Florian Philippot - 11 janvier 2015 par hurraken75
Florian Philippot Premier ministre !
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Florian Philippot - 11 janvier 2015 par hurraken75
Florian Philippot Premier ministre !
« JE SUIS CHARLIE ? » NON MERCI !!!
Tout d’abord, je trouve ce slogan ridicule. Quand, au moment de l’érection du mur de Berlin, Kennedy déclarait : « Ich bin ein Berliner », cela avait de la gueule. Mais quand les copains de Cohn-Bendit scandaient en 1968 : « Nous sommes tous des juifs allemands », je ne me sentais pas concerné, mais alors pas du tout. Aujourd’hui, on voudrait nous faire croire que nous sommes tous des amis de Charlie Hebdo. La plupart des benêts qui « tweetent » ou braillent ce slogan n’ont jamais ouvert ce journal qui tient plus du papier hygiénique usagé que de l’hebdomadaire. Héritier de Hara Kiri, « journal bête et méchant » comme il se qualifiait lui-même, Charlie Hebdo surfait sur la vague de l’esprit soixante-huitard et du caniveau.
Les hommes de Charlie Hebdo, Wolinski, Cabu, Charb… seraient tombés au « champ d’honneur de la liberté d’expression » (sic). Disons simplement qu’ils ont eu le courage d’afficher un certain courage en face de cet islam rétrograde et assassin qui veut nous « dhimmifier ». Contrairement à l’ensemble des media français qui ont fait dans leur froc. Un point, c’est tout.
Ils ont, en réalité, été pris dans un engrenage fatal. Tout commence par une blague de potache : les caricatures de Mahomet publiées dans un journal danois déchaînent dans tout le monde musulman une vague de haine anti-roumis (des centaines de chrétiens sont massacrés au Pakistan, en Indonésie et ailleurs). La plupart des rédacteurs en chef se dégonflent. Celui de France Soir a le cran de publier ces fameux dessins par solidarité avec les Danois ; il est viré. Charlie Hebdo, seul, ose les publier, en soutien à France Soir. Habitué à toutes les provocations, même les plus abjectes, il croit faire une bonne opération… médiatique et commerciale. Et ça marche, car le numéro s’arrache dans les kiosques. Mais les musulmans sont plus coriaces que les papistes. Poursuivi par « nos amis » du Conseil Français du Culte Musulman (Mosquée de paris, Dalil Boubakeur) et de l’Union des Organisations Islamiques de France (Tariq Ramadan), il est finalement relaxé par la justice française. Mais on ne vainc pas des Kalachnikov avec des Bic ! Pour conclure sur ce point, je pense que si Wolinski et Cabu avaient su ce qu’ils risquaient, ils n’auraient certainement pas pris cette décision…
Mais revenons à Charlie Hebdo, qui laboure plutôt le champ du déshonneur. Au nom de la liberté d’expression, mais uniquement celle de la gauche bobo. Regardez un peu les unes de ce torchon qui circulent sur Internet. De quoi avoir la nausée. De l’humour, un peu, du très mauvais goût, partout et toujours. Rappelez-vous ce dessin représentant l’adjudant Chanal (un pervers criminel sexuel) sodomisant le Soldat inconnu ou le pape sodomisant un enfant (la sodomie semble travailler les dessinateurs de Charlie Hebdo ; est-ce sous l’influence de la chroniqueuse Caroline Fourest ?). Son terrain de jeu, c’est de vomir sur tous les corps constitués de la nation, l’armée, la police… Et les croyants, catholiques surtout, mais aussi musulmans (s’ils avaient su…), mais peu sur les juifs (on ne s’appelle pas Wolinski pour rien). Charlie Hebdo « chiait » (pour employer un de ses mots préférés) sur tout ce qui était sacré aux yeux des gens. Il haïssait la nation, la famille, l’honneur, la fidélité… Il se faisait le chantre de l’immigrationnisme et de la décadence du peuple français (comprenez « de souche »).
