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GAELLE MANN - Page 234
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Z00M - Frédéric Rouvillois: "La politesse embellit ce qu'elle touche"
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JOURNAL TVL DU 26/12/16
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Les migrants ont le droit plus que vous... d'être chez vous!
Sur le port, face à l’océan, les pseudo-migrants, paresseusement allongés sur les bancs, se consacrent à l’oisiveté…
Nous sommes fin octobre, 48 « migrants », tous des hommes majeurs, d’origine soudanaise, érythréenne et afghane, sont accueillis à leur descente du car comme des « VIP » par les autorités. Ils sont tous là : le préfet de Bretagne, suivi du sous-préfet de Saint-Malo, du maire de Cancale, Pierre-Yves Mahieu, entouré lui-même de deux adjoints, dont Marcel Le Moal, chargé de la sécurité. Pour la circonstance, le ban et l’arrière-ban des associations humanitaires se sont déplacés. Pour mieux sacraliser cette venue, le représentant de l’État socialiste serre la pogne à chacun des clandestins.
Il ne manque plus que les majorettes et la fanfare municipale pour donner à cette soirée un côté festif. « Festif » : le mot ne coïncide pas avec l’état d’esprit des habitants qui, contrairement aux médias, ont boudé l’arrivée triomphale. Cette réception enflammée de la municipalité cancalaise tirerait certainement des larmes à Muriel Robin et Jean-Michel Ribes.
Mais n’allons pas trop vite car cet accueil n’est pas réservé à tous, loin de là.
Depuis plusieurs semaines, le premier parti de France, sous l’impulsion de la responsable local du FNJ, parcourt la région de Saint-Malo accompagné d’une caravane publicitaire. Rien que de plus naturel en période de campagne présidentielle. Le but : prendre contact avec la population locale et distribuer tracts et opuscules pour Marine sur les marchés.
« Tout s’était parfaitement bien déroulé lors de nos premières sorties, à Dol-de-Bretagne, puis à Dinard », explique Justine Dieulafait, « l’accueil était chaleureux et de nombreuses adhésions avaient été enregistrées ».
Le samedi 17 décembre, la caravane se positionne à Cancale, stationnant derrière l’église.
L’accueil se montre sympathique, un agent de police municipale leur précisant qu’ils auraient dû prévenir, il leur aurait trouvé une bonne place pour stationner en plein milieu du marché. Une heure plus tard, le ton change. Un autre agent les rejoint, accompagné de Le Moal, l’adjoint au maire « Les Républicains », présent à l’arrivée des « sans-papiers ». Ce dernier, agressif, s’en prend à la jeune militante et lui demande immédiatement de quitter les lieux sous peine de dresser un procès-verbal pour stationnement abusif de la caravane. Cette dernière, peu impressionnée, exige que la substantifique « Moal » lui montre l’arrêté municipal justifiant l’interdiction. Celui-ci refuse, empêchant même l’agent contractuel d’aller chercher l’arrêté.
« Qu’est-ce qui vous dérange ? Auriez-vous accepté que la caravane du Parti socialiste stationne ici ? » demande Justine ? Réponse immédiate et catégorique de Le Moal : « Oui. C’est parce que c’est le Front national que cela me dérange. » Les adhérents du FN, sachant très bien que toute résistance implique arrivée des médias et articles sectaires et haineux, préférèrent plier bagages. Nombreux seront les commerçants à les soutenir en se révoltant contre ce déni de démocratie.
Deux leçons sont à tirer de cette mésaventure :
– Nombreux sont les élus de droite qui, par leur sectarisme, rappellent, comme deux gouttes d’eau, les élus socialistes ou écologistes.
– À Cancale, si les autorités municipales et administratives déroulent le tapis rouge pour des clandestins, pour les patriotes français, l’attitude est diamétralement opposée. Ce n’est plus « On est chez nous », c’est : « Ils ont le droit plus que vous d’être chez vous ! »Pendant ce temps, sur le port, face à l’océan, les pseudo-migrants, paresseusement allongés sur les bancs, se consacrent à l’oisiveté. En face, les vieux Cancalais, eux, n’ont d’autre choix que de se poser tant bien que mal sur les rochers glissants.
BV
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« Les migrants à la place des patients » : la circulaire choc de l’hôpital dans Immigration
16 décembre 2016
Chaque jour apporte son lot d’extravagances humanistes en ce monde où progrès rime avec folie !
