Entretien avec Alain de Benoist
Nicolas Gauthier*
le 19/01/2015
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- Je ne veux pas être rabat-joie, mais qu'en est-il du chômage?
E&R
19/01/2015 – AJACCIO (NOVOpress)
Il s’agit d’un incident particulièrement grave qui exige une réaction immédiate et ferme de l’Education nationale, ainsi que de la justice. En effet, le drapeau français accroché au fronton d’une école maternelle d’Ajaccio a été retiré, brûlé et remplacé par un drapeau marocain. Ce fait divers qui est en réalité un acte de guerre – pour l’instant – symbolique nous est rapporté par nos confrères de L’Express :
La surprise a été totale ce lundi matin pour le personnel de l’école maternelle des Jardins de l’empereur, à Ajaccio. Alors qu’il était accroché au fronton de l’établissement, un drapeau français a été décroché durant le weekend, rapporte ce lundi une source proche de l’enquête. Ce dernier a ensuite été brûlé puis remplacé par un drapeau marocain, frappé de l’étoile verte du royaume chérifien. Selon Corse-Matin, l’action se serait déroulée dans la nuit de dimanche à lundi.
Le drapeau tricolore ornait la façade de l’école des Jardins de l’empereur, un quartier à forte population d’origine maghrébine, sur les hauteurs d’Ajaccio. L’emblème national était accroché entre ceux de l’Europe, bleu à étoiles dorées, et de la Corse à tête de Maure.
(…)
Une plainte a été déposée et une enquête ouverte par la Direction de la sécurité publique de Corse-du-Sud qui a procédé aux premières constatations. Les enseignants ont été appelés par les syndicats à débrayer ce lundi après-midi pour protester contre cette action.
19/01/2015- PARIS (NOVOpress)
Ambiance de résistance dans la petite salle qui accueillait dimanche les journalistes dans un hôtel parisien pour une conférence de presse, en remplacement de la manif interdite.
Alors que la manifestation contre l’islamisation organisée par Riposte Laïque et Résistance Républicaine était interdite par la préfecture, une manifestation haineuse « contre l’islamophobie » avait lieu dimanche au même moment, Place du Châtelet, avec des manifestants criant « Allah Akbar », dénonçant pêle-mêle dans leur discours l’attitude d’une partie des juifs de France, l’impérialisme français et réclamant le retrait des troupes françaises…
« Le ministre Cazeneuve est intervenu directement dans l’interdiction de notre manifestation, laissant entendre que nous étions islamophobes et que réclamer l’expulsion des islamistes attiserait la haine et la division chez les Français », a déclaré Christine Tasin, présidente de Résistance Républicaine. « On est en train de nous imposer l’interdiction de critiquer l’islam dans un pays non-musulman. »
Le gouvernement français ne veut surtout pas d’un Pegida à la française et fera tout pour l’éviter. De même qu’Angela Merkel est décidée à tout pour briser le mouvement Pegida.
Devant de nombreux journalistes dont la moitié venue de pays étrangers, Mélanie Dittmer, la jeune représentante allemande de Pegida (vêtue en permanence d’un gilet pare-balles en raison des menaces qui pèsent sur elle) a pu s’exprimer. Aux côtés de Pierre Cassen, de Christine Tasin et de l’écrivain Renaud Camus, elle était entourée de Pierre Renversez (Belgique), Armando Manocchia (Italie) et Jean-Luc Addor (Suisse). Alors que Renaud Camus dans une intervention de combat (prévue pour être prononcée dehors en pleine manif, a-t-il précisé) affirmait que « des incivilités quotidiennes à l’effroyable barbarie, la soumission et la lutte armée avaient déjà commencé mais pas de notre fait », les représentants des mouvements européens ont rappelé que la vraie solidarité avec les victimes des attentats passait par le courage de nommer l’islam. Ils ont tour à tour dénoncé l’islamisation, appelé à la résistance et à la défense de notre civilisation et de notre mode de vie.
