crime contre l'humanité ». Une condamnation annulée mercredi par la Cour de cassation, qui renvoie donc Jean-Marie Le Pen devant la Cour d'appel de Paris.

     

    Elle a confirmé la relaxe pour « apologie de crime de guerre ». En revanche, la chambre criminelle a opéré un revirement de jurisprudence concernant les parties civiles. Il y a à peine cinq ans, elle avait estimé qu'en matière de crimes de guerre ou de crimes contre l'Humanité, l'acte initial de poursuite engagé contre un organe de presse fixait « irrévocablement la nature, l'étendue et l'objet de celle-ci ainsi que les points sur lesquels le prévenu aura à se défendre ».

    Dans son arrêt de mercredi, la Cour a finalement considéré « qu'aucune disposition ne fai(sai)t obstacle à l'intervention d'une association (...) qui entend se constituer dans une procédure engagée par une autre partie ou le ministère public » dans de telles affaires.

    Source France-Soir - 28 avril 2011

  • Vol Rio-Paris: le châssis d'une boîte noire retrouvé

    Le châssis d'une des deux boîtes noires de l'Airbus A330 d'Air France - le vol Rio-Paris - accidenté en juin 2009 au large du Brésil a été retrouvé. Mais il n'y avait pas la partie protégeant et contenant les données du vol, qui s'est sans doute détachée au moment de l'impact sur l'eau.

    L'épave de l'Airbus se trouve à 3 900 m de profondeur.

    27 avril 2011

  • Qui est-ce? n°3

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  • Russie - "La survie de la race blanche est en jeu"

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    Le porte-parole du Service russe des migrations (FMS), Konstantin Poltoranine, a été congédié mercredi, a indiqué le FMS, une décision qui intervient après une interview dans laquelle il s’inquiétait de la "survie de la race blanche".

    Plus tôt mercredi, les médias ont reproduit les propos sur les migrants, notamment sur leur appartenance raciale, que M.Poltoranine avait tenus dans une interview accordée au service russe de la BBC. Sa déclaration a provoqué un tollé sur internet.
    "La survie de la race blanche est en jeu, et cela se fait sentir en Russie", a-t-il affirmé dans l’interview télévisée.
    Et d’ajouter qu’il ne comprenait pas la politique des pays d’Europe Occidentale où, selon lui, l’immigration venue des pays d’Afrique et du Proche-Orient étaient encouragée.
    M.Poltoranine a estimé qu’il devait en être autrement en Russie.
    "On doit tout organiser de façon à ce que le métissage s’y produise dans la bonne direction", a-t-il dit.
    D’après lui, la plupart de demandeurs d’asile politique ne considèrent la Russie que comme un point de transit avant d’immigrer vers l’Union européenne et n’entendent par conséquent pas de s’intégrer à la société russe.

    [ndlr] vous imaginez notre ministre de l’immigration sortir ça en France? Il aurait intérêt à choisir un papier peint personnalisé pour sa cellule, vu le temps qu’il y resterait..

    Source AMI France - 27 avril 2011

     

  • La "bonne fée" Bernadette accompagne Sarkozy en Corrèze

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    (Cliquez sur la photo)

    A un an de la présidentielle, la campagne de est bel et bien lancée. Elle va même prendre un tour particulier demain, en Corrèze, fief historique de , où le président se déplace pour la première fois depuis son élection en 2007. « Il est ravi d’y retourner, c’était dans l’air depuis un moment, on cherchait la bonne occasion », explique-t-on dans son entourage.

     

      Officiellement, le chef de l’Etat se rend à Egletons, à 10 km de Sarran et du château de Bity, pour parler environnement et filière bois. Il sera d’ailleurs accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie) et de Bruno Le Maire (Agriculture).

    Après un petit tour en forêt, il visitera le pôle d’activités de Tra-le-Bos, à Egletons. Mais il y aura une invitée surprise dans la caravane présidentielle : Bernadette Chirac. L’ex-première dame, qui passait quelques jours de vacances du côté de Saint-Tropez avec son époux, a accepté de revenir à Paris pour faire le voyage dans l’avion du président. Elle l’accompagnera tout au long de la visite.

    « La bonne fée » et le rival

     « Ils se sont toujours bien appréciés, c’est un geste important de sa part », glisse un conseiller de l’Elysée. En 2005, lors d’un meeting à Brive-la-Gaillarde, Nicolas Sarkozy s’était fait tout miel en s’adressant à Bernadette Chirac, assise au premier rang : « Depuis trois ans, il y a eu des moments plus complexes que d’autres. Une personne m’a tendu la main, m’a écouté, m’a respecté : c’était vous, Madame. Si les choses n’ont jamais dépassé l’irrémédiable, c’est parce qu’il y avait une bonne fée qui veillait. »

    Depuis, « la bonne fée » a pris bien soin de ne pas couper les ponts avec l’actuel président. Négociant même directement avec lui pour obtenir un remboursement partiel de l’UMP dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris mettant en cause Jacques Chirac.

