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GAELLE MANN - Page 1446

  • Les époux Lavier, acquittés d'Outreau, de nouveau face à la justice pour "corruption de mineurs"

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    Franck et Sandrine Lavier  - (Cliquez sur la photo)

    LILLE (Reuters) - Franck et Sandrine Lavier, deux des acquittés de l'affaire d'Outreau, ont été libérés lundi soir après quelques heures de garde à vue et seront jugés pour "violences sur mineurs" et "corruption de mineurs", a annoncé le procureur de Boulogne-sur-Mer.

    Ils avaient été maintenus pendant trois ans en détention provisoire dans l'affaire de pédophilie d'Outreau avant d'être tous les deux acquittés en appel en décembre 2005.

    Franck et Sandrine Lavier comparaîtront devant le tribunal correctionnel de la ville le 7 juillet prochain.

    Le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Philippe Joubert, a déclaré lors d'une conférence de presse que les époux Lavier devraient s'expliquer sur une vidéo et des photos retrouvées sur un ordinateur les montrant en train de simuler des actes sexuels entre adultes, lors d'une fête, en présence d'enfants.

    Ces faits sont qualifiés de "corruption de mineurs".

    Le couple était entendu depuis le début de la matinée de lundi dans les locaux du commissariat de police dans le cadre d'une enquête sur la maltraitance de deux de leurs enfants.

    Cinq autres personnes avaient également été placés en garde à vue, deux frères de Franck Lavier, la compagne de l'un des deux, une fille majeure de Sandrine Lavier et son compagnon. Quatre d'entre eux seront poursuivis pour "corruption de mineurs".

    Dans le cadre de cette enquête sur des faits de maltraitance physique et non sexuelle sur deux de leurs enfants, Franck et Sandrine Lavier avaient déjà été placés en garde à vue au mois de mars dernier. Ils avaient été remis en liberté sans mise en examen.

    Cette enquête pour violences sur mineurs avait été ouverte suite aux déclarations de deux enfants du couple âgés de 10 et 11 ans. Les enfants, en fugue, avaient expliqué à une assistante maternelle chez qui ils avaient trouvé refuge subir des actes de maltraitance.

    Pierre Savary, édité par Yves Clarisse

    Source  YAHOO Actualités -  09/05/11

  • Paris: un policier poignardé à Barbès

     

    Un policier de la brigade anticriminalité du métro parisien a été blessé à coups de couteau dimanche, vers 22 h 30, boulevard Barbès dans le XVIIIe arrondissement, alors qu’il tentait d’interpeller un voleur.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, le fonctionnaire, en service, a été poignardé à trois reprises, recevant deux coups à l’abdomen et un au postérieur.

    Le policier a été transporté dans un état sérieux à l’hôpital Lariboisière dans le Xe où il a été opéré. Son pronostic vital n’est plus engagé.
    [...]
    « Ce policier, âgé d’une trentaine d’années, a été agressé alors qu’il intervenait à la suite d’un vol à l’arraché dans le métro Barbès, a précisé dimanche soir Stéphane Pelliccia, secrétaire régional adjoint pour le syndicat de police Unsa. Ses agresseurs n’ont pas hésité à le poignarder au niveau du ventre alors qu’il se trouvait sur la voie publique, en train de poursuivre le voleur ».
    [...]
    La victime du vol a elle aussi été blessée d’un coup de couteau et transportée à l’hôpital Lariboisière.

    Source

     NPI - 09/05/11

  • Bollène (Vaucluse): un homme meurt sous les coups de ses agresseurs présumés

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    Thierry Simon, 39 ans

     

    Trois hommes, impliqués dans la mort de Thierry Simon, mercredi soir à Bollène, ont été placés en détention provisoire, hier par le juge des libertés et de la détention. Bollène, ville du Haut Vaucluse gérée par Marie-Claude Bompard, connaît une hausse inquiétante de la délinquance et des violences en tous genres.

    Une nouvelle phase d’enquête a donc débuté avec l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet d’Avignon. Ce sont des faits particulièrement graves qu’a visés le substitut du procureur, Julien Ecuer. Kader Chadli, 24 ans, Selim Benkhedidja, 23 ans, et Mohamed Amallou, 19 ans sont, en effet, tous poursuivis pour « violences volontaires commises en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner », mais aussi pour « non assistance à personne en danger ».

    Le corps de la victime, Thierry Simon, a été autopsié à l’institut médico-légal de Marseille qui a établi qu’un hématome temporal suite à un coup violent porté à la tête pourrait être à l’origine de la mort, selon le procureur d’Avignon Catherine Champrenault. Le Bollénois de 39 ans avait été retrouvé sans vie mercredi soir au milieu d’un carrefour, quartier du Barry à Bollène, par un pompier.

    Les trois mis en cause restent présumés innocents tant qu’ils n’ont pas été jugés définitivement.

    Sources : ici & ici

    NPI - 09/05/11

  • L'aéroport de Lille n'est pas encore l'aéroport Houari Boumediene, mais...

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    (Cliquez sur la photo)

    Voici une photo de l’entrée extérieure du hall de l’aérogare de Lille Lesquin prise il y a 8 jours. On y aperçoit nettement le drapeau de l’Algérie positionné sur le même plan que celui de l’Union européenne et notre drapeau national y apparaît en second plan. Beaucoup de nos concitoyens français empruntent régulièrement cet aérogare et trouvent choquant que ce ne soit pas le drapeau de la République française qui soit en symétrie avec celui de l’Union européenne. Pourquoi ? L’Algérie du FLN a-t-elle une participation financière supérieure à celle de la CCI Grand Lille et mérite-t-elle un tel honneur ? En qu’en pense la fille Delors qui entend peut-être briguer prochainement la place de Sarkozy en 2012 ?

