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GAELLE MANN - Page 222

  • Voulant en finir avec la honte du nazisme et de l'Holocauste, un cadre de l'AfD fait polémique

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    © Tobias Schwarz Source: Reuters

    Un responsable du parti populiste de droite AfD a suscité l'opprobre en Allemagne mercredi en déplorant l'existence à Berlin d'un mémorial «de la honte» rappelant l'Holocauste et en appelant le pays à cesser de se focaliser sur son passé nazi.

    La communauté juive et les dirigeants des partis politiques en Allemagne ont exprimé leur indignation suite aux remarques d'un haut dirigeant du parti allemand anti-immigration AfD, qui a suggéré que l'Allemagne devrait repenser sa politique de se souvenir des crimes nazis et du Mémorial de l'Holocauste à Berlin.

    Björn Hoecke, leader de l'AfD dans l'Etat fédéral de Thuringe, essaie maintenant de s'excuser en disant que ses paroles ont été mal interprétées.

    «Jusqu'à ce jour, notre état d'esprit est celui d'un peuple totalement vaincu [...] nous Allemands, notre peuple, est le seul peuple au monde qui a planté au cœur de sa capitale un monument de la honte», a dit Björn Höcke lors d'un événement partisan mardi soir, selon une vidéo mise en ligne, faisant référence au célèbre monument inauguré en centre-ville de Berlin en 2005.

    «Il nous faut rien de moins qu'un virage à 180° de notre politique de mémoire», a-t-il martelé, dénonçant qu'on enseigne une histoire «tournée en mal, en dérision» au lieu de se focaliser sur «les grands bienfaiteurs, les célèbres philosophes, les musiciens, les explorateurs et inventeurs géniaux».

    Ce responsable de l'AfD en Thüringe (est) a réclamé «une vision positive de (l')histoire» de l'Allemagne afin que le peuple allemand échappe à l'«autodissolution», et puisse pleurer «ses victimes» de la Seconde guerre mondiale, particulièrement celles tuées dans le «crime de guerre» qu'étaient les bombardements alliés.

    Ces propos ont été vivement dénoncés en Allemagne, à l'instar de la secrétaire générale du parti social-démocrate (SPD) Katarina Barley qui estime que Blörn Höcke «parle la langue du NSDAP», autre acronyme du parti nazi.

     

    «L'AfD montre avec ces mots des plus antisémites et inhumains son vrai visage [...] je n'aurais jamais cru que de telles déclarations d'un politique allemand étaient possibles 70 ans après l'Holocauste», a jugé le chef du Conseil central des juifs d'Allemagne, Josef Schuster.

    Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Thorbjorn Jagland a lui dénoncé un vocabulaire «blessant et alarmant».

     

    Björn Höcke, un habitué des polémiques appartenant à la frange la plus radicale de l'AfD, s'est dit «étonné» sur Facebook de ces critiques, dénonçant «une interprétation malveillante» et proposant en échange sa propre lecture.

    «J'ai qualifié l'Holocauste, c'est-à-dire le génocide des Juifs par les Allemands, de honte pour notre peuple. Et j'ai dit que nous Allemands avons placé au cœur de Berlin un monument dédié à ce crime inconcevable», écrit-il.

    Pas de quoi convaincre Frauke Petry, figure de proue de l'AfD, qui a qualifié Björn Höcke de «fardeau pour le parti». Mais signe des tensions idéologiques, un autre responsable du mouvement, Alexander Gauland, a lui défendu son collègue.

    L'AfD a le vent en poupe en capitalisant notamment sur les craintes suscitées par l'arrivée de plus d'un million de demandeurs d'asile depuis 2015.

    Le parti espère entrer à la chambre des députés à l'occasion des législatives du 24 septembre prochain, ce qui serait une première pour un parti de ce type depuis 1945. Il veut priver la chancelière Angela Merkel de la majorité nécessaire pour obtenir un quatrième mandat.

    Cette polémique intervient alors que l'AfD avait déjà été secoué par des remous après la décision de Frauke Petry d'organiser une réunion de certaines droites radicales européennes à Coblence samedi 21 janvier, certains dirigeants du parti allemand s'opposant à la présence de la leader du Front national, Marine Le Pen.

    RT International

  • Trois quarts de musulmans et 5 % d’Européens dans les prisons, l’islam radical se généralise

     

    23h19

    Même si les prisons ne sont pas la filière privilégiée du recrutement djihadiste, l’islam radical s’y est généralisé. Face à cette menace, les personnels pénitentiaires sont handicapés par le manque de moyens et l’absence d’arsenal judiciaire approprié.