Marine Le Pen : "Aymeric Chauprade n'est plus... par cdmanon
(extrait de l'interview avec Patrick Cohen du 19 01 15 sur France Inter)
Marine Le Pen : "Les lois d'exception visent à... par franceinter
Marine Le Pen : "C'est tellement facile de... par franceinter
NdB: Les faiseuses d'anges s'activent et lancent une véritable propagande pour l'avortement. Moins il y aura de petits Français, mieux ce sera pour le Grand Remplacement
http://www.panamza.com/160115-suicide-charlie-bougrab
+ PHOTOS ET VIDEO
Très étrange... et passé sous silence dans la presse
18/01/2014 – ROME (NOVOpress)
Enfoncée, Taubira ! Surclassés, les juges de Cayenne qui, le 15 juillet 2014, avaient condamné Anne-Sophie Leclère à neuf mois de prison et 50 000 euros de dommages et intérêts ! Les petits joueurs ! En Italie, le tarif pour un photomontage associant une femme politique « de la diversité » à un représentant de la gent simiesque, c’est un an et trois mois, et 150 000 euros.
Un an et trois mois de prison, 150 000 euros d’amende, c’est réellement la peine que le tribunal de Rome vient d’infliger, pour « diffamation aggravée de discrimination raciale », à Fabio Rainieri, ancien député, actuellement secrétaire de la Ligue du Nord dans la région Emilie-Romagne et vice-président du conseil régional. En octobre 2013, sa page Facebook avait publié pendant quelques heures un photomontage (image en Une) représentant le ministre Kyenge Kashetu – reconnaissable à l’élégant tailleur bleu prisé par cette grande cliente des boutiques de haute couture –, avec une tête d’orang-outan et la légende « Devinez qui c’est ? »
C’était l’époque où Kyenge Kashetu (photo ci-contre), ministre de l’intégration du gouvernement de gauche d’Enrico Letta, se vantait d’être entrée illégalement en Italie, d’être la fille d’un père polygame et d’avoir 38 frères et sœurs, protestait que, quoique naturalisée, elle n’était pas Italienne « mais Italo-congolaise », et clamait : « On dit que je suis le premier ministre de couleur. Je ne suis pas de couleur, je suis noire et fière de l’être ». Autant de provocations délibérées pour susciter des réactions « racistes », faire oublier toutes les victimes de l’immigration clandestine et permettre au système de durcir toujours davantage la répression contre ses adversaires.
Matteo Salvini, secrétaire national de la Lega, s’est étonné sur twitter de la lourdeur de la peine infligée à Rainieri : « Mais la liberté de satire ? », a-t-il demandé. Dans une première version, il avait souligné : « Même à un voleur ou à un trafiquant de drogue, on ne donne pas une condamnation pareille ».
À quoi Kyenge Kashetu s’est hâtée de répliquer : « Dire que les Noirs sont des animaux n’est pas de la satire, c’est un délit ». Dans un communiqué de presse, l’ex-ministre, aujourd’hui député européen, a tenu à exalter « la liberté d’expression, patrimoine inviolable de la culture occidentale » – et en matière de culture occidentale, Kyenge s’y connaît. « Mais cette affaire, a-t-elle immédiatement ajouté, n’a rien à voir avec l’exercice de cette liberté, qui a comme unique limite l’offense à celui qui est divers. Inciter les gens à considérer les Noirs comme des animaux n’est ni de la satire ni de la critique, mais seulement un délit, et c’est justement pour cette raison que je trouve aussi grave la décision de la Ligue du Nord de ne pas prendre ses distances par rapport aux positions de Rainieri. De cette manière, c’est le parti tout entier qui se rend coresponsable de ses actions. » Et qui mériterait, n’en doutons pas, d’être mis collectivement en prison.
On notera avec intérêt que, pendant que Kyenge développe ainsi sa conception de « la liberté d’expression », elle affiche sur Facebook et sur twitter le slogan d’obligation « Je Suis Charlie »… Elle ne voit certainement là aucune contradiction.
Flavien Blanchon
Image en Une copie d’écran du 3eme lien cité. Crédit photo dans le texte : Maurizio Lupi, via Flickr, (cc).
A écouter jusqu'au bout attentivement !
Vu d’Afrique, l’ « affaire Charlie hebdo » illustre les limites de l’universalisme européo-centré. Vendredi 16 janvier, alors que les sociétés de l’hémisphère nord communiaient dans le culte de la liberté d’expression, une partie de l’Afrique s’ insurgeait contre la France des « Charlie ». Du Sénégal à la Mauritanie, du Mali au Niger, de l’Algérie à la Tunisie et au Soudan, le drapeau français a été brûlé, des bâtiments français incendiés et en « prime », des églises détruites. Quant aux imprudents chefs d’Etat africains qui participèrent à la marche des « Charlie », dont Ibrahim Boubacar Keita du Mali, les voilà désormais désignés ennemis de l’islam.