    Côté PS, sera également présent, en temps que patron du conseil général de Corrèze. Des retrouvailles avec Sarkozy dont il ne cesse de critiquer la présidence finissante.

     Source Le Parisien - 27 avril 2011

    De Saint-Nicolas du Chardonnet à Nicolas Sarkozy... Ite missa est!

     

        
  • Non-lieu pour les policiers mis en cause pour la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré

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    (Cliquez sur les photos)

    Les deux policiers jugés en correctionnelle pour "non assistance à personne en danger" après la mort de deux adolescents fin octobre 2005 à Clichy-sous-Bois, ont bénéficié d’un non-lieu. Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, sont morts électrocutés dans le transformateur EDF dans lequel ils avaient trouvé refuge, alors qu’ils étaient poursuivis par la police. Leur décès a été le déclencheur des émeutes de novembre 2005.

    Le non-lieu est donc confirmé. La cour d’appel de Paris a suivi l’avis du parquet, et a confirmé l’ordonnance déjà rendue en octobre dernier par des juges de Bobigny. Les deux policiers mis en cause dans la mort de Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, le 27 octobre 2005, à Clichy-sous-Bois, en Seine-saint-Denis, n’ont pas commis le délit de “non assistance à personne en danger”, pour lequel ils étaient poursuivis. Il s’agit d’une policière stagiaire, qui était de permanence au standard téléphonique ce soir-là, et d’un gardien de la paix présent sur le terrain.

     L’avocat des familles des victimes annonce son intention de se pourvoir en cassation. D’autre part elles vont également déposer une citation directe pour "mise en danger délibérée de la vie d’autrui" contre les policiers.

       
       

    Les deux victimes, accompagnées d’un troisième adolescent qui, lui, a survécu, avaient trouvé refuge dans un transformateur EDF, après une course-poursuite avec la police. Ils sont morts électrocutés. Leur camarade a été gravement blessé.

    A l’époque, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait exclu toute responsabilité des policiers, déclaré, à tort, que les adolescents n’étaient pas poursuivis, et paru insinuer qu’ils avaient commis un délit. Le parquet n’avait pas ouvert d’enquête immédiatement.

    La mort des deux adolescents et ces réactions ont été suivies de trois semaines d’émeutes sans précédent, dans les banlieues françaises, à la stupeur du monde entier.

    Les troubles ont duré jusqu’au 17 novembre, faisant 130 blessés parmi les policiers et les émeutiers, et se soldant par l’incendie de milliers de véhicules et de centaines de bâtiments.

    27 avril 2011

  • Delanoë défend les immigrés clandestins contre l'action de la police

     

    La police a procédé hier soir et ce matin, dans plusieurs arrondissements parisiens (Xe, XVIIe, XIXe et XXe), à des interpellations et à des placements en garde à vue de ressortissants tunisiens, égyptiens et libyens, pour « infraction à la législation sur le séjour ». Rien que de très normal jusque-là sauf que dans un communiqué de presse de ce jour,  Bertrand Delanoë, maire rouge, rose, vert de la capitale, trouve que « ces interpellations sont choquantes ».

    Pour le défenseur de la bobocrassie parisienne, le fait que la police procède à l’interpellation d’illégaux sur notre sol, le fait que la police fasse son travail (ou tente de le faire au regard des circonstances), le fait que les lois de la République soient appliquées, tout cela s’inscrirait « en contradiction flagrante avec les propositions ouvertes et réalistes que [le maire de Paris a] formulées dans un courrier adressé dès vendredi dernier au Ministre de l’Intérieur et pour lequel [il déplore n'avoir] reçu aucune réponse à ce jour. »

    Bertrand Delanoë se sent donc piqué à vif dans son ego surdimenssionné.

    D’autant que ces interpellations (qui seront suivies de remises en libertés dans les heures et les jours à venir, soyons-en sûrs) interviennent quelques heures après que la majorité rose, rouge, verte de la Ville de Paris ait décidé de débloquer une enveloppe de quelques 100.000 euros pour accueillir 200 immigrés clandestins qui fuient la démocratie de leurs pays respectifs puisqu’ils viennent pour l’essentiel d’Egypte et de Tunisie, pays hautement démocratiques s’il en est puisque les méchants dictateurs Moubara et Ben Ali y ont été dernièrement déchus.