     

    « Dans les prisons parisiennes, il y a à peu près trois quarts de musulmans et seulement 5 % d’Européens. »

     

    Prières collectives illégales, apologie du terrorisme, prosélytisme omniprésent : le dernier ouvrage du sociologue Farhad Khosrokhavar dresse un portrait alarmant des prisons françaises, devenues l’un des théâtres de la propagation de l’islam radical en France. Il aura fallu des centaines de morts pour que, en haut lieu, on prenne le problème au sérieux. Reste à se demander si les moyens mis en œuvre sont à la hauteur des enjeux.

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    Que se passe-t-il vraiment à l’ombre des cellules, derrière les portiques de sécurité, dans le secret des parloirs, entre les yeux des miradors ? Nous avons interrogé surveillants, hauts fonctionnaires de la pénitentiaire, directeurs honoraires ou en fonction, experts et conseillers qui, tous, vivent ou ont vécu la prison au quotidien. Derrière les grilles, on ne parle pas. Aussi ont-ils tous tenu à être protégés par un strict anonymat, refusant d’être identifiés, fût-ce par de faux prénoms.

    Pour commencer, il faudrait connaître la véritable ampleur du problème. [...]« Lors du ramadan, 80 % des détenus des prisons franciliennes demandent des plateaux-repas compatibles avec leurs impératifs religieux ».

     

    L’une de ses collègues confirme : «Le Coran est, avec le Code de procédure pénale, l’ouvrage le plus emprunté dans les prisons.»

     

    Pour autant, tous deux rejettent toute corrélation systématique entre prison et radicalisation. « Il est ridicule de jeter la pierre à la seule pénitentiaire. Avant d’atterrir chez nous, ils ont fréquenté des terreaux infiniment plus favorables à la radicalisation. Il peut exister un phénomène de contagion, mais la prison est loin d’être un élément déclencheur. » [...]

    Causeur

  • Manuel Valls: la gifle

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    Contre-info.com

  • Grammaire: "Le prédicat est une erreur fondamentale"

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    Par Marie-Estelle Pech
    Mis à jour le 18/01/2017 à 19h52 | Publié le 18/01/2017 à 18h52

    INTERVIEW - Pour le linguiste français Alain Bentolila, derrière cette notion grammaticale « se cache une idéologie épouvantable ».

    Alain Bentolila est un linguiste français, professeur à l'université Paris Descartes. Il a participé à l'écriture des programmes scolaires en 2008.

    LE FIGARO. - Que pensez-vous de cette querelle autour de la notion de «prédicat»?

    Alain BENTOLILA. - L'introduction du prédicat dans les petites classes n'a aucun sens. Le prédicat est une notion de théorie classique aristotélicienne. J'enseigne cette notion à mes étudiants de master 2. L'homme est le seul animal vivant à «dire des choses à propos de». Voilà ce qu'est le prédicat. Votre pensée prend le pouvoir sur votre perception comme lorsque vous dites «le chou a mangé la chèvre» ou «la terre est bleue comme une orange». Avec le prédicat, vous entrez dans la poésie, l'image. C'est une notion philosophique formidable pour mes étudiants mais, pour des enfants, ça n'a aucun intérêt. C'est une erreur fondamentale. La grammaire met en scène ce que vous voulez dire pour l'autre. On doit commencer par décrypter la mise en scène. Le prédicat est une «notion plus globale», nous affirme Michel Lussault, le président du Conseil supérieur des programmes. Il est géographe et ne comprend visiblement pas pourquoi c'est une aberration de repousser l'apprentissage du complément d'objet direct et du complément circonstanciel, lesquels permettent à l'enfant de comprendre ce qu'il lit. Pourtant dans la phrase: «Je construis une maison avec des briques et du ciment», ce qui importe à l'enfant c'est de savoir que la maison est un objet sur lequel on agit, que les briques et le ciment sont des compléments de moyen ou d'accompagnement. Vous allez situer votre action dans le temps et lui donner du sens. C'est très concret, la grammaire.

    «J‘avais dit à Michel Lussault, le président du Conseil supérieur des programmes, de ne pas céder à cette mode imbécile qui donne la priorité à la nomenclature sur le sens»

    Alain Bentolila

    En 2008, vous vous étiez élevé, dans un rapport rendu au ministre de l'Éducation Xavier Darcos, contre un abus de jargon en grammaire.

