14/02/11
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14/02/11
Exode massif des Tunisiens vers l’Europe, reprise de l’offensive antichrétienne dans une Egypte soumise à la loi martiale, la gueule de bois est pénible pour tous ceux qui s’étaient enivrés des « printemps » de Tunis et du Caire.
Tout est bien qui finit bien : le régime du « pourri » Ben Ali, exilé en Arabie séoudite, ne serait plus qu’un mauvais souvenir pour les Tunisiens et, le 12 février, le ministère français des Affaires étrangères a levé ses restrictions de voyages sur les stations balnéaires de Tabarka (chère à Mme Alliot-Marie), de Hammamet ou de Monastir et de Djerba. A charge pourtant pour les touristes de « faire preuve de vigilance quand ils quittent leur hôtel » et « d’adopter la plus grande réserve, d’éviter de se mêler à toute forme de rassemblement et de respecter le couvre-feu instauré sur l’ensemble du territoire de minuit à 4h », conseille le Quai d’Orsay. N’empêche, les « tours opérateurs » pavoisent : ils pourront reprendre incessamment leurs vols charters sur l’une des destinations jusqu’ici les plus juteuses du Maghreb.
Ruée tunisienne sur la France
Mais, en attendant, c’est une autre ruée qui se produit : celle, déjà évoquée par Polémia dans un « Chiffre », des Tunisiens sur l’île sicilienne de Lampedusa et, de là, sur l’Eldorado français, indiqué par 75% d’entre eux comme destination finale.
Pendant le second semestre 2010, l’Italie avait accueilli — avec plus ou moins d’enthousiasme — cinq cents réfugiés tunisiens. Depuis le 8 février, c’est par milliers qu’affluent ceux-ci — un millier en une seule nuit, celle du 12 au 13. Et Rome qui, dépassée par les événements, a décrété l’état d’urgence humanitaire et appelé au secours ses partenaires de l’Union, craint que le rythme ne s’accélère.
Parlant naguère des Européens de l’Est qui fuyaient le bloc communiste, on disait qu’ils « votaient avec leurs pieds ». Les Tunisiens, eux, ont recours aux plus fragiles embarcations mais l’objectif est le même. Pourquoi cet exode massif alors que, nous l’a-t-on dit, la « révolution du jasmin » avait été une parfaite réussite dont les lendemains devaient être plus radieux encore ? Une promesse qui ne convainc visiblement pas les Tunisiens. Non seulement les partisans du président déchu redoutant les représailles des vainqueurs mais aussi nombre de ses adversaires, effrayés par une instabilité grandissante et la peur du chaos économique, aucun parti local n’étant d’accord sur la « reconstruction de la Tunisie » dont les islamistes sont bien décidés à tirer profit. Décidément, les « chemins de la liberté » tant vantés par Paris-Match ne semblent mener qu’à l’exil et le jasmin n’aura pas tardé à se faner, et son doux parfum n’exhale plus que miasmes.
Printemps arabe ou hiver des dinosaures ?
Et qu’en est-il du lotus, censé ces dernières semaines enbaumer les rues du Caire et d’Alexandrie ?
Banni le 11 février à Sharm-el Cheikh au terme d’une folle journée des dupes, Hosni Moubarak est tombé, après trente ans passés au pouvoir, mais dès le lendemain tombaient aussi la Constitution, suspendue, et le parlement, dissous par le Conseil suprême des forces armées, qui annonçait « gérer les affaires du pays pour une période temporaire de six mois ou jusqu’au terme d’élections aux Chambres haute et basse du parlement et d’une élection présidentielle ».
Circulez, il n’y a plus rien à voir, y compris sur la fameuse place Tahrir — de la Liberté — nettoyée de ses occupants. S’agit-il réellement d’une « victoire pour la révolution, de nature à satisfaire la rue égyptienne » comme l’assure l’opposant « historique » Ayman Nour, qui avait défié le Raïs lors de la présidentielle de 2005 ? Ou, comme la perspective en terrifie les gouvernements grec et italien, « la rue » réagira-t-elle à la manière tunisienne, en tentant d’échapper par tous les moyens aux appétits rivaux des militaires et des Frères musulmans tant il est vrai comme l’écrivait Anne Rodier dans Le Monde du 8 février, repris par Polémia (1), que « la “transition démographique” a bouleversé les sociétés du Maghreb et du Machrek », une réalité que sept semaines durant a refusé de considérer une mediaklatura internationale, en extase depuis Mai 68 devant toute explosion d’acné juvénile et donc devant le « printemps arabe » (titre piqué par le Journal du dimanche à Benoist-Méchin, évidemment pas cité) « printemps » de Tunis puis du Caire alors qu’on assistait simplement à l’hiver de dinosaures perclus par les ans, la maladie, le trop long exercice du pouvoir et la corruption de leur entourage.