    NPI - 27 avril 2011

  • Pour le journal "Le Monde", refuser la mondialisation, c'est se replier sur soi-même

    La dernière trouvaille de la Pensée Unique consiste à qualifier de « repli » toute contestation de la mondialisation.
    Le titre du quotidien Le Monde, colporteur assidu et zélé de la doctrine convenue, est l’exemple éclatant de cette trouvaille :

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    (Cliquez sur l'image)

    Toute réflexion sur la contestation de la « mondialisation-immigration-intégration », puisque pour ce journal, cela ne fait qu’un, s’apparente à un repli.

    La voilà la bonne idée : le mot « repli » est fortement et nettement négatif, aussi bien :

    • dans son acceptation psychologique : repli (sur soi). Phénomène caractéristique de l’autisme combinant un désinvestissement du monde et une réduction égocentrique des intérêts et des affects«  (Pel. Psych. 1976). La « dissonance intime » (…) du taciturne, du distrait, du sauvage, du rêveur (…) n’outrepasse pas une simple attitude de repli (Mounier, Traité caract., 1946, p. 480)
    • que dans son acceptation militaire : retrait volontaire d’une troupe, d’un corps d’armée sur des positions moins avancées et préalablement définies. Repli des avant-postes ; manœuvre, ordre, position de repli. La facilité même avec laquelle s’effectue le repli de nos troupes (…) témoigne que nous pourrions tenir toute la nuit (Foch, Mém., t. 1, 1929, p. 60).

    Ainsi les dernières réflexions supposées et tactiques de Nicolas Sarkozy sur une moindre implication dans la « mondialisation-immigration-intégration » sont-elles vite présentées par les militants mondialistes du Monde comme un repli. Donc comme un échec, puisque la réussite est du côté de la mondialisation, comme chacun le sait, au journal Le Monde, du moins. Pas forcément du côté des ouvriers, d’après les derniers sondages.

    De fait depuis quelques jours les mouvements d’opinion qui s’inquiètent de l’arrivée massive, incontrôlée de « migrants » tunisiens sont-ils qualifiés par les différents relais de la Pensée Unique de « repli sur soi », « autarcie », « fermeture à l’autre » (puisque l’ouverture à l’autre est bonne).

     

    Affichette humoristique du Projet Apache

    En passant, puisqu’on est dans la guerre des mots, pourquoi les fuyards tunisiens sont-ils qualifiés de « migrants » ? Pourquoi ne sont-ils pas plutôt qualifiés de « lâches », voire de « déserteurs » ? Au moment où leur pays requiert toutes ses ressources pour accomplir les derniers pas vers la démocratie, ils l’abandonnent ! Pourquoi ne pas qualifier également les résidents en France d’origine tunisienne qui ne participent pas à l’œuvre enthousiasmante qui se déroule actuellement dans leur pays, de lâches ou de déserteurs ?

     

    Le pape Benoit XVI trouve subitement de la sympathie chez les collaborateurs de la mondialisation  — et pourtant il revient de loin ! — depuis qu’il a dit que « la solidarité de tous devait s’exprimer à l’égard des nombreux exilés et aux réfugiés qui proviennent de différents pays africains et qui ont été contraints de laisser leurs affections les plus chères ».

    La Pensée Unique n’est pas parvenue à bannir le mot « identité ». Ce mot est dorénavant au centre du débat politique. Aussi s’est-elle attaquée au mot « identitaire » qu’elle juxtapose fréquemment à « xénophobe ». « Identitaire-xénophobe », mais là non plus, la sémantique ne passe pas bien. « Identitaire » chez de nombreux jeunes est un terme positif, synonyme de courage.

    Alors la dernière trouvaille consiste-t-elle à qualifier les « mondialo-sceptiques » à travers le mot « repli » de « ringards, autarciques, défaitistes, xénophobes, peureux de l’autre ».

    La guerre des mots continue.

    Georges Gourdin, pour Novopress France

    NOVOPRESS - 27 avil 2011

     


  • Le Paquebot est vendu!

     

    Le Président d’Honneur du Front National, Jean-Marie Le Pen, a annoncé aujourd’hui que l’ancien siège du FN, le Paquebot à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), avait été vendu.

    La signature a eu lieu le jeudi 21 avril, date qui correspond à sa présence au second tour de la présidentielle de 2002, face à Jacques Chirac.

    Le prix de cette vente se situerait autour de « 10 millions d’euros », ce qui semble suffisant pour régler les dettes du FN en souffrance depuis 2007.

    L’acheteur est un Français, un propriétaire d’établissements de santé et de retraite.