En Italie, plus précisément à Cagliari en Sardaigne, la direction de l’hôpital a envoyé une circulaire, signée par le directeur Giuseppe Ortu, datée du 13 décembre 2016 (même date que la lettre ahurissante du pape à Anne Hidalgo au sujet de ces mêmes migrants!) aux chefs de service leur demandant de libérer des places pour les migrants :
« En prévision du débarquement des migrants prévu pour la journée d’aujourd’hui, nous vous invitons à faire le nécessaire pour bloquer les hospitalisations programmées et renvoyer les patients en état de rentrer chez eux, afin de pouvoir affronter l’éventuelle situation d’urgence. »
L’hôpital a donc choisi de soigner en priorité les migrants avant les Italiens sans tenir compte des impératifs de ces derniers, de leur état de santé qui les oblige à être hospitalisés, des opérations prévues, de leur agenda, etc. Toutes considérations qui auraient dû freiner leur élan humaniste envers des étrangers clandestins. Le dicton « l’hôpital qui se moque de la charité » va comme un gant à cette direction inhumaine !
« Une action qui frise la folie, s’emporte le députe autonomiste sarde Marco Pili, et la dégénérescence dans la gestion de cette immigration. C’est tout simplement incroyable qu’une note officielle ait mis en place cette folie sanitaire. Nous sommes devant des mesures qui laissent stupéfaits et soulèvent des doutes sérieux sur la capacité de gestion de la Santé. »
Un autre doute nous envahit : comment cela se fait-il que l’hôpital connaisse à l’avance le débarquement des clandestins et s’organise en conséquences ? Si la direction hospitalière est au courant, l’État italien l’est nécessairement également. Alors ! Ne serait-ce pas là une preuve supplémentaire de la complicité du système politique actuel dans l’invasion migratoire qui submerge l’Europe, de sa connivence avec les forces mondiales qui ont planifié ce Grand Remplacement ? Si un hôpital est capable de prévoir un débarquement, combien plus un État devrait être capable d’empêcher ce même débarquement…
Francesca de Villasmundo
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Allemagne : un stand islamique s’installe au marché de Noël – info24
Le
Un stand sur le marché de Noël de la ville de Rudesheim a crée une très vive polémique outre-Rhin.
Ce stand est en fait un chalet faisant la promotion de l’islam.
Le maire CDU (le parti d’Angela Merkel) de cette petite ville allemande compte sur les tenants du chalet pour le démonter, estimant qu’il représente un « risque pour la sécurité ».
Mais pour le gérant du marché de Noël, Peter Rehwald, il n’est pas question de céder à l’intolérance de certains et ce chalet a toute sa place sur le marché.
Il a ajouté que Rudesheim vit du tourisme de toutes les religions et qu’il faut ainsi contenter tout le monde.
Source : info24
TVL
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Crash d'un Tupolev en Mer noire - Les choeurs de l'Armée rouge endeuillés.
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Éric Zemmour: «Cette année qui vit les peuples de l'Ouest dire qu'ils ne veulent pas mourir…»
CHRONIQUE - Brexit, élection de Donald Trump, éviction d'Alain Juppé et de Matteo Renzi... Un vent à la fois révolutionnaire et réactionnaire a soufflé en 2016.
Le vent a soufflé fort. Du début à la fin de l'année. Un vent d'ouest chargé de fureur, de ressentiment, de désespoir. Un vent qui emporte tout sur son passage. Un vent qui ne respecte rien, aucune vache sacrée, aucune institution, aucune tête couronnée. Un vent révolutionnaire et réactionnaire à la fois. Le vent des peuples qui ne veulent pas mourir, et des nations qui veulent rester elles-mêmes. Un vent populiste, ont dit avec mépris et colère les élites. Le vent du repli, de la peur, ont-elles continué sans rien comprendre.
Un vent qui a d'abord frappé l'Angleterre, où il a arraché l'arbre européen. Ses racines n'étaient pas très profondes, mais les intérêts de certains étaient puissants. Le peuple anglais a, malgré toutes les mises en garde venues des élites du monde entier, opté pour la sortie de l'Union européenne: le Brexit. L'Angleterre populaire a voulu avec éclat mettre un coup d'arrêt à une immigration européenne et surtout extra-européenne qui avait transformé Londres en une cité cosmopolite d'où les Anglais de souche ont été chassés.
Nos élites en ont tiré comme conclusion qu'il ne fallait plus organiser de référendum ; que le suffrage universel était incapable de traiter des questions trop complexes, et le peuple pas capable non plus de choisir le bon président des États-Unis. Donald Trump est sorti vainqueur d'une compétition que ne pouvait pas perdre Hillary Clinton. Le mâle blanc de plus de 50 ans (et sa femme) a vaincu la candidate des minorités. Et des médias. Un Trump qui lui aussi a séduit l'électorat en promettant un mur pour arrêter l'immigration mexicaine et le retour au protectionnisme commercial pour stopper la désindustrialisation. Bref, le retour des frontières et la défense d'une Amérique américaine.