Aveuglés par la légitime émotion et noyés sous l’immédiateté, nos responsables politiques n’ont pas songé à se demander comment l’Afrique percevait les événements. Or, alors que pour nous, il s’agit d’un ignoble attentat contre la liberté d’expression commis contre des journalistes, personnes sacrées dans nos sociétés de la communication, pour une grande partie de l’Afrique, il s’agit tout au contraire de la « juste punition de blasphémateurs ». Qui plus est ces derniers n’en étaient pas à leur coup d’essai et ils avaient même été solennellement mis en garde. Voilà pourquoi leurs assassins sont considérés comme des « héros ». Quant aux foules de « Charlie », elles sont vues comme complices des insultes faites au Prophète. De plus, comme le président de la République a marché à leur tête, cela signifie que la France et les Français sont coupables.
Les conséquences géopolitiques qui vont découler de cette situation ne peuvent encore être mesurées, notamment dans les pays du Sahel en raison du jihadisme récurrent contre lequel nos troupes sont engagées. Le plus grave est ce qui s’est passé au Niger où Boko Haram qui, jusqu’à présent ne s’était pas manifesté, a pris le prétexte de la nouvelle livraison de Charlie Hebdo pour lancer les foules contre le centre culturel français de Zinder; au même moment, nos postes militaires avancés veillent aux frontières du pays…
Personne n’a dit ou vu que l’ « affaire Charlie Hebdo » n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase des impératifs politiques et moraux que nous imposons à l’Afrique: démocratie, droits de l’homme, avortement, mariage homosexuel, anthropomorphisme etc. Tous y sont considérés avec dédain ou même comme de « diaboliques déviances ».
C’est donc dans les larmes et dans le sang que les bonnes âmes et les idéologues vont devoir constater que le « village Terre » n’existait que dans leurs fantasmes universalistes. Ce qui est bon ou juste aux yeux de leur branchitude est en effet une abomination pour une grande partie de l’Afrique et même de la planète.
En plus de cela, pour nombre d’Africains, l’Europe est devenue une terre à prendre : ses habitants ne croient plus en Dieu, ses femmes à la vertu volage ne font plus d’enfants, les homosexuels s’y marient et la féminisation y a dévirilisé ses mâles. Paradoxe cruel, ceux qui, depuis des décennies, ont permis cette révolution en tournant systématiquement en dérision les valeurs fondatrices et le socle social (famille, travail, discipline, ordre, effort, armée, police etc.) ont été odieusement assassinés par les enfants de ceux auxquels ils ont si largement ouvert les portes…
Bernard Lugan
17/01/2015
http://www.fdesouche.com/553177-manifestation-contre-lislamisation-autorisee-paris-dimanche
VIDEO, NOMBREUSES PHOTOS
Le 21 janvier 1793 au petit matin mourait le roi Louis XVI, guillotiné à Paris. Depuis, nous n’avons pas cessé de parler de cette mort. Pour Balzac, « le jour où on a coupé la tête du roi, on a coupé la tête de tous les pères de familles. » Pour Raymond Poincaré, la mort de Louis XVI fut « un suicide collectif ».
Cette mort marque surtout d’une empreinte de sang la plus formidable opération d’amnésie collective de notre histoire. En tuant le roi, les conventionnels rejetaient tout le passé qui était lié à sa personne. Ils condamnaient la France antérieure à 1793 à l’oubli, créant une nouvelle France, au calendrier marqué de l’an I de la République. Avec cette mort, la révolution devenait un bloc. On était pour ou contre cette mort. Il n’était plus possible d’être royaliste, monarchien, libéral, partisan de la régence de Philippe-Egalité, fédéraliste, girondin, jacobin. On était simplement favorable ou hostile à la mort du roi, et tous ceux qui se montrèrent hostiles furent rejetés, d’une manière ou d’une autre, dans le camp de la contre-révolution, c’est-à-dire celui voué à l’oubli collectif.
Le temps passa, apaisa en apparence cette terrible blessure. A la Restauration, on retrouva le corps de Louis XVI, dans une fosse commune, où il avait été placé pour être oublié. Louis XVIII lui fit donner des funérailles dignes d’un roi, et sa tombe, en la basilique de Saint-Denis, marque le souvenir des rois à elle seule. Dès 1814, l’habitude fut prise, dans toute la France, le 21 janvier, de faire dire des messes pour le repos de l’âme de Louis XVI. Ce sont, depuis, des milliers et des milliers de messes qui ont été dites pour le repos de l’âme d’un homme certainement au Ciel désormais, et intercesseur pour son peuple et sa patrie.