    NPI - 09/05/11

  • Des dizaines de migrants meurent noyés au large de Tripoli

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    Selon la presse italienne, un bateau chargé de quelque 600 clandestins a fait naufrage samedi au large des côtes libyennes, près de Tripoli, quelques minutes après son départ. «La Repubblica» et le «Corriere della Sera» rapportent que des dizaines de personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri dans la catastrophe.

    Le site de «Malta Today» précise que des navires marchands ont récupéré au moins 12 corps. Selon le site d'information maltais, d'autres naufragés auraient réussi à rejoindre la terre ferme après avoir nagé pendant deux heures.

    Selon ces médias, le naufrage a été confirmé par Laura Boldrini, porte-parole du Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations Unies. «Le gouvernement libyen n'a aucun problème pour faire courir à la population de tels risques, sur des navires dangereux, juste pour faire pression sur les pays de destination. Ces gens sont tout simplement envoyés à la mort», dénonce la porte-parole au site «Malta Today».

    Un autre naufrage dimanche matin

    Selon l'agence Ansa citant des des sources officielles italiennes, un autre naufrage s'est produit ce dimanche matin. L'embarcation, qui transportait 500 migrants, a heurté des rochers près du port de l'île italienne de Lampedusa. De nombreux passagers, dont des femmes et des enfants là encore, se sont alors jetés à la mer. Mais l'opération de secours lancée par les garde-côtes a permis de repêcher des dizaines de passagers. Selon le porte-parole des gardes-côtes italiens, Vittorio Alessandro, tous les passagers sont sains et saufs, «il n'y a pas de victime».

    Proche des côtes africaines, l'île italienne de Lampedusa constitue un point d’entrée privilégié pour les migrants qui veulent gagner l’Europe. Commencé au début des années 1990, le phénomène n'a cessé de s'amplifier, notamment ces derniers mois, après les révoltes qui ont touché des pays arabes. Les migrants venant de Libye sont pour la plupart des travailleurs venant d'Afrique sub-saharienne et d'Asie du Sud-Est. Une minorité est constituée de Tunisiens.

    Bateaux de pêche rouillés et surchargés

    Dimanche, un autre navire de migrants avec 800 personnes à bord est également arrivé à Lampedusa. La veille, des centaines de réfugiés fuyant la Libye et voyageant à bord de deux bateaux avaient déjà débarqué sur l'île. L'un transportait 655 personnes, dont 82 femmes et 21 enfants, l'autre, un bateau de pêche rouillé, était surchargé de 187 personnes, dont 19 femmes et un enfant.

       08/05/11

  • 8 Mai 45: le discours de Sarkozy perturbé par un élu municipal

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    Les déplacements de Nicolas Sarkozy sont parfois houleux. Entre les gens qui refusent de lui serrer la main, ou un pêcheur qui l'insulte, le président de la République doit composer avec des opposants véhéments. Le dernier accrochage en date s'est produit ce dimanche, à Port-Louis, dans le Morbihan, à l'occasion des cérémonies du 8 mai. Alors que le chef de l'Etat rendait hommage aux résistants bretons lors de son discours, une voix s'élève dans l'assistance : « Votre politique est une insulte ! C'est la mort de la liberté, de l'égalité et de la fraternité ! ». La phrase a été répétée à plusieurs reprises et a été clairement audible, dans une foule silencieuse et attentive aux propos de Nicolas Sarkozy.

    Le président, pour une fois, n'a pas réagi, il est resté de marbre face aux accusations de son détracteur. Pas de « Casse toi pauvre con ! » comme au Salon de l'Agriculture 2008, ni de « Toi, tu n'as qu'à descendre ! », répondu à un pêcheur, en 2007 au Guilvinec. Nicolas Sarkozy a continué son allocation, imperturbable. A l'inverse, le service d'ordre a été contraint d'intervenir, car l'agitateur ne voulait pas se taire, malgré les  « Ça suffit ! » lancés autour de lui. Plusieurs gros bras ont maîtrisé l'individu et l'ont expulsé de la manifestation. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Port-Louis. L'Elysée a aussitôt identifié le fauteur de troubles, il s'agit d'un élu local nommé Vladimir Bizet-Stefani, conseiller municipal communiste de la cité voisine de Lanester.

     Visiblement, la Résistance bretonne continue d'agir, même après la fin de la Seconde Guerre mondiale...

    Source Actu France- Soir - 08/05/11

     

  • San Remo: trois clandestins de Lampedusa arrêtés pour trafic de drogue

    07/05/11 SAN REMO (NOVOpress) – Si beaucoup de clandestins Tunisiens, en attendant de pouvoir passer en France, s’occupent à boire et à se battre, certains font du commerce.

    Une opération anti-drogue de la police de San Remo a permis, entre jeudi après-midi et vendredi matin, d’arrêter trois revendeurs dans le centre de la ville, Bilel Dabossi, 23 ans, Essam Baghouri, 27 ans et Karim Rahali, 31 ans (photo). Tous trois sont des Tunisiens récemment arrivés de Lampedusa et titulaires de « permis de séjour à but humanitaire ».

    Bilel Daboussy a été arrêté jeudi après-midi alors qu’il négociait avec un client. Il avait sur lui six boulettes d’héroïne pour un total de 3,7 grammes. Il avait obtenu son permis de séjour le 11 avril.

    Deux heures après, c’était le tour d’Essam Baghoury, surpris derrière une église alors qu’il faisait affaire avec deux toxicomanes italiens d’une quarantaine d’années. Il a tout de suite jeté sa marchandise dans le jardin de la paroisse, situé en contre-bas, où jouaient plusieurs enfants, avant de tenter de s’enfuir en frappant un des agents. La police a retrouvé deux boulettes de 1,05 grammes d’héroïne et deux autres de 1,30 grammes de cocaïne. Essam Baghoury a été arrêté pour trafic de drogue, ainsi que pour résistance et violence à agents de la force publique. Lui aussi récemment débarqué à Lampedusa et titulaire d’un permis de séjour daté du 11 avril, il avait déposé une demande d’asile politique à la préfecture de Bari.

