Le Premier ministre, Manuel Valls, s'alarme du nombre d'Européens qui rejoignent les rangs jihadistes, estimant qu'ils pourraient être 10 000 avant la fin de l'année.
08 Mars 2015, 11h23 | MAJ : 08 Mars 2015, 13h44
Le Parisien
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08 Mars 2015, 11h23 | MAJ : 08 Mars 2015, 13h44
Le Parisien
PARIS (Reuters) – Manuel Valls a réitéré dimanche sa peur que la France ne « se fracasse contre le Front national » aux élections départementales et estimé que Marine Le Pen pourrait l’emporter à la présidentielle de 2017.
« J’ai peur pour mon pays. J’ai peur qu’il se fracasse face, contre le Front national », a dit le Premier ministre dans le cadre du « Grand rendez-vous » Europe 1-Le Monde-iTELE.
« Le Front national à 30%, c’est d’une extrême gravité », a-t-il souligné, évoquant les prévisions de certains instituts de sondage pour le premier tour des départementales, le 22 mars.
« Est-ce que vous ne pensez pas qu’un Front national qui fait 25% aux élections européennes, peut-être 30% aux départementales, et ainsi de suite, ne peut pas gagner l’élection présidentielle ? Pas en 2022, pas en 2029, mais en 2017″, a-t-il lancé, dramatisant l’enjeu.
« Le Front national, son programme de sortie de l’euro, de sortie de la politique agricole commune, c’est un désastre pour le pays, c’est la ruine pour les Français », a-t-il répété.
« Le Front national n’apporte aucune solution, ni pour les départements, ni pour le pays. (…) C’est un programme qui jettera les Français contre les autres », a-t-il poursuivi.
Evoquant « l’esprit du 11 janvier », à la suite des attentats meurtriers de Paris, Manuel Valls a appelé à « un réveil des consciences » face à la forte abstention qui menace.
« Il faut à tout prix, par la participation beaucoup plus importante, faire en sorte que le Front national baisse », a-t-il déclaré, jugeant « dramatique » la division à gauche pour le scrutin départemental.
Le chef du gouvernement a précisé que son destin à Matignon n’était pas lié aux résultats des départementales, où la gauche redoute une débâcle.
« Je continuerai la mission que m’a confiée le président de la République, celle de réformer le pays ». « Mon destin, ma mission ne sont pas en jeu ».
Le vice-président du FN, Florian Philippot, a estimé que le Premier ministre était « en état de panique électorale ».
« J’ai entendu un Manuel Valls en état de panique électorale, il transpirait de haine contre les patriotes et en même temps il transpirait de peur pour sa place, pour son poste, poste qu’il partage avec l’UMP », a-t-il commenté sur iTELE.
(Sophie Louet)
BOULEVARD VOLTAIRE - 08 03 15
Deux Russes d'origine tchétchène ont été inculpés dimanche du meurtre de l'opposant Boris Nemtsov par un tribunal moscovite devant lequel ils comparaissaient aux côtés de trois autres suspects, a annoncé une porte-parole du tribunal.
Zaour Dadaïev et Anzor Goubachev sont officiellement accusés "du meurtre de Boris Nemtsov, et les trois autres sont toujours considérés comme des suspects", a précisé la porte-parole Anna Fadaïeva, citée par l'agence de presse russe RIA Novosti. L'un des cinq suspects présentés au tribunal a avoué sa participation au meurtre. "La participation de (Zaour) Dadaïev au meurtre a été confirmée par ses aveux", a déclaré la juge Natalia Mouchnikova, qui a décidé de placer en détention M. Dadaïev jusqu'au 28 avril.
Deux des suspects ont été identifiés par le tribunal uniquement par leurs noms de famille, Bakhaïev et Eskerkhanov, tandis que le troisième, Shaguid Goubachev, est le jeune frère d'Anzor Goubachev.
Les cinq suspects ont été arrêtés vendredi et samedi en Ingouchie, république instable voisine de la Tchétchnie dans le Caucase russe.