Mais est-il encore utile, aujourd’hui, de se souvenir d’une mort vieille de plus de deux siècles, dans un pays où la république semble faire la presque unanimité ? Après tout, si on se souvient de la guerre de Cent ans, des guerres de religion ou de la Fronde, on ne place plus aucune passion dans l’évocation de ces événements pourtant autrement plus douloureux pour la patrie que la mort d’un seul homme, fût-il roi. Pourquoi lui, alors ? Cette question, à vrai dire, pose un faux problème. La question n’est pas celle de l’utilité, mais de la signification de cette célébration. Que signifie pour quelques milliers de Français de continuer de se souvenir, chaque année, de la mort d’un roi et de faire dire à son attention une messe ou de déposer place de la Concorde une gerbe de fleurs ? Il s’agit, pour la plupart, de se souvenir que l’histoire de France n’a pas commencé en 1789, qu’elle plonge ses racines dans un passé plurimillénaire, dont le roi était le représentant, en incarnant la dynastie, histoire familiale de la France. Il s’agit de s’unir à la mémoire de cette vieille France et d’en faire un socle d’espérance pour le présent.
Est-ce utile ? Oui ! Cent fois oui !
La révolution de 1789 a ceci de particulier que dans tous les événements tragiques qui bouleversèrent notre histoire, elle est le seul dont les acteurs ont tenté d’opérer une table rase complète du passé du peuple. En quelques mois, les députés ont jeté à terre toute la législation existante de l’ancienne royauté et remplacé tout son personnel, du moins l’ont-ils prétendu, et ce avec assez de conviction pour que tout le monde le croit et imagine ce passé tout à fait révolu. De cette volonté de rejet total du passé est née une fracture de la France en deux camps, d’abord égaux, puis avec le temps de plus en plus inégaux en faveur des révolutionnaires, au fur et à mesure que progressait dans les esprits leur entreprise amnésique. Celle-ci repose pourtant sur un mensonge. Les lois de la royauté furent-elles toutes supprimées ? Non ! Le Code civil et le Code pénal, fruits de l’Empire, s’assoient tous deux sur les coutumes et les lois de la France d’avant 1789, dont ils reprirent des pans entiers. Et pour cause, les rédacteurs de ces codes étaient tous des anciens magistrats du roi et de ses cours souveraines. Ils avaient passé sans trop d’encombre, discrètement, le tumulte révolutionnaire, et lorsque revint la paix, ils retrouvèrent d’honorables fonctions. Les hommes d’argent étaient également issus de l’ancienne royauté, et la Cour des comptes, sous Bonaparte, rendit justice aux fermiers généraux et leur gestion. La pratique de l’impôt affermé ne s’est pas tout à fait perdue d’ailleurs.
La liste serait longue des coutumes qui ont survécu à la mort de la royauté.
Mais de cette dichotomie entre le mensonge de la table rase et la réalité infiniment plus complexe du pays est née un malaise, celle d’un esprit de parti empli de haine, entre les partisans de l’ancienne royauté, ceux de la révolution, les modérés de tous les camps, chacun fondant sur une vision fausse de l’histoire une politique présente bancale.
L’histoire fut oubliée, mais les partis demeurèrent, et si aujourd’hui il n’y a que peu de royalistes authentiques, les conservateurs de tous genres sont parmi leurs héritiers inconscients. Ce n’est pas un hasard si, dans ces milieux, sans que nul ne sache vraiment pourquoi, il demeure une secrète amertume à l’évocation de la mort de Louis XVI, tandis que les républicains vraiment convaincus, le plus souvent ancrés à gauche de l’échiquier politique, font de cette mort une étape regrettable mais nécessaire, quand ils ne s’en glorifient pas.
La table rase révolutionnaire était inédite. Dans les guerres de jadis, lorsqu’une province rejoignait le domaine du roi, ses soldats martelaient les armoiries du vaincu, faisaient disparaître son nom de tous les lieux, mais le passé demeurait présent, car les peuples conservaient jalousement leurs coutumes.