    Derrière un terme comme le prédicat se cache une idéologie épouvantable dont les enfants défavorisés sont les premières victimes. Pourtant j'avais prévenu Michel Lussault. Najat Vallaud-Belkacem m'avait demandé de le rencontrer. Je lui avais dit de ne pas céder à cette mode imbécile qui donne la priorité à la nomenclature sur le sens. Tout cela vient de la grammaire générative américaine du linguiste Noam Chomsky, très influent à partir des années 1970. Ce dernier pensait que le cerveau était programmé pour le langage et que l'enfant retrouverait tout seul la logique des phrases (sujet, prédicat) qu'il a naturellement dans sa tête. Ce n'est pas faux. Une part de l'apprentissage se fait par imprégnation. Mais au nom de cet universalisme, on a balayé une partie de la grammaire traditionnelle. L'université française a voulu rompre avec le structuralisme pour avoir une grammaire qui avait un aspect très rigoureux. Mais on était à mille lieues de ce qu'est l'apprentissage d'une langue.

    «Le drame, c'est qu'à force de changements, on a déboussolé les enseignants qui ont fini par ne plus faire de grammaire»

    Alain Bentolila

    Vous fustigez particulièrement la «grammaire de texte» introduite dans les programmes des années 1990…

    Les élèves se sont mis à étudier la grammaire au fil des textes, sans logique, par imprégnation, sans progression. Si vous avez un texte avec une proposition relative avant d'étudier les phrases simples, tant pis! Cette linguistique sous influence américaine a fait dévier la grammaire de ses rails. Cette grammaire de texte a quasi disparu avec les programmes de 2008. Les programmes de 2015 sont un peu retombés dans l'ornière. Ils n'assoient pas assez la compréhension des élèves. On a tendance à mettre l'élève au centre des apprentissages alors que la vérité est entre les deux. Il faut qu'il découvre par lui-même, certes, mais il faut aussi le guider.

    Quelles sont les solutions?

    Le drame, c'est qu'à force de changements, on a déboussolé les enseignants qui ont fini par ne plus faire de grammaire. La formation des maîtres est une catastrophe absolue. Je commencerai par retirer ces formations des universités lesquelles ne connaissent que très peu de choses en matière des besoins d'apprentissage des enfants.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 19/01/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

  • VIDEO - Xavier Raufer: "Malheureusement Juvisy-sur-Orge est tout sauf une exception"


    Xavier Raufer : "Malheureusement, Juvisy-sur... par bvoltaire

    Excellent!

    BV

  • JOURNAL TVL DU 18.01.17

  • Lille : la maison identitaire (La Citadelle) héberge un SDF français

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    13h30

     

    [Nord Solidaire — Campagne d'hiver]
    La France connait depuis quelques jours une vague de froid exceptionnelle, la ville de Lille n’est pas épargnée et le thermomètre atteindra les -5°C sous abri dans la nuit de mardi à mercredi.


    La communauté de La Citadelle et les bénévoles de Nord Solidaire ont pris la décision d’ouvrir les portes de notre maison de l’identité – toute la semaine – de façon à permettre aux plus démunis d’entre nous, de pouvoir dormir au chaud avec un café et une bonne soupe. Pierre refuse d’appeler le 115 ou de rejoindre un centre d’urgence, il n’a « pas confiance »; lui qui n’est pas clandestin n’aura pas la chance d’être logé à l’hôtel ou dans un CAO (Centre d’Accueil et d’Orientation).


    Pour nous, LES NÔTRES AVANT LES AUTRES n’est pas un simple slogan, c’est une réalité que nous vivons au quotidien. Cette nuit, Pierre dormira à l’abri.

    POUR AIDER LES NÔTRES, VOUS POUVEZ FAIRE UN DON ICI : https://www.facebook.com/NordSolidaire/app/208195102528120/

    La Citadelle

  • Obama part avec le bilan le plus calamiteux de tous les Présidents des Etats-Unis

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    Le président Barack Obama [va vivre] le jeudi 19 janvier le dernier des 2 920 jours qu’il a passés à la Maison Blanche. C’est l’heure du bilan. Il voulait faire de l’Amérique un pays plus fort, plus uni, plus exemplaire. Il l’a laissé divisée, hagarde, incertaine.