Ces arrestations interviennent un peu plus d'une semaine après le meurtre de l'opposant et ancien ministre Boris Nemtsov, abattu de quatre balles dans le dos au pied du Kremlin le 27 février. Son assassinat, qui avait été immédiatement qualifié de "provocation" par le président Vladimir Poutine, avait choqué l'opposition russe et provoqué l'indignation à travers le monde.
http://www.liberation.fr/evenement/2004/01/31/alain-juppe-condamne-a-payer-sa-fidelite_467262
Un violeur en série sévissait-il la nuit dans les rues de Lille ? Un homme de 32 ans a en tout cas été mis en examen et écroué, ce jeudi, pour le viol de deux jeunes femmes, indique le parquet de Lille.
Le mode opératoire utilisé est glaçant : « À chaque fois, un homme arrive derrière sa proie et l’étrangle pour lui faire perdre connaissance, explique un proche du dossier. Il la traîne ensuite dans un parc ou un lieu sombre, comme une entrée d’immeuble ou de parking. Et il abuse d’elle. » [...]
L’enquête de la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine de Lille a connu récemment un bond décisif grâce aux résultats d’un prélèvement d’ADN trouvé lors de la première affaire. Cela a permis d’identifier le suspect : un Algérien sans domicile fixe, gravitant à Wazemmes. Il était peu connu de la police, hormis pour de petits délits, mais aucun à caractère sexuel. [...]
Merci à lefou1313
FDS
Une écrasante majorité de Français se dit prêt à élire une femme à la tête de l’État. C’est ce que révèle un sondage BVA Opinion pour Orange et i>Télé diffusé samedi selon lequel on constate néanmoins une hausse du pessimisme en matière d’égalité homme-femme en France.
94 % des Français se déclarent prêts à élire une femme présidente de la République, révèle le sondage. Les sympathisants de gauche y sont favorables à 98 %, ceux de droite à 90 %. Ce chiffre progresse de neuf points en dix ans, indique l’institut de sondage.
FDS
Alexey Komov, membre de la Commission pour la famille de l’Eglise orthodoxe russe, a déclaré à une agence de presse italienne que de gros progrès ont été réalisés dans la défense de la vie humaine, du mariage et de la famille en Russie.
La Russie, a-t-il expliqué à SIR Europe, verse désormais 10 0000 dollars à chaque famille lors de la naissance du 2e enfant. Elle interdit toute forme de publicité pour l’avortement, comme d’ailleurs « la propagande agressive en faveur d’un mode de vie homosexuel à destination des moins de 18 ans ».
« Le nombre d’avortements s’est effondré, il a été divisé par plus de 5 ces 25 dernières années, passant de 4 millions par an à moins de 700 000 aujourd’hui », ajoute Komov. « Cependant, il reste beaucoup à améliorer », continue-t-il.
Komov explique également que l’Eglise orthodoxe russe souhaite « activement travailler avec nos frères et soeurs chrétiens du monde entier dans le domaine de la protection de la vie, de la famille, des valeurs traditionnelles et sur tout autre projet social » alors que « des tendances négatives » sont à l’oeuvre un peu partout sur la planète.
NDF
07/03/2015- PARIS (NOVOpress)
Dans quelques villes de France dont Paris, l’acquisition d’une location dans un logement social s’obtient par le scoring. Ce terme issu du marketing est une technique de hiérarchisation des données qui dans le cadre d’une campagne de marketing direct permet d’évaluer par une note ou un score la probabilité qu’un individu réponde à une sollicitation ou appartienne à la cible recherchée. Le score est obtenu à partir des données quantitatives et qualitatives disponibles sur l’individu (données socio-demo, comportement d’achat, réponses précédentes, …) auxquelles sont appliquées un modèle de scoring. Il permet d’optimiser les résultats de campagnes en concentrant les envois ou contact sur les individus ayant la plus forte appétence pour le produit ou l’offre. Il est également utilisé dans le domaine du crédit pour déterminer le risque présenté par un emprunteur potentiel. Le score est alors utilisé pour décider de la faisabilité du crédit et pour déterminer un taux.
Dans le cadre du logement, cette méthode se transpose avec un questionnaire écrit identique pour l’individu célibataire ou en famille. Plus, le postulant obtient de points et plus il devient prioritaire pour l’attribution d’un logement social.