Donc, pas une larme pour Charlie Hebdo ! L’ironie de l’histoire, c’est que cette feuille tout juste bonne à allumer (mal) le feu, qui était au bord de la faillite, va se refaire une santé financière parce que, maintenant, « Charlie ne peut pas mourir ». L’autre ironie de l’histoire, c’est d’imaginer la tête de Wolinski et des autres s’ils entendent, « là-haut » ou ailleurs, les Marseillaise entonnées en leur mémoire par des porteurs de drapeaux français : eux qui les conchiaient !
UNE COMPASSION ET UNE INDIGNATION SELECTIVES
« Je suis Charlie » est donc devenu, en trois jours, le slogan à la mode. Il est aujourd’hui obligatoire de s’incliner devant les dépouilles des caricaturistes de Charlie Hebdo, de se mortifier, de battre sa coulpe… Sortez vos mouchoirs. Tout le monde doit désormais aimer – et demain aider – Charlie Hebdo. Et tous les nigauds de se réunir, d’allumer leurs briquets et de « communier » ensemble. Y compris les catholiques que l’hebdomadaire salissait en permanence. Y compris les musulmans que Charlie Hebdo avait ridiculisés en insultant ce qu’ils ont de plus sacré : le Prophète. Rappelez-vous cette caricature où l’on voit Mahomet dire : « C’est dur d’être aimé par des cons ! ». Comme disent certains musulmans (peut-on les blâmer ?) : « Ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient ! ».
Et comme chantait Aznavour, « Ils sont venus, ils sont tous là… ». Cinquante chefs d’Etat et des dizaines de délégations. Tout le gratin de la planète : l’Allemande Merkel, l’Italien Renzi, l’Espagnol Rajoy, l’Anglais Cameron, tout le brain trust de l’Union européenne. Sans oublier le Secrétaire général de l’OTAN et le ministre étatsunien de la Justice. Et Netanyahou, le premier Ministre israélien qui pratique un terrorisme d’Etat contre les Palestiniens. Et aussi, Davutoglu, le premier Ministre turc, et des émirs qataris et saoudiens : ceux-là mêmes qui fourguaient de l’argent et des armes aux égorgeurs de l’Etat islamique. Quelle sollicitude ! Ou plutôt quelle hypocrisie !
Gare à ceux qui n’y étaient pas ! Et en tout premier lieu ces « salauds » du Front National qui ont refusé de défiler à Paris (il faut dire qu’on les y a conviés avec des pincettes). A ce sujet, Marine le Pen a une attitude plutôt paradoxale. Elle s’est insurgée contre le fait qu’on ne l’ait pas invitée au « grand rassemblement d’unité nationale ». Mais elle n’a donc aucune mémoire. A-t-elle oublié que Charlie Hebdo a mis en une de couverture une « grosse merde » (c’est ainsi qu’on dit à Charlie Hebdo) peu ragoutante avec cette légende : « La candidate qui vous ressemble » ? A-t-elle oublié qu’elle et son père y ont toujours été caricaturés en Hitler ? A-t-elle oublié que ses électeurs y ont été traités de « gros cons » (toujours selon la terminologie de la revue) ? A-t-elle oublié cette autre une : « Que faire contre le Front National ? L’INTERDIRE ! » ?
Enfin, s’il s’était agi des journalistes de Rivarol, de Minute ou de Présent, croyez-vous qu’il y aurait eu tant de compassion ? Croyez-vous que Hollande, Valls, Taubira, Juppé, Sarkozy et les autres seraient descendus dans la rue pour crier « Plus jamais ça ! » ? Media et politiques auraient pensé « Bien fait pour eux ! » tellement fort que tout le monde l’aurait entendu. Quand ces journaux ont été attaqués (au plastic ou au cocktail Molotov), qui l’a déploré ? Et quand notre ami François Duprat a été assassiné lors de l’explosion de sa voiture préalablement piégée, laissant son épouse lourdement handicapée, qui s’en est ému ? Inutile de chercher d’autres exemples.
LA THEORIE DU COMPLOT ?