Les Coptes plus que jamais en danger
Après le sanglant attentat (23 morts et une centaine de blessés) perpétré contre une église d’Alexandrie le 31 décembre dernier, nos media s’inquiétaient enfin du sort des chrétiens d’Orient, décrétés « cibles légitimes » à éliminer par tous les moyens par l’« État islamique d’Irak », groupe sunnite étroitement lié au réseau Al-Qaïda, et notamment des coptes d’Egypte – voir notre article Polemia (2). En revanche, à peine le « printemps arabe » avait-il éclos que les chrétiens devenaient quantité négligeable pour les myriades d’envoyés spéciaux occidentaux. Que pensaient les coptes de l’offensive contre Moubarak — qui avait solennellement condamné l’attentat d’Alexandrie —, quelle était leur réaction aux désordres et à l’émergence des islamistes ?
Peu chalait à nos « prescripteurs d’opinion » pour lesquels seule comptait la chute du dictateur égyptien — tant souhaitée, et favorisée, par l’administration Obama (3) — mais dont on veut croire qu’ils auront mesuré les incertitudes et les périls à venir depuis l’incendie criminel qui a ravagé l’église Mar Guiguis de Rafah, au Sinaï. Un sanctuaire qui avait été bizarrement déserté par les forces de sécurité alors que, depuis le massacre du 31 décembre, tous les édifices chrétiens étaient gardés. Faut-il voir dans cette curieuse absence un indice de la pénétration de l’armée par l’islamisme, comme c’est le cas de l’armée turque, longtemps bastion du kémalisme aujourd’hui ébranlé par les imams, à l’image de toute la société anatolienne ?
L’archéologie au pillage
Toutankhamon
Dur retour sur terre aussi au musée du Caire, où le très médiatique ministre des Antiquités Zahi Hawass a confirmé le 13 février le saccage de plusieurs salles et la disparition d’une vingtaine de pièces très rares, dont deux statues en bois dorées de Toutankhamon, vraisemblablement volées le 28 janvier lors d’incursion de pillards, sans doute commandités. Une catastrophe archéologique qui s’ajoute à celle de Saqqarah, si longtemps fief du grand égyptologue français Jean-Philippe Lauer qui y voua sa vie de 1926 à son décès en 2001. Un site superbe par ses peintures murales, aujourd’hui razzié et vandalisé.
Les chrétiens et les antiquités seront-ils les grandes victimes de la seconde révolution égyptienne, selon le schéma observé en Mésopotamie ?
Les tristes précédents irakiens… et berlinois
« Les sites archéologiques d’Irak dévastés par la guerre », tel était le titre d’un dossier publié le 8 février par La Croix qui soulignait que si « les déprédations avaient commencé dès la deuxième guerre du Golfe en 1990 et l’embargo imposé à l’Irak par les Nations-Unies », elles « ont littéralement explosé avec l’invasion américaine du pays en 2003 ». Lors du pillage par des « démocrates » du musée de Bagdad (12-13 avril 2003), quelque 15 400 pièces rares furent ainsi subtilisées, dont le tiers a peine a pu être récupéré, et les riches bibliothèques de la ville perdirent aussi leurs archives et leurs plus vénérables ouvrages, évidemment « retenus » de longue main par de riches collectionneurs. Mais ce sont les 12 500 sites archéologiques recensés en Irak qui subirent le plus gros dommage, aussi bien du fait des « libérateurs » qui y déployèrent leurs blindés sans se soucier des trésors enfouis que des pillards qui s’emparèrent de dizaines de milliers d’objets dont beaucoup n’avaient pu être encore répertoriés. « L’anarchie et le pillage ont détruit 25 % des sites dans le sud de l’Irak », déplore James Phillips, conservateur d’un musée spécialisé de Chicago. « La perte est irrémédiable… Des informations fondamentales pour la compréhension de ces civilisations anciennes sont perdues à jamais », accuse de son côté Christine Kepinski, directeur de recherches à notre CNRS.
Certes, tout conflit, même « moral », apporte son lot de destructions. Ainsi que le rappelle le professeur honoraire Jean-Louis Huot, ancien directeur de l’Institut français d’archéologie du Proche-Orient, « la Seconde Guerre mondiale a rasé les villes d’art allemandes et brûlé les palais de Saint-Pétersbourg, les Alliés ont bombardé les musées de Berlin et réduit en cendres, par exemple, les statues monumentales en basalte de Tell Halaf, en Syrie, retrouvées par une mission allemande au début du XXème siècle. Les troupes d’occupation israélienne dans le Sinaï ont pillé les reliefs rupestres égyptiens en les découpant à la scie » et ne parlons pas d’Angkor dont les trésors furent bradés par les Khmers rouges aux trafiquants thaïlandais et chinois pour se procurer de l’argent frais.
Mais dans une Egypte durablement déstabilisée, les dévastations et le pillage risquent de prendre un tour d’autant plus dramatique que les islamistes les plus enragés rejettent avec hystérie le passé pharaonique du pays, qui ne s’y intéressa d’ailleurs que très récemment, à la remorque des Occidentaux dont le ministre Zahi Hawass, justement, enviait les lauriers. La révolution du lotus menace-t-elle à terme les pilônes lotiformes de Karnak tout comme les Bouddhas géants de Bamyan ne survécurent pas aux explosifs des Taliban afghans ? C’est l’une des questions angoissantes qui, l’euphorie retombée, se pose à la « communauté internationale ».