Le nombre d’enfants, la mobilité géographique du requérant, l’absence de logement ou l’insalubrité du logement actuel font grimper considérablement le score.
Sous ces critères dont il n’est lié la justice morale se relève toutefois une iniquité flagrante favorisant l’hébergement des populations venues hors de l’Europe au détriment de celles de souche. Les particularismes sociologiques n’étant pas pris en compte, nous nous retrouvons avec des Français victimes d’une politique évidente de dénatalité au bas de la liste (ringardisation de la famille et de l’enfantement, culture de l’individualisme comme de la jouissance égoïste, standardisation de l’avortement depuis la loi Veil, contraception, coût de la vie rébarbatif). Quand arrivent en France, des gens en précarité plus forte, avec une natalité importante, souvent aidés dans leur démarche de logement par de puissantes ONG avec leur batterie de juristes et de travailleurs sociaux ; ils se retrouvent alors largement prioritaires et leur flux est toujours plus important. Le natif reste alors sur le bord du chemin pour de très longues années quand ce n’est pas deux décennies pour un Parisien soit la moitié d’une vie active qui est perdue.
Sans une volonté politique qui s’inscrive à la fois dans un arrêt complet de l’immigration et dans le même temps dans une préférence nationale, ces familles et célibataires français précaires resteront sans emplois puisque sans logements, et sans logements puisque sans emplois. Leur dossier auprès des organismes d’attribution dormiront au bas de la pile. C’est désespérant.
Siegertsbrunn ( Bavière) Lors d’un débat organisé par la CSU, le pasteur protestant retraité Ulrich Wagner a proposé l’idée de mettre gratuitement des prostituées à la disposition des demandeurs d’asile. Le financement pourrait, selon lui, être assuré par des dons financiers d’âmes charitables ou par des gestionnaires de bordel(s) prêts à réaliser une bonne œuvre. Ulrich Wagner met cette idée en avant afin de répondre aux craintes d’agressions sexuelles qui touchent les Allemandes des villages dans lesquels résident les demandeurs d’asile.
Source via Lionel Baland
Alexander Bortnikov, chef du FSB (Service fédéral de la sécurité russe) annoncé que deux suspects avaient été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le meutre de l’homme politique Boris Nemtsov :
« Suite à l’enquête, nous avons arrêté aujourd’hui deux personnes suspectées d’avoir commis ce crime, Anzor Goubachev et Zaour Dadaïev. Nous en avons informé le président [Vladimir Poutine], et le travail opératif et l’enquête vont continuer. »
Les deux hommes, originaires du Caucase ont été identifiés d’après les images des caméras de surveillance, les montrant à bord d’un véhicule de marque ukrainienne Zaz.
Le président russe, le ministère de l’Intérieur et le Comité d’enquête de Russie ont chargé le FSB de créer un groupe d’enquête commun afin de faire toute la lumière sur la mort de M. Nemtsov.
Le défunt a été tué par balles le 27 février dernier en plein centre de Moscou, non loin du Kremlin. « Un assassinat qui a tout d’une provocation » d’après Vladimir Poutine, qui a immédiatement été accusé par les médias occidentaux d’être derrière ce meurtre.
L’affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 rebondit avec un rapport d’expertise, fort embarrassant pour l’ancien chef de l’État.
En avril 2012, la diffusion d’une lettre présentée comme émanant des services secrets libyens et confirmant le versement de 50 millions d’euros pour le budget de la campagne du président sortant, provoqua le dépôt d’une plainte de l’ancien occupant de l’Élysée pour faux et usage de faux contre le site d’information en ligne qui avait rendu public ce document.
L’instruction de cette affaire a amené l’intervention de trois experts graphologues mandatés par les juges et qui ont rendu leur conclusion le 6 novembre dernier. Ces spécialistes de l’écriture sont unanimes : la signature figurant sur le document datant de décembre 2006 est « de la main de Moussa Koussa », l’ancien directeur des services secrets de Mouammar Kadhafi. Leurs expertises sont appuyées par une experte en langue orientale, qui a « validé les éléments relevant de l’écriture dans l’alphabet arabe ».