Dans les années 1980, les Américains ont manipulé les Pachtounes d’Afghanistan pour lutter contre les Russes. On connaît le résultat : les talibans du mollah Omar et le réseau al-Qaïda de ben Laden. Celui-ci a essaimé ses « franchises » un peu partout dans le monde arabo-musulman : Maghreb, Péninsule arabique… Dans les années 1990, la guerre civile d’Algérie a engendré des milliers de tueurs au nom d’Allah. Puis les anciens des deux conflits ont participé à la guerre de Bosnie contre les Serbes (puis au Kosovo) où ils ont montré une sauvagerie épouvantable. L’invasion de l’Irak en 2003 par l’Amérique de Bush n’a fait qu’accentuer le phénomène.
Plus récemment, l’assassinat de Kadhafi sur ordre de Sarkozy (je vous renvoie à l’analyse de Bernard Lugan) a détruit la Libye qui était un rempart contre l’islamisme djihadiste et l’immigration sauvage des Sahéliens et Subsahariens vers l’Europe. L’arsenal de Kadhafi n’a pas été perdu pour tout le monde : les armes de Coulibaly et Kouachi proviennent probablement de là-bas. La Libye est proche de tomber intégralement aux mains des islamistes. Pour éteindre l’incendie que nous avons allumé, nous voici impliqués dans une guerre perdue d’avance dans tout le Sahel : Mali, Niger, Tchad… En effet, comment prétendre être victorieux avec 4 000 hommes dispersés sur plusieurs centaines de milliers de km² ? Plus au sud, il a fallu mettre aussi les mains dans le cambouis en Centrafrique, où nous n’avons même pas le courage de désigner qui est le véritable ennemi : les Séléka musulmans. Encore une guerre qui nous échappe.
Enfin, Qataris, Saoudiens et Turcs n’ont cessé de soutenir financièrement et militairement les fous d’Allah pour tuer Bachar el-Assad et chasser les alaouites et les chiites de Syrie. Les gouvernements français de Sarkozy et Hollande ont ouvertement appuyé l’opposition « démocratique » syrienne ; en réalité, les tombereaux d’armes que nous avons livrés à ces pseudo-résistants se sont retrouvés dans les mains de l’Etat islamique et des autres mouvements djihadistes. Ajoutez à cette mixture quelques milliers de fondus venus d’Europe pour « faire le djihad ». Lavez-leur le cerveau, formez-les au maniement des armes et des explosifs et renvoyez-les en Europe. Il n’y a plus qu’à attendre que toutes ces taupes « pètent les plombs » l’une après l’autre.
On a pu lire sur Internet que certains voyaient dans cette tragédie un attentat sous fausse bannière (« false flag ») organisé par le Mossad ou je ne sais qui. Il faut savoir raison garder. Les Coulibaly et les Kouachi n’ont plus besoin d’être téléguidés ; ce sont des grenades dégoupillées qui ne demandent qu’à exploser. Ce n’est pas la peine d’imaginer qu’une « force obscure » pilote toutes ces opérations. Nous payons simplement le prix des comportements d’apprentis-sorciers des Américains et des Israéliens, mais aussi des Français, qui ont vu, tels le docteur Frankenstein, leur créature leur échapper. Et si cette force obscure existait, machiavélique et redoutable, c’est aujourd’hui qu’elle aurait dû frapper…
DES PROS OU DES PEIDS-NICKELES ?
Si on analyse le comportement des Kouachi, on est obligé de reconnaître que l’exécution de leur « mission » fut quasiment professionnelle. Sauf qu’ils se sont d’abord trompés d’adresse, puis qu’ils se sont trompés d’étage, que l’un d’eux a perdu une chaussure (qu’il a ensuite ramassée) et qu’ils ont « oublié » une carte d’identité dans la voiture. La suite de leur aventure confirme cette part d’amateurisme et l’absence de « réseau » pour les récupérer (et éventuellement les éliminer, si l’on retient la thèse complotiste) : leur cavale fut affligeante (pas de voitures relais, pas de planque, pas d’argent, pas de structure de recueil…). Quant à Coulibaly, qui devait « casser du flic », il n’a su que tuer une malheureuse fliquette de la même couleur que lui.
Trois pauvres types qui affrontent toute une armée, c’est un peu comme le taureau face au torero : l’issue ne fait pas de doute. Le GIGN et le RAID, c’est comme Dominguez et Manolete dans l’arène, on ne fait pas mieux. Sachons ici aussi raison garder : qui veut nous faire croire que ces trois pieds-nickelés ont fait trembler la République ?