Claude Lorne
Novopress - 15.02/11
PARIS (EJP)--- "Ce n'est pas l'image de la France, de la France rurale, de la France des terroirs et des territoires, de la France qu'on aime bien", a estimé l'ancien ministre de l'Agriculture et député UMP Christian Jacob en parlant de Dominique Strauss-Kahn, actuel patron du Fonds monétaire international (FMI) et candidat potentiel à l’élection présidentielle de 2012.
Ces propos sur Radio J dimanche ont déclenché la colère des proches de Dominique Strauss-Kahn, relayés lundi par une mise au point du porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, pour montrer "ce que nous accepterons et ce que nous n'accepterons pas" pendant la campagne présidentielle de 2012.
Lors du point de presse hebdomadaire du PS, il a dénoncé "les relents très moisis" de la polémique, laissant entendre que celle-ci avait une connotation antisémite. « Je dis là-dessus : stop, tout de suite, tout de suite ! Cette déclaration est « inacceptable ».
Pour le député PS Jean-Jacques Urvoas, "dire que DSK n'est pas à l'image de la France, c'est sous-entendre qu'il est un étranger, un apatride, membre du "parti de l'étranger ", voire malheureusement bien autre chose"...
Et Pierre Moscovici, qui envisage d'être candidat à la primaire socialiste si Dominique Strauss-Kahn renonce, a jugé "la thématique derrière tout ça profondément malsaine".
"Il y a un côté 'la terre ne ment pas', sous-entendu M. Strauss-Kahn vous êtes le parti de l'étranger. Cela ressemble à une rhétorique de l'extrême droite entre les deux guerres", a-t-il déclaré.
Ces reproches sont "excessifs", a estimé le député maire UMP de Nice, Christian Estrosi. Jean-François Copé, patron des députés UMP, a appelé le PS au "calme". « Il est important que chacun dans une démocratie puisse s'exprimer et appeler l'attention des Français sur les failles de l'adversaire », a souligné le patron de l'UMP. Pour lui, « M. Strauss-Kahn en a une énorme, de faille : il n'est plus en France depuis de nombreuses années maintenant. »
Strauss-Kahn est devenu durant le week-end la cible numéro un de la droite en raison des spéculations qui vont bon train sur ses velléités présidentielles en 2012.
Le Parti Socialiste doit désigner son candidat à la présidentielle 2012 par le biais de primaires pour lesquelles les candidatures doivent être déposées avant le 13 juillet. Le scrutin aura lieu en octobre. |
Le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, a jugé dimanche que le directeur général du Fonds monétaire international incarnait la "gauche ultra-caviar"
Les spéculations autour de la candidature de Strauss-Kahn ont été relancées par les confidences de son épouse, la journaliste Anne Sinclair qui a expliqué la semaine dernière dans le magazine Le Point ne pas souhaiter qu'il brigue un deuxième mandat au FMI.
Selon une enquête d'opinion Paris Match/Ifop publiée lundi, Dominique Strauss-Kahn est au top du palmarès des personnalités les plus populaires avec 79% d'opinions positives alors que la cote de popularité du président Nicolas Sarkozy stagne à 37% par rapport au mois dernier".
EJP. 15/02/11
Le principal suspect dans une affaire de vol de voiture qui a mal tourné, le 2 janvier dernier, à Montpellier, a été arrêté. Un étudiant avait été tué d’un coup de couteau, et son père avait été blessé.
Le jeune étudiant et son père avaient été témoins et tenté d’empêcher, le 2 janvier dernier, à Montpellier (Languedoc-Roussillon), d’un vol de voiture. Le, ou les voleurs en question avaient alors poignardé à mort le premier, et blessé le second. Un suspect, adolescent de 15 ans, a été arrêté hier, rapporte Europe 1.
L’enquête de police avait fini par déterminer le profil du présumé voleur/meurtrier. Et ce dernier, se sachant recherché, avait pris la fuite vers l’Algérie, son pays d’origine, le temps de se faire oublier. Finalement de retour à Montpellier, il a très rapidement été arrêté. Selon les enquêteurs, il resterait un ou plusieurs complices à identifier.
Nations Presse Info - 15/02/11
Selon Le Canard enchaîné, les Miled ont vendu, le 30 décembre, à l'hôtel Sentido Beach à Tabarka, toutes leurs parts de cette SCI à Bernard et Renée Marie, qui sont âgés de 94 et de 92 ans, en présence d'employés de la commune de Tabarka. La ministre était alors présente dans l'hôtel, selon le journal.
"Les éventuelles transactions de ses parents ne concernent en rien Michèle Alliot-Marie et elle n'a pas à les commenter", a déclaré à l'AFP son conseiller de communication, Guillaume Didier.
Selon le journal, qui est à l'origine des précédentes révélations sur les vols de la ministre et de sa famille à bord de l'avion privé de M. Miled, le montant exact de la transaction des époux Marie n'est pas connu.
C'était une transaction, selon le journal, appelée à rester secrète mais qui était "forcément préparée de longue date", car il fallait l'accord du gouverneur du secteur, lui-même sous tutelle du ministère de l'Intérieur.
Michèle Alliot-Marie a dû faire face à des appels à sa démission pour avoir utilisé par deux fois, durant ses vacances de Noël en Tunisie, l'avion de son ami tunisien Aziz Miled, présenté comme un proche du beau-frère du président déchu, alors que la révolution de jasmin avait débuté.