    Vendredi matin, la police est intervenue dans un jardin public, qui sert depuis plusieurs jours de bivouac aux clandestins. Karim Rahali a tenté de se defaire de huit boulettes contenant un total de 3,30 grammes d’héroïne. Il fait lui aussi partie des derniers arrivés de Lampedusa et possède un permis de séjour, délivré par la préfecture d’Imperia, le 13 avril dernier. On ne sait pas encore si ces trois Tunisiens bénéficieront de l’indulgence de la magistrature de Sanremo comme ceux qui avaient dévasté une villa.

    Ceux qui s’inquiétaient peuvent en tout cas être rassurés. Les clandestins de Vintimille ont officiellement mis fin aujourd’hui à leur grève de la faim, après avoir obtenu le soutien de la région Ligurie. Le président de région, l’ex-communiste Claudio Burlando (membre du Parti Communiste Italien jusqu’à la dissolution de celui-ci, aujourd’hui membre du Parti Démocrate) a rencontré ce matin une délégation de clandestins, en compagnie du président de la « coordination antiraciste de la province d’Imperia ». Burlando a appelé la France à laisser libre passage à tous les clandestins. « La France doit accepter que, à un moment aussi compliqué pour le Maghreb, avec vingt mille persones émigrées, si ces personnes ont des points de référence familiaux en France, il est juste de les aider à rejoindre leurs points de référence. » !

    NOVOPRESS - 07/05/11

  • Fiasco d'un stage militaire organisé pour des "jeunes" en difficulté

    Nanterre. Des collégiens de l’établissement de réinsertion scolaire (ERS) participent depuis quelques jours à un stage au 121e régiment du train de Montlhéry (Essonne). L'Éducation nationale a en effet jugé que l’expérience serait utile pour ces jeunes réputés à problèmes.

    Le stage a cependant été marqué par des altercations et une hostilité ouverte à l’égard des militaires. Les collégiens de l’établissement de réinsertion scolaire de Nanterre ont participé à un stage militaire cette semaine. Avec un résultat plutôt mitigé… Une enquête du Parisien.

    [...]

    Le 121e RT, un régiment spécialisé dans les transports, et dont une grande partie des effectifs est originaire de la région, n’avait pas été choisi au hasard. Malgré tout, il semblerait que les ados du 9-2 aient donné du fil à retordre aux militaires professionnels. Si cette unité n’a rien d’un bataillon disciplinaire, le 121e n’est pas non plus un camp de vacances. Le programme mêlait aspects très militaires et notions civiques : réveil aux aurores, treillis-rangers pour tous, du sport, des travaux d’intérêt général (TIG : le ménage dans le jargon militaire !), apprendre « la Marseillaise », s’initier au maniement d’un défibrillateur, découvrir le code du soldat, parcours d’obstacles, une visite au musée des Invalides, etc. Ils devaient aussi intégrer la science du paquetage, de la course d’orientation, du bivouac et s’adonner à une petite marche de 5 km. Un document émanant de l’inspection d’académie précisait, sans doute dans un excès d’optimisme : « Tous les déplacements se feront au pas cadencé »…

     

    Des espoirs en grande partie déçus. Cette semaine placée sous le signe de l’autorité s’est finalement révélée très tendue. Au point que la hiérarchie militaire a décidé de ne pas la médiatiser plus que cela. Peu désireuse que cette opération soit considérée comme un fiasco, la Grande Muette s’est montrée peu loquace.

    Selon nos informations, le stage a été marqué par des altercations à répétition et une hostilité ouverte à l’égard des encadrants militaires. Quand à « la Marseillaise », il n’y a pas que sur les terrains de foot qu’elle a été bafouée. « Certains la chantaient en rap en modifiant les paroles comme on peut l’imaginer, soupire un gradé. On a beau avoir essayé de les séparer, d’isoler ceux qui apparaissaient comme des meneurs, c’était très difficilement gérable. » Une des raisons de ces problèmes tient au statut de ces jeunes. Ils ont beau se trouver dans une enceinte militaire, ils restent mineurs et civils. Pas forcément formés à une pédagogie de pointe, les militaires se trouvaient donc limités dans leurs moyens de coercition. Impossible de leur imposer les traditionnelles séries de pompes en cas de manquement à l’autorité. « L’Education nationale a sans doute compté sur nous pour les mater… » résume un militaire avec amertume. Raté! Malgré tout, du côté des militaires comme de l’Education nationale, on espère que l’expérience n’aura pas été totalement inutile.

    NPI - 08/05/11

     

  • Deux indices pour Qui est-ce? n°6

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    (Cliquez sur les photos)

  • POEME

     

    La petite poissonnière avait de grands sabots de bois claquants

     Et sa voix fendait les airs

    Comme une barque fend le vent

     

    La petite poissonnière derrière son banc de coquillages

    Ne faisait pas son âge

    On aurait dit presque une enfant

     

    La petite poissonnière avait un sourire éclatant

    Et de grands sabots de bois claquants

    La petite poissonnière avait l’air d’une enfant

     

    Son banc  de coquillages était vert comme l’océan

    Son banc de coquillages en plein vent

    Avait quelque chose d’innocent

     

    La petite poissonnière debout derrière son banc

    Avait bien du courage

    Quand le grand vent l’emmitouflait

     

    Elle avait des mains très rouges et des ongles cassés

    Mais elle roulait vite les cornets

    Les grands cornets pointus pour les oursins et les violets

     

    La petite poissonnière n’avait qu’une balance

    De cuivre

    Qui donnait à son banc l’air d’un grand navire

     

    Gaëlle Mann   (Les Machaons en macfarlane - Paris - 1975)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Couvre-feu à Tunis après des violences et des pillages

    Un couvre-feu nocturne a été décrété samedi à Tunis et dans sa banlieue après plusieurs jours "de violences et de pillages", ont annoncé les ministères de la Défense et de l'Intérieur.