C’EST QUOI, LA GUERRE ?
Une autre réflexion s’impose. Nous avons été gavés par les media pendant trois jours, quasiment sans interruption : « scènes de guerre », « c’est la guerre ! »… Conditionnés par un tel matraquage, les braves gens qui étaient interrogés par les journalistes répondaient qu’ils étaient « apeurés », « terrifiés », « horrifiés », etc., même lorsqu’ils se trouvaient à des kilomètres des événements. On ne savait même plus s’ils avaient peur des terroristes ou des forces de l’ordre. Je les rassure, ce n’est pas cela la guerre.
La vraie guerre urbaine, c’est connaître la vraie trouille, celle de courir sous les balles de sniper à Sarajevo, celle de fuir devant le nettoyage ethnique des musulmans en Bosnie ou au Kosovo, celle d’attendre la prochaine explosion d’une voiture piégée ou d’une bombe humaine à Bagdad ou à Beyrouth, celle de fuir l’horreur des tueurs de Boko Haram au Nigéria, des milices musulmanes des Séléka en Centrafrique ou de l’Etat islamique en Irak et en Syrie. Le reste, c’est « peanuts » !
Décidément, ce bon peuple de France ne sait plus où il habite. Il s’apitoie sur un journal de « merde » (toujours dans l’esprit de Charlie Hebdo) et il confond guerre et opération de police. Un état mental plus proche de la Débâcle de 1940 que du Verdun de 1916.
UNE COMPASSION BIEN RECUPEREE
Comme je l’écrivais au premier jour de ce feuilleton, nous allions vivre une première phase de compassion. J’avoue en avoir sous-estimé l’ampleur. Des centaines de milliers de gens dans la rue, peut-être des millions, pour défendre la liberté d’expression et les libertés en général. Un vrai, beau sursaut, spontané et sincère pour la plupart des participants. Sauf qu’on les a manipulés ! On ne les a pas réunis pour dénoncer le « terrorisme islamique » (expression bannie de tous les discours des hommes politiques, sauf ceux du Front national). On les a utilisés pour conforter un système qui a failli,pour promouvoir le « vivre ensemble » et pour redorer un tant soit peu la cote de popularité de Hollande et de sa clique !
On veut nous faire croire que plus rien ne sera comme avant. Demain, on s’aimera tous, chrétiens, juifs, musulmans, Blancs, Noirs, Maghrébins, métis... Cela me rappelle la grande fraternisation des Pieds-noirs et des musulmans sur la place du Forum à Alger, le 13 mai 1958 ; trois ans plus tard, les premiers n’avaient plus qu’à choisir entre la valise et le cercueil ! Cela me rappelle aussi la grande fête des « Blacks, Blancs, Beurs », au soir du 12 juillet 1998, quand l’équipe de France de football devint championne du monde ; elle est où, aujourd’hui, cette France « black, blanc, beur » ? D’ailleurs, si dans toutes les manifestations de ce jour les drapeaux français fleurissaient, je n’ai vu aucun drapeau algérien, marocain, tunisien ou turc, eux qu’on voit pourtant massivement lors d’autres événements (comme au soir de l’élection de Hollande)… Et en dehors des responsables musulmans qu’on nous montrait encore et encore, je n’ai pas vu beaucoup de mahométans. Alors, tous unis, vraiment ???
Demain, on nous répètera, pour être sûr qu’on ne l’a pas oublié, qu’il ne faut pas faire d’amalgame, qu’il ne faut pas stigmatiser une population, que cela n’a rien à voir avec l’islam, que l’islam de France est bon pour nous et que l’immigration est une chance pour la France, et surtout qu’il ne faut pas écouter les extrémistes (de droite)… Car comme l’a dit Manuel Valls, le véritable ennemi, c’est « le racisme et l’antisémitisme ». Faute d’appeler un chat un chat, et donc l’islam et l’immigration par leur nom, on s’en prendra aux « fachos » ; c’est tellement plus facile. Et les fachos, ce sont la Manif pour tous, les identitaires, Zemmour, Houellebecq et tous ceux qui ne sont pas dupes. Gare au retour de bâton !