AFP. 15/02/11
VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/joggeuse-activement-recherchee-pres-de-toulouse-2157013/
"On a trouvé des traces", relevées par les techniciens d'investigation criminelle de la gendarmerie, "mais on ne sait pas ce que c'est", a dit cette source. "Toutes les pistes sont ouvertes" quant au motif de la disparition, a-t-elle dit.
Les gendarmes n'écartent aucune hypothèse, personnelle, accidentelle ou criminelle. Mardi en milieu d'après-midi, ils travaillaient "toujours sur une disparition inquiétante", a dit une autre source.
En blouse blanche, les techniciens d'investigation criminelle s'affairaient dans un périmètre bouclé par les enquêteurs, autour de la maison de la disparue et sur une section de route départementale, a constaté un photographe de l'AFP.
C'est le long de ces routes que cette mère de famille, secrétaire dans un cabinet d'avocats, va courir tous les matins vers 4H30, alors qu'il fait encore nuit, avant d'aller travailler.
Lundi, elle est partie comme à son habitude en se munissant seulement de ses clés, sans emporter ni argent ni portable, a rapporté la gendarmerie.
Entre 5H30 et 6H00, ne la voyant pas revenir, son mari a alerté les gendarmes, ont dit ces derniers.
Il s'agit d'une disparition totalement inexpliquée, ont déclaré les gendarmes. Le mari de la joggeuse, lui, "ne comprend pas", soulignait-on à la gendarmerie.
Les recherches menées par une trentaine de gendarmes lundi avec l'aide de maîtres-chiens et de policiers municipaux sont restées vaines et ont été interrompues à la tombée de la nuit.
L'inquiétude grandissant, le dispositif a été considérablement renforcé mardi. Les patrouilles ont repris leur travail vers 8H00 en refaisant systématiquement à pied les itinéraires communément empruntés par la coureuse.
Celle-ci est bien connue du voisinage pour courir le long des départementales avant la levée du jour. Elle aurait ainsi été aperçue une dernière fois par un commerçant avant de disparaître.
Le portrait de la disparue a été affiché dans tous les commerces de Bouloc.
Tandis qu'elles se poursuivaient sur le terrain, les investigations ont été étendues au champ judiciaire et à tout ce qui, dans "l'environnement" de la joggeuse, pourrait expliquer la disparition.
AFP. 15/02/11
(Cliquez sur la photo)
Depuis de longs mois, le dossier empoisonne les relations franco-mexicaines, et celles-ci ne sont pas prêtes de se détendre. Le gouvernement mexicain a en effet annoncé lundi soir qu'il n'avait nullement l'intention de transférer Florence Cassez en France, contrairement à la requête formulée par Paris. «Le procès de Florence Cassez a démontré sa culpabilité», a ainsi assuré le ministère mexicain des Affaires étrangères.
Mexico est allé plus loin encore en pointant directement du doigt l'implication de Nicolas Sarkozy dans toute cette affaire. «Il est vraiment surprenant qu'un chef d'État prenne une décision de politique extérieure affectant les liens entre deux peuples et deux gouvernements en consultant une personne condamnée par la justice mexicaine pour des délits de nature particulièrement grave»,a ainsi poursuivi le ministère mexicain.
En guise de désapprobation, le Mexique a donc annoncé dans la foulée son retrait de l'organisation de l'année du Mexique en France, qui faisait pourtant figure de symbole aux yeux de la Française incarcérée depuis maintenant plus de cinq ans pour «complicité d'enlèvements». «Le gouvernement du Mexique ne permettra pas que les artistes et créateurs, ainsi que les entrepreneurs et autres participants à ce programme, soient exposés à des manifestations étrangères aux objectifs qui les avaient mobilisés à l'origine et qui empêcheraient une appréciation adéquate de leurs œuvres et de leurs contribution», a ainsi fait valoir Mexico.
Pourtant, Nicolas Sarkozy avait annoncé un peu plus tôt dans la journée son intention de maintenir cet événement en France, mais en le dédiant à Florence Cassez. «Le peuple de France est ami avec le peuple du Mexique» et «nous faisons la différence entre le peuple mexicain et certains de ses dirigeants», a affirmé le président français, qui a reçu pour la dixième fois consécutive les parents de Florence Cassez et s'est entretenue «longuement» par téléphone avec la jeune femme lundi. «Supprimer l'année du Mexique en France serait faire offense au peuple mexicain» et serait «inapproprié», a-t-il argué. Une décision partagée par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, qui a réagi, mardi, à la décision mexicaine : «Cela n'est pas bien quand un État prend la culture comme instrument d'action» (...), «On est plus dans une affaire de culture mais une affaire d'État».
Arrivés vers 18 heures lundi accompagnés par leur avocat Franck Berton et Thierry Lazaro, député maire (UMP) de Phalempin, Charlotte et Bernard Cassez avaient exprimé leur vive inquiétude après le rejet en bloc de l'«amparo» déposé en août dernier, ultime pourvoi en cassation de leur fille. Cette décision définitive, promulguée jeudi dernier, n'a fait que cristalliser le refroidissement diplomatique entre les deux pays. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, avait fustigé un «déni de justice » avant que les ambassadeurs deux pays ne soient convoqués dans les capitales respectives.