Les experts ont comparé cette signature avec plusieurs autres : celles figurant sur ses demandes de titre de séjour en 2008 et 2011, et celle qui apparaît sur le procès-verbal d’audition qui a eu lieu au Qatar, son refuge depuis la révolution libyenne, où il a été entendu par des juges d’instruction. À cette occasion, M. Koussa avait nié être l’auteur de la signature de cette note mais confirmé l’authenticité du contenu de celle-ci.
De nouveaux éléments permettant d’étayer ce dossier sont en cours de vérifications et font l’objet d’une commission rogatoire internationale : les propos de l’ancien directeur de cabinet de Saïf al-Islam Kadhafi, sur le parcours emprunté par ces 50 millions d’euros, de la North Africa Commercial Bank à Beyrouth au Liban et un compte du fameux intermédiaire Ziad Takieddine en Allemagne. L’homme d’affaire libanais déclarant il y a quelques mois que « ce document prouve qu’on est en présence d’une affaire d’État, que ces 50 millions d’euros aient été versés ou non ».
Le nom de Brice Hortefeux est également évoqué, ce proche de Nicolas Sarkozy aurait lui aussi, été l’un des acteurs de la transaction entre l’UMP et Tripoli. Les juges financiers Serge Tournaire et René Grouman s’intéressent aussi à un virement suspect de 500 000 euros reçu par l’ex-secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant et qui serait en lien avec cette affaire.
E&R
Les auditions de l’ex-ministre de l’intérieur et bras droit de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, ont repris samedi matin à Paris. Les policiers enquêtent sur le financement de la campagne présidentielle 2007 par le régime lybien de Kadhafi.
L’audition en garde à vue de l’ex-ministre français de l’intérieur Claude Guéant a repris samedi matin, a indiqué son avocat. L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy est interrogé par les policiers enquêtant sur les soupçons de financement par la Libye de Kadhafi de la campagne présidentielle de 2007.
M. Guéant avait été placé en garde à vue à l’aube vendredi. Dans cette affaire, des juges d’instruction du pôle financier de Paris s’interrogent notamment sur la découverte lors d’une perquisition en février 2013 d’un virement de 500’000 euros sur son compte.
M. Guéant avait justifié ce virement - provenant d’un compte à l’étranger - par la vente à un avocat malaisien de deux tableaux d’un peintre flamand du XVIIe, Andries van Eertvelt. Mais des experts avaient contesté la valorisation de ces oeuvres, jugeant ce prix très nettement surévalué.
E&R
Florian Loisy (avec Carole Sterlé) | 07 Mars 2015, 07h54 | MAJ : 07 Mars 2015, 07h55
Promotions pour les fêtes, offres spéciales pour relancer le business dans certains quartiers, revente des points de vente entre dealeurs comme s'il s'agissait d'un banal fonds de commerce, gestion du « personnel », méthodes de management.
Un téléspectateur pose la question. La réponse de Christophe Barbier vaut son pesant de cacahuètes !
06/03/2015 – PARIS (NOVOpress)
Invité par Julie Gayet, l’ancien chanteur de NTM reconverti dans le cinéma grand public raconte lors d’une entrevue accordée à So Film comment il s’est soulé ce soir là.
“En sortant de là, j’étais quand même bien fracassé. Ils ont du bon rhum à l’Élysée. Ils ont posé la bouteille sur la table, du rhum haïtien en plus, et j’ai fait participer tout le monde.”
Fier de ses boires et déboires comme les convives élyséens d’antan étaient fiers de leurs faits d’armes ou de leurs belles lettres, l’homme qui défraie régulièrement la chronique à grand renfort de faits divers est le parangon de l’antihéros d’aujourd’hui, le reflet d’une époque où celui qui se fait le critique des institutions est bien mieux vu que celui qui tente vainement de les rétablir dans leur légitimité initiale. On a les héros qu’on peut.