Et l’on prend bien soin de cacher la vérité aux Français. Par exemple, que dans certains quartiers d’Alger, on a observé les mêmes scènes de liesse qu’au moment du 11 septembre, avec des slogans comme « A bas la France ! » ou « Mort aux juifs ! ». Ou que dans certains établissements scolaires, des élèves ont refusé de respecter les minutes de silence. Ou que sur les réseaux sociaux, les « Je suis Coulibaly » et « Je suis Kouachi » sont désormais plus nombreux que les « Je suis Charlie » (le temps des soldes est venu). Bonne occasion pour le patron du CRIF, Cukierman, de demander au gouvernement un « contrôle strict » de la Toile. Sans doute au nom de la liberté d’expression pour laquelle il a défilé !
LA VRAIE GUERRE DONT ON NE VEUT PAS NOUS PARLER
On a liquidé trois tueurs ? Fort bien, mais ce ne sont pas quelques dizaines d’autres illuminés qui sont prêts à prendre leur place, ce sont des milliers. Pourquoi ? Simplement parce qu’il y a dans ce pays treize millions d’immigrés et de descendants d’immigrés non européens, principalement afro-maghrébins, et que plus de sept millions d’entre eux sont musulmans. Parce que l’assimilation et l’intégration ont totalement échoué. Parce que la fracture est irréversible.
Les manifestants étaient un à deux millions dans la rue. Fort bien. Mais cela ne représente que 2 à 3% de la population française, ce qui relativise le discours de mobilisation unanime. Personnellement, depuis quatre jours j’ai entendu d’autres propos, ceux de braves gens exaspérés qui s’exprimaient à peu près en ces termes : « Si on nous demandait notre avis, nous dirions que nous en avons assez de tous ces « Français » multicolores qui ne parlent même pas français à la maison, qui ignorent tout de notre culture et veulent nous imposer la leur, qui nient notre histoire et exigent qu’on leur demande pardon (de quoi ?), qui transforment les « quartiers » en taudis du tiers-monde et en supermarchés de la drogue ! Nous dirions que nous en avons assez de tous ces barbus vêtus de djellabas, qui déguisent leurs femmes en draps housses et qui veulent imposer leurs horaires dans les piscines et bénéficier de plages horaires réservées pour leurs prières et leurs ramadans, et nous forcer à manger halal ! Nous dirions que nous en avons assez de la construction de toutes ces mosquées qui se transforment en pépinières d’activistes haineux (avant le passage par la case prison, où ils seront métamorphosés en terroristes assassins) ! Si on nous demandait notre avis, c’est ce que nous dirions à ces « élites » du « politiquement correct » dont nous ne supportons plus les mensonges et la lâcheté ! ».
Je vous incite à réécouter Madame Jeannette Bougrab, ancienne ministre et compagne du dessinateur Charb, qui déclarait récemment : « Notre république est agonisante » et qui avouait avoir eu la tentation de l’exil. J’ai aussi entendu un « expert » déclarer qu’il espérait qu’il n’y aurait pas trop d’actes islamophobes à la suite de ces événements. Il ajoutait qu’avec plus de cinq millions de musulmans sur notre territoire, tout était à craindre si cette population se sentait menacée ou se mettait en colère. Effarant, non ? Quand ce sont des gens comme nous qui le clamons, nous nous faisons traiter de racistes ou d’islamophobes. Mais quand ce sont d’anciens ministres ou des experts reconnus qui le disent, que faut-il en penser ?
Alain CAGNAT
Contre-info.com
Les centaines de milliers de nos concitoyens qui manifestent dans un calme impressionnant leur volonté de vivre ensemble en ces jours de deuil sont pénétrés du souci d’éviter toute provocation des fauteurs de haine.
Or nous apprenons par les médias israéliens que pourraient prendre place au premier rang de la manifestation républicaine de dimanche à Paris Avigdor Lieberman, Naftali Bennett ou Benjamin Netanyahou. Lieberman qui avait naguère implicitement appelé à utiliser la bombe atomique sur Gaza. Bennett qui s’est vanté d’avoir tué beaucoup d’Arabes. Netanyahou, le bourreau de Gaza.