    Cela va permettre au FN de faire de nouveau appel à des crédits, à des emprunts, à la veille du lancement de la campagne présidentielle de 2012 qui verra Marine Le Pen briguer le siège de la magistrature suprême.

  • La mère de Sophia Aram condamnée pour escroquerie à deux ans de prison dont six mois ferme

    26 avril 2011

    Femme de Trappes : Khadija Aram

     

     

    Je suis née en 1947 à Casablanca. 18 ans après, je rejoignais mon époux en France, avec un brevet des collège comme unique bagage scolaire.


    De 1965 à 1981, je me suis consacrée à l'éducation de mes six enfants. Aujourd'hui, l'aînée est ingénieur en informatique, la seconde est décoratrice d'intérieur aux États-unis.

     

    Le troisième et le cadet ont crée une entreprise de location de véhicules, la quatrième est comédienne et chroniqueuse sur TF1, et la cinquième est directrice de vente dans une maison de production de dessins animés.


    Je me suis employée, dès mon arrivée en France, à aider mes compatriotes de l'époque pour leurs démarches.


    J’appartenais en effet à la première génération d’immigrées pour laquelle les rouages de l’administration française n’étaient pas simples.


    J’ai ensuite travaillé pour une association pour handicapés, puis pour un institut médico-pédagogique pour enfants et adolescents sourds et aveugles. J’ai du pour cela suivre une formation d'aide médico-psychologique puis d'éducatrice spécialisée.


    Souvent sollicitée dans mon quartier, au point d’être surnommée "l'assistante sociale", j'ai fini par créer l'Association "Femmes de Trappes et d’ailleurs" en 1999.


    En 2000, je m'engage sur la scène politique locale, et j’ai la charge, dès 2001, des communautés religieuses et du mouvement associatif de ma ville. En 2003, je suis élue Maire-adjointe en charge de la jeunesse.


    Aujourd’hui, je travaille sur la création d'un Conseil de Jeunes au sein des 3 collèges de la ville.

     
    "Les Cahiers de l'Espoirs", une autre association qui me compte parmi ses membres, organise des collectes de fournitures scolaires, que nous distribuons dans une école dans la régions de Sidi Slimane. Le seconde édition est prévue pour septembre 2007 incha allah ...

     

  • Qui est-ce? - n°2 - 1er indice

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    Cette cathédrale est en Europe - (Cliquez sur la photo)

  • Villeneuve d'Ascq: agressé à coup de sabre en pleine rue

    Un homme a été très grièvement blessé par un coup de sabre porté à la gorge, dimanche vers 20h30, dans le quartier de la Cousinerie à Villeneuve-d'Ascq (Nord) selon le site internet de «la Voix du Nord».  Ce père de famille de 35 ans, opéré dans la nuit de dimanche à lundi, serait désormais hors de danger.


    Selon des témoignages, la victime aurait eu maille à partir avec un groupe de jeunes alors qu'il achetait des frites. Il habite juste en face du lieu de l'agression. Une voisine de l'homme blessé, s'est précipité à la fenêtre en entendant des cris. Elle aurait ainsi vu un homme sortir d'une voiture brandissant «une grande lame». C'est également cette voisine qui a sauvé le père de famille, en appuyant sur la carotide du blessé avant l'arrivée des pompiers. «C'est un ami de mon fils. Il était venu le voir en lui confiant qu'il avait eu une altercation dix minutes avant»  a-t-elle confié à «la Voix du Nord».

    L'enquête a été confiée à la sûreté urbaine de Lille.
     
    26 avril 2011

  • Tragédie de Nantes: la mère assassinée confiait sa détresse sur Internet depuis 2004

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    Agnès Dupont de Ligonnès - (Cliquez sur la photo) 

    Les recherches se poursuivaient hier tous azimuts pour retrouver Xavier Dupont de Ligonnès, dont toute la famille a été retrouvée abattue le 21 avril à Nantes.

        Selon Le Figaro, le suspect serait seul dans sa cavale et aurait changé de téléphone portable. Les analyses de plusieurs bandes de vidéosurveillance sont en cours pour le localiser. Par ailleurs, une marche silencieuse en hommage aux disparus se déroulera à Nantes cet après-midi. Si la personnalité du père de famille en fuite s’avère de plus en plus complexe, de nouveaux éléments soulignent le mal-être de la mère de famille assassinée, qui avait l’habitude de confier sa détresse au sein de groupes de discussion sur Internet.