     Le couvre-feu s'applique de 21h à 5h locales pour une durée indéterminée, ont précisé les ministères dans un communiqué cité par la télévision et l'agence de presse TAP. Les autorités ont justifié la mesure en déclarant que des pillages et violences s'étaient produits dans la capitale tunisienne et sa grande banlieue au cours des deux derniers jours.

    Des manifestations anti-gouvernementales se sont déroulées chaque jour depuis jeudi à Tunis et ont été parfois durement réprimées par les forces de l'ordre.

     Selon une habitante, des jeunes ont saccagé et pillé un grand magasin d'électro ménager, une pharmacie et ont incendié plusieurs véhicules dans la banlieue défavorisée d'Ethadamen où des manifestations s'étaient déroulées en janvier, avant la chute du président Ben Ali, le 14 janvier dernier.

     Des informations non confirmées font aussi état de violences dans la ville de Gabès, dans le Sud, et à Sidi Bouzid, dans le centre, d'où était parti le mouvement de contestation en décembre.

     Avenue Bourguiba, dans le centre de Tunis, aucun véhicule ne circulait à part quelques voitures de police samedi soir. Des barbelés bloquaient les accès au ministère de l'Intérieur, a constaté une journaliste.

    TF1 News - 07/05/11

  • Ukraine: la célébration du Jour de la victoire interdite à Lvov

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    Nationalistes ukrainiens - (Cliquez sur la photo)

    Un tribunal de Lvov (Ukraine occidentale) a interdit vendredi de célébrer dans cette ville le Jour de la victoire sur l'Allemagne nazie, a annoncé à RIA Novosti le service de presse de la municipalité.

    "Le tribunal a interdit d'organiser des rassemblements de masse à l'occasion du Jour de la victoire", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

    Selon les autorités municipales, cette mesure a été prise dans le but de prévenir des conflits, une importante partie des habitants de la ville ayant une autre vision de la Seconde Guerre mondiale.

    Cependant, la municipalité de Lvov ne s'est pas opposée à la marche célébrant le 68e anniversaire de la création de la 14e division SS de Waffen Grenadier Galicien, qui s'est déroulée le 29 avril.

    RIA Novosti - 07/05/11

  • Nancy, école Bonsecours vandalisée, tags racistes, tentative d'incendie...

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    Cette nuit, l'école Bonsecours a été visitée. Preuve de ce passage,  une collection de tags à caractère raciste et antisémite. Mais les vandales ne se sont pas contentés de faire passer des messages. Selon la municipalité, qui a porté plainte, "cette action particulièrement odieuse a été accompagnée d'une tentative d'incendie au sein  même de la bibliothèque de l'école".

    André Rossinot scandalisé
    Le maire, André Rossinot, s'est dit «particulièrement scandalisé par ce vandalisme inadmissible» et a condamné des actes «barbares». La municipalité «a porté plainte et une enquête judiciaire est ouverte. Les auteurs de cette ignominie seront recherchés activement et poursuivis». La ville a pris «toutes les dispositions nécessaires pour réparer les dégâts causés et effacer les horreurs inscrites sur les murs», précise encore le communiqué.

    Source L'Est républicain  - 07/05/11

  • L'islam hégémonique dans les "prisons-hôtels" de la République

    Le 28 avril, le comédien Samy Naceri était condamné à cinq ans de prison, dont seize mois ferme, pour avoir tenté d’égorger l’ami de son ex-compagne, qui tentait de protéger celle-ci. Un verdict clément compte tenu du passé de multirécidiviste de l’acteur beur, vedette de la série de films Taxi puis de la production algérienne Indigènes qui lui avait valu un prix collectif d'interprétation masculine à Cannes en 2006. « Toxicomane et alcoolique » selon les décisions de justice déjà rendues, Naceri a en effet multiplié les actes de violence et, au moment de son dernier fait d’arme (blanche), il venait de sortir de prison, où il avait purgé une peine pour avoir percuté un policier à Paris alors qu'il conduisait sans permis. « Parmi les faits figurant à son casier ouvert en 1975, il a aussi été condamné en septembre 2007 à une peine de 10 mois ferme pour avoir fracassé un cendrier en verre sur le visage d'un styliste », rappelait également l’AFP en annonçant toutefois que Samy Naceri échappera au cul-de-basse-fosse « puisqu'il a déjà purgé une partie de la peine en détention provisoire ». Surpopulation carcérale ou surreprésentation coranique ?

    Surpopulation carcérale ou surreprésentation coranique?

    On en est bien soulagé pour lui puisque, selon « L’Etat des droits de l’Homme en France » publié par la Ligue de même farine le 28 avril également sous le titre La République défigurée (éd. de La Découverte), et autour duquel les medias ont mené comme de bien entendu grand tapage, la « zonzon » serait un affront national. Ce qui ressortait déjà du rapport de M. Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, selon lequel « les principes républicains n’y sont pas respectés ». Notamment « le principe de laïcité, qui garantit le libre exercice des cultes », qu’il urge selon lui d’«adapter à une plus grande diversité des pratiques ». Et, dans ce rapport (paru au Journal officiel du 17 avril), le contrôleur général de « recommander que les personnels des prisons puissent bénéficier de formations adéquates afin de respecter la liberté de culte des détenus ». Cependant que Philippe Auzenet, responsable du site "Prisons" – 2011 », prévoit l’explosion des prisons françaises « à cause de la surpopulation : 61 428 détenus en novembre 2010, pour 56500 places, du jamais vu », un entassement qui « devient totalement inhumain, dégradant, et rejoint les conditions de l'esclavage, pourtant aboli par la France en 1848 ». Mais si, selon le site, le taux moyen de surpopulation dans les maisons d’arrêt françaises est « de 140 % (…) pour une moyenne de 102% en Europe », ne serait-ce pas parce que notre pays abrite aussi la plus importante population allogène, naturalisés compris, et aussi — Albanie et Kossovo non compris — la plus importante communauté musulmane d’Europe ?