Ce serait un dévoiement insupportable du sursaut citoyen en cours qui remettrait en cause la nature même de cette manifestation républicaine.
Comment ne pas y voir une grossière et inacceptable tentative de récupération de la part de dirigeants israéliens qui n’ont de cesse d’alimenter la prétendue « guerre des civilisations ».
Nous demandons à nos gouvernants de ne pas accepter leur présence qui reviendrait à les blanchir, alors que leur place est sur le banc des accusés de la Cour pénale internationale (CPI).
Le Bureau national
Posté le 11 janvier 2015 à 21h13 | Lien permanent
Lu ici :
"[D]ans la nuit de vendredi à samedi, les sapeurs-pompiers et les policiers de Carcassonne ont été accueillis rue du Pont-Vieux sous des jets de projectiles, accompagnés de menaces racistes.
Il est un peu plus de 2h30 du matin. D'un petit immeuble de deux étages faisant l'angle entre les rues du Pont-Vieux et des Trois-Couronnes, s'échappe une épaisse fumée du logement situé au premier étage. Arrivés quelques minutes avant les pompiers, les policiers ont déjà établi un périmètre de sécurité. C'est alors qu'à une cinquantaine de mètres de là, depuis la résidence HLM du Pont-Vieux, fusent des cris. Puis un «sale Français» suivi d'un «Allah akbar» lancé depuis un balcon avant le jet de plusieurs bouteilles de verre. L'une d'elles va même toucher un policier à la tête, le blessant légèrement. Le fonctionnaire sera directement transporté, quelques minutes plus tard, par ses collègues jusqu'à l'hôpital de Carcassonne, avant qu'une équipe de la BAC ne soit appelée en renfort. Et c'est sous la protection de leurs boucliers et de leurs armes de poing que les fonctionnaires vont investir la résidence sociale, pour interpeller, non sans mal, trois jeunes gens âgés de 18, 19 et 20 ans."
Le Salon Beige
samedi 10 janvier 2015
Amedy Coulibaly et Hayat Boumeddienne (sa compagne selon la République, son épouse selon la religion qui n'a rien à voir), sans doute en 2010 dans le Cantal.
On sait aussi qu'Amedy Coulibaly avait mal raccroché le téléphone de l'Hyper-cacher et que les policiers ont pu décider de l'assaut "en profitant d'un apparent relâchement du preneur d'otages au moment où il s'était mis à prier". On ne sait toujours pas s'il s'agissait de prières bouddhistes ou animistes, mais ce qui est certain est que "cela n'a rien à voir avec l'islam".
Blog d'Yves DAOUDAL
Je suis en colère contre ce Parti socialiste qui instrumentalise cet événement afin de politiser une marche pacifique.
Ils nous ont volé notre émotion. Ils ont tué notre recueillement. Ils ont pulvérisé un élan pacifique et commun comme on n’en avait plus vu depuis une décennie. Le Parti socialiste a décidé d’exclure de facto un quart des Français du grand rassemblement de dimanche.
Je suis en colère. Je ne suis pas militant du Front national comme je ne le suis pas plus du PS, de l’UMP, d’EELV ou du MoDem. Pourtant, je me retrouve par la force des choses solidaire de ces Français jugés trop sales pour se recueillir sur les victimes de cet odieux attentat.
Je ne partageais pas plus certaines unes excessives de Charlie Hebdo et, pourtant, j’ai spontanément, comme la majorité de mes compatriotes, été pris d’une émotion quasi instantanée. J’aime notre liberté, toute notre liberté, qu’elle soit celle de Charlie Hebdo, d’Éric Zemmour, de Jean-Luc Mélenchon, de Dieudonné ou même d’Alain Soral. La justice est là pour condamner les appels à la haine, le PS n’est pas là pour inventer des délits de « mal penser ».
Je suis en colère contre ce Parti socialiste qui instrumentalise cet événement afin de politiser une marche pacifique. Je suis en colère car plus jamais on ne pourra dire que la droite et la gauche, ce n’est pas pareil et qu’il n’y a pas d’« UMPS ». Marine Le Pen a gagné. La République a perdu.