Ne cessant de clamer son innocence depuis son arrestation en 2005, Florence Cassez n'était pas favorable au boycott des festivités de l'année du Mexique en France. La plus célèbre prisonnière française redoute par-dessus tout deux choses. «Le pire qui pourrait m'arriver, c'est l'oubli», martèle-t-elle. Par ailleurs, Florence Cassez actuellement détenue dans une prison pour femmes à Tapepa, au sud de Mexico, refuse d'être transférée dans des geôles d'où elle risque de ne jamais ressortir. «Elle est terrorisée à l'idée d'être transférée dans une prison de haute sécurité, a confié son avocat Franck Berton. Elle a déjà connu pendant plusieurs mois l'enfer du pénitencier de Santa Marta, et on parle même d'une île prison, très célèbre en Amérique, où elle pourrait être transférée. Dans ce cas, elle craint pour sa vie, tout simplement…» Nicolas Sarkozy, entouré des parents de la jeune fille et de Michèle Alliot-Marie, a solennellement demandé aux autorités mexicaines de «veiller à la sécurité» de la jeune femme. Il devrait prochainement s'entretenir avec le président mexicain Felipe Calderon et publier une tribune dans la presse mexicaine.
Le Figaro - 15/02/11
Le meurtrier présumé d'un jeune Villeurbannais de 27 ans, hier vers 17h30 dans une rame du métro A au niveau de la station Charpennes, a été interpellé cette nuit à 3h20 cours Charlemagne à Lyon, alors qu'il sortait de son domicile. L'homme, un marginal de 47 ans, est en effet hébergé dans le quartier de la gare de Perrache.
Connu des services de police pour des affaires de stupéfiants, de violence et d'incivilités (onze condamnations à son actif), il a été identifié grâce à son signalement diffusé à tous les services de police. Au cours de son audition, il a reconnu avoir porté un coup à la carotide -à l'aide d'un couteau Laguiole et non d'un cutter comme le laissait penser les premiers éléments recueillis auprès des témoins du drame- à un passager de la rame de métro dans laquelle il avait pris place.
L'origine du différend est bien aussi futile qu'évoqué à l'origine. Le suspect était accompagné de son furet qu'il avait laissé en liberté au milieu des voyageurs. La victime lui en avait alors fait la remarque. Le jeune homme, grièvement blessé à la gorge, est décédé lundi à 16 heures des suites de ses blessures.
Le marginal sera présenté au parquet demain. Plusieurs témoins devaient être entendus dans la journée par les enquêteurs, qui devaient en outre perquisitionner le domicile du marginal. La rame de métro dans laquelle s'est déroulée l'agression est elle toujours placée sous scellées au dépôt des TCL.
Le Progrès.fr - 14/02/11
Et on nous répète que l'insécurité recule alors qu'elle ne cesse d'augmenter!
La péninsule du Sinaï deviendra-t-elle un terreau pour le djihad mondial ? C'est ce que craint Israël, depuis la publication de rapports qui indiquent que la police égyptienne a abandonné ce territoire, poussée par des vagues de violences bédouines.
Des dizaines de postes sont désormais vidés de leurs policiers, à la suite d'attaques de bédouins, armés de missiles et de fusils d'assaut. Il y a deux semaines, face à cette violence, Israël avait autorisé un déploiement de 800 soldats égyptiens à Charm el-Cheikh et à Rafiah. Les demandes de troupes supplémentaires ont depuis été rejetées. Ces dernières années, le Sinaï est devenu une zone de lancement des attaques contre Israël, parmi lesquelles celles du Hamas. Il y a quelques mois, le mouvement islamiste a tiré des roquettes Katyusha sur Eilat, depuis le territoire égyptien.
L'Egypte reprendra-t-elle le contrôle ?
L'armée égyptienne a toujours eu beaucoup de mal à contrôler la population bédouine, qui ne prête d'ailleurs pas allégeance au gouvernement du Caire. "On sait bien que le Sinaï ne se plie à aucune loi", soulignait un haut cadre de la Défense, ce week-end. "Il y a une réelle inquiétude : que les Egyptiens ne retrouvent pas le contrôle du Sinaï et que ce territoire devienne une menace majeure pour Israël."
L'Etat hébreu a donc appelé ses citoyens à quitter le Sinaï sur le champ, et s'inquiète d'une potentielle prise de contrôle de certaines parties de la péninsule par le Hamas. Il pourrait alors fomenter des attaques contre Israël via la frontière israélo-égyptienne longue de 240 kilomètres. Autre impact éventuel de l'absence des forces de police égyptienne : l'augmentation d'armes et d'explosifs que le Hamas fait passer dans la bande de Gaza via l'Egypte.
JERUSALEM POST - 13/02/11
Les autorités égyptiennes ont demandé aujourd'hui à la France de geler les avoirs d'anciens hauts responsables égyptiens, mais pas ceux de l'ancien président Hosni Moubarak ni de sa famille, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Le Figaro - 14/02/11
Ce week-end, le lycée Honoré de Balzac, à Mitry-Mory (Seine-et-Marne), a été littéralement mis à sac par des vandales, alors qu’une partie des bâtiments venait juste d’être rénovés et agrandis. Après des mois de travaux, une aile de l’établissement flambant neuve devait ouvrir ses portes aux élèves à la rentrée des vacances d’hiver.