Le Parisien 06 03 15
Collabos. Bienvenue chez les Bisounours de Bretagne : une demi-heure de bons sentiments dégoulinants et de mensonges (le reportage laisse la parole à des musulmans qui affirment qu’il n’y a aucune sourate violente dans le Coran, que Mahomet était pacifique…). Dieu merci, cette vidéo de l’archidiocèse de Rennes a été regardée moins de 400 fois en une semaine.
NDF
Pendant 35 ans, Nicolas Nilsen a participé à la mise en oeuvre de la communication gouvernementale. Il décortique l’actualité politique sur son blog « Switchie5″
Au lieu de résoudre les problèmes économiques qui génèrent de plus en plus de tensions sociales, les apprentis-sorciers qui prétendent diriger le pays n’ont rien trouvé de mieux que de relancer le droit de vote des étrangers et de diviser à nouveau les Français sur le thème de “l’immigration” … Comme ils s’arrangent pour tout mélanger dans un cocktail soigneusement composé des ingrédients les plus toxiques et pernicieux, plus personne ne comprend rien — sinon que ça va forcément exploser et mal se terminer. Sur fond d’islamisme violent, tout y passe : du bannissement médiatique de Zemmour (mais qu’est donc devenue la France de la liberté d’expression ?) au spectre d’une future guerre civile jusqu’au “Grand Remplacement” de Renaud Camus, en passant par la dernière provocation de Michel Houellebecq qui, dans son prochain livre à paraître en janvier, prédit rien moins que l’accession en 2022 à la Présidence de la République d’un “parti des musulmans de France” … Et il y en a qui s’étonnent après cela qu’on patauge dans un climat propice à l’islamophobie ou — comme ils disent — qui “fait le jeu du Front National”… En tout cas pas vraiment de quoi faciliter un débat apaisé et une approche raisonnée du problème de l’immigration…
Ils ont beau avoir été formés à l’ENA, ils barbotent dans une confusion mentale terrifiante. Pour faire en sorte que plus personne n’y comprenne rien et que les gens aient vraiment peur, ils mélangent tout et entretiennent savamment les amalgames les plus caricaturaux : ils confondent l’immigration clandestine et l’immigration légale ; Ils confondent l’immigration intra-européenne et l’immigration non communautaire ; ils confondent l’immigration polonaise, italienne, portugaise ou espagnole — issue d’une même religion et d’une même histoire — et l’immigration d’origine musulmane ; ils confondent l’immigration d’une main d’oeuvre qualifiée ou diplômée et l’immigration de déshérités ne maîtrisant pas le Français ; ils confondent l’immigration réussie et celle qui, parce qu’elle refuse l’intégration ou l’assimilation, est celle qui pose précisément problème ; ils confondent les étrangers et les français d’origine étrangère ; ils confondent le droit de vote accordé aux étrangers membres de l’UE et le droit de vote aux étrangers non-communautaires ; ils confondent les élections locales et les élections nationales ; ils confondent le “droit du sol” et le “droit du sang” ; ils confondent le droit de vote accordé pour des raisons fiscales et le droit de vote accordé au titre de la nationalité ; ils confondent les immigrés sans-papiers et les bénéficiaires du droit d’asile ; ils confondent les immigrés en situation régulière et les clandestins ; ils confondent l’immigré jeune-étudiant informaticien et les familles fuyant la sauvagerie de leur pays… Bref ils confondent tout, histoire de rendre le débat impossible et donc sa solution inextricable.