En faisant cela, le Parti socialiste désigne clairement le mauvais ennemi, en faisant passer le message sous-jacent que le FN pourrait être le responsable du climat qui a mené à cette atrocité. C’est non seulement factuellement faux, mais lorsque sera venu le temps de réfléchir aux causes de ce crime, ce parti devra affronter ses propres responsabilités.
Julien Dray nous tweete que le FN reste marqué par son histoire. Pour un socialiste, les individus doivent donc restés stigmatisés pour leur histoire ? Marine Le Pen doit-elle payer pour les dérapages de son père ou ceux de militants à droite de l’extrême droite ? Monsieur Dray, doit-on alors vous rappeler sans cesse vos différentes mises en cause par la justice ? Doit-on sans arrêt reparler de la condamnation d’Harlem Désir ou de monsieur Cambadélis ? Comment exiger (à juste titre) que l’on n’amalgame pas les musulmans avec ces terroristes quand on pratique soi-même la ségrégation selon les idées politiques ? Derrière chaque musulman ne se cache pas un terroriste et derrière chaque frontiste ne se cache pas un néo-nazi, Messieurs les (petits) politiques.
Vous êtes la honte de notre pays. Le monde nous regarde et vous montrez une nouvelle fois votre visage de haine et de mépris envers des Français que VOUS avez appauvris, délaissés et méprisés. Comme j’ai fêté le Nouvel An avec des amis socialistes, UMPistes, frontistes et écologistes (vous savez, le genre de Nouvel An qui vous gêne), j’aurais aimé me recueillir collectivement avec des gens dont je me fous de la religion ou de l’appartenance politique, mais même ça, vous me le volez. Car oui, Messieurs les socialistes, dimanche je serai solidaire avec d’autres personnes dont je ne partage pas forcément les idées mais que vous avez salis. Dimanche, je serai frontiste, moi aussi victime à mon tour de l’exclusion de ma République que j’aime, celle que vous tuez depuis trois ans. Dimanche, nous serons tous un peu frontistes. Marine Le Pen vous dit merci pour ce cadeau de nouvelle année.
Demain aura lieu la grande manifestation républicaine suite aux attentats qui ont eu lieu cette semaine et dans lesquels 17 personnes ont trouvé la mort, sans compter les terroristes abattus par la police. Cette manifestation rassemblera sans doute au moins un million de personnes à Paris et plusieurs millions si l’on ajoute les manifestations en Province qui auront lieu simultanément. Toute la France bien-pensante sera présente puisque sont déjà annoncés tous les partis (PC, PS, EELV, UMP, etc., le FN ne défilera qu’en province), mais aussi toutes les ligues de vertu (ligue des droits de l’homme, SOS Racisme, le CRIF, la Licra, MRAP,…), toutes les religions (l’église conciliaire, les Juifs, les musulmans, etc), des dirigeants étrangers (les principaux dirigeants européens tels Cameron, Merkel, etc.), mais aussi des dirigeants venus d’autres continents, tel Avigdor Lieberman qui représentera Israël. Ne manquera qu’Obama, mais soyons certains qu’il se fendra d’un communiqué de soutien depuis la Maison Blanche.
Le but de cette marche ? Réaffirmer les valeurs républicaines (entendre les valeurs voulues par les mondialistes), tels le « vivre ensemble » ou l’immigration sans limite, suite à un attentat terroriste qui pourrait leur faire de l’ombre.