Un jeune homme de 27 ans est décédé lundi après avoir été frappé la veille d'un coup de cutter à la gorge dans le métro lyonnais et son agresseur présumé, un marginal de 47 ans, a été interpellé dans la nuit et placé en garde à vue, a-t-on appris auprès de la police.
Hospitalisée dimanche avec un pronostic vital réservé, la victime a succombé à ses blessures lundi à 16H00, selon une source hospitalière.
Hautetfort a subi hier, de 14h 15 à plus de 23 h, une attaque de type DDOS, c'est-à-dire une attaque informatique par "déni de service".
Hautetfort présente ses excuses à tous les blogueurs et à leurs visiteurs.
Les problèmes ne sont pas encore tous éliminés, malgré le travail remarquable de la plateforme pour les résoudre au plus vite.
Aussi, amis visiteurs, si vous ne pouvez pas avoir accès à mon blog, sachez que je n'en suis pas responsable, pas plus d'ailleurs que mon hébergeur Hautetfort. J'en suis la première désolée, ne pouvant pas poster de notes ni envoyer les commentaires.
En vous remerciant pour votre compréhension,
bien cordialement,
Gaëlle Mann
12/2/2011 – 16h10
BOLLENE (NOVOPress) : Samedi 5 février dans l’après-midi, à Bollène dans le Vaucluse, un événement dramatique comme il y en a de plus en plus en ce moment est survenu entre un jeune homme de type européen de 18 ans et un jeune d’origine maghrébine de 14 ans sur des motifs non encore complètement définis. Alors qu’il assiste en spectateur à un match de hand-ball au gymnase du lycée Lucie-Aubrac de Bollène, E. J., lors d’une pause cigarette, se fait prendre à partie par un « jeune » de la cité voisine. Le ton monte rapidement, le « jeune » frappe le premier, mais il a en face un solide garçon qui le maîtrise rapidement.
L’histoire, qui semble au départ banale, aurait pu en rester là. C’était sans compter sur une volonté délibérée d’en découdre beaucoup plus sérieuse venant de la part de notre jeune Français d’origine extra-européenne et de ses inévitables et nombreux petits camarades ! En quelques minutes, au moins une quinzaine de « jeunes » – et de beaucoup moins jeunes, puisque, selon les témoins, il y a aurait eu quelques jeunes adultes dans le lot – investissent le gymnase et fondent sur leur proie.
Une patrouille de la police municipale — deux agents en ronde devant le lycée – intervient immédiatement pour séparer les protagonistes et tente de maitriser la situation et, dans la confusion générale, le jeune homme sort par une porte arrière où l’attend malheureusement le reste du groupe. S’ensuit un terrible passage à tabac dans les règles, où, comme dans les pires images des « chasses aux Blancs » des manifestations du CPE, la victime, une fois à terre, a été frappée de coups de pied en plein visage et piétinée à pieds joints alors qu’elle était déjà inconsciente !
Le jeune homme a été transporté à l’hôpital où il est resté quelques heures dans le coma, et où il a subi une première opération d’une sérieuse blessure à la tête. Son pronostic vital n’est, heureusement, pas engagé. Mais il devrait néanmoins certainement subir dans les jours qui viennent de nouvelles opérations. Il a d’ores et déjà un arrêt de travail d’un mois et demi minimum. Il est à noter que la gendarmerie a mis pas moins de 35 minutes à se rendre sur les lieux (distance gendarmerie-lycée, moins de 5 km…) et n’est arrivée que lorsque tout était absolument fini.
Jeudi 10 février, la presse bollénoise n’avait toujours pas daigné parler de cette sordide histoire, ni La Provence, ni Vaucluse Matin (groupe Le Dauphiné). Ce n’est qu’après un communiqué officiel de la mairie, qui, devant ce silence assourdissant et pour montrer son soutien à ses agents, à la victime et à sa famille, a appelé à manifester devant le lycée vendredi à 17 heures, que la presse a daigné y consacrer quelques lignes, se permettant au passage de tromper leurs lecteurs sur la date de la manifestation, la reportant à samedi ! Le communiqué de la mairie a d’ailleurs été modifié pour « épargner certaines susceptibilités »…
Une série de plaintes est en cours de dépôt et les agents municipaux ont formellement reconnu plusieurs des protagonistes, habitant pour la plupart dans les cités voisines du lycée et bien connus des services de police. De plus, le rapport de police fait clairement état de propos tenus par les agresseurs visant la qualité de « Blanc » de la victime et leur claire appartenance à une autre ethnie pour justifier leur violence : « Chez nous, il n’y a pas de plainte, on fait comme ça »…
La directrice du lycée a dès à présent pris la décision, pour des raisons de responsabilité professionnelle et de sécurité, de dénoncer tous les accords entre le lycée et les associations extérieures impliquant des rencontres ouvertes au public dans son établissement. Cette situation pénalise durement au passage le club de hand-ball de Bollène qui devait jouer plusieurs matchs important dans ce gymnase dans les semaines qui viennent et qui regrette amèrement cette décision consécutive à un drame n’ayant impliqué aucun de ces joueurs mais seulement du public.