    De terribles paroles

      Agnès se sentait seule, très seule même. Sur différents forums, elle se confie à plusieurs reprises en 2004 et en 2008. « Je ne vais pas bien, je suis malheureuse. Mon homme refuse de se pencher sur la question. Il est absent toute la semaine. Et voilà ce soir, il rentre tard et moi je n’aurai qu’une envie encore et encore : pleurer! A l’aide! » La mère de famille revient régulièrement sur ses problèmes de couple. Elle décrit son mari, Xavier Dupont de Ligonnès, comme étant « trop cassant, trop sec, trop rigide, trop militaire ». A une période, elle recherche un psychologue à Nantes. Agnès dit qu’elle a peur que son mari découvre ses discussions sur Internet, elle change de pseudo à plusieurs reprises. « C’est un mari qui est très vieux jeu, dans sa façon d’être dans la famille : le père est le chef, il donne un ordre, on l’exécute sans avoir à questionner ni à comprendre. »

     Suivent également de terribles paroles évoquant l’ambiguïté des sentiments de son mari face à la mort. « Lui demander si on est heureux? La réponse de mon mari est toujours la même : Oui, mais si on pouvait tous mourir demain, quel pied. » Elle évoque également des soucis d’argent. « On a de gros problèmes de fric. Il a monté sa boîte il y a quatre ans (NDLR : en 2000) avec mon argent, et ça traîne, ça traîne, ça traîne… Ça coince! C’est aussi un énorme stress pour moi car je n’ai plus rien. C’est vrai je lui en veux, c’est terrible, comment ne pas lui en vouloir. Il a perdu tout mon argent. »

    Agnès évoque également son mal-être à travers ses problèmes de poids. Elle a même créé un blog sur lequel elle évoque son régime. « J’ai pris 20 kg depuis que nous sommes mariés. Je ne suis pas bien dans ma peau. Je ne peux pas raconter ma vie entière, ce serait trop long. Je suis seule… Désespérément seule. »

    Source La Parisien - 26 avril 2011

  • Pripyat, ville-fantôme après Tchernobyl

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    On estime que la ville de Pripyat ne sera pas habitable à nouveau avant plusieurs siècles

  • Catholiques et juifs restent les plus proches de Sarkozy...

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    (Cliquez sur l'infographie pour la voir en totalité)

    Les thèmes de «l'ordre public et de la propriété» restent décisifs.

    Les catholiques pratiquants restent plus attachés à Nicolas Sarkozy que le reste de la population française en dépit de la polémique de l'automne dernier sur les Roms. Ils sont suivis de près par les juifs. Les musulmans, en revanche, confirment leur forte distance vis-à-vis du président de la République. Tels sont les principaux enseignements d'un sondage réalisé par l'Ifop qui a interrogé les Français en fonction de leur appartenance religieuse sur le degré de satisfaction de Nicolas Sarkozy «comme président de la République» . Ainsi, sur la période janvier 2008-mars 2011, 55 % des catholiques pratiquants se disent satisfaits du président de la République.

    Sur la même question, la moyenne de satisfaction des Français est de 37 %. Les juifs, eux, sont 49 % à être satisfaits. Quand 41 % des protestants, 40 % des catholiques non pratiquants, 24 % des sans-religion et 21 % des musulmans sont du même avis.

    Sensibles à l'humanisme 

    Mais l'analyse de la courbe d'opinion par tranche de six mois depuis mai 2007 démontre que les catholiques pratiquants, qui étaient à 74 % d'opinion favorable pour Nicolas Sarkozy en mai 2007, sont passés à 56 %, six mois plus tard puis sont remontés à 64 % en octobre 2008 (voyage de Benoît XVI en septembre), pour redescendre à 52 % en septembre 2009. Depuis, l'opinion favorable des catholiques pratiquants vis-à-vis du président Sarkozy a peu varié.

    Il apparaît en tout cas, selon ce sondage, que l'affaire des Roms en septembre, suivi de la rencontre de Nicolas Sarkozy avec Benoît XVI au Vatican n'ont pas eu d'impact significatif contrairement à tout ce qui se dit dans le milieu concerné. Jérôme Fourquet, qui a piloté cette enquête, explique que les catholiques pratiquants sont certes sensibles «aux valeurs morales et à l'humanisme comme l'accueil de l'étranger», mais que les thèmes de «l'ordre public et de la propriété» restent décisifs pour eux. Il entend ici par «catholiques pratiquants» ceux qui se disent comme tels quand on leur demande de définir leur religion. Ces «pratiquants» vont donc de temps en temps à l'église, pour les fêtes notamment. Ils représentent entre 14 et 15 % de la population alors que seulement 4 à 5 % des catholiques vont à la messe régulièrement et que 45 % des Français se sentent culturellement catholiques.