    On chercherait vainement un président ayant remis à son successeur un état des lieux plus sombre que ne l’a fait Obama en passant jeudi, symboliquement, le relais à Donald Trump. Chiffres dantesques : 15 700 Américains (+ 11 %) assassinés dans les rues en  2015, 95 millions sans emploi, 42 millions nourris par des coupons alimentaires, 120 millions dépourvus d’économies, 11 millions d’étudiants (45 %) incapables de payer leur université, 3 millions de souscripteurs victimes du naufrage d’Obamacare et une classe moyenne aux revenus en chute libre : moins 20 % en dix ans.

    L’Amérique d’Obama a réussi le tour de force de connaître une croissance annuelle inférieure à 3 %, d’ajouter 10 trillions de dollars à la dette nationale déjà abyssale et de dépasser les mille milliards de dollars de déficit commercial. Tous les chiffres clignotent au rouge. […]

    Etrange personnage : beau parleur au charme qui électrise les foules, il combine dans un flou piégé narcissisme et démagogie, pour le plus grand bonheur de ses maîtres globalistes. Obama fut durant huit ans un valet discipliné du Nouvel Ordre, allant même jusqu’à oublier la sacro-sainte séparation des pouvoirs afin de rendre plus décisive la subversion de l’Amérique.

    Il avait promis la paix : l’Amérique est en guerre dans deux pays. Il avait parlé d’une diplomatie tranquille : partout, l’Amérique a perdu ses marques et dérape sur les défis. Obama s’est isolé : Poutine l’ignore, Netanyahou le déteste, Xi s’en joue. Tout s’est passé comme si chaque problème mondial devait fatalement devenir pour les Etats-Unis un brûlot. Du nucléaire iranien à celui de Kim, le Nord-coréen, en passant par l’embrasement syrien, l’obstination de Daesh, le chaos libyen et l’expansionnisme chinois, rien n’a témoigné d’une idée, d’un projet, d’un calcul sortis en toute originalité du Bureau ovale. Flanqué d’abord de l’intrigante Hillary Clinton, puis de l’impayable John Kerry, Obama a donné l’impression de se pencher en amateur sur l’échiquier planétaire. Le globalisme fut son mentor, l’improvisation son guide.

    Plus tard aussi, Obama pourra se targuer d’avoir profondément transformé la culture de l’Amérique. Ce fut une de ses promesses. Il l’a tenue. C’est même la seule qui soit entrée dans les faits. La révolution d’Obama se présente sous deux volets : mariage et théorie du genre. Du sans précédent, de l’irréversible. Le 26 juin 2015, la Maison Blanche fut illuminée aux couleurs de l’arc-en-ciel, celles des gays, des lesbiennes et des autres : le bloc gaucho libéral de la Cour suprême venait de redéfinir le mariage en légalisant dans les cinquante Etats l’union invertie. Quelques semaines plus tard commençait la campagne qui permet désormais à ceux qui se sentent « changer de sexe » d’utiliser les toilettes et les vestiaires du sexe opposé au leur. Obama orchestra personnellement ces deux offensives, contre l’institution du mariage et la nature humaine. Au nom de la « diversité », de la « tolérance » et contre l’« obscurantisme chrétien ». Pour détruire, il fut un champion.

    Christian Daisug

    Article paru dans Présent daté du 19 janvier 2017

     

     

  • Valls interpellé par un auditeur : «La claque, on est 66 millions à vouloir te la donner»

     

    >Elections>Election présidentielle>Presidentielle - Primaires|18 janvier 2017, 9h37 | MAJ : 18 janvier 2017, 19h53|113

    L'auditeur de France Inter a qualifié de «parfait» le jeune homme qui avait donné une gifle à Manuel Valls.  

    (France Inter.)
     
      
     

    Invité de France Inter ce mercredi matin, Manuel Valls a été verbalement agressé par un auditeur qui a justifié la gifle reçue la veille par l'ancien Premier ministre en Bretagne. 

    >Dernière minute : Manuel Valls giflé en Bretagne : Nolan, 18 ans, condamné à 3 mois de prison avec sursis

     

    La campagne est de plus en plus violente pour Manuel Valls. Après l'incident de la gifle qui lui a été donnée mardi en Bretagne par un jeune homme, le candidat de la primaire à gauche était l'invité de France Inter ce mercredi.