Le traitement par l’oubli ou la falsification, initié en 1789, devint, par la suite, la manière courante de transmettre l’histoire. Les historiens de la première moitié du XIXe siècle relurent toute l’histoire de France à l’aune de la Révolution, ne comprenant donc plus rien à rien, car plaçant dans l’esprit des hommes des siècles passés des idées, des mots qu’ils ne pouvaient pas avoir eu. La lutte des classes, l’esprit de tolérance, les principes libéraux de la liberté individuelle furent mis dans la tête des hommes du moyen âge ! Terrible erreur ! Elle conduisit des générations de Français à ne plus comprendre le sens de leur passé. Les historiens de la IIIe République calomnièrent le second empire. Ceux de la IVe République masquèrent les origines vichystes de nombre des lois de leur régime et d’une large part de leur personnel politique et administratif, tout comme on feignit d’oublier que les lois xénophobes ou liberticides de Vichy trouvaient leur source dans la réglementation administrative de la fin de la IIIe République. Enfin, les historiens de la Ve République jetèrent un voile de ridicule sur la IVe République.
Dans une vie civique qui est devenue l’incessante guerre civile des partis, sans qu’il ne soit plus aucune force tutélaire les contenant ou les unissant sur des points non négociables de cohésion nationale, la règle est donc celle de la calomnie historique ou de l’oubli.
Les programmes scolaires actuels en sont un beau condensé, où le collégien passe de Rome au XIIe siècle en ignorant Mérovingiens et Carolingiens, sans d’ailleurs avoir vraiment plus étudié les Gaulois. Il survole la féodalité sans maîtriser l’histoire politique du pays, saute sur la Renaissance en ayant flirté deux minutes avec la guerre de Cent ans, oublie les guerres de religion, dont il ne voit que les traits saillants, parvient difficilement à Henri IV, Louis XIII et Louis XIV pour lesquels il est consacré autant de temps qu’aux origines de l’Islam. Enfin, au XVIIIe siècle, Louis XV est le grand oublié, ainsi que l’empire colonial français. On en arrive à Louis XVI fin de règne, pour débouler sur la révolution et enfin retrouver une histoire de France chronologique et continue jusqu’à nos jours, avec cependant encore des faiblesses sur les points litigieux, à savoir la Restauration, la Monarchie de Juillet, le Second empire, Vichy et la IVe République. A peine survolés, ces régimes sont déconsidérés par le programme.
Contre toute attente, l’enseignement de l’histoire est encore plus mal logé au lycée, où les trous chronologiques sont béants.
Parvenus à la fin de leurs études secondaires, les jeunes Français sont parfaitement ignorants de leur histoire, incultes, incapables de sortir autre chose que quelques anecdotes, quelques faits saillants, parmi lesquels la shoah arrive en bonne place. Pour eux, tous les événements survenus avant leur naissance sont rejetés dans un tohu bohu.
Ce peuple amnésique s’ignore, se divise contre lui-même, et se hait, car ne connaissant plus les réalisations de ses ancêtres, leurs joies et leurs peines, ne sachant plus d’où il vient, il gobe sans discernement tous les mensonges possibles, dont la mode actuelle consiste à attaquer la mémoire et la réputation du pays, que ce soit sur Vichy, sur les colonies, sur la place des femmes, le traitement des ouvriers, l’accueil des migrants, partout la France semble n’avoir fait que le mal, et l’ignare, incapable de se défendre, accepte et baisse la tête.
Les conséquences sociales de cette amnésie sont énormes. Non seulement elles engendrent une perte terrible du bon sens et de l’esprit d’attachement au pays, terreau de l’esprit civique, mais chez les êtres socialement fragiles, elle ouvre la voie aux modèles plus attrayants, plus forts, dont le djihadisme est actuellement le plus terrible exemple.
Pourtant il faut se souvenir de l’acte de naissance de la France, et de sa longue histoire, qui n’est pas faite de ruptures et de haines, mais d’une incroyable continuité, ponctuée de secousses. Quand a commencé l’histoire de notre France ? En 1945 ? En 1871 ? En 1789 ? En 843 ? En 496 ? En 52 avant Jésus-Christ ?
Il n’y a pas de date précise à cette naissance, mais plutôt un esprit qui insuffla la vie au pays. On peut parler d’une histoire de France à partir du moment où les peuples qui vécurent sur cette terre eurent conscience de former un ensemble cohérent de civilisation et de peuplement, et où les nations étrangères perçurent ce groupe comme tel, sans que depuis il y ait eu de rupture fondamentale dans la reconnaissance de cette aire civilisationnelle et de peuplement.