    «14 %, cela équivaut à 1/7 du corps électoral, observe Jérôme Fourquet. Même si la popularité du président Sarkozy a subi chez les catholiques pratiquants un tassement très sérieux - notamment lors de l'affaire de l'Epad car les catholiques sont plutôt pour la récompense par le mérite et gardent une distance par rapport à l'argent. Cette population demeure, suivie de près par les juifs, l'un des électorats les plus acquis à l'actuel président.»

    Pour ce qui des musulmans, ils étaient à 39 % d'opinions favorables en mai 2007, puis 27 % en octobre 2009 quand le débat sur l'identité nationale les a conduits à 17 % d'opinion favorable, un taux qui se maintient aujourd'hui autour de 20 %.

    Source Le Figaro - 25 avril 2011

  • "La grosse presse aux ordres du grand capital, les patriotes ont l'habitude!"

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    Billet d’humeur de Jean-Marie Le Pen, Président d’honneur du Front National

    Marine Le Pen fait trembler l’Etablissement. Les Français partagent de plus en plus nombreux ses orientations, notamment en matière de lutte contre l’immigration mais aussi en matière économique, domaines dans lesquels les gouvernements successifs font preuve d’une totale impuissance…

    Alors, la grosse presse bourgeoise bat le rappel :
    La semaine dernière c’était au Figaro de se faire le relais d’idéologues considérant que la pensée économique de Marine Le Pen était « nulle ».

    Aujourd’hui, c’est au tour des Echos (propriété de LVMH, 5e capitalisation boursière du CAC 40, 20 M€ de CA et 3M€ de résultat net en 2010), d’affirmer à quel point, et contrairement aux « idées reçues », notre économie et notre pays doivent à l’immigration. Les immigrés ne seraient « que » 5 millions aujourd’hui, tous les ans 100 000 immigrés supplémentaires sont à compter « officiellement »: à aucun moment les clandestins ne sont comptabilisés. Ni les enfants d’immigrés…
    Le quotidien omet aussi de signaler que les naturalisés sont au nombre de 150 000 par an (chiffre le plus important d’Europe et qui permet de faire baisser le nombre officiel d’étrangers).

    On apprend que « sur un strict plan budgétaire, la présence des immigrés est même positive », que leur présence permettra d’amortir la crise actuelle, et n’accroit pas le chômage !
    A aucun moment il n’est pris en compte le coût des écoles (plus de 5 000 euros par élève du primaire, plus de 8 000 au collège, plus de 10 000 au lycée) où les enfants d’immigrés bénéficient gratuitement des cours. Il n’est pas considéré que les prisons sont surpeuplées d’Immigrés ou de Français d’origine immigrée (« Il suffit, comme j’ai eu l’occasion de le faire, de consulter les listings de la Direction centrale de la Sécurité publique du ministère de l’Intérieur, pour constater que plus de 50 % des infractions constatées sont imputables à des jeunes dont le patronyme est de consonance africaine ou maghrébine » : Jean-Pierre Chevènement), et que l’insécurité coute 115 M€ d’euros par an (Jacques Bichot, Institut pour la Justice), que la situation familiale et sociale moyenne des immigrés les rend prioritaires dans l’attribution des logements sociaux construits, etc….
    Pour obtenir un bilan de l’immigration « globalement positif », la grosse presse omet donc ces éléments pourtant essentiels mais gênants.
    Mais comme le disait de Gaulle à Peyrefitte : Cela nous est complètement égal que les journalistes soient contre nous. Cela nous ennuierait même qu’ils ne le soient pas ! Le jour où Le Figaro et l’Immonde nous soutiendraient, nous considérerions que c’est une catastrophe nationale ! ».

    De Gaulle, cité par Peyrefitte :
    « Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l’étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole. Impossible d’imaginer une pareille bassesse – et en même temps une pareille inconscience de la bassesse. Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d’avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n’importe quel abaissement de la nation. Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement ! Pétain était un grand homme. Pas besoin d’austérité ni d’effort ! Pétain avait trouvé l’arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. Les bonnes affaires allaient reprendre. Bien sûr, cela représente 5 % de la nation, mais 5 % qui, jusqu’à moi, ont dominé. La Révolution française n’a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu’est la bourgeoisie. Cette classe qui s’est de plus en plus abâtardie, jusqu’à devenir traîtresse à son propre pays. Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l’intérêt du pays. Il ne s’y trompe pas souvent. En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s’entendent pour se partager le pouvoir. Cela m’est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m’ennuierait même qu’ils ne le soient pas. J’en serais navré, vous m’entendez ! Le jour où Le Figaro et l’Immonde me soutiendraient, je considérerais que c’est une catastrophe nationale ! »

    Articles des Echos, écrit par Marie Bellan, dont parle Jean-Marie Le Pen :

    Immigration : quel enjeu pour l’économie française ?