     

    Comme c'est la tradition dans la matinale, Manuel Valls a eu un échange avec des auditeurs. Le premier d'entre eux a commencé avec un ton amical et enjoué qui pouvait laisser penser qu'il était un sympathisant de l'ancien Premier ministre. «Bonjour Manuel, salut Manu !», a-t-il lancé à l'ancien Premier ministre qui lui a répondu aussi par un «salut» souriant. Mais ensuite l'échange est devenu très dur. 

     

    «Je ne sais pas si tu trouves ça normal ou non, mais la claque c'était trop bon, a affirmé l'auditeur, on est 66 millions à vouloir de la mettre». «Il était juste parfait le bonhomme», a-t-il insisté en riant. Le journaliste Patrick Cohen a aussitôt coupé la communication avec lui et dénoncé cette violence. «Cet appel à la violence c'est non», a-t-il protesté.

       

    VIDEO. Un auditeur justifie la claque reçue par Valls (à partir de 8mn15)

     

    Manuel Valls lui est resté très calme. «Il y a de la violence», a-t-il enchaîné. «Quand sur une antenne on fait profession de violence, ça veut dire qu'il y a quelque chose qui bascule», a-t-il dénoncé. «Je suis celui qu'on vise car je suis celui qui peut gagner, je ne me laisserai pas impressionner», a-t-il encore insisté.

     

    Un peu plus tôt sur l'antenne, le candidat était revenu sur l'épisode breton pour marteler que «la violence est inacceptable». «C'est un plaisir d'aller à la rencontre des Français, a-t-il assuré. Se faire engueuler, interpeller, c'est normal, mais la violence, elle, est inacceptable». 

     

    Le candidat à la primaire de la gauche, qui avait déjà été enfariné à Strasbourg, a cette fois porté plainte contre le jeune homme de 18 ans qui lui a porté le coup. «Car une société a besoin de règles, d'interdits», a justifié Manuel Valls réaffirmant que son agresseur était «sans doute un militant identitaire de l'extrême droite bretonne. »

     

    LE PARISIEN

     

  • Marine Le Pen : « Si Macron était face à moi au second tour, quel cadeau ! »

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    20h47

     

    Marine Le Pen a assuré mardi n’avoir « aucune inquiétude » sur la montée en puissance d’Emmanuel Macron, affirmant que se retrouver face à « ce mondialiste décomplexé » au second tour de la présidentielle serait au contraire « un cadeau ».

    Un « gaffeur absolument gigantesque ». « On ne peut pas rêver une confrontation aussi claire et totale sur le plan des idées », a déclaré la présidente du Front national, candidate à l’élection présidentielle. L’ancien ministre de l’Économie de François Hollande « a la mondialisation décomplexée, alors que les autres sont des mondialistes honteux et font croire qu’ils sont patriotes, comme Fillon », a-t-elle ajouté.

    « Macron est un gaffeur absolument gigantesque et quand il va s’agir de parler du fond, ça va être beaucoup plus compliqué pour lui. Pour l’instant, ce qu’il dit dans ses meetings, c’est une succession de platitudes », a ironisé Marine Le Pen.

    Un « mondialiste décomplexé » face à « une patriote ». Pas d’inquiétude donc dans les rangs du FN, contrairement au PS et à la droite, sur le « phénomène » Macron ? « Absolument aucune. Je dirais au contraire une espérance. Un face-à-face entre un mondialiste aussi caricatural et décomplexé que lui et une patriote comme moi, c’est l’idéal », a ajouté Marine Le Pen.

    Celle qui répète à l’envie que la vraie ligne de fracture politique n’est plus entre la droite et la gauche mais entre « patriotes et mondialistes » voit dans ce potentiel duel le prélude à une « recomposition » plus large. « Actuellement, on attend que Macron ait définitivement tué le PS et après, on s’attachera à démonter son programme », a ajouté un responsable du Front national.