    Ce n’est pas nous qui le disons mais Missoum Chaoui, responsable de l’aumônerie pénitentiaire d’Ile-de-France, qui avance le chiffre de 65 % de détenus musulmans dans les prisons françaises. Un chiffre optimiste. Dès 2004, le sociologue iranien Farhad Khosrokhavar, enseignant à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, estimait, dans son livre L’Islam dans les prisons (éd. Balland), que « 50% à 80% des détenus dans les établissements proches des grands centres urbains et des quartiers sensibles sont musulmans », ce qui, selon lui, faisait déjà de l’islam « la religion majoritaire dans les prisons françaises »… alors que les musulmans ne représentaient officiellement à l’époque que 7% à 8% de la population française.

    « En fait, les musulmans en prison désignent surtout les habitants masculins des banlieues, parmi lesquels les jeunes, entre 18 et 35 ans, forment la grande majorité », notait de son côté le quotidien Washington Post dans un reportage paru le 29 avril 2008 et consacré à « la surreprésentation des prisonniers musulmans dans le système carcéral français, en particulier par rapport à ses voisins européens ». Par exemple à la maison d'arrêt de Sédequin (Lille), qui abrite selon les périodes 70 à 80 % de détenus musulmans.

    Et où, en cas d’été chaud, la situation risque en effet d’être explosive vu l’«entassement» des pensionnaires.

    En Algérie, 22 détenus par cellule

    Ce qui n’empêche pas nos établissements pénitentiaires d’apparaître comme « des prisons-hôtels ». En tout cas vus d’Algérie comme on l’apprenait le 13 avril à la lecture sur le Bondy Blog des mésaventures de Salim B., Français d’origine algérienne qui, à l’issue de vacances au pays en août 2009, avait tenté de rentrer en France avec 140 kilos de résine de cannabis à bord de son véhicule. Forfait qui lui avait valu en janvier 2010 la réclusion à perpétuité, sentence vite confirmée en cassation. « Une peine démesurée par rapport à l’infraction commise. Mais telles sont les peines applicables pour ce genre de délits en Algérie », déplore le Bondy Blog qui note qu’en France, « Salim aurait pris combien pour les mêmes faits douze ans maximum sans compter les remises de peines et les conditionnelles » (2), avant de détailler les déplorables conditions carcérales imposé au condamné à perpète : « Pas de nourriture, pas de linge propre pour se vêtir ou pour dormir. Rien ! Ce ne sont pas les « prisons hôtels » de France, où les détenus sont nourris, logés, blanchis et peuvent même travailler. Lui est dans une cellule de 4 mètres de large et 15 de long, avec 22 codétenus. Ils dorment à même le sol… » Et même le « geste fort » de sa fiancée, Typhanie, une blonde et ravissante secrétaire médicale qui s’est convertie à l’islam car elle escomptait ainsi obtenir un droit de visite, est resté vain. Seul espoir restant : une intervention pressante (et sans doute sonnante et trébuchante) de Nicolas Sarkozy auprès de son homologue Bouteflika afin que le « Français » bénéficie d’une grâce présidentielle.

    Contrairement à ce que d’aucuns pourraient imaginer, le Bondy Blog n’est pas un site d’extrême droite. Tout à l’inverse, il fut créé à Bondy, dans le «9-3 », au plus fort des émeutes raciales de l’automne 2005 avec mission « de raconter la France de la diversité et d'être la voix des quartiers dans les débats qui animent la société française » selon Wikipedia qui signale que la plupart de ses « jeunes journalistes-citoyens » sont « issus de l'immigration africaine et nord-africaine et résident en Seine-Saint-Denis ».

    22, V’là les flics … de couleur !

    Raison pour laquelle, peut-être, ils se montrent parfois moins conformistes que leurs confrères de la grande presse, toujours prêts à soutenir les Jeunes contre les pouvoirs établis en général et la police en particulier. Quelques semaines plus tôt, dans un papier du 30 mars sur les Noirs et Maghrébins de plus en plus à épouser la carrière policière au point qu’on peut croiser des patrouilles « composée exclusivement de personnes “noires” et “arabes” », le site interrogeait des « enfants des cités ». Dont les réactions étaient pour le moins négatives. Zakaria trouvait ainsi que les keufs de couleur « font trop les malins, plus que les autres » (les Blancs). D’ailleurs, ajoute Ramy, « au final, te prendront plus la tête que les autres flics… En général, dans un groupe de policiers, celui qui te cassera le plus les couilles, sera toujours arabe ou noir. » Christophe, d’origine antillaise, estime lui aussi que « ceux-là, ce sont les pires » : « Même s’ils m’ont rien fait et que je me fais rarement contrôler, je trouve que les renois et rebeus font plus les malins que leurs collègues blancs. » Confirmation de Mohamed : « Au lieu de faire leur métier normalement, ils vont en rajouter… Par exemple, une fois dans le train, il y avait un policier d’origine tunisienne qui m’a pris la tête. Ses collègues blancs s’en foutaient complètement de moi. Mais lui, il ne voulait pas me lâcher.»