    Avec un flux net de 100.000 personnes par an, la France est l’un des pays européens qui accueillent le moins d’étrangers. A l’heure où le ministre de l’Intérieur plaide pour une réduction de l’immigration légale, l’analyse des chiffres bouscule quelques idées reçues.

    La France est l’un des plus vieux pays d’immigration en Europe. Au début du XXe siècle, notre pays comptait déjà près de 1 million d’immigrés, contre 5 millions actuellement. On a peine à imaginer, aujourd’hui, que certaines entreprises, dans les années 1960, allaient jusqu’à débaucher les ouvriers immigrés dans leur propre pays, Maroc et Algérie en tête. Depuis quelques semaines, c’est un tout autre discours que distille le ministre de l’Intérieur et de l’Immigration, Claude Guéant, en plaidant pour une diminution des flux d’immigration légale. Un virage à 180° par rapport au credo sarkozyen de « l’immigration choisie », qui visait au contraire à favoriser l’arrivée de travailleurs étrangers dans des secteurs en pénurie de main-d’oeuvre. Ce changement de pied s’explique-t-il par une augmentation avérée des flux migratoires ? La France doit-elle effectivement limiter l’accueil des étrangers sur son territoire ? Quelles en seraient les conséquences sur l’économie nationale ? Les chiffres bruts et leur analyse bousculent quelques idées reçues…

    La proportion d’immigrés augmente-t-elle sur le territoire français ?
    Dans les années 1920, la moyenne annuelle des entrées en France était de l’ordre de 300.000 immigrés (personnes étrangères nées hors de France). Ils étaient 200.000 l’an dernier. C’est à partir de 1974 que ces flux ont été régulés et, depuis une vingtaine d’années, les arrivées d’étrangers non communautaires se sont stabilisées autour de 150.000 à 200.000 personnes par an. Par ailleurs, 100.000 individus quittent chaque année l’Hexagone (immigrés rentrant chez eux ou Français partis s’installer à l’étranger). Autour de 100.000 personnes par an, en moyenne, restent donc à accueillir. Un chiffre bien modeste comparé aux autres pays développés. La Norvège, l’Italie ou l’Espagne ont une proportion d’immigrés plus de deux fois supérieure à la nôtre. « Que l’on raisonne en stock ou en flux, la France compte parmi les pays européens où l’immigration est la plus faible », explique Georges Lemaître, économiste spécialiste des migrations à l’OCDE. En outre, « la structure de l’immigration est restée très stable dans le temps, la France accueillant depuis plus de vingt ans majoritairement des populations d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne », complète Lionel Ragot, économiste au centre de recherche Cepii.
    Peu d’immigrés en proportion de sa population et des provenances qui n’ont pas changé depuis vingt ans, comment expliquer, alors, que « les Français ne se sentent plus chez eux ? », pour reprendre les mots de Claude Guéant. Seule la forte concentration des immigrés peut expliquer ce sentiment de « trop-plein » dans certaines zones géographiques, cumulant souvent plusieurs handicaps : « Un immigré sur cinq vit en zone urbaine sensible, où le taux de pauvreté est près de trois fois plus élevé que sur l’ensemble du territoire », analyse Patrick Gaubert, président du Haut Conseil à l’intégration.