Le vent soufflait toujours plus fort, mais certains ont continué à ne pas l'entendre. Alain Juppé était donné gagnant de la primaire de la droite par les sondages et les médias depuis deux ans. Son ode à l'identité heureuse et à la diversité plaisait tant aux médias et à la gauche. Le vainqueur annoncé a été vaincu. Mais pas par son adversaire privilégié. Nicolas Sarkozy a bien tapé sur le bon clou, mais c'était le marteau qui était mauvais. Le marteau, c'était lui. Trop de tactique, pas assez de convictions ; trop de paroles, pas assez d'actes. Par ici la sortie. Son meilleur ennemi n'allait pas tarder à le suivre. François Hollande reconnaissait qu'il ne pouvait pas se représenter. C'était une première dans la Ve République qu'un tel renoncement. Il est vrai qu'Hollande n'avait en vérité jamais été président de la République.
Le vent ne cessait de souffler. Il emportait encore le premier ministre italien, Matteo Renzi. Encore un référendum, encore une coalition des non. Encore un social-libéral emporté par la houle populaire. Déjà la routine. Sur une photo prise quelques mois plus tôt, on voit Obama, Cameron, Renzi et Hollande entourer Angela Merkel pour un sommet occidental. L'Allemande est la dernière à garder son trône. Pour combien de temps encore?
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Louis Aliot invité de Jean-Jacques Bourdin
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/louis-aliot-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-897609.html
Admirons le calme de Louis Aliot !
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Anis Amri filmé devant une salle de prière à Berlin : « Tout le monde savait que c'étaient des salafistes »
||24 décembre 2016, 7h00 | MAJ : 24 décembre 2016, 10h39|9Un voisin de la salle de prière à Berlin devant laquelle Anis Amri a été filmé après l'attentat témoigne:
"C'est un document précieux. Anis Amri a bien été filmé par des caméras de surveillance de la police devant une salle de prière de la rue Perleberger dans le quartier Moabit au cours de la nuit qui a suivi l'attaque sur le marché de Noël, lundi 19 décembre. Et pour cause, ce lieu se situe pile en face de l'unité 33 de lutte contre la criminalité de la police berlinoise."
Les images, révélées par la télévision RBB, montrent le tueur au camion entre 3h25 et 3h35, bonnet enfoncé sur les yeux, en train de consulter un téléphone devant le local d'une association islamiste. « Tout le monde le savait ici que c'était un groupe salafiste. Ça se murmurait tout bas, mais personne n'osait le dire. On voyait arriver des hommes jeunes, la trentaine maximum, tous barbus, qui allaient et venaient. Ils ne se mélangeaient jamais aux autres résidents de l'immeuble. Ils passaient la nuit sur place et repartaient. Lui, je ne m'en souviens pas », témoigne Efe Baraykli, 42 ans, le patron d'une petite société de taxis qui habite juste au-dessus de la salle de prière dont la porte a été fracassée par la police lors d'une perquisition jeudi.
Avant 2014, c'était une mosquée, mais l'association qui la gérait s'est dissoute et les locaux ont été repris par un groupuscule salafiste. En 2015, deux personnes ont été arrêtées ici par les services de renseignement.
Sous surveillance
« Des minibus déposaient ces hommes. Ils venaient de toute l'Allemagne », avait pris soin de noter Efe. L'entrepreneur a remarqué « la présence de Tchétchènes, d'Afghans, de Daghestanais, mais aussi d'Irakiens et de Turcs ». « Ils mangeaient sur place, dormaient sur les tapis de l'ancienne mosquée et disparaissaient. Ce n'était jamais les mêmes. Il y avait aussi parmi eux de jeunes Allemands convertis », se souvient Efe. « Tous les jours, entre dix et quinze personnes séjournaient ici, dans le calme. Ils vivaient entre eux et cloisonnés. J'ai vu, plus rarement, des femmes qui apportaient des repas et repartaient aussitôt », raconte Efe.
Le Parisien
NdB: A quoi correspondent 14.12 et 15.12 ? 12 pour décembre, mais 14 et 15?
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Donald Trump: l'attentat de Berlin " prouve que j'ai raison" de vouloir interdire l'entrée des musulmans aux Etats-Unis
Interrogé, mercredi, sur une éventuelle réévaluation d’interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis, après l’attentat de Berlin, Donald Trump déclare: « Vous connaissez mes projets. Cela prouve que j’ai raison, à 100% », rapportent plusieurs médias américains.