Pour le cas de la France, on peut ainsi remonter jusqu’aux Celtes. Quand les Celtes de la Gaule eurent-ils conscience de constituer un groupe à part des autres celtes, entre Alpes, Pyrénées et bords du Rhin, malgré leurs haines, leurs guerres et leurs divisions ? On ne peut pas le savoir. Mais certainement entre le Ve et le IIe siècle avant notre ère. A la fin du IIe siècle avant notre ère, le géographe grec Posidonius parcourut la Gaule. Il fut le premier à décrire ce pays, et le premier à le définir avec ses coutumes, sa langue, ses manières, ses traits distinctifs, comme un ensemble cohérent de civilisation et de peuplement, en dépit de ses divisions internes. César, un demi-siècle plus tard, renforça cette approche spécifique de la Gaule, qu’il eut le temps d’étudier, la parcourant en tous sens pendant huit ans. L’empire de Rome fixa des frontières provinciales qui figèrent le territoire de la Gaule et ses peuples. L’unité s’accrut avec l’appartenance à l’empire.
Pourtant il n’y eut pas de rupture fondamentale. Le peuple ne changea pas. Les lois demeurèrent et se modifièrent insensiblement avec l’apport du droit romain. Lorsque tomba l’empire, son droit se maintint en Gaule et fut respecté des nouveaux maîtres, Burgondes, Francs et Wisigoths. Les propriétés ne changèrent pas de main, l’ancienne littérature fut vénérée, les cités gauloises devinrent diocèses et comtés sans que leurs frontières ne bougent.
La Gaule, sous le sceptre des rois, demeura ce qu’elle était. Pourtant, la France de 1789 et la Gaule de 496 semblent deux patries étrangères l’une à l’autre. Ce n’est qu’une illusion. C’est bien la même patrie, la même nation qui, au fil des siècles, vit ses lois, ses habitudes, ses coutumes, se modifier, sans cesse, par un mécanisme perpétuel d’évolution, mais sans que jamais le passé ne soit renié, et sur sa base.
Cette permanence historique est si forte que le géographe Jean-François Gravier, en 1947, reconnaissait dans 45 départements sur 88 les frontières exactes d’anciennes cités gauloises. La permanence était telle qu’en 1988 encore l’historien Karl Ferdinand Werner estimait que le fond du peuple français de la seconde moitié du XXe siècle correspondait toujours, ethniquement, aux bassins de peuplement de la Gaule celtique.
C’est cette longueur de vue, cette continuité dans l’histoire que nous devons retrouver pour apprendre à nous aimer, à vivre notre présent comme un long héritage dont nous sommes les simples usufruitiers.
Se souvenir de Louis XVI, c’est faire un acte de résistance citoyenne capital, en ces temps d’oubli, puisqu’il s’agit de marquer un refus, celui de l’amnésie. Il s’agit de rétablir un fil faussement tranché dans l’esprit général, et de montrer à tous l’unité de l’histoire de la nation française.
Plus que jamais, évoquer la mémoire du roi, sans être forcément royaliste, même en étant républicain, c’est poser un acte profondément civique pour l’unité de la nation sur le sol de la patrie.
Un jour, peut-être, les passions retomberont et on ne dira plus de messe pour Louis XVI. Ce jour-là viendra lorsque le symbole de ce souvenir aura perdu son actualité, parce que nous nous serons enfin réconciliés avec nous-mêmes, avec notre histoire, avec notre identité.
> Gabriel Privat anime un blog.
En marge de la marche du 11 janvier contre le terrorisme à Paris, Viktor Orbán a rappelé qu’il était désormais nécessaire de parler plus ouvertement en Europe de l’immigration et des questions culturelles. Le premier ministre hongrois espère que les récents événements inciteront les leaders européens à introduire des politiques pour restreindre efficacement l’immigration vers l’Europe.
« L’immigration est une mauvaise chose pour l’Europe et elle ne peut que causer des problèmes et mettre en danger les Européens. C’est pourquoi elle doit être stoppée et telle est la position de la Hongrie », a déclaré Orbán. « Il faut donner un refuge à ceux qui quittent leur pays pour des raisons politiques, pour sauver leur vie », mais pas aux migrants économiques, a-t-il ajouté.
« Nous ne permettrons pas, au moins tant que je serai premier ministre et que ce gouvernement sera au pouvoir, que la Hongrie devienne la cible des migrants. Nous ne voulons pas qu’une minorité significative avec une culture et des valeurs différentes des nôtres vive parmi nous, car nous voulons que la Hongrie reste la Hongrie. »
En novembre déjà, devant un parterre de chefs d’entreprises allemands réunis à Baden-Baden par une organisation d’entreprises familiales, le premier ministre hongrois avait souligné que l’immigration n’est pas une bonne chose, mettant en avant la nécessité de faire face aux problèmes démographiques de l’Europe par des politiques familiales efficaces et pas par l’immigration.