Ils mélangent tout — mais à dessein — car le but recherché est évidemment politique : agiter le chiffon rouge de l’immigration, faire monter le FN et casser la droite dite républicaine. Pour un Président qui s’affaisse dans les sondages et un PS à la recherche désespérée de nouveaux “adhérents”, l’immigration et le droit de vote des étrangers sont une thématique porteuse et du pain béni pour des politiques qui s’imaginent qu’en transformant un sujet explosif en opportunité politicienne, ils vont se gagner un nouvel électorat et rebondir dans les sondages. Ne pas organiser ce débat sur des bases claires — dans la lumière et la transparence statistique — est pas seulement indigne : cela entraine un grave risque de déstabilisation politique et sociale. Mais comme personne ne dispose des vrais chiffres et des vraies statistiques, on barbotte dans un flou artistique soigneusement entretenu pour favoriser les tours de passe-passe politiciens … Comme la Préfecture de Police est incapable de “compter” les manifestants, la République n’arrive à compter le nombre exact d’immigrés — ou de “clandestins” qui, par définition, échappent au comptage statistique. Comme personne ne dispose de statistiques incontestées, on nage en plein fantasme social, ce qui ne déplait d’ailleurs pas aux politiciens et aux idéologues. Personne ne sait combien il arrive d’immigrés tous les ans : 200 000 ? 400 000 ? L’aide médicale d’Etat (AME) — accordée aux immigrés en situation irrégulière — est passée en cinq ans de 215.763 à 263.962 bénéficiaire et était supérieure à 1 Mds€ en 2013)…
Le problème est qu’au moment où la France – comme l’Europe – doit faire face une vague migratoire sans précédent, elle a déjà 6 millions de chômeurs auxquels elle n’arrive plus à donner le moindre travail : la récession s’installe, la pauvreté se répand, des quartiers entiers sont à la dérive… mais ça ne fait rien : les bons esprits affirment que les Français ont tort de s’inquiéter et que l’immigration n’est que le fantasme nauséabond de ceux qui (c’est ainsi que Hollande les qualifie)”rêvent d’une France en petit, une France en dépit, une France en repli, bref une France qui ne serait plus la France”…
• Comme on nage en plein embrouillamini statistique entre l’INED, l’INSEE et les ministères, il n’y a pas de données officielles incontestés (que ce soit pour rassurer ou s’inquiéter d’ailleurs). Mais pour minorer la perception du poids de l’immigration réelle, il y a ceux qui raisonnent en terme de “flux” annuels. Ils comparent année après année (“x” entrées en 2012 ; “y” entrées en 2013) et annoncent un “ralentissement” (ou une “stabilisation”ou une “augmentation” peu importe) du nombre d’immigrés (ou des clandestins, ou des demandeurs d’asile, ou des demandes de nationalité…). C’est toujours la même histoire du “ralentissement de la progression” : on fonce toujours dans le mur mais comme on fonce moins vite ce n’est donc pas grave. Mais mettons que “x” ou “y” soit 200.000 ou 250.000 par an : bien sûr le “flux” peut se ralentir ou se stabiliser, mais il n’en reste pas moins que ces chiffres d’entrées sur le territoire s’additionnent année après année pour y former des “stocks”.
• Le “stock” d’immigrés, c’est le total accumulé au fil des années. Comme disait Raymond Devos, “trois fois rien, c’est déjà quelque chose”… Et c’est comme ça qu’en ajoutant 200.000 tous les ans on arrive à des chiffres cumulés qui terrifient même les autruches les plus obstinées. Les gens oublient ce qu’on leur dit officiellement et, dix ans après, ils ouvrent les yeux dans la rue ou le métro et se grattent la tête : “tiens c’est bizarre, ils m’avaient dit que l’immigration était maîtrisée”… Et c’est là qu’il y a un vrai problème. On minore l’importance des flux en les découpant en rondelles annuelles, on nie le principe de l’accumulation des stocks et surtout on se garde bien d’incorporer le différentiel de fécondité. Et c’est comme ça qu’au bout de 10, 15 ou 20 ans on a une explosion démographique et une bombe électorale qui ne peut qu’exploser à la figure de la classe politicienne. Même Michel Houellebecq l’a compris qui prédit carrément en 2022 l’accession à la Présidence de la République d’un “parti des musulmans de France”…
Le problème de l’immigration n’est donc pas politique ou religieux : il est bêtement démographique. Il réside dans les taux de natalité comparés des familles immigrées par rapport à la population d’accueil. Ce n’est donc pas une histoire débile de “complot” planétaire favorisant un quelconque “Grand Remplacement” fantasmé ; ou une hystérie nauséabonde inventée de toute pièce par des nostalgiques rétrogrades qui pensent petit et rabougri. C’est tout simplement un enchaînement mécanique et implacable qui repose sur la notion de croissance exponentielle que la plupart des politiciens ne comprennent pas parce qu’ils pensent les évolutions en termes de progression arithmétiqueou si vous voulez en termes de fonctions linéaires.