Le président élu a également déclaré que l’attentat de Berlin était un « attentat contre l’humanité ». « Voilà ce dont il s’agit. Un attentat contre l’humanité et cela doit cesser ».
« Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu’ils se préparaient à fêter Noël. L’Etat islamique et d’autres terroristes islamistes attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de culte ».
Le 22 décembre 2016 par BFM TV
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Ma crèche provençale
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Marine Le Pen vous souhaite un Joyeux Noël
Merci Marine!
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JOURNAL TVL DU 23/12/16
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JOYEUX NOËL A TOUS LES AMIS DU BLOG!
Nativité - Francesco Botticini XVème siècle
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Des chances pour l'Europe
Sur 1,2 million de clandestins migrants réfugiés arrivés en Allemagne au cours des 12 derniers mois, 34.000 ont trouvé un emploi. Moins de 3%.
Dont 22% sont des emplois temporaires.
Chiffres officiels du gouvernement fédéral.
Le blog d'Yves Daoudal
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Rama Yade: " Je suis confiante et je peux même gagner cette élection présidentielle"
Rama Yade : «Je suis confiante et je peux même... par Lopinionfr -
Paray-le-Monial (71) jumelée avec Bethléem : la justice ordonne le retrait d’une crèche fabriquée par des handicapés, à la demande de la LDH
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Terrorisme : un ministre vert de Hambourg a bloqué plus de 12 heures l’avis de recherche d’Anis Amri par crainte de commentaires haineux (MàJ)
22h45Till Steffen, 43 ans, ministre de la Justice de Hambourg [ville-État] et membre des Verts, a empêché pendant plus de 12 heures que la police affiche sur sa page Facebook l’avis de recherche concernant Anis Amri, 24 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’attentat terroriste de Berlin.
Ce n’est qu’après un appel téléphonique de notre journal qu’a été donnée une « autorisation unique et exceptionnelle ».
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Anis Amri serait passé par la France: la droite demande des comptes au gouvernement
Le fait qu'Anis Amri, le suspect de l'attentat de Berlin, soit passé par la France pousse l'opposition à demander des explications au ministre de l'Intérieur.
Le parcours d'Anis Amri, suspect de l'attentat de Berlin, fait polémique en Allemagne où les renseignements sont accusés de négligence, mais il fait également réagir en France. Abattu à Milan, l'homme serait en effet passé par la France avant de rejoindre l'Italie.
Très rapidement, l'opposition a visé le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, demandant comment le terroriste avait pu «traverser» le pays «en plein état d'urgence».
Le député de l'Yonne du parti les Républicains, Guillaume Larrivé, a été un des premiers à interpeller le ministre, tout comme le porte-parole de François Fillon, Thierry Solère.
Thierry Solère dénonce une «défaillance majeure de notre chaîne de sécurité» jugeant «incroyable qu'un terroriste recherché par toutes les polices d'Europe ait pu entrer sur le territoire national, manifestement armé, puis en ressortir, sans être inquiété».
Le FN tape sur Schengen
Sans viser particulièrement le gouvernement, le FN, lui, s'en est pris à l'Europe. «Cette escapade dans deux ou trois pays a minima est symptomatique de la catastrophe sécuritaire totale que représente l'espace Schengen», a réagi par communiqué Marine Le Pen. «Privée de frontières nationales pérennes et d'infrastructures douanières au niveau, la France, comme la plupart de ses voisins, en est réduite à apprendre après coup qu'un djihadiste armé et dangereux se baladait probablement sur son sol», a encore réagi la présidente du FN appelant à mettre fin aux accords de Schengen.
Sur twitter, le vice-président du FN Florian Philippot est évidemment sur la même tonalité, dénonçant l'«Europe passoire».
Pour l'instant , le ministère de l'Intérieur n'a pas réagi après la mort d'Amir Nasri. Mais sur le plan de la sécurité, dans la matinée, Bruno Le Roux a annoncé que plus de 91.000 policiers, gendarmes et militaires seraient mobilisés à l'occasion du week-end de Noël. «La menace est forte, notre réponse n'a jamais été aussi forte», a-t-il expliqué lors d'un déplacement gare de Lyon.
EN IMAGES. Attentat de Berlin : fin de cavale dans le sang pour Anis Amri
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Condamnées au silence par la justice, les cloches de l'église de Boissettes vont enfin sonner
Par Delphine de Mallevoüe
Mis à jour le 23/12/2016 à 19h50Le Conseil d'État vient de contredire l'interdiction prononcée en 2014 par le tribunal administratif d'appel de Paris.