    Comme le remarque le site, voilà qui « casse un peu les clichés sectaires qu’on entend sur la police, surtout en banlieue (mais aussi ailleurs) ». En effet, mais restent à savoir pourquoi les medias et une grande partie de la nomenklatura politique persistent à véhiculer ces clichés, si dangereux pour la paix civique. Est-ce leur complexe de culpabilité ou leur assujettissement au Politiquement Correct qui les pousse ainsi à tenir en toutes circonstances un discours antinational propre à légitimer toutes les dérives de ceux qui sont « chez eux chez nous » ? Il serait en tout cas vain d’attendre de ces belles âmes, si promptes à s’émouvoir, qu’elles se penchent enfin sur le sort réservé à la minorité non musulmane dans les prisons hexagonales. Il y aurait là un passionnant — et inédit — sujet d’enquête.

    Claude LORNE
    29/04/2011

    Polémia - 07/05/11

  • 0bama publie un faux certificat de naissance sur le site de la Maison-Blanche



    Une vive polémique s’est développée à propos du lieu de naissance de Barack Obama. Officiellement, le président est né états-unien à Hawaï, mais de nombreux éléments prouvent qu’il est en réalité né ressortissant britannique au Kenya. Dans ce cas, il ne serait pas éligible à la présidence des États-Unis.

    De nombreuses actions judiciaires ont été conduites —principalement par Me Philip Berg— pour le sommer de produire son certificat de naissance. En vain. L’intéressé a toujours préféré ne pas se faire représenter au tribunal et payer une amende.

    Venant d’annoncer son intention de se porter candidat à sa propre succession, Barack Obama a décidé de lever enfin le doute en publiant le fameux document sur le site de la Maison-Blanche, le 27 avril 2011.

    Le jour même, un citoyen états-unien, Albert Renshaw, a posté sur YouTube une vidéo montrant que si on télécharge le document en pdf et qu’on l’ouvre avec le logiciel Adobe Illustrator, on découvre qu’il a été trafiqué. En consultant les calques (layers), on constate que plusieurs mentions ont été effacées, puis réécrites.

    Intrigués, nous avons nous même téléchargé immédiatement le document et l’avons ouvert ultérieurement avec Adobe Illustrator. C’est effectivement un faux grossier.

    Source voltairenet.org  

  • 7 mai 1954: la chute de Diên Biên Phu

     

    Libres propos de José Castano

    « Le Soldat n’est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d’aller sans faillir au bout de sa parole tout en sachant qu’il est voué à l’oubli » (Antoine de Saint Exupery)

    Diên Biên Phu, le « grand chef lieu d’administration frontalière » est habité par les Meos, rudes montagnards qui cultivent le pavot et font commerce de l’opium et par les Thaïs qui travaillent les rizières de la vallée et font du petit élevage. Cette localité, à la frontière du Laos, est reliée au reste du pays par la route provinciale 41 qui va jusqu’à Hanoï située à 250 kms et vers la Chine. C’est une cuvette de 16kms sur 9 entourée de collines de 400 à 550 mètres de hauteur et traversée par la rivière Nam Youm.

    Au début de l’été 1953, l’Indochine entre dans sa 8ème année de guerre. Le Vietminh, très mobile, se meut avec facilité sur un terrain qu’il connaît parfaitement. Son corps de bataille est de surcroît numériquement très supérieur à celui du corps expéditionnaire français et bénéficie, en outre, de l’aide sans réserve de la Chine libérée de son action en Corée depuis la signature de l’armistice, le 27 juillet 1953. C’est dans ce contexte, que le 7 mai 1953, le Général Navarre se voit confier le commandement en chef en Indochine en remplacement du général Salan. Navarre avait un grand principe : « On ne peut vaincre qu’en attaquant » et il décidera de créer à Diên Biên Phu une base aéroterrestre pour couper au vietminh la route du Laos et protéger ainsi ce pays devenu indépendant.

    Quand les responsables français décident d’investir, la cuvette de Dien Bien Phu, ils savent pourtant que des forces régulières vietminh importantes de la division 316 du régiment 148 et du bataillon 910 occupent solidement la région depuis octobre 1952. Qu’à cela ne tienne ! L’endroit paraît idéal au commandant en chef ! Il est un point de passage obligé pour le vietminh qui ne pourra que très difficilement le contourner… De plus, il bénéficie d’un aérodrome aménagé durant la deuxième guerre mondiale par les Japonais tandis que le fond de la cuvette est une véritable plaine de plus de 100km² qui permettra l’emploi des blindés. Par ailleurs, le commandement français considérait en cet automne 1953 que le vietminh, vu l’éloignement de ses bases, à 500 kms de Diên Biên Phu, ne pourrait entretenir dans le secteur que deux divisions maximum… Il en conclut donc qu’il ne pourrait mener que de brefs combats en ne disposant, en outre, que d’une artillerie limitée qu’il sera aisé de détruire par les canons du colonel Piroth, qui s’était porté garant.

    L’occupation de la cuvette fut fixée le 20 novembre 1953. Elle fut baptisée « opération Castor ». Ce sera le plus important largage de parachutistes de toute l’histoire de la guerre d’Indochine. Vers 11 h du matin, les deux premiers bataillons sont largués : Le 6ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux du Commandant Bigeard et le 2ème Bataillon du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes du Commandant Brechignac. Puis arriveront : le 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux, deux batteries de 75 sans recul du 35ème RALP, une compagnie de mortiers de 120 et une antenne chirurgicale. Le lendemain, les légionnaires du 1er Bataillon Etranger de Parachutistes sauteront ainsi que le 8ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux, des éléments du génie et le PC de l’opération (général Gilles, lieutenant-colonel Langlais avec 25 hommes). Le 22 novembre, le 5ème Bataillon de Parachutistes Vietnamiens est largué à son tour. Au soir du 22 novembre 1953, il y aura 4195 hommes dans la célèbre cuvette.