    Europe 1

  • GR - Dupont-Aignan dénonce « l’invasion migratoire » voulue par le PS, ainsi que le « changement de population »

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    12h53
     

     

    (…) «Faire ce constat, ce n’est pas être extrême sur les questions migratoires, qui prennent une ampleur démentielle. Moi contrairement à l’extrême droite, je ne juge pas les hommes, mais le phénomène», se défend Nicolas Dupont-Aignan, auprès du Figaro. «Si nous voulons un État en capacité d’assimiler les nouveaux venus, il faut d’urgence réguler l’afflux de nouveaux migrants», avant de dérouler une démonstration chiffrée que ne renierait pas l’inventeur du concept de «grand remplacement», le théoricien d’extrême droite Renaud Camus.
    «En 5 ans, la France a accueilli près d’un million d’immigrés légaux (…) le nombre de titres de séjour accordés a encore augmenté en 2016 pour atteindre 227.550. Le nombre d’immigrés légaux annuels a ainsi explosé de 32,3% par rapport à il y a 10 ans! À cette immigration légale s’ajoute l’ensemble des clandestins qui vivent sur notre territoire en bénéficiant de l’appel d’air social, tout en profitant du laxisme socialiste en matière d’expulsions: au moins 300.000 au regard des bénéficiaires de l’AME», dénonce le député, communiqué à l’appui.


    «L’obsession» pour la démographie africaine
    «Il faut arrêter d’avoir peur des mots. Cette prise de position est tout à fait réfléchie et je brise ce tabou volontairement. Je ne suis pas pour l’immigration zéro, mais pour la prise en compte de ce remplacement rampant», insiste encore le candidat. Dupont-Aignan ajoute qu’il s’agira-là de l’un de ses axes principaux de campagne, «avec la relocalisation de l’emploi». Pour faire face à ce qu’il dénonce, le candidat, qui se revendique du «gaullisme social», propose de rétablir le contrôle aux frontières, la restriction du regroupement familial, la refonte du système d’asile et de l’accès aux prestations sociales ou encore «un plan Marshall pour l’Afrique».

    «Le choc démographique historique qui s’annonce en Afrique devrait être une obsession de tout futur chef d’État. La population pourrait y croître dans les années à venir d’un million d’individus. Si je suis président de la République, il y aura une carte de l’Afrique placardée dans mon bureau», annonce encore le candidat. Aucun grand parti actuel ne reprend à son compte la théorie du «grand remplacement», jugé complotiste jusqu’au sein de la direction du FN.

    (…) Le Figaro

  • L'île de Tromelin restera française

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    http://premium.lefigaro.fr/international/2017/01/17/01003-20170117ARTFIG00349-l-ile-tromelin-restera-francaise.php

  • JOURNAL TVL DU 17.01.17

    NdB: Je trouve qu'Elise Blaise met un peu trop de complaisance en parlant de Macron ?

  • Italie, 12 janvier 2017 : 800 migrants supplémentaires

     

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    Cenator : Des images que l'on peut voir quotidiennement à la TV hongroise, mais bien peu par ici.

     
     
       La vague migratoire continue à se déverser chaque jour malgré le froid. Des jeunes soldats bien nourris, prêts à tout, qui n'ont rien à perdre. Inexpulsables, avides de satisfaire leurs fantasmes européens, envieux, non insérables... Leur nombre enfle chaque jour, jusqu'à ce qu'ils atteignent la masse critique. Et alors partira la guerre totale contre les Blancs : massacres de masse, pillages, viols, villes qui brûleront... Rien ne les arrêtera.

    *************

    Environ 800 migrants ont été sauvés, jeudi, en mer Méditerranée par les garde-côtes italiens et l'Aquarius. Selon les autorités, les passeurs auraient profité d'une accalmie et d'un temps clément pour tenter la périlleuse traversée.

    Suite : France 24 via Civil War in Europe

    Les Observateurs ch

  • Prétendue sex-tape de Trump : Poutine prend la défense du président américain

     

    Lors d’une conférence de presse donnée par les présidents russe et moldave, Vladimir Poutine a sévèrement condamné les attaques portées contre Donald Trump concernant la prétendue sex-tape, affirmant que certains cherchaient à le délégitimer.

     

    « Les personnes qui commanditent les "fake news" qui sont actuellement diffusées contre le président élu des États-Unis sont pire que les prostituées », a affirmé le président russe Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse.

    « Moralement, ils n’ont absolument aucune limite », a-t-il ajouté, jugeant que cela prouvait « la dégradation du niveau de l’élite occidentale ».

    « Je ne connais pas personnellement Donald Trump, je ne l’ai jamais rencontré et je ne sais pas ce qu’il fera sur la scène internationale. Donc je n’ai aucune base pour l’attaquer ou le critiquer, ou bien le protéger ou quoi que ce soit », a-t-il précisé.