En octobre 2013, alors qu’il était en visite officielle au Royaume-Uni, Viktor Orbán avait également prononcé un discours dans lequel il urgeait les leaders européens de changer de politique en matière démographique : « Il faut dire les choses clairement. Une communauté qui ne peut se maintenir biologiquement est vouée à la disparition. L’immigration n’est pas une réponse. C’est un piège, un bluff. Nous devons reconnaître les politiques familiales motivées par la démographie comme essentielles et légitimes. »
Même si la Hongrie n’est pas une destination privilégie pour les candidats à l’émigration, 42 000 personnes ont demandé l’asile politique en 2014 contre 2500 en 2012. La moitié des demandeurs d’asile en Hongrie proviennent du Kosovo. Comme ailleurs en Europe, la grande majorité des demandeurs d’asile sont en réalité des personnes qui émigrent de leur pays pour des motifs économiques. Non seulement l’Europe est-elle incapable de surveiller ses frontières, puisque sa politique incite au contraire les migrants à prendre la mer entassés dans des bateaux pneumatiques ou sur de vieux rafiots dans l’espoir de se faire repêcher et d’être débarqués sur notre continent (contrairement à l’Australie qui débarque les personnes repêchées près de ses côtes hors du territoire australien et ne laisse entrer les vrais réfugiés politiques qu’après avoir examiné leur demande d’asile), mais les pays et régions où l’Occident intervient militairement deviennent les principaux points de départ ou de transit des migrants, majoritairement musulmans : Kosovo, Libye, Syrie…
Nouvelles de France
Communiqué. « Ce régime ne recule devant rien pour interdire toute expression qui ne convienne pas à sa vision du monde. Les juges du tribunal administratif viennent de confirmer, malgré un dossier vide, la décision inique du préfet Boucault. Celui-ci, a décrété, ce vendredi 16 janvier, de manière tardive, que le rassemblement intitulé « Islamistes hors de France » organisé par Riposte Laïque et Résistance républicaine serait interdit, sous le prétexte qu’il inciterait à la haine et à la division. On croit rêver, à un moment où, partout en France des soldats d’Allah menacent de tuer un maximum de policiers et de Français.
Depuis les assassinats commis dans les locaux de Charlie Hebdo, puis ceux du lendemain, nous assistons à un gigantesque lavage de cerveau orchestré par ce gouvernement et nombre de journalistes. Alors qu’une guerre est déclarée à notre pays par les représentants les plus radicaux de l’islam, on assiste, depuis la manifestation de dimanche, à une énorme manipulation. Il s’agit de faire passer les musulmans pour les principales victimes de ces attentats. De manière politicienne, ce régime tente d’organiser une union nationale autour d’un président de la République massivement désavoué. La promotion du multiculturalisme, de l’islam et de l’immigration est mise en avant, et on vient à accuser les Zemmour, Houellebecq ou Marine Le Pen d’être coupables des crimes commis par les soldats d’Allah ! Plus grave, Hollande menace d’instituer un délit d’islamophobie !
Nous remarquons qu’il n’y a que dans la France de Hollande-Valls-Taubira qu’on n’a pas le droit de manifester contre l’islamisation de notre pays. En Espagne, en Suisse, en Italie, en Belgique, dans la foulée de Pegida en Allemagne, des patriotes se mobilisent, devant la violence grandissante de militants islamistes. En France, des mouvements naissent à Montpellier, Lyon, Bordeaux et Vannes, entre autres.
Au lieu de dire la vérité aux Français, ce régime multiplie les actes d’allégeance en direction des islamistes. Pour leur donner des gages supplémentaires, il a donc, une semaine après la gigantesque manifestation du dimanche 11 janvier, décidé d’annuler notre rassemblement. C’est un véritable scandale, qui montre l’imposture de la prétendue liberté d’expression mise en avant le 11 janvier.
Même si nous comprenons la colère, l’indignation, voire la révolte de ceux qui entendaient venir à ce rassemblement, nous ne tomberons pas dans le piège recherché par le pouvoir. Ce dernier espère voire les patriotes, excédés par le deux poids deux mesures permanent, braver l’interdiction, et aller à l’affrontement avec les forces de l’ordre.