    Durant près de quatre mois, les soldats français vont aménager la cuvette en camp retranché. Les petites collines entourant le camp prennent le nom de Gabrielle, Béatrice, Dominique, Eliane, Anne-Marie, Huguette, Claudine, Françoise, Liliane, Junon, Epervier et enfin Isabelle.

    L’offensive vietminh débute dans la soirée du 13 mars 1954 par une intense préparation d’artillerie (près de 9000 coups) visant particulièrement Béatrice et Gabrielle. Le combat du tigre contre l’éléphant commençait : Le tigre tapi dans la jungle allait harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, se videra de son sang et mourra d’épuisement.

    Le point d’appui Béatrice est écrasé par les obus de canons et de mortiers lourds. Pendant plusieurs heures il reçoit des milliers d’obus. Les abris, n’étant pas conçus pour résister à des projectiles de gros calibre, furent pulvérisés. La surprise est totale dans le camp français. Malgré un combat acharné et sanglant, au prix de lourdes pertes de part et d’autre, Béatrice, tenu par la 3/13ème Demi-Brigade de la Légion étrangère, commandée par le Commandant Pégot, fut enlevée par les Viets en quelques heures. Un malheureux concours de circonstance favorisa cette rapide victoire vietminh : les quatre officiers dont le lieutenant-colonel Gaucher, responsables de la défense de Béatrice furent tués dès la première heure par deux obus qui explosèrent dans leur abri. En une nuit, c’est une unité d’élite de la Légion qui est supprimée. Nul n’a imaginé un tel déluge d’artillerie. La contre batterie française se révèle inefficace. Le Viêt-Minh utilisant une énorme capacité en bras, a pu creuser des tunnels en travers des collines, hisser ses obusiers et s’offrir plusieurs emplacements de tir sur la garnison sans être vu. Des terrasses furent aménagées et dès que les canons avaient fini de tirer, ils regagnaient leur abri. De ce fait jamais l’artillerie française ne fut en mesure de faire taire les canons Viêt-Minh, pas plus que les chasseurs-bombardier de l’aéronavale.

    Dans la soirée du 14 mars, Gabrielle, défendue par le 5/7 Régiment de Tirailleurs Algériens, subit un intense et meurtrier pilonnage d’artillerie. A 5h, le 15 mars, le vietminh submerge la position, dont les défenseurs ont été tués ou blessés. L’artillerie ennemie –que l’on disait inefficace- fait des ravages parmi les défenseurs sans que l’on puisse espérer la réduire au silence. Conscient de cet échec et de sa responsabilité, le Colonel Piroth, responsable de l’artillerie française se suicidera dans la nuit du 15 au 16 mars en dégoupillant une grenade.

    Cependant, la piste d’aviation, bien que pilonnée quotidiennement -mais aussitôt remise en état- permettait l’arrivée régulière des renforts. Ce pilonnage s’intensifiant, les atterrissages de jour devinrent impossibles et les appareils durent se poser de nuit dans les pires conditions. Bientôt il fallut renoncer complètement et les assiégés se retrouvèrent, dès lors, isolés du reste du monde. A noter que le 28 mars, l’avion devant évacuer les blessés de la cuvette, endommagé au sol, ne put décoller. L’infirmière convoyeuse de l’équipage, Geneviève de Galard, était à bord. Elle restera jusqu’à la fin parmi les combattants.

    Le général vietminh Giap, afin de s’infiltrer plus facilement dans les défenses françaises, fit alors intervenir des milliers de coolies dans le creusement d’un réseau de tranchées, véritable fromage de gruyère, menant aux divers points d’appui. Le 30 mars, après une préparation d’artillerie très intense et l’infiltration des viets par ces tranchées, Dominique 2 et Eliane1 furent prises. Cependant, les parachutages français continuaient encore dans la plus grande confusion. La superficie de la base aéroterrestre ayant été réduite et les liaisons avec les points d’appui encore tenus par les soldats français devenant impossibles, ces « volontaires du ciel » exposés aux feux directs de l’ennemi, connaissaient des fortunes diverses. Certains atterrissaient directement chez l’ennemi, d’autres étaient morts en touchant le sol, d’autres étaient perdus… tandis que le ravitaillement parachuté faisait la joie du vietminh en améliorant son quotidien.

    Du 9 au 11 avril, une nouvelle unité de légion, le 2ème Bataillon Etranger de Parachutistes, est largué dans des conditions déplorables et engage aussitôt une contre-attaque sur la face est. Il est en partie décimé. Les rescapés fusionnent alors avec les restes du 1er BEP reformant une unité sous les ordres du Commandant Guiraud. Le 4 mai, ont lieu les derniers parachutages d’hommes provenant du 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux tandis que les Viets intensifient encore leurs bombardements faisant intervenir les fameuses orgues de Staline, aux impacts meurtrier en rafales, provoquant d’énormes dégâts dans les abris minés par les pluies quotidiennes d’Avril. La cuvette disparaît dans des nuages de boue soulevée par les obus.