Les forces démographiques sont des forces lourdes et difficiles à inverser. Et il ne suffira donc pas, comme beaucoup le pensent, d’un simple claquement de doigts d’un nouveau Président en 2017 pour inverser le destin. Je vous explique très rapidement le principe de la croissance exponentielle parce qu’il aide à comprendre pourquoi la France n’est pas prête de se sortir du piège démographique de “l’immigration”.
… Un marchand de grains astucieux avait offert à son roi un magnifique jeu d’échecs aux cases d’ivoire et d’ébène. En échange de ce présent, il ne demandait qu’une toute petite chose — oh, presque rien — juste un tout petit grain de riz sur la première case, deux sur la seconde case, quatre sur la troisième et ainsi de suite. Le roi évidemment accepta immédiatement : le marchand pensait-il était fou de demander si peu mais bon, c’était son problème. Il ordonna donc qu’on apportât du riz de ses réserves : à la quinzième case il fallut décompter 16 384 grains, puis sur la 21e plus d’un million; à la 40e il en aurait fallu…. plus d’un milliard … Tous les stocks de riz du royaume furent épuisés bien avant que l’échiquier fût recouvert (et je vous signale qu’il y a 64 cases sur un échiquier !)
La leçon à tirer de ce conte c’est que la croissance exponentielle aboutit très rapidement à des valeurs absolues considérables. Selon une progression arithmétique qu’un politicien Français ne peut évidemment pas comprendre.
Si vous appliquez le conte iranien à, disons, la démographie, ou l’immigration, alors vous comprenez très vite ce que deviendra le petit “grain de blé” de la 1ere case quand il arrivera à la 40e ou la 64e case (c’est à dire en 2020 ou 2050)… Ça fait évidemment froid dans le dos, mais pour un “présidentiable” qui ne pense qu’à son élection en 2017, pas de problème : pour lui, le scrutin c’est dans 3 cases seulement, alors cool ! Qu’est ce que vous venez l’embêtez avec vos interrogations sur les conséquences pour le pays à l’horizon de la 40e case !
Le drame évidemment, c’est que le politicien Français est incapable du moindre raisonnement sur le long terme. Quand il se rendra compte de la catastrophe entraînée par ses décisions, il sera évidemment trop tard : il se frappera alors le front avec la paume de sa main et s’exclamera : “mince alors, je n’aurais jamais cru ça”… Vous l’aviez pourtant prévenu, mis en garde, alerté … mais il n’écoutait pas et souriait de façon condescendante en vous considérant comme un idiot : vous étiez un horrible “pessimiste” (beurk) et lui un gentil optimiste qui dessinait une France généreuse et accueillante (trop cool) ; Vous étiez “négatif” et lui positif… Bref, il continuait à promettre la lune et des lendemains qui chantent alors qu’en le voyant ne pas s’inquiéter du 1er grain de blé qu’il posait sur la première case de l’échiquier — c’était évidemment vous qui aviez raison et saviez que son aveuglement conduisait à la catastrophe.
Le long terme du destin d’un pays (l’immigration, la langue, la fécondité et le renouvellement des générations…) — sont des choses évidemment trop sérieuses pour être confiées à des petits politiciens en quête de voix ou de popularité. Avant qu’ils ne commettent l’irréparable, pensez aux grains de blé du conte iranien et, par exemple, à la démographie d’un pays, ou au nombre d’immigrés qu’un politicien décidera de laisser entrer sur les premières cases de l’échiquier en prétendant que ça ne changera rien à l’identité nationale quand on arrivera à la trentième case… 200.000 immigrés pendant 20 ans ça fait 2 millions, et si vous multipliez par le taux de fécondité, vous obtenez des chiffres terrifiants qui ne peuvent laisser indifférent…
Les politiciens n’arrivent évidemment pas à penser la longue durée en termes exponentiels. Et donc ils s’enfoncent dans le déni. Mais il y a une chose dont on est sûr c’est que le déclin démographique d’un pays arrive, lui, de façon exponentielle : ce qu’on n’a pas décidé à la case 2 de l’échiquier fait qu’on sombrera à la case 20 ou 30… Mais ils ne comprendront jamais la durée et le laps de temps qu’il y a entre la cause et les effets : quand l’effet désastreux arrive (mettons en 2050) il est évidemment trop tard pour corriger la cause. La bateau a déjà coulé et il est trop tard pour verser des larmes de crocodile sur les conséquences tragiques des mauvais choix qui ont été faits.