    Lors de sa visite à Moscou, en novembre 2013, Donald Trump « était simplement un homme d’affaires, une des personnes les plus riches d’Amérique », a déclaré Vladimir Poutine. « Donc quoi, quelqu’un pense que nos services secrets courent après tous les milliardaires américains ? Bien sûr que non, c’est du délire complet », a ajouté le chef de l’État russe.

     

    « Même si les prostituées russes sont les meilleures du monde... »

    « Trump serait arrivé et il aurait aussitôt couru voir des prostitués moscovites », a résumé Vladimir Poutine, rappelant qu’il s’agissait de « quelqu’un qui a organisé toute sa vie des concours de beauté, qui a fréquenté les plus belles femmes au monde ».

    « Vous savez, je peux difficilement m’imaginer qu’il a couru à l’hôtel pour rencontrer ces filles à la conscience sociale réduite, même si bien sûr, ce sont les meilleures au monde », a déclaré Vladimir Poutine, refrénant avec difficulté un sourire.

    Il a aussitôt repris un ton plus sérieux, affirmant que la prostitution était « un phénomène social sérieux, horrible ».

     

    « J’ai l’impression qu’ils sont prêts à organiser un Maïdan à Washington »

    Vladimir Poutine a par ailleurs déclaré que certaines forces déployaient d’intenses efforts pour « délégitimer » Donald Trump.

    « J’ai l’impression qu’ils se sont entraînés à Kiev et qu’ils sont prêts à organiser un Maïdan à Washington, juste pour empêcher Donald Trump de prendre ses fonctions », a ironisé Vladimir Poutine.

    De plus, le président russe a réaffirmé qu’il espérait que les relations entre leurs deux pays reviendraient à la normale après l’investiture du président élu, qui aura lieu le 20 janvier.

  • Invité vedette de Davos, le Chinois XI Jinping se pose en gardien de la mondialisation

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    Par Jean-Pierre Robin
    Mis à jour le 17/01/2017 à 19h49 | Publié le 17/01/2017 à 19h20

    Le président de la deuxième puissance mondiale s'est adressé à distance à Donald Trump face à un auditoire de grands patrons inquiets des menaces de protectionnisme soufflant des États-Unis.

    Envoyé spécial à Davos
    Jamais un président chinois n'était venu à Davos, et Xi Jinping a enflammé son audience, les 2000 congressistes entassés dans le grand hall, en inaugurant le Forum économique mondial, le 47e du nom. «Personne ne sortirait gagnant d'une guerre commerciale», a-t-il lancé, en conclusion d'une véritable défense et illustration du libre-échange et de la mondialisation.

    Au-delà de son auditoire de grands patrons acquis à ces valeurs d'ouverture, il s'adressait, sans jamais le nommer, à Donald Trump, et il a mis les points sur les «i». Citant Christine Lagarde, la patronne du FMI, il a souligné que désormais «les pays émergents contribuent pour 80 % à la croissance mondiale». Et d'ajouter: «la Chine a bénéficié de la mondialisation mais elle y contribue également grandement en assurant à elle seule plus de 30 % de la croissance mondiale.»

    Certes, il a évoqué les conflits régionaux, le terrorisme et le chômage. Mais la mondialisation n'est pas en cause selon lui: «La crise financière de 2008 a été provoquée par les excès de la spéculation financière» et en rien par la globalisation des échanges. Il a reçu le soutien de John Kerry, le secrétaire d'État américain sortant: «Aux États-Unis 85 % des pertes d'emploi sont le fait de la technologie.» Xi Jinping avait d'ailleurs évoqué le problème du chômage lié aux progrès techniques, se permettant de citer Charles Dickens: «C'est la meilleure et la pire des choses», disait l'écrivain britannique de la première révolution industrielle.

    Tout en se faisant le promoteur d'une économie ouverte, Xi Jinping considère pourtant que mondialisation ne doit en aucun cas rimer avec uniformité: chaque pays suit sa propre voie, celle du Parti communiste en Chine, a-t-il rappelé.

    «Il y a une vacance de leadership en ce qui concerne l'économie mondiale, que Xi Jinping vise à remplir. Avec quelque succès !»

    Carl Bildt, l'ex-premier ministre suédois

    Cette vaste profession de foi, pour le libre-échange et le communisme, s'est prolongée par un déjeuner avec une cinquantaine de patrons, membres de l'International Business Council du Forum. Xi Jinping, qui a ensuite quitté Davos, était accompagné des quinze chefs d'entreprises chinoises faisant partie du top 50 des sociétés mondiales, dont Jack Ma, président d'Alibaba, et Wang Jianlin, le dirigeant de Wanda, géant de l'immobilier commercial.