    Dans la soirée du 6 mai, c’est le déchaînement de l’artillerie viet et de toutes les armes dont elle dispose. Dans le camp agonisant, c’est l’apocalypse. Tout ce qui est inflammable prend feu ; les abris s’effondrent, les tranchées s’écroulent, la terre se soulève. La mort frappe sans interruption. A 23h, les taupes vietminh, après avoir creusé un tunnel de 47 mètres de long, déposent sous Eliane2 une charge d’une tonne de TNT puis se ruent à l’assaut. La résistance des défenseurs est héroïque ; ils refusent de se rendre et luttent jusqu’à la mort. Une poignée de survivants arriveront à se replier sur Eliane4 afin de poursuivre le combat. A l’aube du 7 mai, Dominique et Eliane sont tombées. Les tranchées sont jonchées de cadavres et de blessés des deux camps. Alors que le Colonel de Castries vient d’être promu général, à 10h du matin, les Viets finissent d’investir les Eliane. Du côté Français, il n’y a plus ni munitions, ni réserve d’hommes mais les sacrifices continuent…

    Le Général Cogny adresse un dernier message au Général De Castries, souhaitant qu’il n’y ait ni drapeau blanc, ni capitulation. « Il faut laisser le feu mourir de lui-même pour ne pas abîmer ce qui a été fait » précise-t-il. L’ordre de cessez-le-feu tombe à 17h. Après destruction de tout le matériel et de tout le ravitaillement, le PC de Diên Biên Phu adresse son ultime message à Hanoi à 17h50 : « On fait tout sauter. Adieu ! » Quelques minutes plus tard, les viets font irruption dans le PC du général De Castries. Un drapeau rouge à étoile d’or est planté sur le PC français. Diên Biên Phu est tombé mais n’a pas capitulé.

    Durant cette bataille, le corps expéditionnaire français comptera 3000 tués et un nombre très important de blessés. 10.300 seront faits prisonniers mais les effroyables conditions de détention des camps Vietminh sont telles que seulement 3.300 d’entre eux reviendront de captivité. Le 21 juillet 1954, les accords de Genève mettront fin à cette guerre.

    « Le Courage est un embrasement de l’être qui trempe les Armées. Il est la première des vertus, quelle que soit la beauté des noms dont elles se parent. Un soldat sans Courage est un Chrétien sans foi. Le Courage est ce qu’il y a de plus sacré dans une Armée. Nul n’a le droit de troubler ses sources limpides et fécondes.  »

    NPI - 07/05/11

  • Lyon, gare de la Part-Dieu - Violée et filmée à 14 ans par des jeunes: "ils ne cherchaient qu'à s'amuser.."

    Apparemment, personne n’a rien vu. Mercredi vers 17 heures, devant la gare TGV de la Part-Dieu noire de monde, une jeune fille de 14 ans a été victime d’une tournante, un viol collectif mené par des adolescents, collégiens comme elle. Elle se promenait avec une copine lorsqu’elle a rencontré deux garçons de son âge qui les ont gentiment invitées à les suivre sur le côté de la gare, dans un endroit un peu isolé, entre la station de taxis et le dépose-minute.

    Là, les deux adolescentes sont tombées sur un groupe d’une quinzaine de garçons venus de Villeurbanne, la commune voisine, dont elles reconnaissent certains. Flairant la mauvaise affaire, la copine s’éclipse, laissant la première jeune fille, moins réactive, au milieu du groupe. Et c’est à ce moment que son calvaire commence.

    « L’un des garçons émet l’idée de lui demander une fellation à accomplir sous le regard des autres », explique Jean-Marc Rebouillat, directeur de la sécurité départementale du Rhône. La jeune fille s’exécute au milieu du groupe, très amusé. Puis elle est priée de passer à un deuxième collégien, à un troisième, à un quatrième. Pendant ce temps, deux garçons de la bande, âgés de 13 ans, filment avec leurs téléphones portables, sous le regard d’un petit frère âgé de… 6 ans. C’est un homme, apercevant de la fenêtre de son bureau la scène, qui met fin aux violences en alertant la police.

    Selon le procureur, «ce groupe n’était pas connu des services de police»

    De nombreux passants étaient auparavant passés devant le groupe, sans broncher. « Nous sommes intervenus alors que les agresseurs étaient encore tous là, explique Jean-Marc Rebouillat, et nous avons interpellé quinze personnes. » La police récupère la jeune fille en état de choc, complètement prostrée et hagarde. Les quatre violeurs et les deux « cameramen » sont placés en garde à vue. Les premiers, âgés de 14 à 16 ans, ont été mis en examen hier matin pour « viols aggravés ». Passibles de la cour d’assises des mineurs, ils encourent dix ans de prison. Les deux auteurs des films, âgés de 13 ans, attendaient hier encore de savoir quelles poursuites la justice lancera contre eux. Le tournage d’images dans de telles conditions étant considéré comme une « complicité » depuis la loi pénalisant le « happy slapping », ils pourraient également être poursuivis comme les agresseurs.

    « Ce groupe n’était pas connu des services de police, ce n’étaient jusqu’alors pas des délinquants, a précisé hier le procureur de la République Marc Désert, leur passage à l’acte est incompréhensible. » Les adolescents se sont montrés surpris lorsqu’ils ont été emmenés au commissariat, ne comprenant absolument pas ce qui leur était reproché et s’en ouvrant auprès des policiers. « Elle était d’accord, elle n’a pas dit non », se sont-ils défendus, éberlués d’entendre parler de viol, et qualifiant la victime de « fille facile ».

    « La jeune fille n’a pas été contrainte par une violence physique, précise le procureur, mais elle a été contrainte par le nombre et par l’insistance de ces jeunes gens. » L’adolescente est décrite comme « timide ». Elle a elle-même expliqué ne pas avoir pu dire « non ». La proie idéale pour des garçons renforcés par la puissance du groupe, qui ne cherchaient qu’à s’amuser et n’avaient pas désiré organiser un guet-apens. « C’était juste l’opportunité », résume le directeur de la sécurité urbaine.

    Un mineur de 15 ans a été écroué jeudi dans le Vaucluse dans le cadre d’une affaire de viol collectif en Ardèche. Il était déjà soupçonné d’avoir participé au viol d’une jeune fille de 17 ans alors qu’elle se baignait dans la mer à Marseille l’été dernier. Le suspect principal, également mineur, avait été écroué.

       Source Le Parisien - 07/05/11

    Les viols collectifs ne sont plus maintenant que des "jeux" qu'on s'efforce de banaliser aux yeux de l'opinion...