Nous appelons donc les Français à ne pas se rendre à la manifestation interdite. Nous organiserons, ce dimanche, une conférence de presse, à Paris, avec notamment Mélanie Dittmer, de Pegida, et d’autres intervenants étrangers, à une heure et dans un lieu qui seront annoncés demain. La voix de tous ceux qui refusent l’accélération de l’islamisation de nos pays sera entendue, n’en déplaise aux maitres-censeurs socialistes.
Nous encourageons par ailleurs tous les patriotes à s’organiser localement, et à rejoindre les mouvements de résistance qui se mettent en place. Pierre Cassen et Christine Tasin »
NDF
16/01/2015 – FRANCE (NOVOpress)
À Nice, un contrôle de police a dégénéré. Arrêtée pour un simple contrôle d’identité par des policiers alors qu’elle portait le niqab (interdit sur le territoire national), la femme a très violemment réagi, arguant qu’elle ne reconnaissait «que la loi d’Allah».
Originaire d’Algérie, la femme voilée avait été très virulente : «Tu ne vaux pas mieux que la semelle de ma chaussure, sans ton arme tu n’es rien. Je ne reconnais aucune loi. La loi c’est moi. Je ne reconnais que la loi universelle, celle d’Allah».
Le procureur Corinne Savonne a requis quatre mois de prison dont trois avec sursis et un mandat de dépôt en répression de l’outrage, en plus d’une amende de 60 euros. Finalement… le tribunal a tranché : Halima devra effectuer un stage de citoyenneté, avec en plus trois mois de sursis, 100 euros d’amende et des dommages et intérêts à verser au policier.
L’abbé Maurice Franc, curé de Biarritz et prêtre de la communauté Saint-Martin, a osé dire des choses qui relèvent du crime (abominable ?) de l’amalgame. C’est, si j’en crois les médias, le crime le plus abject que l’on peut commettre au sein de notre République laïque, payante (et même très coûteuse) et obligatoire. En effet, il a écrit (je souligne) :
« En cette période troublée de sauvagerie barbare trouvant sa source et son inspiration dans le coran, nous avons à être particulièrement attentifs à conserver l’esprit des Béatitudes. Nous ne pouvons pas imaginer de répondre à la violence par la violence, au sang par le sang. Tout l’Évangile nous dit le contraire et nous avons à être de manière urgente artisans de paix dans le monde. Il ne s’agit pas d’être naïf comme peuvent l’être apparemment nos gouvernants et nos politiciens en clamant un refus hypocrite de l’amalgame. C’est bien au nom du coran, de ses sourates et des hadits qui en découlent qu’ont été abattues de façon inhumaine les victimes de cette semaine.
Nous avons donc à proposer dans la prière une réflexion profonde sur deux axes et à deux groupes de personnes bien différents. Le pape François nous invite en premier lieu à un dialogue inter-religieux empreint de charité mais sans peur de la vérité pour inviter à une réflexion sur les contradictions internes de la religion musulmane qui amènent logiquement au drame que nous avons vécu ces jours derniers. De toute urgence, il faut que les autorités musulmanes acceptent d’entrer dans cet examen que l’Église Catholique a voulue pour elle-même depuis cent ans : la critique historique.
Le deuxième axe s’adresse plus généralement à notre société occidentale, à sa permissivité. L’âge moyen des dessinateurs abattus nous renvoie directement à la pseudo révolution de mai 68 et à la conséquence directe de ses exigences. Dieu se rit de ceux qui pleurent sur les effets des causes qu’ils chérissent. Peut-on insulter, salir, vomir des torrents d’ordures au nom d’une liberté d’expression à sens unique et refuser qu’il en découle une violence et une haine à la mesure de l’insulte haineuse qui a été proférée ? Il est évident que rien ne peut légitimer ce qui s’est passé à Paris cette année ou à New-York en 2001. Rien ne pourra jamais justifier la barbarie sauvage. Mais une maturation adulte des circonstances et des contingences du monde d’aujourd’hui nous permet légitimement de penser que des excès médiatiques sont à l’origine de ces drames. On ne peut toucher, par l’insulte, aux valeurs les plus fondamentales de la religion d’un être humain et s’étonner ensuite que les plus faibles spirituellement réagissent avec les seules armes qui sont à leur portée.
Ce sont les passages en gras qui choquent le bon peuple, celui qui a peur de la vérité. Alors qu’actuellement des églises sont brûlées, notamment au Niger, des chrétiens sont persécutés, c’est ce prêtre qui est l’objet de la vindicte de nos médias. Vous pouvez le soutenir en lui écrivant ici.
Maximilien Bernard
Riposte catholique
FDS