Condamnées au silence par la justice depuis près de trois ans, les cloches de l'église de Boissettes, une bourgade de Seine-et-Marne de 450 habitants, vont à nouveau pouvoir sonner les heures civiles. La justice vient de rendre aux sonneries litigieuses leur légalité, après dix ans de procédure.
L'affaire remonte à 2006, date où un couple de citadins, installé depuis 2004 dans le village, face à l'église, porte plainte. Les néoruraux découvrent que leur rêve de campagne sur papier glacé a, en s'incarnant dans la réalité du terroir, plus de relief que prévu, qu'aimer la vie des champs sans ses parfums, le bruit de ses coqs ou de ses ragots, c'est compliqué.
L'objet de leur gêne: l'outrecuidant clocher du village qui se permet de sonner chaque heure à leurs tympans. Le couple dénonce cette «nuisance sonore» qui «porte atteinte à la tranquillité publique», même si aucun autre habitant ne s'est jamais manifesté pour s'en plaindre, révèle la procédure, et qu'une large part de la population a au contraire signé une pétition pour maintenir les sonneries, avère-t-elle encore.
Le couple poursuit alors la mairie de Boissettes qui, en vertu de l'article 27 de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 et de l'article 50 du décret du 16 mars 1906, a compétence à régler - par arrêté municipal - l'usage des cloches dans l'intérêt de l'ordre public et de concilier ce pouvoir avec le respect de la liberté des cultes. Les époux obtiennent gain de cause devant le tribunal administratif de Melun, par un jugement de juillet 2010. Le clocher ne devra plus sonner les heures, à l'exception de celles «employées dans les cas de péril imminent exigeant des secours immédiats ou prescrites par les lois et règlements».
La municipalité fait appel, fondée à démontrer ce qu'exige la loi en l'espèce: l'existence d'«un usage local» antérieur à la loi de 1905 et d'«un intérêt collectif». Mais la cour administrative d'appel de Paris la déboute le 5 novembre 2013 et ordonne l'arrêt des sonneries au 1er janvier 2014 (nos éditions du 26 mars 2014). D'un tribunal l'autre, les débats donnent lieu à des drôleries. Comme lors de cette plaidoirie de l'avocat des plaignants: «Quand je me promène en montagne et que j'entends les cloches des églises sonner, c'est horrible !», s'était-il outragé devant le juge, alors qu'il est l'auteur d'un traité sur les sonneries des cloches d'église.
Une décision qui fera «jurisprudence»
La mairie de Boissettes ne veut pas en rester là. Son avocat, Pierre de Montalembert, saisit le Conseil d'État, qui, cette fois, donne raison à la municipalité. Le 14 octobre 2015, la plus haute juridiction administrative annule l'arrêt de la cour administrative d'appel de Paris et renvoie l'affaire à cette dernière qui, le 13 décembre dernier, confirme la décision du Conseil d'État. Celle-ci constitue une première car le Conseil d'État avait jugé que «l'usage de sonnerie des cloches n'avait pas nécessairement à être antérieur à la loi de 1905», alors que les premiers juges faisaient valoir que l'usage à Boissettes n'était pas établi avant 1967.
Pour le Conseil d'État, l'«usage local s'entend de la pratique régulière et suffisamment durable dans la commune, à la condition que cette pratique n'ait pas été interrompue dans des conditions telles qu'il y ait lieu de la regarder comme abandonnée». Or, juge-t-il, «aucun élément n'a permis de penser à quelque moment que ce soit que cet usage aurait été interrompu». C'est donc «à tort», selon le Conseil d'État, que le tribunal avait jugé qu'«un usage local des sonneries civiles ne pouvait procéder que d'une pratique qui existait lors de l'entrée en vigueur de la loi de 1905».
Une décision «importante» qui «fera jurisprudence pour les affaires similaires», se réjouit un élu qui a été confronté à cette question dans son village. Désormais, «il ne sera plus nécessaire de prouver un usage antérieur à 1905», dit-il.
«C'est une vraie victoire juridique, confirme un proche du dossier, mais aussi un joli cadeau de Noël pour les habitants du village de Boissettes». De son côté, Bernard Fabre, l'actuel maire de la commune, avoue sa «grande satisfaction de retrouver ces cloches qui rythment notre quotidien et font notre identité rurale. Elles font partie de notre patrimoine, sentimental aussi».
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 24/12/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici
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