R. B., pour Novopress
12/2/2011 – 18h15
PARIS (NOVOPress) : Jeudi dernier 10 février dans l’après-midi, l’agence de presse en ligne Novopress a brutalement disparu des écrans. Les internautes qui voulaient se connecter tombaient sur un écran blanc marqué de ces seuls mots : « Forbidden. You don’t have permission to access on this server. » (« Interdit. Vous n’avez pas la permission d’accéder à ce serveur. ») Responsable de cette interdiction : Michel Drucker !
Copieusement assaisonné par une tribune libre de Julien Jauffret publiée le 25 janvier sur Novopress France sous le titre « Des mœurs sordides de l’édition », Michel Drucker avait réussi, par l’intermédiaire de son avocat, Me Jean-Pierre Mignard, à obtenir de la société OVH, hébergeur de Novopress sur Internet, la fermeture de l’antenne pour des propos « manifestement illicites » !
Dans un long courrier adressé la veille à OVH, Me Jean-Pierre Mignard reprenait le texte incriminé en en soulignant les passages qui, selon son client, étaient soit injurieux, soit diffamatoires, soit attentatoires à sa vie privée. Soit… à peu près tout le texte ! Par exemple ce passage : « L’homme est une institution à lui tout seul, une sorte de girouette molle. » Où est la diffamation ? Où est l’injure ? Et de quel droit fait-il exercer une véritable censure plutôt que de recourir aux voies judiciaires classiques ? Du droit du prince du canapé rouge ?
Côté « vie privée » de Michel Drucker, c’est tout aussi coquet. Novopress aurait porté atteinte à la « vie privée » de l’animateur de Vivement Dimanche en parlant de son différend avec l’écrivain français d’origine camerounaise Calixthe Beyala, relaté par toute la presse et détaillé dans un jugement (public) de la cour d’appel de Paris rendu le 13 janvier dernier. Il y figure noir sur blanc que Michel Drucker a été condamné à verser 30 000 euros de dommages et intérêts, et 10 000 euros au titre des frais de justice, à celle avec qui il avait établi « une relation intime ». Elle avait d’ailleurs raconté cette liaison, de façon romancée, dans L’homme qui m’offrait le ciel (Albin Michel, 2007). Le différend portait sur un livre d’entretiens avec Régis Debray que Michel Drucker avait commandé à Calixthe Beyala, lorsqu’ils étaient « intimes », et pour lequel elle n’avait jamais été payée.
Vendredi matin, Novopress a pu reprendre l’antenne mais sous la seule condition de supprimer la tribune libre qui avait tant offensé Michel Drucker. Le texte de Julien Jauffret n’est donc plus accessible. Pour le moment. Et Novopress étudie la possibilité de poursuivre Michel Drucker pour son atteinte « manifestement illicite » à la liberté de la presse.
Novopress - 12/02/11
Le pourvoi en cassation déposé par Florence Cassez au mois d’aout 2010 a été rejeté en bloc par la justice mexicaine.
La Française est donc définitivement condamnée à soixante ans de prison pour enlèvements.
Florance Cassez, 36 ans, vient de passer cinq ans en prison au Mexique.
Vendredi, face à cette condamnation définitive, Martine Aubry, première secrétaire du PS a appelé les collectivités locales socialistes à boycotter l’année du Mexique en France.
La maire de Lille a ainsi annulé dans sa ville une exposition d'estampes mexicaines, dont le vernissage avait eu lieu jeudi soir, précise Europe 1.
Une exposition qui devait être ouverte au public, vendredi, jusqu’au 3 avril prochain.
De son côté, Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture, a précisé qu’il déciderait, lundi, de la position de son ministère, en ce qui concerne cette année du Mexique.
La mère de Florence Cassez, Charlotte, soutient la démarche de Martine Aubry. Elle a même réclamé vendredi à Nicolas Sarkozy l'annulation de l'année du Mexique en France, indique La Voix du Nord.
Cet « événement » ne pouvait avoir lieu mercredi pour cause de match de foot France-Brésil, c’est donc hier soir que Nicolas Sarkozy était interrogé sur TF1 par un panel de citoyens dans le cadre de l’émission « Paroles de Français », qui fut suivie par plus de huit millions de téléspectateurs. Face au président de la République, un échantillon d’électeurs bien « calibré » et « verrouillé » par TF1… et accepté par l’Elysée.
Au final un monologue ronronnant, plus qu’un dialogue, dans lequel il a parfois confessé ses échecs et souvent répété ses mensonges. Un exercice de style que les communicants sarkozystes jugeaient utiles pour rapprocher le chef de l’Etat du peuple, prouver qu’il était sensible à leurs préoccupations, qu’il n’était pas seulement l’homme qui tape dans le dos de M. Obama et qui embrasse Mme Merkel. Ceci afin de mieux souligner en creux l’éloignement d’un DSK enfermé dans sa tour d’ivoire avec les puissants de ce monde. Une émission qui ne restera pas dans les annales et largement éclipsé par les événements en Egypte.