Bref, le but est de nous faire oublier que les terroristes qui ont agi cette semaine appartiennent à une religion bien précise, religion totalement étrangère à l’Europe. Dans la manifestation de demain, on ne rappellera pas que les mots prononcés par les terroristes après le carnage de Charlie Hebdo furent : « On a vengé le prophète », qu’ils ont fréquenté des mosquées soi-disant modérées (les frères Kouachi ont longtemps fréquenté la mosquée de Gennevilliers, c’est-à-dire, soit dit en passant, la même qu’a fréquenté la chanteuse Diam’s). Ces vérités seront tues. Tout ça pour servir les intérêts des mondialistes et endormir le bon peuple afin de continuer à islamiser l’Europe, à continuer à construire toujours plus de mosquées, à céder toujours plus aux revendications communautaristes, alors que la réaction saine eut été de rappeler que cette religion n’a rien à faire sur notre continent, qu’elle y est totalement étrangère et que depuis son introduction elle apporte plus d’ennuis qu’autres choses à notre pays, comme le montrent les affaires précédentes (Merah, Nemmouche –entre autres-) et aujourd’hui, donc, ces attentats. Dans la manif de demain, on ne dira surtout pas que tous ces problèmes n’existeraient pas s’il n’y avait pas eu l’immigration massive de ces 40 dernières années. Ce sera finalement la manifestation des bisounours qui feindront de ne pas comprendre ce qui s’est passé cette semaine, le tout étant évidemment orchestré par les élites mondialistes, élites pour leur part conscientes de la réalité et qui osent tout. D’ailleurs, il est assez cocasse que la plupart des dignitaires musulmans manifesteront côte à côte avec Avigdor Lieberman, dirigeant d’extrême-droite en Israël, dans le but d’affirmer « le vivre ensemble » (sic) quand on sait comment ce pays ce comporte avec les Palestiniens, qui sont, eux, sur leur propre sol en Palestine. Mais, on le sait, le sort des Palestiniens n’est pas la priorité des mondialistes, bien au contraire…
On voit donc que le Système sait très bien récupérer tous les événements, y compris ceux qui a priori pourraient lui être hostiles. C’est toujours de la même façon qu’il agit. Pour notre part, afin de montrer notre réprobation au terrorisme, tout en montrant que nous ne sommes pas dupes, nous faisons nôtre le bon mot de Jean-Marie Le Pen et demain nous serons « Charlie Martel ».
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PS : On lira très avantageusement dans Rivarol de cette semaine un article de Jim Reeves qui montre comment le Système a récupéré la prise d’otage en Australie qui a eu lieu il y a moins d’un mois. Alors que, comme la France cette semaine, ce pays a été sidéré – cela ne s’était jamais vu là-bas -, et alors que le terroriste est un immigré mahométan, au final il se trouve foultitudes de bisounours qui se disent solidaires… des musulmans.
Contre-info.com
[...] On ne va pas gâcher l’ambiance pour si peu, puisque c’est l’union sacrée et qu’on est tous Charlie. Tout de même, ça me chiffonne, cette union dont on a expulsé un parti qui représente un cinquième à un quart des électeurs. Il paraît qu’on peut défiler avec ce monsieur Davutoglu (Turquie. Ndlr), mais pas avec Marine Le Pen : questions de valeurs. On sait bien que des valeurs, elle n’en a pas. Le président a essayé de rattraper la bourde de Cambadélis en affirmant que tout le monde était invité, mais on ne voit pas pourquoi Le Pen se priverait du cadeau que lui font ses adversaires. Du reste, d’après Claude Askolovich, qui a oublié de nous dire ce que ses « amis salafs » pensaient des événements, il faut s’interroger sur la responsabilité du FN. Celle-là, elle est bien bonne.
C’est ça qui est chouette quand on est de gauche : on a le droit de dire qui fait partie du peuple et qui est au piquet. Au nom de la tolérance : toi oui, toi non. Idées rances. Bref, le coup de l’unité nationale, c’est le vieux truc de la gauche pour désigner les méchants et mobiliser son camp. Et les méchants, je vous le donne en mille, ce sont les islamophobes. Le terrorisme islamiste vient de tuer, mais les responsables sont ceux qui le dénonçaient. Logique. Puisque tout ceci n’a rien à voir avec une quelconque religion. En attendant, la preuve que le grand rassemblement républicain commence à avoir un air de manif de gauche, c’est qu’il se conclura par une grande fête organisée par Jean-Michel Ribes.[...]
FDS
Moins d’un millier de personnes se sont réunies devant la mairie de Beaucaire. Parmi eux, certains ont sifflé la présidente du FN pendant son discours. D’autres l’ont vivement applaudie.
« Si être Charlie, c’est défendre la liberté d’expression et la défendre tout le temps, y compris pour ceux qui sont en désaccord avec vous, alors je suis Charlie« , a dit la présidente du Front national en allusion à la manifestation parisienne dont le FN s’est déclaré exclu par les « partis du système« .