     

    Ce fut le seul moment d'échange en petit comité. Il y fut question des freins aux investissements étrangers en Chine, un dossier sur lequel Pékin avait annoncé la veille des assouplissements pour les banques étrangères, sans plus de précision. Fidèle de Davos, Carl Bildt, l'ex-premier ministre suédois, a bien résumé le nouveau rapport de forces sur Twitter: «Il y a une vacance de leadership en ce qui concerne l'économie mondiale, que Xi Jinping vise à remplir. Avec quelque succès!»

     

    Mais au-delà de l'enthousiasme immédiat, d'autres ont émis des doutes vis-à-vis de la croissance chinoise, dont Xi Jinping avait rappelé qu'elle avait été de 6,7 % en 2016. «La Chine reste l'un des plus grands risques, et je pense que si elle n'est pas en tête de liste à cet égard, la raison en est que les États-Unis sont devenus un tel lieu d'incertitudes!», a commenté Kenneth Rogoff, professeur à Harvard et ancien économiste en chef du FMI.

    Quant à Anthony Scaramucci, seul membre de l'Administration Trump présent à Davos, il n'en démord pas: «Il faut retrouver des normes symétriques qui s'imposent à tous dans la compétition internationale, et quand Donald Trump aura fait ce rééquilibrage il apparaîtra comme un grand mondialiste.»

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 18/01/2017

  • L'Italien Antonio Tajani est le nouveau président du Parlement européen

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    >International|17 janvier 2017, 22h12|1

    Antonio Tajani remercie les députés européens après son élection à la présidence du Parlement européen, mardi, à Strasbourg.

    REUTERS/Christian Hartmann
     
     
     
     
    InternationalUEParlement EuropéenAntonio TajaniMartin SchulzEurope
     

    L'ancien porte-parole de Silvio Berlusconi remplace l'Allemand Martin Schulz. Ce dernier avait décidé de ne pas se représenter, afin de se consacrer à la politique allemande.

    L'Italien Antonio Tajani, candidat du Parti populaire européen (PPE - droite et centre-droite), a été élu président du Parlement européen, a annoncé, mardi soir, à Strasbourg le chef sortant de cette assemblée, le social-démocrate allemand Martin Schulz. Au quatrième et dernier tour de scrutin, Antonio Tajani a remporté 351 voix contre 282 à son adversaire de gauche, Gianni Pittella, un autre Italien, a précisé Martin Schulz devant les eurodéputés qui ont applaudi le vainqueur.

     

    Critiqué pour son inaction dans le «Dieselgate»

     

    Ancien journaliste et officier de l'armée de l'air, Antonio Tajani, 63 ans, est l'un des membres fondateurs de Forza Italia et ancien porte-parole de Silvio Berlusconi. Devenu député européen pour la première fois en 1994, il a été commissaire européen, chargé des transports, puis de l'industrie, entre 2008 à 2014.

     

    Tajani, critiqué pour être un proche du Cavaliere, a par ailleurs été pointé du doigt pour son inaction en tant que commissaire européen dans le «Dieselgate», le scandale concernant un logiciel installé sur des moteurs de véhicules Volkswagen qui permettait de tricher lors des tests antipollution.

       

    Dans une vidéo publiée sur son compte Twitter, le nouveau président du Parlement européen a assuré que ses priorités seraient la «sécurité, l'immigration et l'emploi» :

       

     Il dédie son élection aux victimes des séismes en Italie

     

    «Je serai le président de vous tous. Je respecterai tous les groupes, vous pourrez comptez sur ma totale disponibilité», a-t-il assuré, mardi, devant les eurodéputés. «Je voudrais dédier ce résultat, cette victoire, aux victimes du tremblement de terre qui a frappé mon pays (...). Je voudrais un message très fort de solidarité de ce Parlement envers toutes les victimes du terrorisme, sans oublier ceux qui souffrent en ce moment, qu'il s'agisse de ceux qui sont sans abri ou qui n'ont pas de travail».

     

    Dans un tweet, le président du Conseil de l'UE, le Polonais Donald Tusk, a félicité l'Italien au nom des États membres en se disant «prêt à coopérer» avec lui. «Une UE forte et unie a besoin d'un Parlement européen constructif et efficace», a écrit Tusk, lui aussi membre du PPE.

    Le Parisien