Dans le cadre de son « plan com » à quinze mois de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a tenu également cette semaine, comme chaque année, à assister au dîner parisien du Crif mercredi et même, une première depuis 2008, à y prendre la parole en lieu et place de M. Fillon, en présence de 25 ministres de son gouvernement.
Car, « comme chaque année depuis 26 ans a noté le site Israël Valley, cet événement politico-mondain, unique en France bien que copié par plus d’une institution, a attiré le monde politique, diplomatique, judiciaire, médiatique et religieux, tous bords confondus. Il a été l’occasion de voir gauche et droite, qui s’écharpent à l’assemblée (sic), se réconcilier pour un soir… »
Comme les années précédentes en effet l’ensemble des représentants des formations politiques étaient conviés (400 sur les mille invités), à l’exception des Verts, des trotskystes et des communistes, pour cause de soutien militant au boycott des produits israéliens. Et bien sûr sans la présence du Front National… en raison de son programme ?
Jean-François Copé, François Hollande, Benoît Hamon, Bertrand Delanoë, Jack Lang, Jean-Paul Huchon, Anne Hidalgo, Michèle Alliot-Marie, Luc Chatel, Jean-Louis Borloo, Eric Woerth, Dalil Boubakeur, les Ambassadeurs d’Egypte, de Jordanie, de Turquie, du Maroc etc., ont donc écouté le discours convenu du président du Crif, Richard Prasquier.
M. Sarkozy lui, a un peu « innové » en reprenant à son compte dans son allocution les obsessions d’un Jacques Chirac. On se souvient en effet de ce dernier évoquant très sérieusement (pour nous en convaincre ?)les abracadabrantesques « racines musulmanes de l’Europe ». Le mari de Carla Bruni en a déniché d’autres !
Certes, M. Sarkozy a en toute logique rappelé la nécessité du combat contre l’antisémitisme, de la paix entre israéliens et palestiniens, expliqué pour la millième fois que « le droit d’Israël à exister en paix est une priorité stratégique pour la France », que « l’existence de l’Etat d’Israël est une exigence de la conscience universelle et (que) jamais les juifs de France n’auront à choisir entre leur conscience et leur patrie ». Il a appelé de nouveau à la libération du soldat de Tsahal enlevé en Israël, le franco-israélien Gilad Shalit, car « s’attaquer à Gilad, c’est s’attaquer à la France ».
Mais il a surtout martelé une thèse, une conviction, celle des « racines juives de la France».
«La présence du judaïsme est attestée en France avant même que la France ne soit la France, avant même qu’elle ne soit christianisée», « Je veux dire en tant que chef de l’Etat que le judaïsme a contribué à l’identité en France ». « Le judaïsme fait partie des racines de la France et chaque français, quelques soient ses origines, peut en être fier » a-t-il tenté d’expliquer. A se demander si ce pays fut vraiment un jour habité par des gaulois !
Le FN, et avec lui de nombreux juifs, partageant ou non les convictions qui sont celles de l’opposition nationale, dénient la légitimité du Crif à parler au nom des juifs de France, dont cet organisme communautariste se veut le porte-parole autoproclamé.
L’historienne Esther Benbassa, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études, auteur notamment avec Jean-Christophe Attias d’un ouvrage d’une lecture stimulante, souvent politiquement incorrect et sans manichéisme (« les Juifs ont-ils un avenir ? »), a résumé il ya quelques années et en quelques lignes, les reproches formulées au Crif et l’embarras qu’il suscite.
« Qu’est-ce que le Crif soulignait Mme Benbassa, sinon un groupuscule endogamique qui se donne des airs de petit Etat indépendant, agissant à sa guise, faisant plier les uns et les autres, tant par le biais de l’autocensure, sensible chez bien des journalistes, craignant à juste titre d’être soupçonnés d’antisémitisme dès qu’ils oseront critiquer la politique israélienne, que par l’instrumentalisation de la culpabilité de la Shoah intériorisée par la classe politique ? »
« (…) tous les ingrédients sont réunis pour parler aussi de communautarisme juif. On en vient à se demander si le Crif n’est pas plutôt le porte-parole d’Israël en France, comme une seconde ambassade de ce pays. »
« Mais qui représente véritablement le Crif et combien sont-ils en son sein ? On ne le saura jamais. Ce qui compte, c’est qu’il est perçu comme un lobby (mot horripilant en France) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. Ceux qui s’agglutinent à son dîner croient vraiment qu’il joue un rôle important dans la machine électorale. On y vient à la pêche aux voix juives, et pour être adoubé par des juifs dont l’influence serait déterminante, en raison de la place qu’ils occupent, ou sont censés occuper, dans la société française. »
A tout le moins, il n’est pas certain en effet que le rôle joué par le Crif ( qu’il entend jouer ou qu’on entend lui faire jouer) aille dans le sens de la cohésion, de l’unité et de l’intérêt national.
Blog de Bruno Gollnisch - 11/02/11
NPI - 12/02/11
140 - Edouard BRANLY (1844-1940) Physicien et médecin français
Lire sa vie et ses oeuvres: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Branly
Bravo à Zoé, la seule à avoir donné la réponse juste!
Merci à ceux qui ont participé!
Le jeu continue!