    Les immigrés pèsent-ils sur les comptes sociaux ?
    La France est l’un des pays développés les plus généreux en termes de protection sociale. Un atout, pour attirer les « talents » étrangers. Mais potentiellement aussi un fardeau financier, s’il apparaissait que les immigrés profitaient plus du système que les nationaux.
    De fait, selon une étude menée par des chercheurs du Cepii (1), les populations immigrées non communautaires sont, à première vue, plus souvent bénéficiaires de la protection sociale, en dehors de la retraite et de la santé -qui sont de loin les deux premiers postes de dépenses. « Les immigrés issus du Maghreb et ceux issus du reste de l’Afrique sont respectivement 1,6 et 1,7 fois plus nombreux à recevoir des allocations chômage, 3,8 et 3,9 fois plus représentés parmi les bénéficiaires du RMI », notent les auteurs. Du coup, si l’on compare à une date donnée (ici 2005) la contribution globale au budget des administrations publiques avec le volume des aides versées, les immigrés apparaissent favorisés par rapport aux nationaux. « Pour autant, même si en moyenne les immigrés semblent payer moins de taxes et recevoir plus de transferts que les natifs, la différence de structure par âge de la population immigrée, regroupée dans les classes d’âge actives, [...] conduit à une contribution nette moyenne des immigrés au budget de l’Etat supérieure à celle des natifs », tempère Lionel Ragot, co-auteur de l’étude.
    En somme, les immigrés étant proportionnellement peu représentés parmi les plus de 60 ans, qui sont les premiers bénéficiaires de la protection sociale (maladie et retraite essentiellement), leur poids dans les comptes sociaux reste faible, et ce malgré un taux de chômage élevé. Sur un strict plan budgétaire, la présence d’immigrés est même positive, du fait de l’apport régulier d’individus actifs. Conclusion, « l’immigration réduit le fardeau fiscal du vieillissement démographique, soutient Lionel Ragot, et sans cet apport, dans l’hypothèse d’une immigration zéro, le besoin de financement de la protection sociale à l’horizon du siècle passerait de 3 % à environ 5 % du PIB ».
    Cet apport pourrait même être plus fructueux encore si la France parvenait à attirer des populations étrangères plus qualifiées, donc moins sensibles au chômage et avec des salaires plus élevés. Mais ce « gain » ne pourrait qu’être temporaire, prévient toutefois l’économiste, car, « au bout de quarante ans, les caractéristiques démographiques d’une immigration sélective -les cadres ont une espérance de vie plus longue que les ouvriers, et ils ont moins d’enfants -l’emportent sur les effets bénéfiques de départ ».

    Une diminution de l’immigration suffirait-elle à faire baisser le chômage ?
    Faire baisser le taux de chômage en ralentissant l’accès au marché de l’emploi et plus largement les autorisations de séjour des immigrés est une idée déjà ancienne à laquelle s’est rangé dernièrement Xavier Bertrand. Le ministre du Travail s’est fixé pour objectif de mieux former les chômeurs français, pour les orienter vers les métiers dits en tension -dans la restauration, mais aussi le bâtiment ou les travaux publics -occupés en grande partie par les immigrés. Raisonnement séduisant… sur le papier. « C’est une illusion de mettre face à face le nombre d’immigrés et le nombre de chômeurs en pensant qu’ils sont substituables, estime Patrick Simon, démographe à l’Institut national démographique. Il y a des effets rémunérations, des effets compétences et de spécialisation dont il faut tenir compte. » En clair, ces emplois sont souvent plus pénibles que la moyenne, moins bien payés et plus précaires. Ils intéressent donc peu les chômeurs français. Faire baisser le nombre d’immigrés pourrait même avoir des effets néfastes : « C’est une politique malthusianiste qui comporte de vrais risques, soit d’augmenter encore certaines tensions sur le marché de l’emploi, soit de voir croître le travail au noir, et donc l’immigration illégale », poursuit Patrick Simon.
    Si le travail immigré peut avoir un effet déflationniste sur les salaires dans certains secteurs d’activité, les chercheurs s’accordent à dire qu’il ne peut pas être rendu responsable de l’accroissement du chômage chez les nationaux. Ce serait même plutôt l’inverse : « On peut postuler qu’avec l’installation durable de la crise économique, les immigrés ont joué un rôle d’amortisseur pour l’ensemble du marché du travail, ce qui a permis aux Français d’origine de se maintenir dans une position relativement plus favorable », expliquent Didier Gelot et Claude Minni dans une étude de mars 2010 (2). Le taux de chômage des immigrés est de 16 %, il atteint près de 20 % pour les étrangers originaires du Maghreb et d’Afrique.

    L’immigration peut-elle pallier le vieillissement de la population ?
    Elle peut le compenser, mais en partie seulement. L’immigration a certes un impact positif sur la population active : selon les dernières projections de l’Insee, un apport migratoire de 150.000 personnes par an engendrerait 1 million d’actifs de plus en 2040. Mais les flux actuels ne permettent pas de faire baisser de façon significative le ratio entre actifs et inactifs : « Pour maintenir notre ratio de dépendance entre actifs et inactifs au même niveau que dans les années 2000 grâce à l’immigration, il faudrait des flux de migrants sans commune mesure avec ce que l’on peut raisonnablement envisager -plusieurs millions chaque année -et qui aboutiraient au doublement de la population française tous les quarante ans, relève Lionel Ragot. L’immigration n’est donc clairement pas une solution au vieillissement et les effets produits sont de toute façon toujours temporaires. »

    NPI - 26 avril 2011

  • Ecole islamique en France - tabassage de journalistes

    Cette vidéo a été filmée en 2009.

    Trois journalistes de Canal +  de l'émission "90 minutes" s'étaient présentés devant les grilles d'une école coranique du mouvement Tabligh installée au château de Ville-Maindans à Grisy-Suisnes (Seine-et-Marne).