Un autre exemple : imaginez une petite maison au bord d’un lac. Imaginez que sur ce lac pousse un nénuphar et que — comme le grain de riz du conte iranien — ce nénuphar double sa surface tous les jours et qu’il faille, disons 30 jours, pour couvrir intégralement le lac. Au début, la croissance des nénuphars semble faible et notre politicien ne s’en soucie pas. Le 29e jour pourtant, la moitié de l’étang est recouverte. Le politicien — qui ne comprend toujours strictement rien la notion de croissance exponentielle — vous dit : ”Oh mais ne t’inquiète pas, faut pas être pessimiste comme ça. Quelques nénuphars de plus ce n’est pas grave” … Ah bon ? Le problème c’est que le 30e jour, — donc juste le lendemain — c’est la totalité du lac qui est recouverte. Terminé, trop tard pour se réveiller. Pareil pour le problème des retraites : si le renouvellement des générations n’est plus assuré, qui les financera ? Bref si vous avez eu le courage de lire jusqu’ici, vous comprendrez pourquoi j’ai un mépris total pour les politiciens qui dirigent la France depuis pas mal d’années. Ils pratiquent le déni et conduisent les Français à la ruine.
Les politiciens disent toujours : “l’Europe est une vieille civilisation qui peut sans difficultés accueillir toute la diversité du monde”… Ah bon ? J’écoutais récemment un Britannique qui décrivait l’avancée de l’islam et la disparition des pubs dans certains quartiers anglais, la disparition des crèches en France, la disparition des crucifix dans les écoles allemandes, la multiplication des mosquées ou la visibilité sans cesse croissante des burqas dans les rues européennes… Et ils poursuivait en disant : n’imaginez pas que cela ne concerne que le présent et le futur. Cela a également des incidences rétroactives sur le passé lui même : les manuels scolaires sont sommés d’effacer des pans entiers de la seconde Guerre mondiale qui “posent problème” aux nouveaux arrivants (la shoah notamment, mais également les croisades ou la guerre d’Algérie…). L’histoire doit alors être “réécrite” pour satisfaire aux exigences des nouveaux arrivants. L’immigration ne change donc pas seulement le présent et le futur mais également le passé — le socle historique et les racines de la civilisation européenne. On peut le redouter – ou l’approuver – mais on ne peut pas le nier : c’est un fait démographique incontournable. Et donc — puisque cela a des conséquences aussi massives sur le destin des peuples, leur histoire et leur façon de vivre — on ne peut pas laisser cette question aux mains des seuls politiciens. .Le Peuple doit impérativement reprendre en main le contrôle de son destin.
Vous pouvez payer des impôts mais ne pas avoir automatiquement le droit de vote qui est lié à la nationalité, pas à la fiscalité. Mais Hollande a tout de même réaffirmé récemment qu’il était favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales. Tout en reconnaissant que rien ne pourrait se faire sans une révision de la Constitution (qui suppose une majorité des 3/5e” au Parlement), il sait bien que cela implique un “un accord entre les forces républicaines” à qui il demande de “prendre leurs responsabilités”. Facile évidemment, pour gagner des voix dans un nouvel électorat, de promettre ce qu’on sait ne pas pouvoir tenir. Mais cette histoire de vote des étrangers et l’immigration sont des enjeux trop importants pour être livrés à des petits arrangements entre politiciens ou entre groupes politiques au Parlement. C’est au Peuple souverain qu’il faut demander de se prononcer sur cette question qui n’est pas anecdotique. Lui seul est en mesure de dire ce qu’il veut comme avenir. Qu’ils arrêtent leur politicaillerie politicienne et qu’ils décident un référendum sur immigration. Qu’on interroge le Peuple souverain. Point final.
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(merci à Dirk)